Fin de dépendance, fin de souffrance? JAN GAY dép depuis 25 ans
JAN @ 03-06-2017 16:06:36

[size=medium]Fin de dépendance? Fin de souffrance. JAN GAY dépendant depuis plus de 25 ans[/size]

[size=medium]Bonjour tout le monde ![/size]

[size=medium]Je refais un court passage ici pour donner encore de mes nouvelles ! [/size]
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[size=medium]Les choses se poursuivent dans la logique de ce que j’ai écrit dans mes derniers messages ! J’en suis moi-même surpris. Je ne sais même pas expliquer correctement cette nouvelle phase dans laquelle je suis… Il n’y pas plus de pulsions, ni de troubles du tout. Tout ce qui est lié aux anciens réflexes a disparu. Je n’ai encore jamais ressenti quelque chose de cet ordre… : Toute idée de sex, toutes les images, tous les souvenirs… sont automatiquement bloqué en moi, et même accompagné d’une sensation de dégoût, ou simplement d’une pensée sur l’inutilité de ces divagations, l’idée de perdre mon temps. [/size]
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[size=medium]Ce réflexe vient tel un gardien qui ne veut surtout pas que ce qui a été acquis avec tant d’effort se voit à nouveau menacé ! Ce gardien s’appelle donc vigilance ![/size]
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[size=medium]Depuis ma dernière décision de refaire un sevrage, initialement que partiel, je suis également passé par des étapes dans ma vie qui auraient à priori pu constituer de nouvelles raisons pour me fragiliser. Mais rien ne s’est fait ! Aucune pulsion lors des périodes de grand stress, ni de relâchement non plus alors que je commençais à être plus calme et à avoir plus de temps. Quand je sors et que je croise un homme qui pourrait me troubler, j’oppose à l’ancien « appel de plonger » sereinement, mais fermement, un cri en moi qui dit que, maintenant, je suis libre ![/size]
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[size=medium]Peut-être qu’une des raisons de cet avancement est aussi ma plus grande responsabilisation au niveau de mon travail. Je fais face à mes responsabilités pour retrouver un nouveau souffle et du plaisir dans ce que je fais ! De ce fait mon travail n’est plus constitué de phases extrêmement chargées, puis d’autres de calmes presque « plats ». Je maintiens en fait un effort plus constant et équilibré pour avancer sur mes projets. La boucle entre le « 100% et le 0 % » s’applatie, et je crois que c’est beaucoup ça qui me donne alors aussi la sensation de ne plus avoir le temps (à perdre) pour partir dans mes anciennes escapades. [/size]
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[size=medium]Ce que la vraie vie me demande est plus important maintenant ![/size]
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[size=medium]J’ai alors presque tendance à parler de « normalité »… [/size]
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[size=medium]Côté sex il me reste maintenant les moments avec mon amant… [/size]
[size=medium]Mais surtout les rapports avec mon copain à reconstruire… [/size]
[size=medium]Il y a eu aussi des passages de déprime et de fatigue dûs à ce changement, ce réapprentissage de la pleine responsabilité de mon travail. [/size]
[size=medium]Mais tout ça ne me semble plus être un sujet à soumettre ici au forum.[/size]
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[size=medium]Malgré ces constats je maintiens ma vigilance et prudence habituelle. Sans toutefois trop me focaliser non plus… : D’après moi, trop rester dans la crainte d’une véritable rechute maintient l’emprise que la dépendance peut avoir sur nous. Il faut aussi avoir le courage de se persuader qu’on en finit avec la dépendance ![/size]
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[size=medium]Je ne peux donc que vous encourager à poursuivre vos efforts et de ne pas avoir peur des rechutes ! Le problème n’est pas la rechute ! Le problème est de trouver le courage de se regarder en face sans complaisance ni jugement ! Et à chaque instant ! Tous les efforts sont bons pour avancer. Et comme le disent certains, la rechute en fait partie ! [/size]
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[size=medium]Je ne sais donc pas si j’en ai définitivement fini avec la dépendance, mais vivre cette sensation de normalité est bon ! Redevenir simplement « un homme normal » fait du bien ! Pour arriver à ce point il m’a fallu passer par le continuel effort de m’interroger sans cesse sur ce qui m’arrive et je devais être capable de me mettre tous les jours en question. On peut faire des erreurs, mais un élément principal de cette remise en question c’est l’honnêteté envers soi-même. Nous sommes des hommes, avec nos failles et nos incompréhensions. Mais si nous pouvons nous-mêmes croire en notre sincérité d’homme (ou de femme), la vérité et la justesse vaincront de toute façon ! Donc : Il nous faut sans cesse chercher à comprendre et ne jamais nous mentir ! Cela demande une grande énergie, du courage, de l’écoute envers soi-même et aussi de l’indulgence et de la bienveillance.[/size]
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[size=medium]Il faut savoir regarder et analyser notre passé, mais également agir activement dans le présent pour consolider les pas que nous ferons demain ! C‘est une démarche à trois vitesse ! La combinaison entre mon travail avec mon psy, nos échanges ici sur le forum et la méditation par la pleine conscience, a été la recette qui m’a permis, après 25 ans de galère, d’avancer concrètement, même si le chemin n’a pas été droit ! [/size]
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[size=medium]Est-ce que ma bataille est gagnée maintenant ? Dans ma tête je me permets le luxe de le croire ! En tous cas chaque jour gagné me déconditionne un peu plus et mon chemin de la guérison se consolide. Je profite donc de chaque jour de plus que je vis sans les souffrances de la dépendance ![/size]
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[size=medium]Encore une fois un très grand merci à celles et ceux qui m’ont accompagné ici jusqu’à présent et bon courage à toutes et à tous dans vos divers combats ! [/size]
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[size=medium]Je repasserai ici régulièrement pour vous lire et aussi pour donner de mes nouvelles ! [/size]
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[size=medium]Jan[/size]
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RE: Fin de dépendance, fin de souffrance? JAN GAY dép depuis 25 ans
Fabrice @ 03-06-2017 19:06:27

