Ma petite histoire
Sonic @ 13-01-2011 23:01:32

Bonjour,

Je suis étudiant et âgé de 18 ans. J'ai pu constater que j'étais dépendant lorsque je me suis rendu compte que j'avais beaucoup de mal à arrêter, il y a environ 9 mois. C'était un appel qui venait de je ne sais où. J'avais beau me fixer des objectifs comme résister une semaine, ou penser à quelque chose d'autre. Rien n'y faisait et je craquais. En fait je ne sais pas si je peux réellement me considérer comme dépendant puisque je ne me masturbais grand maximum 3 fois par jour et une fois c'était le plus courant. Le fait est que je ne supportais et ne supporte plus cette situation de dépendance. Depuis le lundi 10 janvier c'est clair je vais tout donner pour ne pas rechuter même si on sait tous que la tentation est grande !!

J'aurais une question qui me perturbe depuis ce matin. En effet j'ai eu la surprise de constater que j'avais éjaculé pendant la nuit. On parle d'éjaculation nocturne mais je ne me rappelle d'aucun rêve qui aurait pu m'exiter mais là n'est pas la question. La question est dois-je considérer cette éjaculation comme une rechute? Ma question est certainement des plus ridicules mais j'ai besoin d'avis objectifs.

En tout cas merci de m'accueillir parmi vous. Je n'aurais qu'une notification à vous donner BON COURAGE !!
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Re: Ma petite histoire
Mondom @ 14-01-2011 00:01:30

Bonjour sonic. Avec ou sans rêve érotique, l'éjaculation nocturne est un phénomène courant. Beaucoup de dépendants en sevrage le rapportent. Et non, ce ne doit sans doute pas être considéré comme une rechute.Autrement, tu te sens dépendant, c'est suffisant pour t'en être rendu compte et avoir cherché et trouvé ce site. Trois fois par jours c'est beaucoup pour certains et peu pour d'autres, mais c'est déjà pas mal, et on peut être dépendant en ne le faisant même pas tous les jours sans doute...<p>As-tu lu le lite orroz.net? <p>A bientôt.
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Re: Ma petite histoire
scott @ 14-01-2011 00:01:38

L'éjaculation nocturne viens de ton subconscient je pense.Donc c'est ton conscient que tu contrôle pour ton sevrage. Ce n'est pas ton subconscient que je crois incontrôlable si je ne me trompe pas. Je pense donc que ce n'est pas une rechute.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 14-01-2011 10:01:16

Bonjour Mondom et Scoot,   Déjà merci beaucoup pour votre éclaircissement et vos réponses rapides ! Je vais essayer d'être un peu plus clair sur mon vécu afin que vous puissiez mieux me cerner. En effet hier j'ai rédigé tout mon message à partir de l'Iphone hier soir et croyez moi c'est pas évident.   Pour répondre à la question de Mondom, oui j'ai lu le site d'Orroz mais j'ai l'impression d'être légèrement différents de certains. Il se trouve que ( ça me fait bizarre d'écrire tout ça ) je me masturbais depuis toujours sur des vidéos d'escortgirls du site ***** (nom du site retiré par le modérateur). Très rares ont été les fois où je me masturbais devant un vrai porno tel qu'on le conçoit. Le fait est qu'au final je me masturbais et qu'en effet je suis devenu dépendant. En testant si oui ou non j'étais dépendant ( par le test du site d'Orroz ) j'ai eu le score de 7 en donnant des réponses où j'exagérais certains de mes états. En fait je pourrais éventuellement remettre en cause ma dépendance. Seulement j'ai plus qu'envie de m'en sortir ne serait-ce que pour pouvoir un jour apprécier ma "première fois" avec ma copine.    J'ai une copine depuis un peu plus de 6 mois maintenant et déjà en sortant avec elle je m'étais juré d'arrêter ces *******, vous me comprenez. En vain ! J'ai essayé comme l'indique le site d'Orroz de me faire des promesses, de résister plus ou moins longtemps ( pas plus de 2 jours en général ) et à chaque fois je rechutais. La semaine dernière j'ai tenu jusqu'à 6 jours ! Depuis que je me suis inscrit sur ce site c'est-à-dire depuis hier soir je me suis mis en tête de remettre à zéro toutes mes tentatives de sevrage. Voilà pourquoi si vous consultez mon profil il n'y aura marqué "0 rechute" ou un truc dans le genre. Pour revenir à ma copine je suis très bien avec elle. Je l'aime énormément et le fait de me masturber me fait souffrir. Je ne lui ai rien dit car c'est un combat que je veux mener seul ou du moins sans elle. De plus j'ai peur qu'en lui annonçant elle me perçoive différemment ou bien qu'elle me quitte. Pensez vous que j'ai fait le bon choix de garder cela pour moi ? Ce n'est pas tout, nous sommes elle et moi séparés par 200km car je fais mes études de fac à Nîmes et elle est au lycée de Perpignan pour passer son bac. Entres parenthèses nous avons le même âge (18 ans) c'est juste qu'un prof l'a forcée à doubler sa troisième, enfin passons ! Lorsque nous sommes réunis c'est à dire certains week ends ( 2 par mois max ) nous nous voyons quelques heures ( 4 tout au plus ) et pendant tout ce temps je me promets d'arrêter. Seulement en rentrant à la maison je dois reprendre mon combat contre ces pulsions et je tourne souvent en rond. Je suis étudiant dans des études lourdes et je dois bosser. Seulement je n'y arrive plus car ces pulsions reviennent sans cesse ce qui m'empêche de véritablement me contrôler alors je craque à chaque fois. ( Si ce n'est pas le soir même c'est le lendemain ). Voilà vous savez à peu près tout. J'aurais une question: J'ai lu qu'il existait des exercices pour arrêter. Seulement j'ignore dans quel(s) livre(s) on peut les trouver ou sur quel site les lire. Pouvez-vous me donner plus d'informations à ce sujet ? Je suis content d'être aujourd'hui entouré par des gens qui vivent la même chose que moi, je me sens plus fort ! Je vous remercie pour votre aide et attends de vos nouvelles avec impatience !!   
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Re: Ma petite histoire
Mondom @ 14-01-2011 13:01:48

1. On est tous différents, et on a tous ici des points communs sans doute. Un des traits caractéristuques de la dépendance est un dérèglement de l'égo, à la fois mauvaise estime de soi et se voir comme le nombril du monde...2. Je suis un inscit ici comme tout le monde. J'ai des fonctions de modérateur parce que je l'ai proposé au webmaster il y a une bonne année. Je me permets de supprimer le nom du site que tu cites parce que je crois que c'est très dangereux de poster une telle adresse ou un nom de site qui va en encourager certains à satisfaire leur curiosité et risquer de rechuter... N'y vois pas d'attaque personnelle, sonic.3. Il est question de dépendance sexuelle et pas simplmeent dépendance au porno. Si tu penses que le contenu de ce que tu visionnes ou de ce dont tu te sers pour t'exciter, comme support à tes MB est particulier ou différent, d'une part ce n'est sans doute pas tellement le cas, et ensuite cela ne fait sans doute pas tellement de différence sur l'addiction en elle-même, ses origines, ses ocnséquences. Il y en a qui utilisent des photos, d'autres des vidéos, ou encore des webcams, des chats, des rencontres homo hétéro etc, du téléphone rose, des prostitué(e)s, c'est toujours la même dépendance pour ceux qui en sont atteints et ce "mode opératoire" n'est pas la principale chose à observer certainement.4. Le test d'orroz n'est pas un diagnostic scientifique, il n'est que l'occasion de te poser des questions pour comprendre par toi-même si cela te pose problème, et cela semble être le cas, cela suffit pour que tu y réfléchisses ce qui est une bonne chose parce que si tu as des choses à résoudre en toi il vaut mieux t'y attaquer que de fuir cette possibilité de mieux-être.5. Le choix de garder ça pour toi est le tien. C'est à toi de voir ce qu'il en est par la suite de ton cheminement. Certes, le danger qu'elle te découvre un jour est plus grave que si elle sait, mais aussi tu ne peux pas savoir comment elle réagira déjà... Je pense que si elle t'aime, elle aura envie de comprendre avant de te rejeter comme une merde, mais si elle découvre des choses bizarres sans que tu lui en aies parlé ce sera plus grave, en somme. A toi de voir.6. Il n'y a pas à ce jour de méthode genre "décrocher du cul pour les nuls". Les conseils tu les trouves sur le site d'orroz, tu les trouve un peu en lisant sur le forum mais surtout dans ta tête. Voir un psy aide à y voir clair.Courage.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 14-01-2011 14:01:52

Je ne sais plus par où commencer. Tu as réussi en quelques lignes à me donner une leçon de vie. Tu as bien fait de supprimer le nom du site, je ne voyais que moi le temps d'un instant. Si je suis là c'est pour en sortir et aider d'autres à décrocher. Merci, merci beaucoup. 
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Re: Ma petite histoire
Mondom @ 14-01-2011 20:01:39

Aider d'autres à décrocher, c'est ce qu'on croit tous en arrivant ici, et on est nombreux à continuer à y croire après un bon moment. Je crois qu'il est très utile de se concentrer sur s'aider soi-même et ne pas se focaliser sur les autres qui suivent leur bonhomme de chemin avec leur vie à eux. L'empathie est souvent chez nous autres elle aussi déréglée... En fait d'entraide, on devrait peut-être appeler cela de l'entretémoignage, du partage de ressentis... Si l'expérience vécue et racontée par un inscrit est parlante pour un autre, si elle lui permet de confronter son ressentir à celui d'un autre et si cela enrichit sa réflexion, alors c'est très bien; Mais la volonté d'aider l'autre, c'est je crois un peu une belle parole qu'on se fait mais on risque de s'y égarer plus qu'autre chose. Je pense sue je m'aide mieux ici en me concentrant sur moi sans nombrilisme, et que du coup ça doit sans doute "aider" mieux les autres à se débrouiller comme ils peuvent...<p>Ce message n'est pas une leçon pour toi sonic, c'est une opinion que j'émets pour qui la lira.
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Re: Ma petite histoire
létudiant @ 14-01-2011 20:01:27

Salut sonic , salut Dom , salut scott, salut tout le monde !Avant tout , sonic bienvenu parmi nous , je dis bienvenu car tu as fais le choix de venir ici, un choix qui n'est pas anodin et j'espère que ce forum t'aidera dans ta démarche...Maintenant, j'aimerai revenir sur ce que vient de t'expliquer Mondom, tu biens à peine d'arriver parmi nous, et tu es face à une première contradiction que tu doit prendre en compte: en effet, comme Mondom te l'as dit, nous dépendant sommes déréglés sur certain domaine comme l'estime de soi et l'égocentrisme, et donc on fais tourner beaucoup de chose autour de nous, on pense à un peu trop à notre gueul, et voilà que toi tu explique que tu veux aussi aider les autres ici, ce qui est tout à ton honneur, mais Mondom te préviens de suite qu'il vaut que tu pense à toi !!! en faite, une des choses qui peut te faire avancer, c'est de te permettre des choses à certains moments, endroit... ici tu dois parler de toi, et c'est en parlant de toi avec le plus de lucidité possible que tu aideras les autres.Cela ne parait pas facile à comprendre je pense, mais tu verras ça se ferra naturellement, tu te rendra compte par toi même!!!allez courage et n'hésite pas à parler de toi!!!! de tes avancés , tes questions... 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 14-01-2011 21:01:48

Salut létudiant, Plusieurs questions me sont venues à l'esprit après avoir lu ton message. Comme me l'a dit Mondom il serait mieux que je dise tout à ma copine et cela me travaille depuis cet après midi donc à ce niveau là je ne sais toujours pas quoi faire. Avouer ou cacher ? Je vais clôturer ma cinquième journée d'abstinence et je commence à avoir peur. J'ai peur de pas pouvoir dépasser les 6 jours. Pire, c'est souvent le week end que je craque puisque je  n'ai pas les cours de la fac le matin pour me donner le rythme. Depuis peu j'ai repris le chindaï ( art martial que je pratiquais et que j'ai arrêté par honte d'avoir des pensées impures après les entraînements ), cela me permet de me retrouver seul avec moi même et à retrouver des sensations. Je suis désolé d'avoir envisagé d'aider les autres. Vous avez raison il est trop tôt et puis je dois d'abord être bien avec moi même. Seulement c'est la première fois ( c'est contradictoire avec le paragraphe précédent mais c'est ce que je ressens ) que je me sens apaisé, comme si j'avais pris la bonne décision. Seulement je reste sur mes gardes, je sais qu'on peut rechuter à tout moment et c'est probablement ma première véritable tentative de sevrage car avant je me laissais regarder une vidéo et puis j'éteignais. Je recommençais ça à chaque envie. Cette semaine j'ai dû le faire une fois et dès que j'ai lancé le site j'ai fermé la fenêtre, je savais que j'allais faire une bêtise. Maintenant je laisse la pulsion passer et je recommence ce que j'étais en train de faire. <p>Merci encore pour votre soutien.
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Re: Ma petite histoire
Mondom @ 14-01-2011 21:01:41

sonic, ne sois en rien désolé, ta démarche est très noble et n'a rien de critiquable tu n'as pas à t'en excuser. C'est très tôt dans ton sevrage pour te rendre compte par toi-même des implications de tout ça, tu débarques sur le forum où il y a des "anciens" comme moi qui élucubrent à tout bout de champ et tu ne peux pas faire des leçons des messages, tu peux juste en tirer ce que tu as à en tirer. Je ne t'ai pas dit par exemple que tu devrais en parler avec ta copine, mais que c'est à toi de faire ce choix en l'ayant sans doute bien pesé... Il n'y a pas d'urgence à le faire dès les jours qui viennent, ta dépendance ne date pas d'hier et ne sera pas disparue demain déjà... Je ne suis pas certain que nombreux soient ceux qui en ont parlé à leur compagne d'ailleurs. Je pense que ceux qui l'ont fait et qui sont restés avec elle s'en sont souvent félicités, mais cela n'en fait pas une règle de conduite à simplement imiter par tous...Tu as raison de rester sur tes gardes. Tu devras rester très vigilant envers toi-même pendant plus de temps que tu n'imagines peut-être. Mais au fur et à mesure, cela pourra devenir de moins ne moins pesant de le faire en devenant une sorte d'hygiène de vie tout simplement, comme s'habiller le matin et sortir la poubelle quand elle est pleine... 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 15-01-2011 21:01:34

Bonsoir, Un gros doute me hante. Je suis entre la fierté de tenir et le dégoût d'avoir "pseudo-craqué". Dans ce qui va suivre je ne me cherche pas d'excuse mais je raconte les faits. Hier soir je me suis couché assez tard après avoir fini de bosser mes cours et puis me voilà dans mon lit en train de chercher le site sur lequel je traine et commence à visionner quelques vidéos. Après 5-6 minutes je me rends compte de ma bêtise et éteint le téléphone. Alors je doute d'avoir rechuté en m'étant connecté et en même temps je suis fier de ne pas être allé au bout de l'acte de masturbation qui est de remplir le mouchoir. A part une érection j'ai finalement pas fait grand chose. Que dois-je en déduire ? Mettre cela sur le compte de la fatigue et redoubler de vigilance en continuant sur ce sevrage qui fera 7 jours demain ( une grande première !! ) ou bien me dire que j'ai rechuté et remettre les compteurs à zéro et recommencer ? 
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Re: Ma petite histoire
Mondom @ 15-01-2011 22:01:37

Que signifie ta question au fond? est-ce à travers le regard d'autres que tu sauras ce que tu as ressenti? C'est à toi je pense de comprendre ce que cela représente pour toi, si tu as alimenté la pompe à endorphines etc ou pas, si tu as senti l'adrénaline couler en toi, si tu t'es donné une petite dose, si tu as glissé contre ta volonté ou avec ta complaisance, et si cela représente un écart ou pas... A toi d'en profiter pour interroger ton honnêteté vis-à vis de toi-même, ton humilité, ou ton courage et ta force d'avoir stoppé cela en cours... Je n'essaye pas de te donner un jugement caché dans le message, je crois vraiment que personne n'a à déterminer pour toi ce que tu as vécu hier. Ce n'est peut-être pas facile pour toi de te déterminer parce que tu dois être plein de questionnements, en es au début de ton parcours et tout. Mais justement. Le but n'est pas tant de trouver "la bonne" réponse, que te poser les bonnes questions, et poser les bons raisonnements, et tendre vers la plus proche relation qui soit avec toi-même et tes ressentis profonds...Ce mélange de sentiments, fierté ou dégoût, par exemple, c'est juste une chose et son contraire qui s'affrontent en toi... Si quelqu'un répond à ta place, cela remet à plus tard l'occasion de te poser cette question par toi-même et de voir réellement de quel côté tu tends, de quel côté tu as envie de tendre et comment tu peux peut-être influer toi-même là-dessus...<p>Un grand danger pour nous, c'est de rechuter et de se le cacher, de le minimiser etc. Si tu cultives cette clairvoyance dès le début au maximum, tu seras plus à même de savoir précisément ce qu'il en est. Je ne sais pas si tu dois considérer que tu es dans ce cas de figure ou pas...?
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 16-01-2011 11:01:54

Mondom ta réponse m'a encore une fois permis d'y voir un peu plus clair. C'est à moi de trouver des réponses à ce niveau et j'ai vécu quelque chose de particulier hier. Je m'explique : hier soir j'ai lancé une nouvelle fois ces vidéos mais sans rien faire d'un point de vue physique, juste regarder. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça dans le fond mais cela m'a permis de me poser des questions auxquelles j'ai pu trouver en partie des réponses.  En résumé je n'ai pris aucun plaisir les deux fois où j'ai visionné ces vidéos. Je ne cessais de me répéter de ne pas rechuter, de résister, d'être fort. Avec du recul c'est ce que j'en retiens. Je pense même que d'avoir vu ces vidéos une dernière fois hier soir comme je l'ai fait m'a permis de mieux connaître mes motivations à arrêter. Même si le fait de se connecter pour visionner ces vidéos peut être considéré comme une rechute peut importe cela m'aura permis de trouver des réponses. Ce sont des réponses que je ne trouvais pas car je ne me posais pas les bonnes questions. Après avoir vu une dernière fois ces provocations j'ai pris mon journal ( que je rédige depuis fin décembre ) et j'ai commencé à écrire mes ressentis qui n'étaient pas très bon au début : "Tu t'es connecté, et cette semaine de sevrage alors?". Puis j'ai commencé à écrire des questions qui n'avaient aucun sens à priori : Pourquoi ce besoin de voir des vidéos ? Pourquoi trouver du bonheur dans ce qui te fait culpabiliser après ? D'où cela vient ? Pourquoi je n'arrive pas à arrêter ? Et tant d'autres questions. J'ai trouvé des réponses en cherchant où tout cela avait commencé et c'est probablement plus que tôt que je voulais l'admettre. J'ai commencé en 5ème juste en cherchant des photos d'actrices dont mes amis me vantaient leurs arguments.  Et puis je ne savais pas me masturber. C'est dur à admettre mais je ne savais pas comment faire et je voulais le faire comme les autres. C'est ce comme les autres qui m'a poussé à expérimenter toujours plus loin. J'ai donc continuer à visionner des photos au collège. Puis un jour, je devais avoir 16 ans je suis tombé sur un lien m'invitant à voir une vidéo d'une actrice que je ne connaissais pas. J'ai décidé de cliquer dessus. Comme je le disais je ne savais pas me masturber, j'avais juste une érection. Puis j'éteignais, supprimais l'historique et j'y retournais quelques mois plus tard. Et en arrivant en terminale un "ami" que je pensais être un homme bien ne cessait de me raconter ses conquêtes amoureuses, sa première fois, et comment il avait appris tout ça : dans les pornos. J'ai alors accéléré le tempo et à la place d'y aller une fois tous les deux-trois mois je me retrouvais connecté une fois par semaine puis deux, trois ... A force de patience si on peut dire ça comme ça, alors que je ne m'y attendais pas j'ai eu ma première éjaculation. J'étais entre la joie de me prouver que j'étais normalement constitué ( que je pouvais avoir une éjaculation ) et le dégoût d'avoir fait ça sur une vidéo. Et j'ai continué à expérimenter sur d'autres vidéos d'escortgirl. Je n'avais pas de copine à ce moment là et on devait être vers octobre-novembre 2009 ( 17 ans )<p>Le temps passait et rien ne me faisait arrêter: le premier du mois, les anniversaires des membres de ma famille, mes propres promesses, mes principes ... Je craquais quoi que je fasse et dise. Puis j'ai connu une phase des plus sombres de ma vie courant mars 2010 ( 18 ans ), la crise d'adolescence sûrement sans doute. Je voulais me laisser mourir, aller au lycée n'avait plus aucun sens, le tennis qui était et demeure mon sport ( depuis que j'ai 5 ans ) ne m'attirait plus. Je ne voulais plus entrer sur le terrain m'entraîner pour mon rêve : les régionales. J'ai tout foiré d'ailleurs à cause de cette histoire. C'est alors que mes parents m'ont emmené voir l'homme qui est mon coach mental pour le tennis afin de m'aider à surmonter cette crise. Il m'a beaucoup apporté et m'a proposé d'entrer dans son club d'art martial : le chindaï. J'ai accepté en pensant que cela m'aiderait à canaliser mes pulsions. Oui j'ai réussi à me canaliser 3 jours tout au plus et je rechutais sans arrêt. Mais j'y croyais à chaque fois et j'étais prêt à me battre de plus belle encore et encore ! Au cours du mois d'avril ce fut la rencontre avec ma copine qui devait juste être une amie ( j'ai perdu un pari et je devais seulement la contacter ). L'histoire en a voulu autrement et voilà un peu plus de 6 mois que nous sommes ensemble. J'ai eu beau renforcer ma volonté d'arrêter parce que j'étais avec elle, rien n'y faisait. La fin de l'été 2010 approchait, j'avais mon bac en poche et me voilà en direction de Nîmes pour m'inscrire à la fac.De septembre à décembre je restais à la maison pour suivre les cours ( mis en ligne sur le site de la fac ) à la place d'aller à la fac et chaque matin l'envie était trop forte je voulais me libérer ! Je ne vous raconte pas les détails. Mon concours de sélection eut lieu le 15 décembre et j'étais déjà en sevrage de 2 jours. J'ai tenu 5 jours à ce moment là. Puis je me suis promis de tenir au moins une semaine durant les vacances de Noël mais impossible ! Durant la semaine de la rentrée j'ai tenu 6 jours et me voilà dans la deuxième semaine de rentrée en sevrage de mon septième jour !!  Rédiger tout ça me fait un bien fou, j'ai l'impression de faire ma propre thérapie, d'avancer un peu plus chaque jour et de trouver le pourquoi du comment. J'espère, comme tu le dis Mondom que mon témoignage pourra aider d'autres en y prenant ce qu'il y a à y prendre. Encore merci pour ta rapidité de réponse. Donc je maintiens, aujourd'hui cela fait 7 jours que j'avance le même sevrage et je n'aurais probablement jamais été aussi fort dans ma tête depuis bien longtemps. Cependant, encore une fois je garde en tête que je ne dois pas me reposer sur mes acquis et rester sur mes gardes quoi qu'il arrive. <p>J'y arriverai  ! 
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Re: Ma petite histoire
MILOU75 @ 16-01-2011 12:01:23

Eh bien ce n'est pas mal tout cela.Je trouve que tu avances plutôt bien, tu donnes l'impression de "vivre" ton sevrage et de ne pas te contenter d'attendre l'attaque de "la bête" en te disant je dois tenir, je dois tenir.Après tout, vivre son sevrage c'est déjà vivre et même si c'est très dur c'est un milliard de fois mieux que d'attendre sans rien faire. <p>J'ai effectivement l'impression que tu vas y arriver.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 17-01-2011 14:01:40

Et bonjour tout le monde ! Hier soir a été une nuit des plus difficiles, je m'explique et croyez moi c'était bizarre. Dans la journée de dimanche je n'ai pas eu de véritables pulsions puisque je les repoussais à chaque fois mais une fois dans mon lit j'ai été pris par une violente envie. J'ai alors tant bien que mal essayé de penser à autre chose et ce pendant plus d'un quart d'heure. J'ai alors lancé une vidéo et contrairement aux deux autres fois c'était vraiment comme si j'avais un recul presque total dessus. Cela ne m'affectait pas. Puis pour m'épuiser j'ai fait quelques pompes, abdos ... ( même si c'est déconseillé c'est le seul remède que j'ai pour m'endormir si je n'y arrive pas par moi même ). Je croyais avoir chuté en repensant à mon message d'hier qui disait que je ne retournerai plus sur ces sites et puis vers 14h de ce jour je me suis rendu compte, après m'être posé, retourné le sujet dans tous les sens, que je ne garde aucune image, aucun ressenti. J'ai l'impression d'avoir passé une nuit de sevrage comme les précédentes ( exceptées celles -2- où j'ai pu regarder des vidéos mais en me rappelant lesquelles du moins  ). Je suis encore une fois dans ce doute. Je sais très bien que ce que j'ai fait reste mal mais j'ai cette impression que cette phase de visionnage me répugne de plus en plus. Après je me suis posé la question dans l'autre sens : est-ce moi qui essaie de me convaincre que j'ai besoin de passer par cette phase de dégoût pour justifier mes actes ? Et dans les deux cas en étant le plus honnête avec moi même je n'y ai pris aucun plaisir et j'en tire rien finalement. <p>J'aimerais débloqué ce dernier petit truc, je sens que je suis proche de pouvoir définitivement arrêté cela, du moins ces grosses pulsions puisque les petites on peut les gérer. Peut-on dire que j'ai perdu le combat en allant sur ce site ? Sincèrement j'ai besoin d'un petit coup de pouce là dessus.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 17-01-2011 16:01:28

Je ne vais pas passer par 4 chemins j'ai craqué. Pourquoi c'est cela qui m'intéresse. J'ai craqué juste après avoir su mes résultats du concours. Ayant eu un classement très très moyen je ne sais pas ce qui m'a pris j'ai trouvé refuge dans la masturbation. Ce qui est bizarre c'est que je n'en avais aucune envie, au sens où je n'avais aucune pulsion. J'ai délibérément craqué. Un jour j'ai entendu que si on tombait à cheval il fallait se relever. Aujourd'hui le 17 janvier je vais croire en cette jolie phrase et faire mieux que me relever. Je vais me relever et cette fois je ne ferai qu'un avec mon cheval ( dans cette métaphore je prends le cheval pour ma volonté ). J'ai énormément appris en 7 jours et quelques heures de sevrages. J'ai surtout appris que j'étais capable de résister à de grandes tentations. J'ai également appris qu'il s'agit d'un équilibre fragile. Je vais m'intéresser de plus près à cet équilibre et recommencer pour cette unique et dernière fois en finir !  Croyez moi ou non ce message déclare le début de mon sevrage ! 
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Re: Ma petite histoire
Mondom @ 17-01-2011 16:01:29

Ton sevrage a débuté avant, depuis ta décision d'arrêter en fait. Tu as vu qu'il ne suffit pas de se le promettre ni le promettre à quiconque pour que ça marche d'un coup. Tu rechuteras peut-être, et peut-être pas, l'important n'est pas de donner des preuves de ta valeur qui existe indépendamment de ces preuves, l'important est que tu continues ton parcours qui t'amènera au bout du compte à la vraie liberté. C'est é réfléchir pour toi, le pourquoi du comment. Tu n'avais pas envie et pourtant tu y es allé comme si c'était un chemin obligé, une réponse à quelque chose... Il n'y a pas de logique simple à "mes résultats sont moyens donc je me masturbe malgré que je veuille m'en abstenir". Il y a sans doute une logique, mais plus complexe et y réfléchir fait partie de la démarche...
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Re: Ma petite histoire
Bruno59 @ 17-01-2011 17:01:31

Bonjour Sonic. Bienvenue encore une fois sur ce forum. Et pour évoquer une question que tu posais un peu plus haut, par tes témoignages, ta volonté, ta lucidité, tu m'aides à vouloir poursuivre sur ce chemin. Merci d'être là.Chaque fois que l'on rechute, celle-ci nous sert en réalité d'expérience, pour mieux nous connaître et mettre à la lumière nos fonctionnements. Tu expliquais que plusieurs fois, face à la tentation, tu avais mis un peu de luxure dans ton cerveau, en lançant une vidéo, puis en arrêtant. Peut-être que cela t'aidera à comprendre que tu es peut-être tellement allergique à ce produit que la moindre goutte te met en danger et que ce danger peut avoir des conséquences quelques jours plus tard. Pour moi, tout commence à la pensée en réalité. Dès que je commence à avoir une pensée pour une escort ou une fille que j'aimerai consommer, je sais qu'il me faut lacher prise, confier cette fille à Dieu, et avoir une pensée positive pour elle. Surtout, je ne dois pas laisser dans mon esprit l'image que je me suis faite, car sinon, elle va vote tout coloniser. Je ne peux pas négocier avec la luxure. Un jour à la fois, je peux abandonner toutes les pensées, pensée après pensée jusqu'à me transformer sur le plan intérieur. Bon courage à toi ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-01-2011 16:01:58

Je ne me reconnais plus, c'est rechute sur rechute ! Je n'arrive plus à trouver la force de résister. J'en prends conscience à la fin comme toujours, ce dégoût, cette honte ... Et quelques heures plus tard ça recommence. Je ne trouve plus de question ni de réponse pour m'aider à m'analyser. Je ne sais vraiment plus quoi faire. Pourquoi ces rechutes alors que j'ai réussi à m'abstenir 8 jours en étant assez serein et fier de ce que j'avais accompli ? Je veux retrouver cet état de quiétude ! J'ai vraiment besoin d'aide. D'autant plus que je ne peux pas me permettre d'aller voir un psy pour le moment. Je suis en première année de médecine ( c'est un comble que probablement un futur médecin ait ce genre de pratique ) et je n'ai pas beaucoup de temps pour moi. Mondom j'ai besoin de tes analyses qui arrivent à remettre en cause mon fonctionnement.Bruno59 tes paroles sont des plus réconfortantes à chaque fois. Où dois-je chercher la force pour combattre ce fichu problème ? Je suis à bout, je veux vraiment arrêter mais on dirait qu'une partie veut me détruire. Je ne me l'explique pas. Remettez moi sur le droit chemin ! Je veux retrouver une vie saine.
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Re: Ma petite histoire
Mondom @ 18-01-2011 16:01:49

"J'ai vraiment besoin d'aide. D'autant plus que je ne peux pas me permettre d'aller voir un psy pour le moment."Tu te mets toi-même dans une situation paradoxale. Tu dois quitter une position "cul entre deux chaises" probablement, comme tu dois quitter un désaccord entre ton inconscient qui t'y fait retourner inexorablement et ta conscience qui voudrait le refuser...<p>Mes "analyses" comme les encouragements de bruno ou de quiconque ne feront pas grand-chose pour cela, tu dois apprendre à le faire, cela prend du temps, de la concentration, et tu dois t'y consacrer. A toi aussi de trouver à accorder cela avec ton programme déjà chargé... Tu dois répertorier tes priorités, les ordonner, en étant en accord avec toi-même, et agir...
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-01-2011 22:01:21

Il m'aura fallu deux jours mais j'ai denouveau saisi "le truc". Quand la tentation est présente je dois la passer calmement comme lorsqu'on est pris dans un brouillard. On avance progressivement et à un moment on retrouve la lumière. Je ne sais pas d'où me sort cette comparaison mais je trouve qu'elle illustre très bien ce que je ressens et puis ça évite les autres termes. Quand je serai sevré faudra bien que j'en ris. Si je vais plus loin dans ma comparaison je dirais que mon brouillard est grand et me rend totalement aveugle. Je perds toute notion de ce qui est bon et mauvais, je n'ai qu'une envie c'est d'en sortir et quand on stresse pour s'en sortir on panique et quand on panique c'est jamais très bon. La solution est d'avancer progressivement dans la direction qui nous semblait être la bonne dès le départ et ne pas la changer. Dans mon cas ma route est celle d'arrêter la MB et ce qui va en découler sera une renaissance comme j'ai déjà pu le ressentir au 8ème jour de mon sevrage. Je commençais à plus qu'apprécier de sortir de chez moi, voir les gens, regarder les employés de la mairie laver les voiries avant de prendre mon bus pour la fac, m'asseoir dans l'amphi entouré par plein de filles sans éprouver ce désir purement bestial.  Je viens de retrouver celui que je veux être. C'est vrai Mondom je suis paradoxal dans mes propos mais il est vrai que je ne peux pas commencer une thérapie chez un psy pour le moment. Je vais dans un premier temps essayer de bien débroussailler le problème. J'ai tenu 8 jours ce qui était inimaginable y a quelques mois. Je vais reprendre tout depuis le début avec l'expérience que j'ai pu en tirer. Et après mon concours si j'ai encore beaucoup de mal à lutter je prendrai des rendez vous régulièrement chez un psy pour chercher le véritable hic du sujet. J'ai déjà bien avancé par le fait de m'inscrire, lire d'autres témoignages et surtout lire vos réponses me concernant. Il faut dissiper le brouillard et savoir l'endroit où on veut aller sans prendre de détour ou du moins le moins possible. Sur ce Mondom encore merci, je ne sais pas comment tu fais pour déjà 1 me comprendre, 2 me faire réfléchir alors que je croyais avoir fait le tour de la question et enfin 3 d'être là tout simplement. Si un jour j'ai l'occasion de t'aider je le ferai avec le plus grand plaisir ( pas forcément dans le cadre de cette dépendance ). Bonne soirée  à toi.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 19-01-2011 17:01:10

Finalement le plus dur c'est d'admettre qu'il me faudra beaucoup de temps pour comprendre et analyser mon problème. J'ai une fois de plus craquer malgré encore avoir entendu cette petite voix qui me disait "Cela ne changera pas le fait que tu sois contrarié". Nombreuses ont été les fois où je me suis dit "ok tu as craqué mais tu ne recommenceras plus" et quelques heures plus tard la boucle était bouclée.  Pour remédier définitivement à cela je dois trouver une autre méthode que la simple résistance et elle va commencer maintenant. Cette méthode est de m'aménager même si je n'en ai pas envie des moments où je vais chercher à comprendre ce problème. Rechercher en moi les souvenirs les plus lointains qui m'ont fait commencer. Ce qui est fou c'est que j'ai l'impression d'avoir qu'une partie des données. C'est pour cela que je compte compléter petit à petit l'histoire pour me renforcer. Craquer au bout de 8 jours dans mon cas m'a apporté le confort que je pouvais résister mais ce n'est pas suffisant. Il faut apaiser ces pulsions par le raisonnement. Je dois me redécouvrir, puiser en moi les ressources nécessaires qui me feront avancer. Probablement que je rechuterais à nouveau mais je n'abandonnerai pas ! Le fait est que je compte bien surmonter tout cela et aller de l'avant. C'est un beau discours que je tiens à chaque chute mais la donne change dans le fait que je recherchais au plus profond de moi la cause de tout cela. Avant je ne voulais que résister, c'est toujours ce que je veux mais je vais affronter les deux fronts. L'un étant de dresser tous les jours ce mur contre mes pulsions et d'autre part apprendre à me redécouvrir ce qui me donnera plus confiance en moi et permettra à ce mur d'être plus grand chaque jour.  En conclusion ma résolution d'arrêter est intacte mais cette fois je vais aussi rechercher plus intensément dans mes souvenirs le pourquoi du comment et reprendre des bases solides.  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 22-01-2011 19:01:10

Bonjour,Je ne sais vraiment pas par quel bout commencer mais je sais que je dois l'écrire sur cet "historique" de mon parcours. J'ai vécu chute après chute en me relevant en me persuadant toujours plus fort et que j'y arriverais. Peut-être que c'était ( ou c'est ) le cas. Je ne sais pas si c'est lié à mon problème à combattre cette dépendance mais hier soir a eu lieu la première grande dispute dans mon couple. Certes on a que 18 ans, c'est mon premier véritable amour et cela fait que 6 mois qu'on est ensemble mais j'y tiens comme la prunelle de mes yeux et hier j'ai pété un câble sous prétexte "qu'elle n'exprimait pas assez ses sentiments". Là n'est pas le propos de ma venue ce soir sur le site enfin cela m'a permis de me remettre en question sur pas mal de plans. Après nous être dit bonne nuit au téléphone en analysant la situation ( tout va bien, notre couple repart de plus belle ) j'ai éprouvé l'envie de me masturber. Je me suis laissé tenté mais par un autre moyen que celui des vidéos. Cette fois c'était une photo que j'avais vu en "publicité" sur un site et j'ai passé une partie de la nuit à la retrouver. En me réveillant j'ai ressenti ce besoin de "me vider" alors j'ai recommencé avec cette même photo. La journée se déroula normalement dans l'ensemble et puis il y a tout au plus une heure alors que je rédigeais mon vécu de la veille dans mon journal j'ai encore été pris par ces pulsions et j'y suis allé sans résister, ou du moins très peu. Pour l'instant vous me direz que c'est peut-être normal que je passe par ces chutes et rechutes ou peut-être que je devrais y mettre plus de volonté. J'en sais rien et probablement qu'à ce niveau j'aurais besoin d'éclaircissement même si je sais que je fais mon petit bout de chemin et je vais y arriver car c'est maintenant que cela devient intéressant ! Je me suis couché sur mon banc de muscu pour me détendre mais pas dans n'importe quelle ambiance. Avant de m'étendre j'ai fermé les volets, la porte, éteint la lumière et je me suis laissé plonger dans mes souvenirs les plus lointains, puis j'ai essayé d'analyser la situation cherchant à chaque fois pourquoi. Une image me venait, puis une autre, des questions simples me venaient et je trouvais des réponses plus ou moins logiques. J'ai continué ce petit jeu avec moi même plusieurs minutes jusqu'à aboutir à ma "crise d'adolescence" où j'ai rédigé à mes parents une lettre que je ne croyais plus en la vie. Je n'avais qu'une envie c'était d'en finir et strictement rien ne pourrait m'aider. Ca c'est la partie dramatique. Et je me suis également rappelé que dans cette lettre j'évoquais l'absence de mon père dans "mon éducation sexuelle". J'y expliquais que je me masturbais ( c'était mes premières masturbations avec éjaculation ) mais que cela ne me procurait aucun plaisir au final, plus de la honte. L'histoire aurait pu s'arrêter là. C'est vrai, mon père m'a répondu par l'écrit en m'expliquant qu'il serait toujours là pour moi et serait prêt à répondre à mes questions dans la mesure du possible. Encore une fois l'histoire aurait pu se finir ici,j'aurais posé mes questions et voilà. J'ai jamais pu discuter de cela avec mon père car à chaque fois que j'évoquais le sujet il me disait "on en parlera tranquillement une autre fois". J'avais un contexte familial compliqué que je ne vous détaillerai pas et puis je me cherchais, je voulais une copine à tout prix, j'étais jaloux de ceux qui connaissaient le sexe et j'étais mal dans ma peau pour tellement d'autres raisons. C'est là que j'ai continué à creuser. J'ai trouvé d'autres réponses et je me sens bien depuis que je les ai trouvées. Depuis le début je cache si on peut dire ça comme "une jalousie envers ceux qui connaissent le sexe".Je me sens beaucoup mieux. J'ai l'impression de me redécouvrir. J'ai honte de tellement de choses mais j'ai débloqué beaucoup aujourd'hui. <p>Merci pour votre soutien depuis mon arrivée ici. Je vous tiens au courant pour la suite des évènements !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 28-01-2011 12:01:24

Bonjour, Voilà quelques jours que je ne suis pas venu mettre à jour ce parcours. J'ai traversé une phase remplie de doutes, de remises en questions ... Tout est parti de ma rechute après un sevrage de 8 jours ce qui "mon record". J'ai passé pas mal de temps à réfléchir sur pas mal de plan : Pourquoi, Comment, Depuis quand, Pourquoi encore aujourd'hui ... ? Enormément de questions venaient au fur et à mesure des rechutes. Bien sûr je ne suis pas fier d'avoir rechuté mais je suis fier de ce que cela m'a apporté. J'ai pris du recul dessus et je me rends compte que je sais quand cela survient. Dans mon cas c'est lorsque je laisse mon esprit divaguer. Et actuellement le seul moment où mon esprit s'évade c'est le soir avant de dormir. Comme par hasard cela correspond à toutes mes rechutes récentes (depuis décembre 2010). C'est déjà le premier point que je voulais aborder.Le deuxième est celui de la remise en question qui a eu lieu sur la sincérité de mes sentiments envers ma copine. Finalement ma dépendance n'aurait-elle pas influencé mes sentiments par rapport à celle que je crois aimer ? En une semaine nous avons connu les deux plus grosses disputes que notre couple ait connues. Dans les deux cas j'ai été l'auteur de ces disputes. Ce n'était pas volontaire, je ne me suis jamais dit "Aller engueulons nous". Disons que j'ai creusé ses défauts et au fur et à mesure que je lui reprochais des choses (surtout à la seconde dispute) je me rendais compte que je l'aimais pour ce qu'elle représentait, pour ce qu'elle émanait mais surtout pour ce qui fait d'elle ce qu'elle est : sa gentillesse, la pureté de son amour pour moi ( je vous épargne la suite de la liste, elle serait longue ). Voici donc la fin du deuxième point qui m'a fait réfléchir sur mes sentiments et je suis convaincu que je l'aime et en aucun ce n'est par rapport à ma dépendance.Le troisième point est celui sur lequel je travaille depuis le début comme vous tous. Comment affronter la "bête"? Nombreuses ont été les méthodes mais une méthode ne m'a jamais suffit, les combiner ne marchait pas non plus. Dois-je en conclure que je suis condamné à être dépendant ? En me posant cette question j'ai spontanément dit non ! Je veux changer ça, m'améliorer, redevenir quelqu'un de complètement épanoui même si c'est ce que je suis mais l'être un peu plus en sachant que j'ai vaincu un vieux démon si on peut dire ça comme ça. Puis est venu le moment d'accepter que je devrai l'affronter tous les jours et accepter de relever le défi de le combattre chaque jour, chaque matin, chaque soirée et j'accepte. J'accepte ce combat que je vais livrer avec moi même puisque je suis persuadé pour ne pas dire convaincu qu'au final c'est moi qui gagnerai. ( Tout ce travail a mis beaucoup de temps à se mettre en place, environ une bonne semaine ). Si cela a pu se faire c'est grâce au déblocage que j'ai eu sur "pourquoi j'ai commencé", dont la réponse se trouve quelques messages précédents celui-ci. En conclusion je me sens de plus en plus apaisé, je prends chaque jour comme une victoire. Il reste quelques petits détails à améliorer comme essayer de fermer mon esprit sur certaines pensées au réveil mais cela se fera petit à petit. Je reste un homme et il m'arrive d'avoir certaines pensées envers ma copine et quand je sens que cela devient un peu "limite" je ferme la pensée pour en développer une nouvelle comme savoir quel cours je vais étudier après mon petit déjeuner. Sincèrement je suis content car depuis mon inscription j'ai beaucoup appris sur moi par les autres. Vous avez été comme l'intermédiaire entre des questions enfouies en moi et les réponses que je n'ai jamais osé chercher. Ah oui j'ai oublié de préciser que depuis ce sevrage ( j'en suis à mon troisième jour ) les envies sont plus faciles à atténuer. Je pense que cela ne sera pas toujours comme ça et que je dois malgré tout garder les armes mais pour l'instant j'apprécie cette période où l'apaisement prime sur le véritable combat pulsion-résistance. <p>Encore merci à tous.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 01-02-2011 10:02:48

Bonjour tout le monde ! Bon il faut le dire j'ai rechuté ! Et probablement pour la première fois je me suis senti plus fort juste après avoir fini la chose. Attention je reste dégoûté de l'acte en lui même et de tout ce qu'il engendre en moi (culpabilisation, rejet de son corps ... ). Cependant c'est comme si j'avais franchi un cap. En effet j'ai ressenti l'envie de le faire mais sans cette pulsion. D'habitude c'est vraiment un appel, une sorte de volonté que j'ai beaucoup de mal à contrôler. Or cette fois c'est comme si j'avais choisi de le faire. Encore une fois je suis conscient que c'est probablement une autre forme d'appel pour entretenir cette dépendance mais je pense aussi que j'en avais "besoin" pour faire le point avec moi-même. J'en ressors plus fort, et je me suis même dit que c'était probablement moi qui voulais m'en convaincre et malgré tout je ressens cette force que j'ai fait grandir qui, à la longue, me permettra de définitivement arrêter. Je reprends de nouvelles bases et continue sur cette voie. <p>J'attends de vos nouvelles avec impatience et bonne continuation à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 09-02-2011 14:02:43

Bonjour, Je ne sais plus trop où j'en suis. J'ai eu une semaine de vacances la semaine dernière et j'ai enchaîné deux sevrages de 5 jours chacun. Depuis que j'ai repris la fac c'est rechute jour après jour. Quelque chose m'étonne et j'ai besoin qu'on m'éclaire sur le sujet. Quand je m'abstiens je devrais être fier d'avoir gagné le combat chaque jour. Or il m'arrive de ne rien ressentir, une sorte de mal être. Je n'arrive pas à l'expliquer clairement mais c'est comme si je n'étais pas fier de lutter contre ça. Est-ce normal alors qu'au fond de moi je veux arrêter ?Par ailleurs j'ai acheté le livre conseillé par Orroz et étrangement cela rejoint les arts martiaux. Je vais le lire jour après jour avant de dormir et essayer de trouver les similitudes avec l'art martial que je pratique en parallèle. Peut-être y trouverais-je d'autres raisons qui me poussent à assouvir mes pulsions ? Ce que je veux c'est enfin retrouver cette quiétude, cet apaisement de ne rien avoir fait de mal. J'ai lu les histoires de certains et cela me fait du bien de voir que je ne suis pas le seul à ressentir certaines choses. Je vais reprendre sagement ce que j'ai toujours fait à forte dose : le sport. Depuis mon arrivée à la fac je n'ai plus autant de temps pour pratiquer. Je vais m'aménager des plages horaires régulières et prévoir d'autres moments pour la méditation. Cela fait longtemps que j'ai pas évadé mon esprit. En fait les fois où j'ai tenu c'était lorsque j'étais capable de me changer les idées en fermant les yeux et en faisant voyager mon esprit. Aujourd'hui j'ai besoin de votre aide pour répondre à mes questions. M'épauler dans ces moments de doutes. Depuis janvier je n'ai pas eu de vos nouvelles et cela me manque. Je veux y arriver mais j'ai l'impression que mes efforts sont vain et ne m'amènent à rien sauf à la souffrance. <p>Dans l'attente de vos réponses, soyez forts !
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Re: Ma petite histoire
diabolovert @ 10-02-2011 12:02:09

Quelque chose m'étonne et j'ai besoin qu'on m'éclaire sur le sujet. Quand je m'abstiens je devrais être fier d'avoir gagné le combat chaque jour. Or il m'arrive de ne rien ressentir, une sorte de mal être.Bonjour Sonic,Au début de mon sevrage, j'ai ressenti un peu près les mêmes symptômes : ce malaise lié à l'arrêt d'une consommation excessive de sexe. J'étais irritable pour un rien. Aujourd'hui, cette irritabilité est un peu moins fréquente et quand elle arrive, je la comprends mieux (manque de ma dose).Pas particulièrement fier non plus de mes 1ers jours de sevrage...car au fond de moi résonnait cette voix diabolique m'invitant à me soulager et à apaiser ce malaise par la pratique sexuelle quelqu'elle soit.Aujourd'hui, cela va un peu mieux : les malaises se sont estompés et je me rappelle volontairement en me regardant dans la glace que je peux être fier d'avoir tenu un jour supplémentaire. Il n'y a pas de mal à se faire du bien...surtout quand on a une faible estime de soi (la pornographie y étant l'1 des causes de cette faiblesse).Il me semble que reprendre le sport et la méditation sont des activités saines permettant de participer à la guérison.Bon courage
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 12-02-2011 14:02:22

Bonjour diabolovert, Merci pour ton message, il me montre à quel point on est entouré. C'est le seul lieu où je me sens compris et à chaque fois que je reviens après une rechute j'éprouve une certaine honte que je n'ai plus envie de ressentir.Assouvir ses désirs et culpabiliser. C'est un cycle que je n'ai pas arrêté de vivre depuis que j'ai commencé la masturbation ou du moins depuis que j'ai découvert que je savais éjaculer. Quand j'étais au collège je ne voulais pas être comme les autres et me masturber devant des vidéos où des femmes étaient réduites à subir des actes plus que scabreux. Au lycée j'ai probablement voulu me connaitre. La première fois où j'ai eu une éjaculation non nocturne ce fut en janvier dernier. ( Je l'ai retrouvé en lisant un journal intime que je croyais avoir brûlé ). Finalement j'ai découvert assez tard ce qu'était une éjaculation -j'avais 17 ans-. Mais cela n'explique pas pourquoi je n'arrive plus à arrêter.  De nombreuses fois j'ai pu écrire que je voulais reprendre le sport et la méditation. C'est vrai je le veux mais je n'en trouve pas le temps ou plutôt je ne m'accorde pas le temps. Je vais mettre tout cela en pratique et ce dès aujourd'hui. Je me lèverai plus tôt pour m'évader l'esprit et chercher des réponses qui se cachent au fond de moi et que je trouve uniquement en sortant de cette transe. Pour le sport il suffit que je fasse la même chose, mettre en place des plages horaires en semaine ou lorsque j'ai atteint les objectifs de la journée. Je vais le faire, et petit à petit je me sentirai soulager de ne plus avoir cette dépendance qui se porte comme un fardeau. C'est un fardeau qui s'exprime par pulsions, apprendre à les canaliser est mon souhait. Quand je me suis inscrit sur ce site j'ai craqué au bout de 8 jours. Du moins c'est ce que je croyais puisque comme Mondom me l'a dit il fallait que je sois honnête avec moi même et je voulais me convaincre que mes "rechutes" étaient bonnes. Oui les rechutes sont bonnes pour progresser mais je voulais nier d'avoir chuté ! Donc je n'ai jamais tenu 8 vrais jours car je visionnais des vidéos les derniers jours. Je les visionnais, peut-être sans rien faire avec mes mains, mais je les visionnais et là était la rechute ! Cependant j'ai appris à me connaitre et j'ai appris à canaliser ces pulsions. Du moins j'apprends à les canaliser jusqu'au moment où je suis fatigué, stressé, pris par une colère quelconque. C'est dans ces moments où je suis fragile et que je vais devoir faire un travail sur moi même. Croyez moi j'y travaille.En écrivant cet article je me rends compte que je n'ai pas cessé de tomber en remettant le compteur à Zéro sur mon profil. Aujourd'hui j'arrête de compter. Je veux saisir cette chance en oubliant que j'ai pu craquer 15 ou 20 fois peut importe. Je veux avancer sans chiffre, juste avancer. Alors je vous raconterai mes impressions sur mes ressentis.  Aujourd'hui nous sommes le 12 février, ma dernière rechute remonte à hier soir aux alentours de 23h. Je prends mon avenir en main et si l'envie de craquer me prend je me réfugierai dans ce monde que j'ai appris à construire, celui de la méditation ou si vraiment je n'y arrive pas je viendrai sur ce forum lire les messages que chacun d'entre vous écrivez pour me rappeler à quel point on souffre lorsqu'on craque. Je vais y arriver, j'y crois.<p>Merci à tous pour vos conseils, commentaires. Ils sont plus que des écrits, bonne continuation à vous tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 15-02-2011 14:02:53

Bonjour tout le monde, Je viens faire un topo bilan de mon parcours. Je commence à me sentir serein. Comme j'ai pu vous le dire j'ai pris des résolutions que je juge être bonnes avec la méditation et le sport. Vendredi soir j'ai tourné une belle page pour commencer à en écrire une autre. Dimanche soir cette belle page a subi sa première tâche. Je ne trouvais pas le sommeil et sans support visuel j'ai commencé à me masturber. Puis arrivé à "un certain niveau" j'ai voulu tout contenir et ne pas éjaculer. C'est la première fois que j'ai réussi à puiser l'énergie pour me contenir aussi longtemps puis la pression était si forte que j'ai "lâché" prise et ce qui est sorti n'était pas du sperme. C'était liquide, pas visqueux. Bref je vais pas épiloguer sur la composition et la texture de ce que j'ai éjaculé mais c'était différent. J'étais déçu de voir que j'avais éjaculé mais c'était comme si les pulsions étaient encore là et j'ai fermé les yeux pour me concentrer sur moi et non sur ces envies. Je ne m'étais pas vidé comme habituellement. Serait-ce qu'un ressenti ? Encore une fois j'ai besoin de vos lumières. Sinon j'ai commencé à lire le livre recommandé par le site d'Orroz : "Cultivez l'énergie sexuelle masculine". Aujourd'hui j'en suis à la page 150 et j'aborde les techniques de "relaxation" pour utiliser l'énergie du scrotum. En commençant à lire ce livre j'ai réussi à analyser et compléter ma vision des arts martiaux qui ne sera jamais complète mais que j'espère enrichir au cours des années à venir. Ce livre correspond tout à fait à mes attentes et je suis persuadé pour ne pas dire convaincu qu'il m'aidera à tourner la page de ce "sombre passé" comme je l'ai si souvent nommé dans mon journal.  Sinon depuis la nuit de dimanche c'est-à-dire lundi matin je me suis levé assez fatigué. J'ai donc fait une sieste en début d'après midi et à mon réveil je regardais quelques photos d'amis et amies et l'une d'entre elles m'a donné envie de commencer la chose. Je me suis laissé aller quelques minutes, tout au plus 5 et puis en pensant à ce sentiment de culpabilité j'ai arrêté. J'ai médité quelques instants et me suis remis au boulot en admettant avoir montré un moment de faiblesse et que cela ne devait plus se reproduire. Je continue mon parcours avec une vision des choses de plus en plus claire, nette et limpide. J'apprends denouveau, comme à mon inscription sur le site, à ressentir d'autres émotions dont j'avais oublié le sens comme l'amour que je ressens envers ma copine sans me cacher de quoi que ce soit. J'ai envie d'appeler cela un amour honnête voire pur. Et pour ne pas briser ce doux climat qu'on s'est crée je veux entre autre continuer pour cet amour. J'espère venir à bout de cette dépendance et pouvoir un jour tourner la tête et dire que j'y suis arrivé. Bien sûr je ne serai jamais à l'abri d'une rechute mais j'aurais appris à canaliser et à utiliser ces pulsions pour me rendre meilleur. Dans l'attente de vos commentaires, conseils et autres écrits, bonne continuation à tous. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 16-02-2011 23:02:31

Je viens me réfugier car je commence à ressentir des pulsions par des images de certaines vidéos que j'ai pues apercevoir avant mon sevrage.Aujourd'hui je n'ai pas réussi à travailler : la flemme mais aussi la fatigue qu'engendre une gastro. En bref je vais lire quelques sujets afin de puiser la force de continuer mon combat.  <p>Bonne continuation à vous tous !
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Re: Ma petite histoire
sept @ 17-02-2011 08:02:13

Salut Sonic,   J'ai parcouru tes posts et au passage, très impressionné par ceux, très pro,  de Mondom . Chapeau, tu es tenace malgré les rechutes , tu ne vas pas lâcher le morceau. Il me semble juste que tu tournes souvent autour du pot: est-ce que j'ai rechuté ou pas ? Je visionne du porno sans jouir, puis sans bander, ejaculer mais pas du sperme, etc ... et tu finis par estimer que tu as craqué.   Tu doutes trop. J'ai connu ça aussi, le manque de confiance en soi débouche sur un manque de confiance en ses idées. Mais c'est pas évident d'en sortir. Pour l'instant, donne toi un objectif provisoire précis, limité dans le temps et surtout que tu juges accessible. Par exemple, pour moi, c'est zéro porno, zéro chat sexe, max 2/3 MB par semaine  pendant 3 mois (mais je suis vieux, marié, dépendance très longue, déjà un grand arrêt, ... donc ne prends pas forcement exemple sur cet objectif). Au bout du temps que tu t'es donné, tu fais le point et tu repars pour plus ou moins ambitieux.    Sinon, le sport, la méditation, venir sur ce forum, .... ce sont les bonnes pistes.   Bon courage
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 17-02-2011 12:02:49

Bonjour sept, Il est certain que j'éprouve un manque de confiance en moi. Comme j'ai pu le dire le porno pour moi a été une affaire de compréhension de mes potes de collège et de lycée. Pourquoi je n'éprouve pas l'envie de voir du porno ? Et aujourd'hui cela aboutit à une dépendance. Je veux m'en sortir pour beaucoup de raisons. Certaines me motivent pour être mieux avec ma copine mais la base concerne uniquement moi. C'est pour moi que je le fais ! Pour me sentir enfin libérer de cette emprise qui me tient par les c*******. Ton message m'a redonné un coup de fouet me poussant à continuer car c'est en lisant vos témoignages et vos conseils que j'ai encore plus envie de tenir.  Oui je doute sur le fait de savoir si j'ai rechuté ou pas et j'ai voulu, comme me l'a conseillé Mondom être le plus honnête avec moi même. Pendant ces soit disant 8 jours de sevrage je voulais me persuader que voir des vidéos sans me toucher (plus ou moins) était un pas vers la liberté. J'ai pris du recul. Le fait de valider la vidéo que je veux visualiser est un acte de rechute, j'ai cliqué, j'ai choisi délibérément de libérer mon esprit par une vidéo dont je n'ai plus envie d'éprouver le moindre "plaisir". Cette fois c'est vraiment différent des autres fois. Cela va paraître bête pour certains mais je ritualisais mes rechutes en voulant absolument tout laver : ma chambre, mes vêtements, mon bureau. Puis je prenais une douche avec de l'eau assez chaude comme si je me punissais de mon acte. Par la suite (depuis novembre) j'ai arrêté de déplacer le robinet vers le rouge extrême (ça fait mal quand même) et puis j'ai jugé que ce n'était pas par la violence d'un acte d'un soir que je m'en sortirai mais en grande partie par la volonté pour ne pas dire en totalité mais il faut prendre en compte les facteurs extérieurs qui m'aident à avancer : les amis (par des messages d'encouragement pour mes études), la famille, le forum, et les souvenirs. Je me coupais les ongles à ras pour au final me raser la barbe aussi petite soit elle (de 2 jours) pour me sentir PROPRE. Voilà ce que je n'ai cessé de faire durant plusieurs mois. Je voulais paraître propre pour ne plus rechuter car rechuter signifiait souiller mon corps.Depuis vendredi soir j'ai visionné ZERO vidéos et croyez moi c'est probablement un beau record mais j'ai jugé que mon acte de la nuit de dimanche (lundi tôt tôt le matin) était une rechute. Mais c'est probablement une des rares fois où j'ai pu éjaculer sans support visuel. Rechute ou pas rechute j'en sais rien mais dans le doute j'ai remis ce compteur à zéro. Je pourrais aller plus loin en me disant que dès que je commence à me toucher je devrais remettre le compteur à zéro aussi. Quand je commence à me toucher inconsciemment je souris car je vois que je recommence comme si c'était devenu automatique. Alors je repense aux conséquences qu'engendrerait mon acte si j'allais au bout. Tu me sèmes le doute quant à ma fameuse "rechute" de lundi matin. Je pourrais éventuellement la considérer comme une étape normale de mon sevrage auquel cas cela ajouterait 2 jours à mon compteur en l'espace d'une journée (pas mal non ?). Disons que lorsque je me retourne je veux être fier de ce que j'ai accompli, probablement avec quelques bavures comme commencer à passer ma main mais ce "réflexe" est quelque chose dont je ne me rends pas toujours compte. Je n'en suis pas tout à fait conscient, c'était comme si une partie de moi me demandait de le faire. Au moment où je sens que ça devient un peu limite c'est comme si je me réveillais et j'arrête tout de suite. J'entame mon 4ème jour et même si il est vrai que je voudrais me moquer des jours je les compte lorsque je prends ma douche et lorsque je travaille pour me dissuader de prendre le téléphone ou l'ordinateur pour aller sur ces fameux sites. Je prends chaque jour l'un après l'autre et même si je ne ressens pas directement une joie en me sevrant aujourd'hui je sais que c'est mieux que de passer mes journées à culpabiliser et me repromettre d'arrêter pour finalement rechuter quelques heures plus tard. L'idée de l'objectif est excellente mais je ne dois surtout pas me dire que je me tolère 2/3 masturbations durant cet objectif. J'en demanderais beaucoup plus !! Mon objectif sur moyen terme est de tenir jusqu'au 4 mars. Ma copine me rejoint le temps d'un week end en amoureux après un mois de séparation par la distance. J'ai remarqué que je me sentais mieux avec elle lorsque je suis sevré de quelques jours. A l'instant où j'écris ce post je lis un poème qu'elle vient de m'écrire. Elle est extraordinaire et pour rien au monde je ne voudrais la perdre. En faisant ce travail sur moi je serai plus en confiance et plus serein avec moi même et cela ne peut qu'améliorer mon couple et c'est ce que je veux ! La méditation m'aide énormément et je ne pensais pas qu'elle occuperait une place aussi importante dans mon sevrage. Alors je vais continuer comme ça.  J'aurais bien aimé savoir ce que Mondom pense de ma rechute de lundi. Mais c'est à moi de trouver les réponses. Sept, encore merci pour ton post qui m'a à la fois encouragé, et permis d'enrichir mes méthodes de sevrage. Très bonne continuation à toi et même si nous sommes éloignés par nos âges et notre expérience de la vie nous sommes dans la même galère et je suis heureux que tu m'aides à avancer. J'aimerais en faire autant mais j'ai peur de donner de mauvais conseils puisque je ne suis qu'au début de ce long parcours.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 17-02-2011 16:02:42

