Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 14-08-2011 10:08:15

Bonjour, Il y a un an dans une période de grave déprime, limite suicidaire je suis tombé sur le site d'orroz et cela m'a permis de mettre des mots comme "dépendance affective et sexuel,  etc ... sur des problèmes dont je souffrais depuis longtemps. Bien que j'étais conscient que s'adonner à la masturbation devant de la porno en tout genre était malsain et immoral, que cela me faisait du mal, je continuais.Je suis retourné sur ce site  2, 3 fois lire quelques témoignages et j'ai tenté deux sevrages en en essayant d'avoir une certaine discipline sports et autres sans succès (pour le moment). Maintenant je passe le cap du témoignage et cherche du soutien. A qui d'autres pourrais-je me confier et chercher de l'aide qu'auprès de personne dont je ne peux craindre le jugement.En tout cas aujourd'hui je VEUX sortir de cette vallée de larmes. Je vais être assez bref car je n'aime pas trop parlé de moi et je n'aime pas m'apitoyer sur mon sort ou que l'on me considère comme une victime ou un cas sociaux. La souffrance que l'on porte est toujours relative mais je ne fais pas non plus de déni.Bon, je me lance, courage ...J'ai 30 ans. Ma mère est décédé je n'avais pas deux ans dans un grave accident de voiture sur le coup. Mon père conduisait, j'étais aussi dans la voiture avec ma soeur plus agé de 18mois. Mon père étant à l'époque témoin de Jehovah "fallait accépter le destin ne pas se faire transfuser" décide de se battre pour survivre lui aussi à l'accident. Handicapé à 70%, il boitera jusqu'à la fin de sa vie subira des dizaines d'opérations. Pour recevoir du sang, il se brouille avec toute sa famille et ne verra plus la famille du coté de ma mère. A cause de ces opérations et rééducation donc, il me place avec ma soeur dans un orphelina. Aussi pendant cette période, il vivra sa jeunesse qu'il n'a pas eu, d'une manière très "libérer" drogues, prostitués etc... Je devais peut-être avoir 5ans quand il revient me chercher avec ma soeur. Ici c'est peut-être le premier choc dont je me souviens quand venant me chercher il nous dit voici votre nouvelle mère ( je ne l'ai pas accepté). Il nous à forcer à moi et ma soeur de la considérer comme notre mère et de l'appeler maman. Elle était déjà enceinte de mon demi -frère; il s'en suivra d'un autre et de deux demi-soeur. Nous vivons tous ensemble. Je n'en ai jamais voulu à mais belle-mère de ne pas m'avoir donner de l'amour (c'était plus difficile pour ma soeur) ou de ne pas m'avoir protéger de mon père, j'y reviendrais.A 7 et 8 ans je suis victime d'attouchement d'un instituteur. Cela durait depuis des années avec plusieurs enfants de ses classes. Je le dénonce, je suis apparemment le premier qui en ai parlé et le dernier. Il terminera en prison. C'était un ami de mon père. Je me souviens qu'il lui avait donné l'autorisation de me frapper pour que je travaille bien à l'école. Mon père porte plainte avec d'autres parents. C'était aussi une occasion pour lui de se faire de l'argent, qu'il s'accapare bien avant ma majorité. J'ai su aussi bien plus tard que ma mère avait une assurance-vie, et d'autres choses aussi. Ma soeur et moi avons porté plainte à notre majorité question de principe. On a gagné bien sur mais nous n'avons pas poursuivi, l'argent ce n'est pas important. Mais on voulait savoir. Mon père me bat régulièrement m'enferme à clé dans ma chambre, souvent aussi sans manger. Ma soeur n'a pas eu le même traitement. Elle n'a pas le droit de sortir voir des copines mais elle n'ai pas battu. Des fois elle me fait passé de la nourriture sous ma porte et me libère aussi quand mes parents sortent restaurants et autres. Moi je respire dès que mon père n'ai pas à la maison. Il est très violent aussi bien physiquement que moralement. Selon lui, à cause de mes mauvais résultat scolaire. Effectivement très mauvais. Moi je ne parle pas, m'exprime jamais, je suis très renfermé. Avec ma soeur nous n'avons jamais vraiment parlé de notre enfance. Ma soeur fond en larmes quand il s'agit de moi. Malgrès que l'on était très proche on était aussi un peu dans notre bulle cérébrale chacun de notre coté. Du coté de la famille de ma belle-mère, il se doute que quelque chose cloche mais c'est le tabou.  Malgrés que je sois enfermer. La clé restant souvent sur la porte de l'autre coté. L'ingéniosité de l'enfance fait que j'arrive à la faire tombé sur un tissu que je tire ensuite à moi, pour ouvrir la porte. Le plus difficile c'est de la remettre hi! hi! Des fois je passe par le velux, je saute du toit et la nuit je vais dans la forêt. J'habite une grande ferme au milieu de champs et de forêt et je m'évade, il n' y a pas une maison aux alentours. A l'école je n'ai jamais été avec les autres, je ne jouais pas avec les autres. J'étais interdit de sport en classe que je passais ces heures à regarder les autres joués. Moi je n'avais pas le droit, priver de sorti scolaire, j'étais sur la touche encore une fois. Et mon père qui disais aux instits de me punir si je travaillais mal. Ce qu'ils faisaient sans jamais aller bien loin (claque et coup de pied aux fesses). Mais ça ne marchait pas. Moi je ne travaillais toujours pas et oui, j'avais des problêmes que personnes voulait voir. Malgrés mon échec scolaire, je suis curieux de tout. J'ai besoin de comprendre qu'est ce qui ne tourne pas rond dans ce monde, c'est une question de survit. Je lis beaucoup, des contes et légendes de différentes cultures, toutes sortes de romans et aussi beaucoup de dictionnaires historiques, philosophique. C'est ce qui m'a sauvé. J'écris de la poésie à partir de 13 ans. Quand je m'évade, la nuit dans la forêt, je me prends pour Lafayette ou d'autres personnages de l'histoire qui se sont battu pour leur liberté et pour la justice. Je me cherche une identité dans l'histoire car je n'ai pas en famille. Car malgrés un père castrateur, nous n'avons aucune relation. A 12 ans ( peut-être avant) les enfants d'amis à mes parents nous montre à ma soeur et moi notre premier film porno. Je ne comprends pas, ça m'attire, je suis curieux ça me dégoute. La même époque en vacances une copine de ma soeur tente d'avoir une relation sexuel avec moi. Elle veut qu'on joue au papa et à la maman pour de vrai. Je suis bloqué. Je ne comprends pas ce qu'elle veut. Mais elle s'éloigne.A 14 ans, ma soeur me montre des BD porno qu'elle a trouvé dans la chambre de mon père. Nouveau choc, mais je crois que c'est à partir de ce moment-là que je commence à me masturber. Depuis je n'ai plus arrêté. Tout est fait en cachette. Vers 15/16ans, je tombe sur des films porno de mon père que je regarde quand il n'y a personne chez moi. Je suis aussi tombé sur une cassette ou mon père avait filmer ses ébats avec ma belle-mère, le choc. Mon père est dépendant sexuel, je l'ai vu se masturber devant du porno. Lui avait été forcé de faire des fellations à un de ces frères. Il en a 4, à ce que je sais ils ont tous mal terminé( prison, trafiques de drogues, inceste...) selon ce que j'ai entendu.Pendant cette période, j'ai demandé peut-être 3 ou 4 fois à ma demi-soeur qui devais avoir 7/8ans de me masturber et de me faire une fellation, ce qu'elle n'a pas fait heureusement. La dernière des fois, mon père m'a surpris allonger sur mon lit avec une érection et elle a coté. Il l'a fait sortir de la chambre. J'ai cru que j'allais mourir à ce moment -là, mais mon père et sorti lui aussi et ne m'a rien dit. Jusqu'à la fin de ma vie j'aurais cette souffrance en moi d'avoir tenté ce genre de perversité, j'en pleure à chaque fois que j'y pense. J'avais besoin d'aide et personne. Je me sens seul. J'ai une grande carence affective. Pas de cousins, cousines oncles tantes grands parents. Je me sens totalement étranger à "ma famille" , je me demande même si j'en fait parti.A 14 ans je dis à mon premier demi-frère, "tu verras quand j'aurais 18ans je me sauve et je ne reviens plus". Ca n'a pas loupé. J'ai coupé les ponts, suivi de ma soeur. J'ai revu mon père une fois il y a deux ans après 10 ans d'absences. Ma soeur qui en avait besoin avais repris contact. Il est totalement détruit. Drogué aux médocs pour ce lever et s'endormir, dans un état léthargique surement encore droguer de sexe et drogué aux jeux (surtout le loto). Peut-être espere-t-il toucher le jackpot pour se faire pardonner.Pourtant je ne lui en veux pas de tout ce que j'ai subi. Je pense que je supportais tout, attendant patiemment le jour de ma majorité. Il a eu une vie difficile. Une enfance très difficile, battu par sa mère. Témoin de Jehovah dont il a beaucoup souffert devenant un anticlérical absolu. Perdant sa première femme "ma mère" sous ses yeux, alors qu'il conduisait, le poids énorme de la culpabilité se faisant. Après sa nouvelle vie avec sa nouvelle famille dont moi et ma soeur ne faisions pas parti, mais nous étions un écho de son passé je pense qui ne voulait pas se le rappeler.Pour ma part quand je suis parti, donc vers 17/18 ans j'étais au lycée dans un internat, ou j'ai rencontré un ami. Au début je rentrais chez moi le week-end puis cet ami m'a proposé de venir un weekend chez lui. J'ai fait la connaissance d'une véritable famille "saine". sa mère me propose de m'herbergé. J'y suis resté deux ans. J'ai gouté au bonheur. Je me suis senti aimé, j'étais aussi valorisé mais ma dépendance affective a fait que... disons que j'ai eu une relation "oedipal" avec la mère de mon ami. J'avais 19/20ans et jamais eu de copine. Elle en avait le double. Aussi je pense qu'elle souffrait d'une certaine dépendance affective ayant eu une vie pas facile abandonner par son père avec un beau-père alcoolique. Je regrette les relations sexuelles que j'ai eu avec elle parce que je pense que ça lui a fait au bout du compte mal. Même si elle m'aimait "surement de manière malsaine" pour moi c'est comme si j'avais détruit une famille vraiment équilibré. Bien sur personne dans la famille n'était au courant. Au bout d'un temps, même rapidement je passais plus de temps avec elle que je n'en passais avec son fils qui sortait tout le temps en boite ou autre et nous étions plus dans la même école. Après au bout de deux ans je suis parti, je donnais encore des nouvelles de moi mais plus depuis plusieurs années. Je vais lui écrire pour m'excuse du mal que j'ai pu causé. Quand je suis parti de cette famille, je suis allé quelques temps chez ma soeur mais elle voulait être seul, elle était en pleine dépression. J'ai terminé à la rue. je n'avais nulle part ou aller. Pas de travaille, aucun diplôme pas de permis. Au bout d'un temps j'ai trouvé un job, mais pas moyen de trouver un toit, et oui il faut un garant mais bon je travaillais la journée et je m'étais inscrit à la fac dans des cours du soir pour avoir au moins le bac, et dormait dans la rue. Voilà j'avais 22ans ...Le cannabis commencé à 19ans plusieurs fois arrêter, l'alcool pas trop, j'ai eu de la chance de ce coté là.Bon allez j'arrète là, je voulais être le plus court possible amener quelques faits sans trop de réfléxion pour me faire connaître. Disons que c'était le chapitre 1 mais il n'y en aura pas de deuxième je pense ...Bon aujourd'hui j'ai 30 ans je suis plutôt réservé, timide. Ce qui fait que je n'ai jamais eu de copine en réalité. Et j'ai pourtant eu de nombreuses occasions mais j'ai toujours refusé par manque d'estime et de confiance en moi. Mais comme je me sens seul, je sais qu'il faut que je fasse des efforts car je n'aimerais pas finir seul et j'ai besoin d'aimer autant même si c'est plus difficile pour moi d'accepter d'être aimer.Je n'ai pas rechuté devant du porno depuis dimanche dernier donc une semaine. Et je compte bien ne jamais recommencer.  J'ai besoin de changer. Dans mon prochain post j'aménerais plus mes réflexions sur tout ça. Et de comment je compte m'en sortir, parler de mon sevrage pour aider et m'aider ... car (première début de réflexion) c'est la clé ...Excuser-moi d'avoir été aussi long ... mais pour me présenter j'ai fais le plus bref possible en amenant certain point de ma vie. 
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 14-08-2011 14:08:22

