Le sevrage de sympathik
sympathik @ 18-11-2011 13:11:26

bonjour, je me présente:j'ai la vingtaine, etudiant, actuellement avec une copine - on se voit a intervalles de 3 semaines environs en raison de la distance . Je suis pornodépendant, depuis environs 3 ans voire plus. Quand je suis avec ma copine, tout vas bien, une vie sexuelle normale, et puis dès qu'elle part c'est la rechute ! Après avoir essayé de nombreuses fois d'arrêter, je viens sur ce forum pour en finir une bonne fois pour toute ! Ne serais-ce que par respect pour moi même et ma copine j'ai décidé d'arrêter !( ça c'etait ma presentation , je vais developper un peu maintenant) Pour commencer l'envie d'arrêter de me masturber devant des images pornograhiques m'est venue lorsque j'éprouvait ce sentiment de dégout après l'acte , la honte m'envahissait, devant la fausseté de cet acte. ça fait trop longtemps que ça dure, je suis incapable d'arrêter seul, je préfère venir ici , en parler , en esperant que ça va me libérer.Je veux depenser mon temps et mon energie autrement que comme ça, arriver à maitriser mes pulsions . C'est vraiment important pour moi, pouvoir me lever et me regarder dans la glace et me dire : " ça fait x jours que tu as tenu, que tu te controles, tu peux être fier de toi " Je fais ça aussi par respect pour ma copine, une fille qui me rend heureux, j'ai l'impression de la trahir à chaque fois que je me masturbe devant d'autres filles . Je n'ose même pas imaginer son regard si je lui avoue combien de fois je l'ai fait pendant son absence.Je dois la revoir dans deux semaines, d'ici là je veux ne plus y retourner, et après ce week end evidemment continuer ! Voila on est vendredi 18 novembre 2011 et j'arrête ! J'espère ne plus chuter à nouveau , devenir un nouvel homme !
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Re: Le sevrage de sympathik
raoult @ 18-11-2011 19:11:21

salut!bonne idée de vouloir arrêter. C'est qqch de très sérieux la dépendance, alors je t'encourage à mettre toutes les chances de ton côté, `c'est à dire aller voir un psy, et aler dans les réunions DASA ou SA, qui regroupent des dépendants qui ont adopté un style de vie qui leur permettent de se sortir de la dépendance.bon courage.
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Re: Le sevrage de sympathik
sympathik @ 20-11-2011 15:11:11

Merci pour les encouragements, je tiens compte de tes remarques, je verrais si je m'engage dans ces groupes !Pour le moment je tiens bien, mais rien de très dur, d'ici quelques jours l'envie risque de grimper d'un cran. Heureusement une semaine chargée m'attend, de façon générale quand l'emploi du temps est bien rempli je ne trouve plus les temps morts à la maison où avec un peu d'ennui je suis vite tenté . Je m'attend par contre à un week end plus compliqué.. à voir ! En attendant , tout à l'heure footing avec des amis, je vais me défouler et evacuer un peu !Bonsoir et bon courage à tout le monde !
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Re: Le sevrage de sympathik
raoult @ 20-11-2011 16:11:10

les nouveaux, c'est toujours pareil: "merci pour tes remarques, mais pour l'instant je tiens très bien tout seul". Alors pourquoi être venu ici?Ecoute, moi je t'invite à mettre toutes les chances de ton côté, parce que vu que tu es là, c'est que tu as sans doute compris que il ne suffit pas de dire j'arrête pour arrêter. C'est largement plus complexe que ça.Donc je te répète, mais après j'arrête parce que je suis pas là pour harceler:psy, dasa
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Re: Le sevrage de sympathik
steeve80 @ 20-11-2011 19:11:35

salut sympathik, on a à peu prés le même profil, la vingtaine étudiant ect, tu as de trés bonnes raison d'arrêter avant qu'il ne soit trop tard, mon ex petite amie que j'aime énormément m'a quitté car elle a découvert que j'alllais sur des chats, live chat payant etc, elle a vu les conversations , maintenant elle m'en veut énormément et j'ai perdu la femme de ma vie... alors retiens cela, si tu arrives à arreter, tu auras tout gagner! sois heureux avec elle! et garde la auprès de toi!moi aussi les premiers jours c'etait facile, aprés 3 semaines je peux te dire que c'est terrible, le sport la méditation le travail ne suffise plus, vendredi jvais voir un psy...
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Re: Le sevrage de sympathik
sympathik @ 21-11-2011 22:11:25

