Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 06-11-2012 06:11:42

Le Fil d'Orroz Chers tous Ainsi que je vous l'avais annoncé, il y a quelques temps, j'ai pu grâce à mon ami John Warsen entrer en contact avec le dénommé « Orroz » qui est un homme d'une grande spiritualité. Comme je me soucie de vous, bande de petits veinards, et que j'ai la chance d'entretenir une relation épistolaire avec ce bon maître, je lui ai demandé la permission de répercuter ici des extraits d'enseignements qu'il donne dans d'autres sphères, pour aider mes frères et s&oelig;urs, sevreurs et sevreuses et leurs compagnes et compagnons. Ceci dans le but de garder un lien indirect mais vivant avec celui qui est à l'origine de ce forum, puisque, d'après ce que j'ai compris, c'est la continuation de ce qui avait commencé chez lui à l'origine. Comme il se trouve que nous sommes d'accord sur l'essentiel en ce qui concerne l'analyse de ce qui se passe actuellement dans le monde d'un double point de vue spirituel et matériel, Orroz m'a autorisé à servir d'intermédiaire entre lui et nous. Tâche redoutable que j'essaierai de ne pas alourdir inutilement, d'autant qu'il me laisse libre du choix que je ferai de ce qu'il convient de dire ou ne pas dire ici, compte tenu du double fait que : 1) certains de ses enseignements seraient hors sujet ici, et 2) qu' Orroz ne souhaite plus s'occuper directement de la question de l'addiction sexuelle et de la dépendance affective et veut continuer de garder l'anonymat, ce que l'on peut aisément comprendre. Comme je l'ai expliqué dans mon fil « Allo ? » et le long d'autres fils de personnes avec qui j'ai eu la joie d'échanger des impressions et des idées, je ne suis pas vraiment un jeune sevreur, puisque malgré ma récente inscription ici (mois d'août dernier), j'ai commencé mon premier sevrage vraiment sérieux en 1992. Je ne suis donc pas tout à fait inexpérimenté en la matière (j'ai une bonne expérience de la rechute !), et ce qui m'a fait m'investir ici, comme je l'ai expliqué à Orroz, c'est le fait qu'il cite Mantak Chia comme auteur d'un enseignement très utile pour la maîtrise sexuelle (pour l'avoir pratiqué lui-même), et qu'il se trouve que ma pratique personnelle de ces exercices date de 1992. J'ai été assez déçu de constater la difficulté apparente (tant au niveau de la compréhension de son utilité, que de la pratique et de la motivation) que beaucoup avaient face à cet enseignement. Je respecte les choix des gens mais je trouve que mon rôle ici n'est pas celui que j'espérais, c'est dommage. Enfin il me faut l'accepter puisque telle est la situation. Je pense être arrivé au bout d'un cycle sur ce forum. Symbolisé par mon nouveau statut d' « ancien » (quelle horreur). J'ai à peu près dit l'essentiel de ce que j'avais à dire ici en mon nom propre. Je vais essayer (dur sacrifice pour l'ego) de m'effacer un peu (d'autant que le temps manque), et je vais progressivement me recentrer davantage sur mes autres projets qui sont nombreux. C'est pourquoi j'ouvre ce nouveau fil consacré aux paroles, citations, ou liens partagés par Orroz que j'aurais pu recueillir et qu'il me semblera profitable de partager avec vous. Merci de votre attention. Fritzecat. Le conte du pot fêlé [color= #003300](partagé par Orroz) [/color][color= #003300](Comme dit Léonard Cohen : " En tout homme il y a une fêlure, un manque, et c'est pourtant par là que la LUMIÈRE passe ! ")[color= #003300]http://www.youtube.com/watch?v=Qd7huYRmMes[/color][/color] 
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Re: Le Fil d'Orroz
corvus @ 06-11-2012 12:11:06

Orroz demi-dieu du sevrage de dépendance sexuelle...LollOrroz a pris un moyen qui a l'époque était créatif...inventif...risqué et même douloureux soit de créer un forum...un site et aler témoigner de son livre...Il a donc comme nous, à notre mesure...avouer ses tords...Il a réciter sa méditation quotidienneIl a pris les moyen pour aider les autresIl a décier de s'en remettre a une force supérieurIl a en fait suivi les douz étapes...de manière personelle...intutive...créative...Le guide des 12 étapes est en fait la recette de base...oui...comme l'omelette nature...oeuf et fouet...Le reste deviens la création...son omelette...Et comme on ne fait pas d'omelette sans casser d'oeuf...Et bien Orroz, fritzz, corvus, raoult, warsen...nuage...mondon, lao tsetum, gandi, mère térésa...bravo pour votre dose de courage...et tenacité. Merci à tous de cette énergie...cette intensité qui nous dit:je ne suis pas seulc'est possiblela vie peut-être autre chose que...J'aime mieux...salut
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Re: Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 06-11-2012 13:11:23

oui tu as raison de te moquer, corvus, orroz n'est pas le demi-dieu que je dis, il est surtout, gentil, humain et n'a pas la grosse tête (moins que moi? je ne le connais pas assez pour le dire... et moi est-ce que je me connais seulement?) j'étais sûr que ce petit conte avec un magnifique violon allait te faire pleurer, ça change de cette aridité intellectuelle et cauchemardesque de fritzecat! moi aussi j'aurais besoin d'un pot pour m'arroser ou peut-être plutôt d'une belle amphore gracieuse... et un peu fêlée, il n'est pas interdit de rêver, tant que cela ne tourne pas à la compulse... bon ben pas que ça à faire, faut que j'y aille, à plus.
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Re: Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 07-11-2012 00:11:50