Donc, voici mes premières réflexions ....Je suis dépendant sexuel, et dépendant affectif. Ma dépendance sexuel est une conséquence de ma dépendance affectif. Ma dépendance sexuel est un symptôme,( non la maladie réelle) et l'expression de ma dépendance qui vient du fait d'une recherche d'amour et d'affection que je n'ai pas eu dans ma petite enfance. Encore aujourd'hui mes pulsions viennent de cette recherche constante d'amour. Mais cette recherche d'amour et d'affection prend la forme de gratification sensuel. Car quand nous sommes enfants ( dans nos premiers mois et années) notre contact avec le monde est uniquement sensuel. C'est à travers les gratifications sensuel dispensé par notre mère (en général) que nous sentons notre propre existence et que nous nous sentons appartenir à notre espèce (en l'occurrence l'espèce humaine). Car dès petits sans en être conscient nous nous cherchons et cherchons notre place, socialement au sein de notre famille "filiale et de la société humaine". Notre personnalité: identité, est uniquement infantile, anarchiste, bestial. Nous n'avons pas d'activité mental, créatif. Nous ne sommes uniquement que des paquets d'égo irrationnel et infantile et nous rageons de ne pas avoir ces gratifications (le sein ou le biberon) pour calmer nos instincts. Nous rejetons les responsabilités qui sont celles de l'adulte sevré s'opposant à l'autorité de l'égo infantile. Nous sommes une personnalité comme Dante le décrit dans l'enfer de sa divine comédie ou les personnes présentes ont vécu leur vie en recherchant constamment à assouvir leur pulsions, à la recherche du plaisirs des sens.A l'adolescence nous commençons à utiliser notre Raison. Nous devons devenir des personnalités adultes moralement développer pour contribuer au bien de la société. Mais nous sommes en conflit avec notre famille et la société et nous nions la personnalité morale que nous devons devenir. Nous sommes en conflits permanent avec ses résidus de nos pulsions infantiles et le devoir morale de devenir ses personnalités moralement sevrés de ses pulsions infantiles. Dans la société, l'exemple le plus frappant que je vois est la crise d'adolescence de la générations des 68arts. "Il est interdit d'interdire, nous voulons la liberté sans les responsabilités qui vont avec. Si vous ne nous donnez pas les libertés que l'on demande nous allons exprimer notre rage infantile et tout casser". Nous voulons vivres nos vies comme nous le désirons, nous voulons du plaisir, de l'argent du sexe et nous nions la responsabilité que nous avons de créer un avenir pour les générations futurs. Nous sommes totalement égotique, individualiste, nombriliste, bien que nous sachions que nous devons être des personnalités morale nous ne le sommes que par défaut et non par choix véritable. C'est la Personnalité que décrit Dante des personnes dans son purgatoire. Nous sommes pris entre deux feux.Voila ce que je pense, nous devons devenir des personnalités Adultes (Paradis de Dante). Nous devons cultivé un Amour de la Raison, du Bon, du Beau et du Vrai. Dans cette Univers, il y a des Principes, des Vérités des choses qui marchent et d'autres qui ne marchent pas. Nous ne sommes pas des animaux. Nous nous distinguons par notre capacité à faire le Bien, à penser et à contribuer à rendre la société bonne. Nous mourrons tous un jours. Quelle est le but d'une vie ? Vivre comme le font les bêtes ou leur vie est au même plan que leur mort. Nous ne sommes pas que de chair nous sommes aussi d'Esprit ou Ame. Notre nature à une dimension spirituel, raisonnable qu'il nous faut cultivé. Nous devons éduquer nos émotions par la beauté et notre esprit doit gouverner notre chair, qui n'est qu'un porte-manteau. Ce qui nous distingue des bêtes c'est que nous sommes immortel. Nous laissons après nous un monde "morale et physique" que nous contribuons à façonner. Nous créons nous découvrons et nous transmettons par nos actions et des idées qui nous survivrons après notre mort. Si nous développons notre sens d'identité personnel dans le sens de faire le Bien alors nous sommes véritablement Humain. Si nous comprenons que notre vrai rôle sur Terre est de contribué au développement de l' Espèce Humaine alors nous pouvons mourir le sourire aux lèvres. Nous sommes Heureux. Nous pouvons nous dire; "j'ai été utile, je ne suis pas une merde. Mon ennui est le manque d'intérêt que je porte au monde et je confonds plaisir et bonheur". Mais la société nous infantilise. Nous renvoie toujours à nos instincts les plus bas, bestial. Recherche du gain immédiat, de gratification sensuel ou social. Nous sommes en désharmonie avec notre propre Nature. Nous sommes une société libérale qui s'autodétruit. Ce monde et malade. La philosophie libérale dans laquelle nous sommes né, nous fait perdre notre Raison ( exemple Adam Smith) qui dit dans sa théories des sentiments "immoraux":... le soin du bonheur universel de tous les êtres rationnels, est un attribut de Dieu et non de l'homme. A l'homme revient une tâche beaucoup plus humble, mais beaucoup plus appropriée à la faiblesse de ses pouvoirs et à l'étroitesse de son entendement : s'occuper de son propre bonheur, de sa famille, de ses amis, de son pays ... Mais, bien que nous ayons hérité d'un désir très profond à cette fin, ces préoccupations dépendent de la lenteur et de l'incertitude de notre raison à découvrir les moyens appropriés d'y parvenir. La nature nous a mis pour une bonne part sur la voie par les instincts immédiats. La faim, la soif, la passion qui réunit les deux sexes, l'amour du plaisir et la crainte de la douleur nous poussent à appliquer ces moyens à notre survit, et sans considération pour les fins bénéfiques que le grand directeur de la nature avait à l'esprit quand il les a crées".Autrement dit cultivé votre jardin, votre nombril, vos instincts ... car vous, Etre Humain êtes trop faible pour poursuivre le bonheur qui est de contribué au bien de l'Humanité. Cela est du ressort de Dieu ou de la main invisible ou de l'empire que nous dirigeons. Occuper vous de vos instincts on va même vous y aider avec la porno drogue télé divertissement et vous accepterez d'être dans un camp de concentration sans larmes et vous croyez que c'est ça le bonheur. Servitude volontaire. Désolé, j'ai encore été trop long ... Si je veux m'en sorti, je crois qu'il faut aller beaucoup plus profondément dans la culture, et ne par regarder uniquement mon propre problème,qui n'est qu'une conséquence. La cause et la possibilité d'un rétablissement se situe dans mon rapport à moi et au monde et de la vision que nous avons en général sur soi et sur les choses. C'est-à-dire se changer.
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
LiiGhT iiTT uPp @ 14-08-2011 14:08:00

Salut à toi,tu as 80% de réponse à ta question dans ta présentation, tu m´as l´air motivé pour arrêter ca, tu sais que le grand Amour avec un grand A c´est très rare, surtout dans la société dans laquelle on vit, cette femme parfaite et fidèle de nos rêves qu´on a tous espéré rencontrer un jour elle est vraiment bien cachée.L´amour vient avec le temps également, sors un peu trouve une femme avec qui tu as des points communs que tu peux partager avec elle, essaie de trouver une femme religieuse qui a la foi, elle pourra te sauver car ses bonnes manières et sa foi te changerons et te ferons devenir celui que tu as toujours mérité d´être, une personne droite et de confiance avec la joie de vivre et l´envie de construire sa vie.Pour la longueur de tes messages ne t´inquiète pas tu ne m´as pas encore rattrapé, je suis également quelqu´un de sincère qui parle avec le coeur et détaille mes propos pour montrer que mon raisonnement est réfléchi ainsi que ma décision d´arrêter est ferme. <p>Un autre conseil sache qu´une femme ne s´intéresse pas à une personne qui se lamente sur son sort, tu as une histoire pas facile, garde tout ca pour toi, quand tu rencontres une personne soit toi même, fais en peu soit sincère et attentif (réceptif) , essaie de dégager une certaine joie de vivre sans en faire trop ni trop discuter sur toi même laisse la personne te parler et te dévoiler son coeur, la solitude il n´y a rien de pire trouve toi une personne que tu apprécies sans pour autant attendre le coup de foudre, tu te sentiras plus confiant et mieux dans ta peau d´avoir une personne qui partage ta vie (j´ai bien dis partager ta vie et non pas tes problèmes) dès que tu auras accomplis ca je l´espère de tout coeur pour toi, réalises que tu es devenu un nouvel homme et enterre celui que tu étais avant n´y pense plus. <p>Bon courage à toi
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 14-08-2011 15:08:26

merci LiiGhT iiTT uPp pour tes conseilles. Je n'ai pas l'habitude de parler de moi aux autres, et ce que j'ai dis dans ma présentation je n'en ai jamais parler à quiqonque de cette manière aussi dévoilé. Je ne sais que trop, que ça ne sert à rien de s'apitoyer sur son sort, j'avais juste besoin de me faire un peu connaître car sinon comment pourrait-t-on m'aider, une aide pourtant que je ne peux que trouver qu'en moi-même. Ce que je veux faire ici c'est réfléchir à tout ça avec d'autres qui puisse me comprendre au moins partiellement et en discuter d'esprit à esprit. Pour savoir si je suis dans le vrai et surtout progresser et j'espère que par mon exemple en inspirant je pourrais aider. Je suis effectivement un peu trop idéaliste quand il s'agit de trouver quelqu'un. Pourtant à l'heure actuelle même si je ressens le besoin d'aimer et d'être aimer, émotionnellement je ne suis pas prêt à m'engager avec quelqu'un. Peut-être que je me mens. Mais pourtant, je préfère être un peu plus avancer sur le chemin de mon rétablissement (surtout émotionel). [url=../../../userinfo.php?uid=5436][/url]
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
LiiGhT iiTT uPp @ 15-08-2011 12:08:59