Re, Je n'aurais qu'un seul mot pour résumer ce que je viens de vivre et ressentir. Entre la lecture de R I P qui m'a permis de connaitre mes motivations, mes raisons et ce qui a suivi je me sens libre. A l'heure où je vous écris je suis heureux comme jamais alors que si j'avais fait ça ce matin ou bien ailleurs ou il y a encore quelques petites semaines je m'en serais voulu comme jamais.Depuis ce début d'après midi je n'ai pas cessé d'avoir cette pulsion constamment sur moi. J'ai écouté de la musique, j'ai médité, je suis venu sur le forum pour répondre à Sept et puis je suis allé voir R I P que je ne connaissais pas. Je me suis laissé prendre au jeu. J'ai trouvé une source de motivation supplémentaire. Puis je me suis rappelé d'un film qui m'avait "perturbé" lorsque j'étais allé le voir avec mon oncle. Je l'avais déjà téléchargé et supprimé par peur de mal interpréter certaines scènes engendrant une rechute. Ne trouvant pas la paix après avoir tenté de faire taire cette pulsion j'ai décidé de voir la scène qui m'avait "embêté" il y a quelques années maintenant lorsque j'ai COMMENCE à vouloir en voir en toujours plus ! Disons que ce film a accentué ma curiosité. J'ai commencé la masturbation sur une autre vidéo mais ce film m'avait marqué ! Je pris le temps de regarder cette scène, en l'analysant. Peut-être qu'il s'agit d'une scène où deux personnages sont nus mais c'est pas du porno proprement dit. Il s'agit, avec du recul d'une scène où l'amour des deux héros est mis en avant. Je n'ose pas vous citer le film par peur qu'on ne l'interprète pas de la même façon. La première fois j'ai vu cette scène comme obscène et purement choquante. Ce qui à savoir c'est que je suis toujours "puceau". Je ne connais pas l'acte d'amour. Je n'aime pas parler de sexe à ce niveau là car il représente bien trop de connotations et d'images qui sont fabriquées de toute pièce par la société qui nous entoure. Cette petite parenthèse fermée je peux continuer. N'ayant jamais vivre cet acte j'ai enfin compris et le comprendre j'ai cherché à m'en faire une image par les vidéos que je voyais. Cette scène m'a remis les idées en place concernant la place de l'être aimée dans mon coeur. Et il se trouve, par coïncidence ou non que l'actrice ressemble d'un point de vue physique à celle que j'aime. Inconsciemment ou pas j'ai reproduis le même rythme que l'acteur dans cette scène et j'y voyais non pas cette actrice et non pas cet acteur mais ma tendre et moi. Il est arrivé ce qui devait arriver. J'ai éjaculé. Je me suis alors reposé quelques dizaines de minutes.En me réveillant je sentais qu'il manquait quelque chose. Je ne sais plus comment je l'ai ressenti mais ce n'était pas pulsatif comme je l'ai tant de fois ressenti. J'ai cherché une vidéo avec l'actrice qui avait causé mon addiction dans cette dépendance. Elle m'a rendu dépendant par ses formes qui sont des plus généreuses. Alors oui j'ai lancé cette vidéo et je me suis laissé aller en me disant bien à chaque mouvement qu'il était temps de dire au revoir à celle qui m'a permis de connaitre cette expérience horrible qu'est la dépendance au sexe virtuel. Je ne cherchais pas l'acte violent pour "lui fourrer " (excusez moi de l'expression) mais seulement à rechercher la vraie définition de plaisir. J'ai cherché à profiter le temps des quelques minutes de cette vidéo à profiter de ses formes avec un certain respect.  Peut-être que je me trompe COMPLETEMENT sur toute la ligne en vous écrivant mon interprétation mais voilà comment je l'ai ressenti et voilà comment je me sens plus ou moins mieux ! Je me sens libérer d'un poids, d'un fardeau. J'ai cette impression d'avoir dit au revoir à ce passé. Après seul le temps me dira si la bête vit encore en moi. J'aurais envie de dire non, elle ne se présentera plus sous la forme habituelle du moins je l'espère. Comme je vous l'ai dit je peux interpréter cela de la bonne manière comme me tromper sur toute la ligne mais pour la première fois je veux apprendre de cette expérience. Je veux en tirer des leçons : bonnes ou mauvaises peut importe mais en apprendre sur moi. Je crois en avoir appris mais ceux qui ont plus d'expérience de moi pourront probablement me dire si mon analyse est bonne.  J'ai remis le compteur à zéro. Non pas parce que je pense avoir rechuté, non. Mais parce que je pense honnêtement le ../../../../2012 à 17h24 avoir franchi un grand cap dans cette dépendance et que je voudrais pouvoir relire ces quelques lignes en me disant que c'est ce jour où j'ai découvert à travers les vidéos un sentiment de plaisir. Je sens que je pourrais me faire attaquer sur la définition du plaisir que j'ai ressenti et que ce n'était que virtuel. Bien sûr cela reste du domaine virtuel et c'est mal de s'astiquer le manche sur une vidéo. Ce que je veux dire, c'est que par ces vidéos j'ai revu la définition du mot plaisir et ce que ce mot représentait à mes yeux. Même si je voulais croire en cette définition longtemps soupçonnée j'en ai quelque part fait l'expérience. Voilà je crois avoir à peu près était clair avec moi même et donc avec vous.  <p>Bonne continuation et n'hésitez pas à laisser vos ressentis. C'est dans l'échange qu'on avance, c'est également ce que j'ai pu comprendre aujourd'hui par ce site. Merci à vous tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-02-2011 11:02:49

Bonjour, L'expérience d'hier m'a détourné de la voie du sevrage. Mes ressentis sur les vidéos que j'avais vues étaient plutôt bons mais par la suite je me suis laissé prendre dans ce cercle qu'on connait tous : Pulsion - Réponse par l'acte - Culpabilisation. En bref après avoir vu les vidéos sur lesquelles j'ai épiloguées dans mon post précédent j'ai travaillé et j'ai ressenti l'envie de voir des vidéos bien précises. Entre hier et ce matin j'ai craqué 2 fois en dehors des 2 vidéos citées dans le post précédent. Le premier "appel" eut lieu vers 18h, quant au second dans la nuit de jeudi à vendredi c'est-à-dire à 2h du matin. Le pire dans tout ça c'est que je sentais que j'avais la force de dire non et de continuer mon travail. Canaliser les pulsions j'y ai quand même passé plus de deux mois maintenant. Je savais où j'allais en me laissant entraîner par ces vidéos et je l'ai fait sous un coup de tête en me disant "après tout pourquoi pas". Je me sens vidé. Serait-ce encore ma vilaine gastro qui me fait vivre cette sensation très certainement ! Mais cette paix intérieure que j'avais travaillée durant près d'une semaine et qui m'a été retirée, ça c'est moi. Encore une fois il faut relever la tête, trouver le "hic" de l'engrenage et remonter jusqu'à la source en utilisant ce que j'ai acquis. Sport, méditation, sommeil régulier en sont les clés !! Cet élément du sommeil est à prendre en compte car je ne cesse de me coucher très tard en étant épuisé. Lorsque je suis épuisé j'ai l'esprit amoindri même si la méditation me permet d'être plus ou moins lucide à chaque instant c'est mon moment de faiblesse. Alors je vais reprendre calmement en abordant chaque minute, chaque heure l'une après l'autre. Garder un rythme de travail d'étudiant à la maison très régulier sans changer mes habitudes (regarder un film entre deux cours n'est pas prévu au programme et encore moins de voir une vidéo d'escortgirl). Les changements vont être simples : fermer les yeux et entrer en méditation à chaque pulsion aussi forte soit-elle je fermerai les yeux aussi longtemps qu'il le faudra. Plusieurs fois par semaine je m'accorderai une plage horaire sport pour apaiser ce tigre qui ne demande qu'à reprendre le sport. Enfin veiller à passer des nuits ni trop courtes ni trop longues ( dormir entre 7 et 8h par nuit pas plus pas moins). Avec ça croyez moi j'ai largement de quoi avancer. Consulter ce forum durant mes pauses m'aidera à améliorer certains points en lisant vos témoignages non seulement sur mon topic mais aussi sur les autres. Je me suis déçu car je croyais y arriver avec toute cette bonne volonté. Il faut continuer dans ce sens et créer de nouvelles images dans ma tête qui seront celle que j'aime ( j'ai l'impression d'être trop fleur bleue par rapport à elle sur ce forum ) mais il faut dire la vérité je reste gaga devant elle et elle aussi (de vrais amoureux qui se découvrent chaque jour).  Ma dernière rechute remonte à 02h00 de ce jour même. Le compteur est à zéro. Dans ma tête j'ai analysé beaucoup de choses, à moi d'utiliser ces armes contre ce que j'ai crée : La bête.  <p>Bon courage à vous tous et ne lâchez rien !!  
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Re: Ma petite histoire
kay39 @ 18-02-2011 19:02:36

c'est pas si facile de detruire ce qu'on a crée mais je te dis poursuis tes efforts jusqu'au bout ensemble la bete sera detruite
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 20-02-2011 15:02:08

Dimanche 20 février,Je vais essayer de rédiger mon topic à l'avenir comme mon journal. Vous allez vous douter pourquoi je suis là. J'ai non seulement craqué samedi matin (très tôt puisque je ne trouvais pas le sommeil) mais aussi dans l'après midi. J'ai besoin de me poser quelques instants. Les choses qui vont suivre sont peut-être désordonnées, sans lien mais le fait de les écrire dans un premier temps m'aidera à faire des connections plus tard. Après avoir lu le dernier post de Mondom je me suis demandé et quelques fois auparavant si au plus profond de moi je voulais arrêter. Au début du sevrage la réponse est un grand OUI puis au fur et à mesure que le temps passe je doute. Peut-être parce que ce plaisir me manque et j'ai envie de le retrouver afin de satisfaire ce que j'ai toujours entretenu dans ma tête. Depuis lundi dernier je suis malade : une gastro banale diront certains. Hier alors que mon état s'améliorait j'ai rechuté dans l'après midi. Dans les heures qui ont suivi j'ai eu des douleurs horribles au ventre. Je ne cessais de faire des va et vient entre les WC et ma chambre. Impossible de travailler correctement. Je suis étudiant en médecine et je connais certaines causes à effets mais le fait de se masturber ne faisait pas partie de ma liste pour accentuer une gastro. J'avais peur. A partir de ce moment je commençais à voir du sang dans mes sels. Passons la suite. J'avais cette impression d'être réduit à rien. Je me suis rattaché à la seule chose à laquelle je croyais aussi loin que mes souvenirs remontent. Je suis athée mais j'ai toujours revendiqué croire en une magie de la vie, ma petite étoile comme j'aime si bien la nommer. J'ai pris le chapelet que je m'étais acheté après le décès de ma grand-mère très pieuse en décembre dernier. J'ai prié de toutes mes forces de trouver la force de me battre, de chercher pourquoi j'étais devenu comme ça, de devenir meilleur... Tellement de choses que je ne cesse de me dire après chaque rechute mais que j'oublie pendant que je suis en train de visionner une vidéo. J'y ai cru de toutes mes forces en demandant : "une dernière chance". Je ne veux plus avoir honte de mes pratiques, je veux en finir ! Tellement de raisons passent par ma tête : . Ne plus me cacher de ma famille quand j'ai ces pulsions qui me dévorent. Retrouver l'assurance que j'avais lorsque je ne connaissais pas le porno (même si j'avais l'impression qu'il me manquait quelque chose pour être plus épanoui ). Ne plus ritualiser mes rechutes par de l'encens dans ma chambre, laver les draps, mes vêtements, me laver avec de l'eau chaude .... Ne plus ressentir toute cette colère contre moi et mes pensées des plus scabreuses.. Ne plus avoir honte de voir ma copine via skype en mentant sur ce que j'ai fait dans ma journée.. Vivre et ressentir toutes ces valeurs prônées : aider mon prochain, partir en humanitaire quelques temps après médecine ( c'était bien avant que je commence à visionner des pornos ). Ce sont peut-être des belles paroles mais j'y crois. Au fond de moi je sais que c'est en aidant mon prochain, en lui donnant ce que j'ai que je suis heureux. Je n'ai pas besoin d'avoir une grande maison avec vue sur la mer, une grosse voiture comme la plupart de mes futurs collègues si je passe en deuxième année. J'aurais seulement d'un endroit simple avec quelques conforts personnels comme un bon canapé, une bonne cuisinière mais des plaisirs simples. Me régaler de plaisirs simples comme prendre mon vélo et rouler, prendre mon masque et mon tuba et plonger dans de belles criques... La liste est longue et pour ce dernier "principe" je veux me battre. Je ne veux plus me sentir minable et pitoyable. Il aura fallu qu'une gastro me fasse ressentir cet état pour que je me pose certaines questions pour connaitre mes motivations les plus profondes pour que j'ai la foi d'arrêter (beaucoup de "pour"). Peut-être que je devais en passer par là mais je crois avoir compris ce que je devais comprendre. Le paragraphe qui va suivre n'engage que mon expérience personnelle en lien avec un passé et mon histoire personelle:Je suis aspirant d'un art martial nommé le chindaï. Etant plutôt de nature rationnel je ne voulais pas croire que cet art martial puisse nous faire ressentir Notre Energie. Petit à petit j'ai voulu prendre au jeu. J'ai arrêté de prendre des séances avec un des "maîtres" de la discipline et je me suis inscrit au seul club de France ou du moins le principal. Tout prêtait à croire que c'était du pipo, pourquoi ne pas créer cet art martial plus tôt puisqu'il apporte tant ? Pourquoi les séances avec le maître coûte 50&euro; sauf pour se faire les couilles en or et arnaquer les gens ? J'ai trouvé certaines réponses au fur et à mesure. Le but est de s'évader l'esprit, se relaxer afin d'avoir toujours plus de recul par rapport aux choses, développer notre équilibre par des enchainements les yeux fermés et augmenter ainsi notre confiance en soi. Je ne vais pas vous faire un exposé sur ce que j'ai vu, vécu mais aujourd'hui je commence sincèrement à croire que mon sevrage se passera en partie dans cet "espace-temps" comme on aime le nommer. C'est le monde dans lequel nous évoluons une fois qu'on est en transe. Je me rappelle des premières séances avec le maître où justement une fois que j'avais les yeux denouveau ouverts je ressentais un flux autour de chacun de mes membres, un flux chaud qui vivait en moi. Il s'est estompé quand je rechutais. En m'inscrivant au club je pensais que je ressentirais ce flux. Oui je l'ai ressenti, pas à toutes les séances mais la plupart. Mais ce n'était pas aussi intense. Et puis je craquais, je rechutais ce qui fait que tout était à reprendre à zéro. Aujourd'hui je veux développer cette Energie dont j'ai tant de fois fait l'expérience aussi bien dans le sport (tennis), ma vie au quotidien (examens) ... Depuis que j'ai quitté Perpignan je n'ai plus la possibilité de m'évader l'esprit avec ceux qui m'y ont initié. Malgré tout j'ai essayé et je commençais à avoir certains ressentis. Ils étaient faibles mais ils étaient présents. J'ai compris. Cette Energie que je peux faire tournoyer autour de moi est une projection de ce que j'émane. N'étant pas fier de mes actes je ne peux projeter cette Energie mais uniquement ma personne physique. Encore une fois c'est dur de parler de ça à des personnes qui n'ont pas vécu ou ressenti ces choses là. J'aurais été le premier à dire que celui qui raconte ça est probablement fou ou qu'il cherche à profiter des faiblesses mentales de certaines personnes. Peut-être que la deuxième hypothèse entre en jeu mais j'ai vécu et vu certaines choses avec ce maître qui font que je ne peux plus douter. Il m'a emmené dans une partie de moi même où j'étais bien, apaisé. Cet apaisement il s'estompait une fois que j'étais seul à la maison quelques heures. J'aurais dû tout simplement fermer les yeux et me concentrer en douceur pour y retourner. Pourquoi je vous écris tout cela J'EN SAIS RIEN. Mais cela me fait beaucoup de bien de l'écrire. Certains prient d'autres méditent. Je veux revivre toutes ces choses, et vivre chaque jour comme une chance. Si j'ai commencé à me masturber je pourrais trouver de nombreuses cause entre : les amis, le manque de confiance en moi à un moment donné, la jalousie de voir certains coucher avec des filles magnifiques ... Oui je pourrais creuser mais ce ne sont que des prétextes, la vraie réponse je pense l'avoir trouvée mais je serais incapable de vous la dire. Ce que je sais que nous sommes le dimanche 20 février, 16h24 et que je me sens encore un peu faible par ce virus mais je sens que j'ai trouvé ma voie. Cette voie est de me battre pour décrocher le métier qui me fait rêver en passant cette première année . Bien sûr la vie n'est pas rose mais je ferai tout pour y mettre un peu de soleil chaque jour. Je n'ai qu'une vie, j'ai envie de la vivre pleinement. En m'engageant sur médecine je m'engage à sacrifier cette première année à travailler alors c'est ce que je vais faire. Je passerai la plupart de mes pauses à enrichir mon topic et ainsi vous raconter mes ressentis sur celui que je veux être. Si j'ai trouvé certaines réponses c'est grâce à vous. Je vous en remercierai jamais assez. Décrocher de cette "saloperie" sera certainement une de mes plus grandes victoires. <p>A très bientôt et bon courage !!
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 22-02-2011 10:02:11

Mardi 22 février, Bonjour tout le monde, J'entame mon troisième jour de sevrage et pour une première fois je n'ai aucune pulsion même en allant au lit. Du moins je lutte que très peu alors qu'avant je devais malgré tout me concentrer pour faire disparaitre mes pensées avant de m'endormir. Je suis content d'avancer chaque jour, j'apprécie ces victoires journalières qui me rapprochent d'une liberté dont j'ai besoin pour être plus en confiance avec moi même et les autres. Je suis déjà quelqu'un d'ouvert mais je sais qu'avec cette dépendance loin de mon esprit j'apprécierai d'autant plus de parler avec les autres, d'échanger, de sortir... Je ne regrette à aucun moment mon inscription sur le site. Même si j'y ai écrit mes rechutes de l'année 2011, y est inscrit également mes sevrages les plus motivés et je fais tout pour que celui-ci soit le bon. Etre en petit comité permet que chacun peut aider l'autre. Pas forcément le conseiller sur la manière d'aborder son sevrage par écrit mais par le fait que tout le monde lit ce que l'autre vit et a vécu. Le travail m'attend mais je compte bien revenir régulièrement pour me rappeler que rien n'est gagné, mais aussi pour y laisser mes ressentis quotidiens et enfin prendre un peu des nouvelles de chacun lisant leurs derniers commentaires.  <p>Bon courage à tous, ne lâchez rien et combattez ce vieux démon d'un esprit de maître !
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Re: Ma petite histoire
kay39 @ 22-02-2011 20:02:30

pousuit tes efforts
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 23-02-2011 12:02:29

Mercredi 23 février,Bonjour, Décidément cette gastro aime bien me pourrir la vie. En même temps je l'ai cherché à vouloir manger un gâteau au fromage blanc tout entier hier. Mais bon ça va passer. On n'est pas là pour parler de ça.Hier soir je me suis couché tard et je me baladais sur internet et à de nombreuses reprises je suis tombé sur des images me donnant une légère envie de craquer. Je n'ai pas pris de décision précipité. J'ai d'abord réfléchi à l'essentiel. A quoi bon cliquer ? Cela va me faire culpabiliser, je me sentirai mal et en plus je serai plus fatigué que d'habitude ! Et puis zut je vais pas passer mon temps à courir après des images excitantes et des filles nues. A moi de me refaire une image de la femme que j'ai déjà mais que j'avais du mal à entretenir. Maintenant les choses sont claires même très claires. La femme n'est pas un objet, je le savais déjà mais le dire et le redire me permet de valider mes motivations les plus profondes. La MB me vide de mon énergie. Je me sens faible, et misérable. Et non ce n'est pas mon projet sur long terme de demeurer comme ça. Je rêve de décrocher cette première année. Je mène plusieurs combats : Médecine, ma copine et ma dépendance. Il faut que je vive avec les 3 et je vais y arriver. A moi de travailler efficacement la journée pour me libérer des plages horaires de repos. J'y travaille ! Je trouve un peu plus de motivation chaque jour. La bête n'a aucun motif pour revenir. Du moins dès qu'elle veut l'ouvrir ne serait-ce que pour une paire de chaussures à talons ou je ne sais quoi je lui clos son bec. Qu'elle s'en aille c'est fini ce temps là. J'ai grandi. Je ne veux plus de cette vie où je me cachais dans ma chambre en espérant que mes parents ne débarquent pas dans ma chambre pour constater ce que je faisais. Petit à petit l'oiseau fait son nid. Oui je veux me reconstruire une vie simple avec mon travail,le sport, mes amis et mon amie.  Des choses simples mais tellement enrichissantes. Mais avant cela il faut décrocher cette première année et je vais mettre toutes les chances de mon côté pour y arriver.  <p>Passez une bonne journée ! Et surtout bon courage !!
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 24-02-2011 18:02:16

Bonjour, Je suis rentré me reposer dans ma petite ville du sud. J'ai retrouvé ma copine le temps de quelques heures hier et j'étais fier de voir que mes ressentis ne sont plus par pulsion comme je pouvais le vivre à certains moments. Je vis uniquement des sentiments purs. Je ne pensais pas que cela se serait fait aussi vite mais il faut le dire. C'est mon premier sevrage sans Masturbation (même virtuelle !) et sans visionnage de quelque support que ce soit.  A part cela c'est sûr que je ressens l'absence de quelque chose mais je vis parfaitement sans. Je ne tourne pas en rond comme je le faisais. A la place je visionne quelques sketchs de comiques ou bien je travaille ou je visionne des films que nombreux de mes amis m'ont conseillé ou bien je fais du sport, je réponds à des messages d'amis. Bref je m'occupe convenablement et sainement. Voilà ce sevrage s'annonce des plus passionnants et j'apprends vraiment à me découvrir sans ressentir de manque. Je ne veux pas perdre ce sentiment de joie que me procure chaque victoire. Chaque jour je me sépare  de cette dépendance. J'en suis fier.   Moi qui pensais que se MB pouvait être bénéfique pour mon corps. Oubliez totalement cette idée, elle est réellement fausse (j'essayais de comprendre pourquoi certains vivaient très bien avec). N'essayez pas de vous en convaincre au bout de quelques jours de sevrage que la MB apporte du bonheur. Oui elle donne un certain plaisir le temps de quelques minutes, quelques heures mais le prix a payé est bien néfaste et ne nous apporte rien de bien. N'oubliez jamais ça même si c'est facile de le dire et qu'on l'entend souvent. Mieux vaut l'entendre trop souvent que pas assez. <p>Bonne continuation à tous !!
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 25-02-2011 22:02:50

Vendredi 25 février,Bonjour, Je poursuis ce sevrage en harmonie avec mon esprit. A la moindre tentation je me rappelle mes motivations et ce qui m'a poussé à entreprendre ce sevrage, ça marche très bien et j'en ressens les bienfaits jour après jour. Je vais continuer sur cette voie.<p>Ne lâchez rien !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 27-02-2011 18:02:02

Dimanche 27 Février,Bonjour,J'ai craqué, rechuté. L'analyse est vite faite je n'ai pas cherché à me battre. Je n'en avais plus la force. Pourquoi ? Ce que je considérais comme une simple gastro est autre chose et dans ce moment de doute, de peur ou de je ne sais quoi j'ai craqué. C'est pas grave. J'en ai conscience. Je suis fragile dans ces moments et je veillerai à doubler de vigilance dans ces moments là. Je repars avec des bases renforcées. J'aimerais dire que cette fois c'est la bonne ! En tout cas je vais tout faire pour ! <p>Bonne continuation à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 28-02-2011 16:02:35

Lundi 28 février,Bonjour, Il faut que cela cesse. Certes ce n'est pas la première fois que je suis à moitié en larmes parce que j'ai rechuté alors que je savais très bien les conséquences de mes actes. Je veux changer, je me suis longtemps posé la question et au fond de moi une voix raisonnée en me disant que craquer de temps en temps ne serait pas grave. Depuis mon dernier sevrage j'ai beaucoup appris mais je ne retrouve plus cette force que j'avais. Je la veux. Je me sentais si bien ! Oui ce n'était que quelques jours mais ces quelques jours de victoires ont fait de moi un homme épanoui dans sa tête. Certains me diront : "Et oui ce n'est pas aussi facile que cela de décrocher", je le sais ! J'ai accepté cette idée mais j'aimerais que cela soit plus facile. Repuiser en soi toute la force nécessaire pour combattre cette fichue dépendance, je peux le faire ! Je veux le faire ! J'ai commencé à toucher du bout du doigt cette liberté et cette fois je voudrais vraiment la saisir et ne plus la lâcher. C'est moi qui suis maître de mes actes. "Je suis le capitaine de mon âme". Cette citation me donne des frissons dans le dos. Je me la répèterai aussi longtemps qu'il le faudra pour me rappeler que je suis moi et que je décide de mon avenir. Je veux changer cette facette. La vie est trop courte pour se prendre la tête avec une dépendance alors je vais m'armer maintenant et m'accrocher de toutes mes forces avec ces armes mentales que sont la motivation, la volonté et l'objectif final. Celui de vivre cette liberté chaque jour un peu plus. Peu importe le compteur désormais. Je dois me fier à mon instinct qui me dit d'arrêter la MB, cela m'épuise.  <p>Je vous tiens au courant de mes progrès. Bon courage à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 02-03-2011 00:03:59

Mercredi 2 Mars,Bonsoir, Mardi j'ai appris à contrôler mes émotions et je suis fier d'avoir tenu face à tous ces doutes qui m'entourent. Je sais où je vais, vers la liberté seulement cette maladie ("gastro") me bouffe et j'ai la tentation  d'utiliser mes dernières forces pour la MB. Depuis hier je dis NON ! Je dois utiliser cette force pour combattre ce qui est en moi. J'ai fait les démarches nécessaires auprès d'un médecin et je n'ai plus qu'à attendre les résultats jeudi. J'espère qu'ils seront positifs. C'est le mieux qui puisse m'arriver : cela serait une bactérie. Depuis 15 jours je me vide de mes forces alors autant se relever en pleine forme et plein de motivation ! <p>Je vous tiens au courant de la suite ! A très bientôt et bon courage !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 03-03-2011 12:03:19

Jeudi 3 Mars, Bonjour, Je tiens bon. Je suis épuisé entre le boulot et ce truc (maladie) qui s'unissent pour me démunir de mes forces. L'aspect positif c'est que je suis confronté à moi-même et j'ai le temps de penser mes choix. Ma motivation reste intact mais il m'arrive de penser à me MB une "bonne fois pour toute" pour me vider complètement de l'énergie qu'il me reste. En y réfléchissant je me rends compte que c'est stupide de faire. Cela ne fera qu'affaiblir encore un peu plus mon organisme et cela engendrerai une nouvelle rechute. Je vais continuer sur cette voie qui est d'abord celle du rétablissement puis je m'accrocherai au nouveau défie qui est mon sevrage omniprésent.  Bonne journée à tous et bonne continuation ! <p>   
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 04-03-2011 10:03:12

Vendredi 4 Mars, Bonjour, Aujourd'hui je reçois ma copine pour le week-end. Ca va me permettre de respirer un peu, décompresser de toute cette pression de médecine et de cette vilaine "gastro" dont je commence enfin à me rétablir ! Le sevrage devient difficile dans ces moments où je pense à elle. Il y a quelques images qui me traversent l'esprit et je les oublie le plus vite possible en fermant les yeux ou en pensant à la pureté des sentiments que j'éprouve pour elle. Une fois que je suis avec elle ces images s'en vont d'elles-même. Je ne vois qu'elle. La première et unique fois qu'elle est venue me voir à Nîmes (en octobre) je pense qu'on avait tous les deux l'idée de "le faire". Seulement au cours de notre deuxième nuit ensemble nous en sommes restés au haut. Nous avons tous les deux retirés nos hauts et on était comme effrayé. On était bien comme ça. Seulement depuis quelques temps il nous arrive de retirer nos hauts et de dormir ensemble le temps d'une sieste chez l'un ou l'autre à Perpignan quand nos parents ne sont pas là. Je descends tellement rarement à Perpignan qu'on essaie de profiter un maximum l'un de l'autre même si on est crevé de nos semaines respectives. Cette fois et d'après dialogues qu'on a ensemble on sait que ce moment approche. Je suis entre l'impatience de la voir et lui dire que je l'aime et la peur de mal faire au moment venu. J'ai peur de ne pas lui faire plaisir. Mon bonheur et bien-être a toujours été (du moins j'essaie du mieux que je peux) de lui faire plaisir. Je ne pense pas avoir besoin de méthodologie puisqu'il faut laisser la magie opérer mais j'ai besoin d'encouragements de mes ainés. Cela peut paraitre idiot mais c'est le genre de choses qu'on est censé partager avec son père ou du moins c'est ce que laisse penser les moeurs issus de ma culture cinématographique et des récits de mes amis. C'est un sujet tabou avec mes parents. Ma mère est toujours là pour moi, mais pas au même niveau que mon père. Elle a toujours été là pour me mettre sur la bonne voie, ce qui est bien, pas bien, me motiver dans mes moments de doute, me gifler lorsque je ne voulais plus y croire. Mon père est à la fois celui mon plus grand idole, mon meilleur ami d'une certaine façon et une personne dont j'ose pas forcément parler de tout. L'année dernière à la même période j'ai fait une belle dépression qu'on mettra sur le compte de l'adolescence. Je broyais tout en noir. Je ne voulais plus y croire, en cette vie, dans mon avenir professionnel, mes amis, ma famille... Je trouvais que ce monde était basé sur l'hypocrisie et des valeurs détournées de leur sens premier. A ce moment j'ai écrit sur papier tous mes ressentis, mes peurs, mes craintes. J'expliquais à mon père qu'il n'avait jamais cherché à s'intéresser à ce que je ressentais au fond de moi. J'ai toujours voulu faire bonne figure devant mes parents en même temps qu'est ce qu'ils auraient manqué ? Mes résultats scolaires étaient plus qu'honorables, je faisais mes 10-15h de sport par semaine, entre autre avec mon insertion dans l'équipe 1 adulte de mon club alors que je n'étais qu'âgé de 16 ans.Cela m'avait rendu l'homme le plus heureux du monde. Seulement j'avais un vide, un vide que je n'arrivais jamais à combler. Je voyais qu'autour de moi les gars "cools" fumaient, buvaient, se droguaient, ils avaient les filles les plus belles que mon lycée pouvait avoir. Ils semblaient heureux à eux les parties de jambes en l'air, à eux les délires autour d'une bonne bouteille de vodka. Pourquoi je ne me suis jamais senti attiré par ça ? Certains d'entre vous me direz que c'est bien de ne pas boire, fumer ... Mais j'étais exclus de ce monde. J'étais exclus de la bande des gars drôles du lycée qui avaient toutes les portes ouvertes. J'étais à ma façon un leader aux cours de sport où j'essayais tant bien que mal de faire ma place dans la plupart des sports que j'ai exercés en club mais c'était ma seule fierté. Et puis ce gars se nommant Michaël m'a montré qu'on pouvait très bien être un excellent sportif, fumer, boire, se taper des nanas magnifiques et être un excellent élève. Mes valeurs étaient détruites et c'est probablement pour ça que je me suis refermé sur moi même. Je ne voulais plus voir cette réalité atroce. J'ai toujours cru que le travail payait ! Que mes abstinences me rendraient plus fort. C'était faux ! Et tous les matins me lever pour affronter cette réalité plus de 7h par jour était horrible. Autour de moi ce n'était que "Il est sorti avec ... Il a couché avec elle"; "il s'est pris une punaise de cuite hier c'était énorme". Et moi derrière qui essayais de rendre mon week end passionnant "J'ai affronté un ancien deuxième série en match par équipe" et au moment de poursuivre l'un de ces gars me sortait "t'as gagné ?" et en répondant "Non" je ne devenais plus intéressant. J'étais l'exclus de cette bande mais j'ai eu d'autres connaissances. Un ami que je considère comme mon frère depuis la seconde. Il était toujours là et il était quelque part comme moi sauf qu'il s'était inséré dans le système en fumant comme eux à certaines occasions comme les fêtes. Tandis que je m'abstenais. Ce monde je l'ai caché à mes parents. J'avais toutes les cartes de mon côté d'après eux, mes soeurs, ma famille : "Tu es beau, intelligent, sportif, musicien, tu es drôle, tu ne bois pas, tu ne fumes pas, tu ne rales jamais ...". A croire que j'étais un ange. Oui c'est ce que je suis peut-être d'une certaine façon mais je voulais quelque part faire partie de ce monde interdit à mes principes. Il était si tentant avec ce "Sexe gratuit" et tout le reste. Tout cela pour revenir au fait que j'ai écrit à mes parents tout ce mal être. Tout ce que je vivais. Mon père croyait avoir raté quelque chose et il m'expliqua qu'il ne voulait pas se mêler de ma vie. Il jugeait que c'était ma vie, qu'il ne voulait pas être comme ces parents qui veulent tout savoir. Il pensait que je serais venu lui en parler si je rencontrais une difficulté. Les seules difficultés que je rencontrais et dont je lui faisais part c'était comment je pouvais faire mon match dimanche après midi à une demi heure de voiture de la maison et bosser un DS de 4h de maths le lendemain. Il m'a toujours dit d'être bien dans ma tête pour pouvoir travailler efficacement. Alors il m'amenait, me regardait et on rentrait en discutant de ce match que je l'ai gagné ou non. Parfois je lui disais que je regrettais d'avoir refusé sport étude et il me répondait de ne jamais avoir ce genre de regrets. Qu'on ne sait pas ce que j'aurais pu devenir : craquer mentalement dans cet internat ? ...  Je lui reprochais de ne pas m'avoir parlé de "sexe", de prévention malgré le fait qu'on est bien informé par toutes ces campagnes, au collège et au lycée. Je crois que je cherchais des prétextes pour lui en vouloir. Depuis on est très complice, il me demande de temps en temps des nouvelles de ma copine mais cela s'arrête là. Et vu que je ne parle pas de ma vie avec ma copine à mes amis je suis seul à faire question-réponse sur ce sujet. Quand elle est entrée dans ma vie elle a tout chamboulé. Tout ce que je croyais être impossible : une fille belle, gentille, et dotée d'une grande répartie. Je suis devenu fou parce qu'elle est plus grande de moi de quelques centimètres. Je me torturais et je cherchais encore des prétextes pour ne pas ouvrir mon coeur. Elle en a souffert. Elle m'aimait et je lui disais que je ne pouvais pas à cause de sa taille. Déjà qu'elle se trouvait trop grande je lui en ai rajoutée une couche. Et puis j'ai réfléchi sur ce complexe, j'ai analysé la chose de fond en large et un jour alors que rien ne s'y prêtait j'ai pris sa main ou plutôt son petit doigt en lui disant de ne surtout pas le lâcher. On a vécu un moment magique. Je me rends compte que je suis en train de parler comme dans une thérapie avec un psy (je crois que c'est bon signe). Aujourd'hui après bientôt 8 mois ensemble mon amour pour elle est intacte. Je l'aime comme je n'ai jamais aimé. Un peu plus chaque jour j'ai envie de me battre pour accomplir nos rêves. Le mien étant de devenir médecin et être sevré. Le sien étant de devenir psy. Nos rêves étant des plus banaux : avoir notre appartement dans un premier temps et vivre chaque jour comme une chance d'être l'un avec l'autre. Je ne sais même pas ce que j'attends de vous dans ce message, peut-être des encouragements, peut-être une porte à moitié ouverte que je pourrais franchir pour trouver d'autres réponses à des questions que j'ai oubliés de me poser.  Sur ce je vais me remettre au travail et vous tiens au courant quant à la suite des évènements sur mon sevrage, je crois que c'est quand même pour ça que je suis là.  Bon courage à vous tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 07-03-2011 19:03:27

Lundi 7 Mars,Bonsoir, J'ai passé un week end magique avec ma copine. Certes nous ne l'avons pas fait ( elle avait ses règles ) mais ce n'est pas pour ça que je l'aime. J'ai redécouvert cette belle ville de Nîmes avec elle. Quant à ma rechute (2 en une journée) je me l'explique par la fatigue et encore cette crainte de ne pas savoir ce que j'ai (toujours ces intestins). J'ai donc demandé à mon père (médecin) ce qu'on faisait et on a pris rendez vous chez un gastroentérologue. J'espère en savoir plus et être enfin soigné de tout ça. Mais bon c'est beaucoup moins douloureux qu'il y a 15 jours donc c'est déjà un énorme progrès. Je reprends ce sevrage plein d'énergie et de bonne volonté. Je vais retourner au boulot. Je vous tiens au courant, comme toujours quant à la suite des évènements.Bon courage.   
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 07-03-2011 19:03:39

Lundi 7 Mars,Bonsoir, J'ai passé un week end magique avec ma copine. Certes nous ne l'avons pas fait ( elle avait ses règles ) mais ce n'est pas pour ça que je l'aime. J'ai redécouvert cette belle ville de Nîmes avec elle. Quant à ma rechute (2 en une journée) je me l'explique par la fatigue et encore cette crainte de ne pas savoir ce que j'ai (toujours ces intestins). J'ai donc demandé à mon père (médecin) ce qu'on faisait et on va prendre rendez vous chez un gastroentérologue si la situation continue à plus ou moins s'améliorer. J'espère en savoir plus et être enfin soigné de tout ça. Mais bon c'est beaucoup moins douloureux qu'il y a 15 jours donc c'est déjà un énorme progrès. Je reprends ce sevrage plein d'énergie et de bonne volonté. Je vais retourner au boulot. Je vous tiens au courant, comme toujours quant à la suite des évènements.Bon courage. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 08-03-2011 14:03:48

Bonjour, Je ne comprends plus. Les envies sont pourtant faciles à virer de mon esprit mais je les laisse prendre le dessus. Cela doit cesser. J'ai honte de voir le nombre de fois où j'ai pu dire ça dans mes nombreux posts et voilà qu'à chaque fois je me retrouve au point de départ : 0 jour. Certes à chaque rechute je décèle le mécanisme et le pire c'est que je le connais ! Je sais d'où il vient. Et aujourd'hui c'est à croire que c'est moi qui fait appel à ça pour me libérer de quelque chose : Stress, pression du travail ... ? Ca aussi je l'ai déjà dit. Ce n'est pas une raison pour me laisser dominer par mes émotions et me libérer dedans. Il existe bien d'autres moyens que j'ai connus comme le sport, écrire, fermer les yeux ... Ce sevrage de 7 jours m'a ouvert les yeux. Il m'a permis encore une fois (comme tous les sevrages qui ont excédé 5 jours) à retrouver confiance en moi, en mes idées, prendre conscience que je suis doté de certaines qualités et de défauts. J'ai appris à contrôler certaines colères inutiles en relativisant. Je ne pense pas que cette dépendance ait un rapport avec le fait que j'essaie de m'améliorer sur tous les fronts. Ma priorité est cette dépendance, c'est sûr et j'ai peut-être besoin d'en reprendre conscience. Probablement que je me suis trop reposé sur mes acquis, que je ne me suis pas assez méfié. Je vais reprendre le raisonnement où je l'ai laissé. Pourquoi je craque ? Et non plus comment ne pas craquer. Le comment ne pas craquer je les connais il faut les mettre plus en pratique et me fonder dessus, en y croyant de toutes mes forces que c'est ce qui est bon pour moi (sport, méditation, travail, amour, les amis ... ) et à contrario me rassurer en me démontrant que la MB est un acte qui ne me procure qu'un plaisir éphémère induisant des souffrances énormes sur mon estime de moi-même, ma force mentale ... Je ne me lèverai pas un matin sans me dire que c'est fini désormais. Par contre je pourrai me dire "Oui un jour de plus où j'ai tenu ". Comme me l'a dit Mondom cela deviendra une habitude, comme enfiler ses chaussettes le matin. Il faut juste apprendre à gérer tout ça. C'est un équilibre fragile. Ca je l'ai compris. Je peux très bien avoir le contrôle total le temps de quelques heures mais si je lâche ma pensée dessus ne serait-ce qu'une minute c'est le temps suffisant pour me connecter et commencer à visualiser ces images qui engendrent une rechute.Encore une fois je sais parfaitement où je dois aller. Je ne dois strictement rien lâcher. Je dois trouver toujours plus de force au fond de moi et laisser mes activités simples m'envahir toujours plus. Libérer ce temps gâché à travailler, me reposer et enfin pratiquer un peu de musculation ou encore écrire !! Oui je le dis et le redis mais il faut que je me le répète pour être clair avec moi même. J'ai parfois cette impression de tourner autour du pot. Mais il se trouve qu'à chaque répétition de mon objectif j'ouvre un peu plus le couvercle et la vérité sort peu à peu. J'ai parfois l'impression de la connaitre complètement mais si il demeure que je continue la MB c'est que le déclic n'est pas complet. Je connais l'essentiel je le sens, je me l'explique, je peux revoir l'engrenage horrible que certaines actions, pensées, moeurs de mes "amis" ont faites sur moi. A moi de reprendre mon avenir en mains (cette phrase fait trop clichée de film). J'ai commis des erreurs, certes elles ne sont pas horribles au sens où je n'ai pas agi sur la communauté. En fait c'est à moi que je m'en prends en faisant cela. On pourrait aller plus loin en disant que je me tue mentalement à petit feu. Or quand je tiens ces quelques jours je me rends compte de toute la beauté qu'il peut exister. Je sais que le monde n'est pas beau dans tous ses aspects mais il y a malgré tout une part de magie dans nos vies. Il y a cette beauté dans les actes de certains hommes. Il y a cette volonté qu'on a à aller pour la plupart d'entre nous à aller de l'avant. C'est ça qui est beau. Il ne faut pas perdre cela de vu. Pour ma part si je perds un instant qu'il existe ce mystère de la vie, cette magie qui me fascine je suis fichu et je serais capable de vivre rechute après rechute sans ne plus jamais avoir de sortir de chez moi et encore moins de communiquer avec les autres. Il faut que je sorte de cet engrenage qui m'a détruit. J'ai cru à certains moments avoir trouvé ma méthode miracle mais cette méthode miracle n'existe seulement que si je l'applique chaque jour. Appliquons la. Je dis cela aujourd'hui et je pourrais craquer demain. Au fond de moi je sais que c'est mauvais : La MB. Elle me pousse à avoir une vision de la femme, du sexe qui me déplait. Longtemps j'ai cru que c'était comme ça qu'il fallait voir l'amour mais ce n'est qu'une pure création de l'homme. Ce sexe gratuit aux yeux de tous est un commerce noir. Il pousse certains hommes dans des pensées et des actes sombres. On est comme envouté. Je ne veux plus de cela. Je trouverai la pièce détruisant l'engrenage noir qui sommeille en moi un jour. Je serai totalement libéré. Mais dans un premier temps il faut que j'apprenne à enfiler cette protection mentale chaque jour pour grandir et évoluer sans entretenir ce sombre passé.  <p>Bon courage à tous et à très bientôt !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 09-03-2011 19:03:58

Bonjour tout le monde, Pas bon du tout je vis rechute après rechute alors que je travaille comme jamais : je suis très productif. Par ailleurs je commence denouveau à respirer. Ma santé s'améliore et je n'ai plus les symptômes d'une vilaine gastro. Alors je vais tout simplement recentrer mon esprit sur l'essentiel : sevrage. J'ai remarqué qu'aujourd'hui je me suis dit "Une fois de plus c'est pas grave, tu n'en es qu'à ton premier jour de sevrage". Avec ce raisonnement je ne m'en sortirai pas. J'ai réussi à me libérer un peu plus en reprenant conscience que ce n'est que du plaisir virtuel. Je ne vis rien, mon corps ne caresse pas ces femmes. Je les perçois comme des objets et c'est une vision que je dois supprimer. Petit à petit j'y arrive. Je commence à me détacher de tout cela, comparé à mes premiers sevrages où je devais résister de toutes mes forces. Désormais je vais me rappeler de tous ces moments difficiles, de ce qui me pousse à arrêter et je pense que c'est ce que j'oublie trop vite. Il faut que je continue de me dire que si je fais ça, si j'éprouve le besoin d'arrêter c'est qu'il y a une raison. Cette raison est que je veux denouveau vivre ce sentiment de liberté et de quiétude intérieures. Je ne vais pas encore répéter ce que je ressens, je n'en éprouve pas le besoin aujourd'hui. Je dois apprendre à rejeter avec plus de conviction ces pensées et croire en un lendemain meilleur.<p>Bonne soirée à tous et à très bientôt !
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Re: Ma petite histoire
kay39 @ 09-03-2011 20:03:52

bon courage a toi 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 10-03-2011 22:03:35

Merci kay39
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 11-03-2011 17:03:25

Vendredi 11 Mars, Bonjour, J'ai rechuté au cours de la nuit. Comme j'ai pu à de nombreuses reprises j'ai évolué au cours de ces mois. La tentation je me la crée. Autant avant je "subissais" ces pulsions et aujourd'hui j'ai vraiment l'impression de les créer. Ayant passé une très mauvaise nuit j'ai pu au cours de mes "réveils précipités" penser à certaines choses touchant à la dépendance. Encore une fois nombreuses sont les fois où j'ai cru avoir trouvé ma méthode pour arrêter. Nombreuses ont été les fois où j'ai tenu quelques jours (n'excédant pas 7 jours sans visionnage). Je suis en première année de médecine et cette dépendance ne doit pas influencer mon travail pour décrocher ce concours déjà suffisamment difficile à obtenir. En ouvrant mes yeux au cours de cette nuit je me suis rendu que j'étais devenu une sorte de zombi. La journée je travaille, je souris à tout le monde, je parais bien devant ma copine sur skype en ne cessant de penser que c'est mon dernier sevrage que bientôt je pourrai les regarder sans avoir la peur que la vérité éclate. En ce moment je suis lucide et je sais ce que je veux et j'espère contrôler ces pulsions au delà de ce que j'ai pu déjà faire. Ce n'est pas logique. Durant des années j'ai poussé mes limites physiques et mentales dans la plupart des sports que j'ai pratiqués. Au tennis, même avec un genou affaibli par un ligament douloureux en sachant très bien que mon adversaire ne pouvait faire qu'une bouchée de moi je me battais jusqu'au bout en croyant en mes chances et ça payait ! Le nombre de fois où je me suis retrouvé à plusieurs kilomètres de chez moi durant un footing avec une crampe, un mal de tête, une fatigue physique intense je devais rentrer et je ne ralentissais pas le pas. Je devais tenir pour me prouver que c'était moi le plus fort sur mon corps et surtout entretenir ce mental. Depuis plus d'un an, excusez moi d'être aussi vulgaire mais on dirait que c'est mes couilles qui font la loi. Ca ! Cela va à l'encontre de mes principes. Je ne suis peut-être pas un ange mais j'ai des valeurs, des principes que je compte bien respecter ! Et la masturbation perturbe tout ce qui faisait de moi quelqu'un de sain. Je me sens affaibli, fatigué. J'ai peur du regard des autres sur moi lorsque je sors. Comme si ils pouvaient voir ce que j'avais fait. Cela doit cesser. Je veux retrouver cette vie simple que j'avais. J'ai 19 ans, je suis jeune, j'ai toute la vie devant moi pour continuer à grandir, découvrir les merveilles de ce monde mais aussi les salopards qui peuplent cette planète. Depuis plusieurs années je dis à mon père que je veux faire chirurgien. Aujourd'hui je suis en première année de médecine et on dirait que je ne fais rien pour y parvenir, je me laisse bercer par cette liberté qui est la fac. Je ne veux plus de cela ! Je veux redevenir le bosseur rigoureux que j'étais ! Je veux m'accrocher en mes rêves ! Je veux croire en ce miracle de la vie qui est de dire que volonté et détermination mènent à la réussite. J'ai oublié qui j'étais.  Je m'appelle Sonic, j'ai 19 ans, étudiant en première année de médecine. Mon plus grand rêve est de me lever chaque matin et être fier de ce que je fais. Je veux être fier de tout ce que j'ai pu construire de mes mains comme monter les meubles de mon appartement, préparer des repas pour ma copine, faire ce que j'ai à faire au bloc. Avant cette vie dont je rêve il faut que j'en passe par avaler des livres. Je dois travailler dur et c'est ce que je vais faire, je vais m'y accrocher de toutes mes forces ! Mes chances sont minimes pour cette année étant donné mon classement de décembre mais je ne lâcherai rien !! Autant petite soit cette chance je la saisirai, je veux de cette vie d'hôpital. Je veux apprendre ! Je veux apprendre à aider mon prochain. Si ce n'est pas médecine tant pis mais je veux mettre tout en oeuvre pour avoir aucun regret !Cette dépendance m'a aveuglé ! J'en prends conscience à l'heure où je vous écris. Je le savais d'une certaine façon mais j'en prends pleinement conscience aujourd'hui. En la retirant de ma vie je gagnerai sur tous les fronts ! La moitié de mon journal intime est rempli de promesses, de colère, de haine de moi même sur cette dépendance. Je veux en finir. C'est sûr ce n'est pas en une journée, ni en un mois ni en un an que j'en serai sorti. Chaque jour suffit sa peine et je relierai mes posts si le doute de faire ce sevrage me venait à l'esprit. J'ai de la chance de faire ces études, je suis en pleine santé, une famille et des amis extraordinaires alors maintenant à moi de faire ma part du travail et travailler pour faire ce que je veux faire. Personne ne m'a obligé à faire médecine, c'était mon choix et je suis en train de gâcher mes chances d'y parvenir en ne foutant rien et en laissant cette dépendance pourrir ma vie ! S'accrocher à tout ça, c'est ma dernière carte. Je ne sais pas si je vais revenir sur le site de si tôt puisque j'ai soif d'apprendre et je vais en profiter pour travailler. Mondom, sept, kay39 et j'en oublie merci pour tout. Dans ce site j'ai été encadré dès mon arrivé, j'ai fait mon petit bout de chemin et je vais continuer de le paver chaque jour. Je vous souhaite à tous une bonne continuation et je reviendrai dès que des doutes feront surface.  Très bon courage à tous et à très bientôt !!
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 14-03-2011 10:03:20

Lundi 14 Mars, Bonjour, Je n'ai pas pour habitude de voir tout ce qui ne va pas. J'essaie de toujours relativiser et voir le bon côté de la chose mais aujourd'hui je suis fatigué, fatigué de voir que je suis ce mec qui se masturbe devant des vidéos des plus répugnantes ! J'ai une copine et j'en suis fou et je me dégoute en voyant que j'ai ce second visage qui n'est pas moi ! Je ne suis pas ce mec qui voit ces femmes comme de la chair. Depuis que je l'ai rencontrée ma vie a changé, je suis envahi par ce sentiment de joie dès que je suis avec elle. Seulement je suis loin d'elle. Je ne comprends pas ce que j'ai sur le point de vue médical. Non seulement je suis dépendant sexuel mais aussi dépendant des WC. Une espèce de gastro me pourrit la vie depuis plus de 3 semaines et quand mon état s'améliore sur quelques jours la rechute a lieu quand je ne m'y attends pas comme la veille de mon retour prévu à la fac. Sinon quoi dire je rêve de m'en sortir mais on dirait qu'une part de moi veut garder ce souvenir de la dépendance. Cette part me ronge alors que j'arrive à la faire taire à des moments où parfois je suis affaibli. Et puis vient le moment de dormir et que je ne trouve pas le sommeil et les souvenirs de mes MB nocturnes reviennent alors je recommence le même schéma. Et puis le matin, lorsque je n'arrive pas à travailler tellement je suis crevé. Pareil j'éprouve ce besoin de "le faire".  J'ai tellement honte de moi. Je suis épuisé par tous ces combats que je dois mener. Je ne suis pas à plaindre comparé à ceux qui ont des problèmes de santé bien plus graves que les miens. Mais je n'ai personne à qui me confier. J'écris dans mon journal intime et sur le forum mais vos réponses sont rares. En même temps qu'est ce qu'il y a à dire, pas grand chose comparé à tous ces hommes qui voient leur femme partir avec des enfants sur le dos. C'est eux qui ont besoin de soutien. Quand je me pose la question du psy je n'en éprouve pas le besoin alors qu'avant j'aurais voulu mais le temps me manquait (ou du moins c'est ce que je me dis). Je ne sais pas si c'est ça de se sentir totalement démuni de ses forces mais en tout cas c'est une étrange sensation dont j'ai vraiment envie de me sortir.  <p>Bon courage à tous.
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Re: Ma petite histoire
sept @ 14-03-2011 12:03:01

Salut Sonic,    "mais vos réponses sont rares". Il ne faut pas en attendre trop de ce forum : y  venir plutôt que sur un site porno, glaner dans quelques expériences vécues un moyen de renforcer sa lutte , s'exprimer par écrit comme début d'auto-analyse ... c'est déjà pas mal. Mais tu souffres , nous souffrons, d'un manque affectif et espérer y trouver la réponse à ce manque, c'est une déviation de notre dépendance à ... ce forum.   Essaye de trouver des oreilles en nature : psy, CMP, Dasa, ... En parler avec ta copine pourrait aussi aider mais il ne faut pas en attendre trop non plus d'un proche impliqué.      Attends toi aussi à devoir ré-examiner tes certitudes. Il y en a probablement une qui te pourri la vie mais elle te sert de béquille. Fais-toi aider.  Et bon rétablissement,Sept  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 14-03-2011 18:03:03

Salut Sept, Je sais bien que je ne dois pas trop attendre de ce forum. J'en ai parfaitement conscience en ce moment. J'ai rechuté 3 fois aujourd'hui (tard dans la nuit), ce matin et puis dans l'après midi. Je suis épuisé comme jamais (un virus qui s'ajoute à tout ça) mais je tiens bon. J'essaie de rester lucide. Je dois me rappeler des fondamentales : Un jour à la fois. Quant à revoir mes acquis tu as probablement raison. Il doit y avoir un truc qui cloche dans l'un de mes raisonnements. Je vais tout détruire pour tout rebâtir avec un autre regard. Facile à dire mais je vais le faire progressivement. J'ai besoin de m'en sortir pour tellement de raisons comme vous tous. Alors je vais reprendre tout à zéro. L'envie d'arrêter est là et tant que je l'aurai je dois m'y accrocher et tout faire pour parvenir à cet objectif. En tout cas merci pour ta réponse. On a tous ce manque affectif et il est d'autant plus accentué chez moi que je ne sors pas. Je ne parle à personne hormis par sms à ma copine, mon père et ma mère.  <p>Je vais m'accrocher et aller de l'avant ! Bon continuation à toi et encore merci pour ton aide.  
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Re: Ma petite histoire
Bruno59 @ 15-03-2011 10:03:19

Bonjour Sonic. Comme tu le dis, une part de soi souhaite encore consommer. Sortir d'une addiction suppose un long travail de lâcher et le premier d'entre eux, c'est la culpabilité face à la maladie. Reconnaître que l'on est malade permet de se voir différemment et d'engager des choses avec un regard plus positif sur soi et sur sa partie sombre.Garde espoir, un jour à la fois, on peut vivre sans tout cela et accepter de vivre avec la maladie. Bon courage ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 15-03-2011 20:03:06

Bonjour Bruno59, Ce travail d'admettre être malade je l'ai fait et étrangement j'ai l'impression d'être moins accro mais je craque plus facilement. Je m'explique. Avant mon inscription et au cours des semaines qui ont suivi j'avais ces véritables pulsions dont j'avais beaucoup de mal à me débarrasser. Elles survenaient quand je voulais me concentrer sur quelque chose. Aujourd'hui cela reste des pulsions mais elles sont moins fortes. Je pourrais les refouler, j'ai cette force qui me permet de supprimer cette pulsion mais je la laisse faire. Pourquoi ? Peut-être que je n'éprouve plus forcément le besoin de lutter. Une fois la rechute faite je me sens mal et j'ai deux sensations en fonction des rechutes. Soit j'ai envie de reprendre ce sevrage de toutes mes forces et je suis à la fois en colère d'avoir craqué et j'ai cette force d'espoir qui m'envahit ou bien je suis triste, extrêmement triste. J'éprouve une honte sans limite et je ne sais plus où me mettre. Cela survient en général le soir lorsque je cherche mon sommeil. Et puis je n'arrive pas à lutter et je craque. Si ma mère n'est pas à l'appartement je pars immédiatement me laver, balance mon pyjama dans le lave linge, le fait tourner et puis en me remettant dans mon lit en me sentant plus ou moins propre je prends mon journal et j'écris toujours les mêmes sentiments et impressions : cette honte et cette envie de m'en sortir ... Alors oui aujourd'hui je suis bien, j'ai bien travaillé, je suis lucide mais j'ai cette frousse de craquer quand je me mettrai au lit. C'est le seul moment où je relâche mon esprit. Encore une fois j'ai envie de dire que je vais tenir et être fort, ne rien lâcher, y croire mais je ne suis pas à l'abri d'une faiblesse et j'ai pas envie de craquer. Je vais essayer encore et encore de toute manière jusqu'à y arriver. Je suis bien parti depuis ce matin. Je n'ai pas cessé de travailler, me reposer sagement en écoutant quelques instants de la musique à la place de m'étaler sur mon lit et me dire qu'est ce que je vais faire pour mon quart d'heure de pause (habituellement il m'arrivait de craquer dans ces moments). Comme Sept je dois aussi revoir mes "fondamentales" qui me permettent de me battre. Probablement que l'une d'entre elles a été déduite trop vite. Je procède par élimination en cherchant dans mes souvenirs et ça commence à porter ses fruits, je redécouvre et découvre certaines choses. Voyager dans mon passé me permet d'avoir du recul par rapport aux choses ( j'en aurai jamais assez ) mais au moins j'analyse les choses petit à petit. J'ai compris comment fonctionner ces pulsions et elles interviennent quand je suis incapable de lutter ou du moins quand mon esprit est relâché. A moi de trouver la force de les repousser dans ces moments en me rappelant sans cesse pourquoi je fais ça. Les raisons sont nombreuses et je les ai déjà citées tellement de fois. Sur ce je dois me remettre au travail. Merci pour votre intervention qui a suivi "ma crise" d'épuisement . Je prends note de chacun de vos commentaires et vais les utiliser du mieux que je le peux. <p>Bon courage à vous tous et bonne soirée ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-03-2011 13:03:43