Coucou Jan,
tu as laissé un point d'interrogation à la fin de la dépendance, mais pas à la fin de la souffrance ! Que dire, si ce n'est que je suis vraiment heureux pour toi, et que simplement tu le mérites. Tu as osé te regarder en face, tu t'es posé beaucoup de questions, tu as cherché, tu ne t'es pas satisfait des réponses toute faites, tu t'es continuellement remis en cause (et moi par ailleurs)... Comme je me souviens de nos longues discussions sur le forum et ailleurs. Au final, tu as tracé TA voie vers TA liberté.
Je suis d'accord avec toi sur la rechute, elle n'est pas en soi un problème. J'y reviendrai sur mon post.
Continue mon ami ! Je suis réellement heureux pour toi. Profite de cette liberté, profite des beaux moments qu'offre la vie, comme celui qui nous a permis de nous rencontrer.
Que ce message soit aussi l'occasion de te remercier ! Merci.
Je crois que Jan est en train de disparaitre... Les lettres s'effacent, ne reste que le J.
Fabrice
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RE: Fin de dépendance, fin de souffrance? JAN GAY dép depuis 25 ans
Burrhus @ 03-06-2017 22:06:01

Bonjour Jan. 
Ça fait plaisir à lire, et l'on sent dans ce que tu dis l'humilité de la prudence et aussi la force de la conviction, tout cela est de très bon augure. J'y crois, et tu le mérites amplement.
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RE: Fin de dépendance, fin de souffrance? JAN GAY dép depuis 25 ans
JAN @ 04-06-2017 08:06:23

Merci les amis!
Vos mots son justes et me réconfortent!
Fabrice tu as bien compris le jeu des ponctuations : La souffrance est belle et bien terminée.
Si la dépendance l'est se verra sur le temps...
D'où aussi mon choix de mettre mon compteur à 365 jours.
Nous verrons donc d'ici là si quelque chose peut s'affirmer!
Bon weekend à tous!
J
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RE: Fin de dépendance, fin de souffrance? JAN GAY dép depuis 25 ans
Tiago @ 04-06-2017 09:06:27