Pardonnes moi quand je t´ai dis qu´il ne faut pas s´apitoyer sur son sort, c´est par expérience personnelle j´ai jamais eu vraiment beaucoup de "petites copines" dans mon enfance, tout simplement parce que je ne savais pas leur parler, donc bien souvent quand on a pas l´expérience on parle de truc carrément nul dont la nana s´en moque complètement, comme lui parler de ses problèmes personnels, parler des problèmes de sa famille... une femme a besoin de quelqu´un bien dans sa peau qui a l´air heureux et confiant en lui même c´était juste un bon conseil que je te donnais puisque tu ne sais pas trop comment parler à une femme d´après ce que j´ai l´air de comprendre, tu es sûrement timide donc ne t´inquiète pas une relation se fait tout doucement vas y à ton rythme et ne dis pas que tu n´es pas prêt tu as juste peur de plonger dans le l´inconnu c´est pour ca que tu ne te sens pas prêt tu as peur d´une chose que tu ne connais pas ca fait ca a tout le monde, reste simple n´en fais pas trop, si une femme te plaît et que l´occasion est propice vas y, dans le but de la connaître déjà et plus si affinités. <p> <p>Bon courage
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 15-08-2011 21:08:50

Rebonjour, La journée de mon huitième jour de sevrage est en train de se terminer. Et je dirais même plutôt bien. Les premiers jours pourtant, j'étais atteint d'une certaine tristesse, dû à la frustration que tout ça allait s'arrêter ou plutôt que je devais arrêter toutes ces pratiques malsaines. Mais ce qui ressortait le plus peut-être de cette tristesse, c'était non pas l'attachement à l'addiction sexuelle car mon corps ne réclamait pas, mais plutôt à ce sentiment de vide dont j'étais pris, et qui me donnait comme des nausées. Ce sentiment de vide presque d'ennui, que je devais revenir au monde réel, m'avançer dans l'avenir. Ce dont j'ai peur. Et je pense que c'était la cause de ma tristesse. Non pas que j'ai peur de l'avenir en soi, mais qui est comme je l'ai expliqué dans mon post d'avant. la nécessité de devenir une personnalité adulte morale, sevrés de ses pulsions infantiles. Je pourrais développer ma réflexion sur cette question de la personnalité infantile, un autre moment. Mais encore une fois je pense, qui est dù au rapport à la mère.     Peut-être ce reste d'attachement qui peut prendre la forme comme chez le Macho de "je suis le fils de ma mère" est le problème de la dépendance affective et dont on doit être aussi sevrés. bon je laisse cette question en suspens.     Et je crois vraiment que c'est par le fait de vouloir être accepter par les autres que l'on a tendance à se corrompre. Combien de personne ne dise pas ce qu'il pense par peur d'être rejeter par le groupe sociale dans lequel il évolue. Nous voulons plaire c'est humain, mais le faire au détriment de la raison ou de la vérité ne l'est pas. Donc la corruption c'est de faire des compromis avec ce que l'on pense et en retour nous avons une mauvaise image de nous même que l'on entretien. La corruption c'est aussi de céder à la tentation. Mais voilà, ces 3/4 derniers jours était comblé par cette recherche de comprendre comment je pourrais m'en sortir. C'est par l'Amour de la raison qui est propre à l' Etre Humain plutôt que celle de la recherche du plaisir immédiat ou des gratifications sensuel qui nous attache à la Terre. Et nous nous étonnons d'être lourd, pris par une inertie qui nous empêche d'avancer. Donc voilâ ma méthode pour m'en sortir. L' Amour de la Raison, la recherche de la Beauté car je me sens laid et donc je me détruit. Arrêter d'être immorale et faire le Bien, non pour recevoir du bien en retour mais parce que c'est le Bien. Et le Bien se définit dans la lutte contre le mal. Ce sont en fait, mes lectures du moment qui m'inspire tout ça. Exemple les dialogues de Platon que je trouve assez extraordinaire. Surtout dans cette façon penser. "Se poser des questions pour rechercher la Vérité".Non, la vérité absolue, qui n'appartient à personne mais la recherche de la vérité. Car le processus est plus important que le résultat. Je lis aussi et je pense être tomber sur quelque chose d'énormes qui pourrait intéresser tout ce qui veulent déccroché. Ce sont les "confessions" de Saint Augustin. C'est vraiment frappant. Je crois qu'il était aussi une sorte de dépendant. Dans ses confessions il explique toutes ses débauches et autres. De comment il en est arriver là et comment il s'en sort. Et je me retrouve, je dirais même nous retrouve dans tout ce qu'il dit. J'ai l'impression que c'est même le témoignage d'un dépendant. Et il s'en est sorti. Si il y a un conseil que je donnerais c'est vraiment de lire ses confessions. Aller je vous donne un exemple par trop long pour vous donnez l'appétit. Bon alors forcement c'est un peu religieux mais bon ... Livre II "Je veux me remettre en mémoire les souillures de mon passé et les infections charnelles de mon âme, non pas que les aime, mais pour t'aimer, mon Dieu. L'amour de ton amour me fait retracer en l'amertume de mon souvenir mes voies scélérates, afin de sentir ta douceur non décevante, ô douceur heureuse et sûre, qui rassembles les lambeaux épars de mon être déchiré et, en se détournant de toi, l'unité, fondu dans le multiple. Je brûlai en effet de me rassasier un bonne fois des choses d'en bas pendant l'adolescence et j'eus l'audace de laisser pulluler toutes sortes d'amours ténébreuses, et ma beauté fut flétrie et j'ai, me complaisant et cherchant à complaire aux yeux des hommes pourri à tes yeux. Et qu'était-ce, au fond, qui m'agréait, sinon d'aimer et d'être aimé ?" ... Autre passage ... "...Non encore amoureux, et amoureux d'aimer, par l'effet d'un besoin plus secret ... Je cherchais, amoureux d'aimer, un objet d'amour. C'est que, par dedans, j'avais faim, faute de la nourriture intérieur, c'est-à-dire de toi, mon Dieu ! Cette faim ne m'affamait point, mais j'étais sans appétit pour les aliments incorruptibles : non pas que j'en fusse gorgé; au contraire, plus j'étais vide, plus j'avais de nausées. Ainsi mon âme n'allait pas : rongée d'ulcères, elle se projetait hors de soi, avide misérablement de se gratter au sensible, que pourtant, bien sûr, on n'aimerait pas, s'il n'y avait dessous une âme. Aimer et être aimé m'agréait davantage, si dans l'amour je jouissais aussi du corps ..." C'est frappant, n'est ce pas ... Donc voilà, mon huitième jour de sevrage se termine et pas une pensée négative même aucune pulsion, je me sens bien. Mais le plus important aussi c'est que je ne me regarde pas, disons mon problème ... Je change mes concepts et développe en moi-même ces idées ... Et quand j'ai un petite euphorie "qui a tendance à trop m'exciter", je me dis calme toi c'est pas terminer. Ce n'est que le début. Et ensuite c'est par la beauté que l'on combat la laideur pas en arrêtant d'être laid.
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
LiiGhT iiTT uPp @ 16-08-2011 00:08:44

Félicitations schildj, c´est exactement ce que je vivais dans mes nombreux sevrages un vide et un manque de quelque chose, toutes ces heures que je perdais dans cette addiction il faut bien les remplacer par quelque chose tu comprends? Et bien souvent je me masturbais par ennui l´envie me prenait car je ne savais pas quoi faire, c´est un cercle vicieux.Pour ce sevrage à J+4 c´est sans aucun effet je me suis dégoûté moi même du porno et de mes actes j´ai plus d´émotions ou de désir pour le porno j´apprends juste à contrôler mes envies d´avoir un rapport juste pour me vider et me soulager, c´est quelque chose de nouveau cela nécessite du temps, je patiente ma décision est ferme.Bon courage à toi Ne laisse pas le vide occuper ton esprit mais occupe le vide par ton esprit <p> 
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
libredesoimeme @ 16-08-2011 06:08:54

Merci Schiljd, ton analyse recouvre effectivement une bonne partie de nos sentiments à tous. Ou tout du moins, je le pense.Ce sentiment de tristesse et ce vide qui nous habite, je ne sais pas si c'est une cause ou une conséquence. Je ne suis pas encore revenu assez loin à la source de mon problème pour y répondre. Ce qui est certain, c'est qu'il est là avant et après l'acte de mater du porno ou se masturber. Il me conduit toujours, entre autre, à des regrets du temps perdu qui aurait pu être utilisé à autres choses et en particulier à mes préoccupations du moment et à mon développement personnel. Mais devant ces autres choses une peur m'habite, je les vois comme des contraintes alors que ce n'est que la VIE. Et pourtant je sais qu'en les réalisant et surtout en les terminant je regagne une certaine fierté, une estime de moi.En lisant ton histoire (qui est nettement plus difficile que la mienne, lisse et sans accroc), je me pose aussi la question d'une sorte de dépendance affective lié à ma mère. La forme n'en est pas précisée. Mais je vais citer un bout de mon histoire qui me fait penser à cela En faisant un test de personnalité, il est apparu qu'après analyse des résultats avec le coach, j'avais été contrarié assez fortement pendant mon enfance. En effet, je fonctionnais partiellement sur des modes qui étaient les opposés au mien, et qui étaient les grands traits de la personnalité de ma mère. Différents événements dans ma vie m'avaient fait évoluer et mon entourage affirmait tous qu'ils ne me reconnaissaient pas. Une des causes en était là : Je n'avais pas développé pendant mon enfance mes modes de fonctionnement mais ceux de ma mère par besoin d'affectivité.Et là, cela pose une difficulté : C'est dans l'enfance qu'il est le plus facile d'apprendre à être soi-même et à fonctionner selon sa propre personnalité. Il est très dur de se réapprendre quand on a passé l'adolescence. Au final, j'ai une personnalité qui n'est pas très clair, oscillante, pas forcément instable mais qui n'a pas l'homogénéité nécessaire pour avoir confiance en soi vis à vis du monde extérieur.A cela s'est rajouté une petite phrase de la description de ma personnalité qui m'a fait froid dans le dos, mais me pousse à garder la raison. L'émotion dominante de ma personnalité serait "La peur métaphysique".Pour finir j'apprécie énormément ta référence à Platon. Je ne l'ai pas lu mais c'est une posture d'esprit à laquelle j'adhère parfaitement et que j'essaie de cultiver.Bon courage, Amicalement   
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 16-08-2011 14:08:06