Bonsoir, excuses Raoult, c'est vrai que je dois avoir la réaction du nouveau classique, mais peux tu me dire en quoi le psy aide? enfin je suis allé le voire quand j'étais petit pour une histoire de pipi au lit, mais j'ai du mal à apprehender en quoi lui dire que je vais sur des sites pornos va m'aider. En gros la dépendance pourrait donc avoir un lien autre que juste une dépendance "physique " vis à vis du porno et tout ? Et de même les dasa à part raconter sa vie sexuelle avec son pc , c'est le fait d'en parler qui libère ? Je suis un peu novice en la matière, si tu pouvais rapidement m'expliquer un peu le principe je te serais grès ! :) ( ou si il y'a d'autres parties du forum qui en parlent de me les indiquer, ça t'éviterais peut être de repeter ce que tu ou d'autres on deja dits )Salut steeve80 , merci de tes encouragements, je vais lire le fil de ton sevrage, j'envisage d'aller voire un psy vu ce que tu me dis et de ce que me dis Raoult ! Ce soir ça me titille, rien de très fort, mais je sens une frustration, je crois que c'est ( je dis bien je crois , vu que je suis dependant, il faut bien que j'envisage une autre cause ) juste physique, c'est le soir, tout le monde dort dans la maison, je suis dans ma chambre avec mon pc, je n'ai pas trop envie de dormir, une journée sans interet , bref l'envie de se " faire un petit plaisir avant d'aller au lit " est présente . Bon je ne pense pas craquer ce soir, je vais plutôt essayer d'approfondir les raisons de ce besoin ! Bonne nuit, bon courage à tous !
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Re: Le sevrage de sympathik
raoult @ 21-11-2011 22:11:53

En gros la dépendance pourrait donc avoir un lien autre que juste une dépendance "physique " vis à vis du porno et tout ? C'est exactement ça. C'est SURTOUT d'ordre psychologique. c'est amusant ce que tu dis car quand je suis allé voir un psy pour la première fois (pour traiter ce truc de dépendance justement), j'avais en tête justement que c'était un problème physique, et que j'avais juste besoin de quelques conseils et méthodes pour m'en sortir. Quand le psy m'a demandé de lui raconté ma vie, tu imagines la tête que j'ai tiré! Je me suis barré de chez lui au bout de trois séances. Quand je lui ai dit que c'était fini, il m'a juste dit: raoult, essaie juste de te dire que c'ets pas le produit qui te rend accro, c'est plus profond que ça. C'est pas la dépendance le problème. Le véritable problème vient de qqch qui est derrière, et qui te pousse à consommer. Jcomprends tes questions, car je me suis posé les mêmes questions tiens jette un coup d'oeil là et regarde le post 7 et surtout le post n°8 ;) LIEN BRISÉ ça me fait rire quand je relis ça. Pauvre mondom, il parlait à un mur à l'époque. Tu vois, il m'a fallu deux ans pour que je me décide à aller à la dasa. Parce que malgré toute ma volonté, j'étais encore en train de rechuter, deux ans après...
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Re: Le sevrage de sympathik
libredesoimeme @ 22-11-2011 08:11:25