Bonjour Jan,

Un grand merci pour ce très beau message !
D'abord, il est réconfortant et encourageant pour moi. Je suis heureux de te savoir dans la sérénité !!
Ensuite, tu donnes beaucoup de clés qui pour ceux qui luttent encore : la vigilance, le refus de la complaisance, l’honnêteté envers soi-même, le travail en profondeur (psy, méditation, partage sur le forum), la confiance dans la force de la vérité, la patience.
Surtout, cela me fait plaisir de voir comment tu as profité d'une période d'incertitude au travail pour te recentrer et trouver un meilleur équilibre, un équilibre qui trouve du sens et dans lequel tu t'épanouis.
Ton succès est mérité !

Bravo et merci pour ce beau message !
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RE: Fin de dépendance, fin de souffrance? JAN GAY dép depuis 25 ans
blabla @ 07-06-2017 17:06:11

Coucou Janjan felicitation je te souhaite plein de belle choses
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RE: Fin de dépendance, fin de souffrance? JAN GAY dép depuis 25 ans
JAN @ 13-06-2017 08:06:33

[size=small]JOUR SANS OBLIGATION. FACE AU VIDE ? ET MAINTENANT ???[/size]
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[size=small]Chers tous ![/size]
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[size=small]Aujourd’hui je pense être face aux mécanismes qui me poussaient avant vers la dépendance. C’est pour ça que j’ai envie de les décrire ici. [/size]
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[size=small]D’abord le contexte : Je vis une journée où je n’ai quasi aucune obligation officielle sur mon agenda et que je me trouve seul à la maison. Auparavant c’est dans ces circonstances que déjà quelques jours avant la date même j’aurais intérieurement planifié un plan sex sur une app ou avec un amant, j’aurais planifié un après-midi au sauna…[/size]
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[size=small]Mais l’idée ne m’est même pas venue, et ce matin en me levant je constate ce phénomène. J’ai l’impression que les anciens réflexes sont enterrés sous une chape de béton. Dans mon combat avec la dépendance il y a eu l’étape où je ne maîtrisais pas les pulsions qui montaient. Péniblement je tenais 5 jours de sevrage. Puis, il y a eu l’étape où j’arrivais à cadrer ces pulsions, à les contenir. C’était l’étape après cette expérience extrême et où j’ai tenu le sevrage pendant plus de 6 mois. Mais les pulsions étaient bien là, au fond de moi, elles étaient physiques, les images, idées, souvenir résonnaient dans mon corps. [/size]
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[size=small]J’ai vécu suite à ce long sevrage plusieurs craquages. Durant ces moments j’ai pu plus clairement m’observer dans ce que je faisais et comment les choses se passaient. Après le dernier craquage (était-ce en février ou mars, je ne sais même plus…) soudain tout est arrivé tout seul à un point zéro. Aujourd’hui il n’y a plus que souvenir plat, il n’y a plus de résonnance physique. J’insiste sur ce fait, car je trouve que cela fait toute la différence. Et cela est accompagné non par le « Je ne veux plus faire ça. », mais par un « Je ne PEUX plus faire ça ! ». Et je parle ici d’un vrai constat d’impossibilité ![/size]
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[size=small]Alors je m’efforce de regarder ce qui m’avait alors poussé à dévier vers le sex… Qu’est-ce qui m’arrive en ce moment et qu’est-ce qui m’aurait auparavant poussé vers le sex ? C’est un constat très clair de me trouver face à ma vie et de faire un choix clair de ce qui constituera ce face à face avec moi-même : Quoi faire de moi ? Je pense que si l’on n’apprend pas clairement qui on est on ne peut que vouloir se fuir ![/size]
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[size=small]Mais le phénomène auquel je me confronte aussi c’est celui d’être face au « trop », ou au « rien »… : Comme je suis le responsable de ma propre activité je suis face aussi à un choix incommensurable de choses à faire, mais j’ai peur de prendre la mauvaise décision. Ou encore de me jeter dans une activité dans laquelle je me noierais, car elle impliquerait tellement de choses en plus… En fait mon travail ne s’arrêterait jamais…[/size]
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[size=small]La fuite de mon quotidien se situe pour moi beaucoup ici, d’être face à ce « rien à faire » ou ce « finalement trop à faire ». Je décidé aujourd’hui de faire surtout des choix sereins et de m’attaquer d’1) à des choses qui se posent plus ou moins en urgence devant moi, puis de 2) de m’attaquer également à une ou deux choses qui se situeraient plutôt dans une projection de long terme. Finalement (3) je vais aussi m’accorder un temps juste pour mon bien-être.[/size]
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[size=small]Dans le « vide » que nous ressentons il y a souvent cette incapacité de nous confronter à nos responsabilités d’hommes ! Responsabilités concrètes, professionnelles donc, et aussi personnelles, puis intimes, dans le sens où ces dernières ne servent uniquement à nous faire du bien, sans que la dimension dans laquelle celles-ci se posent, soient forcément sexuelles. D’ailleurs le fait de reprendre le temps d’écrire ici fait partie de ce temps intime que je m’accorde à moi-même.[/size]
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[size=small]J’avais besoin de coucher ça dans un message pour le clarifier pour moi et le partager avec vous ![/size]
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[size=small]Bonne journée à tous ![/size]
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[size=small][font=Calibri]Jan[/font][/size]
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RE: Fin de dépendance, fin de souffrance? JAN GAY dép depuis 25 ans
thunderbird67 @ 13-06-2017 09:06:48