Exactement. Je pense que c'est important de se poser la question de notre identité. Quand nous naissons nous sommes projeter directement dans le monde sensible. Nous entendons des sons, nous percevons des ombres. Mais nous n'utilisons pas encore notre entendement, notre raison. Le rapport que nous avons au monde se fait uniquement à travers nos sens. Nos cinq organes sensuel. Nous commençons à ouvrir les yeux mais encore une fois tout est floue. Nous prenons conscience en premier lieu que nous avons un corps. Nous regardons nos membres mais nous ne comprenons pas. Et puis nous entendons cette voie familière qui déjà nous parlais quand nous étions dans son ventre. Nous ne comprenions pas ce qu'elle disait mais elle était douce, pleine d'Amour et nous apaisait, nous rassurait. Cette voix encore présente nous l'associons maintenant à un corps, une forme que nous distinguons avec peine. Mais cette voix qui nous rassure. nous guide car nous n'avons aucun repère. Alors nous commençons à nous identifiez à elle. C'est aussi peut-être le premier rapport que nous avons avec nous même. Nos sens se dégourdisse un peu mais notre Raison est toujours en sommeil. Nous avançons et nous nous identifions toujours à cette voix. Ce sont nos seul repère. Très vite nous commençons à imiter. Nous développons notre personnalité à l'image de celle de nos parents. Nous ne sommes pas encore nous même, et nous ne jugeons pas encore par nous même. Notre entendement ne s'éveillera que quand nous commencerons à découvrir. Nos premières petites découvertes sont une joie pour nous de comprendre des choses avec notre esprit et nous sommes même encourager. Mais alors cette joie est tellement intense car nous avons découvert seul que nous voulons continuer à la ressentir. Nous voulons comprendre, savoir apprendre. Nous questionnons tout. Vers deux trois ans nous posons pleins de questions. Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi  Encore faut-il que nos parents sachent y répondre. Au pire il nous mettent devant la télé où ils nous disent d'aller jouer sur l'autoroute. Au mieux il nous donne la réponse. Mais qu'il nous mettent sur la piste sans nous donnez la réponse est encore la meilleur chose à faire. Car nous devrons être sevrer de cette dépendance et développer notre esprit nous même ... Peut-être si nous sommes comme ça, c'est que psychiquement et cérébralement nous nous sommes bloquer à un moment donner dans notre développement. Moi je sais que la drogue "cannabis" ou la masturbation je m'en sert, malgrés moi surtout pour ne pas penser. Car penser c'est aussi se retrouver face à l'infini ... N'est-ce pas ça que nous appelons "vide". Bon j'arrête là toute cette réflexion ... En tout cas, ../../../userinfo.php?uid=5445">"libredesoimeme</a>" Platon pour penser d'une certaine manière, c'est très efficace. Si tu veux vas sur ce lien. Tu peux écouter directement. Ca dure un peu plus d'une heure.<a href="http://www.ac-grenoble.fr/lycee/diois/Latin/spip.php?article3943 C'est une mise en scène du banquet par la comédie française. C'est très drôle. Et ça touche la question de l'Amour. Même différents type d'Amour Eros "sensuel", Amour filiale, et Agapee l'Amour universelle ou de l'Humanité... Mon neuvième jour de sevrage se déroule bien, pas d'envie de me masturber depuis neuf jours. Malgrés quelques nervosités sûrement dû au manque. Mais quand l'ennemi attaque je ne lui laisse pas gagner du terrain. J'irais courir ce soir ça me fera du bien. Car il y a l'esprit mais il y a aussi le corps ...
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 17-08-2011 21:08:10

Je poursuis la lecture des "confessions" de Saint Augustin. Sincèrement, c'est très riche. Il faut se concentrer mais qu'elle bonheur, de quelqu'un qui était dans la débauche et qu'il se pardonne jour après jour en essayant de comprendre pourquoi? Il mesure chacune de ses pensées à la lumière du beau et de l'espérance qu'un jour il retrouvera une sérénité.A oui! La cigarette c'est fini depuis hier, par contre quand tu fais un jogging, tu souffres. Comme dans la dépendance, faut courir, avancer pour s'enlever toute cette merde en soi ...
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 19-08-2011 21:08:43

12jours c'est cool aucune envie, aucune tension, aucune pulsion, tentation etc ... que de la lucidité et pour vous une petite dernière blague ... de Nasreddin.<p>A la maison de thé, on s'était régalé toute la soirée des paradoxes et idioties du Hodja, lorsque pour finir, quelqu'un lui demanda :- Nasreddin, toi qui as réponse à tout, y a-t-il seulement une question à laquelle tu serais incapable de répondre ?- Bien sûr, mais il faut que ce soit une vraie question.- Qu'entends-tu par-là ?- Une fois, par exemple j'étais en train de voler du blé dans la grange de mon voisin lorsqu'il est arrivé à l'improviste, me prenant la main dans le sac. Il m'a demandé : Nasreddin que fais-tu là ? Je n'ai pas su quoi lui répondre ! <p>Bye
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 22-08-2011 13:08:01

Bonjour,Aujourd'hui c'est mon 15jours de sevrages. Je me sens relativement bien. Pourtant, j'ai eu quelques coup de déprime ses deux dernier jours car j'ai pas mal de problème au boulot ses temps-ci. Ses problèmes ce n'est pas très compliqué, il y a quelques mois un collègue est tombé sur mon ordinateur, et a trouvé des vidéos pas très catholique sur mon ordinateur. Conséquence c'est remonté assez haut dans la hiérarchie et j'ai passé des mois à vivre sous pression avec des collègues qui me voyait et encore aujourd'hui d'un sale oeil. Beaucoup de tension éclate entre nous mais rien est dit et en fait c'est le tabou car ils ne m'ont jamais fait part de leur trouvaille et nos engeulades ce sont toujours fait par des allusions et des sous-entendus. Mais depuis quelques jours c'est devenu très violent et ce soir je suis convoqué par la direction.Je vais enfin pouvoir dire la vérité pour être en accord avec moi-même, sauf que je ne peux pas tout dire de ma vie donc mentir et ça me perturbe. Pas par rapport à eux mais par rapport à la vision que j'ai de moi-même car je déteste mentir...Alors je suis sous pression. Je n'ai pas du tout envie de me MB, je n'ai aucune pulsions ou démangeaisons. Je suis relativement serein mais tendu tout de même.Alors un petit mot d'encouragement me donnerais encore plus de force pour affronter cela. Merci
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
thump @ 22-08-2011 19:08:31

Oui, cette addiction, comme toute les addictions, nous expose à des problèmes avec l'extérieur. Tu t'es mis en danger et tu paies un prix élevé à présent. Moi aussi, une des mes ex a un jour découvert des photos que je regardais. La honte...la honte...Ca n'empêche que ton collègue n'avait pas à aller baver auprès de ta hiérarchie, à mon avis. N'oublie pas que les personnes avec qui tu vas discuter demain ne sont ni des amis, ni des psy...Ce que je veux dire par là, c'est que tu n'as pas à leur raconter ta vie. Je serais d'avis à rester le plus succint et le plus sobre possible sur ce qu'il s'est passé. Protège-toi. Je te souhaite bon courage. 
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
talougilou @ 22-08-2011 20:08:29

bon courage  schiljd !   ce n'etait peut etre pas la raison de ta convocation ...si c'etait le cas , excuse-toi et dis que tu as décidé de stopper ces bétises . concentre toi uniquement sur ton travail.j'espère que ton entrevue s'est bien passée
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
libredesoimeme @ 23-08-2011 05:08:49

Un peu à la bourre, je te souhaite Bon courage Schiljd !!! Je suis intéressé par le récit de comment tu as géré l'affaire. Je me suis jamais retrouvé dans cette situation, et j'espère ne jamais y être. Mais il est vrai qu'à une époque ou tout aller mal dans mon boulot,  je me suis mis à mater du porno sur internet au boulot (contourner le filtre de l 'entreprise était trop facile). Et là, je me détruisais encore plus. J'étais presque devenu maso, c'était devenu un jeu.... C'était ça qui me procurait l'adrénaline d'être là.Actuellement, je suis en recherche d'emploi et ce souvenir tenace est aussi une des raisons pourquoi je cherche à me sevrer. Je suis certain que j'ai un potentiel (ou tout du moins tous ceux autour de moi y croit), à moi de ne pas le gacher. Sinon, pour info je vais aussi courir régulièrement et ça fait un bien fou. Malheureusement, il n'est pas possible de courir comme Forrest Gump à chaque fois qu'une pulsion nous  prend ou qu'une difficulté nous assaille. La course ne doit pas être une énième fuite.Sinon, pour info,j'ai recraqué light...c'est mon prochain post sur mon sevrage.Bon courage à tous, 
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 23-08-2011 22:08:54

Bonjour,Je vous remercie pour vos messages (même si je les ai eu après hi! hi!). En tout cas mon entretien, a été je dirais brutal. Mais qu'importe, je ne leur en veux pas de ne pas comprendre, mais au moins, j'ai montré que je n'étais pas aussi pourri que ce qu'il voyait. Je n'ai rien nié. J'ai avoué des choses. mais toujours en essayant d'être calme. Plein de chose sont sorti de moi. Quelle douleur! J'ai expliqué que ce n'était pas le produit que j'aimais mais le fait de me dégradé. Par dégout de soi, et le fait de ne pas mériter de vivre. mais que j'essaye de changer en comprenant pourquoi. En tout cas j'ai surmonté cette première épreuve. La seconde, cela va être de prendre une décision de est-ce que je pars de moi même ou pas. Je devrais voir le grand patron dans ses jours-ci. Bref ... Je ne compulse pas c'est déjà ça. Il y a une idée et je pense qui est importante pour chacun d'entre nous ... j'écrirais quelque chose dessus bientôt, c'est le fait de se pardonner.Voilà, je me sens bien quand même, j'écoute des negro spirituals de Paul Robeson, ça m'apaise. Ceux là en particulier... http://www.youtube.com/watch?v=leBEGed7WUs http://www.youtube.com/watch?v=wi4DsIveSCI&feature=relatedhttp://www.youtube.com/watch?v=M9smSP1dq-A A bientôt ...
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
raoult @ 23-08-2011 22:08:48

ok schiljd. Merci pour ton partage, c'est pas facile et je te souhaite bon courage.
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
libredesoimeme @ 24-08-2011 05:08:51

Merci Schiljd, pour ton retour. Je te souhaite bon courage. Je ne sais pas si démissionner est une solution en soi au regarde de ton attitude. Il y a parfois des hiérarchie et des entreprises qui peuvent avoir des comportements surprenant en face de l'honnêteté d'une difficulté. J'aime bien ton idée de creuser le "pardon de soi". C'est un sujet que je vais aussi essayer de méditer.<p>Bonne continuation
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 26-08-2011 21:08:30

Bonjour,La journée était grise aujourd'hui, l'approche de l'automne se fait sentir. Réjouissons-nous de ce que nos yeux soient moins agressé prochainement. Eh oui j'ai regardé dans la rue aujourd'hui. Mon corps se trainait et mon esprit figé s'effaçait sous le poids d'un brouillard antique. Mon regard s'est posé sur des formes sans tête. Je me suis même retourné une fois. Mais alors qu'ai-je vu ? Moi. Le Moi d'hier qui me regardait. Mais je ne l'ai pas jugé. J'ai repris ma route et le nuage de mon esprit s'est évanoui faisant place à ses quelques lignes. 19jours et quelques picotement ... mais rien de bien grave.
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 07-09-2011 14:09:30