Vendredi 18 Mars, Bonjour à tous, Changer ma vision des choses. Oui on veut tous ça. Pour ma part j'ai trouvé ma façon, pour du moins faire le vide de tous mes problèmes. J'ai pris du papier blanc. J'y ai écrit jusqu'où remontaient mes souvenirs et complexes les plus anciens. J'ai analysé la plupart (tous n'ont pas un rapport avec cette dépendance) d'entre eux et j'ai abouti à une nouvelle manière de voir les choses. J'ai réussi à me définir dans le sens où je veux évoluer. J'ai eu l'illusion 2 fois qu'en faisant ce travail : une fois en fermant les yeux et la deuxième en étant cloué au lit par une colite et être obligé de comprendre (parce que je veux m'en sortir) pourquoi j'en étais arrivé là. Après avoir tout écrit (dans un premier volet) j'ai mis les feuilles dans une enveloppe sans la fermer et quelques heures plus tard j'ai craqué. J'ai écris immédiatement après mes ressentis, pourquoi, comment cela se produisait ou du moins ce que je pouvais écrire dessus. Quelques heures plus tard encore nouvelle rechute mais sans pulsion ou du moins je me suis forcé à l'avoir en fermant mes yeux et en pensant fort à une actrice. Bref nouvelle rechute et en reprenant mes feuilles, en relisant mon écriture, mon vécu et probablement en comprenant qu'un truc avait mal tourner à un moment j'ai compris. Oui ce n'est pas la première fois que j'ai ressenti ça puisque comme je l'ai déjà dit j'ai déjà ressenti deux autres fois. Mais là où cela devient intéressant c'est que j'ai cette vision, cette nouvelle perspective en laquelle j'ai foi mais j'ai aussi conscience qu'il suffit d'un rien pour craquer. Les autres fois c'était par, je ne sais pas comment le dire mais je croyais complètement sorti de cette dépendance et je voulais seulement oublier tout ça. Aujourd'hui je comprends que je ne m'en sortirai que sur la durée en ayant CONSCIENCE que je peux rechuter à N'IMPORTE QUEL MOMENT. Ce n'est pas parce que j'ai compris certains mécanismes qu'une protection se met en place en moi. En fait si quelque part j'ai renforcé mon esprit mais il y aura des moments de doute, des moments où je ne saurais quoi faire. A ce moment je regarderai cette enveloppe, je viendrai sur ce site et je réfléchirai si j'ai encore envie de craquer. Le mieux est d'arriver à contrôler mes pulsions à venir par le simple souvenir de l'avenir que je veux me créer et que j'ai essayé de décrire sur papier. Bien sûr rien ne se passe comme prévu et j'y ai inscrit l'homme que je voulais devenir. Je ne serai jamais complètement bon d'autant plus que ce passé m'a pourri certains moments de ma vie. Mais en contrôlant cette dépendance (je ne sais pas si on peut ça comme ça) j'espère arriver à devenir un homme bon. Je ne suis pas un saint mais apporter du bonheur autour de moi je peux le faire. Je peux aider mes grands parents, ce que j'ai toujours fait mais je le ferais sans ce sentiment de le faire pour me faire pardonner de mes actes de dépendance. Maintenant je le ferai pour moi ou du moins pour les aider et faciliter leur vie. Il y a tellement de choses que je peux faire et que je ressens aujourd'hui d'un nouveau sentiment. Je ne fais non plus les choses pour me faire "pardonner" de moi même mais pour moi. Je les fais parce que cela me fait PLAISIR de les faire. Je fais rire ma copine pour entendre son rire qui me fait du BIEN et non pas pour voir si j'ai encore la capacité de la faire rire pour me rassurer de je ne sais quoi. Cette nouvelle vision je vais apprendre à la maitriser. Je ne veux pas retomber dans ce même schéma qui est de me sentir bien une semaine tout au plus et craquer. Non je vais savourer chaque instant et chaque jour à la fois me permettra d'aborder la vie d'une nouvelle façon et j'apprendrai à faire de cette dépendance une autre dépendance moins vicieuse comme le sport. Puisque de toute manière je suis confronté à compenser le temps perdu et gâché. Autant le passer sur un terrain de tennis ou avec des amis.  Voilà c'était un début de cette nouvelle vie sans OUBLIER qu'il faut prendre conscience qu'on se traine cette dépendance longtemps après ce qu'on croit être le DECLIC. <p>Bon courage à tous !!
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Re: Ma petite histoire
denebola @ 18-03-2011 19:03:55

Merci pour tout ce que tu écris sonic." j'espère arriver à devenir un homme bon"Tu n'es pas un homme "mauvais" parce que tu a été dépendant. Il faut accepter que l'on puisse faire des erreurs. Mon ex était quelqu'un de gentil !  Quelqu'un de bon ! ça n'a pas empêché qu'il soit dépendant et c'est cette dépendance qui le rendait invivable, menteur et manipulateur. C'est pas le fond de la personne qui est en cause, c'est l'addition. Le problème c'est que lui ne l'a pas admis, et quand il l'a admise à demi-mot, il était déjà trop tard, j'avais déjà embarqué mes meubles, c'était déjà trop tard.Comme l'a dit Diabolovert sur mon post, on ne peut pas changer le passé, mais on peut aller de l'avant! "Je ne fais non plus les choses pour me faire "pardonner" de moi même mais pour moi. Je les fais parce que cela me fait PLAISIR de les faire. Je fais rire ma copine pour entendre son rire qui me fait du BIEN et non pas pour voir si j'ai encore la capacité de la faire rire pour me rassurer de je ne sais quoi. "Profite de tous les beaux moments, tout ce qui t'es donné, tes grands-parents, ta copine.Tu as cent fois raison !Bonne route à toi! ;-)
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-03-2011 23:03:39

Bonsoir Denebola, Si il y a bien une seule chose pour laquelle j'éprouve la plus grande honte c'est ça. Je n'ai pas envie de tout gâcher pour le reste de mes études, ou des moments familiaux aussi barbant puissent-ils l'être parfois. Je dois retrouver foi en certaines choses et cela va passer par des moments à partager avec les autres et venir de temps en temps ici pour me rappeler pourquoi je me bats.Je suis désolé pour ton copain. Mais quelque part je le comprends ou du moins je le comprenais à un certain moment. C'est très dur d'admettre qu'on est dépendant. C'est un travail sur soi et certaines personnes ne ressentent pas ce sentiment de culpabilité que nous dépendants ressentons. Si j'ai commencé c'est probablement à cause d'eux. Peut-être que certains d'entre eux le sont mais d'autres trouvent ça tout à fait normal et n'éprouvent aucun complexe à ce sujet. Quand on est dépendant et qu'on ne veut pas l'admettre on se met dans cette carapace et on a peur d'évoquer ce sujet. Alors le cercle vicieux des mensonges se met en place. J'espère qu'il a compris qu'il était dépendant et qu'il va trouver la force de lutter contre cette, excuse moi du terme mais cela qualifie tout à fait la chose, SALOPERIE. C'est le premier message que je reçois d'une co-dépendante et de voir ce beau message pleins de bonnes ondes me donne envie de continuer. Je sais que la route sera longue et difficile pour ne pas dire extrêmement difficile à certains moments mais je vais y croire !  Encore merci pour tout et bon courage à toi ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 20-03-2011 13:03:42

Dimanche 20 Mars,Bonjour, De nouveaux sentiments apparaissent en plus de la honte. Je suis déçu de moi. Déçu de voir que je ne peux pas tenir. Mais cette il y a des données qui m'ont affaibli et où je n'ai pas réussi à faire face. A vrai dire craquer ne me dérangeait plus. Cela fait maintenant quelques semaines que je parle d'une "gastro" et ben cela recommence. Cette fois je prends mon téléphone demain pour contacter un gastro-entérologue pour y voir plus clair. Deuxièmement en allant chercher ma copine hier elle m'a mis sur tapis qu'elle voulait qu'on voit sa soeur et son copain. Mon beau-frère pour ainsi dire était un pote, un pote très proche à qui je me confiais sur pas mal de choses comme les filles que j'appréciais, l'absence d'une fille dans ma vie bref un ado complice avec un ami. Cet "ami" m'a énormément déçu au cours de cet été. Il a dit à ma copine, lorsque j'étais en voyage que j'étais qu'un salopard, que je la lâcherais dès que je commencerais médecine ... Bref que des choses erronées !! Je ne voulais pas y prêter attention, je me disais que c'était bien trop bas. Seulement il continuait, à chaque fois que je quittais Perpignan pendant quelques jours. Il arrivait à faire pleurer celle que j'aime et puis la rentrée est arrivée avec la pression de médecine et je n'avais pas envie de me prendre la tête pour ce genre de conneries. Pour moi je n'avais plus à lui parler, répondre ou du moins de loin. Par la suite j'en ai parlé avec d'autres personnes qu'on avait en amis communs lors du lycée et on a abouti au fait qu'il était jaloux de mon couple, de moi, de mon bonheur. Le fait est que je ne voulais pas le voir. Je n'avais ni la santé suffisamment solide (imaginez vous quitter une engueulade pour devoir aller aux WC d'urgence) même si avec ma copine notre après midi s'est déroulé sans incident. Et puis j'étais assez fatigué de ma semaine et je voulais passer une après midi tranquille sans prise de tête. Au cours de la soirée j'ai eu des douleurs m'empêchant de finir mon assiette et me forçant d'aller au petit coin. Voilà à quoi se résume ma vie certains jours. Je dois être à proximité de WC sinon la douleur au ventre est insupportable. Alors j'ai craqué, je ne sais pas ce que je cherchais mais je voyais que ça pour oublier la douleur, ma lâcheté ne pas avoir accepté de le voir. Cette accumulation de choses je suis capable de faire face en temps normal c'est juste que le temps d'un instant j'ai oublié l'objectif. J'ai oublié que c'était une mauvaise chose de craquer. J'aurais été fier de ne pas avoir craqué, ce matin en me levant j'en ai pris conscience. Donc je ne commettrai pas deux fois la même erreur. La prochaine fois je prendrai déjà beaucoup de recul et ne pas prendre tout de front, cela mène à une rechute. Je suis capable d'analyser les choses avec un certain sang froid dans ce genre de situation. Maintenant je le ferai systématiquement afin d'un n'avoir aucun regret sur mes actes et deux ne pas rechuter pour une idiotie !  Voilà, j'ai encore cette honte d'avoir craqué qui me poursuit mais je sais que je peux y arriver. Un jour à la fois et j'avancerai petit à petit vers la liberté. <p>Bon courage à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-03-2011 10:03:47

Lundi 21 Mars,Bonjour, A croire que je veux retourner dans ce cercle vicieux. Oui une part de moi-même veut y retourner mais ce qui est agaçant c'est que je ne trouve parfois plus la force de lutter alors que la détermination et la motivation sont là. Je vais me recentrer sur mes fondamentales comme je ne cesse de le répéter : Un jour à la fois, travail, sport, musique, méditation. La semaine dernière j'ai pris seulement la peine d'en pratiquer 3 sur les 5. Il faut que je les aménage dans mon planning de la semaine pour combler ce temps perdu et gâché à me masturber et d'autre part me sentir vraiment épanoui. Je ressens vraiment ce sentiment de faire du bien autour de moi sans presque penser à cette forme de "pour te faire pardonner de te masturber". Il m'arrive de le ressentir à certains moments mais nombreuses sont les actions que je fais en appréciant mon geste. J'espère être sur la bonne voie. De toute manière ça me fait beaucoup de biens de partager des moments téléphoniques avec mes amis mais aussi parler avec ma copine de tous ses soucis. J'ai vraiment ce sentiment de liberté intérieure et de quiétude. Peut-être qu'au fur et à mesure que j'avancerai dans mon sevrage je ne ressentirais plus que ça, dans ce cas je dis un grand OUI à ce sevrage et de tout mettre en oeuvre pour en finir.  Sur ce j'espère ne pas avoir de rechute dans la semaine qui suit, ce serait déjà un grand pas.  <p>Bonne journée à tous et bonne continuation !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 25-03-2011 21:03:47

Vendredi 25 Mars, Bonjour tout le monde, Cette semaine fut riche en émotions. Beaucoup de rechutes, de sensations étranges, de vieux démons ont ressurgi et je vais les combattre un par un.Tout d'abord je vous ai parlé pendant un certain temps de sang dans mes selles. Passons les détails le verdict est tombé. J'ai 19 ans et j'ai une recto-colite hémorragique. Il est fort probable qu'elle soit liée au stress, en effet les poussées surviennent le lendemain de mes rechutes (en général je rechute durant la nuit ). Mes parents pensent que c'est ma première année de médecine. Je dois travailler sur cette dépendance d'autant plus que ma santé en dépend. Entre l'anémie et d'autres choses qui tourne autour de cette maladie chronique. Bien sûr il est tout aussi possible que ce soit le hasard qui a fait que j'ai cette maladie des plus contraignantes à certain moment de la journée. Mais quelque part au fond de moi je sais que les deux sont liés. Quand je suis bien tout va bien. Je suis chez "moi" à Perpignan depuis vendredi dernier et j'ai perdu l'envie de travailler ma première année et j'ai passé la plupart de mes journées sur la Xbox. Bon il est vrai qu'avec tous ces rendez vous chez des spécialistes durant la semaine + la préparation pour la coloscopie j'étais un peu remué mais cela ne change pas le fait que j'ai ressenti ce besoin de jouer sur ma console comme un bon ado.  J'ai rechuté de nombreuses fois. Jusqu'à trois fois en une journée et je n'en suis pas du tout fier. Encore ce matin après avoir fait quelques courses j'ai rechuté sans véritable pulsion. J'ai repris une feuille pour écrire mes premières impressions de honte et de culpabilité. Je ne sais plus trouver la méthode pour arrêter. En fait j'ai perdu une chose qui me motivait vraiment dans ma vie de lycéen c'était le sport. J'adorais sortir du lycée, rentrer chez moi et enfiler mon short pour aller sur le terrain et me faire plaisir à taper dans la balle avec cette adrénaline de la compétition. J'étais le seul à avoir partiellement arrêté les tournois et cela faisait de moi "l'exclu" de la bande puisque je n'avais pas grand chose à raconter sur mes exploits dans les tournois mais quand je m'engageais sur mes tournois, même en étant que 30/4 sur papier j'arrivais à défier des 15 en demi-finale en prenant énormément de plaisir. Les fois où c'est arrivé j'ai à chaque fois eu un problème physique : déchirure, douleurs aux épaules alors que les matches n'étaient pas spécialement durs physiquement. J'étais fatigué par rapport aux autres en fait, je ne faisais pas que le tennis comme activité extra-scolaire. Je ne suis pas là pour vous raconter mes exploits sportifs mais ce qui m'a toujours équilibré et crée mon cocon c'était le sport. La musculation dans ma chambre à Nîmes n'est pas la bonne voie. Cela ne me fait pas travailler le mental et cela ne m'évade pas comme tous les sports que j'ai pu pratiquer. On travaille sur la décompression de mon stress avec mon père. Puis on se demande si je ne vais pas non plus reprendre des rendez vous avec mon coach énergétique qui m'engagea sur la voie des arts martiaux pour décompresser. Tout ça est remis sur le tapis même si l'année dernière je rechutais malgré cet équilibre sport-énergie-école il y avait malgré tout ce facteur stress de certains cours qui prenait le dessus et je n'arrivais pas ou du moins je ne voulais peut-être pas le gérer et le canaliser. J'ai besoin de changer l'Histoire. J'ai besoin de changer. J'en ai marre de vivre toujours ce même scénario, de réécrire les mêmes choses (que je n'ai pas envie de rechuter et pourtant ). Il faut changer ma méthode de penser, de travailler, de voir les autres, d'échanger, partager des moments et vivre denouveau dans ce monde avec d'autres gens et ne pas m'enfermer dans mon appartement toute une semaine.  Mes résolutions pour les semaines à venir vont être nombreuses :. Prendre mon traitement chaque matin en trouvant les doses adéquates à mon cas. Me remettre à courir. Pour cela j'enfilerai mon short le soir et j'irai me défouler une demi-heure voire plus.. Trouver ou retrouver une rigueur de travail et de productivité des connaissances. JE VEUX CETTE P1 !!. Retrouver confiance en moi mais cela se fera en majeure partie par toutes les résolutions précédentes.. Prendre conscience chaque jour que rien mais absolument rien n'est acquis, qu'il faut chaque jour reprendre l'épée pour lutter contre cette dépendance et ce qu'elle engendre sur moi.. Redécouvrir mes proches, mes amis. Prendre le temps certains soirs d'appeler ma grand-mère, lui raconter mes journées et l'écouter me dire que mon grand-père l'énerve parce qu'il a encore arracher des herbes qui n'étaient pas des mauvaises herbes. Ou encore appeler "Mérou" qui est le surnom d'une amie qui réagit au quart de tour dès qu'on critique son jeu de jambe au basket.  J'ai cru trouver des réponses et peut-être qu'elles ont été bonnes, qu'elles m'ont permis d'avancer. En fait oui elles m'ont permis d'avancer mais j'avais pas assez creusé et je ne creuserai jamais assez. J'ai fini les fondations, c'est à dire la base : En finir avec cette dépendance. A partir de ce soir je vais poser brique après brique. Et si quelque chose devait détruire ce que j'ai bâti je recommencerai mais maintenant je vais prendre soin de poser chacune de ces briques avec une grande rigueur et la plus grande honnêteté avec moi. Je ne me poserai plus la question "Mais cela te fait du bien quand tu le fais ou pas ?" ou si je me la pose j'y répondrai par "REGARDE LE RESULTAT !! T'ES FIER DE CE QUE TU ES DEVENU?!!". Après tout c'est vrai, cela suffit ! Au bout d'un moment et c'est pas la première fois je vais me tirer un peu vers le haut. Je veux apprécier chaque chose qui m'arrive. Il y aura des malheurs, mais il y aura également des moments de bonheur et je suis le seul à pouvoir décider si oui ou non je veux les saisir. J'ai reçu beaucoup de ce site, surtout en lisant certains des topics qui m'ont montré à quel point c'est difficile et qu'il existe toujours pire que soi et qu'il faut savoir dédramatiser et se reprendre en main. C'est ce que je vais faire en commençant par prendre une bonne douche et puis visionner quelques cours et une fois que je ressentirai la fatigue j'irai au lit et demain matin j'en profiterai pour aller courir au bord de la mer pour me rappeler à quel point ce qui m'entoure est beau. J'ai besoin de ce retour aux sources et je vais le faire le plus vite possible !! <p>Bon courage à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 28-03-2011 11:03:34

Lundi 28 Mars, Bonjour,Par moments comme aujourd'hui j'ai cette impression d'avoir tout perdu. J'ai l'impression de vivre dans la peau d'un autre et je ne me reconnais pas dans mes actions. La masturbation m'a profondément détruit de l'intérieur et aujourd'hui je ne demande qu'à trouver la force de continuer ce combat. Je n'arrive pas à tenir plusieurs jours avec cette vision d'équilibre. En même temps je n'ai pas encore eu le temps de l'appliquer. Hier soir et ce matin (durant la nuit c'est à dire vers 1h) j'ai rechuté. J'ai écrit sur papier entre les deux rechutes ce que je ressentais, mes besoins d'arrêter et il m'arrive de ressentir une absence de quelque chose. J'ai l'impression que si ma motivation n'est pas complète tout le temps c'est parce qu'il manque une case ou plutôt une cause pour arrêter. Par contre je suis convaincu que si j'arrive à franchir la barre des 3 jours j'aurais déjà fait un exploit. En fait chaque jour est un exploit, je le dis, j'en prends conscience mais je ne le ressens pas pendant certains sevrages. Si vous saviez à quel point j'aimerais revenir en arrière, trouver le moment où j'ai commencé à taper ces mots sur google pour trouver du porno. Je lui dirais d'arrêter, qu'il regrettera d'avoir fait ça et qu'il est normalement constitué, qu'il ne doit ressentir aucun complexe aussi stupide soit-il. Il faut que ce gamin arrête de voir que son nombril et qu'il ouvre ses yeux pour observer le monde et la reprise du sport dont le footing m'aidera à redécouvrir certains sens que j'ai laissés inactifs. Même si pendant ma terminale je faisais beaucoup de sport et que je me masturbais je pense que la raison était l'absence de petite amie ou du moins ma déception de voir toutes les filles "biens" que je connaissais commencer à fumer, se droguer, profiter de moi... J'ai été déçu et je pense que j'ai voulu me libérer et enfouir cette colère dans ce geste qui est la masturbation. Depuis que je suis avec ma copine c'est à dire le 5 juillet 2010 (jour de notre premier baiser) je ne cessais de vouloir arrêter pour Elle mais c'était pas la bonne source de motivation. J'ai compris cela en m'inscrivant ici en janvier et ma dépendance a changé de forme, a évolué en même temps que j'ai muri parmi vous. Aujourd'hui je veux arrêter pour Moi. Comme je le dis très et peut-être trop souvent je veux retrouver ce sentiment de liberté spirituelle. Etre capable d'analyser et de vivre des choses sans avoir à lutter contre certaines pensées. Il y a beaucoup de choses qui peuvent m'apaiser mais je ne les utilise pas alors que je ne cesse de les écrire : La méditation (en passant énormément de temps sur la concentration de la respiration), la musique (en fermant les yeux et écoutant chaque note de chaque instrument), le sport (en écoutant chaque battement de mon coeur et ce besoin d'aller au delà de mes limites) et enfin le travail (être fier de ce que j'ai pu apprendre en une journée). Tout se complète et je n'y arrive toujours pas car je suis par certains moments comme maintenant bloqué par quelque chose, une peur ou une crainte d'y croire denouveau et de voir mes efforts tomber à l'eau parce que j'ai rechuté. C'est frustrant. Il faut se relever et même si je dois rechuter encore des dizaines voire même des centaines de fois je suis prêt. Je vais lutter, et quand je ne trouverai pas la force je fermerai les yeux en laissant mon esprit partir dans des souvenirs heureux. Si cela marche pas je chercherai autre chose pour faire disparaitre ces pulsions de mon esprit. Je n'en veux plus. La question que je me pose régulièrement est "Qu'est ce que la masturbation t'apporte ?". A un moment le mot "plaisir" sortait et il est vrai qu'il arrive un moment où je ressens un certain plaisir à m'imaginer avec ces escortgirls mais maintenant reposons la question autrement "Quelles sont les conséquences de la masturbation sur toi ?" Après le plaisir vient le regret, le dégout envers moi-même, ce sentiment de honte qui peut être plus ou moins fort selon les rechutes et parfois la perte de l'envie de continuer le sevrage car je juge que la dépendance est trop forte. Les conséquences ne sont que négatives sur moi. Ou du moins en pesant le plaisir VS les sentiments négatifs sur ma personne je vais en retenir uniquement les regrets et la honte les quelques heures à venir et je vais repenser à ces quelques secondes de plaisir qui font que j'ai besoin de retrouver ce plaisir même éphémère. Je prends pleinement conscience de cela aujourd'hui même si cela parait d'une extrême évidence pour nous tous qui ressentons plus ou moins la même chose sinon nous ne serions pas là.  Pourquoi chercher un plaisir qui nous apporte des ennuis de santé (sourd ... je n'y crois pas mais dans mon cas la masturbation m'aurait apporté une rectocolite engendrée par le stress, et tous ces sentiments de dégout), des sentiments de honte et de crainte que l'autre trouve notre secret ? J'ai d'autres cartes en mains, je les ai déjà citées et je les recite puisqu'à priori je n'arrive pas à en prendre pleinement conscience tous les jours. Je suis entouré par une famille géniale, soudée même si comme dans toute famille il existe certains conflits. Mais j'aime ma famille. Il y a mes amis qui doivent parfois me prendre pour quelqu'un d'idiot car il m'arrive de les rabaisser mais je ne le fais pas exprès. Je m'en rends compte après coup et puis dans certains domaines comme dans le sport ça arrive parfois à les pousser au delà de leurs limites personnelles. Mais peut importe. Il y a aussi ce passé qui faisait de moi quelqu'un de plus ou moins complet : J'enchainais sport en compétition, cours de guitare, groupe de musique, tournois et cours. J'étais sur tous les fronts et j'ai gâché en parti cela en commençant à me masturber. Je pourrais continuer ma liste mais rien que cela me suffit pour me rappeler que je me bats pour me redécouvrir, réapprendre à me connaitre. Je ne renonce pas à l'amour en faisant ce sevrage bien au contraire, mais au sexe dans tous ses sens péjoratifs allant du scabreux au porno extrême. J'aime ma copine et si je veux ne plus avoir ces flashs d'escortgirl quand nous sommes ensemble cela doit passer par un abandon complet de tout ça : Visionnage de vidéos, de photos, et même d'y penser ! A moi de combler ce temps gagner en l'utilisant judicieusement comme faire des mini siestes ou bien sortir et courir un peu. Bref j'ai le choix et j'ai une P1 à essayer de décrocher même si je sais très bien qu'avec mon classement actuel mes chances sont minimes mais j'aurai tout donné sans regret !!  Ce message m'a redonné une vision que je perds après certaines rechutes. Me faire ce genre de rappels est important et je n'hésiterai plus à revenir lire mes posts.  <p>Je vous souhaite une bonne continuation à tous, portez vous bien et bon courage ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 29-03-2011 16:03:42

Mardi 29 Mars, A votre avis pourquoi je suis là ? Je viens de rechuter à l'instant et j'y ai cru. J'y ai cru, j'ai fermé les yeux à chaque pulsion, j'ai fermé les yeux pour m'en rendre aveugle. J'ai dormi une heure afin d'oublier tout ça. A mon réveil la pulsion m'attendait et j'ai craqué stupidement. Qu'est ce que je dois faire pour parvenir à arrêter cette dépendance qui me bouffe chaque fois un peu plus. Dois-je me réfugier dans la prière ? Dois-je encore croire que je vais y arriver et devoir ressentir cette culpabilisation après avoir craqué alors que je n'en veux pas ?! Peut-être qu'il est venu le moment de faire le point avec moi-même dans la méditation et l'écriture combinés. Je ne suis jamais arrivé à tout rassembler. Je ne trouve pas cet équilibre pour le moment mais en le trouvant cela ne pourra qu'aller mieux. Je ne dois plus penser au compteur mais me recentrer. Je dérive trop facilement quand je suis fatigué. La preuve en est que lorsque je traverse une épreuve différente je rechute régulièrement. Quand je suis fatigué, énervé, dans le doute je rechute. A moi de d'anticiper ces moments, les prendre de court et les détourner de leur sens habituel : finissant par la masturbation. J'ai peut-être sur-estimé mes progrès et sous-estimé la force de cette dépendance. Je vais essayer de retrouver ce qui fait mon essence. Je ne veux plus être ce mec qui sourit à la vie pour derrière se masturber dans le dos de sa famille, ses amis et son amie. Si je fais une erreur je n'ai qu'à l'assumer pleinement. Nombreuses fois ont été les fois où je me suis trompé. Nombreuses ont été les erreurs de jeunesse que certains qualifieront de normales comme avoir voulu essayer la cigarette, les bédos, boire à s'en rendre bête... Des erreurs qui n'ont rien de grave quand on le fait une fois je l'admets mais à quoi bon ? Cela ne m'a rien apporté. Je suis allé contre mes principes ces fois là. Depuis cette première masturbation menant à l'éjaculation en janvier 2010 je n'ai plus arrêté d'avoir des flashs comme voir ma meilleure amie coucher avec moi alors qu'au fond de moi cela aller contre mes principes puisqu'elle avait déjà un copain et quand bien même je ne suis pas ce genre de mecs. Je ne veux pas me donner une image, un cliché mais si je dois être quelqu'un je veux pouvoir assumer pleinement mes choix et être fier de ce que j'ai pu faire. En écrivant j'ai l'impression de réveiller un feu. Cette vie à double faces n'est pas celle pour laquelle je veux continuer de vivre.  Même si il est vrai que nous sommes tous atteints de la même dépendance nous n'arrivons pas au port en même temps. La plupart d'entre vous y êtes déjà arrivés ou du moins vous voyez la terre à l'horizon. J'ai besoin de voir cette terre. Aujourd'hui ce n'est plus un besoin, c'est une nécessité pour revivre et pour retrouver le goût aux choses dans lesquelles je voue corps et âme ou du moins j'aimerais. Médecine voilà le mot de l'année et je n'arrive pas à bosser régulièrement à cause de cette dépendance, de tout ce qui traine autour. Je rêve de ce métier. La semaine dernière en allant en clinique pour ma coloscopie je sentais mon coeur battre à 200. Je me voyais arriver le matin, me changer et commencer ma journée en faisant ce que j'ai à faire : soigner mon patient. Les gestes seront répétitifs et peut-être lassants mais c'est à moi d'y voir un défit à chaque patient. J'aimerais avoir cette force de tout remettre en cause : Vais-je y arriver ? Et de tout mettre en oeuvre pour soigner la personne qui sera sur ma planche au bloc ou bien dans mon cabinet. Peut-être que je me fais des films mais j'ai cette vision d'enfant que j'aime entretenir. J'ai déjà accédé au bloc via mon beau-frère qui est chirurgien et j'ai savouré ces quelques minutes à le regarder faire. J'ai aimé ce climat. Je sais que je vais en chier, j'avalerai ma couleuvre et je continuerai à m'exercer, à chercher là où j'aurais foiré et je regarderai les autres, encore et encore. Pour l'instant le défit est le suivant : Décrocher cette Première Année avec un classement misérable. Très bien j'accepte le défit. Je vais bosser à mon rythme, donner ce que j'ai à donner. Mettre toute ma foi, ma force et mon coeur dans ce que J'AI choisi car ma vie se résume finalement à trois choses : Sport, Travail, Famille. Et j'ai détruit ce pilier du travail en passant mon temps derrière des écrans d'ordinateur pour faire des simplicités volontaires. J'ai gâché une partie minime de ma vie à rechercher un plaisir qui ne causera que la destruction de mes valeurs, principes et détruira ma vie de couple, mes relations avec mes amis voire tout ceux en quoi j'ai cru et je crois comme devenir médecin. Alors MERDE à cette dépendance, J'EN AI MARRE de la prendre avec des pincettes et lui laisser la chance de rentrer dans ma tête à chaque moment de fatigue. Maintenant je vais demeurer au garde à vous intellectuellement TOUT LE TEMPS ! Si je fatigue je dormirai ! Et si elle attend que je me réveille je l'enverrai balader en lui montrant que je suis capable de me passer d'elle par le sport, par le travail et même par prendre des nouvelles de mes proches dont je n'ai pas la chance de profiter pour le moment. C'est mon DESTIN, j'ai choisi de m'inscrire en médecine en CM2 après avoir étudier le système cardiaque avec ma professeur. Aujourd'hui je suis dedans et je gâche mes chances d'y parvenir parce qu'un idiot de gamin qui broyait tout en noir sommeille en moi alors aujourd'hui je lui demande de SE BARRER DE MA TETE !! Je n'en veux plus ! J'ai atteint mes objectifs même si il essaie de les nier !! Je ne suis jamais monté en régional au tennis et alors ? Tu étais sur d'autres fronts comme t'occuper du jardin de ta grand-mère ! Tu aidais ton grand-père à remettre la télé en marche ! Tu as passé des journées à aider ton oncle à bâtir ce studio de musique dans le sous-sol d'une station service ! Tu as appris la guitare et tu as tout abandonné pour on ne sait quelle raison ! A croire que je suis devenu schizophrène mais ça suffit maintenant de se lamenter sur son sort et chercher des solutions par ci par là. Je suis soigné, on sait ce que j'ai : une maladie chronique et alors on vit très bien avec. Je suis en première année de médecine et je suis seul dans ma chambre à travailler et oui je m'attendais à quoi ? A pouvoir glander comme en terminale en cours ? Je ne suis jamais monté dans des grands tournois. Et alors dans les tournois où tu as donné le meilleur de toi même tu as pris du plaisir et tu as réussi à monter en demi-finale même si le tournoi ne comptait que 4 tours ! Alors tu vas te foutre ce coup de pied au cul, assumer cette dépendance, vivre avec, la porter et la détruire de l'intérieur. Maintenant elle va subir ce qu'elle m'a fait subir. Je vais la détruire comme elle m'a détruit jusqu'à aujourd'hui: A PETIT FEU !! Je ne dis pas que je mettrai mes proches au courant mais si un jour ma langue devait fourcher et si cela devait sortir je n'en ai plus honte. J'ai fait cette bêtise mais je suis prêt à tout mettre en oeuvre pour arrêter. On a tous un jardin secret, le mien ne contient que ça. Alors je vais poster ce post sur mon topic. Me déconnecter et finir ma journée de travail par les 5h de visionnage de cours que j'ai prévu pour récupérer mon retard.  Sur ce croyez le ou non mais je suis motivé, chargé et je compte bien me rappeler de toutes les rechutes passées, de l'expérience que j'ai acquis pour ne plus avoir à faire à cette bête que j'ai crée de toute pièce. Il est temps de tourner la page à ma vitesse, à mon rythme. Cela ne sera pas facile, si j'y suis pas arrivé c'est que j'ai du en baver à certains moments mais chaque rechute m'a enseigné quelque chose. Certaines m'ont appris que je n'étais plus celui que j'étais il y a un an : PERDU. D'autres m'ont appris que je pouvais être fort dans mon esprit et accomplir des actes en étant FIER de les avoir faits. D'autres m'ont encore permis de sourire à la vie et dire bonjour à la caissière d'une voix assurée et pleine de joie de vie. Je ne suis pas ce DOUBLE VISAGE, c'est FINI !!!!! Cette envie de changer les choses, cette envie de pouvoir matérialiser cette dépendance et la taper jusqu'à la voir à terre. Voilà ce que je veux seulement je devrai prendre mon mal en patience et lui mettre poing après poing chaque minute qui passera. Ce sera mon épopée, mon combat contre un adversaire fictif. Je l'ai crée. Aujourd'hui est venue l'heure de terrasser l'ennemi pour lequel je n'ai jamais trouver la force de combattre plus de quelques jours. Cette fois je suis plein. J'ai de quoi lui donner. Et si je fatigue je viendrai, je lirai, je fermerai les yeux, j'enfilerai mes chaussures et hop dehors pour un footing. Si c'est pendant la nuit je ferrai défiler les images heureuses que j'ai avec mes proches.  Même si j'ai peur que ce discours ne soit que pensé temporairement comme certains de mes posts j'y crois. Il est 18h53 et je crois chacun des mots que j'ai tapés sur mon clavier. J'ai voulu me préserver en ayant toujours cette honte qu'on découvre le pot au roses mais si un jour ma copine venait à me demander si je me suis masturbé et pourquoi je lui répondrai le plus honnêtement possible. De toute manière je comptais déjà lui faire lire sur papier ce que j'ai écrit. Je lui ferai lire ces mots quand elle aura réussi à débloquer certains noeuds de son passé ( elle a été adoptée et elle a retrouvé sa soeur, son père ... bref elle est tiraillée par beaucoup de choses ). Aussi bien je n'aurai jamais à lui dire car j'aurai tout brûlé ou bien peut importe. Je suis prêt à aller de l'avant. Me retourner sur mes rechutes qui ont lieu facilement ou après des moments plein d'émotion comme ma réconciliation avec ma copine il y a plus d'un mois ne sert à rien sauf m'enfoncer ! Je vais reprendre ce à quoi je tiens en mains. Je vais laisser derrière moi ce qui mérite d'être laissé : Ce passé, cette dépendance. Et si ils veulent s'accrocher à leur aise mais je ne leur prêterai pas la moindre attention sauf celle de les détruire.  <p>A bientôt. 
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Re: Ma petite histoire
kay39 @ 30-03-2011 14:03:48

tiens bon moi j'ai eu beaucoup de rechutes  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 30-03-2011 15:03:57

Mercredi 30 Mars, Bonjour, Merci Kay39 pour ce message. Je sais que c'est pas le nombre de rechutes qui fait que je serai sevré plus ou moins vite. Comme la plupart d'entre nous j'ai des conditions extérieures difficiles que je dois gérer en plus de ma dépendance. Alors j'entretiens ce cercle vicieux dont j'essaie de sortir. Il faut que je romps avec ce schéma systématique : Problème = Masturbation. Il faut que cela devienne Problème = Musique, Sport ou autre chose mais pas cette dépendance malsaine. Je ne compte même plus mes rechutes mais la barre des cent a dû être franchie. Hier je me suis emporté, je suis un peu dépassé par ce qui m'arrive. Bien sûr ma situation n'a rien de catastrophique, j'ai pris du recul par rapport aux choses, j'ai voulu à certains moments plus ou moins me voiler la face mais bon c'est pas évident de tout porter sur ses épaules. Je dois apprendre, à mon rythme à vivre avec tout ça : Ma maladie, ma dépendance, les problèmes de ma copine, mes études. Ce sont des choses par où beaucoup d'autres sont passés avant moi. A moi de trouver la force, comme eux de vivre avec et de savourer et apprécier la vie. Pour donner un exemple banal, ce matin je suis parti faire une prise de sang pour vérifier que je ne sois pas en anémie. Avant ma coloscopie datant d'une semaine j'avais la trouille des aiguilles. Ca me faisait un certain frisson. Je ne fuyais pas mais ça m'empêchait d'aller donner mon sang en sachant que je suis un groupe rare (là n'est pas la question). Et après être sorti du laboratoire pour cette fameuse prise de sang j'ai pris conscience que c'est pas la douleur d'une aiguille qui doit m'effrayer. C'est idiot de dire ça mais j'ai affronté une peur de gamin et je ne demande qu'à donner mon sang. Aujourd'hui c'est impossible, j'ai un traitement qui fait que je ne peux être accepté comme donneur. Cet acte de vouloir donner mon sang, je trouvais ça banal mais il s'agit d'un acte magique. Ce qui coule dans mes veines peut sauver une vie. Depuis ce matin je trouve une motivation de plus de poursuivre mes efforts dans le travail mais aussi dans mon combat pour sortir de cette dépendance. Cela m'a fait un déclic ce matin et ce que j'ai trouvé étrange c'était que ce fut une des rares fois où je ne me suis pas dit "ça te permettra de te faire pardonner de ces soirées gâchées à te MB ". C'était vraiment moi, c'était cette "voix" si l'on peut dire qui vit en moi et qui ne demandait qu'à faire une action sans arrière pensée, juste faire un don sans vocation à oublier ce passé, ces actes. Je l'ai déjà ressenti il y a une semaine ou deux et ça fait plaisir de retrouver ces sentiments simples et purs.Merci Kay39 de me rappeler que ce n'est pas mes dizaines de rechutes qui m'empêcheront d'être sevré. C'est ma volonté à vouloir arrêter et il m'arrive de douter. Seulement avec ce matin je pense que j'ai la foi de vouloir continuer sur la voie du sevrage. <p>A suivre ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 02-04-2011 18:04:36

Si je devais faire un bilan c'est que je n'ai pas avancé. Voir le verre à moitié plein ou à moitié vide je ne sais plus lequel des deux choisir. Je finis même par me demander si la part de moi me disant de continuer n'a finalement pas raison. Je pense faire des progrès mais comment les mesure-t-on ? Et puis mes études, je n'arrive pas à être régulier. La faute à la dépendance je pense que oui. Du moins en partie, cela me travaille. Il ne se passe pas une journée où "je ne me pose pas la question" : Petite pause masturbation. J'ai l'impression de tout reprendre à zéro, de ne plus rien savoir. Quels sont mes acquis ? Ai-je vraiment avancé dans ce sevrage ? A part en parler dans mon journal intime et des feuilles de papier blanches personne ne sait verbalement ou par écrit mes pratiques d'aujourd'hui. Je pense que ma mère s'en doute c'est quand même elle qui lave mes caleçons et il doit lui arriver de sentir "l'odeur". A la limite je m'en moque de savoir que mes parents connaissent mes pratiques. Ce qui m'agace c'est de ne pas en sortir, de ne pas trouver la faille, la motivation, le déclic me permettant d'avoir la force de dire NON tous les jours. Il y a des "pulsions" que j'arrive à maitriser, parfois elles sont fortes et je résiste mais celles qui durent plusieurs heures en commençant après mon repas de midi et qui m'épuisent, m'empêchant de travailler jusqu'à que je craque je n'y arrive pas. Je suis fatigué de voir que je ne suis que ce pantin. J'ai beau retracé mon histoire, voir où ça a déconné je connais je ne vois pas. Aucun déclic, j'ai découvert des problèmes et des mensonges dans ce passé. Mais je n'ai jamais trouvé la clé me permettant de fermer cette porte. Et puis j'ai cette impression de vivre un cycle : tenir plusieurs jours et rechute. Le jour de cette rechute je rechute plusieurs fois. Et puis je craque jour après jour jusqu'à que je pète un câble comme aujourd'hui et ça recommence : Quelques jours ... J'ai beau me regarder dans le miroir en déballant tout ce que j'ai sur le coeur, tout ce qui me passe par la tête rien n'y change. J'ai beau essayé de me rattacher à ceux que j'aime en me rappelant de chaque moment heureux partagé avec eux, rien n'y fait. Je ne sais plus quoi faire. Je veux en finir. Je dis ça et puis je vais rechuter et je vais revenir me lamenter et vous dire que je suis déterminé à lutter et ainsi de suite. Sérieusement j'en ai marre de tout ça. Mais je ne sais pas en sortir, je ne sais par où commencer, où je dois puiser la force, l'énergie, la volonté, le ce que vous voulez pour me sentir apaisé. Oui je sais, si je suis ici et qu'il y a tant d'inscrits c'est qu'on ne connait pas LA SOLUTION MAGIQUE. Aujourd'hui je suis vidé, j'essaie de m'imaginer quelques années plus tard, en jeune interne ayant réussi à passer un cap, qui est fier de ce qu'il est et ce qu'il fait. J'idéalise peut-être trop mais l'essentiel y est. J'ai beau espéré réussir cette année je finis par constater que je n'arrive pas à travailler plus de 8h par jour et 8h croyez moi cela n'arrive pas souvent. Et pourtant croyez moi j'en rêve de ce métier. Je rêve de me lever le matin et faire ce que j'ai à faire. Oui je suis prêt à supporter des insultes, des critiques mais aussi prêt à me tromper, recommencer pour y arriver. Je suis prêt à me faire marcher sur les pieds et montrer ce que je sais faire. J'ai cette foi de croire que le travail paie mais je n'en montre pas l'exemple alors que je ne demande que ça. Ce que je sais c'est qu'au bout de ces années j'aurai donné le meilleur de moi-même mais pour cela je dois décrocher cette P1.J'ai ce sentiment de m'être menti. Je ne demande qu'à retrouver tout ce qui faisait de moi un jeune adulte ou adolescent naïf et qui pensait qu'il existe une personne bien en chacun . Seulement si je veux retrouver cette vision du monde je dois m'en sortir, je dois sortir de ce cocon de perversion, d'idées préconçues et les stéréotypes qui nous sont diffusés et transmis par tous les moyens possibles : cinéma, radio, télé ... On est le 2 avril, ce jour n'a aucune valeur pour moi ( pas d'anniversaire, ne se termine pas par 0 pour reprendre le compteur (10 je commence, 11 premier jour ... ), n'est pas le premier du mois ... Je n'ai même pas le courage et la force de me dire "Cette fois c'est la bonne". Je n'y crois plus vraiment, cette "dépendance" si on peut encore appeler ça comme ça m'a vidé. Je ne sais pas ce que je vais devenir puisque je n'éprouve plus la moindre volonté pour continuer mon combat aussi bien dans le travail ou dans ce sevrage. Je croyais sincèrement que je pouvais y arriver mais à priori j'en suis incapable. Bon courage à tous en tout cas. J'espère que ce sentiment que j'éprouve est passager. A bientôt 
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Re: Ma petite histoire
John Warsen @ 02-04-2011 19:04:08

Bien sûr que c'est passager. Si tu t'accroches, un jour à la fois, les liens entre toi et l'objet de ton aliénation vont se défaire, se dissoudre. Mais il ne faut pas hésiter à te faire aider, notamment par un psy spécialisé addiction, parce que tout seul devant l'ordi, faut pas rêver, les chances que ça se remette tout seul sont faibles. Tu as la chance d'avoir une expression écrite riche, qui témoigne du potentiel de ta vie intérieure. Mais il faut t'éloigner des impasses, maintenant que tu sais qu'elles ne mênent nulle part.Le fait de te sentir impuissant, que la compulsion est plus forte, le fait de te sentir vidé et meurtri, ça peut être un départ, aussi brinquebalant qu'il fut.Henri Michaux a écrit, peut-être pour se rassurer, "Tu peux être tranquille. Il reste du limpide en toi. En une vie tu n'as pas pu tout souiller."<p>En plus tu n'en es qu'au début de l'âge adulte, tu vas pas trainer ce boulet encore des siècles, non ?
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 02-04-2011 22:04:19

Bonjour John Warsen, C'est sûr que je suis jeune mais peut importe l'âge je pense que mon envie de m'en sortir, si c'était survenu à mes 40 ans ou plus ou moins , aurait été la même.Ta citation est intéressante et c'est vrai que j'ai souillé une partie de ma vie par cette dépendance. L'avenir, je suis le seul à le bâtir et a décidé de ce que j'en fais mais la preuve est que je n'y arrive pas, à priori, sans aide extérieure. L'idée du psy me trotte dans la tête mais pour quelques raisons qui ont leur importance je dois murir sur le sujet.  Un jour à la fois, une heure après l'autre. Oui cela fonctionne ! Mais il arrive un moment, tout au plus 3-5 jours où je n'y arrive plus. Il y a cette omniprésence de cette "pulsion" je ne sais même pas trouver le mot pour nommer ça qui reste et me colle à l'esprit m'empêchant de travailler, de faire du sport. Enfin c'est faux je peux travailler, faire mon sport ... MAIS ELLE RESTE !! Et je n'ai aucun moyen de l'enlever. J'ai réussi à tenir une matinée et une partie d'après midi grand maximum mais à force de vivre ces sevrages je n'arrive pas à trouver le "truc" me permettant de surmonter cette étape et qui me dit que derrière il n'y aura pas un autre type de "pulsion". Mais il faut y croire, j'ai des rêves à réaliser, entre autre cette envie de réussir le concours qui m'attend fin mai mais il ne faut pas se voiler la face je ne pourrai que faire une grande remontée mais je ne l'aurai pas, pas en étant plus près du 1400ème. Je vais malgré tout croire en mes chances mais j'aimerais avoir l'esprit ciblé que sur cet objectif et pouvoir travailler sans avoir certains jours l'esprit "torturé" par ce rappel systématique de me MB. 
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Re: Ma petite histoire
raoult @ 03-04-2011 10:04:31

Moi aussi j'ai du bossé pour des concours avec la dépendance, vu que j'ai fait une prépa.Et effectivement les rechutes m'ont beaucoup malmené et perturbé. Je ne m'en suis sorti qu'en redoublant, et en plus en bossant 24h/24 pour pallier les pertes de temps dues aux rechutes. Et j'ai le sentiment que cet état dépendant m'a en plus empêché de travailler efficacement. J'ai pas vraiment de conseil à te donner. Comme ça, je dirai retrospectivement que j'aurai dû accepter le fait d'être dépendant, et d'accepter de devoir passer un peu de temps à m'en occuper au détriment du travail.Genre je me souviens des crises affreuses où le manque se déclare au moment où je dois à tout prix bosser un truc important, genre un DM. Mais impossible de travailler, à cause du manque. J'essayais qd même, et puis ça se traduisait par une rechute. Aujourd'hui, quand un tel phénomène se produit, je me dis que c'est normal d'avoir ces crises vu que je suis dépendant, je ferme l'ordi, et je vais voir ailleurs pour voir si je peux pas me calmer. Une fois calmé, je peux revenir bosser, et si j'ai perdu la motivation, tant pis, je bosse pas, et je dors ou je fais autre chose. Clairement, ce n'est pas cool d'être dépendant dans ces périodes là, et il est claire que ça nous désavantage énormément par rapport aux autres. Mais c'est comme ça, et je pense qu'il faut qu'on s'adapte et qu'on accepte de s'occuper de notre dépendance, même si ça peut être au détriment des autres choses. Et en même temps il faut bosser, parce que si tu es à la rue, ça va te donner envie de rechuter... Le gros casse tête.<p>vois tu un psy, vas tu à la dasa 
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Re: Ma petite histoire
John Warsen @ 03-04-2011 12:04:39

Dans ton post précédent, tu parles très honnêtement de la perte de l'innocence, et de la difficulté de retrouver quelque chose d'équivalent en tant qu'adulte, ne serait-ce que pour éviter de vivre dans un monde d'enculés masqués, peu habitable. C'est sûr que trainer dans les coins mal famés du net, ça donne pas une chouette idée de l'humain, fût-il en quête de son humanité. Mais d'un autre côté, l'innocence c'est la méconnaissance du bien et du mal. Là, sur ce plan notre défaite nous fait avancer assez clairement, parce q'il devient inacceptable de sombrer dans le sous-humain. On sait de quoi on parle, on sait l'enfer qu'on veut quitter.A ce stade, craindre la rechute, c'est en fait l'appeler de ses voeux. La peur est un luxe que vous ne pouvez vous permettre, car la peur n'empêche pas le danger.sur les effets cumulatifs de la peur, y'a le témoignage de Yoda :http://orroz.forumactif.com/Temoignages-de-dependants-f4/encore-lui-t263.htmet sur ce qui nous réunit, y'a ça, inaltérable :http://orroz.forumactif.com/Temoignages-de-dependants-f4/Une-connerie-le-sevrage-t391.htmImaginez que le porno est un vampire qui ne vous suce que si vous lui offrez votre gorge. Vous ne pouvez en être victime sans consentement.Pour éviter de consentir, la bonne vieille méthode de base, c'est de laisser l'ordinateur éteint et de s'occuper à autre chose. Courage, fuyons.Ce que je veux dire, c'est qu'il faut accepter la crainte de la rechute comme une composante importante du début de sevrage et parvenir à l'accueillir en soi - que faire d'autre pour en minimiser les effets ?- sans se laisser embarquer par elle. Ne pas craindre cette peur, sous peine de l'amplifier jusqu'à lui "céder" pour qu'elle s'éloigne, au prétexte idiot que quand la rechute est là elle n'est plus à craindre.Mais alors, au lieu de la peur de la rechute on se retrouve avec la peur de ne jamais s'en sortir (sa cousine)(ajout repuisé ici : http://orroz.forumactif.com/Temoignages-de-dependants-f4/cerveau-off-t216.htmla TROUILLE de replonger peut nous maintenir les doigts éloignés de la prise de 220 volts assez longtemps pour apprécier les effets de la panne de courant : être addict est une chose, en être conscient en est une autre, et cette prise de conscience est effective quand elle se traduit en actes, n'est-ce pas ?)Se rappeler que la peur du manque crée le manque.Bref, de la peur il en faut ni trop ni trop peu : celle qui maintient à distance du produit dans les premiers mois est motivante (c'est la peur de ré-épouser la souffrance) ensuite elle s'atténue. Elle est remplacée par le dégout : pour apprendre à détester le X, il suffit de regarder ce qu'il a fait de nous : en général, c'est pas brillant. "avoir envie de porno c'est avoir soif d'excitation." y'a un gars dans les débuts du forum d'orroz qui disait "n'oublions pas que nous ne sommes pas tant dépendants du porno que de l'excitation sexuelle".Oui, le porno, la clope, la came, l'alcool et toutes les dépendances sont des "vieux copains" familiers. On peut compter sur eux quand on flippe pour venir nous taper sur l'épaule et nous offrir leur réconfort, mais l'emmerdant c'est qu'ils racontent toujours la même histoire, et qu'ils nous tuent en vivant leur vie en nous à notre place. Quand le sevrage les menace, ils tentent tout (lire à ce sujet "une nouvelle terre" de eckart tolle) pour ne pas disparaitre.comme chaque rechute EN CONSCIENCE est en général plus violente et meurtrière que les précédentes, on finit par se dire que ça peut pas nous tuer d'arrèter, alors que si on continue on se demande comment ça va finir (et en général il suffit de lire la rubrique faits divers des journaux pour s'en faire une idée raisonnablement tragique).Y'a aussi le post de Diamond sur "accepter de vivre ses émotions au lieu de vivre dans la compulsion"LIEN BRISÉ le raconte Eckardt Tolle dans Nouvelle Terre, L'incapacité, ou plutôt la non-disposition du mental humain à lâcher le passé a quelque chose d'assez agaçant, à la fin  Elle est parfaitement illustrée dans l'histoire des deux moines zen, Tanzan et Ekido, qui marchaient sur une route de campagne extrêmement boueuse après des pluies torrentielles. Près d'un village, ils croisèrent une jeune femme qui tentait de traverser la route. La boue était si profonde qu'elle aurait abimé le kimono de soie qu'elle portait. Tanzan la prit sur ses épaules d'un coup et la transporta de l'autre coté de la route.Puis les moines reprirent leur route en silence. Cinq heures plus tard, alors qu'ils approchaient du temple où ils allaient loger, Ekido ne put se contenir plus longtemps. "Pourquoi as-tu porté cette femme ?" demanda-t-il."Nous sommes des moines. Nous ne sommes pas censés faire des choses pareilles." "Je me suis délésté de la femme en question il y a des heures lui repondit Tanzan, mais toi tu la portes encore, il me semble."Bref, on ne sort pas de l'intellect par l'intellect.Si tu en as marre d'en avoir marre, tu évites pour aujourd'hui de mettre les doigts dans la prise : le triphasé, ça décoiffe, mais après on n'a plus ni énergie ni goût à rien.Et tu te cherches un cours de yoga, de vipassana, ou une librairie branchouillée spiritualité pour y acquérir Eckardt Tolle, et tu commences à chercher la sortie de ce cercle vicieux, ou plutôt à l'agrandir pour en faire un cercle vertueux : à partir du moment où tu ne cèdes plus au chantage de la frustration parce que tu en connais l'issue décevante et que quand on n'est plus qu'un cri de dépit, on n'est plus soi, tu sors du piège du mental.Faut amorcer la pompe !Comme dit une copine, et comme tu l'exprimes avec les moyens du bord en nous livrant ton menu de la semaine très peu équilibré en fibres alimentaires,  "Le problème assez net du cyberdep (j'en connais pas des masses, mais j'en ai vu passer quelques uns et je suis allée lire quelques confessions sur les forums) c'est qu'il est totalement et complètement centré autour de "je". JE vais mal. JE me suis négligé. JE suis un horrible personnage (=je suis quelqu'un de SPECIAL, de spécialement mauvais). JE vais m'occuper de MOI. JE vais aller mieux. JE vais m'occuper de MA femme (et non je vais m'occuper de ma FEMME).&#8232;Sa maladie, c'est l'égocentrisme. S'il décide de faire du sport, d'aller voir un thérapeute, de se comprendre... c'est toujours et encore la même maladie qui continue. Et moi et moi et moi... Il faut que leur femme suive leur progrès, que leurs potes les encouragent - et cette maladie du forum est assez symptômatique -. Chepa leur dirait "arrêtez de ne penser qu'à vous, ça irait déjà beaucoup mieux".&#8232;Est-ce qu'on a déjà vu un cyberdep qui ait un intérêt réel pour une autre personne ? (je pose la question). Qui au lieu de s'occuper de son propre programme va fait du bénévolat pour s'occuper d'autres gens ?&#8232;Quand toutes tes pensées sont autocentrées tu ne peux qu'aller super mal, cyberdep ou pas. C'est pour ça d'ailleurs que même s'ils arrêtent ils ne se sentent pas tellement mieux.&#8232;Et c'est peut-être pour ça qu'Orroz s'en est sorti, plutôt que grâce à une bonne méthode. Parce que semble-t-il, il pense aux autres. Remarque, peut-être que sa méthode exige de penser aux autres, justement, mais si c'est le cas, elle n'est pas appliquée souvent." L'aveu de ta faiblesse ne t'autorise pas à te murer dans ton malheur. Mais si tu ressens précisément que tu touches le fond de la misère, ça peut être l'occasion d'un nouveau départ.<p>Bon dimanche !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 03-04-2011 13:04:19

John Warsen Raoult merci, Merci pour cette prise de conscience, merci pour vos témoignages, expériences et conseils. Mondom m'a contacté hier pour savoir si je consultais un psy ou si j'allais en DASA. La réponse est non, du moins pas pour l'instant. Je pensais être assez fort pour m'en sortir par la motivation. Seulement ce n'est pas qu'un "simple match" de tennis pour plusieurs aspects dont le développement ne servirait à rien. Pourquoi pas de psy ? Premièrement je pense que je n'ai jamais voulu me poser la question par honte. J'éprouvais au début de mon inscription une certaine réticence de consulter un psy. Pourquoi, je ne sais pas peut-être la honte d'avouer CLAIREMENT à une personne extérieure et que je peux croiser dans la rue que j'ai vis avec cette dépendance. J'ai franchi ce cap mais la suite est un peu compliquée.J'ai des parents qui ont les moyens de me payer les services d'un psy mais comment puis-je leur justifier que j'ai besoin d'en voir un. C'est vrai, à un certain moment de mon adolescence j'étais dur avec eux je leur en ai fait voir quand même beaucoup : des envies de me laisser mourir de faim, ne plus croire en la vie, ce besoin de me sentir indépendant (scooter, qu'on me laisse aller aux entraînements de tennis seul ... ) pour être simple : UN ENFANT POURRI GATE ! J'en ai honte, je n'ai su totalement mesurer la chance que j'avais. En résumé j'aurais cette impression d'en rajouter une couche en demandant un psy. Pourquoi ? Tout simplement parce que mes parents ont énoncé à mes soeurs et moi qu'ils étaient partis de rien. Tous les deux vivants dans des cités mais à se battre avec peu de moyens, s'occuper de leurs frères et soeurs ... Tout ça pour aboutir à un médecin et une directrice régionale de banque. Ils ont gravi les échelons sans "énergiseur"(et oui j'en ai eu un pour le tennis et mes crises), ni de médiateur (ils se relayaient quand je me disputais avec l'un ou l'autre), ni de psy ... Ils prenaient tous les deux les choses en face et ont réussi à être là où ils sont. Alors comment voulez vous que j'aille discuter de cela avec eux alors qu'ils ont appris à affronter leurs problèmes d'une autre façon. Je n'ai pas envie de voir mes parents changer de regard envers le fils.Ce n'est pas tout.Il y a le contexte actuel. Mon père a été bouleversé par le décès de sa mère en décembre et des problèmes familiaux, la douleur, les regrets, la culpabilité sont des mots qui le hantent depuis et dort beaucoup moins bien qu'avant. Il est différent pour ainsi dire et je n'ai pas envie d'ajouter mon grain de sel. Ma mère quant à elle je pourrais la comparer à un rayon de soleil. Elle veut aider tout le monde. Dans son travail elle donne même son numéro de téléphone à ses employés afin qu'ils l'appellent en cas de problèmes, conflits et elle gère ça à merveille. Puis quand ce n'est pas le travail ce sont ses frères et soeurs ou mes soeurs. Seulement dans tout cet ensemble de personnes qu'elle aide je vis avec elle en semaine et elle croit que tout va bien puisqu'elle est là. Et comment lui parler en la voyant s'écrouler sur le canapé, épuisée de sa journée. Non je ne peux pas aborder ce sujet avec mes parents, je n'en ai pas la force pour toutes ces raisons. Quant à la DASA je crois, d'après mes recherches qu'il n'existe pas de centre à Nîmes.  Le discours de John m'a fait réfléchir sur ma vision des choses. J'idéalise beaucoup mais pourtant je n'ai pas eu une vie dans ce paradis que je me suis crée, j'ai toujours essayé de relever la tête et le temps faisant son travail j'ai oublié ces mauvais épisodes : De mes bagarres en maternelle et au primaire en passant par un coup de barre métallique dans la bouche engendrant un abcès et une opération en clinique pour retirer une dent (j'avais 7 ans et tout ce monde s'agiter autour de moi me faisait peur) et puis ce complexe d'infériorité physique face aux autres de ma classe alors que j'avais tout pour être heureux : physique, intelligent et doué en sport. Rien n'y faisait j'étais le souffre douleur de chacun et puis le lycée à quoi bon en parler c'est là que j'ai le plus mal tourné avec des copines qui ont profité de moi, qui m'ont perverti à croire que l'amour avec un grand A n'existait pas. Mes meilleures amies qui se sont mises à fumer des clopes mais aussi d'autres choses. Mes potes pareils, à chaque fête et pourtant j'en ai fait que 2 ou 3. Donc le monde n'est pas rose mais il me plait de l'imaginer d'une certaine façon bien. Après tout je ne suis qu'un grain de sable qui veut contrôler son destin dans un monde qui le pervertit. Réussir mon année me permettrait de retrouver une certaine estime de moi que j'ai laissé au placard depuis quelques temps. Je la retrouve par épisodes : après un coup de fil à une amie ou bien quand mes potes dorment à l'appartement et qu'on discute jusqu'à 3h du matin en imaginant nos vies futures ... J'accepte de vivre dans cette jungle, où je peux me faire agresser pour qu'on vole mon Iphone mais par contre j'ose espérer d'avoir le courage de ne pas me laisser faire et d'essayer dans la mesure du possible de convaincre mon voleur de ne pas faire ça. Et pourquoi pas d'enfiler ma tenue "de pauvre idiot" sachant faire quelques prises de judo. Il y a tellement d'autres choses comme refiler 20&euro; pour une association en fait il s'agissait d'une arnaque et je n'ai jamais vu les jeunes enfants défavorisés faire du vélo dans Nîmes. J'ai conscience de tout ce qui se passe mais j'ose et j'espère améliorer à mon échelle ce qui m'entoure. Et ça commence par ce sevrage. Oui j'ai cette peur de rechuter, cette peur d'avoir honte de moi parce que je connais le schéma sur le bout des doigts : Craquer, Douche, Laver vêtements dans machine à laver (parfois même les draps), Ouvrir la fenêtre de ma chambre, Allumer de l'encens, et enfin écrire soit sur ce site ou bien sur une feuille blanche mes envies de changer et de devenir meilleur et arrêter ça. Autant avant je ressentais ce dégout en pensant que cette dépendance était entretenue par une sorte "d'autre" en moi et qu'il suffisait de le faire taire en l'empêchant d'assouvir son désir. Mais aujourd'hui je me rends compte que c'est moi. C'est bien moi qui prends la décision ou non de le faire. C'est moi qui visionne ces vidéos et qui fais ses trucs dessus. C'est d'autant plus dur de l'avouer que d'assumer ce visage unique.  Puis-je considérer ça comme un nouveau départ ? A quoi bon je ne cherche plus le combat, qu'il vienne, j'essaierai de résister et si je n'y arrive pas je me laisserai faire après tout. Peut-être que c'est ça que tu voulais transmettre dans ton histoire avec les moines John. Il y a beaucoup de Je, je le sais. J'ai toujours aidé et soutenu les autres. Quand mon père me passe mon argent de poche il est rare que je le dépense pour moi tout seul sauf si j'ai une idée précise de ce que je veux acheter en travaillant pour. Sinon je me débrouille pour partager avec mes amis : une boisson, une glace, une sortie, un repas ... Des choses banales mais je trouve ça normal. Ce sentiment d'avoir fait quelque chose de bien. Aujourd'hui je suis en médecine et j'ai aidé les autres à ne pas lâcher les bras. D'autres m'ont aidé mais contrairement à eux je dois porter ce poids, je ne cherche pas à me victimiser mais c'est vrai. J'ai cette impression que pour eux tout roule. Tandis que je dois lutter contre d'autres choses qui n'ont rien à voir avec la médecine. Ici je parle de moi car je pense que mon parcours pourrait en aider certains même si je n'y pense pas un seul instant en tapant chacun de ses mots. Tout d'abord j'écris tout ça pour moi, essayer de débloquer la situation, ou bien comprendre certaines choses avec vous. Donc oui il m'arrive d'être égocentrique, ce site m'incite à l'être mais mes premiers posts étaient pour vouloir aider les autres ce qui n'est pas bon quand on n'a pas le recul nécessaire. Je ne demande qu'à sortir de chez moi mais j'ai cette "menace" et cette envie de réussir mon concours qui me fait à la fois si peur et me donne tellement d'espoir. Je ne vois rien d'autre à part médecine. Je sais mon père est médecin, ma soeur ainée aussi, mon beau frère (le mari de ma soeur) mais quand je ne le fais pas pour perpétuer la tradition bien que je me sois posé la question mais pour moi. Je le fais parce que ça me rendrait heureux de traverser ces couloirs et apporter par ma présence et ma connaissance de l'aide aux autres : les rassurer, les soigner, les guider, les accompagner. Ce sera dur et j'ai intérêt à être solide dans ma tête mais je pense que je le serai si je sors de cette dépendance.  Je ne vois pas quel autre aspect je dois développer après avoir lu vos posts bien que Raoult m'a apporté beaucoup de courage en me disant qu'il a vécu la même chose. <p>John j'espère avoir compris ce que tu m'as dit et je lirai les posts que tu as mis sur mon topic ce soir après avoir travaillé un petit peu. A bientôt.
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Re: Ma petite histoire
John Warsen @ 03-04-2011 18:04:17