J'aime te lire. Je n'en suis pas encore au même stade que toi mais j'ai compris tout comme toi qu'il y a des degrés dans la délivrance.

Ce vide que tu peux ressentir je le connais bien. On en parlait avec mon psy il y a quelques séances. Il m'expliquait que pour un bon nombre d'être humain le vide, le rien faire est source d'angoisse car nous nous retrouvons avec nous même. Nous nous retrouvons à nous parler dans notre inconscient. Certains s'en accommodent et d'autres ont plus de difficultés car c'est laisser la place libre à la souffrance, aux erreurs du passé, aux blessures etc
Il faut donc avoir la capacité et la volonté de se recentrer sur une activité.
Le néant, le vide, le rien fait peur car c'est l'inconnu. Comme disait le psy nous nous retrouvons seul avec la matière qui nous constitue et c'est cela qui nous angoisse.

Envoyé de mon SM-G925F en utilisant Tapatalk
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RE: Fin de dépendance, fin de souffrance? JAN GAY dép depuis 25 ans
Fabrice @ 14-06-2017 20:06:15

je passe brièvement, juste te dire que je suis heureux pour toi. Et que cela me rend heureux.
Tu as trouvé un chemin qui te mène loin de la dépendance et surtout le plus important qui te mène vers de beaux rivages.
Merci pour ce partage.
Fabrice
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RE: Fin de dépendance, fin de souffrance? JAN GAY dép depuis 25 ans
JAN @ 02-07-2017 15:07:47