Bonjour,Et voilà cela devait arriver, j'ai rechuté ce weekend après 29 jours. Mon problème c'est que j'étais conscient c'était même limite prémédité. Sous l'effet de quelques joints. Bref en gros j'avais beaucoup trop de tension ses derniers temps. Je le sentais aussi car je compulsais depuis quelques jours, non sur du porno mais à acheter plein de livres une trentaine en quelques jours ... Bref c'était préméditer c'était même comme si je m'étais dit tu as deux jours (j'étais descendu à Lyon voir ma soeur et autres), et je le savais je me suis dit se sera une petite récréer de deux jours et après ton sevrages sera reparti. Bon, c'est ce que je fais, mais tout ça était de trop. Bref j'ai faibli, une certaine solitude aussi me pesait. Mais bon, c'est reparti. Donc, je remets le compteur à 0, hier donc, 1jours... 
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 16-09-2011 22:09:38

Bonjour,Depuis mon dernier poste, c'est-à-dire 9jours ou j'avais parlé de ma rechute, j'avais tenu 4 jours ... Disons que j'étais reparti dans mon sevrage. Pourtant sans la volonté total que j'avais eu la première fois. Donc j'étais pris dans une tristesse encore ses premiers jours de re-sevrage. Mais voilà, cette tristesse était encore du plus à ma dépendance affective ... donc j'étais faible. Puis il m'est arrivé une chose un soir, je crois que c'était lundi en rentrant chez moi, j'ai croisé le regard d'une jeune femme, elle était avec une amie à elle. J'ai traversé la rue pour aller dans une épicerie et en me retournant j'ai vu qu'elle me faisait signe de la main, j'ai fait la même chose "coucou", puis elles m'ont fait signe de retraverser la rue, chose que je n'ai pas fait. Bref en sortant de l'épicerie, elles étaient là, toutes les deux, elles m'attendaient, étaient explicte. Bon, c'est tout, car avec la timidité que j'ai ... et de plus je ne suis vraiment pas le genre à avoir du sexe comme ça avec des inconnues j'ai toujours ce sentiment que quelque chose manque, du Sentiment justement, du partage vrai, vivant ressentis jusqu'au plus profond de soi, je ne sais pas trop. Mais après, j'étais mal pour elles, je me suis vu moi avec mes compulsions sexuelles. Bref, le lendemain, j'ai acheté du shit, je me suis défoncé et j'ai rechuté. Bref, le même processus ... encore le même refrain, besoin de ne pas être lucide quand je rechute et tralala...Donc, c'est cette solitude, ce vide, cette paralysie de l'esprit face à cette infini sans balise pour se repérer, sans phare pour nous guider et nous empêcher de nous écraser sur ces écueils familier de nos vies. Bref j'ai un problème avec l'Amour. Je le ressens chez les autres fortement. J'aime voir le baisé tendre d'un grand-père sur le front de ses petits enfants. J'aime voir un couple s'enlacer et pleurer sur le quai d'une gare avant ce départ redouté.Je me nourris de l'Amour des autres quand il s'exprime humainement, comme la beauté est la substance de l'Ame, il nous la faut toujours à nos cotés ou nous mourrons. J'ai aussi besoin de ça en moi, pour moi, mais je fuis ... Me sens-je tellement mauvais à ce point que je me détruis ? ... Bref, je n'ai pas rechuté depuis trois jours; Ses prochains jours seront pas mal, je pense ... Je ne pourrais pas posté avant la fin de la semaine prochaine.Bon courage à tout le monde et en particulier au co-dépendante que j'ai pu lire ici dernièrement.Et un grand merci à Beethoven pour avoir mis des sons sur nos moments sombres mais non morbide comme ici ... http://www.youtube.com/watch?v=O6txOvK-mAkA bientot
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 25-05-2012 18:05:34

Bonjour, Voilà, je n'avais pas posté depuis quelques mois, bien que je sois revenu ici lire les témoignages de temps en temps, mais me revoilà ... Et j'espère cette fois-ci être un peu plus constant pour écrire ici. J'ai chuté plusieurs fois ses derniers mois et je n'arrivais pas à tenir mon "sevrage" si on peut appeler ça comme ça car je rechutais régulièrement tout les 10/15 jours les meilleurs moment.Aujourd'hui, j'en suis à 8 jours sans porn, MB etc ... ça se passe bien malgré quelques tensions mais je suis assez occuper en ce moment pour ne pas y penser. Bref, cela va être dur mais je suis re-décider à tenir, et je rejoins John Warsen quand il dit que nous ne pouvons pas nous arrêter à moitié. Comme on ne peut pas faire un enfant à moitié. J'essayerais de poster plus souvent ... et apporter mes réflexions sur mes dépendances. Profitons de ses prochains mois d'été pour sortir, continuer notre sevrage d'une manière ferme car les dépressions saisonnières nous affectent plus que l'on peut pense sur nos vies. A bientôt, la vie est belle...
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 27-05-2012 21:05:48

Bonjour,Cela fait 11 jours que j'arrive à tenir sans avoir envie de mb ou de porn. Et je me rend compte que j'ai besoin de plusieurs jours de sevrages pour sentir le courage en moi et me dire que finalement j'en ai la capacité et même que je peux m'en passer. Sans ses quelques jours qui sont comme une piste de décollage, il met difficile de me dire ça. Le sevrage est un réapprentissage de soi et de la vie. D'autres part il faut s'occuper et changer ses habitudes. Etre créatif aussi permet de canaliser ses énergies sexuelles dans quelque chose de positif. J'aime bien Bruegel pour cela et Jérôme Bosch qui crée des peintures magnifiques décrivant la dégénérescence de son époque notamment dans le jardin des délices.A bientôt. Courage et patience.
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
nimes @ 28-05-2012 05:05:18

super positif 
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
flo @ 28-05-2012 23:05:35

continue mec!!!
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 30-05-2012 16:05:19

Bonjour, Revenir à la vie, sortir du narcissisme, de son nombril qui trop souvent fait que nous sommes emporter dans ce trou béant. Arrêter cette délectation morbide, cette apitoiement de soi. Arrêter de voir la vie comme une lutte contre soi-même mais comme une progression de soi... pour les autres. De l'indulgence envers soi contre cette impératif moral de se sevrer. Si nous sommes nos propres inquisiteurs, nous vivons à petit feu. Le sevrage n'est pas une contrainte mais une nécessité. Il n'y a pas d'impératif moral, le "il faut que" mais une nécessité non contraignante de "Il nous est donné de" dans sa possibilité. Le sevrage n'est pas cette lutte contre soi-même et ses déviances. Mais la recherche de sa construction émotionnelle, intellectuelle et psychologique, le développement de soi, la recherche du bonheur. Y avons-nous le droit ?    Et pourquoi pas ? Bien qu'il n'y ai pas de liberté sans lutte, cette liberté là se cultive dans la douceur. Nous  ne sommes pas pressé, n'avons nous pas le temps ... Et quels raisons avons -nous d'avoir peur ? Réconcilions-nous avec la douleur. <img style="float: left; padding: 2px" src="../../../uploads/smil3dbd4e398ff7b.gif" border="0" alt="Clin d'oeil" title="Clin d'oeil" width="19" height="19../../../p><p> 
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
noway @ 30-05-2012 18:05:52

hello, j'ai plus ou moins lis de loin tes messages, tu as une bonne philo écrite, un art de retranscrire tes émotions, autrement dit une partie de toi très intéressante qui se laisse étouffé, je ressens pas mal d'effort dans tes "écrits" (posts) guider par un effet un peu négatif du sevrage (comme tous..), un combat difficile avec soit certe mais peut être pas pris du bon coté, tu énumères bien les méfaits de cette dépendance, une vue un peu forgé ou peut être pas assez plurielle, peut être comme elle vient (comme chacun la ressent..), je dis ça en fait parce que ce qui me permet de tenir c'est juste de voir l'autre face du coté obscure... respectueusement ! 
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
noway @ 30-05-2012 19:05:54

<p style="text-align: left">hello,</p><p style="text-align: left"> j'ai pris le temps (très rapidement) de lire tes précédents posts et je ne peux que saluer ton degrés de philosophie (entre par rapport à Dante) figure toi que j'en parlais avec une copine qui a étudier en Italie et c'est juste complètement ce que je (on) vis/t.. je t'avouerais que j'ai pas encore eu le dé-clique de prendre son chef d'oeuvre :D mais c'est juste excitant, on sent de suite ton parcourt et le plaisir des mots !</p>
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 03-06-2012 17:06:37

Bonjour, Le sevrage continu, mais il y a quelques turbulences, des énervements. Mais aussi des choses bonnes quand je me concentre sur mes objectifs. J'ai fait une superbe rencontre ce week-end. Celle de Maurice Bellet, un Etre très profond. Ancien Prêtre, Docteur en philosophie et psychanalyste. Nous avons beaucoup échanger et nous nous sommes échanger nos coordonnées. Je ne le connaissais pas, il fait des conférences un peu partout et ses livres sont traduits en plusieurs langues. Il m'a laissé deux livres L'épreuve et la traversée de l'en-bas. J'ai commencé à lire se dernier. Et je pense que ça peut intéresser tout ceux qui cherche ici.A bientôt, j'en dirais plus plus tard...<p>Courage à tous...
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 03-06-2012 18:06:12