Il faut te faire aider dans le réel, parce que tout seul c'est trop dur.<p class="MsoBodyTextIndent">Pendant des années, j'ai caressé l'idée que c'était irréversible. Ca m'arrangeait bien, ou plutôt ça arrangeait bien le singe que je portais sur le dos et qui avec des idées comme ça était certain d'avoir à becqueter tous les jours.</p> <p class="MsoBodyTextIndent">Je peux pas te dire que ça se soit fait en un jour avec la grande lumiere et tout le tremblement. Il y a eu la prise de conscience progressive de tout ce que j'étais en train de perdre et de foutre en l'air : ma vie et celle des miens. Le déclic déterminant, ça a été le forum d'orroz : au lieu de rechercher les causes personnelles, que je savais ne pouvoir atteindre sans l'aide d'un psy, je découvrais le dénominateur commun : le porno m'avait vaincu, mais j'étais pas le seul. D'autres témoignaient avoir été totalement sanibroyés par le même produit. Dans les premiers temps du sevrage, même avec des rechutes, il faut s'accrocher au connu : le contenu du site d'orroz, et les témoignages qui convergent de partout. On sait qu'on ne vivra plus jamais la dépendance dans la résignation parce qu'on apprend un jour à la fois qu'on peut échapper à ce mensonge en acceptant que c'en est un et qu'il est inutile de le faire perdurer : la souffrance l'emporte sur le plaisir.</p> <p class="MsoBodyTextIndent">dès qu'on se casse la gueule, il faut l'admettre, surmonter le dégoût qu'on s'inspire car ce n'est jamais que de l'orgueil mal placé à accepter son impuissance, et recommencer le sevrage. Tu peux fréquenter tous les forums du monde, et tous te serineront les mêmes évidences. A quoi bon lutter ? si tu admets la défaite, tu prends les mesures pour te protéger. Les ruses que nous mettons en place pour succomber à notre passion fatale, c'est de l'intelligence gaspillée.  </p> <p class="MsoBodyTextIndent">allez, un petit conte indien pour rappeler les enjeux en cours :</p> <p class="MsoBodyTextIndent">Un chef parle à son fils de la vie. Il lui dit que l'homme abrite en lui deux loups qui se combattent. Un loup maléfique et plein de ressentiment. Un loup profondément bon et pacifique. L'enfant demande lequel des deux finit par gagner. Son père répond : « Celui que tu nourris. »</p><p class="MsoBodyTextIndent">Par rapport à tes parents, je n'ai pas d'avis. Tu en dresses un portrait très flatteur, et si tu nourris ces représentations idéales, c'est un peu normal que tu ailles dans le mur et que tu hésites à leur demander de l'aide. Moi aussi j'ai été gâté pourri, et ça dit bien ce que ça veut dire : nous sommes à la fois débiteurs à vie et endommagés par les cadeaux qu'on nous fait sans pouvoir ni les rendre, ni les mériter.</p><p class="MsoBodyTextIndent">Néanmoins, c'est de ta vie qu'il s'agit, et il va bien falloir prendre appui quelque part (j'ai fréquenté plusieurs psys qui m'ont aidé à me soulager de ce fardeau) parce que cette maladie, c'est vraiment la chiotte, pour parler poliment.</p><p class="MsoBodyTextIndent">Bonne soirée ! </p>
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 03-04-2011 19:04:33

En résumé je dois consulter un psy. Je vais prendre le temps de me renseigner sur les psys que possèdent Nîmes, me remettre progressivement à jour dans mes cours et puis téléphoner pour la prise d'un rendez-vous. Après cette première expérience il faudra soit que je me décide à en parler à mes parents afin qu'ils sachent dans quoi je m'engage ou bien continuer en sous-marin mais j'opte pour la première option . Pour faire simple ils n'ont pas besoin de savoir le ou les problèmes qui me préoccupent même si les connaissant ils feront tout pour savoir ce qui me trotte dans la tête.   Dans vos cas respectifs comment avez-vous choisi votre psy ? Prendre le plus proche de chez vous, ou bien de bouche à oreille, ou par d'autres dépendants ... ? <p> Il faut que je m'en sorte et le plus tôt sera le mieux.
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Re: Ma petite histoire
sept @ 04-04-2011 06:04:34

Excellent Sonic ! Si le passage sur ce forum t'aura permis cette décision, ça en vaut la peine en soi.Peut-être quelqu'un de ta région pourra te recommander un spécialiste mais sinon, adresse-toi déjà à une structure publique type hôpital ou CMP et après quelques consultations, cela t'aidera à trouver un privé adéquat. J'avais procédé comme ça. N'hésite pas ensuite à en changer rapidement si tu ne le sens pas.Pour tes parents, il me semblent que c'est facile de juste leur dire que tu déprimes sous la pression des études, non ?Bonne chance dans ta recherche,<p>Sept
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 04-04-2011 16:04:49

Bonjour,Je suis retourné à la fac ce matin et mon retour a été presque transparent. J'étais un fantôme une fois que tout le monde m'ait dit bonjour. Comme me l'a si bien mon père je ne dois pas attendre des autres, surtout en cette première année de médecine qui est un concours. En rentrant j'étais vidé et je le suis encore. J'ai l'impression de ne pas avoir dormi depuis plusieurs jours. Cette nuit a été dure pour trouver mon sommeil. Si ma détermination n'était pas si forte j'aurais craqué 2 fois entre hier et aujourd'hui seulement ce schéma de rechute avec tout ce qui s'ensuit ne me plait pas. Vous m'avez fait réfléchir et je n'ai plus cette peur des rechutes mais je les affronte dès qu'elles veulent se présenter à moi. J'aborde la chose de manière totalement différente. "D'accord, tu es là, je vais te montrer que je peux continuer ce que je fais que tu sois là ou pas." Il viendra peut-être un moment où elle sera plus forte mais j'essaierai de l'aborder avec calme et philosophie pour la retirer de mon esprit en me servant d'elle comme une force pour retourner dans mon travail.<p> Pour le psy, ma fac est placée à côté du CHU de Nîmes et je n'ai pas mieux pour me rendre dans un service hospitalier pour l'addiction mais je suis épuisé par ma santé. Je ne peux pas être sur tous les fronts en même temps. Je dois d'abord reprendre le dessus sur ma maladie et je m'occupe du psy. Cela devrait pas prendre plus d'une semaine. Sinon je ne vous cache pas que me rendre au service hospitalier m'embête un peu pour plusieurs raisons : mes "soi disant amis de fac" et moi sortons en même temps et ils sauront que je vais à l'hosto et le mensonge et moi ça fait 2. En bref je vais essayer via internet ou sur ce site chercher un Nîmois qui recommande un psy libéral sur les addictions. Le problème de parler du fait que je consulte un psy se posera dès que j'aurai pris un premier rendez-vous. Tout ça va se mettre petit à petit et je vais m'en sortir, je le sais !
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Re: Ma petite histoire
denebola @ 04-04-2011 17:04:18

Bonjour Sonic,Je voulais juste te laisser un petit message d'encouragement.Tiens bon, on espère tous que les choses s'arrangeront petit à petit pour toi.;-)
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 04-04-2011 19:04:42

Denebola, Roul, merci ! Ca fait du bien de se sentir épaulé dans des moments où on est plus ou moins à terre. Des amis de Perpignan, mon père et ma copine m'ont contacté, laissé des mails ou des messages. Et avec vous qui venez m'aider ça fait beaucoup de bien ! Ca me donne envie d'aller de l'avant, encore et encore. Roul pour la boîte de chocolat la comparaison est parfaite en temps normal mais lorsque je suis en sevrage dépassant les 2 jours je suis confronté à un nouveau fait. La boîte de chocolat me suit, elle se glisse dans mon panier. J'ai beau l'enlevée (la comparaison est parfaite), elle se remet dedans tranquillement. Sinon je suis tout à fait d'accord je dois la balancer, sans passer à la caisse avec elle. (je ne vois pas avec quoi je pourrais comparer le passage en caisse dans notre dépendance). Soit ! Trouver un autre moyen de lâcher prise, je peux toujours essayer le sport, ça marchait bien. D'autant plus que depuis samedi soir j'ai une vision des choses qui évolue beaucoup. Je suis confronté à tellement de choses : déception de mon entourage (ceux que je considérais comme des amis à ma fac), des poussées de ma maladie probablement liée à cette déception, des mauvaises nuits ... La liste est longue mais malgré cela je ne veux pas me chercher d'excuses pour rechuter ou abandonner mes projets. Je reste sur la même longueur d'onde : Poursuivre ce sevrage avec ma vie d'étudiant apprenant à vivre avec une maladie chronique. Je suis assez fort pour porter tout ça, je le sens. Avant j'aurais fui dans la MB, pour "me libérer". Dans un premier temps, je vais me recentrer sur moi : surtout sur cette maladie qui engendre des mauvaises nuits. J'en rajouterai une couche avec mes études : je connais l'objectif final, donner le meilleur de moi-même. Et le troisième front est de trouver un psy répondant à mes besoin. Je ne vous cache pas qu'aujourd'hui malgré des petites envies avant de m'endormir je n'éprouve pas le besoin d'en consulter un. Seulement la carte "sors de la dépendance" va certainement se faire en passant par le psy et la question qui va se poser c'est QUAND ? Tout d'abord trouver l'avis de certains dépendants qui ont consulté un psy sur Nîmes ou Perpignan afin que je puisse déjà avoir une petite idée de qui appeler. Ce travail de fond sur moi me fait énormément de bien, j'ai ce sentiment de tout détruire : mes préjugés, mes idées pré-conçues ... pour rebâtir des bases solides et honnêtes envers moi-même et par la même occasion avec les autres.   
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Re: Ma petite histoire
John Warsen @ 05-04-2011 20:04:13

Disse:
Sonic a écrit:Ce travail de fond sur moi me fait énormément de bien, j'ai ce sentiment de tout détruire : mes préjugés, mes idées pré-conçues ... pour rebâtir des bases solides et honnêtes envers moi-même et par la même occasion avec les autres. 
Ca me rappelle ce petit dialogue lu sur un autre forum, et qui m'a bien plu :"Je connais une jeune femme qui, chaque fois qu'elle est confrontée à des difficultés pense "je suis un samouraï, je peux l'affronter", et une autre qui dans le même cas pense quelque chose du genre " moi je ne peux pas me débrouiller toute seule parce que mes parents ne m'ont pas aimée", et je constate que la vie de la première est incomparablement plus riche que celle de l'autre. On pourrait se demander dans quelle mesure ces interprétations sont réalistes, mais c'est bien plus marrant de s'amuser soi-même à changer les siennes pour constater un changement énergétique intérieur immédiat! "-La deuxième, ce ne serait pas plutôt : "je ne veux pas me débrouiller seule parce que le manque et la blessure sont le centre de mon cri" ? Si elle parvenait à s'en sortir sans papa maman virtuels, ce serait s'avouer qu'elle pouvait vivre sans le soutien refusé... tout un manque qui s'écroule... ouah le trou à la place !"
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 05-04-2011 23:04:10

John, tes citations et petites histoires m'amusent beaucoup ! A croire que tu prends ce malin plaisir à te renseigner sur ma vie. Mon "maitre" énergétique (je ne sais pas très bien quel "niveau" il a dans les arts martiaux mais il est haut "gradé" dans le domaine) m'appelle son "Samouraï". J'ai du arrêté de pratiquer en club et ça me manque d'ailleurs. Et il est vrai que lorsque je suis confronté à une situation comme un match de tennis ou pour n'importe quelle futilité finalement, je prends une inspiration en fermant les yeux et me disant lentement dans ma tête "Je suis un samouraï". Disons que c'est mon petit rituel pour me mettre dans le bain. J'apprécie ces commentaires. Ils permettent une réflexion intéressante !<p>Je sais encore et toujours qu'il ne faut pas crier victoire mais je revis ! Malgré des petites pulsions, pour ainsi dire, passagères je retrouve goût aux choses comme TRAVAILLER !! Je dors mieux, je mange bien et mon esprit commence à se libérer petit à petit de tous ces réflexes concernant la masturbation. Ce premier pas d'apprécier les choses simples, que j'ai déjà ressenti lors d'un sevrage dépassant les 5 jours me procure d'autant plus de détermination et cette envie de vouloir toujours plus me débarrasser de la chose. C'est la première fois que je traverse aucun doute (probablement que 3 jours c'est encore frais) sur le sujet. Me MB ne sert à rien ! Et j'en ressens les effets aussi bien sur mon corps que dans ma tête. Je vais continuer sur cette voie ! Des problèmes en cours de route, je prendrais sur moi et si vraiment je doute je viendrais me réfugier ici. C'est à la fois mon point de repère et l'endroit où je peux suivre mon évolution. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 07-04-2011 21:04:06

Je termine ce 5ème jour avec non plus des inquiétudes à savoir si je vais pouvoir résister à la tentation d'aller chercher des vidéos mais la crainte de ne pas être à la hauteur dans mon futur métier. Je constate que mon esprit, à son rythme change ses priorités. Je ne m'explique pas ce mécanisme mais les faits sont là : je me sens mieux dans ma peau, je regarde les gens dans les yeux sans éprouver le moindre sentiment de honte et je retrouve petit à petit la concentration nécessaire pour aborder ce concours.  <p>Bonne fin de soirée à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 10-04-2011 12:04:18

Bonjour,Depuis ce matin c'est dur. Hier soir je suis rentré chez moi à 1h du matin. Ma copine et ses parents ont eu quelques problèmes alors je suis resté avec eux pour en parler et me voilà chez moi, au lit à 2h. Au réveil j'ai eu droit aux fameux commentaires de ma mère avec entre autre "Oh mon garçon qui a une vie nocturne". Cela parait drôle mais cela veut dire que je ne pourrai pas revenir sur Perpignan de si tôt et que je serai limité sur le temps que je peux passer avec ma copine. Ma mère et ma soeur ont discuté de ça à côté de ma chambre en disant "Oui elle est gentille mais elle a des problèmes et Sonic (Disons que je préfère garder l'anonymat ) ne peut pas porter ça sur ses épaules surtout dans le contexte actuel, il a un concours !". En gros c'est ça. Et c'est vrai que ma copine a quelques soucis avec sa famille mais c'est normal. J'étais pire qu'elle pour tout dire. Elle reproche beaucoup de choses à ses parents, son indépendance ... Elle a 18 ans. J'ai fait pareil mais à mes 17 ans. Oui on peut parler de crise d'adolescence. Mais ce n'est pas tout. Pour la première fois mon père m'a pris entre quatre yeux pendant que je prenais mon petit déjeuner (j'étais encore dans mes rêves) pour me dire qu'il avait été profondément vexé que je réponde à sa place lors d'un repas chez des amis, d'autant plus que mon ton était des plus insolents. Je ne vais pas développer le dialogue en question mais je ne pensais pas le blesser et je m'en suis excusé quelques secondes après qu'il m'ait fait la remarque "moi qui pensais que tu t'excuserais ". Puis est venu le moment où ma soeur est venue me dire "faut que tu bosses maintenant, arrête de faire autre chose, tu sais très bien que normalement en P1 on n'a pas de copine, qu'on est censé ne pas y prêter attention ". C'était dur à encaisser et je suis fatigué de toutes ces remarques. Je tiens bon et espère pouvoir trouver la force de continuer à croire en mon couple, mes études et surtout retrouver confiance en moi.  <p>A bientôt. 
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Re: Ma petite histoire
John Warsen @ 11-04-2011 20:04:33

Ca s'appelle la pression familiale. Toute famille est un système d'échanges d'énergies auto-régulé. Ca veut dire que si tu essayes de changer de place ou de statut dans le système (avoir une copine, répondre à ton père...) tu te fais tacler, et renvoyer dans tes 25 mêtres. (j'ai pas dit tes 25 cm, t'es pas une poutre de Bamako, comme on les appelle dans l'article " Comment on cartographie la taille du pénis" sur le blog http://blog.slate.fr/globule-et-telescope/ ) ça fait chier tout le monde. C'est difficile de grandir sans bousculer tout ce joli monde,entravé que tu es entre tes devoirs envers eux et les nouvelles responsabilités que tu te découvres (réussir ta vie au lieu de la foirer, par exemple) ça demande de la douceur et de la ténacité. Tout le contraire des déchainements émotionnels auxquels on aimerait se laisser aller à ton âge contre les normes familiales, sociétales, et autres contraintes qu'on ne peut plus fuir dans notre addiction favorite (on asservit plus facilement les gens avec des ordinateurs qu'avec des miradors, tu as remarqué ?)Courage, garde la tête froide, un peu de sport pour alimenter le corps vital, et beaucoup de douceur, dedans et dehors. Je sais, c'est facile à dire, et c'est ce qui manque le plus dans le monde, sinon on n'aurait pas dérivé dans des impasses à se faire saigner la bite sur des foufounes mal pixellisées.<p>Bonne nuit ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 12-04-2011 11:04:04

Salut John, Je me rends compte que j'ai pris les choses trop à coeur. Entre la fatigue, ce sevrage pour lequel je veux être fort et tous les soucis aussi minimes soient-ils occupent mon esprit. Certes la pression familiale est là mais c'est pour me rappeler que chacun a sa place. Quand on pose une question à mon père il est normal que cela soit lui qui réponde. Je n'avais pas à intervenir, même pour faire "une blague" qui était plus une forme d'insolence qu'autre chose. Par ailleurs pour ma copine c'est compréhensible. Mes parents et surtout ma mère a ce niveau là se fait du souci. Elle ne veut pas que je porte "toute la misère du monde". C'est sûr que j'ai une P1 à passer et qu'il n'avait pas mort d'homme et que ce n'était pas un cas de force majeure pour rester avec ma copine. En fait je voulais retarder le moment de partir. Mais je dois me tenir aux objectifs premiers : Ne pas avoir de regret pour la P1 et puis prendre le temps de respirer. Je sais où je vais maintenant. Je commence à faire la véritable différence entre le bon et le mauvais chemin. J'espère me tromper le moins possible ! J'ai franchi la barre des 10 jours, ça fait son petit effet. Je suis fier de n'avoir rien visionné et surtout limité le plus possible mes pensées sur le sujet lors des moments de faiblesse . J'ai beaucoup appris et j'espère encore en apprendre pour que mon travail avec le psy soit efficace lorsque je pourrai et surtout en sentirai le besoin. Je reste très méfiant de cet état de quiétude qui peut basculer en l'espace de 5 minutes. C'est un véritable bonheur de commencer à "réouvrir" les yeux sur ce qui m'entoure.    
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Re: Ma petite histoire
doublemeuh @ 12-04-2011 11:04:03

Avec mon experience recente de pere de famille, je me suis aperçu de l'impact que l'education (donc de l'enfance) pouvait avoir sur la vie. Je n'imaginais pas à quel point on est conditionné pas son education et par la periode de l'enfance. C'est d'autant plus difficile de s'en rendre compte qu'on est proche de cette periode.Tout ça pour en venir au fait que la branlette (si le terme gène vous me le dite) occulte tout un tas de question qu'on devrait se poser sur soi et les rapports aux autres et notamment les peurs. Je me suis rendu compte que j'avais été élévé dans le peur, peur des autres, peur du risque, peur de perdre son estime de soi...peur de la vie.Je crois meme que le but de la branlette chez moi en tout cas était de planquer les peurs sous le tapis.Le fait d'arreter et de shunter les circuit mentaux defectueux permet de retrouver le gout de la vie. Comme ecrivait Mondom : le plaisir d'eplucher une clementine. Pour moi, le gout du jus d'orange le matin.C'est le sentiment d'appartenir à un tout, une humanité et de ne plus se croire etre l'humanité (ou son nombril). C'est beaucoup plus serein et beaucoup d'autres choses aussi...
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Re: Ma petite histoire
Lia @ 12-04-2011 13:04:48

Tout ça pour en venir au fait que la branlette (si le terme gène vous me le dite) occulte tout un tas de question qu'on devrait se poser sur soi et les rapports aux autres et notamment les peurs. Je me suis rendu compte que j'avais été élévé dans le peur, peur des autres, peur du risque, peur de perdre son estime de soi...peur de la vie. " width="25" height="18 exactement.. la "branlette".. c'est une béquille (dont on a plus besoin quand on est "grand"" width="15" height="15), un"anti-dépresseur", un moyen de fuir, de ne pas affronter la réalité, d'oublier, de ne pas penser... a tout ce qui fait mal.. ou peur.. parce que trop sensibles, parce que trop a coeur...
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 12-04-2011 13:04:03

Merci doublemeuh,J'ai l'impression de me servir du malheur des autres mais je suis heureux de voir que mes ainés sont là avec leur expérience et leur sagesse. Ton discours est rempli de vérités, probablement plus liées à ton vécu mais elles rejoignent aussi ce que j'ai vécu.  Chaque jour je reprends des marques toutes simples comme apprécier de faire mon lit, ouvrir mon ordinateur, mes cours et me sentir propre jusqu'à apprécier chaque fourchetée de mes repas. Ces 10 jours c'est à la fois tellement et rien. Ce chemin que j'ai réussi à prendre, je ne sais même plus d'où vient le déclic mais je ne veux plus dévier. Rester humble et trouver une solution à chaque problème auxquels je serai confronté. Je fuyais la difficulté dans la masturbation en pensant que cela me soulagerait. Soulagé de quoi ? Je ne sais plus et je n'ai plus envie de chercher, du moins pas pour le moment . Je cherche du plaisir dans des choses simples comme m'étonner de comprendre des cours que je pensais impossible à aborder. Le lendemain voir que je suis capable de répondre à des QCMs type concours sur le sujet et enfin apprécier de voir que je suis capable de me concentrer plus en plus longtemps sur mon travail. J'arrive à aborder beaucoup de choses sous un regard nouveau. Il y a certainement cette dépendance affective qui se fait ressentir quand je suis avec ma copine. Mais je ressens énormément de bienfaits. C'est si gratifiant ! Il y a aussi ces craintes comme "NE PAS RECHUTER !" qui surviennent parfois dans mon esprit mais je me rappelle que si j'en suis là c'est par des rechutes sur lesquelles j'ai travaillé. En d'autres termes j'ai décidé de ne plus me prendre la tête dans tous les sens du terme. J'avance à mon rythme, mais comme tout dépendant voulant s'en sortir je franchirai un jour ou l'autre la ligne d'arrivée. Je ne sais pas si ta première phrase signifie que tu viens de devenir papa mais si c'est le cas tout d'abord FELICITATIONS !! Oui, c'est sûr l'éducation joue beaucoup sur notre vie. Les facteurs famille, éducation, amis, moeurs véhiculées par les médias, les films ... La liste est longue mais ce Tout fait que nous (dépendants sexuels) avons choisi la "sécurité" et le "confort" de la masturbation et tout ce qui s'en suit : porno, escortgirls, prostituées pour certains ... Les peurs ont permis d'entretenir ce cercle vicieux. Quand vient le jour de la prise de conscience de la dépendance on apprend à se révolter contre soi-même et nos pratiques. Hélas ce n'est pas suffisant pour s'en sortir. Je ne sais pas pourquoi je fais ce développement mais qu'est ce que cela fait du bien ! Quelque part j'éprouve une certaine fierté d'avoir vécu et de vivre cette dépendance.Si un jour j'étais amené à devenir père j'essaierais de parler à mon enfant des sujets que mes parents n'ont jamais évoqué avec moi comme "le sexe". Je dis ça mais cela dépendra de tellement de choses mais j'espère être ce père qui sera à l'écoute de son enfant sans le brusquer, en lui disant que je suis là, prêt à discuter de n'importe quel sujet, sans tabou. Je pense que l'erreur que mon père a faite, c'est celle de m'avoir laissé dans "l'ignorance" de ce "monde de l'amour". Quand j'ai voulu lui parler il me disait "Ce n'est pas le moment, plus tard fiston". Je ne pense pas qu'il y ait que cela qui m'ait poussé à rentrer dans cette dépendance mais cela a du y contribuer. Ma mère essaie de me parler mais je n'arrive pas à me confier complètement à elle, je l'aime énormément mais j'ai ce sentiment qu'elle ne peut pas me comprendre et quand je vais vers mon père j'ai cette réticence de savoir que "ce n'est pas le moment". Malgré cela ils m'ont toujours dit "On est là pour toi, pour t'aider, parler". Seulement le petit garçon avait besoin d'eux à un moment où ils jugeaient que le sujet n'était pas important et où eux ont "grandi" seuls. J'aurais peut-être voulu qu'on me rassure, de savoir si j'étais normal en ne ressentant pas le besoin de me masturber jusqu'à mes 16 ans. Et puis pourquoi, lorsque j'avais une copine je voulais m'impliquer à 200% et être le plus honnête possible avec elle ? A chaque fois j'étais jeté parce que je n'étais pas le "voyou" qu'il fallait que je sois. Et quand je l'étais je gâché mes relations. Bref j'ai perdu le fil conducteur de ce paragraphe mais quelque part j'en veux un peu à mes parents de ne jamais avoir pris la peine de me parler de tout ça même si je sais très bien, surtout mon père, qu'il voulait me laisser cultiver mon jardin secret. <p>Erreur ou pas de leur part, j'en suis là et je veux m'en sortir et cela ne peut que me rendre plus fort. J'ai vécu ce "confort". Aujourd'hui je vis mon sevrage en pensant au présent mais aussi ma tête tournée aussi bien sur le passé pour le comprendre mais surtout vers l'avenir car c'est aujourd'hui cet avenir que je bâtis. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 12-04-2011 13:04:00

<p>Merci Lia de résumer en quelques lignes ce que j'essaie d'expliquer par des dizaines de paragraphes. Ton commentaire est tout à fait juste. 
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Re: Ma petite histoire
doublemeuh @ 12-04-2011 21:04:41

Etant pere depuis depuis une dizaine d'année, je peux te dire que ce n'est pas facile (pour un père) de parler de sexualité avec ses fils (et je ne parle pas des filles). Meme à notre époque qu'on pourrait penser plus "communiquante" on en est encore loin. De toute façon en matiere d'education rien est parfait. Tout est fait dans l'urgence...Et on fait des conneries en voulant en éviter.Il semblerait que le métier de parent soit le plus difficile des métiers. Mais je te souhaite de le pratiquer un jour car c'est tres agreable...mais pas toujours^^Enfin peu importe, ce n'est pas notre probleme principal ici bas... En tout cas felicitation, tu sembles parti sur de bonne base. Je n'ai pas encore assez de recul pour juger mais mon état d'esprit ressemble bien au tien. Il nous reste qu'a tenir le cap, fermement mais en douceur.Bon courage ;)
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 12-04-2011 22:04:58

Je vais profiter encore un peu de ma jeunesse censée être naïve et pleine de folie. Entre nous ce sera surtout Hôpital le jour, copine, famille et sport le reste du temps ! Et puis j'espère que viendra le temps de m'installer avec la femme de ma vie. Mais bon rien ne se passe jamais comme prévu alors je vais arrêter pour l'instant de faire des plans sur la comète et me concentrer sur mes études et mon sevrage. C'est gentil en tout cas d'avoir laissé ton empreinte sur mon topic. Ca fait chaud au coeur de voir qu'on est lu. Même si dans l'absolu j'écris sur ce site comme on lance une bouteille à la mer. Malgré tout j'aime bien relire certains contenus de ces bouteilles. Suivre sa progression, cela permet de consolider ses bases.<p>Très bonne continuation à toi !!
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 13-04-2011 14:04:17

Mercredi 13 avril, Rechute Pour la première fois, j'ai une autre vision de la rechute. Echec, défaite, victoire, leçons à en tirer ... Aucun mot peut définir ce que je ressens. Je suis dans un état avec un mélange de tout ça : je ne suis pas fier d'avoir rechuter (2 fois en l'espace d'une heure) mais en même temps j'en apprends sur ma dépendance, son procédé de jouer "avec ma nerf". Ma vision des choses est également remise en question. Est ce que j'interprète bien les messages qui me sont envoyés par mon cerveau ? Il y a beaucoup à tirer de cette ou ces rechutes. J'ai commencé mon sevrage il y a bien longtemps sérieusement c'est à dire plus ou moins 6 mois. Je sais que tomber n'est pas grave. Il faut juste se relever. Se relever c'est bien mais encore faut-il savoir pourquoi on est tombé. Suis-je incapable de vider ma colère, mon stress ... en dehors de la MB ? Aujourd'hui je sais que la réponse est Non. J'en suis capable, je peux me donner les moyens d'y arriver mais pour cela il faut que je laisse le temps faire son travail. Des priorités doivent être données aux choses comme me concentrer sur mes études encore et toujours. Quand la dépendance fait des siennes ou que mon esprit est saturé je trouverai une activité me permettant de ne plus penser à ça. C'est beau sur papier (sur l'écran si vous préférez) mais mes activités pour "lutter" sont le sport, la méditation, la musique mais surtout chercher des réponses. A moi de me poser les bonnes questions et quand le moment viendra je consulterai un psy pour me guider vers les bonnes questions et ainsi trouver les bonnes réponses.  Je n'ai pas envie d'épiloguer sur tout ça. Au bout d'un moment cela devient trop redondant, surtout que je ne vous apprendrais rien si vous avez lu le reste de mon topic. Je vais retourner au travail, profiter de cet état sans "tourment" pour me reposer un peu.  <p>Bon courage à tous et bonne continuation !!
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 13-04-2011 22:04:33

Ces instants post-rechutes sont à la fois magiques de "lucidité" et terrifiants. On croit être lucide, on est en colère contre ce qu'on a fait, contre nous ! Dans ce cas c'est contre moi ! Quelle est la ligne directrice ? Je la connais, c'est d'arriver au bout de ce sevrage de la dépendance sexuelle et enchainer par la quête de la dépendance affective. Même si les deux sont étroitement liés je vais fixer mes yeux sur la dépendance sexuelle. Actuellement c'est elle qui me pose des problèmes. J'ai été entouré par beaucoup de personnes lors de ce sevrage. Cela fait du bien. J'ai fait des connaissances comme John, Doublemeuh et des nouveaux inscrits sur le site. J'ai voulu donner des conseils par le peu de recul que j'ai. Là n'est pas la question de savoir si oui ou non on peut donner des conseils. En fait je crois que "donner des conseils" c'est apprendre à mieux connaitre SON propre vécu puisqu'on ne peut aider l'autre qu'en ayant testé et vécu les choses. On ne peut pas parler de l'inconnu. Et puis il y a ce combat commun : sortir de la dépendance. Alors on cherche tous le moyen le plus efficace ou combiner plusieurs méthodes pour sortir de ce cercle vicieux. En fait on est comme des abeilles volant autour d'un pot de confiture ouvert. Une fois qu'on a gouté nos pattes restent agglutinées au fond du pot. Heureusement on peut en sortir mais ce gout reste dans la bouche et on veut regouter. Et plus on y goutte et plus on oublie d'aider les autres à butiner les fleurs. On s'éloigne progressivement de la Communauté. On s'enferme sur nous mêmes. Certains prient pour qu'il y ait un couvert sur le pot mais hélas il ne sera pas là éternellement et viendra un jour où on croisera un pot ouvert. D'autres le laissent ouvert à moitié en se disant qu'une fois de temps en temps cela ne peut pas faire de mal. Et enfin d'autres décident, et c'est probablement les abeilles les plus fortes de chercher à comprendre pourquoi elles ont aimé ce gout sucré. Elles vont réfléchir de telle manière qu'à la vue des prochains pots elles se rappelleront ce qu'il leur en a coûté : un mal-être et ce sentiment de solitude. Ces abeilles vont même aller jusqu'à parler à un proche ou peut-être à un autre insecte qui va nous permettre de mieux comprendre nos erreurs. Et oui il arrive que l'abeille parle à la fourmi. La fourmi sait comment se servir de ce pot avec son contenu (la fourmi devient la thérapeute de l'abeille). Bon je vais arrêter là ma métaphore filée.  Cela va paraitre idiot mais après ces 4 ou 5 rechutes aujourd'hui (je ne veux même plus compter) j'ai compris ou plutôt réappris à apprécier certaines choses. J'ai même réussi à avoir un rendement de travail plus qu'intéressant en fin de soirée. Je ne dis pas que la MB dans notre situation est bien, loin de là ! Je dis qu'aujourd'hui j'ai passé ma journée à lutter contre quelque chose qui n'était peut-être pas un appel à la MB ! J'étais mal parce que je n'arrivais pas à travailler, je suis même arrivé à envoyer plusieurs mails de "désespoir" à une personne de ce site. Probablement que cette personne ne me répond pas pour justement prendre du recul à mes ennuis qui pourraient l'atteindre et la faire rechuter. En analysant plus en profondeur ce sevrage de 11 jours j'ai accumulé des moyens de repousser LA dépendance mais j'en suis arrivé à un point de méfiance tel que je me méfiais de tous les messages que je percevais. Aujourd'hui mon corps avait besoin de sortir, changer d'air. Maintenant je le sais et je ne commettrai pas deux fois la même erreur . Je repars peut-être sur "papier" de J=0 mais je repars avec la tête sur les épaules et une envie de retrouver tous les bienfaits du sevrage toujours plus grande, surtout depuis que j'y ai bien gouté !<p> Passez une bonne soirée et à très bientôt !! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 16-04-2011 16:04:20

Bonjour tout le monde, Je ne sais pas si c'est mon tempérament ou bien quelque chose que j'ai réveillé en moi et qui veut à tout prix se cacher mais je ne sais vraiment plus me définir. Je m'explique. J'ai eu des rechutes, des dizaines et la plupart du temps je m'énervais, j'étais révolté par ce comportement que je voulais sans cesse arrêter. J'écrivais, je me douchais pour me sentir (propre). Il y avait une sorte de rituel que je prenais soin de pratiquer avec soin.Hier soir j'ai rechuté mais j'ai plutôt eu l'impression de me forcer à me MB. Probablement une "habitude" qui revient à la charge. Et puis j'étais dans un état que je ne pourrais décrire. En fait j'avais l'impression de ne rien ressentir. Je me suis douché, mis en pyjama, rangé ma chambre, écrit quelques impressions sur papier mais aussi dans mon journal. Rien de bien intéressant et de nouveau par rapport à d'habitude sauf que je n'avais aucune émotion en moi.Me voilà sur le site à essayer de me comprendre car je n'ai plus l'impression de savoir m'identifier. Qui suis-je ? Qu'est-ce que je fais dans ma vie ? Où tout cela me mène ? Vais-je aboutir au métier dont je rêve depuis tout petit ? Dans la possibilité où j'échouerais ce concours qu'est ce que je ferais après ? Mais surtout pourquoi ce vide depuis la rechute d'hier. Je ne me souviens même pas si avant ce sevrage de 11 jours j'ai vécu ce même vide. Je ne me reconnais même plus dans tout ce que j'ai écrit dans mes posts précédents. J'ai ce sentiment qu'on m'a retiré quelque chose. Cela veut dire quoi ? J'ai franchi un cap dans le sevrage ? Même si c'était le cas cela ne me ferait ni chaud ni froid. Je sais depuis tout ce temps (aussi bref que soit un an d'une vie) qu'on ne peut pas arrêter comme ça, que tôt ou tard on est "dévoré" par ses vieux démons. Mais pourquoi ce vide ? Je ne compte même plus le nombre de fois où j'écrivais des "messages espoirs" aussi bien sur ce topic que dans mon journal qu'à Mondom lors de nos dialogues par mail. J'éprouve un sentiment de solitude. Quand je parle de vide je me rends compte que je pourrais le combler comme je le voudrais : laisser tous mes principes de côtés et permettre à tout ce en quoi j'ai résisté de me détruire : alcool, drogues en tous genres ... Je pourrais aussi bien en profiter pour laisser mon ego prendre le dessus et être le meilleur dans tout ce que j'entreprends. Je pourrais aussi avoir une certaine humilité et cultiver une bulle de quiétude. Ce qui me fait peur finalement c'est de commencer à m'habituer à me réfugier dans cette bulle où je serais bien et qu'elle disparaisse du jour au lendemain. J'ai peur de ne plus savoir rentrer en méditation et ouvrir "mon troisième oeil" comme on me l'a enseigné. Il y a aussi une autre part de moi qui me dit que ce sont des conneries. Que cette bulle n'existe pas, que je ne pourrai jamais libérer mon esprit. J'ai peur que ces Energies qu'on m'a "appris" à utiliser ne soient qu'illusion. J'ai aimé croire être exceptionnel, plus fort que les autres dans la compétition, plus rapide, parfois même plus intelligent mais ces "croyances" d'un instant se révélaient toujours erronées. Quand je voulais être le plus rapide en sport je n'étais que le deuxième ou troisième. Quand j'ai voulu faire partie du top 5 des meilleures notes du bac blanc de maths je n'étais qu'à 8 tandis que les autres étaient à 17-20. Quand j'ai pratiqué le chindaï et que le maitre de la discipline m'a dit qu'il voulait que je sois "moniteur" je pensais être l'un des rares à avoir cette chance ou plutôt être l'un des premiers. En fait ils sont 40 moniteurs tout au plus en formation. Certes je suis peut-être le plus jeune mais cela m'avait fait un choc de voir que je n'étais pas "le seul" ou un des rares. Mais aussi de voir qu'il fallait de nombreuses années de maitrises et de concentration pour pouvoir enseigner. Je souffre peut-être d'un égoïsme "sans limite" ou qualifiez-vous cela de dépendance affective? Ce serait jouer sur les mots. Le fait est que je ne vois plus dans quelle direction je dois aller. Toutes ces fois où on m'a dit qu'il ne fallait pas vivre avec des béquilles car si elles étaient amenées à me lâcher je tomberais. Dans le fond c'est vrai on ne doit que compter sur soi-même, sa force, sa persévérance mais je n'en ressens plus aucune. J'ai l'impression d'avoir perdu mon éthique, ma morale. Et puis toutes ces fois où j'ai dit que j'arrêterais de me plaindre. Je continue. Quand je suis honnête avec moi-même dans la soirée qui suit je rechute alors je n'ose même plus écrire ici ou dans mon journal ou sur papier puisqu'au bout d'un petit moment tout ça devient une stupide habitude !   A quoi bon croire qu'on est un samouraï quand le monde qui vous entoure vous démontre le contraire. Ca va me passer, je le sais mais quand et comment je m'en sortirai de tout ça, j'aimerais déjà le savoir.  Mondom merci de m'avoir "suivi" en tout cas. 
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Re: Ma petite histoire
John Warsen @ 16-04-2011 23:04:58

Tu poses les questions de ton âge. Ton désarroi est normal, tu es à la croisée des chemins. Ne t'éternise pas dans cette latence, ça fatigue. Va voir un psy, t'auras un regard extérieur.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 17-04-2011 10:04:12

Je trouve ça fou de se relire et avoir un nouveau regard sur ce qu'on lit. Hier j'ai soulevé des questions auxquelles je pensais avoir trouvé des réponses. Au fond de moi je sais tout ça. Je sais très bien que dans chaque domaine il y aura des gens qui excelleront. A moi de trouver ma place et montrer que je suis là. Tout ça n'est qu'une question de temps et faut laisser les choses faire. Pour l'instant il faut travailler pour ne pas regretter cette première première année de médecine.Pour le grand vide que j'ai ressenti je ne saurais l'expliquer et malgré mon discours d'hier cela ne m'a pas empêché de rechuter 2 fois entre hier soir et ce matin.  Se ressaisir, se rappeler du bienfait que m'ont apporté ces 11 jours de sevrage. Certes je devais affronter une autre forme de tentation, que j'interprétais de manière erronée mais j'étais bien dans ma peau. J'étais fier de tenir chaque jour un peu plus.Je vais me remémorer ces instants et revivre ces instants qui m'ont fait du bien et m'ont montré que j'en étais capable ! Aujourd'hui je le sais, je suis capable de tenir 11 jours sans regarder une photo ou vidéo ! Reprendre le travail avec un rythme régulier, me tenir à mes objectifs et enfin apprendre à m'accorder de VRAIS MOMENTS PAUSE. Si je veux aller courir j'irai sans me poser la question "mais y aura des gens qui vont me gêner" ou d'autres questions. Cela sert à rien de se voiler la face et de détourner le problème. J'ai 19 ans, je suis dépendant sexuel ET affectif. Aujourd'hui je mène d'abord un combat dans mes études, contre ma maladie. Par la même occasion j'affronte une dépendance dont j'ai envie de me débarrasser. Je vais arrêter de me trimbaler ce fardeau. Il ne m'apporte rien. Je sais très bien qu'en disant ça cela ne fera pas de moi un superman. Cependant cela me permet d'affirmer ce que je ressens à cet instant. Dans les moments de rechute je me forcerai à faire ce que je dois faire : relire mes posts, relire les mails échangés avec Mondom et puis on avisera si cela va plus loin ! Cela sert à rien de se lamenter et se regarder échouer dans tout ce qu'on entreprend. Je veux cette année, que je devrais faire certainement en deux fois. Je veux guérir de cette maladie qui est, j'en suis persuadé, liée à cette dépendance d'une façon ou d'une autre. Enfin je veux laisser derrière moi cette première dépendance qui est la dépendance sexuelle. Je voulais encore le nier et l'éviter mais j'irai consulter un psy une fois cette année d'examens finie. Allons au bout de ma logique et puis si cela ne marche pas on avisera. C'est sûr ça me fait peur de voir que mon discours passe d'un état "morbide" à un grand moment d'espoir en l'espace de 24h. Je vais me tenir à ce second état qui me plait et me correspond vraiment !<p> Bonne journée à tous. Merci John, ne serait-ce que montrer que tu me lis ça fait du bien.  
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Re: Ma petite histoire
John Warsen @ 17-04-2011 13:04:59

Disse:
Sonic a écrit: Cela sert à rien de se lamenter et se regarder échouer dans tout ce qu'on entreprend. 
Certes, mais c'est un mode de fonctionnement, et si c'est le tien, ou si ça l'a été jusqu'à maintenant, c'est pas en le niant que tu vas en changer.Je pense à ce qu'écrivait une copine : "Il y a deux façons d'exister : être une star, ou une victime. Les deux à la fois c'est encore mieux. (...) Il y a aussi des gens qui se font des cancers pour ça, pour avoir le plaisir de montrer à tous que leur situation est vraiment terrible, et qu'en plus, ils survivent."  relu récemment sur le site d'orroz :   <p class="MsoBodyTextIndent"><span>4/ Retrouvez le sens de la création.</span></p> <p class="MsoBodyTextIndent"><span>L'abstinence pour l'abstinence a de sérieuses limites. Ne pas confondre l'abstinence avec la guérison. L'abstinence est un outil au service de votre guérison. Mais « changer » n'est pas uniquement renoncer à sa compulsion, renoncer au « mal ». C'est surtout DEVELOPPER SA NOUVELLE PERSONNALITÉ, de nouvelles relations aux autres, se rendre utile, donner, c'est faire entrer en soi le »bien », actif par nature. Il est plus stimulant et plus vrai de concevoir son processus de guérison comme une croissance, une construction que comme une soustraction, une privation. La libération d'une dépendance n'est pas uniquement un renoncement, c'est une création. Lâcher un comportement compulsif est un premier pas vers une transformation globale de l'existence, un élargissement de nos capacités à être heureux. Ne restez pas oisif. Evitez le nombrilisme. Investissez-vous dans une activité valorisante et épanouissante. A travers elle vous retrouverez confiance en votre capacité à créer, à évoluer, à apporter du bonheur aux autres. Vous cesserez de vous considérer comme une victime ou un martyre, de vous apitoyer sur vous-même. Vous réapprendrez la responsabilité vis-à-vis de vous et des autres et découvrirez une dimension nouvelle de votre liberté. Remplacez les plaisirs destructeurs liés à votre compulsion par de nouveaux plaisirs équilibrants et bâtisseurs. Echangez les tentations qui abaissent contre des tentation qui élèvent. Il ne s'agit pas de morale mais simplement de se poser la question « Tel choix va t-il dans le sens du progrès et de l'épanouissement réels ou me fait-il retourner à la dépendance et à la souffrance? ». Se libérer d'une mauvaise image de soi ouvre les yeux sur d'autres perspectives. Apprenez à voir les qualités liées à votre faiblesse : ce qui jusqu'à aujourd'hui a expliqué votre addiction peut devenir un support à votre rétablissement de demain. Votre passage par la souffrance peut vous aider à mieux comprendre les autres.Votre hypersensibilité peut nourrir une communication en profondeur avec les autres. Votre recherche effrénée de sensation et d'absolu peut, une fois réorientée, nourrir un engagement courageux au service de causes humanistes qui auront besoin de votre énergie, votre quête d'un « ailleurs » jusque là opérée à travers la soif sexuelle et le fantasme peut se réinvestir dans la construction réelle d'un « ailleurs », d'une humanité meilleure et plus heureuse...etc.</span></p>plus facile à dire qu'à faire, certes... mais pour s'en sortir, faut vraiment mettre les bouchées doubles. Et mettre autre chose dans sa vie, et ça a intérèt à avoir du sens. Bonne journée à toi !     
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 17-04-2011 15:04:50

John je n'ai qu'un seul mot à dire : Merci
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-04-2011 09:04:40

Lundi 18 Avril, Après avoir lu le post de John Warsen j'ai une nouvelle fois remis en causes beaucoup de choses et ai décidé de saisir ma chance. Je vais remplir pleinement ce temps gâché dans la MB par une activité qui me reflète : Le sport. Hier j'ai pris le temps d'enfiler mes chaussures et suis parti courir quelques minutes et pour tout vous dire ce n'est pas très glorieux (8 minutes). J'ai voulu réattaquer trop fort. L'essentiel est que j'ai arrêté de reporter au lendemain ce que j'ai toujours voulu faire. La muscu n'est pas le sport avec un grand S comme je le conçois. Cela m'entretient mais c'est pas comme courir, ou jouer au basket, taper dans la balle comme au tennis. Et puis j'essaie "d'oublier" mes erreurs commises récemment, rechute après rechute sans avoir essayé de lutter. Je garde en mémoire les rechutes qui m'ont enseigné que rien n'était acquis (même si toutes signifie cela). Entre autre celle après 11 jours de sevrage. C'est un bouleversement de changer de ses habitudes mais je vais les changer en bien. Le matin je ferai un petit tour sur le site pour lire et poster des commentaires si besoin, la journée je travaillerai, le soir j'irai courir et enfin je travaillerai jusqu'à l'heure que je me serai fixé pour finir par la lecture de vos posts, répondre aux mails de mes amis, famille et du forum. Si je ne suis toujours pas fatigué je commencerai tous les livres dont je n'ai pas pris la peine de finir et parfois même de commencer. (Cette phrase a un côté tordu). Il faut que je sorte de la caverne que je me suis construite. A force de rester seul sans contact humain je finis par broyer du noir. Prendre l'air, et garder un contact virtuel ou téléphonique avec mes amis cela m'aidera à retrouver pour ainsi dire la "lumière du jour". Et je comprends mieux ma rechute après 11 jours de sevrage. Pendant ces 11 jours j'étais chez moi à Perpignan avec ma famille puis j'ai passé quelques jours à Marseille avec ma soeur. En gros j'étais constamment dans une dynamique qui s'est arrêtée quand je suis rentrée à Nîmes. J'ai tenu 2-3 jours sans sortir et forcément cela engendre une rechute car je n'ai rien fait pour combler le vide causé par cette dépendance. <p>A moi de progresser en mettant un pied devant l'autre chaque jour. Cela ne peut qu'être bénéfique.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-04-2011 22:04:13

Bonsoir tout le monde, Aujourd'hui a été une journée bien rentabilisée par rapport au travail. Je récupère peu à peu le retard accumulé à cause de nombreuses péripéties de santé. Mon état est stabilisé même si j'ai quelques effets secondaires qui font que je n'arrive pas à développer mes capacités sportives à 100%. Cela va revenir, je manque aussi un peu d'entrainement (j'ai voulu reprendre trop vite et trop fort).  Sinon je ressens une légère envie de me MB comme chaque soir finalement. Et puis je me rends compte qu'en me levant le matin et n'ayant pas rechuté je suis fier de moi et j'apprécie chaque geste matinal comme prendre ma douche, préparer mes toasts et boire mon jus d'orange. Banal mais ce sont des moments des plus agréables finalement.  Donc pour une première journée de sevrage c'est plutôt un bon bilan et j'espère continuer sur cette lancée.  
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Re: Ma petite histoire
jeanremi @ 18-04-2011 22:04:15

bravo, tiens bon!
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 19-04-2011 08:04:33

Bonjour,Tout d'abord merci Jeanremi. Je me suis levé plus tôt qu'à mon habitude. Certes j'ai quelques courbatures comme au bon vieux temps des compétitions et elles mettent plus de temps à partir à cause des effets secondaires du médicament mais je me porte bien ! Cette journée avec un beau soleil me donne le sourire et puis me permet d'enlever les idées noires qui me trotteraient dans la tête. Je vais travailler comme il se doit en me rappelant des objectifs : Détente, travail, sport, travail, détente. Voilà en gros à quoi se résumeront, en théorie mes journées à venir jusqu'à fin avril. Puis je devrai changer tout ça pour préparer le concours qui aura lieu mi-mai. On n'y est pas et un jour à la fois c'est amplement suffisant !<p> Bonne journée à tous.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 19-04-2011 21:04:50

Bonsoir, Cela devient dur ce soir. Certaines images défilent dans ma tête et je suis sur le fil. Soit je décide d'aller au bout et de traverser le ravin ou bien je me laisse tomber. Je vais prendre mon temps et regarder droit devant moi. J'avancerai aussi longtemps qu'il le faudra mais je vais traverser ce ravin. Demain matin on saura si j'ai réussi !<p>Bonne nuit.
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Re: Ma petite histoire
diabolovert @ 19-04-2011 22:04:28

Salut Sonic,Face à ces images ou pensées qui ne cessent de te tenter à consommer, mon psy m'a proposé 1technique simple qui consiste, à l'apparition de ces dernières, à dire à voix haute et de maniére ferme "stop" associé à 1 stimuli sensoriel (comme taper par exemple avec le poing sur la table) et associer de suite une pensée ou image alternative (quelquechose d'agréable ou sinon quelquechose de banal...mais qui t'éloigne de l'excitation naissante)Ce procédé fonctionne assez bien chez moi...mais il est vrai aussi que je suis - en toute modestie -à un stade du sevrage un peu plus avancé que le tien.Si cela peut te servir à quelquechose...N'oublie pas les conseils de nombreux anciens...file voir un psyTa jeunesse est une chance... Ah ...si j'avais eu la même prise de conscience que toi ...à ton âge...mais avec des si...
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 20-04-2011 07:04:04

Bonjour Diabolovert,J'ai rechuté et deux fois entre hier soir et ce matin. J'essaierai ta technique à l'avenir. Elle me semble intéressante et puis je n'ai rien à perdre. Consulter un psy oui mais il y a derrière ce mot une certaine crainte que j'éprouve. Mais comme je l'ai dit et redit je vais en consulter un. Je pensais le faire après mon concours qui aura lieu fin mai. Cependant avec tout ce qui se passe dans ma tête quand j'essaie de me sevrer c'est difficile et je ne trouve plus la même quiétude que lorsque je faisais mon sevrage de 11 jours. Il s'était passé quelque chose durant ce sevrage et je n'éprouvais aucune crainte par rapport à la rechute. C'est certainement ça. Trouver la méthode de ne plus avoir de peur de rechuter sinon cela me bouffera comme hier soir. <p>Je vais travailler sur ça.
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Re: Ma petite histoire
diabolovert @ 20-04-2011 14:04:50

Salut Sonic,Tu as raison : tu n'as rien à perdre à essayer cette technique. Je ne dis pas qu'elle est forcèment salvatrice, mais elle peut fonctionner (j'en suis la preuve vivante) maintenant ou plus tard (quand ton sevrage aura pris de la bouteille).Comme toi, j'avais aussi des craintes à consulter un psy : mais celles-ci se sont atténuées avec les consultations.Combien de fois trouvons-nous d'excuses plus ou moins bancales à ne pas faire quelque chose qui pourtant pourrait aller dans le sens d'un progrès nous concernant ? Combien de fois procrastinons-nous plutôt que d'agir ?Certains comportements sont compulsifs (il ne s'agit pas seulement de celui relatif à notre dépendance) : ils reviennent à la surface pour nous dissuader, telles des conduites d'échec que nous traînons comme de vieilles casseroles.Malheureusement, il n'y a pas de méthodes...ou si...1 seule : s'abstenir, se sevrer. Avec le temps, tu pourra mieux contrôler tes pulsions et tes pensées...mais ne laisse pas l'excitation s'emparer de ton esprit. Ensuite, relis ce formidable texte (à mon sens) que t'a posté John Warsen au sujet du développement d'une nouvelle personnalité..tout y est dit...y à plus qu'à travailler sur soi...Je sais, toujours plus facile à écrire qu'à réaliser, mais on n'obtient rien sans cet effort sur soi.Comme toi et tant d'autres ici, j'en bave, parfois plus ou moins, mais je m'accroche à l'idée qu'il est possible de se reconstruire et que l'investissement personnel en vaux la chandelle...pour être mieux avec soi, les autres et le monde.Bon courage à toi,
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-04-2011 07:04:57

Bonjour,Voilà plusieurs jours (je ne sais plus combien de temps date mon dernier "vrai" sevrage) que j'essaie de sortir de ce cercle vicieux.Mes rechutes surviennent aux mêmes moments : le soir, dans mon lit avant de m'endormir et le matin au réveil. C'est dingue quand même. Le pire c'est que je ne ressens pas de "réel " plaisir en faisant ça. C'est devenu mécanique.Comment changer ça, à part trouver un psy je ne vois plus. J'ai commencé mes recherches avec l'aide de John et de etresoi avec qui je communique en parallèle de ce site.Dans ma ville il y a deux psy répertoriés et l'un est Freudo-Lacanien. L'autre est Humaniste, Pensée positive, Approche émotionnelle et corporelle. Pour le premier je ne sais pas trop quoi penser puisque dans mes vagues souvenirs de philo de terminale, Freud interprète la moindre image pour la transposer en désir sexuel. Je n'étais pas très attentif dans les cours de philo mais j'avais retenu ça. Dois-je malgré tout essayer de contacter ce psy afin d'avoir sa vision des choses ? Quant au second psy j'ai appris qu'elle est coach fondamentale. Elle apprend, je cite :Sa méthode de travail s'appuie principalement les notions du lâcher prise, l'effet miroir, la loi d'attraction et la non dualité. <p align="left">Fin de citation. Ayant un mail je vais la contacter afin de savoir si elle traite les addictions et en particulier le sexolisme. J'éprouve une crainte supplémentaire, le fait de me confier en direct à une femme. Après tout c'est son métier. J'aimerais votre opinion et savoir à quelle fréquence il est plus ou moins conseiller de consulter. C'est une simple question de curiosité puisque je sais que je ne pourrai pas dépasser les deux fois par semaine. Mais bon je pense qu'une fois par semaine devrait être intéressant pour un début. Je vous tiens au courant.</p><p align="left">Bonne journée à tous.</p><p align="left"> </p><p align="left">NB: Diabolovert, je ne pense pas à cette technique au moment des rechutes mais je vais le noter sur un bout de papier pas loin de mon lit. Comme ça je l'aurai sous les yeux. Merci encore !     
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Re: Ma petite histoire
diabolovert @ 21-04-2011 08:04:30

Bonjour Sonic,Excuse-moi d'être un peu direct...mais la 1ère réflexion qui me vient en lisant ton post est la suivante : tu te poses trop de questions..qui a force te décourage á agir, à passer à l'acte.Biensûr, il ne faut peut-être pas se précipiter chez le 1er psy...mais puisque autour de toi il n'y en a que 2...ton choix est restreint.Rien ne t'empêche de tenter les 2 (à part peut-être une question financière) et de faire un choix après quelques séances (en principe, il en faut au moins 3 avant de déterminer des pistes de travail).Pour info, j'en vois 3...dont 2 spécialisés en thérapie comportementale (je n'en garderai qu'1 des 2)Pour la fréquence, 1 fois par semaine est souvent ce qui te sera proposé...mais à voir avec ton psy (tu n'iras pas plus vite dans ta guérison  en consultant tous les jours, paroles de psy !)Enfin, j'ai personnellement choisi des femmes psy...pourquoi ? je n'en sais trop rien (c'est 1 choix qui vient du ventre, ce qui n'est pas trop rationnel comme explication, mais c'est ainsi).Et malgrè la honte par rapport à notre objet addictif, j'ai pu parler : après, la dépendance n'étant que l'arbre qui cache la forêt, on ne s'éternise pas sur la question du sexe.Sache cependant que dans toutes tes questions, je me reconnais aussi : je me les suis aussi posé à un moment donné...mais il est nécessaire d'acter ces pensées pour leur donner vie.Comme dit Proust : "on est impuissant à trouver du plaisir quand on se contente de le chercher"...qu'on peut transférer en "on est impuissant à se guérir quand on se contente de penser cette guérison"Encore une fois, c'est pas plus facile pour moi que pour toi...et te dire cela, c'est aussi me rappeler ce qui me semble efficace pour grandir et développer ma nouvelle personnalité.La thérapie, c'est un chemin vers la guérison.bon courage.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-04-2011 08:04:21