[size=small]Retour de fragilité. Lien avec l’alcool ??[/size]
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[size=small]Hello tous ![/size]
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[size=small]Je crois que c’était prudent d’intituler mon sujet « Fin de dépendance, fin de souffrance? » avec ce « ? »…[/size]
[size=small]Car effectivement l’interrogation persiste,… je suis à nouveau rentré dans une phase plus compliquée… et cela m’embête de décourager peut-être certains qui me lisent et qui voyaient peut-être dans mon chemin un espoir… et d’être découragé moi-même aussi face à la chute de barrières qui semblaient si bien en place…[/size]
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[size=small]J’ai été auprès de ma mère il y a dix jours et à mon retour, soudain, comme souvent avant, s’est installée une sensation de déstabilisation dans ma vie, nerveux… perdu… ce qui a soudain favorisé la réapparition de pulsions et donc d’envie de sex. J’ai cédé en fouillant dans la mémoire des sms de mon smartphone pour y redécouvrir encore d’anciens sexfriends… puis en sollicitant moi-même mon amant que j’ai vu deux fois dans la semaine.[/size]
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[size=small]Et tout ça s’est aussi accompagné d’idées et d’envies des pratiques plus extrêmes que j’ai connues… Résultat donc : Beaucoup des barrières que je pensais maintenant solides se sont fragilisées, même si je n’ai pas cédé pour rechercher ce genre de rapports. Mais je sais que, si j’avais eu quelques jours seuls sans mon ami, j’aurais recommencé à chercher un amant respectueux pour ce genre de rapports…[/size]
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[size=small]J’ai donc discuté avec Fabrice… j’ai exprimé mon désarroi face au constat que finalement je ne suis en rien pour toutes les périodes qui m’arrivent, celles de réussites de mes sevrages et celles de la vulnérabilité qui réapparait… L’affirmation d’une réussite me parait soudain comme un mirage… ce constat est douloureux… Tout m’arrive sans que j’en aie une vraie prise de pouvoir sur les choses. Donc je reste démuni comme au début de mon arrivée ici, balancé au grès du temps, sans emprise réelle sur les choses, ne pouvant bêtement que constater ce qui m’arrive…[/size]
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[size=small]Je profite simplement de certaines stratégies que j’ai pu mettre en place qui ont pu au moins favoriser un déconditionnement qui rend p.ex. plus difficile de raconter des salades à mon ami pour me jeter dans une recherche d’amants. Ici une sorte de protection est encore en place, mais elle est infime, et si je me mets à chercher comment j’ai pu me débrouiller pour embrouiller mon copain à l’époque, je vois que cette protection pourrait tomber facilement…[/size]
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[size=small]Ainsi je me mets alors à chercher des explications psychologiques de ce retour de faiblesse… : Le relâchement dans les obligations professionnelles en est une accompagné de ce besoin de « souffler » enfin, ce qui s’est toujours exprimé dans ce recours au sex… [/size]
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[size=small]Il y a aussi le relâchement de mes visites chez le psy, tous les 15 jours maintenant… l’absence de mes échanges ici et l’abandon de la méditation…[/size]
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[size=small]Mais j’entrevois une autre piste encore : Mon relâchement au niveau de ma consommation d’alcool ! Chez ma mère elle était redevenue quasi quotidienne (seulement le soir, je précise), ce qui s’est prolongé à mon retour en France. A chaque fois que j’en consomme les barrières de tout s’abaissent, mais aussi les jours après ! J’ai l’impression que le corps s’affaiblit et l’influence de l’alcool agit sur mes hormones (du plaisir) et /ou neurotransmetteurs au-delà du moment même où je consomme l’alcool. Ma volonté et résistance s’affaiblissent alors sur une période plus longue, puis en permanence, si je consomme quasi quotidiennement. [/size]
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[size=small]En ce moment, avec les beaux jours, l’alcool symbolise ce « moment qu’on s’accorde pour soi ». On pourrait s’arrêter au moment où l’on sent que l’alcool provoque cette sensation de bien-être. Mais mon souci a toujours été cette quasi-impossibilité de pouvoir être dans la mesure ! Avant un certain moment il n’est pas encore nécessaire d’arrêter, puis au bout d’une certaine limite il n’est justement plus possible de s’arrêter. Ce qui ne veut pas non plus dire que je vide plusieurs bouteilles (de vin au maximum, je précise ! Je déteste tout alcool fort, heureusement !).[/size]
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[size=small]Bon voilà ! Le constat est fait ! Quelle est alors la stratégie : [/size]
[size=small]Je viens déjà faire mon bilan ici ! [/size]
[size=small]Je vais devoir me remettre à la méditation ! [/size]
[size=small]Et je vais surtout retrouver le « chemin de la sagesse » en ce qui concerne ma consommation d’alcool ! Il faut au moins que j’aille au bout de l’hypothèse que l’action de l’alcool sur ma résistance pour pouvoir la confirmer (ou pas). Et sincèrement je préfère qu’elle se confirme ! Car de cette façon je pourrais alors enfin construire une véritable stratégie précise et concrète, et par la maîtrise de ma consommation d’alcool quasi faire « d’une pierre deux coups ».[/size]
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[size=small]La vie est déjà si compliquée en soi… je ne comprends pas comment on reste toujours ancré dans ces comportements qui nous compliquent la vie encore plus… Mais je veux rester combattif et je vais donc m’attaquer à concrétiser mes conclusions.[/size]
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[size=small]Alors : Au boulot ![/size]
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[size=small]Merci de votre attention, les amis ![/size]
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[size=small]Jan