Je vais dans les posts suivants retranscrire des extraits qui figurent dans un des ouvrages parus sous son vrai nom. Ils concernent sa vision du travail sur soi-même. (merci de ne pas intercaler de messages personnels pour faciliter la continuité des posts qui se suivent, il y a 6 extraits.) LE TRAVAIL SUR SOI (extrait #1) “Beaucoup de personnes, par ignorance, prennent l'habitude d'entretenir des pensées mauvaises; il est évidemment aussi facile d'en entretenir de bonnes. Ce n'est pas une chose difficile que de s'entraîner à rechercher chez les personnes que nous rencontrons les bons côtés plutôt que les mauvais. Il en résultera l'habitude d'aimer les gens plutôt qu'être dégoûté par eux.” (Le corps mental de A.E. Powell) 1- LES RÉSISTANCES ET LES DÉPENDANCES Le travail sur Soi commence réellement lorsque nous avons décidé de lâcher prise avec le passé, ce passé qui est fait de principes, d'opinions et de croyances héritées, pour la plupart, de l'éducation. C'est pour cela qu'il est bon de faire le tri afin de conserver uniquement ce qui fait partie de notre personnalité intrinsèque, de notre vécu, de notre foi individuelle. Mais ce travail est plus ardu lorsque nous avons des résistances. Vaincre les résistances Quelles sont les principales résistances? • La résistance à la nouveauté: “Je sais qu'il existe d'autres moyens d'évoluer vers un mieux-être (ou pour traiter la maladie dont je souffre) mais je n'ai pas tellement confiance. Cela a effectivement réussi à une amie, mais peut-être que cela ne marchera pas sur moi. Et puis, ce n'est pas remboursé par la Sécurité sociale...” • La résistance aux concepts dérangeants: Je décide d'assister à une conférence sur le Pardon, mais c'est plus par curiosité que par souci d'apprendre quelque chose sur ma nature profonde. Dès que le conférencier aborde certaines questions comme: “Accepteriez-vous de pardonner à la femme qui vous a trompé?” ou “Pensez-vous que la pratique du Pardon puisse s'appliquer à la victime d'un viol?”, je réagis vivement ou je sors de la salle, excédé. • La résistance au changement: “Je souhaite faire quelque chose pour ma santé, mais s'il faut arrêter le tabac, le lait (ou le sucre, ou le café, ou l'alcool) cette méthode ne me conviendra pas. On ne me changera pas! Lors d'une conférence, une dame assez rigide avait rétorqué au conférencier: “Moi, je me connais, monsieur, je suis comme ça et on ne me changera pas!” Le conférencier lui avait répondu: “C'est exact, madame, ON ne vous changera pas”. Puis, devant son air éberlué, il avait poursuivi: “Il n'y a que VOUS qui puissiez vous changer”.” • La résistance à la discipline: “Je veux bien changer de vie, mais si l'on est obligé de méditer tous les jours, cela m'agace. On n'est pas à l'armée, tout de même!” (cette attitude est fréquente chez les français, si individualistes, qui ont souvent un rapport difficile avec l'autorité et la discipline) • La résistance aux autres concepts religieux: “Je suis attiré par la spiritualité des bouddhistes mais ce qui me choque c'est qu'ils ne conçoivent pas de Dieu créateur”. Avant de juger, il est nécessaire de comprendre pourquoi. • La résistance à l'ouverture du coeur: “J'ai parfois envie de pleurer, mais je me retiens car je ne veux pas passer pour un faible (ou un naïf). Et puis, depuis tout petit, mon père m'a dit : ne chiale, pas, tu n'es pas une fille!”. • La résistance au bonheur: “Je sais que j'ai le droit d'être heureux, mais j'ai peur de m'illusionner. Et puis, il y a tant de gens qui souffrent sur Terre! Est-ce que je mérite d'être heureux?” En fait, toutes ces résistances peuvent se résumer à une seule: La peur de l'inconnu. Pourtant, aucun progrès ne peut être accompli si l'on stagne, aucune évolution ne peut être réalisée si l'on ferme les portes à la nouveauté et au changement. C'est pourquoi il est essentiel de devenir conscient de ses résistances, puis de travailler sur celles-ci afin de vaincre ses peurs. Le plus souvent, on ne réalise pas une chose importante: rien ne nous oblige à nous en occuper sur le champ! Il est même conseillé de ne pas aller trop vite, car on risque de se bloquer encore plus. Après avoir fait deux pas en avant, on fait parfois trois pas en arrière. Mais, l'important étant d'avancer, il est essentiel de s'imposer une certaine autodiscipline. En ce sens, l'aide d'un psychothérapeute peut être très utile pour nous aider à mieux cerner nos résistances et accélérer nos prises de conscience. Ensuite, on peut commencer à travailler sur Soi. Et l'on peut même devenir, entre deux aides extérieures, son propre thérapeute. 
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Re: Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 08-11-2012 08:11:10

LE TRAVAIL SUR SOI (extrait # 2) Se libérer des dépendances Le stress et la culpabilité sont les maladies du siècle. Chacun court après l'argent, le plaisir et le bonheur sans jamais être satisfait ni rassasié. Alors, chacun compense à sa manière: l'un par le jeu, l'autre par le plaisir, l'un par le vice, un autre par le rêve. Mais tout cela, si l'on réfléchit bien, n'est qu'illusion et vanité.[...] Le vrai bonheur se trouve à l'intérieur de chacun, dans la paix du coeur et de l'âme. Et pour atteindre cette liberté-là, il est nécessaire d'aller voir au fond de soi si le ménage est fait ou s'il reste à faire; car il reste toujours un coin sombre à éclairer, de la surface à nettoyer, de la poussière à épousseter. L'important est de s'en occuper sincèrement, sans culpabiliser ni focaliser sur ses défauts de manière excessive. Dans ce qui suit, ne voyez aucun jugement ni aucune morale. Comme l'écrivait Alain Fournier dans “Vendredi ou les limbes du Pacifique”: chacun a sa pente funeste. L'homme a besoin de temps à autre, de vivre “une saison en enfer” de se brûler pour voir où sont les limites de la souffrance. Voici les pentes funestes de cette époque charnière qui, si elles sont conscientisées, peuvent toutefois devenir des remontées héroïques. La dépendance affective et/ou financière Devenir réellement indépendant signifie se libérer des dépendances financières ou affectives lorsqu'elles se révèlent réellement problématiques. Même de nos jours, certaines femmes décident de “se caser” avec un homme ayant une situation matérielle sécuri- sante, même si elles ne l'aiment pas vraiment (bien entendu, les hommes sont souvent complices de cette dépendance). Que se passe-t-il, au bout de quelques années ? Leur coeur souffre tellement qu'elles se mettent à rêver au beau prince charmant ; et comme c'est l'esprit qui crée, elles finissent par tomber sur un homme qui devient un amant. Mais comme elles n'avaient pas réglé leur problème de dépendance, elles deviennent rapidement “accro” et leur coeur souffre de nouveau. Il est nécessaire qu'elles réalisent une chose essentielle: aimer demande une implication totale du coeur, en même temps qu'une indépendance de l'être. Tant que l'on essaie de conserver à la fois “le beurre et l'argent du beurre”, pour reprendre une expression populaire, on se ment à soi-même, on se coupe en deux, et on ressent réellement la sensation de séparation. Idem pour les attaches familiales: les personnes qui habitent proche du domicile parental après le mariage ne sont pas si rares que cela. J'ai connu un homme de 45 ans qui allait déjeuner chez sa mère tous les dimanches sans sa femme! Et une femme de 35 ans qui donnait son linge à laver à sa mère chaque semaine. Combien de couples se font aider matériellement par leurs parents ? Si c'est occasionnel, ce n'est que de l'entraide, mais à un certain niveau il se crée une dépendance. Et cela les empêche de “grandir”, de se prendre en charge, d'assumer la pleine responsabilité de leurs actes. Pour chacun, l'aide d'un psychothérapeute peut se révéler efficace. Mais une prise de conscience lors d'un simple stage ou de la lecture d'un livre peut suffire. La dépendance financière revêt également une forme perverse: le jeu. Si pour la majorité il ne s'agit que d'un passe-temps il faut être conscient que, pour certains, le jeu est une véritable drogue. Bien que les jeux d'argent soient prohibés par l'article 410 du Code pénal (à part les courses et le Casino), tout le monde ferme les yeux: l'État parce que ça rapporte, et le peuple parce que ça le fait rêver. Pour le seul territoire français, les jeux rapportent (en 1998) 30 milliards de francs par an, dont 20 vont directement dans les caisses de l'État! Quand on réalise que deux français sur trois jouent aux jeux de hasard, on se rend compte de la dimension de cette dépendance financière, même si elle ne touche que le dixième des joueurs. Et ce sont souvent les plus démunis qui sont touchés puisque, se sentant exclus de la société, ils s'en remettent aux jeux de hasard. Et la roue continue de tourner... 
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Re: Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 09-11-2012 11:11:54