Re-moi voici un extrait d'un livre de Maurice Bellet... La traversée de l'en-bas. <p> CE QU'IL FAUT COMPRENDRE, ou plus modestement entendre, c'est que l'en-bas est hors de toutes les explications et interprétations, hors d'atteinte.Si quelque chose ou quelqu'un peut descendre là - rejoindre celui ou celle que dévore la déesse noire -, eh bien, rien à faire: il faut que ce soit quelque chose ou quelqu'un d'en bas.Mais comment serait-ce possible ?Qui peut s'en aller par là sans se perdre ? Et le c&oelig;ur de l'affaire est peut -être ceci : l'en-bas, il faut le traverser. Pas d'évasion, pas de sortie par en haut.Où donc est l'issue ? Où est le je-ne-sais- quoi, le changement, la mutation, qui n'enlève rien mais qui change tout ? Tout, ou très grande part des discours, des exposés, sert simplement à masquer, refouler l'en-bas, y compris et surtout quand on en parle.L'en-bas est - par nature ! - en dessous de toutes les interprétations et explications. Dès qu'on explique et interprète, on est hors de lui.Car ce n'est pas une chose, un état, un définissable. Il est tout entier dans le rapport que l'être humain a avec lui : c'est le rapport à l'obscur, à la ténèbre, au n&oelig;ud meurtrier. Du dehors, après, quand vous voudrez, c'est ceci ou cela. Dedans c'est l'imprononçable, l'innommable.Et l'innommable fuit et s'enfonce derrière tous les discours, tous les savoirs.Il hante l'arrière-pays de la psychanalyse elle-même.Compulsion.Le président Kennedy court les filles. «Voyons, monsieur le Président ? - Je ne peux pas m'en empêcher.»L'obsession sexuelle, l'alcool, la drogue, la fugue, les accès de violence, et, pour le pire, viol ou meurtre. «Je ne peux pas m'en empêcher. »Du dehors, l'inadmissible. Du dedans, une culpabilité épouvantable.On traîne ça comme un boulet. Quelquefois, souvent, c'est invisible &ndash; avec le risque d'apparaître un beau jour en pleine lumière. La vie bascule.Ou bien, perversion : on considère le pire comme normal, ou plutôt on se refuse à toute norme.On n'en est même plus à la douleur. On est dévoré par l'abîme.Infernale nécessité.Comment peut-on en venir là ? Mille chemins, millions d'histoires à chaque fois singulières. Les parents sans doute, les aïeux, toute la généalogie. Et quelque chose qui a manqué, qu'on a manqué. Une marche dans l'escalier. Un visage. Un pas qu'il fallait faire ; ou ne pas faire. Et maintenant: c'est ainsi.Les êtres humains ne sont pas cohérents: premier principe de notre connaissance d'humanité.C'est pourquoi vous pouvez être en haut et en bas. Vous pouvez être d'assez belle allure (morale, j'entends), et intelligent, et efficace, et reconnu tel, avec de belles aspirations, de grands sentiments, le tout sincère et honnête - et pourtant avec, dans votre vie, l'inavouable, le ver dans le fruit. Un passé irréparable, qui vous poursuit sans pitié, une douleur d'amour qui déchire encore et encore, un vice - la bouteille, la drogue, les petits garçons - ou tout bonnement, tout purement l'infernale tristesse qui défait tout, qui pourrit tout, et dont la source noire est introuvable.Les maîtres et seigneurs n'ont aucun pouvoir sur l'en-bas. Les maîtres du savoir n'y descendent pas; ou ils s'y perdent, ils s'égarent; ils deviennent fous.Ô qui peut descendre là, être parmi eux, parmi nous, celui qui n'est pas complice de ce qui nous tue ? Celui dont la tristesse même est vierge de la ténébreuse tristesse où s'anéantit notre naissance ?Quelle prière pourrait monter de l'en-bas vers quel Dieu, vers quel visage de quel Dieu, pour que nous soyons consolés ? Comme par une mère qui n'a pas peur du mal de son enfant, comme par un père qui préfère la vie du fils à toute gloire et à tout bonheur ?Nous n'appellerons personne, père ou maître. Car personne, en bas, ne peut porter une charge si terrible.La traversée de l'en-bas, Bayard, Paris, 2005, pp.27-30
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 07-06-2012 09:06:08

De quoi avons-nous réellement peur en tant que porno-dépendant... ?J'adore Shakespeare, il me fait bien plus de bien que la mb et le porno.. HAMLET. - Etre, ou ne pas être, c'est là la question. Y a-t-il plus de noblesse d'âme à subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante, ou bien à s'armer contre une mer de douleurs et à l'arrêter par une révolte ?. Mourir... dormir, rien de plus ;... et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux maux du coeur et aux mille tortures naturelles qui sont le legs de la chair : c'est là un dénouement qu'on doit souhaiter avec ferveur. Mourir... dormir, dormir ! peut-être rêver ! Oui, là est l'embarras. Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la mort, quand nous sommes débarrassés de l'étreinte de cette vie ?. Voilà qui doit nous arrêter. C'est cette réflexion-là qui nous vaut la calamité d'une si longue existence. Qui, en effet, voudrait supporter les flagellations, et les dédains du monde, l'injure de l'oppresseur, l'humiliation de la pauvreté, les angoisses de l'amour méprisé, les lenteurs de la loi, l'insolence du pouvoir, et les rebuffades que le mérite résigné reçoit d'hommes indignes, s'il pouvait en être quitte avec un simple poignard ?. Qui voudrait porter ces fardeaux, grogner et suer sous une vie accablante, si la crainte de quelque chose après la mort, de cette région inexplorée, d'où nul voyageur ne revient, ne troublait la volonté, et ne nous faisait supporter les maux que nous avons par peur de nous lancer dans ceux que nous ne connaissons pas ?. Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches ; ainsi les couleurs natives de la résolution blêmissent sous les pâles reflets de la pensée ; ainsi les entreprises les plus énergiques et les plus importantes se détournent de leur cours, à cette idée, et perdent le nom d'action... 
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 17-06-2012 09:06:49

Bonjour,<p>Eh ben voilà, au bout d'un mois, rechute. Ca se passe de commentaire. J'essaye de ne pas culpabiliser, je me relève et me remet en route... pfff.
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 05-07-2012 12:07:51

Bonjour, Je continues, je prends soin de moi, je me pardonne, j'essaie  de ne pas refouler mes désirs, mes pulsions, je les laisse venir, je les écoutes, les regardes, essaye de les comprendre. Mais je vis à coté d'elle, donc en moi c'est le vide et cette souffrance accepter nargue mes pulsions. Ma souffrance accepter et non focaliser me dit " tu vois tu peux t'en passer même si tu m'as moi en échange (pour le moment)". Et finalement quelle bonheur cette agonie créatrice, il faut qu'elle soit ponctuelle mais elle me donne la plénitude, je me sens entier, fidèle à moi-même. Et je me connais de plus en plus.Bon de l'autre coté, je n'ai rien pas de diplôme, de permis, de copine, de travaille. Mais, c'est la crise révoltez-vous peuples du monde les mois qui viennent vont vous défiez. Les puissances financières sont pris de démence, les politiques des lâches, l'austérité sociale préparer, les banques renflouer. Les gens vont connaître encore plus de douleur, de dépendance. La chute va être brutale pour certain. Frédéric Oudéa peut continuer à jouer au tennis tout les lundi et le reste du temps murmurer à l'oreille de François Hollande. Mais l'histoire nous as montrer que l'on ne fait pas de coupes budgétaires dans les périodes de crise, c'est génocidaire. Le choléra se propage en Grèce et cela me rappelle étrangement le 14ème siècle, les banques Bardi Peruzzi et les Taxis et autres. Sortez de votre bulle peuples! Vous vous faites niquez tout les jours, Bordel vous en avez pas marre. Arrêter d'avaler des couleuvres.Bon, je me suis un peu égarer, mais l'avenir va être chaud. Le LIBOR va sauter, et l'Espagne va plonger et d'autres, tant et tant que l'on continuera à jouer ce chantage à la dette.Eh bien je vais vous dire, les banques et institutions financières sont dépendants pas sexuel mais à l'Argent et ils ne veulent pas lâcher. Ils vont nous couler car l'argent ça s'imprime oh oui en milliards mais ça ne se mange pas ...Allez, j'arrête ma petite digression ...A bientôt, courage à tous
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
talougilou @ 09-07-2012 00:07:10

a mon tour,je t'apporte mon soutien, je te souhaite de te rétablir le plus vite possible et de trouver tout ce qui te manque
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 16-07-2012 13:07:54

Bonjour à tous,Jusque là tout va bien. Je n'ai pas peur de la rechute. Et je suis (j'ai l'impression) de faire le deuil de mon accoutumance à la porno. Je n'ai pas besoin de ça pour calmer mes angoisses ou frustrations existentielles. Je lis Winnicot en ce moment, c'est passionnant. Et ça me parle carrément, il met des mots sur les pulsions qui nous viennent. Il aborde en profondeur le relation mère-enfant dans le développement de la maturité affective et l'indépendance de la personnalité par apport à la mère, c'est très frappant comme je me retrouve dans ce qu'il dit et écrit dans "<span class="reference-text">Le passage de la dépendance à l'indépendance dans le développement de l'individu". Bref, je vous encourage à aller jeter un petit coup d'oeil dans ses écrits.<b../../../span><p>A bientôt, et courage à tous
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 01-10-2012 14:10:34

Bonjour,Alors ça y est. J'ai pris depuis plus de trois semaines un nouveau départ. J'ai tout plaqué ce que je faisais. J'ai changé de ville, de tout. Fallait que je change de décor. Et depuis ce moment, j'ai aussi laché prise avec toute cette question de la peur de la rechute. Je n'y pense plus depuis trois semaines. Aucune rechute porno ou MB. Et je n'ai vraiment pas envie, quelques démangeaisons dans le bas-ventre en ce moment mais faut que le corps s'habitue. Je fais pas de sport, je lis et j'écris. Et je suis avec ma dépendance affective que je gère comme je peux.Repartir, changer à 31ans, je me relève d'années passé à me masturber. Je suis en train de me reconstruire, et je ne pense même plus au temps gâché. Et j'ai la chance depuis toujours d'avoir l'espoir que le meilleur est toujours devant nous.Bon courage à tous, c'est possible, j'en suis sûr maintenant.<p>Je ne reviendrais pas sur ce site avant au moins le stade des trois mois que je vise.
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
fritzecat @ 01-10-2012 15:10:46

salut à toi schildj! (où donc as-tu été pêcher un pseudo pareil? très joli, mais on a un peu peur de se faire des noeuds à la langue en le prononçant!)bravo pour ta vision des choses que je partage entièrement et pour ce post plein d'espoir et de lumière qui tranche un peu sur la morosité ambiante qui ronronne sur le fofo...si tu ne reviens que dans 3 mois, tu ne verras peut-être pas ce mot de sitôt, tant pis, ton attitude montre que de toute façon tu n'attends pas grand chose des autres et tout de toi-même et je ne peux que t'en féliciter... fzc
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 10-10-2012 13:10:17

Bonjour, Alors, j'avais dit que je ne reviendrais pas sur le forum, mais je voulais partager une petite découverte, un livre sur les dépendances affectives, car je pense que la porno ou autre forme d'addiction est juste un moyen de combler un vide affectif et calmer sur le moment les pulsions, angoisses et autres anxiété face aux inquiétudes de la vie.http://www.psychologies.com/Moi/Problemes-psy/Dependances/Livres/Les-Dependances-affectivesUne autre chose concernant mon sevrage, c'est de croire qu'on ne peut pas se passer de notre dose, la peur de la rechute etc... Tout ça se sont des croyances infondés, qui nous arrangent bien finalement mais notre esprit nous joue des tours alors il nous faut sortir de l' auto-manipulation. Aussi savoir qui nous sommes, encore une fois se désidentifier de tout se passer qui pèse sur nous et nous empêche de changer. Mais au fond de nous, nous aspirons à un avenir meilleur, à être meilleur, et nous savons que nous ne sommes pas comme ça et que nous valons mieux que ça. Je sais que mon avenir dépend de ma survie du jour. Alors notre identité n'est pas celle d'un porno-dépendant, et c'est ce que nous croyons que c'est notre nature. Mais tout ça c'est des conneries. Alors reconnaître nos erreurs humblement et se pardonner pour avancer.Courage à tous, c'est possible.
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 10-10-2012 19:10:03