Bonjour Sympathik,Oui, la dépendance n'est pas que physique, elle est avant tout psychologique. Bien qu'au final, les deux se rejoignent car il s'agit simplement de la biochimie ultra complexe du cerveau. Ton état psychologique (modelé au cours de ton histoire, et composé des pensées / émotions du moment) agit sur la production de tout un tas de molécules qui interagissent entre elle, et expliquent tes comportement, tes habitudes...Malheureusement ou plutôt heureusement car c'est ce qui rend magnifique et extraordinaire la vie, les neuro sciences n'en sont qu'à leur balbutiement sur le sujet.Le psy est une obligation car c'est une chimère de penser pouvoir totalement s'objectiver, de prendre assez de recul vis à vis de soi, et d'espérer ouvrir les pistes de réflexion adéquates sur sa propre histoire.Il est impossible de se détacher totalement de soi, de se regarder totalement nu sans jugement et sans auto-influencer. Le psy, il aide à ouvrir des portes, à comprendre, à identifier ce que nous n'avons pas accepter, ce dont nous avons souffert. N'oublions pas que fréquemment, nous, les dépendants, nous ne savons pas géré nos émotions, les accepter...Le psy aide à faire le tri, à regarder les choses en face...et ainsi à remodeler notre histoire. Je n'ai pas encore commencé la démarche psy, puisque j'attends qu'une place se libère qu CPCT, mais je suis suivi par l'infirmière conseil du CMP, et je lis beaucoup (Guérir son enfant intérieur, et Le bonheur d'être soi de Moussa Nabadi m'ont bien aidé à débroussailler mon histoire personnelle). J'ai donc compris un certain nombre de choses. J'attends cependant avec impatience le psy car j'espère qu'il va m'aider à identifier mes émotions, et apprendre à les gérer. Je te prie de m'excuser si ce post prend un peu la forme d'une leçon, mais comme le dit Raoult: "C'est toujours pareil avec les nouveaux"...Mais c'est normal, accepter qu'on ne peut y arriver seul, c'est passé une étape, et donc avancer sur la voie de la guérison. Et tant que nous ne l'avons pas réellement expérimenté soi-même, l'apprentissage n'est pas réellement intégré et l'étape passée. Pour finir, voilà mon éclairage personnel sur "le pipi au lit quand on est enfant". Sujet qui fait sourire quand on est adulte, mais hautement marquant quand on est enfant. Ca fait parti de mon histoire,et c'est un des symptômes de ma dépendance affective.Faire pipi au lit, c'est un signe de non contrôle de son corps _ tiens ça rejoints la dépendance, qui est est une pulsion et donc derrière un non contrôle du corps. Tiens le mécanisme était déjà là_...J'ai été guéri par des séances de psychomotricité (lien entre le corps et l'esprit). Cela était un moyen d'attirer l'attention de mes parents, en faisant pipi au lit, j'étais sûr qu'ils s'occuperaient de moi avant d'aller se coucher, mais aussi juste au réveil. En faisant ainsi, je regagnais une partie de l'attention, de l'amour parental, que mon frère né très brièvement après moi m'a subtilisé involontairement. Sa naissance a eu pour effet de perturber ma phase de séparation individualisation (phase de construction psychologique prenant place entre 0 et 3 ans)...sauf que psychologiquement, cette phase permet à l'enfant d'acquérir sa force, sa stabilité émotionnelle. J'espère que cela t'aidera...Je trouve ce passage symbolique de la nécessité de se faire aider par l'extérieur. Bon courage
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Re: Le sevrage de sympathik
nuage @ 22-11-2011 13:11:20

j'ai fais pipi au lit enfant aussi..drolement, jusqu'a ce que mes parents se séparent.. quand (enfin) ils se sont séparé, fini les pipis au lit..il y avait plusieurs facteur a mon trouble pipi au lit, dont le stress, la nervosité (mon pere était violent)..effectivement, tout nos probleme quelqu'il soit sont d'ordre psychologique..c'est par la tete que ca part, pour ensuite couler dans le corps..
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Re: Le sevrage de sympathik
sympathik @ 22-11-2011 23:11:37