LE TRAVAIL SUR SOI Extrait #4 La dépendance sexuelle Celle-ci revêt plusieurs formes. Elle va de l'attachement possessif (être en manque de l'autre) aux pratiques perverses comme le sadomasochisme, en passant par tous les travers de la pornographie. En cette époque charnière, celle-ci s'est banalisée, encouragée par les médias. L'augmentation des viols et des réseaux de pédophiles est due en grande partie à la banalisation de la pornographie. Si autrefois les films s'échangeaient “sous le manteau”, aujourd'hui n'importe qui peut visionner tranquillement chez lui n'importe quel genre de cassettes vidéo (ou sur Internet). Et comme l'être humain est un fervent adepte du “toujours plus”, il risque de sombrer peu à peu dans le sordide et l'avilissant. S'il est un tant soit peu lucide, il réalise que ce moyen de calmer sa libido est une véritable drogue, et qu'il est préférable de s'en sortir avant qu'il ne puisse plus aimer de façon saine et équilibrée, c'est à dire dans le partage. A l'origine de cette dépendance se trouve souvent une peur, un manque, une blessure narcissique ou un événement culpabilisant dont il doit trouver la source. Un grand nombre de personnes ont été blessées dans la prime enfance et elles continuent inconsciemment d'alimenter cette chaîne de la souffrance. La blessure qui est à l'origine de la dépendance est celle de l'abandon (lire à ce sujet l'excellent livre de Lise Bourbeau : “Les cinq blessures qui empêchent d'être soi-même “). Toutefois, on ne peut dire si cette banalisation de la pornographie est un bien ou un mal, car cette étape que l'humanité traverse suit une certaine logique: elle expérimente depuis peu la liberté. Et cette liberté ouvre les portes à toutes les tendances, toutes les frustrations et tous les abus. Mais la finalité de tout cela vise en fait la libération: par ce passage obligé de la démesure, le plan astral sera peu à peu assimilé par la majorité des humains et ils pourront commencer à maîtriser le plan mental. Lorsqu'ils seront rassasiés, dégoûtés et finalement blasés de cette débauche de sexe, ils s'en détourneront afin de rechercher des plaisirs plus sains, ceux du coeur et de l'esprit, entre autres. Bien entendu, nous en sommes encore loin, mais pour le moment la libération peut se faire par le refus des dépendances. Cette libération doit être librement consentie, sans culpabiliser, en transformant progressivement la dépendance en dépassement de soi, le manque par la créativité, l'obsession par l'ouverture à autrui. La volonté est la principale alliée dans ce combat intérieur car elle permet de mettre en place des garde-fous psychologiques tenaces, mais l'aide d'un psychothérapeute est souvent indispensable (la pratique de l'art-thérapie, ou d'une discipline comme le yoga également). Remplacer la perversion par la pureté et le vice par la vertu est le seul chemin vers la libération mais, tout comme pour la dépendance au tabac, cela demande beaucoup de patience, de volonté et de ténacité. "Lorsqu'un être humain change ses désirs, il se change lui-même; lorsqu'il déplace sa conscience d'un objectif sur un autre, il se modifie lui-même, et ce fait reste vrai dans tous les domaines et dans tous les états, qu'ils soient supérieurs ou inférieurs. Changez votre ligne de pensée et vous changerez votre nature" « La lumière de l'âme » Alice A. Bailey. orroz commentaire de fzc : « La blessure qui est à l'origine de la dépendance est celle de l'abandon » J'ajouterai que des menaces vitales ou des violences faites sur un nourrisson ou même un f&oelig;tus (menaces d'avortement par exemple) engendrent des « engrammes » tout comme l'abandon (sevrage du sein trop précoce par exemple, pour ne rien dire de ceux qui n'ont pas connu le sein du tout, et qui ont un manque dont ils ignorent même la nature et l'existence). Le contact avec l'énergie physique, émotionnelle, spirituelle de la mère fait partie de la nourriture que reçoit le nouveau né dont le système énergétique se règle sur le sien. Lorsque le nourrisson est séparé de sa mère, même temporairement, il perçoit cela comme une menace vitale, car son système est trop immature pour se suffire à lui-même, et son mental incapable de se projeter dans le temps et de se dire qu'elle va revenir. La coutume de porter l'enfant sur son dos comme on le voit faire en Afrique tient compte de cet état de fait. L'expérience précoce de l'abandon crée un « bug » émotionnel qui persiste par la suite et tend à se réactiver dans toute situation qui rappelle l'abandon, obligeant souvent la personne à des techniques d'évitement dont les pires sont le refus inconscient de s'investir dans une relation profonde et son négatif une propension à multiplier les relations superficielles ou fantasmatiques. 
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Re: Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 11-11-2012 09:11:37