A Fritzecat,Je viendrais sur ce forum, si j'ai des idées constructives pour les autres, si ça peut les aider à avancer selon aussi que mon esprit avance et que je me découvre. Dans le sens de connaître mes écueils et de ce qui empêche ma volonté de dépasser aussi mes craintes. Comme le fait de ne pas mourir si je ne visionnes pas et que je ne me masturbe pas. Je ne sais pas si je suis très clair. Mais je suis dans l'état d'esprit de me dire que je peux m'en passer. Ce qui fait que depuis mon dernier début de sevrage, je ne pense vraiment pas à visionner même de jeter un coup d'oeil, puisque je sais de toute façon où ça me mènera. Même juste une fois car il y a une fois et la suite va très vite à cause de la culpabilité que ça engendre...Bon courage à toi,P.S: le pseudo est un mélange de mes initiales et de un de mes poètes préférés Schiller qui a écrit il y a plus de 200ans, les lettres sur l'éducation esthétique de l'Homme. C'est passionnant. 300pages sur l'éducation des sentiments, où il dit que le chemin qui mène à la raison doit passer par le coeur. C'est politique, philosophique, il explique la division de l'homme quand ses émotions prennent le dessus sur sa raison (le sauvage) ou que sa raison impose son égémonie à ses émotions (le barbare). Il écrit ça dans le contexte de la révolution française et pourquoi ça a terminé dans le sang.
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
fritzecat @ 10-10-2012 19:10:02

ça me donne envie de lire Schiller que je ne connais pas... ça a l'air bien.merci pour tes encouragements, je te les retourne...  
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 07-11-2012 10:11:28

Un petit coucou,Aujourd'hui, j'entame mon 3ème mois de sevrages. Donc 2 mois et anniversaire.Tout va bien, je reprends mes esprits, j'avance. L'éducation de l'égo et sortir du narcissisme nombriliste, c'est le chemin que je prends. Je suis beaucoup moins tendu que les premières semaines, aussi beaucoup plus assurer sur mes capacités à affronter la vie, comme elle vient. Le lâcher prise est vraiment important et c'est dans ses moments de sérénité que l'on peut vraiment voir son passé de haut sans se juger mais comme s'effaçant au loin pour faire place à un nouveau moi bien qu'encore floue. En tout cas la souffrance lié à la rechute ne pèse plus sur notre volonté et la capacité de s'en sortir. Car nous en sommes tous capable quelque soi notre passé et le nombre d'année à s'être vautrer dans quelque chose que l'on pensait inévitable, et que l'on pensait avec un plaisir malsain que c'était la vie que l'on voulait mener. Hypocrisie et malhonnêteté de soi même. Alors il faut renoncer à ses attentes incomblées. Ce manque destructeur, un manque que l'on cherche avidement à l'extérieur de soi. Un caprice infantile finalement car l'on refuse de grandir. Mais grandir et sortir de cet égo infantile pour accéder à une vrai maturation affective, celle d'un adulte qui est capable de se suffire "pratiquement" à lui-même. Pratiquement, car nous sommes socialement dépendant des autres. Nous avons besoin de rapport humain sain, dans un dialogue de connaissance avec l'autre, mais aussi avec soi. De dialoguer avec l'âme de l'autre dans un échange et un enrichissement mutuel sans possessivité. Et là nous nous estimons. La part humaine en nous, nous guide. Alors sortons de cette enfance de l'Homme et ses auto-flatteries infantile de nos égo. Nous avons tous des désirs, mais ce sont des désirs d'humanité que nous avons. Courage à tous,  Renoncez à ses manques à les assouvir car sinon vous ne prendrez que le chemin de la souffrance. Une spirale que l'on connaît déjà trop. Car dans cette traversée il n'y a que honte, culpabilité, dégoût de soi et auto-destruction pour nous punir que nous ne sommes pas grand chose. Mais est-ce que nous ne valons pas mieux que ça ? Cette société libérale vous dit que non que vous n'êtes que des bêtes, alors vivez comme tel. Donnez-lui tort et reprenez sérieusement le combat. Car chacun le mérite.
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
fritzecat @ 07-11-2012 12:11:38

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Disse:
schiljd a écrit: Alors il faut renoncer à ses attentes incomblées. Ce manque destructeur, un manque que l'on cherche avidement à l'extérieur de soi. Un caprice infantile finalement car l'on refuse de grandir. Mais grandir et sortir de cet égo infantile pour accéder à une vrai maturation affective, celle d'un adulte qui est capable de se suffire "pratiquement" à lui-même. Pratiquement, car nous sommes socialement dépendant des autres. Nous avons besoin de rapport humain sain, dans un dialogue de connaissance avec l'autre, mais aussi avec soi.
Tu mets là le doigt sur une chose très importante. Sous couvert de ne plus être dépendants certains se coupent des relations réelles extérieures, et comme ils n'ont pas d'autonomie réelle cette coupure est une souffrance et non une libération. C'est qu'ils confondent la dépendance extérieure (qui ne peut être supprimée) avec la dépendance intérieure (qui elle peut l'être). Ce n'est pas la dépendance extérieure qui est pathologique mais bien la seconde. une fois que la dépendance intérieure cesse (et cela ne se peut que par la découverte de son être réel, quitter l'illusion du faux-self protecteur et mensonger) le rapport avec l'autre devient tout à fait autre chose, on devient non seulement capable de recevoir mais surtout de donner. La relation n'est plus un troc qui se transforme en haine dès que la balance commerciale est en déficit. La dépendance intérieure est ce qui empêche d'aimer librement.</p> <p class="MsoNormal">Bonne continuation.</p> <!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]-->
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 08-11-2012 20:11:40

Bonjour fritzecat,Je suis tout à fait d'accord avec toi sur cette idée du faux-self, l'enfant adapté à ses parents qui n'a pas développé son vrai-self. Winnicott aborde toute ses questions et je trouve ça vraiment intéressant.<p>A bientôt,
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 14-11-2012 21:11:36

<p style="margin-bottom: 0cm">Bonjour,</p><p style="margin-bottom: 0cm">Voici un passage de saint Augustin dans ces confessions sur "la volonté". la volonté effective une fois et partiel c'est déjà pensé à ses prochaines rechutes. Alors il faut vouloir pleinement.</p><p style="margin-bottom: 0cm"> </p><p style="margin-bottom: 0cm">     "Dans le trouble où me jetaient mes hésitations, je faisais mille gestes, de ceux que l'ont fait quand on en a la volonté sans le pouvoir, qu'on soit privé de membres ou qu'on les ait ligotés, brisés par la maladie, ou tout autrement paralysés. Si je m'arrachais les cheveux, si je me frappais, le front, si j'étreignais mes genoux de mes doigts entrelacés, je le faisais parce que je le voulais. J'aurais pu le vouloir et ne pas le faire, si la mobilité de mes membres ne m'avait pas obéi. Je faisais donc bien des choses où le vouloir ne se confondait pas avec le pouvoir. Et je ne faisais pas ce que je désirais avec une ardeur incomparablement plus grande, et que j'aurais pu faire dès que je l'aurais voulu, car pour le vouloir effectivement il n'était que de le vouloir pleinement. Car ici pouvoir et volonté ne faisaient qu'un : vouloir, c'était agir déjà. Et pourtant rien ne se faisait, et mon corps obéissait à elle-même pour accomplir sa grande volonté dans la seule volonté.</p> <p style="margin-bottom: 0cm">     D'où vient ce prodige ? Qu'elle en est la cause ? Que luise à mes yeux votre miséricorde, que j'interroge, s'ils peuvent me répondre, les obscurs châtiments infligés aux hommes et les ténébreuses misères des fils d'Adam. Oui, d'où vient ce prodige ? Quelle en est la cause ? L'âme donne des ordres au corps, et elle est obéie sur le champ. L'âme se donne à elle-même des ordres, et elle se heurte à des résistances. L'âme donne l'ordre à la main de se mouvoir, et c'est une opération si facile qu'à peine distingue-t-on l'ordre de son exécution. Et cependant l'âme est âme et la main est corps. L'âme donne à l'âme l'ordre de vouloir : l'une ne se distingue point de l'autre, et pourtant elle n'agit pas. D'où vient se prodige ? Quelle en est la cause ? Elle lui donne l'ordre, dis-je, de vouloir ; elle ne le donnerait pas si elle ne voulait pas, et ce qu'elle ordonne ne se fait pas.</p> <p style="margin-bottom: 0cm">     C'est qu'elle ne veut pas d'un vouloir total, et ainsi elle ne commande pas totalement. Elle ne commande que pour autant qu'elle veut, et pour autant ne veut pas, ses ordres ne reçoivent point l'exécution, car c'est la volonté qui donne l'ordre d'être une volonté qui n'est rien d'autre qu'elle même. C'est pourquoi elle ne commande pas pleinement, et de là vient que ses ordres sont sans effet. Car si elle était dans sa plénitude, elle ne se commanderait pas d'être, elle serait déjà. Ce n'est donc pas un prodige de vouloir partiellement et partiellement de ne pas vouloir : c'est une maladie de l'âme. Celle-ci soulevée par la vérité, mais entraînée par le poids de l'habitude, ne peut se mettre tout à fait debout. Il y a donc deux volontés, toutes deux incomplètes et ce que l'une possède fait défaut à l'autre."</p><p style="margin-bottom: 0cm">A bientôt, courage à tous
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
fritzecat @ 15-11-2012 09:11:41

st augu est sympa! mais quelle lourdeur de style! ce qu'il dit en gros c'est que l'énergie psychique véritable, le shen, l'esprit saint, est "ce qui est agissant" . la vrai volonté (adossée à celle du ciel) est la seule qui puisse produire un résultat dans la transformation de soi-même, "l'idée de volonté", partielle, en contradiction avec des résistances intérieures, n'est pas la vraie volonté...
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
fritzecat @ 15-11-2012 10:11:13

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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 15-11-2012 20:11:36

Belle manière de résumer ce passage de St Augustin avec ta propre vision Fritzecat. Je pense aussi que la Volonté est de le vouloir pleinement, mais pour nous, empreint de nos mauvaises habitudes, cette volonté n'est encore que partielle car elle est en conflit avec nos résidus de pulsion infantile. Et c'est la volonté de cet égo infantile qui lutte avec notre volonté de nous sevrer. On aimerait tant éprouver indéfiniment cette jouissance qui nous rend insouciant de la réalité extérieur mais qui nous ramène finalement toujours à nos propres angoisses. Mais n'est-ce pas humain finalement d'avoir ses angoisses ? Mais l'égo, "l'instinct du tambour major" chez Martin Luther King nous fait défaut à nous porno-dépendant car il est sans-cesse à osciller quand nous sommes en relation avec notre environnement. Nous ne sommes pas souverain. Alors comment faire pour éduquer cette égo qui devrait être beaucoup plus stable, et devrait être là pour servir notre dignité humaine ? J'ai pas encore trouvé le chemin qui mène à ça. Et je me demande si je le trouverais un jour mais je cherche. Mais si vous avez des pistes je suis preneur. Déjà s'en remettre à quelque chose de supérieur à nous. Pour éprouver notre propre faiblesse et que nous ne sommes pas omnipotent comme l'est un nourrisson à la naissance. Une autre question sous-jacente s'est sur la maturité affective et pour ma part c'est le plus gros du travail. Le Je suis, cette part qui est à moi, mon sens d'identité.A bientôt, <p> 
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 15-11-2012 23:11:57