P.S. je vois que je suis arrivé à 100 jours... quand même... !
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RE: Fin de dépendance, fin de souffrance? JAN GAY dép depuis 25 ans
Burrhus @ 02-07-2017 17:07:18

Merci de ce témoignage. Tous mes veux de courage et de force t'accompagne. 

Ce n'est pas rien ce que tu vis avec ta maman. Les questions de la vie et de la mort nous ramène aux questions du sexe et du plaisir.
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RE: Fin de dépendance, fin de souffrance? JAN GAY dép depuis 25 ans
Fabrice @ 04-07-2017 21:07:57

Coucou Jan,
tu sais que tu as tout mon soutien. Je profite d'un passage rapide ici pour te le dire ici.
Je crois que l'alcool est une consommation que tu dois bannir, du moins que tu dois limiter au strict minimum !
Je pense aussi qu'il faut apprendre à vivre avec cette dépendance qui est en nous. Je suis maintenant convaincu qu'on ne la chasse pas. Nous devons nous accepter tel que nous sommes et apprendre à vivre avec. Je pense qu'il ne faut pas vouloir chasser les idées de pulsion, il faut les accepter, et je pense qu'avec le temps nous développons la capacité à ne plus être submergé, et surement nous transformerons ces pulsions en énergie positive. L'alcool fait surement que tu te laisses submergé, cela débloque, désinhibe surement certains mécanismes.
Bon courage à toi mon ami.
Fab
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RE: Fin de dépendance, fin de souffrance? JAN GAY dép depuis 25 ans
Tiago @ 10-07-2017 17:07:16

Bonjour Jan,

Tu as tout mon soutien !
Il me semble que l'alcool est à éviter. Dans mon cas, j'essaie de limiter au maximum l'alcool, car je sais qu'il me fragilise et me rend déprimé pendant plusieurs jours.

Tu t'es relevé, c'est l'essentiel pour aujourd'hui. Merci pour ton témoignage.

Courage, tu mènes le bon combat !
Tu as fait un beau chemin jusqu'ici : les bienfaits sont là.
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RE: Fin de dépendance, fin de souffrance? JAN GAY dép depuis 25 ans
boom @ 12-07-2017 11:07:47

Courage Jan !

On le sait tous, y a des hauts et des bas, il faut vite se re saisir.. je suis exactement dans la même situation, pas de PMO mais remplacement par l'alcool.. j'arrive à supprimer certains soirs mais l'envie est très présente..

Disse:

[size=small][font=Tahoma] A chaque fois que j’en consomme les barrières de tout s’abaissent, [/font][/size][size=small][font=Tahoma]mais aussi les jours[/font][/size][size=small][font=Tahoma] [/font][/size][size=small][font=Tahoma]après[/font][/size][size=small][font=Tahoma] ! J’ai l’impression que le corps s’affaiblit et l’influence de l’alcool agit sur mes hormones (du plaisir) et /ou neurotransmetteurs au-delà du moment même où je consomme l’alcool. M[/font][/size]


C'est exactement ce que je vis, je me sens complètement impuissant depuis des mois.. et mon mental s'est complètement conditionné, lorsque qu'on me parle de sexe j'angoisse à l'idée de savoir que le résultat ne sera pas au rendez vous, plus encore, j'ai plus de plaisir, envie de rien juste d'être seul et consommer... mon message n'apporte rien d'utile, juste pour confirmer tes dires..

courage Jan !
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RE: Fin de dépendance, fin de souffrance? JAN GAY dép depuis 25 ans
JAN @ 19-07-2017 17:07:50

Merci à tous de vos réponses!

Je repasse à mon carnet de sevrage.
Les circonstances l'imposent.

Ce sevrage a duré 111 jours.

Jan
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