LE TRAVAIL SUR SOI Extrait #6 La véritable liberté La plupart des êtres humains ont une fausse idée de ce qu'est la liberté. Ils s'imaginent qu'être libre c'est faire ce que l'on veut, donner libre cours à ses désirs, à ses envies. Pour beaucoup, être libre signifie avoir de l'argent à dépenser sans compter, ne pas avoir de contraintes ni d'attaches. En France, tout particulièrement, le mot “liberté” est devenu le symbole de la civilisation, de la modernité, de l'homme évolué. C'est dans ce pays que sont nés les “Droits de l'homme”, dont la Constitution des États-unis s'est largement inspirée pour bâtir son “rêve américain”. Certes, c'est parti d'une bonne intention car cela aura permis de régler de nombreux problèmes tels que l'abolition de l'esclavage et la séparation de l'Église d'avec l'État, mais ne dit-on pas que “L'enfer est pavé de bonnes intentions”? En prônant une liberté inconditionnelle, les États ont mis au pilori des valeurs essentielles comme le respect, la morale, le savoir vivre ou le simple bon sens. Ainsi, l'être humain du XXIième siècle se retrouve-t-il enchaîné à ce qu'il pensait lui offrir et lui garantir plus de liberté : l'argent. D'ailleurs le mot “libéralisme” issu d'une école de pensée du siècle des Lumières, n'a-t-il pas eu des effets pervers sur l'économie de marché? Cela ne date pas d'hier, mais la dépendance au système monétaire international pour survivre est de plus en plus forte. Ce sont désormais les cotations boursières qui mènent le monde, au gré des fluctuations, des spéculations et des investissements. La récente crise financière en est l'illustration la plus frappante. Autres dépendances : le tabac, l'alcool, les drogues et les médicaments. C'est en France “pays des libertés”, que l'on consomme le plus de médicaments, des anxiolytiques principalement (trois millions de français en consomment régulièrement, selon une récente étude). Or, comment peut-on se considérer comme libre si l'on est dépendant d'un produit dont on n'arrive pas à se passer? La réelle liberté commence donc au niveau physiologique. Se libérer des dépendances – au tabac, à l'alcool, aux drogues et aux médicaments – devient une nécessité absolue pour celui ou celle qui souhaite retrouver sa liberté. Une fois libéré de ces chaînes, on constate cependant que l'on reste dépendant à beaucoup de choses: au téléphone portable, à l'ordinateur, à la télévision, aux jeux vidéos, etc. Ces dépendances-là ne sont pas physiologiques mais psychologiques. Certes, peu de personnes pensent être “accros” à la télévision ou à leur portable, mais si elles essaient de s'en passer totalement pendant une semaine, elles prennent conscience du manque qui les affecte. Les dépendances les plus fortes sont toutefois celles qui enchaînent aux jeux vidéos, aux jeux d'argent sur Internet et aux sites pornographiques. Là, elles sont plus vives car elles entraînent, en plus de la dépendance psychologique, une dépendance émotionnelle. Identiques sur plusieurs points à l'addiction aux drogues dures comme l'héroïne, ces dépendances sont très difficiles à traiter. Le seul moyen de s'en affranchir est le sevrage, accompagné d'un sérieux travail sur soi et d'une aide psychologique. Enfin libéré des dépendances physiologiques, des dépendances psychologiques et des dépendances émotionnelles, l'être humain commence à se sentir libre. Et il l'est, puisqu'il n'est attaché qu'à ses besoins vitaux : manger, boire et dormir. Mais s'il reste quelque zone d'ombre en lui-même, si sa conscience n'est pas tranquille ou si son âme est en peine, alors sa liberté est toute relative. Un travail sur soi s'avère donc nécessaire, un travail qui peut durer des années tant il demande de remises en question, de lâcher prise, de temps pour “digérer” et surtout pour intégrer… C'est donc sur le plan spirituel que l'être humain peut atteindre la véritable liberté : celle de l'esprit et du coeur. Libéré de ses fausses croyances, de ses doutes et de ses peurs, il peut enfin goûter à la félicité, à la grâce et à la sérénité. L'Éveil de Bouddha et le Salut de Jésus-Christ tendent vers le même but : la libération de l'ego et l'aspiration à la Divinité. Le chemin du retour vers la Source peut être long, mais l'important est de l'avoir trouvé et… de continuer à avancer. 
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Re: Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 13-11-2012 06:11:46

LA PRATIQUE DU TRAVAIL SUR SOI #8 Quel est le bénéfice de la méditation ? Dès que vous aurez atteint, par une pratique régulière, ne serait-ce qu'un simple état de relaxation profonde, vous constaterez que vous considérez les choses d'une tout autre manière. Progressivement, vous deviendrez moins soucieux, moins nerveux, moins mental. Vous relativiserez les soucis, les peines, et même les joies. “Comment ça ! je serai moins joyeux ?”, pensez-vous peut-être. En fait, en étant moins impliqué émotionnellement, la joie peut être vécue de l'intérieur, et là elle prend une tout autre dimension. Tout, en ce monde, est soumis à l'impermanence, les joies comme les peines, le bonheur comme la souffrance. Tellement de personnes s'extasient pour des broutilles et s'affolent également au moindre problème. En étant plus détachée, la conscience garde toute sa sérénité. Et pour arriver à ce détachement, rien ne remplace la pratique de la méditation. Comme toute discipline, la pratique de la méditation nécessite un apprentissage. On peut apprendre seul, mais on met plus de temps à faire le vide. De plus, l'énergie de groupe “porte” plus efficacement, et le fait de parler de son expérience permet de faire des progrès rapidement. Cependant, pour certaines personnes hypersensibles, les vibrations des autres personnes peuvent les perturber . À chacun de trouver sa pratique. Avec un peu d'entraînement, vous constaterez que certaines méditations semblent plus réussies que d'autres. Mais parfois aussi, vous aurez l'impression que votre méditation était inutile. Alors, considérez votre pratique comme un sport. Le mental est semblable à un muscle: il a besoin de se roder, de se chauffer avant d'être performant. Certains athlètes s'entraînent pendant des mois pour réussir une performance et vous pouvez être sûr qu'ils se découragent parfois. Ils pensent souvent, tout comme vous après certaines méditations, que la séance d'entraînement était nulle, ou moins bien que la dernière fois. Ce qui est vrai mais, pendant ce temps, les muscles travaillent, ils s'échauffent, et lors d'une séance ultérieure ils vont enfin pouvoir donner leur rendement maximum. C'est la même chose pour les méditations: si certaines vous semblent inutiles, dites-vous bien qu'elles sont aussi nécessaires que celles où vous avez eu l'impression d'avoir atteint la félicité. Selon le niveau de conscience atteint par le pratiquant, la méditation peut se faire sur différents plans: - au niveau physique, c'est une relaxation: elle permet de décontracter les muscles, d'éliminer les tensions et de réguler le rythme respiratoire. - au niveau émotionnel, elle permet d'éliminer le stress, de canaliser les émotions et de relativiser les états d'âme sur le plan affectif. - au niveau mental, la méditation permet d'éliminer les pensées inutiles, de chasser les pensées parasites et de calmer son esprit par le détachement. - au niveau spirituel, elle permet de faire le point sur les progrès accomplis, de se maintenir en harmonie avec notre âme, de rentrer en contact avec les hautes énergies. En outre, sur le plan causal, elle permet d'avoir du recul par rapport aux actes de la vie quotidienne, de prendre conscience du karma négatif accumulé (…) et à “fabriquer” du karma positif (le dharma). Enfin, elle aide à nous rapprocher des états de conscience les plus élevés. Note de fzc : la notion de karma peut déranger, être associée avec une notion rejetée par la science, etc. Avant de se positionner sur la possibilité de la réincarnation (que la notion de karma postule), je veux remarquer qu'il y a déjà beaucoup de travail pour la plupart d'entre nous pour prendre conscience du « karma » de cette présente incarnation. Ce karma n'est autre que l'ombre, le mental réactif, les émotions refoulées accumulées depuis notre naissance et même avant, notre conception, et que nous avons à affronter afin de ne plus en être victimes. Car pour être inconscientes elles n'en sont pas moins actives (plus ou moins selon les circonstances) et influentes, au point même de saboter nos relations et nos projets. C'est Jung qui a dit, je crois : « tout ce qui n'est pas reconnu en soi par la conscience revient sous forme de destin ». 
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Re: Le Fil d'Orroz
nuage @ 14-11-2012 14:11:40