Qu'est-ce qu'une angoisse au fond qu'une sorte d'émotion ressentie quand on se projette au loin dans une sorte d'infinie où il n'y a pas de fond qui nous sécurise. Un inconnu fait d'élément non-palpable mais projeter avec des choses familières venue d'un passé connu. Donc nous répétons à l'infinie pour nous rassurer. Alors que le futur n'est pas comme le passé. Je trouve que finalement l'angoisse est irrationnel, une peur passé non-gérer sans auto-conscience avec ses anciennes croyances projeter dans un futur sans borne et qui surgit à des moments de vide de nos existences. Un vide qui est défini plus comme un moment où il faudrait faire quelque chose mais où l'on ne fait rien. Bref, en tant que dépendant affectif nous voyons un peu tout et ressentons beaucoup les choses avec un sens démesuré. Alors il faut se dépassionner, lâcher prise on dira, sans prendre les choses à la légère mais avec légèreté, sans excès et sans hypersensibilité. Tout nous touche de trop près et le porno comme toute addiction nous désensibilise. Mais si on a un caractère trop sensible, profitons-en pour être créatif. Aussi pour passé de ce monde connu à un monde inconnu oublié ses vieilles habitudes pour en adopté de nouvelles. Puisque tout meurt finalement. Désolé de réfléchir "tout haut".<p>Bonne nuit,
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 23-11-2012 14:11:26

Bonjour,Coup de déprime en ce moment, je ne trouve pas de travail, je suis hébergé gratuitement mais j'ai un ultimatum d' un mois pour quitter cette appartement. Bref, si quelqu'un propose du travail sur Lyon je suis preneur. Le point positif malgré tout ce stress c'est que je n'ai pas envie de rechuter pour calmer ses angoisses. Ca c'est cool. Donc pas de compulsion. Je suis bien plus solide au bout de 2 mois et demi de sevrage pour ne pas me sentir happer par la spirale du porno. L'autre chose c'est que je vais voir un psy jeudi prochain pour la première fois de ma vie. On verra bien. Courage à tous.
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 26-11-2012 14:11:10

Bonjour,Voilà, il se trouve que j'ai rencontré ma grand-mère pour la première fois il y a quelques semaines. La mère de ma mère qui elle-même je n'ai pas connu. Elle a perdu tôt ses enfants et sont mari, et elle est atteinte de la sclérose en plaque depuis ses cinquante ans (elle en a presque 90 aujourd'hui). Une rencontre émouvante mais sans beaucoup de mots. Bref, puisqu'il est bon d'être créatif dans nos moments, je lui ai composé un petit poème. Je le partage ici, Le voici:   <p style="margin-bottom: 0cm">La Foi, ce temple du c&oelig;ur dans lequel se repose</p><p style="margin-bottom: 0cm">Le chagrin accueilli dans un jardin de rose ;</p> <p style="margin-bottom: 0cm">La crainte et le doute comme des lots nécessaires</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Troublant notre calme mais jamais mortifères,</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Y viennent, y demeurent puis s'effacent comme la nuit</p> <p style="margin-bottom: 0cm">A la venue d'un jour nouveau, d'une nouvelle vie.</p> <p style="margin-bottom: 0cm"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm">Grande Dame, souveraine, tenant fière ta courbure ;</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Reine des mères, affligée sous ta noble stature,</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Telle je t'ai vu, bien que durant quelques heures,</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Elles ont suffi à connaître le pouvoir de la foi,</p> <p style="margin-bottom: 0cm">A mon c&oelig;ur sceptique de cette ineffable loi.</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Toi, grand-mère si coquette parée de ses couleurs,</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Qui reflètent ta dignité et recouvrent l'usure,</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Tu la portes grâce-ment délaissant tes blessures.</p> <p style="margin-bottom: 0cm"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm">Car les vicissitudes auraient pu de ta vie</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Maintes et maintes fois faire vaciller durement</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Ce pont fragile menant tout droit au firmament.</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Et bien qu'assise sur ce fauteuil de la maladie </p> <p style="margin-bottom: 0cm">Tu te tiens, debout tel un monument d'alors,</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Emprunt de cette douce fierté des âges passés.</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Et pour ne pas se briser sur le roc de la douleur,</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Tu éclaires comme un phare nos vies embarquées.</p> <p style="margin-bottom: 0cm"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm">Mon triste c&oelig;ur, aujourd'hui heureux de connaître</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Celle qui a donné vie à cette inconnue de moi</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Que mes songes d'enfant chérissaient tant de fois,</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Dans mes nuits obscurcies sans cette lumière terrestre</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Bien qu'au plus profond de moi son amour je ressens </p> <p style="margin-bottom: 0cm">Car ce qui s'offre une fois jamais ne se reprend.</p> <p style="margin-bottom: 0cm"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm">Évanouie dans les années de ma vie muette,</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Je t'ai vu maintenant et peut t'appeler Paulette.</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Ô toi, trop tard connue et adorée de moi,</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Quand ton tour sera venu à rejoindre le ciel</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Porte ce message avec la douceur du miel :</p> <p style="margin-bottom: 0cm">A Elle, trop tôt partie et aimée de moi,</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Disparue sans connaître ce qui est né de son sein,</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Dis-lui que je l'aime et que je vais bien.</p> <p style="margin-bottom: 0cm"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm">Et qu'en moi ton image ne puisse jamais mourir ;</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Bien que furtive et noyée dans le silence des yeux,</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Une image qu'on aimerait être dans le souvenir</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Attendri de son futur nous portant en eux ;</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Que ce qu'on donne et transmet aux autres de bien</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Non pour un écho qui à son tour tend la main,</p> <p style="margin-bottom: 0cm">Mais comme un message porté d'un Âge à un autre</p> <p style="margin-bottom: 0cm">D'une montagne à une autre, et d'un Être à l'autre.</p>  
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 07-12-2012 11:12:49

Bonjour,J'entame mon 4ème mois aujourd'hui, et j'ai vu une psy (psychiatre, pédopsychiatre et psychanalyste), la semaine dernière pour la première fois. Ca s'est bien passé, j'ai eu une très bonne impression. Elle m'a même pris deux fois son temps et elle a dit aux autres clients de rentrer chez eux. Je la revoie dans deux semaines. Je ne lui ai pas parler de ma dépendance on verra ça pour plus tard. Et c'est bizarre, même si des fois j'ai des images qui me reviennent, je les efface en même pas une seconde de mon esprit avec une sorte de dégout. Donc de ce coté là ça va plutôt bien. J'ai plus à faire à ma carence affective.A bientôt courage à tous.
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
fritzecat @ 07-12-2012 17:12:05

voilà c'est ça : une fois que la fuite est éliminée tu as affaire au vrai problème, il suffit de suivre le fil et tu remontes comme ça jusqu'à l'origine véritable du "malaise existentiel"  et quand tu affrontes enfin ce qu'auparavant tu fuyais, le problème est réglé, ce n'est plus après qu'une question de temps pour cicatriser les anciennes blessures...le plus difficile est de les affronter...bonne suite à toi ...
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 03-01-2013 21:01:12

<p style="text-align: center" class="MsoNormal" align="left">Voici un petit propos sur le bonheur de Alain.</p><p style="text-align: center" class="MsoNormal" align="left">Je trouve cela bien vu et plein de vérité. Si cela peu aider. <p style="text-align: center" class="MsoNormal" align="left"> </p><p style="text-align: center" class="MsoNormal" align="center"><span style="font-size: 14pt; color: #c00000">La danse des poignards</span>[/i]</p> <p style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt" class="MsoNormal">[i]<span style="font-size: 14pt"> </span></p> <p style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt">Chacun connaît la force d'âme des stoïciens. Ils raisonnaient sur les passions, haine, jalousie, crainte, désespoir et ils arrivaient ainsi à les tenir en bride, comme un bon cocher tient ses chevaux.</span></p> <p style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt">Un de leurs raisonnements qui m'a toujours plu et qui m'a été utile plus d'une fois, est celui qu'ils font sur le passé et l'avenir. « Nous n'avons, disent-ils, que le présent à supporter. Ni le passé, ni l'avenir ne peuvent nous accabler, puisque l'un n'existe plus et que l'autre n'existe pas encore. »</span></p> <p style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt">C'est pourtant vrai. Le passé et l'avenir n'existent que lorsque nous y pensons ; ce sont des opinions, non des faits. Nous nous donnons bien du mal pour fabriquer nos regrets et nos craintes. J'ai vu un équilibriste qui ajustait une quantité de poignards les uns sur les autres ; cela faisait une espèce d'arbre effrayant qu'il tenait en équilibre sur son front. C'est ainsi que nous ajustons et portons nos regrets et nos craintes en imprudents artistes. Au lieu de porter une minute, nous portons une heure ; au lieu de porter une heure, nous portons une journée, dix journées, des mois, des années. L'un, qui a mal à la jambe, pense qu'il souffrait hier, qu'il a souffert déjà autrefois, qu'il souffrira demain ; il gémit sur sa vie tout entière. Il est évident qu'ici la sagesse ne peut pas beaucoup; car on ne peut pas toujours supprimer la douleur présente. Mais s'il s'agit d'une douleur morale, qu'en restera-t-il si l'on se guérit de regretter et de prévoir ?</span></p> <p style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt">Cet amoureux maltraité, qui se tortille sur son lit au lieu de dormir, et qui médite des vengeances corses, que resterait-il de son chagrin s'il ne pensait ni au passé, ni à l'avenir ? Cet ambitieux, mordu au coeur par un échec, où va-t-il chercher sa douleur, sinon dans un passé qu'il ressuscite et dans un avenir qu'il invente ? On croit voir le Sisyphe de la légende qui soulève son rocher et renouvelle ainsi son supplice.</span></p> <span style="font-size: 14pt">Je dirais à tous ceux qui se torturent ainsi : pense au présent ; pense à ta vie qui se continue de minute en minute ; chaque minute vient après l'autre ; il est donc possible de vivre comme tu vis, puisque tu vis. Mais l'avenir m'effraie, dis-tu. Tu parles de ce que tu ignores. Les événements ne sont jamais ceux que nous attendions ; et quant à ta peine présente, justement parce qu'elle est très vive, tu peux être sûr qu'elle diminuera. Tout change, tout passe. Cette maxime nous a attristés assez souvent ; c'est bien le moins qu'elle nous console quelquefois.</span>
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
fritzecat @ 04-01-2013 15:01:29

bien vu ! la solution se trouve dans le présent, en effet, et la méditation réelle c'est d'observer cet instant présent et éternel, puiqu'il est là constamment, en cet instant présent est présente aussi la possibilité de percevoir la source.la source n'est pas mentale, elle n'est pas dans le souvenir d'hier ni l'espérance de demain.cela est le sens de toute véritable spiritualité...
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Re: Ma petite histoire et début de sevrage
schiljd @ 22-03-2013 20:03:24

Bonjour,Bon un nouveau départ pour moi. Deux ou trois rechute depuis 6 mois. Mais ça va. J'ai trouvé un logement et du travail, donc de ce coté-la ça va aussi.<p>J'écrirais plus mes impressions dans les prochains jours, parce que la je me retrouve tout seul après des années de colocation. On va bien voir, il faut que je gère cette nouvelle vie.
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