L'aspect financier va primer. Je n'ai que 19 ans. C'est indirectement mes parents qui paient. Je ne ferai que retirer l'argent du distributeur. Et puis c'est sûr je me pose beaucoup de questions, cela pourrait être tellement plus simple : Etudes, sport point !Derrière il y a d'autres soucis, que je peux certes résoudre sans me torturer la cervelle mais faut-il que je sois compris. Mes parents seront prêt à m'aider mais je me refuse à leur dire ce pourquoi je vais voir un psy. Je ne peux pas me permettre d'en consulter deux à la fois. C'est contradictoire mais je ne dois pas perdre de temps, je suis en P1 mais en même j'en perds énormément entre mes pauses proprement dites, mes MB, ce qui s'en suit (me doucher, venir sur le forum parler ...), ma copine, mes amis... Il y a des choix à faire et c'est sûr que consulter un psy c'était prévu mais la grande question était quand. Je viens d'envoyer un mail au second psy. J'attends sa réponse. Pour le premier c'était pour éviter de finalement le contacter pour rien. Si son "courant de pensée" ne correspondait pas avec mes besoins. Mais dans le fond tu as totalement raison. Il faut un moment donné arrêter de parler et agir. Avoir déjà envoyé un mail à une thérapeute c'est déjà difficile pour moi. Je me sens en position de faiblesse et c'est dur à avaler. J'ai toujours fait en sorte depuis la 5ème (j'étais le souffre douleur jusqu'au jour où j'ai pris le taureau par les cornes) de me donner à fond dans tout ce que j'entreprendrai.Je vois désormais cette dépendance comme un challenge même si dans l'absolu ce n'est pas une compétition ou un match. C'est un travail sur soi, une remise en question qu'il faut aborder avec beaucoup d'humilité. Ca va être plus ou moins dur selon les moments, je m'y prépare et il me faut du temps pour concrétiser tout ça. D'autant plus que ces deux psy répertoriés sur le site que m'a envoyé John ne sont pas vraiment à côté de la maison. Je perdrai pas mal de temps dans le bus mais si c'est pour m'aider à mieux me comprendre et pour "guérir" je suis prêt à faire ce travail de fond dès que j'aurai la réponse à mon mail.<p> J'aime ta franchise. Au moins tu dis les choses noir sur blanc. J'aimerais avoir ces mêmes certitudes, cette même volonté mais j'ai beaucoup de mal à me retrouver en ce moment. Ca reviendra !
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Re: Ma petite histoire
diabolovert @ 21-04-2011 09:04:46

Attention à ne pas te tromper de combat : ce n'est pas tant la dépendance qui représente ton challenge, mais plutôt la création de tes nouvelles ressources qui vont t'aider à repousser cette dépendance...elle n'est que notre bouée artificielle qui nous fait exister d'1 certaine manière.Relis encore ce post envoyé par Johm Warsen : le sevrage n'est qu'1 étape de ta guérison.Je n'ai sans doute pas plus de volonté que toi...par contre j'ai commencé á changer mes attitudes et mes comportements ou du moins en créer d'autres car il est plus facile de créer quelque chose de nouveau que de lutter contre ces vieux comportements nocifs.Tu n'es pas obligé de dire la vérité à tes parents où éventuellemet que tu vas consulter pour un soucis de confiance...ce qui n'est pas tout à fait faux. Tu peux aussi leur dire que ce choix est bien plus constructeur que de se réfugier par exemple dans la drogue pour t'évader.Je dirais presque que tu ne leur dois rien à tes parents...si ce n'est le respect. (Dolto : les parents n'ont que des devoirs vis à vis de leurs mômes)Effectivement, le pire coût de la porno-addiction est peut-être le temps qu'on lui consacre..c'est hallucinant !Je me sens aussi parfois en position de faiblesse...mais ce n'est pas en continuant à nourrir ma dépendance et en me vivant en victime que je vais changer cela...au contraire.Allez zou, une pause s'impose, bonne journée...
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-04-2011 12:04:53

Je dois arrêter de m'apitoyer sur mon sort c'est certain. Seulement quand je commence à croire ma chance il m'arrive une gourde. Je me dis que c'est la vie et qu'il faut continuer à avancer. Je vais le faire. Je vais déblayer toutes ces fausses idées, ces excuses ...  Mon combat comme tu le dis c'est de bâtir de nouvelles choses. Consacrer mon temps à d'autres activités plus intéressantes ! Etresoi m'a envoyé une liste de sites où je peux trouver des dispensaires gratuits. L'un d'entre eux est à côté de chez moi. J'y passerai une fois le plus gros du retard récupéré c'est à dire au plus tard la semaine prochaine. Par ailleurs j'ai envoyé un mail à ma probable future thérapeute. J'attends sa réponse. Si elle est négative je téléphonerai à un autre psy indiquait sur la liste du site que m'a transmis John. J'avance. Je me sens revivre tout doucement. Mais je t'avoue que j'éprouve encore une certaine peur de voir mes efforts tomber à l'eau. Mais si j'ai tenu 11 jours c'est que j'y ai cru. C'est juste que ce jour là je n'y ai pas mis assez de volonté et que j'ai mal perçu les choses. Cela prendre le temps qu'il faudra mais je vais avancer.Il le faut, j'ai envie de m'en sortir plus que jamais. C'est un combat que j'engage dans plusieurs domaines entre mes études, ma maladie et cette dépendance. Tu sais quoi ? J'en suis fier. Je ne vais pas me laisser détruire par ces évènements, cet environnement qui m'entoure. Pour mes parents je pourrai toujours leur dire une part de vérité : "J'ai besoin de parler à une personne neutre". Je suis sûr qu'ils comprendront. D'autre part les études dans lesquelles je me suis engagées sont longues et surtout cette première année est difficile alors je vais faire du mieux que je peux et on verra bien ! Si c'est pas médecine je ferai autre chose. "Il n'y a pas que les médecins qui mangent du pain". Et enfin je suis traité pour cette maladie. Il me suffit de ne pas oublier mon traitement et puis gérer au mieux le stress et tout se déroulera bien. Ca fait du bien de pouvoir ressentir ces lueurs d'espoir. Ca faisait depuis ces 11 jours que je ne l'avais pas pleinement ressentie.  <p>Merci pour ce coup de pied aux fesses diabolovert, j'en avais besoin ! 
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Re: Ma petite histoire
etresoi @ 21-04-2011 12:04:04

tu ne l'as pas cru, tu l'as fais et tu le pourra encoretu as décider de prendre ta vie en main, accroche toi à çapour le reste je te l'ai donné par mail, et je suis ok avec diabolo : faut savoire ce que tu veuxpour tes études, c'est un autre sujet, et c'est à toi de voirebises bonne journéeps : yes, we can XD
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-04-2011 21:04:41

Faisons simple ! Les priorités sont les suivants : Travailler le plus régulièrement et sereinement possible jusqu'au concours. Prendre le temps de lire, relire et méditer sur toutes vos réflexions. En parallèle je continue mes recherches pour trouver un psy. C'est sûr que changer quelque chose qu'on "a l'habitude" de faire c'est dur mais je peux construire de nouvelles choses et les priorités en font partie ! <p>Aller c'est parti, j'y crois !
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Re: Ma petite histoire
raoult @ 21-04-2011 22:04:29

si tu habites sur paris, j'ai un bon psy
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-04-2011 22:04:22

Merci Raoult mais je loge sur Nîmes. En tout cas merci pour l'intention !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 24-04-2011 13:04:09

Bonjour,Pour changer j'ai rechuté. Je pourrais les compter mais j'ai envie de tourner la page sans pour autant nier ce passé. Je suis dépendant sexuel. Ce n'est pas une grande nouveauté non plus mais le fait de l'écrire et pourquoi le dire à haute voix (c'est fait), m'imprègnent de ce mécanisme qui s'est installé en moi. M'en sortir, bien sûr que je le veux. Seulement comme j'ai pu le constater je ne m'en sortirai pas seul. Je retarde le moment de prendre mon téléphone et me renseigner de vive voix auprès de spécialistes. Aucun d'entre vous ne me met le couteau sous la gorge pour ça et j'ai la liberté de prendre mon téléphone quand bon me semble. Je ne dirai pas que cette fois c'est la bonne car je ne suis pas à l'abri d'une rechute un jour ou l'autre. Je ne sais même plus dans quel état je me trouvais durant mon sevrage de 11 jours.En analysant ce vécu je me rends compte qu'il s'agit d'une drogue. Oui je ne vous apprends rien. Cependant j'ai cette conscience qui me dit d'arrêter. Et si je rechute cela viendrait-il pas du fait que je ne sache pas ce qui m'attend si je ne rechute pas ? C'est le genre de discussions que je dois aborder avec un thérapeute.Le maitre mot de ce sevrage va être GRANDIR. Je suis capable de prendre mes décisions sans attendre la confirmation, l'approbation ou le déni de qui que ce soit. Pour la première fois je veux croire en mes principes, mes choix qui me disent d'aller au bout de cette année et de consulter. Interprétez cela comme un moyen de repousser la chose ou ce que vous voulez. Peut importe. Pour une fois je vais me moquer complètement de ce que pensent les autres même si vous n'êtes pas là pour me juger. Bien au contraire ! Enfin j'aime le croire ;)Je vais aborder sagement ces quelques semaines me séparant du concours avec conviction et détermination. Au programme de nombreuses choses mais après faut-il pouvoir les faire. Je vais mettre en oeuvre tout ça. Après ce que je vais me correspond tout à fait. Je vivais comme ça !Le matin : .Enfiler son short et courir un peu dans le quartier ou bien directement aller sous la douche et m'habiller pour entamer une journée de travail                 . M'accorder des pauses de 15 à 30 minutes toutes les tranches de 2 heures de cours.Aux alentours de midi : . Sortir m'acheter mon repas en appréciant l'air extérieur ou bien me préparer un repas à la maison tout en rentabilisant mon temps en allumant la télé en mettant la chaine des infos. Pourquoi pas ? Ou bien lancer un début de film, de série sur internet.                                    . Après avoir mangé je laisse un quart d'heure de film, info ou bien série durant lequel je ferai le rangement de l'appartement : vaisselle, tourner les machines ...                                    . Sieste ! En fonction de la nuit passée je ferai une sieste allant de 20 minutes à 1h. L'après midi : . Toutes les tranches de 2h je ferai une pause de 15 minutes et aux alentours de 16h j'arrêterai tout pour m'accorder un créneau goûter avec un épisode de série ou bien 15 minutes de film.                      . Reprendre le boulot et vers les 19h-20h soit je n'ai pas couru le matin et je pars me défouler en courant ou en marchant pourquoi ?! Si j'ai couru le matin je me ferai une petite séance musculation sans forcer, juste pour me détendre.                        . Direction la douche et enchainer par préparer le repas , manger devant un quart d'heure -20 minutes de film que je laisserai tourner durant la vaisselle du soir.                       . On entame la soirée avec les dents brossées et tout le tralala pour aborder des cours de lecture. Fini les visio de cours (cela se fera dans la journée) . Je lirai, m'entrainerai pour la physique ... Mais pas d'ordinateur.                      . Vers les 23h au plus tard je rallumerai l'ordinateur consulter mes mails, poster mes impressions, et répondre aux mails aussi. Je m'accorderai 30 minutes grand max sur le sujet. (Peut-être déplacer la consultation des mails et les réponses en début de soirée, à voir en pratique !).                      . Si je ne trouve pas le sommeil je prendrai un livre de sciences humaines et sociales pour enrichir mes connaissances pour le concours sans "travailler". Seulement lire et comprendre ce que l'auteur veut me faire comprendre comme notion. Minuit sommeil ou pas on éteint les lumières et on ferme les yeux en pensant à cette journée bien remplie. Et on recommencera ce schéma avec quelques modifications bien entendu ! Et ce, jusqu'au concours. Une fois le concours passé j'essaierai de garder une rigueur moindre mais présente : sport mais surtout occuper mes journées ! Les rechutes ont lieu quand je travaille quelque chose qui ne m'intéresse pas ou que cela fait trop de temps que je suis dessus. Par ailleurs en étant trop dur avec moi, en me fixant trop de limites comme "ne sors pas et bosse" je finis par me sentir étouffé et je rechute. A l'inverse en me disant "cool pépère" je me laisse bercer dans l'oisiveté et cela ne me correspond pas du tout à vrai dire.  Un peu de changement et de rigueur avec des pauses bien placées me fera le plus grand bien ! Mon esprit aura l'occasion de s'aérer, il y a le travail, le sport et des pauses supplémentaires (en les gérant du mieux possible) pour appeler des amis en cas de coups de blues ou tout simplement venir sur le site. Avec ça je pense que je peux aborder tranquillement ce qui m'attend et gérer ce sevrage.<p>Bonne continuation et bon courage à tous !
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Re: Ma petite histoire
raoult @ 24-04-2011 19:04:43

pour le psychothérapeuthe, il me semble important que tu te renseignes et que tu choisisses un qui t'as été recommandé, et jugé comme bon. Parce que dans ce domaine, il y en a beaucoup de mauvais.J'ai enfin trouvé un bon psy, et je peux te dire qu'il y a une vraie différence avec les 3 précédents que j'ai rencontré. Je dis pas qu'il change la vie, je dis qu'il est utile, et c'est déjà beaucoup. Et j'ai confiance en lui. J'ai eu son nom en allant à la DASA et en demandant pendant un partage si on pouvait me filer un nom d'un bon psy à la fin des témoignages.La DASA existe pas de ton côté à Nimes, mais il y a des AA (alcooliques anonymes, j'ai vérifié sur internet). Va les voire, ce sont des dépendants comme toi, et demande leur s'ils connaissent pas un bon psy. Tu devrais trouver comme ça. Parce que chercher au pif et à l'aveuglette, ça marche pas très bien, et il faut avoir une sacré veine. Là tu trouveras. Partage ton problème, vois avec eux.bon courage,Raoult
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 26-04-2011 14:04:34

Bonjour, Merci Raoult ! N'ayant pas eu de réponse au mail envoyé au premier psy et n'ayant pas la patience d'appeler chaque psy les uns après les autres je pense que le mieux à faire est d'appliquer ton conseil. Les révisions commencent pour le concours. En d'autres circonstances j'aurais probablement consacré mon temps libre à la recherche d'un psy. Ce n'est pas le bon moment pour ça. Je vais mettre l'accent sur les études étant donné que je retrouve, comme lors de mon sevrage de 11 jours, une vision assez claire des choses. J'ai mis en place avec plus ou moins de sérieux mon programme en place. Je médite et écrit beaucoup. Cela me procure énormément de bienfaits. Petit à petit je diminue la transposition de ma dépendance sexuelle dans le visionnage de film (séries télévisées, dessins animés, films "cultes" d'après les potes sans images pouvant me faire rechuter) par le travail. Ma phrase n'étant pas très claire je vais essayer de l'expliquer. Je me suis rendu compte que j'avais besoin de transposer mes pulsions dans autre chose. C'est tombé sur les films. Donc j'ai passé 2 jours devant l'ordinateur à regarder beaucoup de films que les potes m'avaient dit de voir etc. Ayant un concours à passer je diminue progressivement ces temps de visionnage pour augmenter la productivité de mon travail. Si les pulsions commencent à se faire ressentir je me calme en arrêtant mon travail et je médite ou bien je trouve autre chose à faire. Le tout est de ne pas rester les bras croisés à attendre que ça passe. Du moins pour moi ça marche de procéder comme ça.Mes réflexions sur la dépendance me poussent à arrêter pour de multiples raisons que vous connaissez tous. J'apprécie de me lever en étant propre aussi bien physiquement que psychiquement. Je prends des nouvelles marques en douceur sans précipiter les choses afin de ne pas avoir à bouleverser tout mon univers d'un coup et vivre rechute après rechute comme il m'est déjà arrivé de le vivre.Dire que ce sevrage est le bon serait une erreur. Je ne sais pas de quoi demain sera fait mais je mets toutes les chances de mon côté en appliquant des méthodes saines jusqu'à la fin des examens. Viendra le moment où je me renseignerai pour le thérapeute en essayant, pourquoi pas, d'aller à une réunion des alcooliques anonymes et voir si ils ont un ou plusieurs psy à me recommander. Puis je prendrai mon téléphone pour prendre rendez vous avec le premier. Si il ne me convient pas je prendrai le suivant ainsi de suite.Je sais où je vais. Comme la plupart de mes sevrages c'est sûr mais j'y vais avec une certaine confiance en moi en tournant le minimum de fois le regard derrière. Ce que j'ai fait c'est fait et il ne faut pas se remémorer ces moments. On est le 26 avril 2011. Cela fait quelques mois maintenant que je suis inscrit. J'ai tourné en rond quelques temps maintenant il faut prendre les choses en main petit à petit. J'ai compris que faire un gros chamboulement de mon mode de vie ne m'amenait rien de bon. Construire autour de cette dépendance jour après jour est la clé de la réussite dans mon cas. Du moins pour l'instant je suis épanoui sans vivre quelque chose de dur comme certains de mes sevrages où ça me "hantait" et que j'avais du mal à dormir, à travailler ...  Le fait de revenir sur le site, paradoxalement, me donne quelques pulsions. J'essaierai de venir le moins possible afin de prendre le recul nécessaire pour être serein dans tout ce que j'entreprends, surtout en ce moment !  <p>Bon courage à tous et à très bientôt !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 28-04-2011 09:04:09

Bonjour tout le monde,Depuis ce matin deux rechutes. Je me laisse envahir par des pressions extérieures et elles ont pris beaucoup d'importance à mes yeux. Le mécanisme de "défense" est la masturbation. Je l'ai ressenti et j'en éprouve pas encore de honte.Demain ma copine vient sur Nîmes passer le week end avec moi. Autant vous dire que je viens d'interrompre un sevrage qui m'aurait donné plus confiance en moi. On verra bien. J'ai remarqué par ailleurs que mon esprit avait pris du plaisir à s'évader pendant la méditation. Les images "perturbatrices" comme savoir ce que je vais manger ... sont mises de côté pour laisser place à une créativité toute autre. Je voyage calmement dans ce que je peux appeler "mon monde. J'ai d'autre part changer mon pseudo. Sonic a trop de connotations à ma véritable enfance où je voulais m'identifier à ce petit hérisson. Ceux qui m'appelaient comme ça étaient à la fois ceux qui me respectaient dans le sport mais aussi mes pires ennemis car j'étais pour eux leur souffre douleur pendant les cours. Je vais arrêter de me placer en victime. Pour l'instant mes choix m'ont mené à un sevrage qui se devait être promettant. J'ai juste "lâché" sans me concentrer pour repousser cette pulsion qui voulait sa dose. Le tigre blanc est à la fois un animal qui m'a fasciné dès que j'ai eu l'occasion d'en entendre parler mais c'est aussi un félin qui malgré sa différence de couleur peut vivre avec les tigres "roux" sans que ceux ci l'excluent. Actuellement c'est moi qui m'exclue de la masse et du groupe. Mais petit à petit je vais faire en sorte de m'intégrer parmi les autres en sortant plus. <p>Bonne journée à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 28-04-2011 20:04:02

Bonsoir, Cette journée n'est pas encore finie mais elle a été dure sur tous les points de vue. J'ai ressenti beaucoup de pression extérieure. Ce serait trop long à développer car pour la plupart ce sont des craintes des plus banales. Le sevrage passe, dans mon cas, surtout par un contrôle des émotions. La rigueur de journées planifiées et l'apprentissage à maitriser mes inquiétudes dues à beaucoup de choses sont mes clés de sortie ! Je vais travailler dessus. Je ne reviendrai pas avant lundi après midi étant donné que ma copine arrive demain. Je vous tiens au courant !  Bonne soirée à tous ! <p> 
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Re: Ma petite histoire
MILOU75 @ 29-04-2011 14:04:26

Disse:
Tigre blanc a écrit:l'apprentissage à maitriser mes inquiétudes dues à beaucoup de choses sont mes clés de sortie !
 Bonsoir, Plutôt que de vouloir "maitriser" tes inquiétudes pourquoi n'envisagerait tu pas de les accepter en les regardant en face ces fameuses inquiétudes ?Bien sur tu vas souffrir mais si tu vis cette souffrance en pleine conscience tu pourrai  être surpris du résultat.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 02-05-2011 09:05:41

Bonjour Milou, Maitriser mes inquiétudes est justement le fait de les prendre de face. Seulement en les prenant de face le "réflexe" est ou était de me masturber. Aujourd'hui je ne les évite pas, bien au contraire ! Le fait est que j'apprends à les vivre autrement. J'ai passé un week end des plus magiques. Ma copine est arrivée vendredi soir. Et on a passé beaucoup de temps à l'extérieur contrairement aux deux autres fois où nous sommes restés à la maison. Faire les boutiques avec elle, faire les courses, marcher dans la ville, se balader dans un parc, s'installer dans l'herbe, la prendre en photo... Ce sont des moments que je ne veux pas oublier. Mes pensées convergeaient vers elle. Et puis cette nuit nous l'avons fait. C'était à la fois génial puisqu'on a pris notre courage à deux mains pour passer au "stade supérieur". Par ailleurs c'était "étrange". Elle avait mal et à vrai dire je ne tenais pas longtemps en érection parce qu'elle restait immobile au début. Je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça mais voilà nous l'avons fait. On redoutait cet instant elle et moi. En fait c'était tout simplement un instant unique et magique avec elle. Je l'aime.Concernant mon sevrage je compte venir le moins possible sur le forum. Pourquoi certains me diront ? Tout simplement parce que les faits sont là. Quand je m'éloigne du forum mes pensées s'évaporent petit à petit. Ce forum m'a permis de franchir un cap et un certain niveau de recul. Le sevrage est très loin d'être fini. Cependant mes ailes commencent à battre et je me sens prêt à essayer de tenir sans filet. Le thérapeute est toujours au programme et je compte passer prochainement dans un centre spécialisé dans les addictions. C'est déjà une première piste à travailler. Et puis il faut que je m'investisse dans mes études. J'ai envie de donner le meilleur de moi même. Probablement que ce sentiment de vouloir tout donner dans ce que j'entreprends ne durera pas pendant les deux semaines qui s'annoncent mais en associant travail la journée, sortie de temps en temps en journée et courir le soir j'ai de forte chance de permettre à mon esprit de s'évader en repoussant un schéma qui est systématiquement adopté : la masturbation. Par ailleurs je vais écrire. Oui je vais ouvrir mon journal le plus possible quand j'en ressens le besoin et écrire ce que j'ai fait de ma journée aussi banal cela puisse être. L'écriture est une autre forme d'évasion qui me permet de m'imprégner de la réalité.Je crois que tout est dit. Pour résumer je commence à vivre pleinement ma vie. Je vis et elle me l'a fait ressentir tout le long de ce merveilleux week-end.  Bonne journée et une belle semaine à vous tous ! <p>  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 08-05-2011 13:05:00

Bonjour tout le monde,Il ne devrait y avoir que le travail dans ma tête. Je devrais avoir mon esprit focalisé sur médecine. Mais je n'y arrive pas ou du moins pas tout le temps.Quand je suis arrivé sur ce site j'ai compris que "je n'étais pas seul". Je savais que je trouverais du soutien par la présence d'un interlocuteur. J'ai cru qu'avec uniquement les histoires des uns et des autres je m'en sortirais. Ma vision des choses était différente. Je voyais ces femmes comme des objets. Mais à vrai dire c'est l'image qu'elles se donnent. C'est un "marché" qui marche puisque les gens "consomment". Seulement c'est malsain. La première étape pour s'en sortir est d'en prendre conscience. Il y a des sevrages où j'en suis pleinement conscient et ce sont ces sevrages où je tiendrai plus de 5 jours. Les autres fois j'ai le regard brouillé par ces envies, ces pulsions. Et puis il y a des images où je me vois encore dire "c'est pas grave tu commenceras ton véritable sevrage après cette rechute ". C'est un schéma qui m'a suivi et me suit encore. Il s'est passé du temps. Il y a des moments de lucidité post-rechutes qui s'expliquent par les endorphines que nous sécrétons. Mais pour ma part il existe d'autres moments comme maintenant, au cours de la journée où je ressens une motivation supplémentaire. J'arrive à quitter le passé et me concentrer sur le présent. Seulement beaucoup de choses me rappellent que je me suis masturbé : les draps propres ou sales, mon ordinateur, mon téléphone, ce site, les mails que j'échange en privée avec des dépendants, ma chambre... Tout est fait pour que je vive avec quoi que je fasse. Je n'ai peut-être pas accepté la maladie. J'aurais voulu l'oublier une bonne fois pour toute. Passer l'éponge dessus et ne plus en parler. Après toutes ces rechutes je me rends compte que c'est impossible.Alors oui je dois consulter un thérapeute, oui je dois changer mon "mode de vie" mais que je le veuille ou non c'est pas aussi simple que ça. De très nombreuses fois j'ai dit que je ferai tout pour sortir, faire mon sport ... Il demeure que c'est pas aussi évident que ça. J'ai peur de sortir. Inconsciemment j'ai peur du regard des autres. Je sens bien que je ne suis pas bien dehors. Je ne me sens pas agressé mais pas à ma place. A chaque sevrage dépassant les 2-3 jours j'ai été entouré par mes proches. Je n'avais pas le temps de penser à rechuter. Je ne pouvais pas de toute manière. Je me sentais en sécurité en fait.  Tout vient du sentiment de sécurité, entre autre puisque c'est un ensemble de choses qui fait que je rechute.  Lorsque je "planifiais" ma journée il m'était plus facile de tenir. Je vais reprendre cette habitude : préparer mes journée, mes semaines. Essayer de m'y tenir au maximum même si je n'y arrive jamais plus de deux jours. Je vais me forcer, me donner un coup de pied aux fesses et aller de l'avant. Se lamenter sur son sort, se chercher des excuses pour rester dans son trou, je l'ai bien compris, cela ne mène à rien ! Je me suis posé et je me pose encore la question de consulter un thérapeute. La réponse évolue et cela s'éclaircit. Je veux et je vais consulter. Maintenant la question à laquelle je cherche une réponse c'est quand. Et je crois que cela se précise. Après mon concours je vais préparer mes vacances. C'est là que tout va se jouer. Si je ressens encore ces pulsions, ce stress et tout ce qui engendre mes rechutes je chercherai un thérapeute et profiterai de l'été pour le voir régulièrement (ce qu'il me conseillera) afin de commencer le travail sur moi même. Si je vois que tout se déroule avec plus ou moins de facilité pour surmonter les envies je continuerai à construire autour de ma dépendance pour dépendre d'autre chose : le sport, la musique pourquoi pas. Ce sera mieux d'aller courir 1h que de perdre 30 minutes devant des films peu catholiques. Et puis je sais qu'au fond de moi qu'une fois que mes études seront lancées je ressentirai une certaine quiétude et à partir de la deuxième année de médecine (que j'y arrive ou non donc juin prochain) je m'intéresserai à cette dépendance en profondeur. J'aurai plus de temps (théorique) à me consacrer et je le passerai déjà pour souffler, visiter ma ville et puis consulter dans le service d'addiction de mon hôpital, chercher un thérapeute comme me l'a indiqué sept je crois.  J'arrive à planifier point par point ce que je vais faire et où je veux aboutir. Pour le moment je vais me recentrer lentement et tranquillement sur ce qui me fait du bien. Aborder les choses les unes après les autres. Cela fait depuis le départ de ma copine que je ne sais plus où j'en suis et que je fais n'importe quoi. Maintenant c'est bon. Je sais qui je suis et je veux arriver pas à pas, aussi lentement qu'il le faudra à l'objectif. J'ai compris (ou recompris peu importe) que le facteur temps va être mon allié. Je ne dois pas le voir comme un ennemi et me dire "c'est seulement après plusieurs années de sevrage que tu t'en sortiras et encore". C'est un travail à prendre avec différents angles et sans cesse se rappeler de l'ESSENTIEL. Alors oui je prends la décision de vivre chaque jour, chaque heure et chaque minute avec mon objectif premier : le travail. Oui c'est du déjà dit et redit mais une fois ce post laissé je reviendrai me questionner pour voir si je suis en accord avec ce que j'ai écrit. Autour du travail je vais lire. J'ai déjà dit que je reprendrai la lecture mais ce n'est pas fait. Alors je vais arrêter également de vivre dans le futur. Pour l'instant je dois coordonner mon travail actuel avec ce qui pourrait potentiellement m'arriver si mon travail efficace. Je n'aurai qu'une expression à citer pour commencer et recommencer cette philosophie de vie : carpe diem. <p>Bonne journée à tous.
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 06-07-2011 18:07:41

sonic je vois que tout se passe bien .Bravo de Nimes
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 16-08-2011 23:08:18

Mercredi 17 août, <p>Bonjour tout le monde ! En résumé, beaucoup de rechutes. J'ai visité un pays merveilleux le temps d'un mois. Durant ce mois aucune rechute, aucune réelle envie sauf avant de dormir mais je les ai maitrisées assez vite.  Depuis le 15 juillet je suis dans ma ville d'enfance et les rechutes se sont enchainées avec des fréquences assez variables (jamais plus de 5 jours de sevrage). Par ailleurs je repique ma première année de médecine. C'est cette année que tout va se jouer et j'espère être capable de gérer cette dépendance affective et utiliser cette "énergie gâchée" dans le travail et ainsi accéder au métier qui me fait tant envie. Rien de plus, rien de moins je poursuis mon petit bout de chemin en venant de temps à autre relire vos quelques posts sur mon topic. <p> Bon courage à tous et à la prochaine !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 14-10-2011 22:10:33

Bonsoir, Nuit du vendredi 14 octobre, J'ai passé une journée des plus difficiles : journée de rechutes. J'essaye d'y croire à chaque fois mais je ne trouve plus la force ou la motivation par moments. Me force était la méditation, après avoir rechuté je suis incapable de faire le vide dans mon esprit. Il me faut 48h de sevrage pour commencer à m'épanouir dans la méditation. Je n'arrive même plus à me sevrer le week end. Ce sont toujours durant ces deux jours où je craque. Tout simplement parce que je suis à la maison et que j'ai l'occasion de me masturber. A rappeler au passage que je ne sais pas me masturber normalement. Il fallait que je fasse original en dépendant d'un matelas ou canapé sur lequel je fais ma petite chose. Quelle belle personne je fais.   Je me sens morveux, honteux. J'ai ce sentiment d'avoir perdu mon honneur. Je ne demande qu'à avancer mais comment voulez vous avancer avec des pulsions qui viennent jour après jour ? Il arrive toujours un moment où je n'ai pas la force de dire non. Ce n'est pas l'homme que je veux devenir. Ce n'est pas avec cette habitude que je veux évoluer. A croire que j'arrive seulement à venir sur ce site lorsque je suis désespéré. A chaque fois il est trop tard. Comme toujours je vais garder espoir et croire qu'il est possible de changer les choses par la force de l'esprit. <p>Bonne continuation à tous.
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Re: Ma petite histoire
Nev @ 15-10-2011 05:10:07

Occupe toi le week-end. C'est un bon, tu sais que ce sont ces deux jours là où tu cèdes. Maintenant, il faut que tu trouves ta méthode pour lutter. C'est un combat contre soi-même, mais tu peux le gagner.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 19-10-2011 08:10:01

Bonjour New, Merci pour ce sage conseil. Occuper mes journées se résume à travailler. Il est difficile d'avoir son esprit constamment concentré sur quelque chose, pour ma part c'est la première année de PACES qui est le centre de mes pensées. Depuis dimanche j'aborde les choses différemment des autres fois ou du moins je laisse beaucoup de place à l'évasion psychique. Je médite énormément. Cela va de 3 quarts d'heures à 2h par jour (pas tant que ça au final). Cela correspond à mes pauses entre deux cours. Au final je suis plus productif, je dors mieux, j'assimile mieux ce qu'on me demande d'apprendre, je sais où je vais et par dessus tout et je crois que c'était mon point faible je prends la réalité telle qu'elle est sans me réfugier dans la masturbation. Si je me sens "agressé" par quelque chose je ferme les yeux et canalise mon esprit. J'apprends à le dompter. Ce travail porte ses fruits. J'essaye un nouvel exercice que j'ai lu dans un livre conseillé par Orroz et que je détourne un peu à ma manière. Lors d'une pulsion plus ou moins forte je ferme les yeux, cherche la quiétude et si cela n'est pas suffisant pour enlever de mon esprit l'image que j'ai en tête je "tire l'énergie sexuelle" pour la faire monter du bas de mon dos jusqu'au centre de mon crâne. Cela a pour effet de me détendre, m'apaiser sans avoir visionné la moindre image, vidéo et encore moins avoir eu de pensées malsaines ! Je ne fais qu'un avec ces pulsions, je les laisses m'envahir pour mieux les détourner. Cependant je reste sur mes gardes. Hier soir j'ai du travailler plus de temps pour canaliser une pulsion. J'aurais pu rechuter, j'en étais pas loin et puis je me suis rappelé pourquoi je faisais tout ça : forger l'homme que je veux être. Cela me ramène à la première règle : rien n'est gagné ! C'est un travail de tous les jours et il faut prendre chaque jour comme une graine que l'on sème sur un parcours, un long parcours. L'objectif n'est pas de savoir quand cela va finir. C'était mon erreur. J'étais impatient, je voulais savoir quand j'en aurais fini. Aujourd'hui je me dis que je dois vivre avec, et pourquoi vouloir cesser de semer ces petites graines, pourquoi espérer ne plus revenir sur ce site ... ? Je voulais absolument couper les ponts avec tout ça. J'ai appris que ces hauts et ces bas dans ce sevrage sont source d'expérience et par dessus tout me construisent ! J'ouvre les yeux un peu plus chaque jour et j'espère que cela continuera comme ça très longtemps ! Bonne continuation à toi et à vous tous !<p>A très bientôt !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 19-10-2011 13:10:14

J'ai rechuté quelques heures après mon dernier post. Cela ne fait rien ! Je continue à me battre. Je dois m'efforcer d'affronter la réalité. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 20-10-2011 12:10:22

Bonjour,Jeudi 20 octobre, Je reprends tout à zéro, beaucoup de rechutes se sont enchainées entre hier et ce matin. Je repars sur des bases saines, un esprit serein. Ce n'est pas parce que j'ai rechuté qu'il faut laisser le monde s'effondrer autour de moi. Certainement que le parcours est long, certainement que c'est difficile de se battre chaque jour mais au final j'y crois. J'y crois puisque je refuse de devenir l'homme, le père, le copain, le mari décrit dans certains topics. J'ai des valeurs, je les connais, j'ai pris conscience de ma dépendance, très tôt par rapport à certains et c'est également quelque chose qui me pousse à me battre d'avantage.   Au début je faisais l'erreur de le faire pour les autres. Cette erreur est fatale et m'a provoqué une grande honte à chaque rechute et à chaque rechute j'enchainais par une rechute ... On connait tous le schéma. Je fais tout ça pour moi. Je prends ce qu'il y a à prendre autour de moi. Tout ce qui me permet de m'en sortir. Cela passe par l'amour de ma famille, mes amis, ma copine. Cela va passer par la chance que j'ai de pouvoir faire les études que je fais. Mes rechutes proviennent de ma crainte de l'avenir : Et si je n'arrivais pas à décrocher médecine ? A quoi bon se torturer l'esprit de questions ? J'ai appris qu'il est bon de ne plus se projeter dans l'avenir mais vivre l'instant Présent. Je m'ancre dans ce présent et j'accentuerai mes méditations pour mieux libérer mon esprit de toutes ces questions, toutes ces peurs, toutes ces craintes. Je pense que c'est déjà une excellente piste de travail sur moi même. Ceci est mon objectif pour l'année et j'y ajouterai l'aide d'un psy + les séances de DASA sur Montpellier en fonction de mes besoins et surtout en fonction de ce que me réserve le destin. <p>Passez une agréable journée et à bientôt !
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Re: Ma petite histoire
Nev @ 20-10-2011 16:10:14

Cool, la vie est loin d'être facile. Mais si tu es vraiment en accord avec ce que tu dis, ça ne pourra aller que mieux. Bonne chance !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 26-10-2011 16:10:20

Bonjour tout le monde,Mercredi 26 octobre, Voilà presque une semaine que je vis un sevrage honnête : aucun visionnage de vidéo à contenu que je qualifierai de répugnant. Plus j'avance dans mon sevrage et plus je constate que la moindre image, extrait de film ou encore une femme croisée dans la rue peut réveiller mes ardeurs. En d'autres termes la tentation est partout, elle ne me laisse, nous laisse aucun répit. Cependant chaque journée de passée sans MB m'approche un peu plus d'une liberté que j'ai que trop peu cru toucher du doigt. Durant mes sevrages précédents je m'accordais "un instant" où je commençais à me toucher ou regardais un passage des vidéos qui m'ont fait tant de fois rechuter. C'est comme ça j'ai pu malgré tout atteindre des sevrages d'une dizaine de jours. En définitive je vis un véritable premier sevrage où je ne laisse pas mon esprit être envahit par ces désirs. En effet je ne peux nier avoir vu des films avec des scènes "osées" mais je ne peux quand même pas accélérer ces passages lorsque je visionne un film (je parle de films que nous pouvons voir au cinéma n'ayant pas pour objectif l'excitation sexuelle du spectateur contrairement au porno) pour me détendre entre deux cours. Malgré ces passages tentant à la rechute j'ai su replacer ce que je voyais dans son contexte. Je reprends des repères. Oui, un homme et une femme peuvent être nus, se toucher sans pour autant se voir comme l'un et l'autre comme un bout de viande. Ces deux personnes peuvent et j'aime à le croire, vivre un amour partagé. Je ne recherche plus le combat entre mon esprit et ces pulsions mais comprendre pourquoi je réagis comme cela face à tout ça. Pour arriver à garder le contrôle et ne pas perdre l'objectif du sevrage des yeux je repense à mes états de déprime, ces moments de honte lorsque je croyais qu'en marchant dans la rue les autres pouvaient lire sur mon front ce que j'avais fait, mon manque de confiance en soi pour sortir une vanne que j'ai en tête à ma voisine d'amphi... Alors je prends le temps de libérer mon esprit de ce poids. Chaque jour on pourrait dire que je fais mon propre psy. Je fais un déverrouillage de mes sens. Je me sens vivant, fier de porter mon sac pour aller travailler à la fac malgré la pression de ce concours palpable dès que l'on franchit la grille de la fac. Cette pression je ne savais pas la gérer, je la "vidais" dans la MB. Depuis 6 jours dès que je ressens la moindre envie, la moindre pulsion je ferme les yeux et me rappelle de chaque instant pur (sans me poser la question "si tu fais ça tu seras pardonné pour avoir visionné ces vidéos ") que j'ai vécu et ce que ça m'a apporté : m'amuser avec mes cousines, aider ma grand mère, boire un verre avec mes amis . Toutes ces choses paraissant futiles sont la source d'énergie la plus riche que j'ai pour me pousser à abandonner tout ça. Au fond de moi je sais que de leur côté amis vivent des relations avec des filles le temps d'une nuit, je me doute bien qu'ils se masturbent vu comment ils me racontent leur manque parfois. Et alors, c'est leur vie, et je ne veux plus faire l'erreur de rentrer dans les normes. J'en ai fait l'expérience, la masturbation ne m'apporte RIEN, excepté de la souffrance, des remords, une immense colère, un conflit intérieur ... Ce que j'ai cru être normal pour les autres (se masturber de temps en temps, coucher avec des filles sans se poser la question des sentiments ...) ne l'est plus pour moi car à vouloir être comme eux je suis devenu dépendant au sexe virtuel.Pour m'en sortir je compte sur le facteur temps. Chaque jour suffit sa peine. Chaque jour est une victoire, chaque jour est rempli d'instants uniques que je peux observer et vivre avec plus d'attention : une mère qui amène son bébé à la crèche, un couple de personnes âgées où monsieur tient le bras de madame... Ces instants j'aimerai en faire mon avenir, pouvoir apprécier chacune de ces choses aussi rares soient-elles comparées aux tentations. Sur ce je vous souhaite une excellente soirée et en avance un très bon week end. Vendredi soir je récupère ma copine à la gare pour un week end en amoureux. Ce sera la première fois que je la vois après un sevrage aussi long, je pourrai concentrer mon esprit uniquement sur elle et non sur ce conflit en moi. <p>A très bientôt et bon courage à tous !!
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Re: Ma petite histoire
libredesoimeme @ 26-10-2011 18:10:50

Un post qui respire la sérénité et l'espérance, malgré la souffrance présente derrière.  Merci de m'avoir remonté le moral !!!<p> Bonne continuation
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 27-10-2011 16:10:03

Jeudi 27 octobre,Je respire un peu plus depuis le début de ce sevrage. Aujourd'hui la rechute n'était pas loin. J'étais fatigué, très fatigué donc je n'ai pas cherché à la dévier par la méditation mais à laisser la pensée venir sans la suivre. Avec cet exercice de ne pas suivre la pensée de me MB j'ai réussi à trouver le sommeil rapidement pour faire une petite sieste qui devait durer une heure et au final j'ai dormi 4h. Bon on s'en fou que je fasse une sieste après tout mais dans mon cas je dors mieux. Avant je me serais réveillé dégoûté d'avoir craqué. <p>Alors j'avance, jour après jour, brique par brique.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 28-10-2011 07:10:13

Bonjour,Vendredi 28 octobre,Avant d'aller dormir j'ai ressenti un grand stress concernant mon concours mais également ma copine. J'ai ressenti cette crainte de la perdre. 2 rechutes se sont succédées en l'espace d'un quart d'heure. Je n'en suis pas fier en soi mais je sais exactement l'instant où je dois doubler d'effort pour tenir bon. Il s'agit là d'une mise au point. Cela fait deux jours que je fais le même genre de cauchemars. Hier ma mère cherchait une adresse sur le GPS (pourquoi le GPS ?) et tombe sur une vidéo que j'ai regardée il y a de cela plusieurs mois. Je lui dis que c'est pas moi, je l'efface et je me réveille. Cette nuit mon rêve était plutôt étrange. Toute ma famille était chez moi et un de mes oncles me demande l'ordinateur. Je vais lui apporter lorsque je tombe sur mes fichiers enregistrés. Il y a pleins de photos d'actrices nues. Je les efface rapidement cependant, même dans mon rêve je trouvais cela étrange car je n'enregistre jamais les vidéos que je visionne et encore moins les photos sans les effacer tout  de suite après. Je me suis réveillé sur ce constat avec ce regret d'avoir rechuté hier soir pour finalement si peu. Je ne suis pas à une semaine près. Je reprends tout cela avec plus de détermination !<p>Bonne journée à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 31-10-2011 16:10:39

Bonjour,Lundi 31 octobre,Après un week end en amoureux avec ma copine, juste après l'avoir déposée à la gare je suis rentré et en rangeant l'appartement j'ai rechuté en voyant la quantité de choses que j'avais à faire. J'écris ces lignes avec beaucoup d'émotion car je l'aime et je me rends compte que c'est dur, très dur de se battre. Je suis encore confronté à la réalité si je veux réussir je dois travailler et doubler les bouchées pour parvenir à ce qui me tient à coeur. Je ne sais pas ce que me réserve l'avenir mais je pense que je ne reviendrai pas ici avant un certain moment. Je vais "m'oublier", faire un bilan, voir où j'en suis. Peut-être devoir arrêter médecine ... Ce site m'aura ouvert les yeux de nombreuses fois et je remercie chacun pour sa contribution, la brique qu'il aura ajoutée à mon rétablissement.  Soyez forts, avancez comme il se doit je suis convaincu que le sevrage en vaut la peine. <p>A très bientôt.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 03-11-2011 09:11:20

Bonjour,Jeudi 3 Novembre,Après quelques jours de prise de recul je suis arrivé, encore une fois, au constat que je dois faire quelque chose : prendre le taureau par les cornes et admettre encore et toujours sa présence. Je suis dépendant sexuel et j'ai parfois l'espoir (trop tôt) de ne plus l'être au bout de quelques jours de sevrage (au delà d'une semaine) or ce n'est que le début. C'est le commencement d'une autre forme de sevrage et il faut sans cesse renouveler ses prises de conscience et ses moyens d'abstention. Avant que ma copine vienne j'ai vécu un sevrage très intéressant : 7 jours. Un vrai sevrage où j'ai été honnête avec moi même, où j'ai appris à ressentir chaque pulsion en la détournant de son contexte et en essayant de comprendre pourquoi elle venait en moi. J'en arrive au même constat. J'ai peur, peur d'échouer, peur de l'avenir, peur de ne pas être à la hauteur. Alors je me laisse quelques minutes pour ne pas dire quelques heures pour m'évader dans le monde pourri du porno. Et puis je repense à mon défunt grand-père que j'ai accompagné jusqu'à la fin de sa vie. Un homme plein de sagesse et doté de qualités rares : l'honneur et la dignité. Il ne cessait de me dire que je réussirai. Il ne m'a jamais dit quelque chose qui ne s'est pas produit. J'aime à croire qu'il avait raison, je vais réussir. J'en ai les capacités et je dois retrouver une complète confiance en moi pour pouvoir sortir du lot lors de ce concours. Se rappeler que je décide de mon avenir. Cette dépendance n'aura pas le dernier mot et je ferai tout pour y arriver. Dans un premier temps je dois avancer seul mais je compte bien ajouter des aides au fur et à mesure que j'avancerai pour peaufiner ce travail d'une partie de ma vie. Je reprends mon ancrage dans le présent. Je suis étudiant et on me demande de donner tout ce que j'ai pour éprouver aucun regret. Peu importe la réussite ou l'échec le plus important est d'avoir pu vivre cette année au maximum avec aucune crainte de ce qu'il en suivra. A partir du moment où je garde cela dans un coin de ma tête je n'ai aucune raison d'avoir peur : le travail payera ! Sur ce je retourne à mes cours en veillant à toujours rester honnête avec moi même !<p>Se relever est la première étape, la suite je l'écris au jour le jour.
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Re: Ma petite histoire
johnjee92 @ 03-11-2011 17:11:43

Oui, courage. Et lorsque tu sens que tu vas perdre pied, il vaut mieux ne rien faire du tout, quitte à perdre du temps, que d'aller voir du porno. Résister, même par l'inaction, est préférable.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 05-11-2011 13:11:49

Samedi 5 Novembre 2011,Bonjour tout le monde,Rechute et rechute, voilà comment j'occupe mes pauses entre deux cours. Hier soir tout allait bien, j'allais me mettre au lit mais le sommeil ne se faisant pas sentir je me suis dit que prendre mon ordinateur pour regarder un ou deux sketchs de comiques ne me feraient pas de mal. Me voilà à ressentir une pulsion. Au début je pensais pouvoir la gérer et ainsi continuer mon visionnage pour éteindre l'ordinateur et mettre fin à cela. Seulement à 1h du matin après une journée de travail et de contrariété (journée poisse) je n'ai pas suffisamment de volonté pour empêcher la chose d'arrivée. Après avoir fini ma chose dans mes draps je me suis senti au sens propre du terme dégueulasse et n'avais plus la force d'aller me doucher. Je me suis promis que c'était la dernière rechute. Je suis bien placé pour savoir que faire des promesses sans véritable résolution ne mène pas loin mais cela vaut la peine d'essayer après tout. Cela ne me coûte rien.Le temps est pourri, il pleut, beaucoup de tonnerre depuis quelques jours. L'aspect positif c'est que je suis dans de bonnes conditions pour travailler. L'inconvénient c'est que je suis "séquestré" chez moi. A tout moment je peux ressentir une pulsion. Depuis que je traverse cette phase de rechutes je n'arrive pas à être très régulier dans mon travail. Je vais reprendre très rigoureusement mes pauses méditation ! C'est en ayant cet esprit structuré, à me forcer à faire des choses en me donnant un coup de pied au cul (pardon pour ce terme) que j'arrive à sortir la tête de l'eau et laisser les pulsions derrière moi. La suite est une autre histoire. Alors je vais me concentrer sur l'instant présent : travailler, manger, méditer, me reposer et penser uniquement à l'essentiel. Si une pulsion vient en plein milieu de mon programme je cesserai mon activité pour la rejeter, en veillant à ne pas la suivre. C'est un travail de l'esprit, et je compte bien y arriver ! <p>Aller un jour après l'autre, un pied devant l'autre et tout ira bien !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 06-11-2011 21:11:05

Dimanche 6 Novembre,Bonjour !J'apprends, je réapprends, je peaufine, je travaille autant de verbes qui illustrent ce que je vis à chaque minute. Ce week end est finalement passé assez vite. Je n'ai pas réussi autant que je le souhaitais mais j'ai travaillé sans rechuter ! J'ai lavé pour la énième fois mes draps, mes caleçons puis je me suis pausé. J'ai fermé les yeux et me suis remémoré tout ce que j'ai fait. Il faut arrêter tout ça, ça me tire vers le bas et je me sens "sale" !J'apprécie denouveau, après deux semaines assez dures, les joies de voir que j'arrive à assimiler de nouvelles connaissances. Désormais je ne compte pas lâcher, il y a pas l'ombre d'un doute, la moindre faille permet à cette dépendance de me rattraper. Travailler jour après jour, cueillir l'instant présent sans se retourner et toujours aller de l'avant en restant ancré dans le présent ! <p>Bonne nuit et bonne continuation à tout le monde !  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 11-11-2011 23:11:11

Nuit du vendredi 11 Novembre,Bonsoir,Après cette semaine de sevrage je souhaitais me poser quelques instants sur mon topic : Je revis un peu plus. Cette sensation de n'avoir rien à se reprocher, de se sentir propre est si gratifiante ! Je redécouvre, découvre que la vie se résume à bien plus que ce qu'il se trouve sur mes cours, internet, la manière dont la vie est "réglée". Il s'agit peut-être d'une découverte pour moi depuis tout ce temps mais je redeviens voire DEVIENS maitre de mon destin. Pour arriver à cette façon de penser je n'ai cessé de repenser à ce que j'ai pu écrire, ces sensations de mal être post rechutes ... A quoi bon continuer quelque chose qui me dévie de l'objectif, qui m'empêche de vivre la vie telle quelle. Ma vie, la vie c'est des angoisses, c'est des difficultés, c'est des étapes, des caps à franchir. Dans mon cas je flippe d'échouer dans ce que j'entreprends, j'ai peur de ne pas arriver à décrocher ce concours qui parait si difficile pour certains. Seulement voilà le travail paie ! Quand je me concentre à 200% je suis productif, je comprends, j'assimile et je suis capable de faire ces QCMs de type concours, je suis apte à expliquer ce qu'on essaie de me faire passer comme message. Voilà le premier aspect que j'ai réussi après tant de temps à débloquer : le stress des études. Me faire confiance et avoir confiance en mon travail. Cela ne peut que me tirer vers le haut ! Et si je n'y arrive pas, pas besoin de stresser, des tuteurs sont là pour répondre à mes questions. J'ai perdu un être très cher en cette fin d'été. Il me manque mais je sais qu'il est mieux là haut et je n'ai pas à me plonger dans ces sales pensées pour me vider la tête en repensant à sa souffrance. Il suffit que je ferme les yeux et me remémore les merveilleux moments partagés avec mon papi : nos promenades au parc des Buttes Chaumont quand j'étais petit ... La peur que ma vie de couple tombe à l'eau parce que je suis dans des études qui font que je ne peux m'occuper de ma chérie comme je le voudrais. Et surtout la distance ! C'est dur de vivre cette situation mais je l'aime. Ma plus grande crainte est qu'un autre profite de cette situation pour la séduire. A vrai dire plus le temps passe et plus les choses coulent de source. Elle m'aime, ses yeux brillent quand mes yeux plongent dans les siens. Pourquoi j'ai pu une partie de ma vie gâcher ces instants en pensant à "ne rechute plus" alors qu'un merveilleux cadeau s'offrait à moi : son amour.Ce n'est pas tout. J'arrive à canaliser tout ce qui m'attire vers le bas, tout ce qui me pousse à rechuter : photos, films vus à la télé ou au cinéma, moeurs ... Je me détends et me focalise sur les fondamentaux : laisser les sentiments sains m'envahir : la colère, la joie, la tristesse, et avant tout le rire et laisser s'épanouir pour mieux les apprécier, les VIVRE ! Il demeure des instants où je suis fatigué et la rechute serait possible mais je n'ai pas envie de gâcher tout ce travail sur moi pour un plaisir éphémère alors que pour la "première fois" je ressens la vie en moi à chaque instant.  Bonne continuation à vous tous et à très bientôt !  <p> 
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Re: Ma petite histoire
johnjee92 @ 12-11-2011 11:11:05

Tu es bien parti on dirait! Bonne chance, profite de ces bons moments avec celle que tu aimes.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 13-11-2011 01:11:10

Nuit du samedi 12 Novembre,Bonsoir !J'ai passé une magnifique soirée ! Entre une sortie promenade-boutiques avec ma chérie et un cinéma avec les amis toujours en compagnie de ma moitié j'étais complètement déconnecté du concours de la PACES. Cela fait un bien fou !J'ai apprécié cette soirée car pour la première fois je n'ai pas cherché à me promettre à un moment donné "La prochaine fois que tu les verras il ne faudra pas que tu aies rechuté". J'ai vécu l'instant présent sans me poser de question sauf celles de savoir ce que j'allais acheter pour Noël à ma famille ou encore savoir si ma douce n'avait pas froid dans les rues de Perpignan. Encore une fois j'ai l'impression de découvrir la vie. Comme si on m'avait appris à voir les choses d'une manière totalement différente. Cependant je garde toujours dans un coin que la rechute peut survenir à n'importe quel moment de faiblesse mais je ne me prends pas la tête non plus à être constamment sur mes gardes. J'apprécie ces instants et j'analyse ce qui se passe en moi. Je m'écoute, j'essaie de comprendre en comparant ce que je vivais avec ce que je vis depuis ces quelques jours. Une masturbation va m'apporter un certain plaisir et se suivre par une culpabilité, un mal être, une sensation d'être sale et tellement d'autres choses qui me tirent vers le bas. Prendre sur moi et m'évader ne m'apporte pas forcément du plaisir tous les jours, loin de là mais au moins je me sens moi. J'ai l'esprit apaisé. Je ne combats plus, je demande à comprendre et à trouver des solutions en étant le plus honnête possible. Et quand il m'arrive, comme ce soir de partager une soirée entre amis avec beaucoup de rires je me sens à ma place. Je me sens bien et surtout cela m'apporte encore plus de quiétude. Une sorte de pièce que j'ai ajouté au puzzle pour me libérer de tout ça. Le puzzle est bien grand, et je n'ai pas envie de le finir ! C'est amusant de se dire que chaque jour on contribue à sa construction et qu'à force de patience on le finira ou bien on en commencera un autre entre temps qui occupera plus notre esprit comme apprendre qu'on a réussit son année ou pas. Ou bien emménager avec sa copine et ce qui s'en suit ... De nombreux puzzles sont en perspective mais pour l'heure place au travail ! Dans un mois je dois tenter ma chance pour réaliser ce rêve qui est de devenir médecin. J'y crois un peu plus chaque jour !<p>Bonne soirée à ceux qui me liront ce soir et bonne journée aux autres !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 13-11-2011 19:11:43

Dimanche 13 Novembre,Bonjour,J'en arrive à la phase difficile, les moments de solitude. J'ai laissé ma famille et ma copine sur Perpignan et les prochaines 48h vont se révéler être décisives. Si j'arrive à tenir, à toujours trouver la force de déterminer l'origine de mes "pulsions" qui ne sont finalement que des signaux d'un mal être quelconque. Et si j'arrive à les apaiser je crois que j'aurai fait une très grosse partie du travail. Je vais organiser ma soirée de telle sorte que mon esprit soit constamment occupé à travailler soit sur mes cours, soit sur un film pendant le repas ou alors à s'évader par la méditation et le sommeil. Cela a marché durant ces 8 jours. Il y a aucune raison que cela change après tout !J'aimerais citer un passage d'un poème qui m'a souvent donné des frissons et poussé à croire en moi :<p>"[...] Je suis le capitaine de mon âme, je suis le maître de mon destin."
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 14-11-2011 12:11:58

Lundi 14 Novembre,Bonjour,Ce dernier sevrage de 8 jours s'est soldé par une succession de 4 rechutes réparties entre la soirée d'hier soir et la matinée. C'est arrivé au moment de me mettre au lit et à mon réveil et que je pensais à ce mois de travail qui m'attend. Cette fois je ne vais pas rater ma chance. Et je dois absolument mettre toutes les chances de mon côté pour ne plus perdre mon temps sur des vidéos d'escortgirls.On dit que la troisième fois c'est la bonne. Il s'agit de mon troisième vrai sevrage. Le premier 7 jours, le deuxième 8. J'espère que le troisième fera plus d'un mois et pourquoi pas la clé de la liberté. J'ai tenu par une rigueur d'esprit et je ne l'ai pas appliquée hier soir : trop de doutes pour la suite parce que je me retrouvais seul après un week end en famille. Il faut que je travaille sur ces transitions où je suis entouré puis à me retrouver seul. Je suis prêt pour activer mes cellules grises. Le jour du concours est le 14 décembre. J'ai un mois jour pour jour pour savoir avaler et réavaler ces 4 classeurs ! <p>Bonne journée et bonne continuation à vous tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 15-11-2011 09:11:41

Mardi 15 Novembre,Bonjour tout le monde,Pas besoin de faire les comptes, je sais qu'hier j'ai eu recourt à la MB plus de 5 fois. J'en ai honte et je ne veux plus passer mon temps à me lamenter. Ce n'est pas comme ça que je m'en sortirai. J'ai pris conscience que chaque jour est différent, que chaque jour est source d'un coup de blues même avec toute la motivation du monde on n'est pas des robots. J'ai abandonné la méditation à Perpignan. La famille était sur place et je me sentais en sécurité donc pas besoin de se MB. Mes rechutes surviennent lors de moments de solitude et/ou de fortes crises d'angoisse comme ce concours qui approche. Je reprends des repères en connaissant mes "points faibles". Je devrais me lever à 6h30 grand max pour travailler à 8h voire un peu avant devant mon bureau mais je ne trouve plus la force de me lever aussi tôt. C'est déjà quelque chose qui me redonnerait confiance en moi. Si je me lève dès que mon réveil sonne sans me rendormir et que je me mets devant mon bureau à 8h je crois qu'on pourra dire un grand BINGO ! Lorsque je dois travailler je me dis que je ne suis pas à 5 minutes près, alors j'écoute deux trois musiques puis me dis que prendre ma pause "film du jour" (pendant que je mange) peut être intéressant si je me mets à travailler le reste de la journée. Quand je finis un cours et que je l'ai compris je suis fier de ce que j'ai fait. C'est la galère de s'y mettre au début mais une fois qu'on y est et qu'on se donne à fond dedans c'est une partie de plaisir. Il faut que je reprenne et prenne de nouveaux repères sains comme me planifier RIGOUREUSEMENT le contenu de mes journées : 8h-10h ça 10h15-midi autre chose ... Et cela le faire au moins jusqu'au concours pour ne pas avoir de regrets. Je pense que si j'agis comme ça mes vacances se dérouleront dans la bonne humeur et l'envie de donner aux autres. J'ai les cartes en mains pour me reprendre et me remettre sur les rails. Ce sentiment de se sentir VIVANT me manque déjà. Il est quelque part en moi mais je dois le chercher encore une fois pour qu'il me rappelle combien j'aime ça ! Peu importe le nombre de rechutes, peu importe le nombre de fois que je me suis promis d'arrêter. Je dois me concentrer sur le Présent !Bonne journée à tous,<p>Sonic.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-11-2011 16:11:32

Vendredi 18 Novembre,Bonjour,Savoir se prendre la claque de la réalité en plein visage, voilà ce qui, à mes yeux est le plus dur. Savoir que quoi que je fasse ces publicités, les moeurs, les valeurs de chacun ... ne changeront pas. Etre pris pour un pion qui entretient tout ce système. Après libre à chacun de choisir sa voie. Pour ma part j'ai choisi celle des moutons ce qui m'a mené à une dépendance sexuelle elle-même issue d'une autre dépendance : une dépendance affective. Lorsque j'entreprends un sevrage, juste au moment post rechute je suis dans un état différent à chaque fois. Soit j'éprouve une grande colère ce qui va m'amener à rechuter quelques heures plus tard. Soit je me pose et j'en arrive au constat que je ne peux rien contre tout ça et je rechute. Soit j'arrive à aller au delà de tout ça et je tiens plusieurs jours. Ce n'est jamais que quelques jours mais je crois que l'essentiel n'est pas le nombre de jours qu'on tient. Honnêtement c'est beaucoup de travail sur soi pour ne pas rechuter. Cela demande un constant effort du coeur et il faut avoir une sacrée volonté pour y arriver. Dans le sport j'ai très souvent réussi à aller au delà de ce que je pensais. J'avais l'envie de mieux faire, de me donner au maximum. C'est après avoir réussi la chose que j'éprouvais une grande joie et une prise de conscience : oui j'en suis capable !Ce sevrage, d'abord abordé comme un challenge ne permet pas de récolter ces fruits de satisfaction car il faut savoir répartir ses efforts sur différents fronts : pression des études, les difficultés quotidiennes (maladie, et autres bagatelles qui, cumulées forment un nuage noir) .. . Et surtout il faut être très patient ! Chaque jour est une victoire, je le conçois je l'ai vécu mais chaque jour est différent, chaque jour je ne me lève pas avec la même envie d'apprendre mes cours et concernant mon sevrage c'est la même chose. Alors non je ne renoncerai pas à poursuivre mon sevrage ! Cependant il faut que j'apprenne à toujours me rappeler la ligne directrice de tout cela : un avenir meilleur. Et c'est pas forcément évident car il s'agit d'un ENORME travail de construction. Construire autour de cette dépendance en gardant sa motivation et son envie de bien faire chaque jour !Je conçois que ce post n'est pas clair. Certaines idées ne sont pas complètement développées mais j'écris ce premier post pour me permettre d'enlever toutes ces "idées" qui me trottent dans la tête. Petit à petit j'éclaircirai tout cela pour mieux avancer ! <p>A très bientôt !
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Re: Ma petite histoire
raoult @ 18-11-2011 19:11:55