tout ce qui n'est pas reconnu en soi par la conscience revient sous forme de destin j'adore.. tellement vrai...
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Re: Le Fil d'Orroz
cmb @ 14-11-2012 16:11:46

Bonjour, Ca fait un peu gloire à toi Raël tout ca... Jveux dire ce fameux ORROZ (que je remercie au passage pour son site et le fait d'avoir été le premeir à m'éclairer sur mon problème) ce n'est pas non plus un demi dieu.Pourtant comme je l'écris je lui dois beaucoup, avoir enfin compris d'où venait mon malaise. Mais là je trouve que l'on tombe dans un sacré délire...D'ailleurs le fait d'avoir voulu arrêter son propre forum, c'est qu'il a une fois de plus avant beaucoup de monde compris les dérives que cela pouvait représenter... Aussi je m'interroge, quel est le but de ce fil d'orroz ? Lui ériger une statue ? Suivre sa voie divine ? Pour le reste je ne ferai pas plus de commentaire, tu as l'avantage d'essayer d'aider les autres et rien que pour ca je m'interdit toute critique .Je nous souhaite d'en sortir le plus rapidement possible. Bon courage 
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Re: Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 14-11-2012 20:11:24

Disse:
Aussi je m'interroge, quel est le but de ce fil d'orroz ? Lui ériger une statue ? Suivre sa voie divine ?

tu te focalise sur la forme sans examiner le contenu, c'est le contenu qui est intéressant. Orroz on s'en tape, ce n'est pas SA voie, c'est la mienne et celle de tout ceux qui ont compris le sens du mot spiritualité. Je trouve ce qu'il dit parfaitement censé, et que j'aurais pu l'écrire moi-même. Quoi que différemment. J'aurais pu aussi pomper dans ses textes sans le dire à personne ni à vous ni à lui… Mais j'ai été honnête. Le but est de faire comprendre quel est le cheminement de quelqu'un qui s'en est sorti et qui a travaillé sur lui longtemps donc qui est parfaitement fondé pour en parler. Ce but est expliqué très clairement au début mais les gens ne lisent pas… J'ai cru que ce serait une bonne idée de partager des textes de lui. Mais il est possible que cela soit une très mauvaise idée, je suis prêt à l'admettre. J'avais demandé qu'on ne poste pas sur ce fil. J'ai un topic « allo ? » où on peut me parler. Maintenant puisque c'est un forum, je n'ai pas le droit de refuser aux gens de s'exprimer, alors je trouverai un autre moyen pour poster les propos d'orroz pour ceux que ça intéresse. Si tout le monde y va de sa petite remarque, cela va devenir illisible pour ceux qui ont envie de lire ces deux chapitres. [color= black]Si les propos d'orroz sur le travail intérieur ne conviennent pas à certains, qu'ils ne les lisent pas, cela évitera des polémiques inutiles et de gêner ceux qui s'intéressent à ces sujets. [/color] Tout continue comme avant, ce n'est pas parce qu'on m'a rajouté des étoiles que je doive soudain être assailli de reproches pour des choses dont je ne suis pas responsable. Je demanderai aux gens qui ont des griefs à formuler, des problèmes non réglés avec leur père, où des choses urgentes à faire, de patienter un peu. Je ne sais pas me servir pour l'instant des fonctionnalités qu'on m'a rajoutées. Pikmin m'a laissé sans mode d'emploi et il est difficilement joignable, comme il l'a dit lui-même. Je n'ai pas d'expérience en matière de modération, je n'ai que ma bonne volonté, mais elle a ses limites, comme tout. Alors, puis qu'on est parti pour ça : allez y exprimez vous, il est probable que j'efface ce topic qui n'est de toute façon pas dans le bon forum et le reposte ailleurs différemment, quand j'aurai compris comment le faire. Je pensais qu'en fractionnant le propos, ce serait plus simple et surtout plus vivant, il y aurait chaque jour un peu d'orroz à lire. Maintenant si ça ne plait pas, dites le. Je propose un référendum : Est-ce que vous trouvez ce topic utile ou non ? Si c'est non, ça m'évitera de me faire ch… pour rien, j'aime autant le savoir de suite, car j'ai des tas d'autres choses à faire plus intéressantes, vous pouvez en être sûrs. merci. 
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Re: Le Fil d'Orroz
Sonic @ 15-11-2012 09:11:38

Continue à poster Fritzecat. Je viens lire ces posts le plus régulièrement possible et j'avoue que ça met du baume au coeur.
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Re: Le Fil d'Orroz
Sonic @ 15-11-2012 09:11:39

Ok merci pour ces précisions, Je n'interviendrai plus sur ce topic et salue ta bonne volonté. Cdt
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Re: Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 16-11-2012 10:11:42