Je crois que le fait que j'ai fait pipi au lit était en partie du au fait que j'ai un frère handicapé - et probablement une difficulté d'accepter la situation, ou une inquietude , j'etais trop jeune pour me souvenir ...- , mais j'ai beau chercher, hormis ça, je ne vois pas ce qui cloche chez moi ( sans prétention, je me trompe peut être probablement, mais je cherche en tout cas ) : j'ai reçu beaucoup d'amour de mes parents, ils ont toujours veillé a ce que je ne souffre pas de la présence de mon frère handicapé , mes parents m'ont donnés une education assez ouverte , n'ont jamais été violents sans être laxistes pour autant, j'ai une vie sociale " normale : des vrais amis, des études où je m'épanouis, une petite amie, je fais du sport, je n'ai pas de pratique à risque . Bref je pense chercher plus du coté de la relation à mon frère, et encore, je n'ai aucun problème avec le handicap de façon générale .Enfin je vous raconte un peu ma vie, mais tout ça pour dire que je cherche ce qui pourrait clocher .Je me pose vraiment la question de : est ce que ça ne peut pas être juste physique, comme le tabac, et lié à une habitude : moment d'ennui, le pc dispo et personne à la maison ... ??Je viens d'en parler à ma petite amie, moment évidemment difficile, j'ai essayé de la rassurer au maximum, elle me fait confiance pour le moment, à condition que je lui dise dès que je rechute ! C'est la première fois que j'en parle à une "connaissance", j'envisage difficilement d'en parler à mes parents, la peur de les decevoirs malgrès toutes leurs mises en gardes et leurs efforts pour me protéger du porno !En tout cas un jour de plus, l'envie persiste, mais pour le moment je tiens ! Je vais me renseigner pour ce qui est du psy et du dasa, et voire si je peux caser ça dans l'emploi du temps ! ( je sais , si on veut on peut , je vais faire au mieux )
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Re: Le sevrage de sympathik
raoult @ 23-11-2011 02:11:26

voir un psy et aller à la dasa, ça permettra justement de voir ce que tu ne vois pas pour l'instant, ce fameux truc qui cloche en toi
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Re: Le sevrage de sympathik
johnjee92 @ 23-11-2011 10:11:14

Salut,Si tu t'en tiens aux faits, c'est parfois difficile de savoir ce qui cloche. Comme toi, j'ai des parents que j'aime et qui m'aiment, ils m'ont donné une bonne éducation, des valeurs, etc... J'avais tout ce qu'il faut pour être heureux en apparence. C'est en creusant que je me suis rendu compte que j'avais cruellement manqué d'amour et de reconnaissance à une certaine période et que j'étais en quelque sorte livré à moi-même sur le plan affectif. Ajoute à ça une découverte de la pornographie et de la masturbation assez précoces, et tu obtiens un dépendant affectif et sexuel. Cherche plutôt du côté de ton ressenti et des émotions qui te viennent lors du sevrage. Elles te guideront vers la source de ta dépendance.
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Re: Le sevrage de sympathik
thump @ 23-11-2011 15:11:53

Disse:
raoult a écrit:ça me fait rire quand je relis ça. Pauvre mondom, il parlait à un mur à l'époque. Tu vois, il m'a fallu deux ans pour que je me décide à aller à la dasa.