Sonic, et le psy? la DASA?? les SA??? 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-11-2011 22:11:39

Bonjour Raoult,Pour la DASA c'est sur Montpellier et je suis sur Nîmes. Je n'ai pas la possibilité d'y aller pour le moment. Pour les SA je ne sais pas ce que c'est. Pour le psy je compte en effet parfaire la connaissance de ma dépendance affective l'année prochaine une fois cette année passée. </p><p>Je dois aménager mon planning de telle sorte que je sois constamment occupé par quelque chose et cela marche. Seulement je n'ai pas toujours le réflexe de préparer mes journées. Quelque chose de plus à faire ! </p>
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Re: Ma petite histoire
raoult @ 19-11-2011 16:11:04

le coup d'être tout le temps occupé, exact, ça marche.sauf qu'on a peut être parfois besoin de souffler un peu, et là, ça marche plus. J'en en fait l'expérience y a à peine 2 semaines: j'ai pas rechuté pendant 2 semaines parce que j'étais occupé 24/24. Sauf qu'au moment où j'ai enfin pu prendre du repos: rechute. Je suis donc plutôt sceptique. Et c'est placé la barre très haut: être occupé 24/24, est-ce une vie?Tu veux aller voir ton psy l'année prochaine? Ok. ça veut dire que tu remets à l'année prochaine tes chances de sortir de la dépendance. Chacun son envie de s'en sortir.Montpellier, c'est à 45 minutes de nimes il me semble. C'est pas très très loin. Je crois que c'est le temps que je mets pour me rendre à mes réunions, alors que j'habite montréal. Transport en commun, coivoiturage, ça doit exister pour y aller. Bien sûr, ça demande de se débrouiller un tant soit peu.Sinon, y a toujours les alcooliques anonymes à.... Nîmes. Ils ont des problèmes de dépendance, et les étapes à suivre sont les mêmes.ça peut peut être être utile? Mais non, tu as raison, faisons plutôt rien, ça passera tout seul.<p>Je sais pas mais moi, si je souffre d'un truc qui me pourrit la vie au point de me faire tout rater et de gâcher ma vie, je dépenserai pas mal d'énergie pour m'en sortir, et de l'énergie là où il faut.bon, j'arrête de te triturer, et puis avec mes 6 jours de sevrage, j'ai beau parler très fort, ça ne pèse pas beaucoup.Mais je ne fais que répéter ce que des gens comme Mondom ou mes deux derniers psy ont essayé de me faire entrer dans la tête malgré mon envie de persister à ne pas m'en sortir.On me dit souvent que je suis jeune, et que j'ai de la chance d'avoir pris conscience de ma dépendance aussi tôt. ça me fait une belle jambe. C'est s'en sortir qui compte. <p>bon courage
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 19-11-2011 20:11:03

Bonjour Raoult,Bien sûr que j'ai envie de m'en sortir mais il y a quelques nuances que j'aimerais t'apporter. Si je me permets de "reporter" mes rendez vous chez un psy potentiel, réunions à la DASA c'est pour plusieurs raisons. La première étant que dans un mois j'ai un concours qui me tient à coeur. Malgré mes rechutes je travaille beaucoup donc j'ai toutes mes chances ! Alors l'objectif numéro 1 est de tout donner pour ce concours qui se déroule cette année !La deuxième chose est que je souhaite avancer dans cette dépendance seul d'un point de vue financier. Dépendance ou non je travaillerai en dehors de mes cours de fac l'année prochaine pour payer mes trajets sur Montpellier et consultations chez un psy. C'est quelque chose qui me tient à coeur, c'est mon combat pour ainsi dire.Troisièmement cela fera presque deux ans que j'en apprends sur moi et que j'arriverai à toujours me sevrer un peu plus. Je ne désespère pas, bien au contraire je suis convaincu que je vais y arriver ! Quand ? Chaque jour suffit sa peine ! Et il ne faut pas exagérer, cela ne pourrit pas MA VIE. Cela met du noir dans certains aspects et moments de ma vie mais ce n'est pas pour autant que je ne vis plus. Au contraire j'apprends chaque jour à mieux me comprendre et me voir d'un autre regard malgré ces rechutes qui paradoxalement m'aident à y voir plus clair. Cela me fait mal d'être dépendant mais j'y arriverai.Chaque chose en son temps. J'ai 19 ans, j'ai un concours de médecine à préparer. Pour l'heure je m'accorde certaines pauses pour venir ici lire et écrire. En tout cas merci de ton attention,<p>Bonne journée.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 20-11-2011 10:11:31

Dimanche 20 Novembre,J'efface de mon esprit les rechutes ayant suivies mon sevrage de 8 jours. Pourquoi ? J'en tire rien sauf de la souffrance, et des regrets. Mais avec des regrets on n'avance pas. Reprendre des bases, encore et toujours, des bases SOLIDES ! Cela correspond à plusieurs points que je retrouve dans la plupart des topics :-Se regarder sans se juger-Gérer ses émotions-Reprendre consciencieusement la méditation : effectuée le matin avant de travailler elle m'apporte beaucoup de sérénité pour le reste de la journée-Construire autour de ce sevrage : dessiner, reprendre la guitare, se reposer plus afin de toujours être lucide...Normalement avec ce cocktail j'ai de quoi réfléchir et avancer ! Les premières 48h sont toujours les plus dures pour moi. A moi d'agir en conséquences et de mettre les bouchées doubles !! <p> 
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Re: Ma petite histoire
raoult @ 20-11-2011 16:11:09

Et il ne faut pas exagérer, cela ne pourrit pas MA VIE.Moi à mon avis, il te faudrait un bon coup de pied au cul pour éviter de dire des bêtises.Tu m'as sorti une panoplie d'excuses pour en quelques sortes reporter ton sevrage. Dans ton post, j'ai l'impression que tu dis: ok, je continue à rechuter, mais c'est parce que j'ai un concours et que je peux pas faire deux choses à la foisToutefois, je comprends. J'ai moi même été en prépa en étant dépendant, la tête dans le guidon, on a bien souvent du mal à trouver un peu de temps pour aller voir un psy ou aller à la DASA. Pas facile de savoir où mettre les priorités, j'en conviens. Moi je pense qu'en un mois, tu peux quand même trouver un psy et faire qq rendez vous, ou aller une fois à la dasa. C'est pas la mort, et ça te permettra de faire une pause boulot, c'est pas négligeable.Je sais pas combien de temps durent tes rechutes, mais imagine qu'à la place, tu sois allé chez un psy? Tu as probablement le temps de le faire, mais tu ne veux pas le voir.Vérifie moi chaque argument que tu as énuméré, et vois lesquels sont vraiment valides (à mon avis, aucun). Dans notre maladie, on est souvent prompt à trouver des bonnes raisons pour ne pas nous prendre en main, et continuer à rester dépendant. <p> 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 20-11-2011 22:11:53

Ceci étant le dernier post pour les prochaines semaines à venir car je vais me concentrer exclusivement sur le concours par la suite.Raoult,Bien sûr que la dépendance pourrit ma vie DANS CERTAINS ASPECTS. Mais pas tous. Je ne reporte pas mon sevrage, bien au contraire ! J'ajoute chaque élément petit à petit. J'évolue au jour le jour. Il ne faut pas croire que je laisse mes envies m'envahir à chaque instant. Et j'ai passé beaucoup de temps à réfléchir sur la chose et j'y pense encore, la preuve je suis là à échanger avec toi. C'est sûr qu'après avoir lu ton post j'ai envie de dire "il a raison tu devrais y aller maintenant ". Mais comparé à l'année dernière je m'en sors pas trop mal. J'arrive à me concentrer sur mon travail ce qui est un progrès considérable !  Je travaille l'esprit serein, rien que ça c'est quelque chose d'extraordinaire ! Il y a un an une rechute provoquait chez moi un mal être complet pour ne pas dire une dépression. Aujourd'hui certes je rechute mais c'est pour oublier le temps d'un instant cette pression du concours (entre autre ! mais surtout cela en ce moment) et il est vrai que c'est agaçant, chiant, énervant, tout ce que tu voudras. Mais je me relève et j'analyse chaque rechute, ce qui l'a provoqué, comment et pourquoi. Il y a des rechutes où je trouve des réponses, je les écris dans mon journal intime, je les relis, j'essaie de me comprendre. Peut-être qu'à tes yeux je ne fais aucun effort et je reporte quelque chose d'indispensable pour s'en sortir. Je n'en doute pas ! Le psy est, j'en suis convaincu, un des moyens indispensable pour dénouer tous les gros noeuds. Un coup de pied au cul crois moi je m'en fou suffisamment. Et je pense qu'entamer une thérapie maintenant me plomberait plus qu'autre chose. Depuis un peu plus d'un mois j'arrive à prendre du recul par rapport aux choses. C'est sûr que dans les faits je ne dépasse pas les 8 jours de sevrage, mais j'arrive à toujours creuser un peu plus, trouver de nouvelles réponses. Et il y a ces sevrages qui m'apportent beaucoup de joie car je me sens vivre, je me sens propre, je me sens moi ! Quand viendra le moment (deuxième semestre si les cours sont mieux organisés que l'année dernière ou l'année prochaine dès que je saurai où je vais) je m'occuperai exclusivement de cette dépendance. Je m'y investirai avec corps et âme et je suis convaincu que cela très productif car je n'aurai plus l'esprit inquiet par ce souci de la première année. Je te remercie pour l'attention que tu prêtes à mon sevrage, à mon histoire. Il ne faut pas oublier une chose Raoult, lorsque tu écris tu racontes "par ton vaincu", ton expérience. Il y a des similitudes entre nous, c'est certains. Cependant il demeure des différences. Pour ma part j'ai fait un gros travail de débroussaillage cet été, j'ai ordonné mes pensées et je suis clair avec moi-même dans le sens des priorités et je crois que c'est le plus important. Encore une fois merci, je lirai ton prochain post le 15 décembre après la fameuse épreuve. Très bonne soirée à toi.   
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Re: Ma petite histoire
raoult @ 21-11-2011 00:11:30

okchapeau pour ton message, je m'attendais un peu à ce que ça explose, mais non.OK, effectivement, chacun vit à sa façon, chacun entreprend son sevrage comme il l'entend.<p>bon courage pour ton concours
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 29-11-2011 14:11:12

Mardi 29 Novembre,Bonjour tout le monde,Malgré l'approche du concours je suis venu de temps à autres afin de lire certains topics. Je me suis pris une nouvelle claque dans la figure aujourd'hui. Mes beaux sevrages de 8 et 7 jours (en écrivant cela je me rends compte que 8 jours c'est rien dans une année mais une éternité dans un sevrage) ont pu atteindre cette durée par mon retour à la maison à Perpignan allant d'un week end à 4 jours. A Perpignan je ne rechute plus car j'y trouve ma quiétude. J'y retrouve mon père, ma grand mère, mon chat ... En bref je m'y sens en sécurité. J'y ressens des petites pulsions mais rien comparées à celles que je vis ici à Nîmes. La clé du succès de mes sevrages était le fait de changer d'air.Je n'ai jamais su dire non à une véritable pulsion. En post rechute je me fais des promesses, je ritualise ma rechute systématiquement en prenant une douche, en lavant mes vêtements, mes draps (tous les week end) ... Et si ce n'est pas dans la même journée la rechute n'a pas lieu au delà de 48h de sevrage sur Nîmes. Aujourd'hui je voulais me lever à 5h40 mais rien à faire je n'y suis pas arrivé. J'ai quitté la chaleur de mes draps à 10h. Je m'en voulais déjà d'avoir dormi autant puis j'ai fait ce que j'avais à faire : petit déjeuner, travailler un peu (vraiment un peu) PUIS je me suis installé devant la télé et en regardant le journal de la santé j'ai ressenti la pulsion. Celle pour laquelle j'ai fini perdant à chaque fois. Il y a cet instant où je me suis dit "tu te sèvres, ne rechute pas" et puis "c'est la dernière fois puis tu te sèvres". Combien de fois ai-je vécu ce moment de doute, où j'ai jusqu'à présent toujours pris le mouchoir, l'iphone et direction le lit pour faire ma chose. Aujourd'hui je n'ai pas calculé le nombre de jours qui me séparait de Perpignan mais j'ai laissé tous mes appareils électroniques dans le salon et je me suis laissé aller dans mes pensées étendu sur le dos sur mon lit. J'ai pleuré, j'ai pleuré car cette dépendance n'est pas à prendre à la légère et que je voulais que cette pulsion sorte de ma tête. J'ai fermé les yeux, j'ai laissé tout ça m'envahir, j'ai voulu comprendre encore une fois pourquoi cela arrivait. Quelque chose a pris le dessus en moi, j'ai dit NON. Aujourd'hui j'ai prononcé mon premier NON distinctement à cette envie de me MB. Il m'aura fallu presque deux ans de dépendance pour affronter cette pulsion. Cette tentation qui me fait douter de ma propre motivation. Bien sûr qu'avant je disais non à certaines pulsions mais il s'agissait de pulsions subtiles que je pouvais facilement détournées en me rappelant que mon père était dans le bureau à côté ou bien que ma mère allait rentrer d'une minute à l'autre. Dès qu'ils partaient je rechutais.J'ai franchi un cap. Le tout est de prendre en pleine face et d'assumer la chose. Ne pas la détourner mais assumer ce qu'on ressent pour mieux la comprendre et ainsi mieux avancer. Je ne sais pas du tout si c'est clair pour vous mais j'ai vécu quelque chose de fort. J'espère pouvoir continuer comme ça le plus longtemps possible. Un jour à la fois, croire en soi, croire en ses valeurs et surtout toujours voir devant soi en s'ancrant dans le présent. Mon meilleur allié : le temps.<p>Bonne continuation à tous, si je ne reviens pas avant mon concours je vous souhaite deux semaines des plus agréables !
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Re: Ma petite histoire
libredesoimeme @ 30-11-2011 08:11:41

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Quand on a résisté à la compulsion forte, quand on a su vivre ses émotions du moment, quand on a su canalisé son énergie et son ressenti, une étape, un cap a été franchi:<span>  </span>celui de la réelle acceptation de soi, notre soi avec ses doutes, sa souffrance, l'absence d'estime personnelle,...En fait vivre notre réalité. </p> <p class="MsoNormal">Mon impression était qu'avant d'avoir vécu cette expérience, il m'était impossible de reconstruire réellement.</p> <p class="MsoNormal">J'y mets cependant une alerte. Pas pour te décourager, mais plutôt, pour t'aider à garder cette expérience au fonds de tes tripes, ton inconscient, et surtout pas au niveau de la pensée consciente (dans ce cas on est dans la résistance et cela ne sert à rien). </p> <p class="MsoNormal">Comme annoncé, je l'ai vécu plusieurs fois, et de manière plus rapproché ce dernier mois et demi, et pourtant j'ai rechuté, toujours une fois de plus. En fonction de mon état physique, émotionnel, de stress, ....J'avais oublié de prendre le temps de vivre mes sensations et mes émotions...J'étais de nouveau revenu involontairement au "il faut que tu te sèvres", l'ouverture sur mon moi profond apporté par cette expérience s'était de nouveau fermé. Elle s'est pourtant réouverte à d'autre moment et l'ouverture est à chaque fois un peu plus facile. Mais combien de fois devrais-je franchir le palier de la porte ?</p> <p class="MsoNormal">Pour finir, merci !!! Je sais depuis mon réveil en stress au petit matin, que ma journée était marquée du sceau de la rechute probable. Après t'avoir lu (relu en fait car j'avais déjà regardé ton post hier soir), j'ai senti que la porte était ouverte, et que je vais laisser mes émotions m'envahir, pour les ressentir. </p> <p class="MsoNormal">Bon courage</p>
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Re: Ma petite histoire
corvus @ 30-11-2011 17:11:34

Tu as raison...le sevrage est une étape...après c'est la compétition...l'entrainement pour le championat...et ensuite il y aurra les courses préparatoires qui te donneront l'expérience et la confiance...La sobriété c'est le podium...la sagesse la médaille d'or...Méditation quotidienne, se sentir bien...accepter ses bonheurs et ses peines les laisser passer en les regardant et les vivant....et non pas en les gelant ou les amplifiants avec des dépendances...des shoots...ici le sex, ailleur l'alcool, ailleur la drogue...Bonne chance
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 01-12-2011 10:12:44

Bonjour Corvus et Libresoimeme, Vos messages m'ont fait très plaisir. Même si j'ai traversé une mauvaise phase entre la nuit du 29 au 30 avec une succession de 3 rechutes dont la dernière en fin de matinée. Je ne suis pas fier de moi mais la leçon que j'en tire c'est que je ne regarderai plus de film (cinématographique) dans mon lit à partir d'une heure avancée dans la nuit. Je n'ai pas l'énergie suffisante pour détourner cette pensée de me masturber. Les deux autres rechutes ont été provoquées par ce dégoût de moi -même après la rechute de la veille. La page est tournée et je me concentre sur le présent: travailler pour décrocher ce concours. Le doute de ne pas l'avoir est quelque chose qui me tire vers le bas et qui provoque une porte d'entrée pour la rechute. Je la verrouille avec plus ou moins de facilité chaque matin en méditant. Si j'ai bien fait mon travail de méditation j'ai mon esprit serein et je peux passer une journée à travailler correctement sans avoir de véritable pulsion. Je vais continuer sur cette voie d'avoir l'esprit aéré par la méditation qui me procure une certaine liberté d'imagination bien plus productive que le visionnage de films d'escortgirls.Merci à vous deux pour vos posts, ils sont toujours les bienvenus et sentir votre soutien me pousse à aller toujours de l'avant.Je pense fort à vous et je compte certainement venir me connecter un petit quart d'heure samedi soir. <p>Bonne continuation à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 03-12-2011 20:12:25

Samedi 3 décembre,Bonsoir,Journée très difficile psychologiquement : concours blanc où j'ai dû partir pendant une épreuve à cause de douleurs trop intenses au ventre et autres symptômes embêtants. J'étais pas fier de moi en rentrant à l'appartement, j'ai dormi, mon père m'a téléphoné et m'a bien reboosté. J'étais bien, je commençais à retrouver confiance en moi.Au cours de cette soirée j'ai craqué 3 fois: une pulsion, puis une deuxième qui me disait "finis en !" avec une certaine colère puis la dernière comme un appel au secours. J'ai compris qu'après une journée de "merde" peu importe les bienfaits qu'on m'aura apporté, ma dépendance affective veut être comblée par quelque chose =>pulsion pour "libérer" mon esprit de tout cela. Il s'agit de la "carotte récompense"que mon esprit a l'habitude de recevoir. Bon, ça je le savais déjà. Seulement pour s'en sortir je reviens sur ce que me disait Raoult et bien d'autres : pour s'en sortir il faut être aidé. J'envisage sérieusement de chercher un psychologue spécialiste de l'addictologie à partir du deuxième semestre. J'irai à une réunion pour les alcooliques anonymes pour comprendre les étapes de sevrages et commencer mon sevrage comme il se doit ! Sur ce je me remets au travail avec l'envie de réussir cette première année malgré les tracas quotidiens !
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Re: Ma petite histoire
mauditzob69 @ 04-12-2011 04:12:48

salut,le cerveau a été habitué a cette carotte,il t'opressera jusqu'à ce que tu lui donne sa dose,mais dans ces moments c'est un peu normal de te faire du bien,tu te ments en te disant après tout je le mérite après tout ce que j'ai enduré aujourd'hui!!!!pour ma part je compte faire un traville sur moi méme tout seul,bon courage
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Re: Ma petite histoire
thump @ 04-12-2011 18:12:54

Disse:
pour ma part je compte faire un traville sur moi méme tout seul,bon courage
Bonjour Mauditzob, Comme d'autres qui ont ont fait d'innombrables tentatives de s'en sortir seul, je te dirais : c'est peine perdue. Seul c'est impossible. Peut-être que toi tu y arriveras, mais c'est peu probable. Je ne me prends pas comme référence, surtout que je souffre d'autres problèmes que l'addiction ; toutefois tous ceux qui font des pas significatifs vers la guérison ici sont accompagnés de manière spécifique. Au moins par un psy, mais aussi par un groupe de soutien type 12 étapes. Et même accompagné avec compétence et de manière adéquate le sevrage et la "reprise en main" demeure très difficile. Après c'est vrai qu'au départ, on peut ne pas bien mesurer à quelle difficulté on se confronte. D'autant plus qu'on a tendance à perdre le compte de ses défaites. On a tendance à perdre le compte de ses défaites et surtout de leur signification, à savoir :"La manière dont je vis actuellement, les efforts que je déploie et que j'ai déployé dans le passé ne m'aideront pas à m'en sortir".La preuve ? Les rechutes incessantes. Mais justement, la nature même de notre maladie, l'addiction, est de brouiller notre perception de la réalité. Une équation aussi simple que "ces moyens ne fonctionnent pas, il faut en changer" devient illisible pour notre cerveau qui invente sans cesse de nouvelles circonvolution afin de contourner l'évidence.<p>Le cerveau addicté nous sort alors des arguments comme : avec une nouvelle méthode de méditation j'aurai assez de force...Ou en lisant un livre sur le "lâcher prise"...Ou encore en résistant plus et plus fort...Rien de mal à tout ça, sauf qu'on en oublie d'être réaliste et de faire ce qui pragmatiquement est essentiel : reconnaître que tout seul on ne peut pas y arriver. Et alors ? Qui fait des gosses tout seul ? Qui peut être heureux tout seul ? Qui peut vivre tout seul ? Personne. Mais c'est vrai, c'est pas évident à reconnaitre cette impuissance seul devant l'addiction.  
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Re: Ma petite histoire
Stef @ 04-12-2011 21:12:14

Merci thump, vraiment pour tes propos! Car même s'ils s'adressent à mauditzob, ils me parlent trop! Depuis 2 mois je repousse ma décision (prise en septembre dernier) d'entamer une thérapie. Je me trouve toute sorte d'excuse pour ne pas le faire immédiatement, en me mentant à moi-même.Toutes mes rechutes sont pourtant, tu as raison, la preuve que SEUL je ne m'en sortirais pas... Je viens d'entamer un nouveau sevrage (un énième, mais impossible de dire le combien!), et je me dis encore que cette fois ci sera peut-être différente, et que si ça se trouve je n'aurais pas besoin de cette thérapie... Quelle CONNERIE!!! La date de mon tout premier sevrage en est la preuve: 13 juin 2010! Il y a un an et demi! C'est long un an et demi et j'en suis toujours à me mentir à moi même!
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 06-12-2011 22:12:50

Mardi 6 Décembre,Bonsoir, Malgré ma première rechute à Perpignan hier je positive chaque chose qui m'arrive. Cela consiste à trouver un bienfait dans chaque action que je fais, que je vis. Je vois ma crise d'angoisse du concours blanc comme une sorte de test et une aubaine pour en tirer une leçon : passer plus de temps à me détendre => dormir plus. Je ressens actuellement une légère pulsion que j'analyse comme le stress qui commence à monter. Je ne lui dis pas de partir ou non car lutter m'a constamment mené à la rechute. Je pense à celui que je veux devenir. Je vis cette dépendance sur plusieurs aspects : présent avec ce que je ressens à l'instant t et dans l'avenir, ce que je veux être, l'homme que je veux être. Je chamboule ma façon de penser. Je ne vis plus dans mon petit confort en voyant ce que me réserve l'avenir. Je provoque les choses malgré quelques petits bémols que je cherche à tirer vers le haut. Demain je m'accorderai moins de pauses entre les cours ou plutôt je veillerai à ce qu'elles durent pas plus que le délai prévu au départ. Je n'oublie toujours pas ce que j'ai dit précédemment. Pour s'en sortir il faut l'aide de l'extérieur. Et beaucoup ont cru que je reportais le moment de me faire aider. J'admets que j'employais certains arguments pour reporter la chose l'année dernière. Et cette année je souhaitais me concentrer exclusivement sur mes études pour être fier d'assumer mes séances chez un psy financièrement parlant. Rien ne m'empêche cependant d'aller assister à une réunion des alcooliques anonymes. Ne serait-ce que pour comprendre les étapes de sevrage (si quelqu'un les connait j'aimerais bien les connaitre, merci de me les poster sur le topic ou par message privé :p). Je crois qu'il y a également un centre pour les dépendants pas très loin de chez moi. Il faut que je regarde dans mes vieux mails. Je m'en occuperai tranquillement après les vacances de Noël car je reste sur Perpignan pour les festivités. J'aimerais revenir sur cette nouvelle méthode de tout positiver. Il ne s'agit pas de voir la vie en rose ou de me mentir mais plutôt d'arrêter de croire que chaque chose est un signe Contre moi. Je me rends compte que souvent je vois les tracas de la vie comme des choses qui sont orientées contre moi. Cela me tire vers le bas de penser comme ça. Mes sevrages qui ont tenu au delà de 5 jours ont été provoqués par un climat de confiance dans l'environnement qui m'entoure. Alors maintenant je provoque la chance, je souris à ce qui m'arrive et je me relève à chaque contre-temps. J'ai des soucis mais peu importe leur ampleur je m'en sortirai ! D'ailleurs je crois que je viens de dénouer un noeud de plus en raisonnant comme ça. Un nouveau cap de franchi ? Je l'espère, en tout cas j'en ressens déjà les bienfaits !<p>Bonne continuation à tous et à bientôt !!
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Re: Ma petite histoire
Hatt @ 06-12-2011 22:12:02

J'ai trouvé ça <h3 class="spip">Les Douze Étapes</h3> 1- Nous avons admis que nous étions impuissants devant l'alcool et que nos vies étaient devenues incontrôlables. 2- Nous en sommes venus à croire qu'une Puissance supérieure à nous-mêmes pourrait nous rendre la raison. 3- Nous avons décidé de confier nos volontés et nos vie aux soins de Dieu tel que nous le concevions. 4- Nous avons courageusement procédé à un minutieux inventaire moralde nous-mêmes. 5- Nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmes et à un autre être humain la nature exacte de nos torts. 6- Nous étions totalement prêts à ce que Dieu éliminât nos défauts de caractère. 7- Nous Lui avons humblement demandé de faire disparaître nos déficiences. 8- Nous avons dressé la liste de toutes les personnes que nous avonslésées et avons résolu de leur faire amende honorable. 9- Nous avons personnellement réparé nos torts envers ces personnes, chaque fois que nous pouvions le faire, sans leur nuire, ou porter préjudice à d'autres. 10- Nous avons poursuivi notre inventaire personnel et promptement admis nos torts dès que nous les avons découverts. 11- Nous avons cherché par la prière et la méditation à améliorer notre contact conscient avec Dieu tel que nous le concevions, Le priant seulement de nous faire connaître sa Volonté et de nous donner la force de l'exécuter. 12- Grâce à ces étapes, nous avons connu un éveil spirituel ; nous avons essayé de transmettre ce message aux alcooliques et d'appliquer ces principes dans tous les domaines de notre vie.   Je me souvenais pas que le mot "Dieu" revenait si souvent.... peut être une autre version... est ce que ça veut dire que les athées ne pourront jamais s'en sortir ? Pour certaines de ces étapes j'ai du mal à traduire ça en version athée. Peut être qu'il faut remplacer Dieu par "personne(s) de confiance" ? <p> 
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Re: Ma petite histoire
nuage @ 06-12-2011 23:12:08

a remplacer par puissance supérieur.. mais dieu, ca fait pas mal plus cour..dieu est alors le mot le plus courant pour dire, puissance supérieur.. ils le disent au debut, dans la 3ieme étapes.. 3- Nous avons décidé de confier nos volontés et nos vie aux soins de Dieu tel que nous le concevions.<div>
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Re: Ma petite histoire
Hatt @ 06-12-2011 23:12:05

Bon, je suis peut être un peu hors sujet là. Mais, à part Dieu, si l'on ne croit en aucune puissance supérieure sous quelle forme que ce soit ? Comment comprendre ces étapes ?
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Re: Ma petite histoire
nuage @ 07-12-2011 02:12:04

si tu ne crois pas, alors la compréhension je crois est a oublier..meme moi qui suis athe, je suis spirituelle.. pas de spiritualité, vie a moitier.. 
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Re: Ma petite histoire
Hatt @ 07-12-2011 05:12:41

Je pense pas qu'avoir une vie spirituelle implique forcément de croire en une puissance supérieure. La spiritualité est une manière de voir les choses et une manière de leur donner un sens profond. Vouloir se transcender et évoluer dans sa vision du monde n'a rigoureusement rien à voir avec l'existence ou non d'une puissance supérieure. Ou alors j'ai pas compris ce que veut dire spiritualité.
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Re: Ma petite histoire
thump @ 07-12-2011 11:12:38

La spiritualité implique de s'adresser, de se remettre à une puissance supérieure bonne et bienveillante qui transcende le monde tel que nous le percevons. Autrement, on parle de sens du sacré je pense. 
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Re: Ma petite histoire
Hatt @ 07-12-2011 20:12:22

Mais ça voudrait dire que la spiritualité ne serait accessible que pour certains, que pour les croyants. Moi je voyais plutôt la spiritualité comme quelque chose de potentiellement universel. Je voyais ça comme un genre de centre d'intérêt ou peut être un trait de caractère qui est accessible à tous. Mais croire en une puissance supérieure, comme dit, ça relève de la croyance. On ne peut avoir envie de se convaincre de quelque chose en quoi on ne croit pas. Si on n'y croit pas on peut rien y faire. Même pour guérir toutes les dépendances du monde, même pour être l'homme le plus heureux sur terre, on ne peut se persuader de choses qu'on croit fausses. C'est valable de façon générale et ça marche pour les croyants comme pour les non croyants. Notre vérité est ce qu'elle est. Par contre, la spiritualité, je vois ça un peu comme quelque chose d'intérieur et qui peut se travailler. La spiritualité peut par exemple s'appuyer sur le ressenti et le sens qu'on donne aux choses en temps qu'humain. Croire que les choses ont une signification "intrinsèque" (je sais pas si c'est le bon mot), ou que la vie a un sens qui lui est donné par une puissance supérieure, ça relève de la croyance. Mais on peut très bien percevoir ce sens quelque soit ce qu'on pense de sa provenance. Moi ma croyance est que ce sens provient de l'humain, du cerveau et de plein de choses "bassement scientifiques". Mais ça ne m'empêche pas de le percevoir, d'y voir des choses profondes et d'en faire un peu la ligne de conduite de ma vie.Les bouquins de Hermann Hesse par exemple, parlent vraiment de ce qu'on pourrait appeler de la spiritualité. Et pourtant il n'est presque jamais fait mention d'un Dieu ou de n'importe quelle puissance supérieure. D'ailleurs il paraît qu'il a des influences bouddhistes. Je ne suis pas certain que les Bouddhistes croient en ce qu'on pourrait appeler une puissance supérieure. Mais je peux me tromper.Mais je ne vois rien de sacré dans tout ça. J'ai l'impression que c'est plus une histoire de sens, de signification de la vie. Un truc sacré c'est un truc qu'on doit respecter, un genre de puissance supérieure justement. Le sens ou la signification de la vie ne sont pas vraiment sacrés. Chacun a le sien, chacun fait ce qu'il veut.
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Re: Ma petite histoire
nuage @ 07-12-2011 20:12:00

la vie est sacré ;-)eee.. a ma connaissance, oui, le Bouddhistes croit en une puissance superieur, c'est juste pas exprimé de la meme maniere..Dieu, ce n'est pas un grand barbu qui récompense et punit.. c'est malheureusement la définition de ceux qui prennent mot pour mot les enseignement des mouvement religieux..mais bon, ca c'est un autre debat ;-)toujours est il que, quand je me suis mise a faire de la recherche sur les religion, j'en suis venu a la constatation que qu'importe la religion (je ne parle pas des secte la)  elles ont toute les meme base et meme enseignement :-)
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Re: Ma petite histoire
Hatt @ 07-12-2011 20:12:46

J'ai trouvé un truc intéressant sur le sujet. Sur ce site :http://www.sfalcoologie.asso.fr/page.php?choix=abstract&menu=archive&action=detail&id=7C'est une étude américaine. Ils comparent des alcooliques croyants, incertains et athées, en gros. Ceux qui s'en tirent les moins bien sont les alcooliques incertains. Peut être que de simplement réfléchir à la question de l'existence de Dieu montre qu'on se pose des questions sur le sens de la vie, ce qui suppose une certaine ligne de conduite ou quelque chose comme ça. Peut être que "incertain" peut être traduit par "qui quelque part s'en fout".
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-01-2012 16:01:15

Bonjour tout le monde !Je suis content de voir que mon topic est devenu un lieu de débat sur la spiritualité ! Malgré les 18 jours de retard je vous souhaite à tous une heureuse année 2012 avec comme objectifs, entre autres, un sevrage efficace !  Mes vacances de Noël furent riches en évènements ! J'ai passé beaucoup de temps entouré de mes proches. Ces vacances m'ont enseigné et rappeler beaucoup de choses comme savoir être à l'écoute de ses proches, de leurs problèmes même si de mon côté j'ai Ce problème de dépendance qui mobilise une partie de mon esprit. Savoir que la douleur physique et psychique font partie de la vie. La masturbation n'est pas la solution pour s'évader de ses problèmes. Je devrais le savoir à force ! Ceci étant j'ai réussi à me sevrer des jours où je ne pensais pas pouvoir tenir comme le jour de mon retour dans ma ville d'études. Cette soirée fut longue, très longue ! J'ai finalement allumé un peu d'encens, me suis posé sur mon lit et en fermant les yeux tout ce brouillard qui me guidait vers un seul chemin (la masturbation) s'est dissipé pour me laisser entrevoir autre chose : Et si ce soir je mangeais un bon plat tout en regardant un film. En moins d'une demi-heure me voilà installé sur le canapé avec sur mes genoux mon assiette et devant moi l'ordinateur portable déroulant un classique des BD marvel. La reprise fut plus compliquée pour un certain nombre de raisons qui tournent toujours autour de la même chose : stress, peur de sortir de chez moi, procrastination ... Chaque chose pas faite ou reportée m'amena à une "dernière rechute" comme je me le disais à chaque fois. J'en arrive de nouveau au constat qu'un sevrage est une construction. Il faut savoir être à l'écoute de son corps tout en chamboulant son quotidien dans la limite du possible. J'ai ajouté différentes choses depuis la semaine dernière comme une pause musculation avant de prendre ma douche le matin, pause thé et miam miam entre certains cours, pause méditation, sport en semaine comme footing. Dans les faits je n'arrive qu'à effectuer mon instant musculation en me réveillant. Maintenant il s'agit pour moi de retrouver mon sommeil car je n'arrive pas à m'endormir avant 3h du matin et je me lève à 11h. Si je me lève avant je suis éclaté. En définitive c'est décidé je vais me donner un beau coup de pied au derrière pour me lever demain à 7h et avoir mon cul posé sur la chaise pour 8h afin d'effectuer une journée productive d'étudiant ! Je sens que je serai crevé mais tant pis ! Je résisterai à l'appel du lit jusqu'à 22h30 ! Puis je recommencerai ce même schéma : 7h-22h30. M'y tenir sera un premier pas vers la liberté ! Continuer la musculation et surtout ajouter l'instant méditation qui m'a toujours procuré beaucoup d'apaisement et de quiétude ! J'ai également communiqué avec des membres du forum au téléphone (pour la première fois) et cela m'a apporté une certaine motivation ! Je compte travailler également sur cette piste !  <p>Pour résumer je reprends mes marques ! En prenant de nouveaux repères je suis persuadé que j'aurai plus de facilité à vivre avec cette dépendance. <p>Encore une fois je vous renouvelle mes voeux de bonne année et vous souhaite bon courage !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 22-01-2012 22:01:46

Bonjour et bonsoir aux autres ! Je me suis découvert une nouvelle peur. Dans les faits je la connaissais mais j'ai réussi à la mettre à la lumière du jour ! J'ai peur de la suite. Au début je pensais que j'avais peur du nouveau regard des gens sur moi. Or Personne dans la rue, dans ma famille ou amis ne soupçonne ma dépendance. De ce fait leur regard ne peut changer. A cette étape de mon raisonnement j'ai compris que c'est de mon regard dont j'ai peur. Parce qu'en deux ans mes habitudes ont été les suivantes : travailler, MB, laver tous mes vêtements et draps où j'ai fait ma chose. Si j'arrivais à tenir le temps que tout soit propre c'était déjà quelque chose de bien ! Mais une fois une "nouvelle vie" de commencer je ne savais plus quoi faire. J'étais entre la possibilité de m'accomplir dans cette liberté tant recherchée ou bien entretenir ces pensées pour ne pas les oublier et ne pas oublier ces habitudes. Je me demande si c'est clair ce que j'écris. Désolé si cela ne l'est pas ! Le fait est que je me suis pris cette baffe dans l'après midi et après une prise de recul j'éprouve un soulagement !Alors oui j'ai rechuté de (très) nombreuses fois, je ne consulte pas un psy (pour l'instant), mais j'assume mes choix. D'ailleurs en fonction de mon classement, que j'aurai la semaine prochaine, je prendrai mon téléphone pour contacter un psy qui m'a été recommandé par un nîmois du forum. En effet si le classement est très mauvais je devrai quitter Nîmes pour trouver un autre métier ... Espérons que non ! Sur ce j'avance aussi bien dans mon état d'esprit que dans mes actes. Je prends de plus en plus de "risques" en ne perdant plus de temps à réfléchir. "Est ce que je me mets au travail maintenant ou je consulte d'abord mes mails ?" et hop la vidéo du cours est lancée je me mets au travail ! La procrastination est supprimée peu à peu de mon quotidien même si ce week end j'ai beaucoup "glandouillé" mais c'est une bonne chose, j'ai pu récupérer beaucoup d'heures de sommeil !En bref malgré mes "craintes" pour l'avenir je me rappelle à chaque moment de doute pourquoi je fais ça. Ne plus voir le sevrage comme un manque ou une suppression de quelque chose mais comme une CHANCE ! Une chance de pouvoir de nouveau respirer avec un poids en moins sur le coeur (plutôt sur la conscience). Pour cela il faut s'étonner chaque jour. Demain arriverai-je à franchir le cap et sortir de mon lit à 6h pour aller faire un footing avant de me mettre au travail ? A suivre !! <p>A très bientôt !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 25-01-2012 09:01:28

Bonjour,Les résultats sont tombés. Je suis presque dans le premier tiers. En théorie je devrais arrêter et trouver un autre projet. Cependant j'ai envie de me battre. Je crois que j'ai encore mes chances sur certaines matières et espère pouvoir faire la différence et briller dans suffisamment de matières. Si cela marche je peux remonter les quelques centaines de places qui me manquent pour atteindre médecine. Concernant mon sevrage, le jour le plus difficile sur ces 4 jours a certainement été hier après avoir pris connaissance de mon classement. Je ne savais plus quoi faire. Le schéma habituel était de se réfugier dans le porno histoire de faire mon affaire puis tenter de réfléchir. A peine rentré chez moi j'ai respiré un bon coup puis j'ai enfilé ma tenue de course. Je suis parti trottiner plus de 20 minutes. Je ne savais pas vraiment pourquoi je partais courir. Je préférais faire ça que me retrouver vraiment triste et sale. Une fois rentré et douché j'ai pris la décision, en regardant les coefficients du second semestre et mes notes qu'il était très difficile mais possible de remonter toutes ces places. J'entame ce second semestre plein d'envie. Vendredi soir je serai en vacances pour une semaine. Durant cette semaine un jour spécial me permettra d'accéder à ma deuxième dizaine d'âge. J'envisage sérieusement de contacter un psy à mon retour de Perpignan. Ce sevrage est intéressant. Chaque fois qu'une image me vient à l'esprit j'essaie d'aller au bout du raisonnement qu'elle m'inspire : "Oui tu es certainement très belle comme femme, tu m'inspires beaucoup de désirs mais je ne le ferai pas car dans un premier temps je vais renoncer à ce que je suis en train de faire actuellement c'est à dire travailler. Admettons que je poursuive la chose, je devrai retirer mon pantalon et ainsi faire ma chose pour au final ressentir un sentiment de 'bien être' qui ne durera que quelques secondes s'enchainant par de la colère, de la honte, de la culpabilité de ne pas avoir su te dire non ". En fait c'est comme si j'installais un dialogue entre mon désir et "moi". La plupart du temps ça marche et cela perdure j'essaie autre chose comme fermer les yeux, me concentrer sur ma respiration, écouter les battements de mon coeur, me rappeler de bons moments avec mes amis ... Je m'aère l'esprit par la pensée. Il ne s'agit pas d'un travail nouveau mais de quelque chose où j'y mets, peut-être pas pour la première fois, toute ma conviction. Encore une fois je connais le chemin de la rechute. Il s'agit d'un schéma que je connais pour ainsi dire dans les moindre détails. Par contre ce que je vis actuellement je l'écris au jour le jour, je décide de prendre de nouveaux repères. Je fais le choix de changer mon regard sur la femme sur mon subconscient qui me rappelle chaque nuit qu'il n'a pas eu sa dose. Parfois je me réveille avec la peur d'avoir rechuté. Il y a deux semaines j'ai discuté avec un dépendant du forum qui m'a avoué être sevré (plus d'un an sans porno) mais qu'il ressentait et ressent un mal être profond. Je lui ai proposé, par réflexe, de consulter un psy. Me validant qu'il est convenable de consulter il ne l'a toujours pas fait et m'a montré que moi non plus je n'avais pas franchi le cap. J'ai eu le déclic à ce moment. C'est vrai que je voulais de toutes mes forces consulter en septembre prochain. Cependant même si j'ai ma fierté à vouloir payer mes consultations, expliquant l'envie de commencer les consultes en septembre il faut que je commence un travail de débroussaillage avec un professionnel le plus tôt possible. Je me sers actuellement de vos témoignages comme béquille et cela n'est pas bon sur le long terme. Il faut que je mette toutes les chances de mon côté. A mon retour des vacances je prendrai rendez-vous avec le psy recommandé par mon interlocuteur téléphonique. Cela ne me coûte rien de faire une première séance (sauf de l'argent mais après tout payer quelqu'un pour se sentir mieux dans son esprit ça n'a pas de prix hein !). Si je m'y sens bien je poursuivrai par une séance par semaine et essayer de faire un bilan après 4-5 séances. Il va de soi qu'il s'agit d'un psychologue spécialisé dans les addictions. Je vous tiendrai au courant en temps voulu ! Sur ce je vous laisse, le travail m'attend !En vous souhaitant bon courage pour les jours à venir,Sonic.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 29-01-2012 01:01:20

Bonsoir et bonjour aux autres ! Me voilà sur Perpignan depuis vendredi soir. Mis à part un samedi plein de bons moments je ne sais pas trop quoi dire. Les pulsions se font de moins en moins ressentir. J'aborde le même schéma : dialogue intérieur et si cela ne suffit pas j'improvise en fermant les yeux ou bien changer complètement d'activité. Marcher par exemple, sans forcément sortir de chez moi. Pour l'instant tout se passe bien sur le papier, j'en suis à 7 jours. A vrai dire peu importe le nombre de jours de sevrage. Là où je suis fier de moi c'est lorsque je prends ma douche. C'est l'instant où je relâche la pression et je suis content de me sentir propre à la fois d'un point de vue physique (je sens bon) et psychique (je n'ai pas rechuté). Je me sens apaisé !Parmi les bienfaits il y a le sommeil. Je dors mieux ! Et ça je crois que c'est depuis jeudi soir. Comme si cette fois j'avais trouvé le moyen de m'apaiser dans tous les aspects de ma vie. Il y a également le travail. Plus j'avance dans le sevrage, plus les jours passent et plus j'arrive à me concentrer longtemps et le rendement est grand. J'ai le sentiment que je redécouvre des connexions que j'avais éteintes. Quelle belle surprise pour ce semestre qui s'annonce plein de difficulté ! Sinon je me rappelle qu'il ne faut jamais crier victoire. Une rechute est si vite arrivée ! Je profite de ces moments de quiétude où les pulsions se font de moins en moins ressentir. Avancer un jour à la fois, heure après heure si il le faut. Et comme le dit l'expression : petit à petit l'oiseau fait son nid. Mon nid sera une nouvelle vie, celle de la liberté psychique.  Bon courage à tous et à très bientôt !<p>Sonic.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 30-01-2012 00:01:11

Bonsoir, Me revoilà après un dimanche des plus intéressants. Commençons par le début. Durant la nuit de samedi à dimanche j'ai eu une éjaculation nocturne. Le fait est que depuis que j'ai commencé ce sevrage j'ai fait des rêves avec des images érotiques. Lorsque je "sentais" que ça allait trop loin je me réveillais ou bien je ne sais plus la suite mais la chose était "sous contrôle". Durant cette nuit je n'ai pas eu la possibilité de contrôler quoi que ce soit, du moins ce fut mon ressenti dès que mes yeux se sont ouverts, juste à la fin du rêve. Voilà que je me retrouve dans mon pyjama avec mon éjacula. Je n'étais pas fier de moi même si je n'y pouvais rien. C'était bizarre comme sentiment. Je ne ressentais pas la honte que j'ai lors d'une rechute mais je ne peux pas dire non plus que je me sentais innocent. Je m'en voulais de ne pas avoir pu agir comme dans les autres rêves. Peut-être quelque chose à creuser là dessous.J'y arrive ! Et oui petit à petit je réduis le temps que je passe à procrastiner ! Il y a encore mon besoin de consulter mes mails et d'aller jeter un coup sur facebook avant de me mettre au travail mais il n'y a plus le détour par youtube pour écouter de la musique. Maintenant le prochain objectif c'est de ne plus me connecter sur le réseau social de la journée ! Ce serait un grand progrès et du temps supplémentaire pour travailler. Niveau travail j'avance bien. Je travaille plus donc suis plus productif. Surtout et avant tout je mémorise avec l'esprit serein, c'est quelque chose de très agréable.Quelques doutes que je pourrais qualifier de pulsions sont venues au cours de la journée. Je continue à être le plus honnête possible. Les premières phrases qui me viennent en tête lors d'un doute c'est "tu sais ce qui t'attend si tu rechutes". En règle générale le doute s'estompe de lui-même. Cet après midi j'étais sur facebook et j'ai aperçu une photo avec un décolleté fortement mis en évidence. Je ne pouvais pas le rater. Je n'ai pas eu assez de force pour fermer la page. C'est alors que tout s'est mis en place "Aller juste une dernière fois, une dernière rechute et après c'est le vrai sevrage". Mon regard était fixé sur cette image puis j'ai déconnecté mon esprit en restant les yeux ouverts "Voilà où j'en suis arrivé, et ben bravo ! Tu es en train de mater les seins de la maman d'une amie, bravo ! Bon alors la carotide commune se divise en deux en projection sur C4...". Cela s'est terminé par une déconnexion du site et un retour au travail. Je m'étais pris en flagrant délit et j'ai su m'arrêter à temps. J'aurais aimé avoir la force de tout fermer dès la vision de cette photo mais bon. Ceci étant j'avance en ayant toujours ces phrases et mots en tête : Patience ; un jour à la fois ; une rechute est très vite arrivée ; rien n'est gagné ; sois le plus honnête possible. En gros mon état d'esprit est illustré par ces quelques mots. A suivre !<p> Sur ce bon courage à tous et bonne semaine !
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 01-02-2012 09:02:08

bravo Sonic. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 01-02-2012 22:02:57

Bonjour et bonsoir aux autres ! (Je vais finir par prendre l'habitude d'écrire ça !) Une "triste" nouvelle est celle d'une succession de rechutes ayant eu lieu sur deux jours. La dernière au cours de la journée du 31 Janvier m'a permis de prendre une belle baffe "et voilà tu recommences, idiot !". Une sorte de prise de conscience à retardement ? Je ne vais pas trop épiloguer dessus mais j'insisterai sur quelques faits qui m'ont servi de leçon. Tout d'abord le moment de la rechute. Elle a eu lieu parce que je venais de finir de jouer durant une pause. Je devais reprendre le travail et l'envie de s'y remettre n'était pas à son apogée. En repensant au cours qui m'attendait je cherchais une alternative et si je ne travaille pas je m'ennuie (La politique du sevrage était de bien travailler). Et voilà que le vide s'installe puisque je tourne en rond à savoir quoi faire. Aucune image en tête, aucune pulsion mais juste l'envie de savoir si de nouvelles vidéos d'escorts girls étaient arrivées sur le serveur, me voilà pris au piège de ma curiosité ! Une rechute, puis deux puis ... Je ne sais pas combien mais le fait est que je ne voyais pas le mal sur le coup. Je me disais "aller encore une petite dernière". Jusqu'au moment où j'ai reperdu le contrôle et c'est là que je me suis rappelé pourquoi je fais tout ça.Pourquoi arrêter après tout ? J'arrête parce que je suis incapable de contrôler la chose. Je veux arrêter parce que ça me pourrit les valeurs que je défends. J'arrête parce que je me sens sale aux yeux des autres après. En fait je veux arrêter pour de très nombreuses raisons. Et au cours de ce sevrage j'étais plus que bien dans ma peau. Je me sentais de nouveau rayonner ! Peut-être pas tout le temps car la vie est faite de petits coups de blues que je surmontais en écrivant, en faisant une petite sieste ou en allant caresser mon chat. Beaucoup de moyens sains qui m'ont permis de me retrouver moi. J'ai pu bâtir beaucoup de choses durant ces 9 jours.  Alors autant le dire de suite. Je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin ! Je me suis trompé d'intersections de nombreuses fois et j'espère que cela sera la dernière fois même si je ne suis pas à l'abri d'une "mauvaise indication" de l'itinéraire s'illustrant par le doute de poursuivre ce sevrage. Je vais reprendre pas à pas tout ce que j'ai construit pour mieux m'armer. C'est en tombant qu'on apprend à mieux se relever. Je tourne la page de ces rechutes tout en tirant les bonnes leçons ! S'ôter les doutes en retrouvant confiance en soi est l'étape clé et j'y ai trop gouté pour renoncer maintenant. Je continue ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 07-02-2012 16:02:25

Bonjour !A croire que je viens uniquement sur le forum pour annoncer mes rechutes. Analysons les faits : 7 jours de sevrage. Durant ces 7 jours j'ai pu vivre deux phases (tout comme mon sevrage de 9 jours). La première étant celle des images qui reviennent. Ce sont des images que je connais, des passages de vidéo que j'ai visionné. A priori ma technique de dialogue est bonne pour cette phase. La preuve est que cela fait deux fois que je dépasse les 5 jours de sevrage en l'espace d'un mois et sans trop souffrir psychiquement. La seconde phase, source de mes ressources est la curiosité. La curiosité de savoir si il y a des nouvelles vidéos sur le serveur. Pour "lutter" je travaille, je prends des douches, je cherche un moyen de m'occuper l'esprit. Et l'ennuie a frappé car je n'arrivais à imprimer un cours pour l'étudier. L'ordi éteint, l'iphone à portée de main et hop me voilà parti pour "seulement regarder". La suite on la connait. J'ai remarqué que ce site me pousse à me surpasser dans mon sevrage, une sorte de challenge pour faire plus de jours que les autres. Je dois retirer cette vision des choses de mon esprit. Ce n'est pas une course, chacun arrivera au bout et je dois prendre suffisamment de recul pour faire la part des choses. Mon sevrage est mon sevrage.   Ce que j'en tire : Une déception que je compte oublier assez rapidement. Je ne suis pas là pour broyer du noir. Il faut le souligner j'ai ressenti un plaisir tout particulier lors de l'éjaculation. Je ne peux le nier. Cependant ce plaisir est malsain car je n'ai pas éjaculé "pour la bonne cause". Je pars du postulat que c'est lors d'un rapport entre deux personnes qui s'aiment que l'éjaculation doit avoir lieu. Si je contrôlais mes envies de me masturber peut-être aurais-je revu ma définition avec "Bon une fois de temps en temps pourquoi pas". Mais ce n'est pas le cas ! C'est quelque chose que je ne contrôle pas et c'est pour cela que je dois me sevrer, entre autres !  Je repars sur de nouvelles bases, une fois de plus renforcées ! Le tout est de trouver l'origine du problème et maintenant que je suis de retour sur Nîmes je vais contacter le psychologue spécialisé dans les addictions conseillé par un ami. Très prochainement je prendrai mon téléphone pour prendre rendez-vous, je m'y tiendrai !Je ne sais plus si je l'ai souligné dans mes précédents posts mais lorsque je dépasse les 3-5 jours de sevrage je dors mieux. Je reprends goût aux choses et tout à meilleur goût. Je dois redoubler mes efforts et rejoindre le bon chemin sans laisser une chance à mon esprit de penser à ces images. En quelques mots ce sevrage a pour vocation de me permettre de reprendre les repères que j'ai instaurés et ainsi de continuer à construire de nouvelles choses !   
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 08-02-2012 13:02:22

Bonjour tout le monde ! Encore ce matin je n'étais pas bien du tout. Cela s'explique par les quelques rechutes de la veille. Je reprends par les fondamentaux. Car à 7 jours de sevrage je ne raisonne pas de la même façon qu'aux premiers jours : Instaurer le dialogue et occuper l'esprit dans ce qui est la priorité : travail, recentrage des idées, écoute de son corps et planifier sa semaine de telle sorte que je puisse aménager un créneau pour consulter un psy. Demain ou après demain j'appellerai afin de fixer un rendez vous pour samedi si possible !<p>A très bientôt et bonne continuation à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 12-02-2012 21:02:44

Bonjour ! C'est chose faite ! J'ai contacté le psychologue conseillé par mon ami nîmois. J'ai rendez-vous le 25 février ! D'ici là je compte reprendre certaines activités que j'ai oubliées ou partiellement effectuées. Je songe surtout à la méditation qui m'a beaucoup apporté et que j'ai "renoncé" à reprendre sur le long terme puisque de nombreuses rechutes s'en sont suivies. Par ailleurs je compte également associé le sport de façon obligatoire. Comme par exemple le matin au réveil. Depuis quelques semaines j'effectue une série de pompes au réveil et ce n'est pas désagréable, cela remet les idées en place ! Je me sens bien ce soir. Je me sens propre et serein. Ceci étant je dois rester vigilant et m'écouter. <p> Passez une agréable soirée et à très bientôt ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 13-02-2012 10:02:39

Bonjour, Ce matin réveil matinal par rapport à d'habitude. Depuis 9h je suis sur mes cours et quelques pensées essaient d'interrompre mon travail. Je ne lutte pas, je cherche à me concentrer sur ce que je fais. Je garde à l'esprit toutes les forces qui me poussent à cesser ce comportement : Durant plus de deux ans je n'ai pas réussi à contrôler ce comportement donc perte de contrôle des choses ; envie de me sentir apaiser comme lors de mes sevrages précédents ; je (re)découvre des capacités intellectuelles que j'avais -lorsque je travaille en toute sérénité je décroche des notes excellentes-. Et puis cela peut paraitre idiot mais ce nouveau regard que je porte sur moi, mon identité change au fur à mesure que les jours défilent sans craquer. Sur papier je n'en suis qu'à 3 jours et il ne faut surtout pas s'emballer ! Le plus dur reste à venir et je dois garder toutes ces pensées positives à l'esprit pour mieux me retrouver et avoir toutes les cartes en main pour l'avenir !<p> Bonne journée à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 14-02-2012 23:02:17

Bonjour et bonsoir aux autres,Je pleure parfois , comme en ce moment. La cause initiale m'est inconnue mais une chose est sûre cela m'apaise. Je me dis que ce sevrage est une bonne chose dans les moments durs. Ces instants de doute ont lieu durant l'après midi et avant de m'endormir. Alors je ferme les yeux et je regarde les idées filer dans ma tête. Je m'aère l'esprit le plus possible. Je pense à mes parents, dont ma mère avec ses qualités et défauts. Plus j'avance et plus je vois une piste une à creuser avec la relation que j'ai instaurée avec ma mère. Depuis mon adolescence je ne lui parle plus ou très peu. Je lui disais tout jusqu'au jour où j'ai commencé à péter un câble de certaines choses. Cela a commencé vers le lycée, comme ma dépendance. Il m'arrive de ne plus savoir quel chemin prendre, de me retourner et constater qu'à chaque fois j'ai rechuté. Aujourd'hui je me sens en "sécurité"  car je sais que j'ai déjà passé la barre des 9 jours une fois. "Je sais ce qui se passe". J'espère pouvoir réussir cette fois. En tout cas j'y mets tout mon coeur. Je rentre à Perpignan ce week end. C'est l'occasion de se ressourcer et de retrouver ma chérie le temps d'une demi journée car le reste du temps c'est travail. Le week end suivant c'est rendez vous chez le psy. Durant mon week end perpignanais j'envisage de parler de ma démarche à mon père. Lui dire que je ressens le besoin de consulter, que je traverse une période de doutes et que j'ai besoin d'éclaircir certaines choses. Je pense qu'il comprendra. Je ne veux pas lui en dire plus pour de très nombreuses raisons et à ce niveau je crois que c'est ce qu'il y a de mieux à faire, dans un premier temps du moins. Peut-être que le psy me dira qu'il faut que j'échange sur le sujet avec mes parents. On verra le moment venu ! Je me rends compte que lors de mes sevrages dépassant les 3 jours je travaille mieux, pense mieux et agis avec des sentiments. Je ne suis plus dans "cet autre monde" me séparant de la réalité. Je veux rester encré dans ce présent et je me donne toutes les chances pour. A l'heure où je vous écris je procède à une "semi-méditation". Une musique calme passe dans mes oreilles et je réapprends à écouter mon corps. Je ferme les yeux entre deux phrases pour sentir mes poumons gonfler, mon coeur battre. Cela parait banal mais je crois que je me suis oublié depuis ces deux ans. Comment ai-je pu oublier de vivre à proprement parlé ? J'ai vécu à moitié. J'étais trop préoccupé à me dire "Arrête, arrête de faire ça !" et "Il ne faut pas que quelqu'un le sache alors pèse tes mots et si quelqu'un te demande ce que tu as fait tu diras que tu as travaillé !". J'étais déconnecté. Depuis tous mes sevrages c'est la première fois que je pleure autant en si peu de temps. D'habitude, assez rarement du moins, je pleurais en vous lisant ou juste après une rechute. Je crois que les sentiments refont surface. Je n'y vois en aucun la clé du succès. J'y vois juste l'occasion de faire la paix, d'une certaine façon avec ces souvenirs. Le décès de mon grand père me revient à l'esprit. C'est normal son chapelet ne me quitte plus. Il était très pieu. Je suis athée mais son chapelet me rappelle avec quelle force il s'est battu jusqu'au bout de sa maladie et de ses opérations multiples, sa rééducation ... J'aurais aimé lui dire combien je l'aimais. Dans cette logique j'ai dévoilé à ma copine certaines de mes pensées "coquines" que je ressens vis à vis d'elle. Passer une nuit avec elle et la découvrir. Notre première fois n'était pas une vrai première, ce serait trop long à développer et j'en ai aucune envie. Ceci étant je n'ai aucune envie de lui faire ce que j'ai pu visionner ! Plus j'avance et plus j'arrive à vivre mon amour avec mes sentiments. Ils ne sont plus pourris par certaines images qui venaient me rappeler ce que je visionnais sans pour autant penser un instant à les faire. Je l'aime de tout mon être et si je suis amené à me retrouver nu devant elle ce serait seulement dans le but de cultiver notre amour et lui rappeler combien je l'aime. Je traverse certainement un passage éphémère, pleins de belles résolutions, un instant de "clairvoyance" mais à vrai dire j'en ai tellement "souffert" depuis hier que cet instant me permet de me ressourcer. Que cela continue ! Cette fois je resterai humble et tirerai des leçons du passé.  Bonne soirée à tous. <p>A très bientôt.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-02-2012 23:02:52