(suite des extraits du livre d'orroz) LA PRATIQUE DU TRAVAIL SUR SOI #10 La méditation des quatre corps C'est une technique de méditation très simple (qui demande toutefois une pratique assidue de la méditation) et qui se déroule en quatre temps, correspondants aux quatre principaux corps : - le corps physique - le corps émotionnel - le corps mental - le corps spirituel. Que vous soyez assis en position du lotus ou tout simplement sur une chaise, effectuez quelques respirations profondes en conscience, les yeux clos... 1) À chaque expir, relâchez tous vos muscles afin d'évacuer les tensions accumulées....Scannez la totalité de votre corps physique afin de vérifier qu'aucune tension ne l'affecte, de la tête jusqu'aux pieds: nulle tension au niveau de la nuque... nulle tension au niveau de la mâchoire... nulle tension au niveau des épaules... nulle tension au niveau des bras...nulle tension dans les muscles du dos... Nulle tension dans les muscles fessiers... nulle tension au niveau des jambes... nulle tension au niveau des pieds. 2) Puis concentrez-vous sur votre corps émotionnel, que vous pouvez visualiser comme une enveloppe ovoïde autour de votre corps physique (entre 70 et 90 cm). Pour vous aider à le nettoyer efficacement, vous pouvez réciter intérieurement (et à votre manière) : "Eaux célestes (ou Eaux Vives) nettoyez mon corps émotionnel de toutes émotions négatives, de tous désirs insatisfaits ou malsains, des peurs inutiles et des projections inconscientes." Dans le même temps, visualisez une source de montagne au dessus de votre tête, avec ses eaux pures qui ruissellent sur tout votre corps. Un bien-être s'installe déjà en vous... 3) Puis transportez-vous intérieurement au sommet d'une très haute montagne (où le vent souffle puissamment) et concentrez-vous sur votre corps mental, que vous pouvez visualiser comme une enveloppe ovoïde autour de votre corps physique (un mètre cinquante environ): "Esprit du vent (ou esprit de l'Air) que ta force nettoie mon corps mental et le débarrasse de toute pensée inutile, de toute construction cérébrale, des ruminations sur le passé et des projections dans le futur. Fais-lui apprécier ce moment présent, qui est la seule réalité." Ainsi ne subsistera dans votre esprit que les pensées claires, limpides, essentielles, celles de votre moi supérieur, le Soi... 4) L'esprit ainsi clarifié, levez votre tête légèrement et concentrez-vous sur votre corps spirituel, qui enveloppe votre corps physique (environ trois mètres), en récitant intérieurement: "Esprit Saint (ou Lumière Divine) descends vers moi et éclaire mon âme, afin que je puisse me relier à la Source et demeurer en Sa présence. Si vous êtes sincère dans votre requête, vous ne tarderez pas à ressentir une douce chaleur au milieu de la poitrine, et à voir intérieurement une pluie de Lumière descendre vers vous...N'oubliez pas de remercier sincèrement pour cette bénédiction... Note de fzc : comme d'habitude et avec tout le respect que je dois à orroz, je me permets d'ajouter un petit commentaire : les non croyants peuvent être rebutés par l'idée d' « esprit saint » ou de « lumière divine ». Je le comprends, moi aussi j'ai en mon temps été fortement rebuté par le christianisme surtout celui catholique, il n'est pour s'en convaincre que de relire mes premiers posts où je me montre assez iconoclaste ! Mais l'étude du bouddhisme, du taoïsme (tel qu'enseigné par mantak chia), et surtout la pratique énergétique réelle (pour moi la méditation ressemble plus à la pratique du chi kung qu'aux techniques de visualisation, même si je reconnais que les visualisations peuvent avoir des effets bien réels) m'ont permis de mieux comprendre ce que ce langage pouvait bien vouloir dire au niveau de l'expérience intérieure. (Je précise en outre que pour moi l' « esprit saint » et la « source » sont une seule et même chose. Pas une idée mais une énergie que l'on peut parfaitement percevoir à l'intérieur de soi.) Je conseillerais donc aux septiques la chose suivante : faites l'essai de méditer quotidiennement pendant quelques semaines, avant de porter des jugements qui seraient forcément à côté de la plaque (sauf votre respect). Remplacez « esprit saint» par « énergie créatrice de l'univers », « énergie cosmique » ou ce que vous voudrez, mais considérez que cette énergie existe, et que vous en possédez déjà, même si pour l'instant vous n'en n'êtes que peu conscients. C'est par la pratique régulière et assidue qu'on se rend apte à la mieux percevoir et l'assimiler, la métaboliser en plus grande quantité dans notre système énergétique individuel. Au risque de déranger encore une fois, ou d'agacer, j'affirme que la vraie volonté agissante se situe dans cette énergie dont vous pouvez et devez vous nourrir, et non dans les velléités illusoires de l'ego… Franz Bardon dans son enseignement, recommande de travailler sur les énergies des éléments. Il y en a 5 : la terre, l'eau, l'air, le feu et l'éther (qui correspond à ce qu'orroz appelle lumière). Le taoïsme et mantak considèrent aussi 5 éléments mais qui ne sont pas les mêmes : la terre, l'eau, le bois, le feu, le métal. Pour le taoïsme la lumière est encore autre chose que ces cinq éléments qui ne sont que cinq mouvements, cinq polarités particulières du chi. Inutile de s'étendre ici sur toutes ces subtilités. Les gens intéressés peuvent faire leurs propres recherches. Tout ceci simplement pour signaler que les théories ne sont que des cartes destinées à ne pas se perdre dans l'exploration intérieure. Les théories comme les cartes peuvent comporter des imperfections ou des erreurs, c'est pourquoi il n'est pas inutile d'avoir plusieurs cartes. Bon voyage à tous ! 
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Re: Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 20-11-2012 08:11:09