Précisément Raoult, il faut du temps, des encouragements, des informations et de la réassurance pour pouvoir entamer une telle démarche. Alors informer les nouveaux venus, bien sûr. Toutefois, les presser d'aller voir un psy et de se rendre en réunion DASA en guise de bienvenue sur ce forum...Et bien, je doute de la pertinence d'une telle démarche. "Moi il m'a fallu deux ans, mais grâce à mon expérience tu vas pouvoir faire tout ça demain". C'est ce que tu pourrais te dire (peut-être, je ne sais pas). Hélas ça ne marche pas souvent ainsi. Dans de nombreux cas, les conseils de ceux qui ont débuté une démarche peuvent aiguiller ceux qui arrivent sans trop d'info sur ce forum. Aiguiller, et soutenir un petit peu. C'est tout ce que nous pouvons faire les uns pour les autres. Ca peut déjà faire gagner un temps précieux. Regarde bien tes derniers posts Raoult, ceux juste après nous avoir informés que ton psy t'avait "démonté" (selon tes propres mots). Et regarde tes posts d'avant ce "démontage" ; la différence dans "l'après" est frappante.Soudain tu devenais beaucoup plus agressif. A propos de tout et de n'importe quoi. Répétant "psy" et "dasa", sans discrimination. Sans tenir compte de la nouveauté que tout ceci pouvait constituer pour certain ou de l'état de dépression et de vulnérabilité dans lequel pouvait se trouver d'autres. Bref, à mon avis tu déchargeais sur les autres un choc que ton psy venait de t'assener. Surement essayais tu de "bien faire", "comme lui". C'est vrai "secouer" quelqu'un est à un moment bénéfique et inévitable. Mais nous ne sommes pas des pros. Et -sauf exception flagrante- il nous faut prendre le temps de beaucoup échanger avec les nouveaux venus avant de pouvoir utilement aller un peu au delà de ce qu'ils aimeraient entendre. Et toujours sans trop de violence . Je ne crois pas aux vertus de la violence dans ce cas de figure. C'est mon avis. Je peux me tromper ; et chacun demeure libre d'agir comme il l'entend sur ce forum. Pour finir, et éviter d'être mal compris sur ce point : je ne décourage absolument pas la consultation d'un psy (de préférence spécialisé dans l'addiction sexuelle) ni la fréquentation de groupe d'entraide type DASA ou SA. Au contraire, je recommanderais plutôt ces démarches ; et pour information, ce sont deux actes de guérison dans lesquelles je suis actuellement engagés. Ils n'assurent pas la guérison à 100% ; ils ne représentent pas la solution miracle. Simplement, ils nous donnent une chance de nous en sortir.
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Re: Le sevrage de sympathik
sympathik @ 25-11-2011 09:11:53

Bonjour, merci pour ton intervention thump, dans l'immédiat , le " manque " n'est pas trop fort, évidemment le soir je suis un peu tenté, mais depuis que j'en ai parlé à ma copine j'ai l'impression d'avoir évacué le porno de ma tête, ça parait un peu facile, ça va peut-être ( surement ? ) revenir, mais dans l'immédiat, sans avoir mis de controle parental sur mon pc ( j'avais très sérieusement envisagé de le faire en mettant une suite de 20 chiffres comme mdp - que même en écrivant moi même je ne puisse retenir -, puis de la donner a un ami de confiance ) je ne suis plus du tout tenté d'aller sur des sites pornos. Et même en regardant certaines series ou des scènes assez explicites apparaissent je n'éprouve pas plus que ça de manque ou d'envie.Pour ce qui est du dasa et psychologue, c'est simple, tant que je ne rechute pas , je n'y vais pas, si je rechute une seule fois, je ferme ma gueule et j'y vais !C'est dingue deja de ne plus éprouver la sensation d'affailblissement , de mollesse qui fait suite à une MB ! De savoir que pendant une semaine j'ai su me maitriser ! Je vais continuer le sport pour evacuer autant que possible ! Bon courage aux autres, je vais aller voire les témoignages des sevrés pour me motiver un peu plus !
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Re: Le sevrage de sympathik
sympathik @ 29-11-2011 19:11:02

11 jours de sevrage, ça me semble un peu irréaliste, mais apparement oui ! avant quand j'arrivais à une période pareille c'etait pour deux raisons : soit j'étais dans un cadre ( groupe de vacances, a la montagne etc ) qui faisait que je n'avais pas accès à internet où que la promiscuité était telle qu'il était impossible de se MB sans se faire remarquer , ou alors que je m'etais tellement dégouté du porno et de moi que j'arrivais à tenir aussi longtemps ! Alors que là , même si certains soirs c'est tentant, j'aurais pu faire une rechute hier, j'arrive à garder le cap, ce soir après une grosse journée j'ai fait une séance de sport, je me sens bien, fort dans mon corps, et dans ma tête , du moins n'ai - je pas envie !J'espère continuer ainsi, je me sens deja tellement mieux, ça parait facile au bout d'une dizaine de jours, mais ne pas m'abimer l'esprit avec le porno me fait tellement de bien sur le plan moral !
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