Bonjour, Me revoilà les yeux pleins de larmes. Elles sont arrivées après que toutes ces images de tentation aient fini de passer dans mon esprit. Deux ou trois trainent encore et c'est peut-être les plus dures à maitriser. J'ai peur. J'ai peur que tout ce parcours, toutes ces envies de grandir ne fonctionnent pas. Et si je ne pouvais pas m'en sortir ? J'ai toutes les cartes en main pour avancer mais c'est dur. C'est dur de tous les jours trouver la force d'avancer. Je suis peut-être épuisé par ma journée de travail et "discussion-rigolade" avec mon père. En fait il règne un climat particulier chez moi, assez difficile à développer. Il y a des histoires de famille assez encrées qui refont surface. Certainement que cela me pompe beaucoup d'énergie. Il y a aussi cette situation désagréable à la fac. A chaque fois que je me rends en salle de TD j'ai des maux de ventre horribles. La conséquence est que tout le monde peut entendre mon ventre gargouiller et c'est très loin d'être agréable de voir les regards des autres chercher qui a ce ventre bavard. Il y a tellement de choses à encaisser. Avant je pouvais passer mes nerfs dans ces vidéos et les mouchoirs récoltaient le fruit de cette douleur. Je fuyais au lieu d'affronter le problème. Maintenant je fais face à tout. Je ne sais pas si je tiendrai longtemps comme ça. Une chose est sûre je préfère être dans mon lit "au propre" plutôt qu'avec des mouchoirs humides dans mon bas de pyjama après une séance de MB. Je n'ai pas parlé de mon rendez vous avec un psychologue à mon père. Il se trouve que ces histoires de famille le préoccupent et je ne peux pas lui annoncer ça comme ça. Déjà que c'est pas évident, là cela l'est encore moins ! J'envisage de rédiger une lettre une fois de retour sur Nîmes et de la lui envoyer par la poste. Ainsi il aura une trace écrite où j'aurais pu développer mon envie de consulter avec tous les arguments que je juge nécessaires. Je ne pense pas que lui parler concrètement de ma dépendance soit une bonne chose. Je préfère et je pense qu'il comprendra, que j'aimerais que cela reste "dans mon jardin secret". Un jour à la fois, avancer avec humilité, se rappeler pourquoi je fais tout cela et s'écouter encore et toujours. <p> Bonne continuation à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 20-02-2012 22:02:27

Bonjour, Il est temps de faire un bilan de ces premiers jours alternant travail sur soi, prises de conscience et retour aux "anciens rituels". J'ai vécu certaines soirées comme des moments difficiles sur l'instant mais au réveil j'étais apaisé, heureux d'avoir su avancer et ne pas avoir "lutté", seulement regarder ce qui se passait. Le rendez-vous approche et "je prépare mes paroles". Je me rends compte que c'est bien inutile. Faire confiance et dire ce que j'ai sur le coeur à l'instant t. Voilà ce qui faut que je fasse. Je dois me laisser guider par mes instincts premiers. La preuve en est que je reproduis un schéma que je faisais au collège. Je l'appelais mon rituel. Cela consistait à faire une série de pompes et abdos avant de m'endormir. Cette séance a lieu tous les matins maintenant. Avant de commencer mes séries je "priais". Je remerciais à cette puissance, Nature si je peux l'appeler ainsi de me donner la force de braver chaque épreuve, chaque journée. J'ai commencé cette pratique quelques jours après le décès d'un excellent ami en 5ème. Tout cela pour dire que petit à petit je commence de nouveau à me confier à une puissance extérieure à la différence que maintenant je sais qu'elle sommeille en moi, quelque part.Je procrastine moins qu'avant ! J'arrive à me rappeler que je dois fournir un gros travail pour ce semestre et souhaiter tripler. Si mes études ont été pourries et gâchées c'est certainement à cause de ça (Oui Raoult tu avais bel et bien raison, je me voilais certainement encore la face même si il faut noter que je travaillais mieux que l'année dernière ). Accepter ses émotions et se regarder tel qu'on est. Etre le plus objectif possible en acceptant ses erreurs. Je m'accepte chaque jour et j'en tire des leçons pour l'avenir. La preuve je travaille mieux !Il ne faut pas non plus croire que le combat est gagné. Je me rappelle très bien toutes ces rechutes survenant dans ce contexte. Je poste sur mon topic et quelques minutes plus tard je me dis "aller, elle était mignonne dans sa tenue cette escortgirl, une dernière fois, juste la voir une dernière fois et puis tu commences sérieusement ". Quand ce moment arrive il me vient cette phrase "Pendant plus de 2 ans tu n'as jamais su dire stop, alors avance et oublie ces pratiques, oublie les ! " Par "les" je parle des vidéos d'escortgirls que je visionnais. Tourner la page afin d'avoir la plume à la main et écrire la suite, c'est ça le plus dur. Se dire qu'on est maitre de ce qui nous attend. J'ai décidé de composer et d'exceller dans un nouvel art : mes études. Pendant des années j'ai rêvé de devenir médecin et maintenant que j'y suis je pourris tout en ne faisant rien ou trop peu alors que j'ai les capacités de le faire ! Je vaux tout autant que ces autres types qui me prenaient pour un abruti quand je ne savais pas répondre à la prépa. Ben oui une heure avant je m'étais soulagé sur une vidéo et je n'ai pas bossé mes cours donc je n'ai pas préparé les QCMs et je culpabilisais, j'étais dans mon monde. Seulement ce qu'ils ignorent c'est que je ne suis pas idiot. Mes notes reflétaient une personne blessée par certaines choses qu'elle ne savait pas expliquer et qui avait peur de se prendre en main. Aujourd'hui c'est chose faite et j'affronte les difficultés. Je sais que je vais en baver. Dès que je suis confronté à la solitude, entre autres, je fuis dans le visionnage de ces vidéos. Cela ne mène à rien sauf à contourner le problème quelques minutes. Mais après avoir fait ma chose il est toujours là. En venant ici je voulais développer d'autres aspects mais je les ai oubliés... Comme quoi écrire me change les idées. <p>Passez une agréable semaine et à très bientôt !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-02-2012 14:02:09

Bonjour,Je suis actuellement "en crise". Je travaille mais mon esprit est ailleurs. Depuis mon retour sur Nîmes ce matin j'ai une image en tête. Par peur de réveiller la chose chez vous mais également chez moi je ne développerai pas plus cette image qui reste là. Je la regarde avec un certain recul mais elle ne passe pas. Alors ce matin j'ai réussi à travailler malgré tout. Mais cet après midi c'est plus dur. C'est comme elle s'imprimait en moi. Je suis à deux doigts de la rechute. C'est ce genre de moments que je redoute le plus. "Tout est remis en cause", plus j'avance et plus mes yeux deviennent humides. Je viens de mettre mon cours en visio en pause pour écrire ce post durant cet instant de doute. Si j'arrive à surmonter cette étape j'aurais fait un sacré bond en avant. Alors je cherche les causes, je cherche à savoir pourquoi cette envie d'assouvir un désir me prend. Est-ce parce que j'ai associé Nîmes au travail? Est ce parce que médecine m'angoisse toujours malgré l'envie de donner le meilleur de moi-même sans prise de tête? Je ne sais pas. J'ai beau dialoguer avec moi-même, j'ai beau fermer les yeux l'image réapparait. En vous écrivant ces mots elle s'atténue. Pour arrêter les tentations j'ai laissé mon Iphone à Perpignan, il ne marchait presque plus et je m'en servais pour la musique et la MB. Je me suis commandé un nouveau baladeur ne me permettant pas d'avoir accès à internet. Je sais qu'il ne faut pas avoir peur de rechuter et savoir que la rechute fait partie du rétablissement. Dans le sens où il faut savoir qu'on est jamais guéri, qu'il faut prendre conscience qu'on est toujours en cours de rétablissement. J'espère que j'aurai la force suffisante pour surmonter ce mauvais passage et les prochains. En effet il me reste que l'ordinateur comme source de visionnage et je me refuse de l'utiliser pour ce genre de pratiques puisque c'est mon outil de travail et après avoir fait ma chose je le vois comme un objet sale. Cela a pour conséquences de m'empêcher de travailler durant quelques jours et de reprendre une série de rechutes sur l'Iphone si j'ai été amené à utiliser l'ordinateur plus rapide et surtout avec des players me permettant de tout lire.Je vais essayer de reprendre calmement mon cours et si cela ne marche pas je me coucherai sur mon lit afin d'essayer de trouver le sommeil pour faire une sieste qui pourrait apaiser cette angoisse.  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 22-02-2012 12:02:04

Bonjour, "Nouvelle révélation" : A partir de 3 jours de sevrage la façon de me rappeler que mon cerveau veut sa dose est par l'insistance. Il ne s'agit plus de laisser passer l'image sur quelques minutes voire une ou deux heures mais sur la journée entière, dans la fatigue, la tristesse, la colère et autres sentiments ! J'entame mon deuxième jour avec une nouvelle image en tête.Toujours la même escortgirl en tête mais dans une situation différente, des plus banales. Dans une vidéo on la voyait faire les courses dans une tenue qui n'a rien de provoquant, bien au contraire. Voilà l'image que j'ai d'elle. Le fait de l'écrire atténue considérablement son effet "excitant" bien qu'à vrai dire voir une femme faire ses courses n'a rien d'excitant. J'ai certainement du associer le visage et le corps de cette escortgirl au plaisir. C'est ce qui me semble le plus probable.Pour l'instant je n'ai pas commis l'erreur "d'accepter une rechute". Pour être un peu plus explicite je n'ai pas eu le dialogue visant à dire "Aller une dernière fois et tu commences ton sevrage". Ce que j'ai trop souvent oublié c'est que je suis déjà en sevrage et depuis plus de deux ans ! A quoi cela m'a mené ? Je vous laisse la joie de relire mon topic si l'envie vous prend. D'ailleurs je n'en ai pas le courage actuellement. Je rêve ! Oui j'ai enfin passé une nuit reposante, détendue avec des rêves. Des rêves totalement fous avec des rencontres de mes anciens professeurs que j'ai beaucoup appréciés au cours de ma scolarité. Par ailleurs j'ai fait un rêve tout à fait étonnant. Peut-être que les écrivains du Seigneur des anneaux et d'Harry Potter ont commencé à rêver pour écrire leurs livres. Pouvoirs magiques comme soulever les objets, manier l'eau, le feu étaient du rendez vous et je trouvais ça tout à fait normal ! D'autant plus que mes habits étaient ceux de l'époque des samouraï de l'ancien empire japonais... Mais oui je vais y croire ! S'y sont ajoutés des amis, des personnages de dessins animés. Même si en écrivant cela je me rends compte qu'il s'agit de quelque chose de tout à fait saugrenu j'étais bien. Un vrai moment de repos mérité après une journée de travail aussi bien "scolaire" que psychique ! Ah j'ai oublié de le souligner. Je reprends sans planification les arts martiaux médités. Il s'agit d'un enchainement de prises qu'on effectue les yeux fermés en utilisant un élément primaire. Si vous voulez en savoir plus chercher chindaï sur google. Autant avant le lycée je prenais le maitre de la discipline pour un charlatant, autant maintenant j'ai compris que l'expérimentation de cette discipline est quelque chose d'indispensable pour comprendre les principes qui y sont enseignés. Si on ne pratique pas on ne peut prendre que ses adhérents pour des "fous". Pour vous donner un exemple qui me faisait rire c'est "tiens le soleil dans tes mains". Au cours d'une séance en club je l'ai "ressenti" et c'est tout à fait étrange et fascinant à la fois. Hélas le seul club officiel est à Perpignan. Peut-être que si je poursuis le monitorat j'en ouvrirai un si les deux maitres de la discipline me l'accordent. A suivre ! Tout cela pour dire que je me retrouve seul dans mes pensées et utilise mon imagination comme source d'énergie et d'épanouissement personnel. C'est en quelque sorte cultiver un jardin mais un jardin intérieur, psychique et personnel. Sur ce passez une agréable journée et à très bientôt ! <p> 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 22-02-2012 22:02:35

Bonsoir, Ces derniers temps je remarque que je passe beaucoup de temps sur le forum. Dès que j'ai un moment, une pause je viens ici pour lire, voir si j'ai eu des réponses ou tout simplement me relire pour voir le cheminement de mes pensées et leur évolution.Ce soir j'ai peur. J'ai peur de ne pas réussir à franchir le cap des 7 jours bien que j'ai réussi à le franchir plusieurs fois. Je n'ai toujours pas annoncé à mon père que j'allais consulter un psy. J'y pense pas mal. Je me demande comment aborder la chose. Je dois être clair sans pour autant lui donner la raison précise de mon envie de consulter. Certes c'est mon père mais je crois qu'il est préférable qu'il ne sache pas ce que j'endure. Il a déjà pas mal à porter sur ses épaules, surtout en ce moment ! Et puis j'ai envie que cela reste mon jardin secret. J'envisageais de me payer cette thérapie donc je rembourserai mes parents dès que je travaillerai. Demain je vais à la fac pour revoir un peu tout le monde. L'endroit qui me procure des maux de ventre atroces mais bon faut que j'y aille ! Cette nuit s'annonce être difficile, j'espère la passer sans rechute ! <p>Bonne soirée à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 24-02-2012 17:02:17

Bonjour tout le monde !Rechute, rechute. Je dirais même plus rechuteS ! Cela a commencé durant la nuit de mercredi à jeudi. C'est simple, j'ai posté mon post et je tournais en rond, je m'angoissais pour ma journée de jeudi : beaucoup de TDs, des visages qui m'évoquent de la crainte, du stress et autres émotions pas très agréables. Je me suis laissé prendre dans le cercle vicieux du "plaisir" qui est qu'une illusion ! Une très belle arnaque d'ailleurs ! J'ai associé la fac avec maux de ventre et mauvais moments à passer. J'en toucherai un mot à mon psy pour ma première séance qui a lieu DEMAIN !! Je suis entre la joie et la crainte. Heureux d'enfin pouvoir vider mon sac pour trouver des solutions et avancer ! Et inquiet parce que dévoiler sa vie à un parfait inconnu, cependant spécialisé dans ce domaine, est quelque chose d'angoissant. Il faudra que je prenne mon courage à deux mains !Je suis sorti en ville il y a quelques minutes pour acheter ma carte de bus. Woua ça fou une sacrée gifle ! Je me suis senti petit, comme si j'étais cerné et jugé par les autres. Alors qu'il y a de cela une semaine je respirais à pleins poumons et croisais le regard des gens avec une certaine joie ! Rien que pour ces moments de joie, aussi bref soient ils je dois me sevrer. Grâce à ces consultations et ce sevrage je pense que j'ai déjà de quoi faire comme travail sur moi même ! Reprendre mon travail d'étudiant avec rigueur est de mise également ! Si je suis bien dans ma tête je suis bon dans mon travail ! Je sais ce qu'il me reste à faire !<p> Bonne soirée et bon week end à tout le monde !
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 24-02-2012 23:02:43

Ne charge un seul jour des soucis de toute une année,tu n'es pas sur du jour entier,et tu t'inquietes de l'année entiere 
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 24-02-2012 23:02:05

Ne charge pas un seul jour des soucis de toute une année,tu n'es pas sur du jour entier,et tu t'inquiétes de l'année entiére
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 25-02-2012 09:02:24

Bonjour,Oui Nîmes je dois prendre chaque jour et chaque instant comme il se présente ! Bref bilan : rechute hier soir avant de m'endormir et ce matin au réveil.Ce matin je me suis levé plus tôt que d'habitude et direction l'arrêt de bus ! Rien que cette petite balade dans la ville est "une épreuve" que je préparais dans ma tête. En fait il suffit de lever la tête et regarder droit devant soi en écoutant ce qui nous entoure point. Ne plus se poser de questions sur les moments à venir mais les vivre les uns après les autres !Je suis arrivé une bonne demi heure avant l'heure convenue chez le psy. Il a du me voir et ai venu m'ouvrir la porte de son bureau. La salle est chaleureuse et on se sent bien. Cela m'a permis de balancer directement mes propos. J'ai attaqué par les mots "tabous" : masturbation, dépendance sexuelle. Après plusieurs minutes de débat on a abouti au fait que la masturbation en soi n'est pas un problème. Certaines personnes le gèrent très bien. J'ai alors comparé la dépendance à l'alcool. Bien sûr qu'il y a des gens qui gèrent très bien l'alcool et d'autres qui en sont dépendants car ils en abusent faute d'en perdre le contrôle. Si j'ai pris cet exemple c'est parce qu'il niait une potentielle dépendance à la masturbation chez moi. Il m'a dit qu'il s'agissait de dépendance de substance pour l'alcool contrairement à la dépendance sexuelle. Après avoir posé plus d'arguments il a admis qu'il y avait chez moi un problème avec ma représentation de la masturbation. Il y a perte de contrôle et souffrance. En effet j'ai mis du temps à évoquer le fait que je souffrais avant et après masturbation. Cela a tout débloqué pour la suite !On a évoqué beaucoup de choses, ma famille, mes parents, mes relations sexuelles avec ma copine, mes sorties ... On a débouché sur différentes pistes dont la collocation avec ma mère qui pourrait être "un verrou " de ma liberté. Ceci n'affectant pas directement sur ma dépendance sexuelle. Ceci étant je ne peux pas vous résumer 40 minutes d'échanges avec tous leurs arguments mais seulement l'essentiel bien que l'essentiel sans les sous groupes de développement ne peuvent pas vous permettre de vous faire une opinion des plus sincères. Sur le coup je pensais vraiment que je m'étais trompé de psy : "la masturbation c'est normal". Là je me suis dit "en rentrant on en cherche un autre ". Puis la suite de son développement m'a démontré que ce n'est pas l'acte qui est aberrant mais la représentation que je m'en fait ! Il faut vraiment prendre cette phrase dans son contexte ! Les hommes se masturbent en soi c'est pas mal. Ce qui le devient c'est lorsque nous perdons le contrôle et qu'on en souffre à chaque moment. J'envisage de suivre quelques séances avec lui car cette première visite m'a permis de me mettre en confiance et de reprendre courage ! Il ne me manque plus qu'à prévenir mon père de ma démarche. <p>Bonne journée à tous !
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Re: Ma petite histoire
Julien @ 25-02-2012 16:02:04

SalutBravo pour cette séance, il est bien que tu ai pu vider ton sac en quelque sorte, ça aide toujours de se savoir écouté.En revanche en ce qui concerne la masturbation, je remarque bien souvent que les avis sont partagés.Il est vrai qu'il ne faut pas la diaboliser mais il ne faut pas la minimiser pour autant. Elle se pratique dans une finalité égoïste, qui n'a rien à voir avec l'épanouissement de l'amour dans les rapports normaux entre un homme et une femme.De plus elle peut devenir une addiction et nous serions tenté de nous dire :" Pour le sexe, je n'ai besoin de personne, je me le fais moi-même quand je veux", personne n'est heureux ainsi.Puis nous allons commencer à nous dire, bon une petite branlette de temps en temps c'est pas bien méchant, alors certes ce n'est pas bien méchant mais petit à petit nous allons vouloir plus et pour finir re visionner du porno car il n'y aura plus de limites. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 25-02-2012 23:02:46

Bonsoir (oui j'écris mon message à minuit),Ce n'est pas glorieux du tout comme bilan de journée. Je ne suis jamais allé aussi loin. J'ai probablement du passer plus de 4 heures sur mon ordinateur en début de soirée, non stop pour visionner les fameuses vidéos. Si on peut appeler ça visionner !Pourquoi j'ai fait ça ? Les premiers mots de mon psy visaient à me montrer que la masturbation était quelque chose de normal. Ca m'a travaillé, et je me suis dit "Ok, quand une image me viendra à l'esprit j'irai assouvir mon désir directement après ". Le résultat est que j'ai passé cette soirée à regarder différents films plus durs les uns que les autres ! Jamais je ne regardais avec autant d'intérêt un vrai film porno. Dans "mes habitudes" il s'agit soit d'une escortgirl seule en petite tenue ou nue. Ou bien d'une photo d'une femme aux formes attirantes. Voilà qu'en une soirée je saute dans le grand bain 4h durant avec des vidéos plus répugnantes les unes que les autres.A la fin de ma consultation on est tombé d'accord sur le hic de la masturbation pour moi. Je n'ose me prononcer au nom de nous. Encore une fois je pense qu'il existe des personnes capables de gérer leur rythme de masturbations tout comme il existe des personnes qui savent contrôler leur descente d'alcool. C'est l'excès et la perte de contrôle qu'il y a problème. Je fais ce petit paragraphe pour retirer tout doute concernant le choix de mon psy car sa première phrase m'avait pas mal secoué. J'ai annoncé à mon père que je suis une thérapie avec un psychologue. Il m'a dit me soutenir et qu'il regrettait de ne pas avoir su déceler une souffrance chez moi. Comme il me le dit "Personne est parfait mais je ne demande qu'à m'améliorer et corriger mes erreurs ". Le problème est que je lui en avais donné l'occasion et il n'a pas su la saisir à ce moment là : le train ne passe qu'une fois comme dirait ma mère. Je reprends tout à zéro en gardant mes souvenirs heureux que j'ai pu avoir durant mes sevrages de plusieurs jours. Je me rappelle que j'écris mon présent avant de pouvoir me projeter dans l'avenir bien qu'incertain. Je dois m'encrer au maximum dans le présent et profiter de chaque instant : utiliser mes 5 sens. Etrangement tout a meilleur goût quand on se sent mieux dans sa peau (conséquence de plusieurs jours de sevrage). Je (re)découvre de nouvelles senteurs lorsque je me promène. Bref cela a un bénéfice certain sur mes sensations. Il ne manque plus qu'à travailler sur soi pour trouver les causes de tout cela et faire tomber le masque de la dépendance sexuelle pour ensuite entamer le vrai travail : la dépendance affective! Mais chaque chose en son temps !  Un jour à la fois ; Ne pas laisser les idées converger vers une seule chose mais vers un ensemble de principes ; Se rappeler de toutes ces rechutes, toutes ces "leçons" ; Vivre Je vous souhaite une bonne soirée pour les uns et une bonne journée pour les autres ! A bientôt ! <p>PS : Prochain rendez-vous chez le psy mercredi ! 
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Re: Ma petite histoire
Hatt @ 25-02-2012 23:02:53

Je suis d'accord, la masturbation n'a rien de mal en elle même. Et c'est très tentant pour les dépendants de tout voir au travers de la culpabilité. Le problème de toutes les dépendances c'est en fait qu'elles nous font fuir les problèmes. Il en découle que les problèmes qu'on fuit à l'origine restent là, sans être vraiment résolus, et la dépendance elle même, la fuite, rajoute encore des problèmes par dessus. Mais dire que la masturbation serait simplement mal, ça serait comme de dire que jouer au poker c'est mal, ou que boire de l'alcool c'est mal. Pourtant il n'y a rien de fondamentalement mal dans l'alcool lui-même. Comme tu dis c'est ce qu'on en fait qui est important.Et après il faut quand même pas tomber dans le panneau de se dire que puisque c'est pas mal alors on peut se l'autoriser de temps en temps, que tant qu'on n'abuse pas c'est pas grave. Ce qui fait la dépendance ça n'est pas la quantité mais la raison de la consommation. Je pense personnellement que s'autoriser à consommer occasionnellement c'est prendre de gros risques, ça n'est pas simplement parce qu'on consomme peu qu'on n'est plus dépendant. Et à chaque consommations, même espacées, on se remet dans le bain de ce qu'on essaye d'oublier. C'est un peu comme avoir un gros gâteau au chocolat au frigo, qu'on sait que pour notre bien on on doit pas le manger, mais on repasse devant le frigo toutes les heures pour le regarder, de temps en temps gouter un tout petit bout pour se rappeler qu'on aime ça etc.... personnellement, si je fais ça je me condamne à la rechute. <p> 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 25-02-2012 23:02:11

Tout à fait d'accord Hatt ! Je n'ai pas réussi à souligner la chose comme toi dans mon post mais c'est exactement ce que je pense !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 26-02-2012 16:02:33

Bonjour tout le monde ! Oui Sid le fait de savoir comment je "devais" annoncer la chose aux parents me travaillaient beaucoup. C'était une cause qui m'a poussé à repousser de nombreuses fois la prise d'initiative à contacter un psy. En fait je l'ai annoncé à mon père car c'est la personne avec qui j'ai le plus de facilité à échanger et parce que c'est eux (ma mère et mon père) qui payent mes études, ma nourriture... Bien que je vive en collocation avec ma mère. D'ailleurs il s'agirait d'une piste : ma mère. Comme je le disais j'ai annoncé à mon père hier que je poursuivais une thérapie et ce matin il m'a appelé. Il n'arrêtait pas de me dire "J'ai l'impression d'avoir raté quelque chose mais comme je te l'ai dit personne est parfait. Je sais que parfois je peux être maladroit ou ce que tu veux mais si tu as besoin de parler je suis là." En résumé c'est ce qu'il m'a dit. J'ai tout son soutien et je compte l'utiliser à mon avantage : une carte de plus en main pour m'en sortir.J'ai installé K9 hier soir et surprise ce matin : impossible de me connecter à internet. Je débranche les câbles, regarde la bbox, rien à faire cela ne marche pas ! Et un message de K9 apparait comme quoi il faut redémarrer l'ordinateur, relancer l'installation du contrôle parental ou bien désinstaller et réinstaller. Aucune des trois solutions a marché ! D'autant plus que pour désinstaller le logiciel il faut le mot de passe que j'avais tapé dans un fichier et je n'avais qu'à faire "copier/coller" et non ce n'est pas le bon mot de passe d'après le logiciel. Marre de tourner en rond et ayant besoin d'internet pour télécharger les cours de vendredi je formate le tout. Me voilà donc avec un ordi tout propre ! Cependant j'hésite encore à installer le contrôle parental K9. Je n'ai pas envie de reperdre du temps pour nettoyer l'ordinateur. D'autant plus que j'ai voulu mettre ce logiciel pour mon bien et cela tourne à la cata. Sinon y a une autre option qui consiste à tout débrancher lorsque j'ai fini de télécharger les cours et partir à la bibliothèque à côté de chez moi pour éviter d'être tenté par une éventuelle pulsion. Et en rentrant à la maison je pourrais éventuellement mettre l'ordinateur dans la cuisine pendant que je travaille dans ma chambre. Comme ça je ne verrai pas l'ordi et faute de quoi je ne pourrai pas penser un seul instant à une MB potentielle. Après il me restera toujours "les idées noires" comme je les appelle. Dans ce cas à moi de faire diversion et de travailler et encore sur moi même. Si quelqu'un a des idées quant à un autre contrôle parental qui ne fera pas galérer l'ordi ou un moyen de "régler" les heures de connexion à internet par un logiciel ou une manip qu'il n'hésite pas ! Merci d'avance ! <p>Bonne journée à tous !
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Re: Ma petite histoire
nuage @ 26-02-2012 16:02:11

super le soutient de ton pere!!  Mort de rire Mort de rire Mort de rire Mort de rire quel beau cadeau il te fait la Mort de rire../../../p><p> pour ce qui est du controle parentale.. je vais te donner mes trucs a moi qui marche.. (faut bien que je ne sois pas une dependante sexuelle pour avoir de si bon trucs) lollll ;-)  je n'utilise aucun controle parentale ici et c'est tres rare que l'on tombe sur des sites non recommandé (dans tout les sens du terme) <img src="../../../uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif" alt="Mort de rire .. bien sur, on peut voir quelques photos sexy quelques fois, mais on ne peut avoir accès au site alors.. avec mes ados super branché, et quelques déboires voila mes trucs..j'ai été dans les seting de mon modem et mon routeur.. j,ai mit la sécurité au max..ensuite j'utilise pour combler avec ca open dns.. j'adore..j'utilise les filtres safesearch des moteurs de recherche.. mes filles ont pas mal de travail et recherche a faire pour leurs études.. alors si ma petite de 11 ans fait une recherche sur la gestation du cochon d'inde, tout ce qui sort dans google  est sur la gestation du cochon d'inde et non pas des pages et des pages de grosse-cochonne-ce-fait-défoncé-en-inde avant de finir par tomber sur la gestation du cochon d'inde a la page 35 458 de google.. (bon j'exagere un peut, mais a peine ;-) )en plus de ne pas tomber sur des sites que l'on a pas besoin, ca fait épargner un temps fou..avec ca, te reste qu'a te trouver genre un parain (ou maraine) qui a les mots de passe si tu as besoin de débloquer un site pour tes études..  <p>si tu trouve que le psy ne te prend pas assez au sérieux avec tes problemes coté sexualité, n'hésite pas a changer <img src="../../../uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif" alt="Mort de rire../../../p>
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 26-02-2012 22:02:00

Bonjour Nuage !Habituellement je lis tes posts sur les autres topics et je les trouve remplis de bon sens ! Ce message plein de bonne humeur et d'humour m'aide à retrouver le sourire en ces temps de travail, de concours, de sevrage et de rétablissement !!! (Que de choses !) J'ai comme tu me l'as conseillé mis les protections au maximum sur mon réseau, et mes serveurs internet (Mozilla, Internet). Oui j'utilise les deux selon les besoins. (Mozilla est plus facile pour accéder au serveur de la fac). Concernant OpenDNS je viens de l'installer. J'ai essentiellement retenu qu'il me permettait de bloquer les sites qui potentiellement dangereux ! J'y vois que des avantages et en plus c'est gratuit ! A mon avis, même avec une pulsion, le temps que je désactive tous ces gadgets il va se passer un certain temps. Par ailleurs j'ai verrouillé mes recherches avec safesearch sur mon compte mail que j'utilise pour échabger avec les autres dépendants. Adieu la gestation du cochon d'Inde en dehors du cochon d'Inde ! Pour reprendre un sketch : "adieu Amélie et le poulain !". Franchement même si je sais qu'il pourrait m'arriver d'avoir des tentations, au moins avec tout cela je suis parait pour trouver une activité plus gratifiante que faire ma petite chose ! Une carte de plus en mains pour m'en sortir ! Décidément depuis samedi matin malgré ma soirée d'hier gâchée par ces 4h de rechutes j'arrive à respirer de nouveau ! Le tout est de toujours avancer être sur le chemin du rétablissement et non dans "les habitudes". Pensons un jour à la fois même si il y aura des caps à franchir j'y arriverai !<p>Bonne semaine à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 28-02-2012 10:02:45

Bonjour,J'éprouve une certaine déception d'avoir fait tous ces efforts de prévention pour "rien". Hier je regardais la télé et une image est venue "m'agresser". Je me suis immédiatement remis au travail pour ne plus y penser. L'ordinateur à portée de main a fait que j'ai cherché à retrouver cette image. Le cours n'étant pas très intéressant je me suis laissé aller. Me voilà en train de chercher l'image en question. Mais je ne la trouve pas alors je suis allé ailleurs : le schéma habituel => escortgirl. Le filtre de google a filtré les 3/4 des sites mais pas tous. Puis en moins de temps pour le dire j'ai déverrouillé le filtre malgré le mot de passe à taper sur ma boite mail. C'est allé tellement vite. Je vous laisse imaginer la suite.Après avoir fait ma petite chose une première fois je me suis douché et j'ai remis ça. Pourquoi j'en sais rien. Un surplus d'énergie de colère que je n'arrivais pas à canaliser. Nouvelle douche et à mon retour dans ma chambre j'ai ritualisé cette dernière rechute en brûlant les mouchoirs qui ont servi à ... Vous avez compris ! La fenêtre ouverte, la fumée provenant des mouchoirs brûlant s'échappait doucement dehors. Ma chambre devenait un bar hollandais le temps de quelques minutes. Une fois la fumée évacuée, les mouchoirs de cendre jetés à la poubelle, mon support pour l'encens nettoyé j'ai pu me mettre au lit "la tête tranquille". Je m'en voulais et je m'en veux encore car la cause première est purement visuelle et très courante ! Cela veut dire que le moindre décolleté peut me pousser à la rechute. Heureusement que j'ai certaines valeurs et principes. Sinon j'aurais pu aller plus loin à de nombreuses reprises. Qui dit que je n'aurais pas fait appel aux sites de rencontre avec cougars, filles de mon âge ou autres ? C'est déjà ça de moins à travailler pour aller dans la marche du rétablissement ! En fait ce n'est pas tant la tentation qui me fait peur mais c'est comment retourner la tentation à mon avantage. Comment prendre le dessus et entamer de nouveau une analyse. J'ai l'impression que je n'y arrive plus depuis mon anniversaire. Je dois reprendre confiance. Encore une fois ce qui est fait est fait. Je le dis, je me répète encore mais je ne m'en sortirai pas seul et c'est pour cela que j'ai fait appel à un psy. Il va m'aider à y voir plus clair. Cependant il n'est pas dieu et n'a pas la science absolue. Je dois toujours chercher à aller au bout de ses raisonnements pour qu'ils aient d'autant plus de répercutions sur moi et mieux me comprendre.   Les mots d'ordre de cette semaine seront les mêmes que les précédentes cette fois je compte bien les rabâcher régulièrement : méditation, sport, musique, encrage dans le présent par les activités précédentes et le travail. Enfin toujours rester humble et prendre le temps de s'écouter.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 28-02-2012 23:02:30

Première journée d'application des résolutions faite :Réveil un peu tardif mais travail rentable sur l'ensemble de l'après midi et de la soirée !Je me suis remis à la guitare et ai déjà commencé à apprendre un nouveau morceau, sensations garanties !Je poursuis sur cette voie, demain j'ai rendez vous chez le psy. Je vous tiens au courant ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 29-02-2012 15:02:23

Bonjour,Je sors de mon rendez-vous chez le psychologue. Aujourd'hui nous avons commencé à chercher dans le passé : adolescence et avant. Nous avons évoqué ma situation avec ma copine qui vit à 200km de moi. En somme nous avons pu aborder et soulever pas mal de problèmes. Je me sens un temps soit peu plus propre en sortant de chez lui. Cela me fait du bien de savoir de voir qu'il étudie mon problème et qu'il me propose des solutions sur la durée. Prochaine séance dans une semaine même jour. D'ici là à moi de poursuivre ma thérapie en solo. Aller dans la continuité de ses idées pour en trouver le sens ! Si il n'y a rien à trouver sur l'une je prends la suivante, ainsi de suite !<p>Bonne journée à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 02-03-2012 23:03:59

Bonjour,J'avance, je mets tout en oeuvre pour me tirer vers le haut que ce soit par le travail ( me valorisant par des résultats intéressants ) et par la même occasion un travail plus en profondeur sur moi même. Je vais dans la continuité des séances que j'ai commencées avec mon psy. Cela nourrit mes arguments concernant nos différentes pistes de travail. J'entame ce 4ème jour avec l'envie de grandir dans tous les sens du terme !<p>Bonne soirée et bon week end à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 04-03-2012 00:03:09

Bonjour,Je ne cherche plus à regarder le "compteur du sevrage" comme une absence de masturbation durant chacun de ces jours mais une nouvelle chance de construire de nouveaux repères. Chaque jour est source d'émerveillement, rien n'est pareil même si on garde un certain nombre d'habitudes. Il suffit de voir la soirée que j'ai passée avec mes amis et l'après midi partagé avec ma copine. Je lui ai d'ailleurs offert le maillot qu'elle voulait pour cet été. J'ai bien aimé son sourire après avoir récupéré ma carte bleue de la main de la caissière. Je ne pense plus une seule seconde à cette dépendance et mes rechutes depuis hier si ma mémoire est bonne. Quand bien même ces pulsions ne reviendraient pas il y a toujours ce gros travail sur ma dépendance affective qui m'attend ! Encore une fois il y a toujours du travail à faire sur soi même. Mon psy m'a permis de "soulever le tapis" et j'ai pu révéler certaines souffrances et douleurs que je cachais. Il y en a d'autres et je le ressens quand je me retrouve comme hier soir, seul. J'évoquerai cela avec lui mercredi. Et oui à suivre ! Passez un agréable dimanche et on se retrouve certainement entre midi et deux le reste de la semaine. Je dois me détacher un peu du site pour mieux me retrouver. Je pense que cela fait parti de ma thérapie, je ne dois pas venir sur ce site pour le considérer comme une béquille.  
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Re: Ma petite histoire
grandefi @ 04-03-2012 07:03:11

Etre moins égoïste, être moins centré sur sa petite personne, et être plus généreux, il me semble que tu as trouvé une bonne direction pour ton sevrage. Tu as dis que tu avais bien aimé le sourire de ta copine quand tu lui as offert le maillot. Même plus précisément au moment ou tu as repris ta carte bancaire. Effectivement, en réglant ce cadeau tu as donné une partie de toi même, ton argent, pour simplement faire plaisir à ta copine et non pour te faire plaisir.  J'ai du mal à dépenser mon argent pour les autres, et pourtant si l'on un partage pas, on se retrouve avec un unique compagnon : l'ordinateur et internet.Bon week-end.
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Re: Ma petite histoire
benji21 @ 04-03-2012 14:03:57

Hello,  Je te souhaite une bonne marche vers se lâché prise de cette dépendance. Je voulais savoir si tu avais pris un psychothérapeute ou un psychologue ou un psychiatre ?  <p>Bonne semaine
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Re: Ma petite histoire
benji21 @ 04-03-2012 14:03:39

Hello,  Je te souhaite une bonne marche vers se lâché prise de cette dépendance. Je voulais savoir si tu avais pris un psychothérapeute ou un psychologue ou un psychiatre ?  Bonne semaine
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 04-03-2012 15:03:15

Bonjour,Oh tu sais Grandefi je voyais le "don" de la carte bancaire de la part de la caissière comme une pointe d'humour. Partager l'argent que j'ai économisé n'a jamais été quelque chose de difficile. Je pense que comme la plupart des gens j'aime faire plaisir mais j'y mets certaines limites. Je cherche un juste milieu entre l'égoïsme et le don en fonction de mes moyens avant tout ! Si je suis amené à devenir médecin j'espère pouvoir utiliser une part de mon salaire dans l'achat de cadeaux faisant plaisir à mon entourage mais j'espère également pouvoir donner de mon temps pour aider mon prochain : personnes agées, opérer des personnes plus ou moins gratuitement selon leurs revenues pour que chacun ait les mêmes traitements médicaux dans la limite de mes capacités physiques. La chirurgie me plait énormément mais je ne pourrai pas le faire jusqu'à épuisement de ma personne. Je constate que je suis encore parti dans un sacré délire !Benji21, je consulte un psychologue qui a l'avantage d'être quelqu'un qui laisse une grande place à la remise en questions de ses compétences. Il travaille à l'hôpital et est suivi par le ministère de la santé. Il cherche constamment à en apprendre d'avantage et j'aime cela. En effet cela permet qu'enrichir nos échanges et avancer ensemble ! Après je ne pense pas qu'il faille uniquement cibler sur les psychologues. Dans mon cas j'ai eu beaucoup de chances que ce premier psy me convienne très bien. Je pense que la démarche de prendre son téléphone, appeler les psys les uns après les autres et demander si ils traitent ou non du sexolisme est très gratifiant car on cherche à résoudre les problèmes profonds qui nous habitent ! Quand on a franchi ce cap je crois qu'on a vraiment fait un IMMENSE pas en avant et vers le rétablissement. Ne jamais oublier que nous sommes toujours en rétablissement car on va dans la continuité. Si on est rétablit la prochaine étape est la rechute. On pourrait dire que je joue sur les mots mais la façon de pensée change légèrement ce qui apporte un regard apaisement je trouve "Je suis en rétablissement". Cela veut dire que je suis en constant travail sur moi même. Pour revenir à ta question il n'y a pas, je pense, trente six mille solutions. Soit trouver un psy que quelqu'un pourrait te conseiller sur ta ville (quelqu'un du forum par exemple) même si chaque psy ne convient pas à tout le monde. Ou bien prendre son annuaire et appeler chaque psy et lui demander clairement par téléphone "Traitez vous du sexolisme ?". Je te laisse deviner la suite, en fait non :p Si il dit oui pourquoi ne pas prendre un premier rendez vous avec lui ? Sinon on raye son nom et on passe au suivant ! Si il ne sait pas ce que c'est je pense que mettre son nom de côté est envisageable mais autant chercher quelqu'un qui s'intéresse vraiment à ce problème. D'autres personnes plus "expérimentées" que moi pourraient t'éclairer sur la chose. En vous souhaitant une agréable soirée à très bientôt !
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 05-03-2012 00:03:54

le suivi par un psy est un tavail péalable, qui peut etre laborieux pour ne pas dire douloureux,mais totalement indispensable.Il vas te permettre de remettre en marche un systeme de pensée  autonome.Tu vas te sentir mieux et ta pensée creatrice  vas s'ameliorer.Tu vas pouvoir en finir avec les erreurs du passé.Fais en sorte Sonic qu'un seul de tes jours soit comme une vie entière,regarde chaque jour comme " s'il pouvait etre le dernier jour de tavie" et ne t'inquiète pas du lendemain.Fais ce que je te dis ;pas ce que je fait:car je sais que tu sais que je ne suis pas l'exemple a suivre 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 05-03-2012 15:03:09

Bonjour Nîmes,Ton post est tout à fait juste sur tous ses aspects même si la fin me déplait ! Tu te dévalorises bien trop ! Je ne vais pas exposer ici "la relation privilégiée" que je partage avec certains membres de ce site dont toi. Bien sûr que le psy est une étape, que j'ai depuis peu compris toute l'importance, indispensable à un rétablissement avec un confort qu'on ne peut mesurer tant qu'on n'a pas essayé. J'étais bien trop "fier"et refusais d'admettre que j'avais besoin d'aide. Alors pour ce que tu sais je te dis encore merci !  Lorsque je pratiquais les arts martiaux auxquels je fais souvent référence dans mon topic on nous disait souvent "Vous êtes chacun des architectes de la vie". Je ne me rendais pas compte de la portée de cette phrase. Après tout des phrases toute faite on en connait tous ! Cependant celle la prend tout son sens dans les moments de doute comme maintenant. Mais à ce jour j'applique mes propres conseils dont le POURQUOI ? qui m'aide à y voir plus clair. Et dans ce moment j'exploite ma libre pensée. Je ferme les yeux et décide d'avoir recourt à tel ou tel élément. Depuis la semaine dernière j'apprécie la froideur de l'eau avec toute sa douceur. C'est un travail de la pensée et de l'imagination qui je ne pourrais jamais expliquer de manière scientifique au contraire de mes cours de chimie organique où je pourrais vous expliquer pourquoi telle molécule a un angle plus aigu que l'autre. S'imaginer entouré d'eau, seul avec à perte de vue l'océan ou la mer c'est quelque chose d'unique que j'apprends chaque jour à savourer les bienfaits. Commencer à ressentir les bienfaits de ce travail a mis plusieurs mois. Je ne veux pas décourager ceux qui apprendront à méditer mais c'est un travail de patience et de lâché prise qui met du temps à mettre en place faute d'être "dans un monde" où tout est normé, carré, rodé ! Quand on arrive à rompre ce qu'on croit savoir c'est tout à fait étonnant ! Aujourd'hui je me suis levé assez tard mais quel bonheur de se sentir régénéré ! Je vais travailler avec rigueur tout en gardant un esprit détendu. Garder toujours cette liberté d'esprit, de pensée, voilà l'objectif de cette semaine nîmoise. Je rentre sur Perpignan ce week end pour récupérer mes lunettes. Je dois porter des lunettes, début de myopie ! Et oui depuis que je reprends le travail avec rigueur mes yeux me donnent des signes de faiblesse ce qui entre nous me convient tout à fait. Je suis fier de voir que mon travail porte ses fruits. J'arrive à me concentrer beaucoup plus longtemps qu'avant et j'apprécie le moment de me mettre au lit. Des images demeurent dans mon esprit mais je sais que je ne pourrais pas les retirer de ma tête. J'apprends à les regarder, parfois les apprécier mais sans y mettre une quelconque intention. L'absence de support (petit clin d'oeil à toi nîmes) m'a permis de retrouver petit à petit des "pulsions normales" qui proviennent de mes hormones de jeune homme et que "je savoure" en gardant toujours en tête que cela doit s'arrêter au statut de "simple spectateur". J'y vois un peu plus clair chaque jour et apprends à surmonter les obstacles qui se présentent à moi avec le plus de sagesse possible. Je ne force pas, je ne fais pas violence sur mon esprit. Je dialogue avec le plus de douceur possible et comme par hasard je le vis mieux. <p>Je revis
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 05-03-2012 23:03:35

Bonjour,Il n'y a pas de raison apparente pour que je rechute ce soir mais j'ai quand même cette petite boule au ventre. Franchir ce cap pour atteindre les 7 jours c'est habituellement quelque chose. Là je n'ai que cette boule au ventre. Je vais me mettre sagement au lit en ayant pris le soin de couper toute connexion à internet avec l'ordinateur et mettre le téléphone à distance. Si je passe cette nuit ce sera quelque chose de bien ( comme les autres jours vous me direz ). Doublons de prudence ce soir !Ma journée ne fut pas aussi productive que prévue mais des notes positives viennent compenser cette rentabilité moindre dans le travail. J'ai fait les courses avec un détachement complet du regard des autres. J'étais bien ni plus ni moins. Par la suite j'ai récupéré mes médicaments à la pharmacie. Habituellement il s'agit d'une épreuve car je dois croiser le regard de la pharmacienne et échanger avec elle. En effet mon traitement est adapté en fonction des périodes de stress et des effets secondaires. J'ai même pris l'initiative de demander des conseils sur les vitamines. Lorsque la pharmacienne m'a posé une question pour savoir si oui ou non je prenais du magnésium je me suis rendu compte que ma réponse n'était pas claire. J'ai répondu de façon très bizarre. Je n'ai pas réussi à exprimer Clairement que j'en prenais déjà par une autre marque de vitamines et que je voulais justement alterner un apport journalier de magnésium par ces nouvelles vitamines renforcées et les précédentes. La réponse aurait pu être toute simple. Mon manque de clarté m'a travaillé une bonne petite demi-heure, le temps de me remettre au travail. Quelque chose à creuser de ce côté là ? Peut-être, à voir !Oh oui quelque chose qui est à la fois embêtant mais gratifiant, j'ai des courbatures dans le dos. J'ai couru le week end dernier avec mon meilleur ami (ancien excellent footballeur) et autant dire que sa cadence parait simple à suivre mais le coquin accélère ! Pour la première fois depuis bien longtemps (depuis notre terminale) je ne me suis pas plaint. J'ai fait mon heure de footing à ses côtés bien que j'ai énormément perdu. Je tiens c'est sûr mais je sens bien que mes muscles ont perdu l'habitude que je les "pousse" comme ça. En terminale entre les entrainements de tennis, les tournois, le sport lycéen et mes baskets avec les amis j'avais de quoi faire ! D'ailleurs c'est durant cette période que j'ai commencé à me masturber de manière compulsive même si au début c'était plus une découverte de mon corps qu'autre chose. Pour ceux qui n'ont pas eu le courage de me lire j'ai vécu à proprement dit ma première éjaculation au mois de janvier de ma terminale c'est à dire en 2010. Pourquoi je dis à proprement dit? Parce que je me réveillais parfois le pantalon de pyjama mouillé à cause d'une éjaculation nocturne. Etrangement les espaces entre deux éjaculations nocturnes se rapprochaient avant que je commence à visionner. Mon subconscient devait travailler pas mal. A vrai dire je remettais ma propre "existence" avec ses buts en cause. Encore quelque chose à creuser avec mon psy !J'ai dit que je viendrais exclusivement entre midi et deux sur le forum et aujourd'hui je ne l'ai pas fait. Je suis même venu plusieurs fois au cours de la journée pour voir si quelqu'un avait répondu à mes posts. Je commence à voir le forum comme une béquille et le côté affectif commence à surgir. Ce n'est pas un mal en soi (Hatt je t'envoie un petit clin d'oeil ) cependant cela peut devenir gênant. Pour demeurer rigoureux et détaché de certains comportements je vais tout mettre en oeuvre pour passer d'une consultation du forum plurijournalière à une fois par jour. Je pense que pour une première phase de "sevrage du forum" c'est pas mal. Le forum est une aide précieuse mais à juste dose ! Pour anticiper certaines remarques je ne cherche pas à ne plus venir sur le forum sur le long terme mais à espacer mes intervention de telle sorte que je doive me "forcer" à m'encrer dans ce monde, le présent. Nîmes me le souligne régulièrement et il a bien raison ! Il s'agit d'un précieux conseil plein de bon sens, de sagesse et de philosophie de vie qui me rappelle le fameux carpe diem. Aujourd'hui a été une journée qui m'aura permis de prendre conscience de nouvelles pistes à travailler si j'en crois mes précédents paragraphes. Je vais prendre le temps de m'attarder sur chaque aspect et trouver des solutions seul et les échanger en séance avec mon psy. A ce propos la prochaine séance est mercredi. Aller il est temps d'aller au lit. Je vous avoue que je redoute particulièrement ce moment ce soir. Et hop je ferme les yeux et fais confiance en mes tripes et mon esprit ! Bonne soirée à ceux qui me liront ce soir ou un autre soir d'ailleurs ! Bonne journée aux autres :p  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 06-03-2012 11:03:02

Bonjour,Comme "souhaité" me voilà entre midi et deux. Je me suis encore, levé tard (11h). Pourtant ce n'est pas faute de mauvaise volonté mais j'ai des restes des courbatures au niveau du torse et des bras qui sont encore fortes (après le footing nous avons fait 3 séries de tractions) et je crois que dans ce domaine j'ai beaucoup perdu ! Espérons qu'au cours de la semaine j'arriverai à me lever de plus en plus tôt !J'aborde cette nouvelle journée avec beaucoup de philosophie. J'ai réussi à m'endormir dès que je me suis glissé dans mon lit et c'est déjà beaucoup ! Aujourd'hui je me concentre sur le visionnage de cours pour en finir avec le retard que j'ai accumulé. <p>Bonne journée à tous et à demain ou plus tard !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 06-03-2012 12:03:06

Je reviens ici car je traverse actuellement quelque chose que j'ai déjà vécu mais qui se terminait à chaque fois ou les 3/4 du temps par une masturbation => Rechute.Je remets en question mon sevrage ou du moins il y a un dialogue qui s'installe en moi et il y a une petite voix qui me dit "Aller tu l'as bien mérité, une petite dernière et on s'y met pour de bon. Regarde tu as déjà passé une semaine sans te toucher cela prouve bien que tu peux arriver à bien plus, aller juste une dernière ". C'est vraiment comme ça que je le vis. Et puis il y a cette autre voix qui me met en garde de ne pas passer à l'acte "Tu sais très bien où cela va t'amener. A chaque fois tu as perdu le contrôle en prétextant une dernière MB. Concentre toi sur ton travail, médite, repose toi mais ne mets pas cette pensée en pratique". Le fait de venir écrire cela sur mon topic m'apaise mais je ne sais pas si j'aurais suffisamment "d'arguments" au cours de la journée pour aller dans le sens du sevrage. Au pire j'éteindrai l'ordinateur en ayant pris le soin de bien verrouiller les filtres de recherche, couper internet et m'accorder un délais de réflexion sur la chose en méditant. Je sors de là en général bien ressourcé et avec un esprit serein. D'ailleurs je n'ai pas médité aujourd'hui, ni hier. Comme quoi il faut maintenir sa rigueur ! Aujourd'hui je dois aborder une heure après l'autre. Certainement que je vais traverser une période difficile mais après tout je me suis engagé à aller au bout de ce raisonnement de me sevrer. Ne pas vivre cette situation comme un combat mais simplement regarder ces images avec le recul d'un spectateur qui regarde une pièce de théâtre (par exemple). Je regarde, cela m'affecte en bien ou mal mais je ne bouge pas de ma place. Je reste passif physiquement. J'espère ne pas trop en baver non plus j'aurais aimé avancer dans mon travail sur l'ordi aujourd'hui. Mais si couper l'ordi me permet de ne pas perdre une demi journée en masturbation, remise en question, nettoyage de vêtements et tant d'émotions négatives j'accepte la chose. <p>Quoi qu'il en soit j'espère parvenir à surmonter cette étape qui s'annonce plus haute que les autres à franchir.
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 06-03-2012 15:03:02

quand tu sent une tension trop forte en toi ,sonic essaye de voir ce qui ne vas pas dans ton comportement:tu vas t'apercevoir que au debut de ton sevrage tu fais beaucoup d'éfforts,tu te concentres sur ton sevrage comme un enfant a la rentré scolaire tu t'apliques.Puis vient les premieres difficultés(tes premieres tensions) et comme l'eleve en millieux scolaire si tu t'acroche pas a tes cours et tu te laisse distraire au lieu de faire tes devoirs eh ben  tu décroches et tu n'arrives plus a suivre la classe et tu te sent nul(je le sais j'etais et je suis toujours un mauvais eleve).Tu dois pas te laisser distraire pendant ton sevrage comme pendant tes cours car plus tu prends du retard et plus dur sera de rejoindre l'elite de la classe et alors devant ton insatisfaction tu vas baisser les bras et suivre les derniers de la classe ce qui te prendra moins d'effort.Pour ton sevrage c'est pareil si tu te laisse distraire en te disant je ratraperai mon retard demain tu y arrivera jamais.C'est maintenant dans l'instant present que se joue ta vie.Si la tension est trop forte tu eteint l'ordinateur,la tele,la radio ,la musique et direct douche froide sans reflechir.TOUT LE RESTE(tv,ordi,radio...) ne sert qu'a distraire pour t'empecher de vivre ta vie.ET SURTOUT PLUS DE SUPORT VISUEL QUELQUES SOIT LE CAS.C'EST TON IMAGINATION QUI DOIT TRAVAILLER PAS UN ECRAN.Au fait comment faisait l'homme prehistorique quand il etait angoissé? tu crois franchement qu'il se branlait toute la journée;je pense pas il vivait sa vie au jour le jour sans se preocuper du lendemain car le lendemain il devait s'en foutre royalement IL VIVAIT L'INSTANT PRESENT
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 06-03-2012 21:03:38

Bonjour,Oui Nîmes tu as bien raison et ce que tu as dit m'a aidé pour la suite de mon travail sur moi même le reste de la journée. Ce soir je ne sais pas ce que je ressens. Au début c'était de la colère envers ma mère qui parlait trop fort au téléphone pendant que je travaillais. Cette colère s'estompe et laisse place à des larmes. Mais je ne suis pas triste. Je ne peux pas les qualifier comme étant des larmes de joie non plus. Je suis venu ici me réfugier quelques instants. Après réflexion je crois que la pression de ma première année de médecine vient me rattraper. Je suis fatigué de ce travail. Mon travail n'a pas été si rentable que ça aujourd'hui mais déjà mieux qu'hier. Ca devrait aller mieux demain soir. J'aurais consulté mon psy et j'aurais étudié les cours les plus durs à visionner pour la prise de note. J'ai envie de m'en sortir. Ce soir je me fais cette piqûre de rappel. Même si des doutes et des images viennent se glisser dans mon sevrage ma vie "d'hier" a rien à voir avec celle que je mène aujourd'hui. Je ressens des émotions bouillonner en moi. Ce n'est pas toujours agréable. Il y a le manque de voir mes amis, ma copine, mon chat (un sacré joueur !), mon père, mes entrainements de tennis avec les commentaires du nouvel entraineur qui cherchait à me rabaisser devant tout le monde... Même lui je l'aimais bien. Il y a l'acceptation de ses faiblesses. Depuis bien longtemps je n'ai pas été aussi courbaturé et je me sens à la fois faible et si fort. C'est paradoxal mais cela illustre parfaitement mon ressenti. Je me redécouvre une force qui sommeille au fond de moi. Elle grandit de jour en jour et c'est agréable de la sentir. J'apprécie de prendre le temps d'écouter mon coeur battre. Peut-être que c'est mon imagination qui travaille mais j'ai le sentiment que mon rythme cardiaque a ralenti depuis quelques temps. Entre le fait d'avoir repris le sport, arrêter cette pratique de masturbation et être rigoureux dans mon hygiène de vie il y a sûrement quelque chose ! Je me sens un peu mieux même si ce n'est pas la grande forme non plus. Je vais essayer de finir un cours et je me mettrai au lit. Bonne soirée à tous et à demain ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 07-03-2012 11:03:29

Bonjour,Aujourd'hui je commence la journée de manière douloureuse. Il n'y a pas d'image précise qui me traverse l'esprit mais il y a une souffrance profonde. Je ne connais pas l'origine, j'ai beau chercher, me reposer, regarder un film pour espérer qu'à la fin cela ira mieux mais résultat je me sens toujours aussi mal et mon bilan de travail de la matinée est presque nul.Pourtant la journée s'annonçait prometteuse (c'est vrai qu'elle n'est pas finie). Je me suis levé tôt ! J'ai même attaqué le travail au saut de mon lit. Et il y a ce travail de fond à faire et aujourd'hui il est plus dur que d'habitude. Je ne sais pas par où commencer et j'ai beau chercher des alternatives pour accepter cette souffrance puis la contourner et de nouveau l'accepter rien n'y fait elle est belle et bien là. C'est très difficile d'avancer dans ces conditions. Quelque part je suis content que ma séance chez le psy soit aujourd'hui. Je pourrai lui parler de cette souffrance. J'espère qu'il me permettra de mettre des mots dessus et ainsi "soulever le tapis". Même si je ne sais pas dans quel chemin je me suis aventuré je n'ai pas envie de reproduire ce schéma de plonger tête baissée dans la MB. Pour l'avoir fait durant 2 ans je sais que cela ne résout rien. Certes le plaisir éphémère est là (et encore!) mais pour une seconde de plaisir sur le rapport de souffrance qui s'en suit cela n'en vaut pas la peine. Alors autant souffrir maintenant pour pouvoir de nouveau sourire à la vie, je ne demande que ça !  <p>J'espère de tout coeur pouvoir réussir à surmonter cette journée pour ne pas dire cette période car j'entame un deuxième jour de souffrance qui n'est pas propice à un rétablissement sous les meilleurs auspices. Cependant c'est dans l'adversité que l'homme est meilleur. Je vais le prendre dans ce sens. Il s'agit d'un sale moment à passer !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 08-03-2012 06:03:15

Bonjour tout le monde,Nouvelle du jour, c'est tout frais, tout chaud : Rechute !Si je le prends sur le ton de la "rigolade" c'est que je me rends compte que j'ai très souvent fait de cet acte une catastrophe. Attention ce n'est pas bénin non plus ! Il faut savoir mesurer l'ampleur des conséquences de ses actes. Je crois avoir "découvert" celle la. Ce qui m'intéresse plus particulièrement sont les raisons de cette rechute. Et je pense qu'il y a entre autres la consultation avec mon psy qui a mis le doigt sur un problème clé : la relation avec ma mère. Ce serait très long de vous résumer les deux dernières consultations mais le fait est que nous avons mis le doigt sur un sujet sensible car j'ai souvent été dans la position "d'enfant soumis" avec elle. Dans le sens où si un truc ne lui plaisait pas je n'allais pas plus loin, je me la fermais.  Le fait de le dire a réveillé en moi de nouvelles inquiétudes si l'on pourrait dire comme "Durant toute mon enfance je n'ai finalement pas vécu ? " ou encore "Je suis sa chose". Il y a un peu du vrai dans la seconde phrase. La première interrogation était fausse puisque je faisais mes bêtises sans que ma mère soit au courant : des bêtises d'enfants. Mais il est vrai que comme l'a souligné mon psy je n'ai jamais été le vrai méchant ado rebelle : fumer, sortir et ne pas rentrer aux heures prévues ... Même lorsqu'il m'a dit ça je me rends compte que je ne suis toujours pas attiré par ce monde. A ce jour j'aime uniquement boire quelques verres avec mes amis mais cela s'arrête là. J'ai vu trop de personnes en piteux état pour me prendre une cuite comme eux. J'espère que vous aurez compris les quelques aspects de ce paragraphe même si ils n'expliquent pas en soi ma rechute. Ma rechute est venue petit à petit. Elle s'est installée par ces deux jours douloureux à maitriser. D'autre part ces nouvelles interrogations ont généré de nouvelles angoisses auxquelles je n'ai pas appris à faire face. Etant déjà chargé entre la pression du travail (concours), la souffrance accumulée des deux jours et la nouvelle souffrance à supporter je n'ai pas vu d'autres solutions que la rechute bien qu'il y en aurait eu une meilleure => Aller au lit et m'endormir !Je suis prêt à entamer un nouveau sevrage car cela m'apporte une grande quiétude. Même si hier j'ai ressenti plus de plaisir que de culpabilité je sais que dans le passé j'ai fait l'erreur de croire que je ressentirais à chaque fois cette douce sensation jusqu'au jour où je perdrais à nouveau le contrôle donc STOP !<p>Je reprends les fondamentaux et petit à petit je rebâtirai mon "capital d'énergie" que j'ai pu obtenir après ces 8 jours de sevrage. Cette fois essayons d'aller encore plus loin !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 08-03-2012 08:03:40