LA PRATIQUE DU TRAVAIL SUR SOI #14 Le travail sur le plan spirituel Travailler sur Soi, c'est aussi aller chercher à l'INTÉRIEUR les réponses aux questions fondamentales que l'on se pose. Bien entendu, il faut du courage pour se remettre en question, de la volonté, et surtout de l'humilité; car cela nécessite de lâcher prise par rapport à notre éducation, nos croyances, nos principes moraux. Cependant, lorsque l'on commence à y voir clair, on se sent tellement mieux, tellement plus en accord avec notre âme, que l'on sent grandir en soi une joie profonde, une envie de vivre, et surtout de PARTAGER. Pour retrouver l'unité, condition sine qua non à notre équilibre, il est nécessaire de retrouver tout d'abord notre intégrité, qu'elle soit physique, psychique ou spirituelle. Bien entendu, cela demande du temps, des efforts et des remises en question. "À chaque jour suffit sa peine" disait Jésus. Ayons toujours à l'esprit, lorsque nous travaillons sur nous, les quarante jours de jeûne qu'Il fit dans le désert. Si notre souhait de purification peut s'imprégner ne serait-ce que d'un centième de Son souhait, alors nous sommes déjà sur la voie du travail sur Soi. Nous devons croire, plus que jamais, au monde invisible et à son aide. Plus encore que “croire”, nous devons adhérer à cette foi intérieure, cette confiance absolue qui se développe au fur et à mesure que l'on progresse sur le chemin. Car jamais au grand jamais nous ne sommes seuls: nos guides et les Êtres de Lumière nous accompagnent. Ils s'éloignent lorsque nous nous éloignons de notre chemin de vie mais ils se rapprochent aussitôt que nous nous recentrons. Simplement, si nous les aidons un peu grâce à notre foi et notre bonne volonté, nous leur facilitons la tâche. Et surtout, n'oublions pas de demander, ils nous le répètent sans cesse. Sans une demande sincère de notre part, ils ne peuvent pas nous aider car ils respectent la Loi du libre arbitre. Voici une prière qui m'a été communiquée, (…) très courte donc aisément mémorisable, qui est particulièrement efficace : “Seigneur Dieu Tout Puissant, Accorde-moi la Grâce et la Rédemption. Accorde-moi une place auprès de Toi pour l'Éternité, et sauve toutes les âmes qui m'accompagnent sur le Chemin.”Grâce à cette prière, récitée en conscience et avec foi, vous faites descendre la Lumière, en vous et dans le lieu où vous la formulez. Vous pouvez ensuite continuer en ajoutant le nom des âmes qui vous viennent à l'esprit (parents, famille, amis sincères, etc.). Commentaire de FZC : Ps : voilà des paroles d'orroz qui vont faire plaisir aux chrétiens, il est de mon devoir de préciser que si orroz a cherché dans sa vie une pratique spirituelle réelle et non pas l'acquiescement superficiel à des dogmes, il n'est absolument pas sectaire en matière de spiritualité et est ouvert et respectueux vis-à-vis des autres approches spirituelles que je ne nommerai pas, elles sont multiples. Nb : ce post marque la fin d'un première série d'extraits que je voulais partager avec vous pour souligner l'importance et la force guérisseuse d'une pratique comme celle de la méditation. Je termine par une dernière remarque pour les jeunes : il est difficile de débuter dans une activité comme la méditation. Il faut s'entraîner régulièrement. Le fait de ne pas observer de résultats immédiats ne doit pas décourager, les résultats arriveront à leur heure, il faut persévérer comme un sportif ; les progrès sont graduels. Un culturiste ne prend peut-être que quelques grammes de muscle par jour mais au bout d'un an ou deux il est devenu un athlète, de même pour les performances et capacités moins visibles mais tout aussi réelles que la forme extérieure du corps. Certains jours le sportif peut ressentir du découragement, mais il sait qu'il doit continuer et surmonter ces moments de faiblesse, chaque séance est utile et nécessaire, même si elle ne parait pas donner de résultats, car elle prépare les suivantes. Le sportif sait cela, c'est pourquoi il y croit, s'accroche, et s'applique à surmonter ses moments de faiblesse. La spiritualité ne se développe que très lentement, c'est le développement des capacités naturelles de l'esprit. Cela n'a rien de surnaturel ni irrationnel. Rien de ridicule ni de honteux. Notre société laïque ne vous dira jamais cela. Elle favorise un nouveau tabou qui est le tabou sur la spiritualité. Car le système de l'argent ne favorise dans sa propagande que ce qui peut générer des intérêts financiers ou politiques. Au résultat la spiritualité est souvent vue par les matérialistes à courte vue comme de la crédulité, voire de la naïveté, puisque la science n'y pénètre pas (j'en ai expliqué les raisons dans d'autres posts). C'est bien au contraire un des seuls domaines où votre liberté est pleine et entière, faites-en usage. Vous en avez le droit et la possibilité. 
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Re: Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 29-11-2012 10:11:38

cette anecdote renferme une verite evidente
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Re: Le Fil d'Orroz
Hatt @ 29-11-2012 23:11:07

Les croyants que je connais répondent à cette question en disant qu'il y a une raison à tout, même si on ne la comprend pas aujourd'hui. Quand on souffre, c'est pour une certaine raison, cette souffrance que Dieu nous inflige a une raison qui nous échappe peut être. Peut être que c'est pour nous faire apprendre quelque chose. Avec cette mentalité, il n'y a pas d'injustice, on n'est jamais une victime, et on est toujours à l'écoute de ce qui se passe autour de nous, on est humbles et on souhaite en permanence apprendre de tout et se remettre en question. Même si on ne comprend pas pourquoi ce qui nous arrive nous arrive, et pourquoi ça nous arrive à nous, même si on ne le comprendra jamais (souvent on ne le comprend jamais), ça nous laisse l'esprit ouvert, ça permet d'accepter les choses. On fait partie de quelque chose de plus grand que nous et on n'est pas maîtres de notre destin. On n'essaye pas de changer ce qu'on ne peut pas changer.
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Re: Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 30-11-2012 11:11:30

oui c'est vrai hatt, les spiritualiste pensent que le destin ou la vie, ou l'univers ou Dieu a ses raisons qu'il ne nous appartient pas de discuter pour nous présenter telle ou telle épreuve de vie.cette optique est plus constructive puisqu'elle permet d'apprendre à se découvrir et découvrir de ses erreurs et épreuves... la notion de karma permet entre autres d'éviter une vaine colère contre le ciel ... en repoussant les causes du mal en dehors de cette existence, etc... cela permet de garder foi dans le ciel ou le destin, parce que sinon, il est évident que l'injustice flagrante des naissances nous accablerait...je ne me prononce pas contre la réalité de la réincarnation, ou sa réalité, je ne suis pas un croyant naïf contrairement à ce que certains pourraient penser.je constate seulement que certaines notions peuvent permettre des guérisons, et que cela peut amener à croire que ces notions peuvent avoir une utilité au moins pragmatique, si elles ne satisfont pas le besoin de rationnel exacerbé des scientifiques...il n'est que d'étudier les phénomènes de NDE pour s'en convaincre...
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Re: Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 30-11-2012 11:11:57

Yep, mais attention quand même au jugement sur les scientifiques incrédules. Selon les points de vue, on peut dire que certains ont un besoin de rationnel comme on peut dire que d'autres ont un besoin d'irrationnel. Chacun trouve une raison aux croyances des autres pour les faire coller à sa propre vision de la réalité. Comme certains croyants qui disent que les athées ont peur d'avoir quelque chose de plus puissant qu'eux, et comme les athées qui disent que les croyants "veulent" croire parce qu'ils n'arrivent pas à accepter de ne pas savoir.
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Re: Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 30-11-2012 18:11:15

non c'est ça ils ne sont pas incrédules puisqu'ils croient dans la science, mais ils sont mécréants au sens religieux puisqu'ils nient (certains) l'existence de Dieu.de même l'accusation d'irrationalité portée contre l'initié, n'est qu'une absence de culture spirituelle. la rationalité ésotérique n'est pas la même que la rationalité scientifique, son paradigme est différent, et surtout se base sur l'expérience intérieure.
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Re: Le Fil d'Orroz
Hatt @ 01-12-2012 18:12:40

Ah ça je comprends pas. Pourquoi tu dis que l'accusation d'irrationalité contre l'initié est due à une absence de culture spirituelle ?
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Re: Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 01-12-2012 18:12:53

parce que celui qui a fait l'effort de lire suffisamment pour savoir quelles sont les règles et les lois qui régissent l'Esprit, le monde intérieur, ne fait plus l'erreur d'essayer d'y appliquer les concepts de la rationalité scientifique qui rendent compte du monde extérieur connaissable extérieurement par les sens matériels.il est au fait d'une autre rationalité qui s'applique au monde intérieur et qui est toute une culture a acquérir ET VERIFIER par sa propre expérience, sinon il ne s'agit que d'un savoir mental et non d'une véritable connaissance... alors par culture spirituelle, j'entends une culture de type initiatique, ésotérique et non seulement les connaissances exotériques que véhiculent les religions et qui ne servent pas selon moi à grand chose, puisqu'on n'y trouve que des choses vagues, et surtout d'énormes balivernes que les gens crédules admettent sans broncher alors qu'ils devraient les remettre en doute.
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Re: Le Fil d'Orroz
Hatt @ 02-12-2012 01:12:41

Ah d'accord. Je suis d'accord avec ça, il y a beaucoup de gens qui mélangent spirituel et scientifique et qui pensent par exemple que les deux sont incompatibles ou contradictoires. Mais on voit ça dans les deux sens. On voit des gens qui sont plutôt du côté scientifique et qui comprennent mal le spirituel et qui pensent que le spirituel parle de faits certains et matériel et se prétend forcément scientifique. Et donc ils rejettent le spirituel en bloc, pensant que seul le scientifique compte. Mais à l'inverse, il y a aussi des gens qui sont plutôt du côté spirituel et qui effectivement confondent le spirituel avec une science et pensent que ce qu'ils ressentent à l'intérieur vaut preuve scientifique. En général on s'entend bien quand aucun n'empiète sur l'autre.
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Re: Le Fil d'Orroz
Hatt @ 02-12-2012 16:12:37

Je suis bien d'accord. Je crois que par définition la spiritualité englobe tout ce qui s'ajoute au monde matériel. Tout ce qui donne un sens aux choses. Et la religion est juste un cadre possible qu'on donne au spirituel. Et parce que la science se "limite" au monde matériel, à elle seule elle n'apporte pas de sens aux choses, et donc l'humain a besoin de spirituel. Et je pense que c'est une erreur de vouloir donner une réalité matérielle au monde spirituel en pensant qu'il pourra un jour être vérifié scientifiquement, en pensant que la science va un jour donner un sens aux choses. Par définition, le science traite de ce qui est déterministe, et prouver une chose par la science c'est déjà montrer qu'elle n'a pas de sens.Et après, pour moi, et là c'est vraiment purement personnel (j'insiste bien), je ne crois qu'en le monde matériel, mais en même temps je dois bien admettre que l'humain n'est pas fait pour vivre uniquement dans ce monde là, sans aucun sens. Et donc je suis forcé de croire en autre chose mais en même temps je ne crois pas en cette chose. Ca veut dire pour moi que les pièces du puzzle ne colleront jamais et qu'elles ne sont pas faites pour coller, c'est un peu frustrant parce que j'aurais bien aimé trouver une théorie qui explique tout et qui ait une cohérence. Mais peut être que ça veut dire que je peux arrêter de me prendre la tête sur la question.
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Re: Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 05-12-2012 15:12:28

pour faire suite aux préoccupations "spirituelles" et pour répondre par avance aux rationalistes de tous crins qui considèrent que les spiritualités sont des croyances mal fondées (comparativement à la science qui est supposée l'être bien), je dirais:quand bien même cela serait une croyance infondée, je dis qu'il vaut mieux une fausse croyance qui nous guérit qu'une croyance supposée vraie qui ne nous libère mais au contraire nous rend malades...ps: pour ceux qui suivent mes nouvelles, je me suis réconcilié avec orroz ce matin , (nous avions eu une petite brouille du fait qu'il est impatient et ne respectait pas mon temps de "maturation" avant de répondre à ses questions par mail...)bonne journée à tous...
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Re: Le Fil d'Orroz
fritzecat @ 06-12-2012 19:12:07

dur, hein? comme dit joj.bon pour relativiser, il faut savoir que je ne souhaite de mal ni de difficulté à personne.mais les choses étant ce qu'elles sont, les temps étant ce qu'ils sont, il y a malheureusement des difficultés à attendre de la situation extérieure, globalement parlant... alors c'est là que l'intériorité prend tout son sens et toute sa valeur libératrice et curative.celui qui souffre montre par là qu'il n'est pas relié à ce qui en lui peut le libérer de cette souffrance.c'est pourquoi satprem souligne que c'est dans les circonstances les pires, ou il ne reste plus rien de sécurisant, à l'extérieur, qu'enfin le secours vient de l'intérieur.mais pour celui qui veut développer sa spiritualité, le passage par la souffrance extérieure est écourté.c'est pourquoi je dis : si vous continuez de vous détourner de ce qui pourrait vous guérir, c'est que vous trouvez encore trop de satisfaction pour des choses qui n'en valent pas la peine, qui sont illusoires, que vous ne souffrez pas assez pour vous détourner réellement et fermement de ce que vous ne percevez pas assez clairement comme un mal.et qui vous entrainera inéluctablement vers davantage de souffrance.une fois la chose clairement établie et la décision prise avec tout l'être, avec tout le renoncement que cela demande, avec ses tripes (et non pas une vague promesse ou désir intellectuel MAIS SANS VOULOIR RENONCER réellement aux petits plaisirs qui détournent du vrai) à ce moment la guérison est acquise, ce n'est plus qu'une question de temps de la consolider... et même des rechutes n'ont pas à faire douter de la victoire finale...
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