(Re)Bonjour,Non, j'ai fait une nouvelle. Celle de croire que se masturber n'est pas si grave que ça. J'ai trop atténué le problème pour en faire un euphémisme. Je ne ressens pas une grande culpabilité mais une grande déception. A vrai dire peu importe il faut que j'arrête ce comportement et cela va commencer par les fondamentaux. Les 3 premiers jours je suis le plus fragile. J'en viens à me demander si le forum est une bonne idée ou si je dois me sevrer de lui durant ces quelques jours et revenir une fois "ma dignité" retrouvée. Ce qui me trouble par dessus tout c'est que je crois avoir compris ce qu'on mon psy me disait sur l'excès de cette pratique. "On ne fait pas ce genre de choses par hasard". Si j'ai accordé une telle place au porno c'est pour me détourner du problème principal. Seulement le problème je le connais et c'est très dur de le prendre de front. Il est plus facile de se rabaisser et de "se faire plaisir" dans le visionnage de porno. A côté de ça je rate tellement de choses :- J'apprécie moins les caresses de ma copine car je culpabilise de mon comportement extérieur alors que je l'aime de tout mon coeur.-Je travaille moins pour ne pas dire plus du tout quand je suis dans ces périodes de rechutes.-Je n'ai pas un regard objectif sur moi même mais bien dévalorisant.-Je n'ose pas sortir de chez moi. Je me sens étouffé et mal dans ma peau.-Je ne vis plus, chaque respiration est "forcée" faute d'avoir un poids sur le plexus thoracique. Ce poids s'allège pourtant de jour en jour en échange d'un poids de souffrance par la pensée. Que choisir ? La souffrance psychique ou une force "métaphysique" qui vous rend morbide, fatigué et déçu de tout ? <p>Je retourne "au charbon". Je ne dois plus me permettre ce genre d'erreurs. J'ai fait un énorme travail en 8 jours et il ne doit pas avoir été fait en vain. J'aimerais passer cette barre des 10 jours ! Au boulot !
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 08-03-2012 12:03:47

sonic une petie Mb de temps en temps ne doit pas etre considere comme une rechute.N'oublie pas que tu es jeune et que tes hormones travaillent(et c'est tant mieux).Est considere comme une rechute (A MON AVIS) lorsque tu te MB plusieurs fois contre ta volonté et que tu en ressort degouté.Lorsque tu pratique la MB comme anti depresseur pour oublier.J'espere juste que lorsque tu te MB tu le fait loin de tout support visuel.Le support visuel c'est ca qui nous fait plonger.Une fois que tu y est dessus t'es mort.Je suis content que tes sceances chez le psy te font du bien et que t'arrive a pointer du bout des doigts certains de tes problemes.Les miennes d'angoisses ellesjouent a cache cache avec moi.Lorsque je les debusquent elles me disent:"c'est du passé oublient nous" ou bien "fous nous la paix"Mon subconscient trouve en moi et pour moi toutes les force et actions mentales et physiques qui me permettent de realiser ce que je veux maintenant .je suis calme,detendu,serein ,decontracté et en pleine possession de tous mes moyensj'ai totalement le controle de moi meme en toute circonstances t toutes situationsje prends sagement les bonnes pour moi meme,ma famille et les personnes que j'aimerepete ses phrases dans tete quand ca vas pas 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 08-03-2012 14:03:42

Nîmes j'ai pris des supports visuels. J'ai résisté mais je n'ai pas su faire preuve d'assez de conviction. Ceci étant je me suis encore mis des protections comme je pouvais mais je peux toujours passer entre les mailles du filet : une image suffit à faire ma chose. Là je culpabilise, là j'ai honte. J'ai perdu le contrôle et comme un idiot, encore une fois j'ai cru que cela m'aiderait. Cet anti-dépresseur je le recommande à personne. Avec de la chance je pourrai le prescrire à mes patients dans quelques temps. Plaisanteries part je ne sais vraiment pas pourquoi et comment j'en suis arrivé là aujourd'hui. Tout roulait depuis 8 jours. Je souffrais de l'intérieur mais ce n'était pas grave en soi. Juste un coup de blues passager comme on dirait. Et aujourd'hui me voilà le compteur à zéro comme si je n'avais rien fait pour m'en sortir. Pourtant c'est pas faute d'avoir essayé et de m'être donné les moyens d'y arriver : Je rythme ma vie le plus possible pour prendre de nouveaux repères (pompes le matin, méditation, "ritualisation de chaque tache ménagère", respirer calmement à chaque moment de doute ...); m'accorder plus de temps pour me reposer et surtout j'ai pris un psy pour m'aider. Même avec tous ces éléments en mains c'est tout aussi douloureux. Les avantages c'est que je travaille sur des pistes avec mon psy. Je dois prendre sur moi la pression des études d'un côté et travailler sur moi pour les causes de cette dépendance de l'autre. C'est pas facile, vraiment.Je m'inspire de tous ces topics, l'histoire de chacun, j'essaie d'aider l'autre en espérant que la personne qui me lira ne fera pas les mêmes erreurs que moi et s'en tirera plus facilement et plus vite ! Certes ce n'est pas une course mais je pense que le jour où on arrive à se dire "Ca y est" c'est une énorme étape. Je pense qu'il ne faut pas s'arrêter à cette étape de "Victoire je n'ai plus aucune pensée depuis x temps ". Il faut continuer de vivre en se rappelant notre comportement et où il nous a amené comme une sorte de leçon de vie. Je suis loin d'y être on dirait. <p>Qu'est-ce que j'ai à perdre aujourd'hui si ce n'est échouer dans mes études médicales parce que je n'ai pas eu la force de me mettre devant ma feuille et d'aller me branler à côté ? Je vais reprendre là où mon parcours de rétablissement s'est arrêté c'est à dire hier soir. Le compteur est à zéro, ce n'est qu'un nombre mais un nombre qui augmente et me rapproche de la liberté. A partir de maintenant je me mets en mode "Gros nounours je digère les emmerdes qui me tombent dessus et apprécie les joies qui viendront !"
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 12-03-2012 10:03:46

Bonjour tout le monde,Je ne sais plus où j'en suis. Je traverse un gros passage à vide. Quel est le but de tout ça ? Pourquoi essayer de dire non si c'est pour dans un cas souffrir de renoncer à une pulsion et dans l'autre souffrir parce qu'on a succombé à la tentation après avoir ressenti ou non un plaisir éphémère ? Honnêtement je ne sais plus quelle(s) raison(s) me pousse(nt) à me sevrer. Je ne vois pas le bout du tunnel, je suis fatigué, totalement perdu tout en ayant une certaine lucidité. Celle de savoir que j'aime mes proches, mes amis, ma famille, ma copine. Je le dis mais je finis par ne plus y croire car quoi que je fasse j'arrive à être encore plus déçu qu'au début du sevrage. J'ai envie de m'en sortir mais comment faire ? A chaque fois je suis une "ligne directrice" qui tourne autour de nouveaux repères avec le sport, la méditation, la musique, consultations avec le psy... Je mets un maximum de cartes dans mes mains mais à CHAQUE FOIS il arrive un moment où le doute est tel que j'ai envie de savoir ce qui va se passer si je rechute à ce moment. A ce moment j'ai vraiment l'impression d'être le chien qui essaie de mordre sa queue en tournant sur place. C'est trop frustrant comme situation. Je me déçois dans mes études. Je travaille mais j'arrive jamais à atteindre l'objectif et récupérer complètement mon retard ne serait-ce qu'au niveau du visionnage des cours. Quand je suis presque au bout, quand il me reste deux, trois vidéos hop là ça rechutes et je prends de nouveau du retard avec 10h voire 20h de cours en retard. C'est insupportable. Le pire dans tout ça c'est que je vois clairement AUCUNE issue. Je n'ai aucun moyen pour remédier à cela de façon concrète. J'aimerais me consacrer uniquement à ma vie, mes problèmes sans avoir à me réfugier dans une dépendance !! En disant cela je comprends bien que le sevrage est l'unique alternative. Alors comment se sevrer en ressentant un minimum de souffrance ? Il m'est impossible de travailler avec ces débats et dialogues dans ma tête. A côté de ça je rêve d'exercer la médecine. C'est mon souhait le plus cher. Certainement qu'il s'agit là d'une "crise d'adolescence" décalée de quelques années ? Ou bien s'agit il d'un moment de "rébellion" envers mes propres pensées ? Serait ce un moment clé pour la suite ? Pour la première fois je m'en fou complètement, et j'aimerais de tout coeur pouvoir ENFIN avancer concrètement, simplement en ayant la tête sur les épaules pour la suite.<p>Bonne journée à tous.
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 12-03-2012 15:03:36

la descision de changer.tu es conscient de tes schemas et tu choisis d'en changer."c'est sans espoir et il st impossible de changer;alors a quoi bon essayer?".Cette attitude mene a "rester comme tu es".Au mois,tu sais supporter ta douleur,tu ne l'aimes pas mais tu y es habitué et tu espre qu'elle n'empireras pas.Quand a la colère ,elle équivaut a s'assoir avec un bonnet d'ane sur la tet.Une contrarieté t'arrive,tu te mets en colere.Un autre cotrarieté t'arrive,tu te met une nouvelle fois encore n coler et ainsi de suite.Tu ne depassera jamais le stade de la colere.Il est ridicule de rester dans ce schema de dependance.plus tu resteras avec cette habitude;plus tu vas créer des situations qui vont l'engendrertu dois te defaire de ce schema meTu dois effacer toutes les couches de schéma que tu as crée et les remlacées par de nouvlles couches de pensées.plus tu vas t'agripper a ta dependance lors de ton changement de pensée( sevrage ) et plus ce changement doit etre effacéLa plupart des meilleurs maitres en schéma de pensée ne sont pas issue de famille ou tout allait le mieux mais demillieux difficiles et ils ont travaillé couche aprés couche  pour atteindre l'état qui leur permet d'aider les autres (nuage,mondom,warsen..) 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 13-03-2012 16:03:49

Je ne sais plus du tout à quoi tout cela rime. Je tourne en rond. Je me dis que c'est pas bien de se masturber car cela m'empêche d'être lucide et qu'est ce que je fais ? Je me masturbe. Je me dis qu'il faut travailler. Alors oui j'avance l'espace d'une journée et après ça recommence, une pulsion, un téléphone portable avec une connexion à internet lente et c'est parti sur une image. Si c'est pas le téléphone je prends l'ordinateur alors qu'il est verrouillé de tous les côtés. Je passe outre en désactivant les filtres un par un. Je vous laisse deviner la suite.J'en peux plus. Honnêtement cela devient du délire, je ne sais plus du tout comment sortir de cette phase. Je ne vois même plus où je vais. Je prends le chapelet de mon grand père. Je prononce tout ce que j'ai sur le coeur. Je suis athée mais cela ne m'empêche pas de prier. C'est mon dernier recourt mais malgré tout ça recommence. Je rentre dans le jeu du dialogue et n'arrive plus à déployer les arguments pour dire non. Je ne sais pas pourquoi j'essaie de "lutter". J'ai tout essayé : dialoguer, sport, méditation, en parler directement avec d'autres dépendants, consulter un psy ... Et j'ai toujours cette impression d'être une souris de laboratoire qui cherche la sortie et au lieu de ça retourne à la case départ dès qu'elle croit avoir compris le "jeu" dans lequel elle est.Cet état de vie est plombant, rabaissant, honteux et tout ce que vous voudrez. Je ne crois plus au miracle. J'ai cherché, attendu, médité, pensé que petit à petit je trouverai des clés pour avancer. Regardez le résultat niet ! Par ce forum j'ai connu des gens capables de raisonner avec une grande philosophie de vivre et j'espère qu'ils se reconnaitront. Je vous jure par moments je me dis que la seule alternative c'est en finir. J'ai une copine qui m'aime et voit en moi quelqu'un de généreux, gentil et attentionné. Des parents qui sont prêts à sacrifier beaucoup pour moi, des soeurs adorables, une famille géniale, des amis étonnants ... Je pourrai en dire long sur tout ça mais à côté il y a ce comportement qui me pourrit la vie, qui me pourrit toute vision positive et espoir de vivre NORMALEMENT. Depuis môme je rêve d'une seule chose pratiquer la médecine. Encore ce matin j'ai eu cette étincelle de vie en voyant un cours qui me pousse à me battre pour espérer décrocher ce concours. Ce n'est même pas une question de savoir si le niveau est trop haut pour moi, il est à ma portée, je le sais, quand j'arrive à travailler j'arrive à répondre et raisonner correctement ! Je n'arrive pas à travailler rigoureusement depuis le début alors que c'est la seule chose que je souhaite du plus profond de mon âme faire. Si j'y arrivais pas parce que je n'avais pas les capacités de le faire j'abandonnerais et je trouverais autre chose mais je sais que c'est à ma portée et par dessus tout je sais que si je fais autre chose cette dépendance ne fera qu'empirer. Je ne vois vraiment pas le bout du tunnel. Je croyais que ça allait mieux depuis début janvier mais on dirait que tout empire à l'intérieur de moi. Je pourris mes propres valeurs, mes propres priorités. Et puis je me dis que c'est con d'en finir avec la vie pour une histoire de bite ! Mais c'est tellement rabaissant, tellement destructeur. Je sabote mes études. Je ne le supporte plus, je ne me supporte plus et je sais que lorsque ma mère rentrera ce soir je serai tout souriant en lui disant "Oui j'ai bien travaillé aujourd'hui". Et demain rendez vous chez le psy. Je me demande si ça vaut encore la peine d'y aller ! Je déteste prendre ce bus et voir le regard des autres se poser sur moi. Il y a tout ce "rituel" qui consiste à me préparer avec ma carte de bus dans la poche, marcher un quart d'heure pour aller à l'arrêt de bus, croiser tous ces regards, monter dans le bus et entendre les gamins se moquer des passagers, rentrer dans le bureau du psy et raconter ma vie. Raconter cette pourriture dont je n'arrive pas à me débarrasser depuis 2 ans alors que j'essaie de toutes mes forces, de toute la sagesse possible, par tous les moyens ! Ca en vaut il encore la peine de sourire à l'avenir si c'est pour qu'un jour votre entourage découvre par je ne sais quel moyen ce que vous avez fait et ce que vous faites ? Si c'est pour regretter d'avoir échoué dans des études et faire autre chose "plus à ma portée " pour ne pas dire sans concours, sans pression, sans rien et vivre toute sa vie avec des regrets ? Ca en vaut la peine ? Honnêtement à quoi bon se battre à chaque fois si c'est pour tomber encore plus bas. Les grands discours de dire "C'est pour mieux se relever" j'en ai ras le bol de l'entendre. Je me le suis répété à chaque fois que j'en pouvais plus, que je craquais en ESPERANT que ça irait mieux. A chaque fois j'ai espéré ! A chaque fois j'y ai cru ! Voilà le résultat, je gâche ce que je touche, ce que je souhaite. Je ne sais pas ce qui va se passer pour la suite mais j'aimerais croire qu'il existe réellement du bon en moi qui ne vive pas caché derrière ce comportement.  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 14-03-2012 11:03:40

Bonjour,Roul merci de ce post. Le fait que tu ne sois pas "entré dans mon jeu" m'a permis une nouvelle fois de me reprendre en mains mais il n'en demeure pas moins que j'ai peur de ne pas arriver à rompre ce schéma sur la durée. Le temps me le dira !Quant à la méditation je pratique celle enseignée par deux maitres d'art martiaux ( Patrick PEYTAVI et Alexandre HOME ), même si Patrick n'a pas vraiment le statut de maitre mais passons. Ils ont fondé tous les deux une synthèse de l'esprit des arts martiaux dans ce qu'ils ont appelé le chindaï. S'agit il d'une dérive de la méditation vipassana zazen je ne sais pas. En effet il n'y a rien de plus subtil que la méditation mais sur le coup de la colère, de la déception, et surtout de la peur de mal finir mon esprit est resté bloqué sur l'échec pour le généraliser dans tous les domaines.<p>Je vais me reprendre en mains pas à pas, petit à petit. Un jour à la fois c'est déjà beaucoup alors c'est parti.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 14-03-2012 23:03:12

Claques, prises de conscience, coups de pied au cul ... Tant de qualificatifs qui pourraient représenter ce que j'ai ressenti en disant au revoir à mon psy. On est parti des faits, des simples faits pour remonter à ma propre absence d'action dans ce que je croyais "maitriser". En fait je ne maitrise rien ! Cela je l'ai déduis qu'à l'heure où je vous écris. J'ai pris conscience de ma propre bêtise. Je crois être dans le bon, le choix voulu, accepté. Or je vis dans une "prison psychologique" qui a fait que mes choix sont limités. Pour "m'évader" je me masturbe. Je me demande si par la masturbation je ne fais pas que resserrer les barreaux ? A vrai dire peu importe car petit à petit je vais au delà de mes espérances. J'arrive à démonter le mécanisme bien en amont. Je crois pouvoir bloquer certains engrenages, un certain temps du moins ! A voir au cours de cette semaine ! Si j'y arrive je n'aurais plus qu'à approfondir cette piste avec mon psy pour toujours aller plus loin et ainsi retirer chaque élément constitutif de cette dépendance. Ma peur réside dans ce qu'il y a derrière ma dépendance sexuelle mais je crois que maintenant que je suis dans cette thérapie j'ai tout intérêt à aller au bout. Patience, rigueur ! Deux mots clés pour tenir le coup.<p>Bonne soirée et journée à tous.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 17-03-2012 00:03:34

Bonjour tout le monde,Commençons par le négatif => RechuteS. Beaucoup de rechutes entre 5 et 10 si mes estimations sont bonnes, je n'ai pas compté. Cela m'a pris plusieurs heures (entre 17h et 22h). Maintenant le positif ! Je connais la raison pour ne pas dire les raisons qui m'ont poussé à rechuter. Il y a ce travail avec mon psy qui a remis en cause "mon couple". Ma copine et moi ne faisons pas l'amour. "Si vous ne vous masturbiez pas comment seriez vous avec elle ? " C'est vrai qu'en période de sevrage j'ai envie d'elle. J'apprécie plus son côté femme et toutes ses qualités. Mon amour pour elle est en quelque sorte renforcé. Tout cela pour dire que oui je l'aime et j'ai très envie de faire l'amour avec elle quand "tout se passe bien dans ma vie". J'ai voulu réserver une "maison" dans un hôtel du côté de Collioure (c'est une ville au bord de la mer) . La raison de cette action visait à nous rapprocher elle et moi. On est souvent entouré par nos amis, ou par les gens en général. Nous sommes rarement seuls et vivons dans un espèce de quotidien que chacun laisse pourrir. Aujourd'hui je lui ai dit tout ce poids que j'avais sur le coeur car elle a refusé la date que je lui proposais parce qu'une phrase de mon psy est venue dans mon esprit "'L'amour ne se planifie pas". En effet elle me proposait une autre date qui lui allait mieux. Une chose entrainant une autre on a vidé notre sac tous les deux pour s'arrêter en plein débat lorsqu'elle devait aller au travail ( de 17h à 22h ). Pendant ce temps mon esprit se préparait à la séparation et à la fin de notre couple. Quand elle est rentrée chez elle je l'ai appelée et on a tout mis au clair. On a cherché des solutions et on les a trouvées. On pense pouvoir y arriver et on va y arriver si elle et moi mettons du nôtre pour y parvenir. Il va de soi que je regrette cette soirée de masturbation mais cela m'aura appris qu'il est bien idiot de vouloir "prévoir" quelque chose (briser son couple) et que même une série de masturbations n'empêche pas un retour à la réalité ! Cette réalité, cette vie il faut la voir telle qu'elle est : GRISE ! Elle est par moments douloureuses, parsemées de doutes mais on peut toujours y puiser du bonheur si on sait par angle la regarder. Avant de me masturber je prendrais le temps de bien me poser. Il s'agit là d'un paradoxe, je ne me masturbe pas quand je suis posé dans mon esprit. Nous avons pu remarquer que j'étais trop présent avec mes mots doux dans notre couple (dépendance affective) et qu'elle n'éprouvait plus le besoin de me séduire (forcément je ne joue plus mon rôle d'homme). Alors je vais faire ce travail sur moi, reprendre le sport avec rigueur !! Depuis le temps que je le dis il faut mettre ça en pratique ! En gros je crois que c'est tout et vu l'heure je vais pas tarder à aller au lit. Demain je travaille et j'envisage même de courir ! <p>Bonne nuit tout le monde !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-03-2012 14:03:30

Bonjour tout le monde,Nous sommes aujourd'hui dimanche 18 mars, Saisir l'essentiel, apprécier les choses les unes après les autres même si elles ne sont pas agréables par moments que cela peut être une contrainte comme travailler je positive. J'ai de la chance de faire ce que j'aime. J'ai de la chance de pouvoir présenter ce concours. J'ai laissé passer ma chance par un comportement qui s'apparente à une dépendance et j'ai la chance (et oui) de pouvoir suivre une thérapie avec un psychologue qui suit mon cas avec intérêt.Hier soir j'ai vécu quelque chose de tout à fait intéressant. Il était aux alentours d'une heure du matin et je n'arrivais pas à quitter l'ordinateur, je n'avais pas sommeil. Une petite envie de me masturber passa par là mais je lui cloua le bec d'une manière tout à fait exceptionnelle : J'ai lancé une vidéo de cours. Ce cours je le redoutais car il n'est pas agréable à écouter, d'après mes souvenirs de l'année dernière du moins. Devinez quoi ?! Je l'ai fini vers 3h du matin en ayant pris du plaisir à écouter et comprendre comment se fixer ces ligaments, les situer, et comprendre cet assemblage d'organes (un cours sur le petit bassin de la femme). Le prof est toujours aussi chiant mais j'ai réussi à rendre son cours vivant et passionnant ! Ce sentiment d'avoir transformer quelque chose qui me semblait négatif en quelque chose de tout à fait passionnant et intéressant fut ma fierté avant de m'endormir pour rejoindre le pays des rêves. Des causes de rechute, il y en a encore et il en demeurera à chaque fois que je ne voudrais pas faire quelque chose par crainte ou affronter la réalité tout simplement. Il m'appartient le choix de décider ce que je fais de ma vie. Après tout j'ai le soutien de ma famille. Encore tout à l'heure mon père me disait qu'il était heureux de m'entendre en pleine forme. Cela fait du bien de récolter ces quelques compliments de temps à autres. A côté de la récolte je sème mes graines, celles de patience, de l'humilité, de l'écoute de son moi intérieur, l'écoute de son prochain, encaisser les choses désagréables pour les tourner à mon avantage et m'émerveiller des choses de la vie. Pas à pas je me reconstruis même si de nombreuses fois j'ai pu tenir ce discours il appartient à moi le choix de l'appliquer sur la durée.<p>Bonne journée à tous.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-03-2012 22:03:50

Que c'est bon d'ouvrir les yeux et apprécier ce qui nous entoure. <p>Bonne nuit !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 19-03-2012 18:03:25

Bonjour tout le monde,Woua ! J'encaisse et je canalise aujourd'hui. Hier soir j'ai bouclé mes cours à minuit et réveil à 7h30. Il n'est pas rare que j'arrive à me lever plus ou moins à cette heure mais le tout est de se mettre au travail. 8h30 j'étais assis prêt à l'attaque ! Et qui rame ? Monsieur l'ordinateur qui installe sa mise à jour. Je lui ai laissé le temps de faire sa mise à jour parce qu'il m'était impossible de rédiger le moindre cours.Jusqu'à 10h (fin de la mise à jour) je me suis occupé gentiment sans me prendre la tête bien qu'une petite pulsion voulait s'immiscer dans mon programme matinal. J'ai lu. J'ai lu les livres qui me sont passés sous la main. Le premier étant "Apprivoiser son ombre" et le second portant sur la maladie d'Alzheimer. Qu'est ce que je me suis régalé ! Le second bouquin n'était pas très joyeux mais j'avais plaisir à tourner les pages, à avancer dans l'histoire. En quelques mots voilà comment j'ai utilisé sagement et à bon escient mon temps ! En fin de matinée et durant tout l'après midi j'ai travaillé tranquillement à mon rythme. C'est du bon boulot puisque je suis enfin à jour dans les visio (voir les cours). Il y a plus qu'à en mettre quelques uns au propre pour mieux les assimiler. Mes efforts ont enfin payer ! Je suis enfin dans la course même si il me reste à les apprendre à proprement parlé mais ça je ne me fais pas trop de souci ! Une fois que je suis dedans je ne lâche pas ! Le plus dur c'est d'écouter le prof faire son speach. <p>Je vous rédige ce message durant ma pause de 19h et c'est gratifiant de voir qu'on s'est servi de toute sa journée (bien qu'elle n'est pas finie) avec brio ! (Je ne veux pas me lancer des fleurs mais faut le dire j'ai assuré). Sur ce, mesdames, messieurs je vous souhaite une agréable soirée !     
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-03-2012 13:03:44

Bonjour, Franchir ce cap est particulièrement délicat. J'ai fait tomber celui de la diversion par la masturbation et je prends de plein fouet ma dépendance affective. Je me rends compte à quel point j'ai besoin de l'attention de mes amis, de ma copine. Je me suis pris cette claque hier soir en reprochant à ma copine de ne pas assez communiquer comme lors de notre premier été. Elle était occupée à autre chose : manger en famille et épilation. Je deviens fou intérieurement car je suis confronté à quelque chose de nouveau et ne sais pas par quel bout prendre la chose. J'ai fini de lire un livre très intéressant sur la psychologie : "Apprivoiser son ombre". Il m'a aidé à éclaircir certains points qui m'aident à y voir plus clair de l'intérieur. Cependant la lecture, le travail hebdomadaire, les pompes, les abdos, les moments que je vis à 200% dans le présent comme savourer ma douche, faire la vaisselle, mon lit ... ne me permettent pas ou plus de résoudre de manière concrète cette réalité et cette souffrance profonde. Je suis une plaie ouverte. Pour autant je ne souffre pas physiquement mais de l'intérieur. Je fais de mon mieux pour mettre cette souffrance de côté. Je ne l'ignore pas car la pulsion de se masturber viendrait se mêler à ce travail. Au contraire je prends conscience de sa présence mais je ne la laisse pas pour autant m'envahir au risque de ne plus savoir quoi faire pour m'en sortir. Je vais attendre sagement, tout en travaillant, que 16h sonne pour que je puisse me rendre chez mon psy et échanger de cela avec lui. Avoir un regard extérieur dessus me permettra de puiser une énergie plus forte dans mes tripes me permettant de surmonter cela.Cette souffrance remet en cause certains de mes choix dans la vie comme le fait de dire non au tabac ou à l'alcool au lycée. Il y a ce "tabou" sur le sexe avec ma copine qui n'est en fait pas un tabou mais quelque chose que nous reportons elle et moi pour des raisons que nous croyons supérieures à celle de l'amour : travail, études, principes familiaux... Et il y a cette souffrance affective qui me dit "tu es seul". Alors oui je lui réponds que je suis seul actuellement. Je suis dans mon appartement, seul, à travailler mes cours pour exercer un métier qui me passionne aussi dur soit il ! Je me mets inconsciemment des bâtons dans les roues et je les retirerai un par un quoi qu'il en coûte mais une chose est sûre j'irai au bout du raisonnement : le sevrage permet de retirer le brouillard de mon esprit. Déjà 5 jours de sevrage, paradoxalement je trouve que le temps passe vite alors que cela parait si peu. 5 jours c'est la moitié de mon plus long sevrage par choix. En effet je porte une différence au sevrage "forcé" qui est celui où j'étais en Mongolie. Je n'avais aucun moment d'intimité pour faire ma chose. Pendant un mois j'étais dans l'attente consciente de passer à l'acte et dès mon retour en France j'ai pris l'Iphone et c'était fini. Ce fut un mois où j'ai vu de somptueux paysages mais je n'ai pas su les savourer comme je l'aurais aimé. Mes pulsions me rappelaient qu'elles étaient toujours là, même au bout du monde. Ceci étant je vais avancer du mieux que je peux. Il y a des différences significatives depuis que je consulte un psy. J'avale son discours, le digère et essaie de comprendre son raisonnement. Et il est clair que lorsque je vis dans une souffrance comme celle que je vis maintenant cela m'apporte quelque chose sur la durée, une sorte de maturité pour le reste de ma vie alors que la souffrance d'avoir rechuté ne m'apporte rien sauf du regret, de la haine et de la rancoeur. Je ne dis pas qu'il faut souffrir pour murir mais si une souffrance est là autant évoluer avec et l'accepter. <p>Un pas après l'autre, humilité et patience. Ces trois principes sont rangés quelque part dans ma tête, appliquons les.
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 21-03-2012 14:03:25

<p style="text-align: left"><span style="line-height: 19px; background-color: #efefef"> Franchir ce cap est particulièrement délicat. J'ai fait tomber celui de la diversion par la masturbation et je prends de plein fouet ma dépendance affective.</span></p><p style="text-align: left">Dependance affective en remplacement de la MB!!!</p><p style="text-align: left">ca me rappelle quelqu'un?</p><p style="text-align: left">Rien n'est simple,rien n'est facile.Un pas a la fois. </p><p style="text-align: left">L'impatience n'est qu'une autre forme de resistance a ta dependance,une resistance a l'apprentissage et au changement que tu t'impose.Si tu exiges des resultats immediats cela signifie que tu ne t'accordes pas assez de temps a l'assimilation de la lecon que tu dois apprendre et qui est lié a ton probleme</p><p style="text-align: left">Si tu dois te rendre dans une autre chambre,tu dois d'abord te lever et te deplacer pas a pas;tu ne pourras pas le faire en restant assis simplement dans ton fauteuil.Ainsi en est il de ton evolution.Nous desirons tous regler notre probleme mais nous refusons les petits élements qui s'aditionnenent jusqu'a sa solution .</p><p style="text-align: left">Il est temps de reconnaitre notre responsabilité quand a l'origine de ce probleme.Je dis pas qu'il faut se sentir coupable ou que tu dois te mepriser  pour en etre arrivé là ou tu te trouves actuellement.Au contraire tu dois reconnaitre le schema de pensées qui  t'as emmmené ou tu es là.Dans le passé tu as utilisé ce schéma,a ton insu,et qui t'as crée ces experiences indesirables.Tu n'étais pas conscient de ce que tu faisais.Aujourd'hui, en reconnaissant ta responsabilité  dans ce schéma indésirable,tu deviens CONSCIENT et tu APPRENDS à utiliser  un nouveau scema plus positif et constructif.</p><p style="text-align: left">Plus ta resistance au changement que tu desire sera forte plus tu es sur que tu as atteint ta cible.</p><p style="text-align: left">Nous avons tous des lecons a apprendre pour notre evolution.Si ces lecons étaient faciles cela signifirait  que ce sont des experiences que nous connaissons deja et ce ne seraient plus de nouvelles lecons </p>
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-03-2012 19:03:37

Kikou tout le monde,Après échanges avec mon psy nous avons réussi à conclure sur le fait que j'éprouvais des réactions tout à fait normales dans leur contexte. Bien que j'estimais qu'elles étaient en excès c'était la première fois que je voulais l'attention de mon entourage à un instant t. Ce serait du à ce nouveau statut, celui de jeune adulte étudiant que je bridais par différents moyens dont la masturbation. Je comprends mieux mes émotions grâce à son regard. Nous avons pu ainsi conclure que je suis en train de (re)prendre ma vie en mains. Sports, chérie, amis, famille et travail +++ sont mon quotidien à partir de maintenant !<p> Bonne soirée à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 22-03-2012 00:03:45

Bonsoir,Rechute, pas rechute, demi-rechute ... Autant de différences que je préfère répondre par un compteur remis à zéro. Je suis passé à l'acte, j'ai pris une image en pensant à un nom d'actrice. Puis je me suis dit pourquoi pas une vidéo d'elle ? J'ai trouvé une vidéo de cette actrice où elle faisait un show assez sexy mais beaucoup moins "costaud" qu'à mes habitudes. J'ai éjaculé. Quelques minutes plus tard je décide de remettre ça avec une vidéo que je connais déjà depuis plusieurs mois. Même résultat, mouchoirs pleins. Je peux paraitre cru ou trop dans le détail à ce niveau mais rompre ce tabou pour moi est une étape à part entière.  J'avais décidé que ma journée de travail était finie (aux alentours de minuit) et l'idée suivante me trottait dans la tête. Il ne s'agissait pas de pulsion à proprement parlé. Seulement d'une idée, un moment intime que je voulais partager avec moi même. Sans support je crois que j'aurais réussi à vivre quelque chose d'intéressant. Cependant et je crois que tout "tourne autour de ça" je ne sais pas me toucher avec mes mains. Il me faut ce matelas pour faire mon mouvement de va et vient. A chaque fois que je me retrouve sur le ventre l'idée de mettre une vidéo ou une image est grande. Tout cela pour dire que je me cherche encore. Je connais le problème de l'intérieur. Je connais le schéma, cette accoutumance, cette envie de prendre son téléphone ou son ordinateur à la recherche de L'image ou de L'instant. Là ce n'était pas ça, c'était quelque chose qui faisait appel aux "sentiments" et j'ai détourné cet instant par une masturbation "violente". Celle que je connais depuis ma terminale. Qu'est ce que je retiens de tout ça ? Je vais poursuivre mon sevrage à proprement parlé. Je ne chercherai pas à assouvir le moindre désir pulsionnel car il m'a toujours mené dans la dépression, la honte et la colère. Cependant j'en arrive à croire qu'il existerait autre chose derrière ma représentation de la dépendance. Il s'agit là de quelque chose de délicat. Je me dois d'approcher le problème avec des pincettes. Je pense que ma représentation actuelle de la masturbation est détournée pour devenir ce qu'elle est devenue chez nous, une dépendance . Je n'ai pas su saisir sa portée première : celle d'un moment intime. Je ne rechercherai pas à chercher cet instant ! Sinon je ne ferai qu'entretenir la dépendance mais d'une manière différente. Je me dois de rester rigoureux dans ce sevrage car il m'apporte un nouveau regard sur mon environnement mais surtout sur moi ! Seulement j'ai envie de croire qu'un jour où mon esprit divaguera dans des pensées plus ou moins érotiques sur ma copine j'arriverais à vivre avec ou sans geste relatif à la masturbation apprécier ce moment par la pensée et peut-être par l'acte physique de la masturbation. Je dis cela car mon psy a plusieurs fois abordé ce sujet. Et elle dans tout ça ? Le sexe ? Oui cela parait étrange au début quand il m'a parlé de ça mais il est vrai que je ne pense jamais à elle lorsque je me masturbe. Je recherche l'isolement, le détournement de la réalité pour "apaiser mon esprit" le temps de quelques minutes voire plusieurs heures (cela dépendra de la force de la cause).    Ceci n'est pas un message pour détourner et plus ou moins alléger mon sevrage ! Il s'agit d'une parenthèse que j'avais besoin d'ouvrir car elle me semble importante, pour moi du moins. En disant cela j'espère ne pas réveiller en certains des pulsions. Par expérience je sais que certains posts laissant entrevoir une possibilité de masturbation me faisaient tourner en rond puis me menaient à la rechute et ce n'est pas ce que je veux ! Me voici à 1h20 le 22 Mars à écrire ce post avant de formater complètement cet ordinateur. Il s'agit d'une étape (encore) que je franchis. En formatant mon ordinateur je vois mes chances de retrouver mes fichiers de la soirée et autres très proche de 0. Même en supprimant l'historique cela ne m'arrête pas. Et puis j'aime à croire que mon inconscient comprendra que je n'ai plus envie de ce petit jeu. Je n'ai plus envie d'accorder du temps à cette dépendance. J'ai envie d'accorder du temps à ce sevrage par du repos, du travail (paradoxal non ? mais non l'un empêche pas l'autre), du sport (oui reprendre jour après jour des repères et j'ai déjà commencé), écouter ses amis, échanger avec ma copine et surtout évoluer dans ma façon de pensée. <p>Je me rends compte que me faire confiance est la clé de la réussite.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 22-03-2012 20:03:03

Arf !J'ai encaissé aujourd'hui. J'ai aussi fait dans la continuité des rechutes. Je crois que depuis minuit j'en suis à 9. Je ne suis pas là pour faire de la compta mais faire un bilan le plus honnête possible.Ma "théorie" sur la masturbation comme "plaisir sain" ne doit pas être pensée et surtout pas envisagée en période de sevrage, pour ne pas dire jamais bien que j'espère ne jamais être confronté à cette possibilité dans les décennies à venir. Ne plus avoir à songer à prendre du plaisir en solitaire mais plutôt le partager avec ma femme. Je ferme cette grande parenthèse qui m'a appris à la mettre de côté, du moins dans les mois à venir (en fonction de l'évolution de mon sevrage, de mon regard sur moi même...)Si je me rappelle exactement du contexte d'hier soir cela partait d'une simple envie, tout ce qu'il y a de plus bénin. Une envie de se faire plaisir. J'aurais pu combler ce manque en prenant ma guitare, en écoutant une musique, en méditant ou autre chose mais je recherchais quelque chose que je n'avais pas expérimenté. Partant d'un "bon sentiment" j'ai commencé à me toucher pour au final prendre un support ... La suite je la connais, nous la connaissons et c'est déplorable. Une fois le support affiché sur l'écran j'y ai laissé mes ennuis, mes soucis, mon stress de la fac ...En rentrant de la fac cet après midi rebelote, j'ai passé la majeure partie de mon après midi à faire ma petite chose. Je ne voulais pas me mettre devant mon bureau. Il y a cette situation angoissante de ce que représente médecine inconsciemment. J'ai peur de me tromper, peur d'être interrogé et être dans l'incapacité d'apporter une réponse claire et précise ! Me voilà pris dans les mailles du filet. Une fois cette peur en moi les rechutes se succèdent les unes après les autres. On se dit aller une petite dernière, jusqu'au moment où on se rend compte que tout cela est ridicule ! Qu'on voit notre stock de mouchoirs s'épuiser, que les images se ressemblent toutes, et pour ma part que j'ai déjà vue des dizaines et des dizaines de fois ! Bien sûr qu'il y a un sentiment de colère derrière mes paroles et je suis conscient que ce sentiment est un moteur pour commencer un sevrage mais également quelque chose de tout à fait bancal, au moindre doute paf on rechute et ce n'est pas le but. Je dois (re)canaliser tout ça, reprendre des bases solides comme à chaque sevrage qui a su tenir plus de 5 jours. Je dois surtout me poser des questions au moment où l'envie vient. J'ai trouvé le point commun entre les deux jours où j'ai rechuté plus de 5 fois dans la même journée. Il s'agit du jour où je suis censé aller à la fac pour des TDs, cours ... Même en y allant je ressens l'envie de me masturber malgré un sentiment positif en sortant de la salle de TD. Il y a quelque chose derrière ce stress et ce comportement à ce moment précis ! Je vais creuser, chercher et essayer de mettre à nu, seul dans un premier temps, mes angoisses les profondes pour les voir face à face, les accepter et mieux les vivre. Elles ne sont pas mes ennemies mais une part de mon être que j'ai négligée. Je me dois de l'accueillir les bras ouverts afin qu'on s'entende le mieux possible. Ce sera un travail sur la durée, sur le renouvellement de ses propres pensées et de l'écoute de son corps mais encore une fois je suis prêt à le faire. Je vais tout mettre en oeuvre pour en tout cas.<p>Bonne soirée à tous.
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 22-03-2012 22:03:50

<p style="text-align: left">Putain Sonic se branler 9 fois d'affiler ce n'est plus du plaisir solitaire,ca n'as rien de sain.Tu as mon exemple je t'ai raconté plusieurs fois comment je" détourné "les difficultés (demenagement,menage..) en me mettant des dvd x  a chaques fois que je devais me bouger.Et a la fin en dehors de passer mon temps a me branler le travail a faire était toujours là.Fais attention: quand tu me reproches de me répéter quand je te raconte mes experiences c'est pour que tu les comprennes pas pour m'entendre dire que je radote.Tu es en train de rentrer dans un cercle vicieux avec ce schéma mental que tu fais.A chaques difficultés ou petites choses qui vas te tracasser tu vas te trouver une diversion ou distraction (comme tu preferes) qui vas etre de te MB pour appaiser la tension qui monte en toi.Aprés c'est une habitude qui vas te  devenir trés dure a te débarrasser(regarde moi et écoute bien quand je te raconte mes histoires je me repete peut etre mais je n'aimerai pas du tout que tu prennes le chemin que j'ai pris car tu ne vas plus avancer).Cette envie de te masturber ne te prends pas parce que tu en as envie physiquement mais simplement car il y a des choses qui te contrarie,t'emmerdes,t'ennuies ,que tu n'as pas envie de faire...Tu essayes de reporter ces choses ou de les oublier et c'est là que le mécanisme se met en route.Ecoute bien ton corps quand tu as envie de te masturber souvent tu n'as envie de rien,tu n'as meme pas une érection qui justifie ton comportement.TU AS SIMPLEMENT ENVIE DE TE MASTURBER POUR FAIRE DIVERSION DEVANT TES PROBLEMES.</p><p style="text-align: left">C'est ca que j'ai compris SONIC:DEVANT LES DIFFICULTéS ON FAIT DIVERSION POUR LES éVITER,MAIS ON éVITE RIEN ON SE LES PRENDS EN PLEINS GUELLES CAR C'EST A NOUS D'ASSURER NOS DIFFICULTéS PAS AUX AUTRES.ON DOIT DEVENIR CONSCIENT A PLEIN TEMPS DE TOUT CE QUE L'ON FAIT ET DES CONSéQUENCES QU'IL EN RéSULTE.AU LIEUX DE SE REFUGIER DANS NOS PHANTASMES COMME D'AUTRE DANS LES JUPES DE LEUR MERE </p>
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 22-03-2012 23:03:08

Bonsoir nîmes,Bien sûr que cela n'a rien de sain de se branler 9 fois en une journée, je n'ai jamais dit le contraire ! Comme je l'ai écrit dans mon dernier post il s'agissait d'un leurre, d'anguille sous roche. L'idée du plaisir masquait celle du stress d'aller à la fac. Je me suis bien fait avoir, tant pis pour moi et j'en tire des leçons ! Bien sûr que je comprends tes histoires, bien sûr que "je me moque" de toi parce que tu te répètes mais le fait est que je n'ai pas constamment cet état d'esprit ouvert au travail et autres activités que je juge saines. J'ai tiré les mêmes leçons que toi de tes histoires. La preuve j'ai même réussi à te faire réfléchir dessus. C'est le principe de l'échange et du regard extérieur. Je ne vais pas m'accabler sur mon sort non plus. Bien sûr que je suis déçu d'avoir fait cela mais j'ai un certain recul sur ça maintenant (du moins quelques heures) et si c'était à refaire je réécrirais l'histoire différemment, quoi que je pense que tôt ou tard j'aurais mangé le leurre "du plaisir" qui cachait l'hameçon qu'est la dépendance avec tout ce qu'on connait. C'est une leçon de plus à retenir ! Le sevrage est un travail de tous les jours, de patience, d'écoute et de tellement d'autres choses. Je ne vois pas là une perte de l'objectif premier qui est de me sevrer tout en cherchant les causes. Ma dernière séance chez le psy fut pleine d'enseignements et d'espoir pour l'avenir. C'était la première consultation où on n'a pas parlé de masturbation et de tout ce qui l'entourait. On a parlé de mes relations avec ma famille, mes amis, ma copine ... C'était génial. Rien que pour vivre ces moments de prise de conscience où je suis une personne à part entière qui A SA PLACE je ferai ce travail sur moi. Ce travail de chercher les causes de cette dépendance. Je ne vois plus le sevrage comme une suppression de mon comportement masturbatoire mais comme une nouvelle carte à jouer : celle de grandir. Celle de murir, d'être plus à mon écoute et apprenant à gérer mes émotions du mieux possible. Car je sais qu'elles sont vite instables quand je tourne en rond. Depuis que je vois ce psy j'apprends à voir les repères que les autres ont (ceux qu'ils me présentent comme repères communs pour ainsi dire) et j'en fais ce que je veux bien que j'essaie de m'y coller le plus possible tout en apportant mon grain de sel correspondant à mon caractère, mon histoire ... Tout cela pour te dire que je ne suis pas mal dans ma peau comme j'ai pu l'être il y a tout au plus une semaine. Ca va mieux, j'ai grandi et je grandi. J'écoute tes histoires et les écouterai autant de fois que tu le voudras si tu penses que me les répéter t'apporte et m'apporte quelque chose. Pour ma part je pense que l'expérience personnelle est beaucoup plus enrichissante que celle des autres bien qu'il ne faut pas nier celle de ses ainés ! L'exemple qui me vient à l'esprit et qui me fait monter les larmes aux yeux est l'instant où j'allais chez mes grands parents. Mon grand père radotait certaines choses mais il me transmettait son savoir, son histoire, son vécu, certaines de ses souffrances. J'ai retenu ses enseignements. Il ne s'en rendait peut-être pas compte mais tout ce qu'il me disait, sur l'instant pouvait parfois m'énerver parce que j'avais qu'une envie c'était d'aller faire mon sport mais depuis que je l'ai vu se battre l'été dernier pour surmonter ses maladies et opérations je le vois comme un grand homme. Depuis son décès je pense très fort à lui et certaines de ses phrases viennent nourrir mes instants de doute et de douleur. Si je dis cela c'est pour te souligner le fait que je ne néglige pas tes paroles et nos échanges. J'écoute, j'analyse à chaque fois, j'essaie de changer mon regard sur ton histoire, pour essayer de t'apporter des éléments que tu n'aurais pas vu ... Ton paragraphe sur les mécanismes de la dépendance je le connais, bien qu'il est nécessaire de le rappeler je te l'accorde. Ne crois pas que je suis un enfant qui a fait une boulette et qui attend la claque de son paternel. Cet enfant a grandi. Bien qu'il est quelque part prétentieux de ma part de m'avancer sur ça je pense que maintenant je ne suis plus dans la phase Pourquoi pourquoi pourquoi ? Je connais les causes, je les vis mais maintenant c'est de trouver comme surmonter ces moments, comment avancer malgré cette souffrance à l'intérieur et ça, avec toute ta volonté tu es impuissant. Mon rétablissement  passe par ces consultations avec mon psy, cela passe par la décantation de mes idées et des "bilans" de consultation mais également par nos échanges, ce forum, tout l'environnement et son contexte qui évoluent chaque jour ... Maintenant ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. J'apprécie beaucoup nos échanges, ils sont plein de bonnes intentions de ta part cependant rappelle toi de notre dernière conversation où je te parlais du premier masque qui tombe et qu'on en dévoile un second (dépendance affective). T'impliquer dans mon parcours comme tu le fais est l'expression manifeste de ta dépendance affective. Fais en ce que tu veux. Tu sais très bien ce que je pense sur le sujet. Tu as développé tes arguments, je t'ai démontré qu'ils ne tenaient pas la route puis tu as fait diversion pour ne "plus parler du sujet qui fâche". Je t'ai aussi montré ton discours paradoxal de "Oui je veux faire ça pour avancer " et "Je ne le fais pas". Il y a un monde entre le discours et les actes. J'approuve et je valide que ton sevrage est un succès ! Cependant n'aurais tu pas négligé l'aspect causale de l'histoire ?  N'aurais tu pas TOUT misé sur une béquille, qui (je te l'ai montré) à la moindre fissure peut briser "ton monde" ? Moi aussi je peux te faire de grands discours pour te montrer du doigt ce qui ne va pas et libre à toi de passer ou non à l'acte, d'évoluer (à ton rythme, je te l'accorde) mais parfois -comme dirait Raoult- un bon coup de pied aux fesses ne fait pas de mal excepté celui de s'étonner et de rebondir sur quelque chose de constructif.Ne vois pas ce post comme un reproche contre toi. J'aimerais que tu vois l'importance AFFECTIVE que tu m'accordes alors que tu as TES problèmes à gérer. Je te remercie de ton soutien et tu le sais. Mais ce que je veux dire et j'ai peur de te blesser en disant cela mais peut-être qu'il le faut pour que tu en prennes conscience. Avec ou sans toi j'ai des outils me permettant d'avancer. Avec ou sans le forum j'ai encore des moyens d'avancer. J'ai passé 1 an à croire que seul le forum et les échanges avec ses membres m'aideraient. Cela est utile, nécessaire mais à côté je fais ce réel travail où je mets tout en oeuvre pour sortir de cette saloperie (pardon pour les puristes). Même si je rechute je cherche à avancer et échanger avec mon psy car LUI a LES OUTILS de me permettre d'avancer mais il ne guérira pas pour autant. Le psy t'apporte la clé qui va te permettre d'ouvrir des portes, puis c'est à toi de construire autour. Quand je te parle du sujet qui fâche "Va consulter" tu fermes toutes les portes, il ne faut pas envisager CONCRETEMENT cette possibilité. C'est ton choix et je sais que d'autres membres t'ont cité les conséquences de ce comportement sur longue durée. Prends du recul non plus seulement sur TOI mais aussi sur MOI. "Etrangement" tu verras que la béquille va montrer des signes de faiblesse. Pour s'en sortir il ne faut plus avoir besoin de béquille et tu le sais ...<p>Bonne soirée mon ami
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 27-03-2012 09:03:40

Bonjour,Les jours défilent et chaque jour est une victoire. Pour les moments de doute que je peux ressentir je repense à tout ce parcours, à mes consultations avec mon psy où nous abordions la (les) cause(s) de tout ce processus. Et comme par miracle le fait de mettre la cause à nue est déjà une victoire. Le travail qui me reste à faire est d'apaiser cette crainte (par une autre activité), l'écouter ou tout simplement la "détruire" en prenant le temps de me démontrer que cela ne vaut pas la peine de se mettre dans tous ses états pour un tel évènement (affronter le regard des autres à la fac). Pour l'instant, depuis ma dernière rechute je n'ai pas pu "expérimenter" de façon concrète la technique de "prise de conscience" d'une exagération. J'irai à la fac jeudi ou vendredi et c'est Là qu'il faudra mettre en pratique tout ce blabla. J'ai passé un week end des plus intéressants. J'ai travaillé (peut-être pas à 200%) mais quand j'étais assis derrière mon bureau je bossais. Sinon j'ai rompu les barreaux qui m'entouraient. Un par un j'ai cherché à être moi et non celui qu'on veut que je sois. Je suis parti rejoindre ma copine en ville samedi matin, nous nous sommes baladés et durant ce moment je n'hésitais pas à la taquiner, à être moi ! Ce qui me passait par l'esprit je lui disais sans me dire "ça va pas la vexer ?". Le plus dur a été de "ma laisser aller" quand nous sommes allés chez moi pour prétexter "parler de nous deux". Mes parents devaient partir dans l'après midi mais ils sont partis au moment où je devais ramener ma copine. Au final nous nous sommes installés sur mon lit, avons commencé à "discuter", pour au final s'embrasser et se caresser sans s'arrêter. Tous les deux attendions que mes parents partent mais rien à faire ... Un moment nous avons fermé la porte, baissé les stores et avons retiré nos hauts pour nous embrasser de toute notre passion. C'était génial. On savait qu'il y avait des chances que mes parents frappent à la porte pour savoir ce qu'on faisait mais on ne pouvait plus attendre, on avait besoin de sentir la chaleur du corps de l'autre. Au moment où nous avons entendu les talons de ma mère monter les escaliers on était comme deux gamins. On s'est rhabillé à toute allure, relevé les stores et enlever le verrou de la porte. Finalement ma mère n'est pas venue savoir ce qu'on faisait et on a ri de notre "exploit". Nous sommes allés à l'encontre des règles mais qu'est ce que c'était bien d'être l'un contre l'autre. Depuis nous échangeons beaucoup plus. Elle me dit (depuis bien longtemps) qu'elle a envie de se retrouver seule avec moi, sans nos parents. Alors nous cherchons des options à deux comme s'accorder un week end en amoureux dans un hôtel au bord de la mer. Se promener la journée, l'accompagner dans son shopping, le soir s'installer dans un petit restaurant et puis rentrer à l'hôtel tout simplement. Laisser le charme de l'instant opérer sans se poser de question et sans forcer les choses. La preuve parfaite est samedi. Je n'ai fait qu'allumer la mèche en l'embrassant sans arrière pensée aussi petite soit elle. Je ne cherchais pas à retirer son haut non, seulement à l'embrasser. Une chose entrainant une autre on s'est retrouvé dans la situation du paragraphe précédent en ayant pris du plaisir tous les deux à partager notre amour. Je retiens beaucoup de ces quelques jours. Ils m'ont permis de trouver ma place au sein de mon couple, de ma famille (vis à vis de mes parents) je suis moi, leur fils étudiant en première année qui a une copine qu'il aime sincèrement. Mais également mon rôle d'ami. Je me trouve (de)nouveau au centre des débats et doutes de chacun. Quand "ça va pas" ou que "quelque chose de génial arrive" je suis parmi les premiers au courant afin que je les félicite. Recherchent ils la gratitude de leur ainé ? En effet ils m'appellent parfois le "grand frère" parce que je les pousse à faire certaines choses qu'ils n'oseraient pas. Par exemple j'ai secoué un ami pour lui montrer que c'était débile de culpabiliser de ne pas avoir embrassé une fille qu'il apprécie depuis quelques temps. D'autant plus que le lendemain il repartait pour le "Nord" de la France pour ses études. Je lui ai montré qu'il était possible d'aller chez elle ( il était déjà allé la chercher pour leur premier rendez vous ) et de lui dévoiler ses sentiments "Mais qu'est ce que tu attends ? Tu es un homme ou quoi ?!! Quand on part courir tu es le premier à vouloir passer la ligne d'arrivée alors fonce Fatou ! " (c'est son surnom). Et finalement il est allé chez elle, l'a embrassée et est devenu un papillon fou le reste de la soirée. Je reprends mes marques dans la vie. Je ne recherche plus de plaisir dans la masturbation comme j'ai voulu l'espérer la semaine dernière. Mon plaisir sexuel je le trouverai avec ma copine, il est tellement plus pur et sincère ! <p>Bonne continuation à tous et à très bientôt !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 29-03-2012 21:03:27

Bonsoir, J'ai rechuté beaucoup de fois aujourd'hui. Afin d'éviter de mauvaises interprétations dues "au post rechute" je vais laisser décanter tout cela.Je reviendrai prochainement pour mettre sur "papier" ce que je ressens et ai ressenti.<p> Bonne soirée 
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Re: Ma petite histoire
kay39 @ 29-03-2012 21:03:08

courage sonic on est tous avec toi
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 30-03-2012 08:03:48

Bonjour,Merci Kay pour ces encouragements, j'en prends bien note ! Pour hier je ne sais pas vraiment comment j'ai eu le déclic de passer à l'acte. Bien sûr je ne fais pas les choses à moitié, en quelques heures j'ai du faire ma chose autour d'une demi douzaine de fois. Entre chaque éjaculation il y avait cette culpabilité mais je n'y attarde pas plus. Ce qui m'intéresse est l'origine.Il y a eu cette succession de "déceptions" comme me lever plus tard que d'habitude puis "renoncer" à prendre mon petit déjeuner parce qu'il était autour de midi. Et surtout cette image qui trottait dans ma tête, celle d'une actrice. Alors je faisais diversion mais impossible de me mettre au travail. Alors je me mets devant la télé. Certaines images sont "alléchantes" pour passer à l'acte mais je prends sur moi pour les remettre dans leur contexte. En voulant me mettre au travail dans l'après midi je me sens vidé de toute envie, de volonté avec cette image en tête qui continue de jouer son rôle. J'essaie différentes activités pour me recharger les batteries et me booster : sieste, solitaire (le jeu), lecture des commentaires de mes amis sur facebook .... Peut-on parler d'oisiveté ? Une chose est sûre cela ne m'a pas été bénéfique sur la durée. Sinon sur tous les autres aspects de ma vie je crois que j'ai bien compris qui je suis et ma place dans cet ensemble. Je dois faire un très gros travail sur moi pour aller de l'avant du côté des études ! Bien que je le fasse déjà il faut que ce travail d'endurance soit réparti sur la durée et non sur une semaine.<p>Bonne journée à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 01-04-2012 17:04:27

Bonjour tout le monde, Je ne me cache plus. Je suis, depuis ce matin, en train de faire un travail considérable, ne pas fuir dans la masturbation. La tentation est grande "Aller une petite dernière". Je ne veux pas visionner, cela ne m'apporte rien au final ! Un soulagement suivi de sentiments si destructeurs psychologiquement.En venant ici j'ai voulu trouver un refuge cet après midi j'ai lu. Je suis tombé sur un sujet où un membre évoquait le fait la masturbation naturelle. Ah pas ça ! Cela a éveillé la tentation "Et si mon envie de me masturber était naturelle ?". J'ai poursuivi ma lecture et Hatt a démonté la théorie précédente sur une masturbation naturelle dans notre cas en prenant comme comparaison la dépendance à l'alcool. Et encore une fois mon cerveau me sort la réplique suivante issue d'une consultation chez mon psy "Il n'y a pas de substance". Traduction ce n'est pas une dépendance pour lui bien qu'il approuve que mon comportement n'est pas "aux normes". Autant dire que chaque phrase sortie de son contexte pouvant me permettre de me masturber ressurgit de nul part. C'est dur très dur.J'ai voulu me détacher tout ça. Rien à faire, quoi que je fasse c'est encore là et à l'heure où je vous écris j'ai cette souffrance qui ne demande qu'à être "dépensée" dans la masturbation. Alors je ferme les yeux, je me dis que ça n'en vaut pas la peine et je pleure mais ça sert à rien. L'envie est toujours là. La souffrance est toujours là, mes angoisses conscientes ou pas sont toujours et je me sens impuissant face tout ça. Attendre ? Cela fait depuis mon réveil que j'attends que ça passe. Chercher à comprendre ? Je le fais aussi mais à part entretenir la pensée cela mène à rien. Faire autre chose ? J'ai regardé un film, lavé ma chambre de fond en comble, reparamétré mon ordinateur, plié le linge, lavé la cuisine... C'est toujours là. Je prends la chose de face je n'arrive pas à mettre des mots dessus, à échanger, à comprendre ! Je ne peux rien faire ! Quoi que je fasse cette souffrance vit en moi. Je ne demande qu'à l'apaiser, la comprendre. Bien que quelque part il y a cette réclamation de masturbation (que j'interprète) je sais au fond de moi que ce n'est pas la solution mais quelle est-elle ? Il me vient un post de nuage qui évoquait ce moment comme étant le "vide" mais pourtant on ne devrait pas souffrir dans ce genre de moments, si ? Je ne sais pas ...J'ai perdu du temps, beaucoup de temps, je travaille au ralenti depuis jeudi. Je me couche tard et me lève tard, je crois saisir des instants pour les tourner à mon avantages mais dans les actes je ne fais rien de productif pour mes études. Laver c'est bien beau, d'autant plus qu'une femme de ménage vient pour m'enlever ce poids (étant donné que je suis censé travailler). En vous écrivant ceci je crois que "le travail" est peut-être la source du problème. "Devoir" mais pourtant je veux ce métier et cela ne devrait pas être perçu comme un devoir mais comme une chance ! En évoquant cette possibilité des images fortes sont venues dans mon esprit pour m'empêcher de développer ce point. J'ai mis le doigt où il fallait pas on dirait. Mais qu'est ce que mon esprit, inconscient, ombre, passé .... a contre le travail aujourd'hui ? Quelle représentation j'ai pu me faire ? Autant de questions qu'il faudra que je développe avec mon psy. <p>J'espère sortir de cette phase assez vite. Je n'aime pas être dans cette situation. Je vais tenter de me remettre au travail en espérant que cela m'aidera à y voir plus clair. Bonne soirée à tous.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 03-04-2012 13:04:12

Bonjour,Je sens que je suis déjà passé par cette étape et elle est source d'enrichissement intérieur tout comme elle peut m'amener à la rechute. Je me reconstruis. Cela se fait par l'écoute de mon corps mais surtout par le détachement de chaque pensée parasite. Je repense à cet état de détresse que j'ai vécu dimanche. Rien ne pouvait me retirer ces idées, ces images de femmes à moitié dénudées. Pourtant, même en ayant eu cette impression je sais qu'au fond de moi j'ai la clé et les armes pour comprendre tout ça. Comprendre et agir en conséquences !Depuis hier j'accepte. J'accepte la douleur physique (due aux pompes et abdos). Cette douleur je la connais bien, elle est physique, concrète. Et je sais que pour y remédier il faut laisser le temps faire. La douleur qui entretient ma dépendance ne peut pas être traitée de la même façon. Pas par faute de ne pas avoir identifié les causes mais par faute du mauvais "traitement" ! Bien sûr que le temps joue son rôle mais il n'est pas le seul facteur que je dois prendre en compte. Bien qu'il faut penser un jour à la fois je bâtis autour de cet ensemble. Le sevrage est une étape. Elle fait partie du rétablissement mais ce n'est en aucun cas le seul élément à traiter ! Il faut voir tout ce qu'il y a autour. Où est-ce que ça coince ? Cela précise le Pourquoi général.J'ai trouvé des réponses, qui ne coulent pas de source mais qui me confrontent à la réalité et qui me mettent face à une certaine souffrance. Qui veut souffrir ? Personne je pense mais en allant à elle je crois que c'est en quelque sorte une nouvelle acceptation de mon être. Je suis un jeune homme avec son passé, ses erreurs, ses réussites et sa souffrance. J'accepte cette souffrance. J'accepte le vide qu'elle m'impose, j'accepte ce qu'elle me projette. Mais je ne veux plus être le pantin. Je veux être à ses côtés, l'écouter et ensemble avancer et trouver des solutions pour améliorer mon état d'esprit. Il s'agit là d'un discours général, bien beau sur papier. Comment parvenir à le mettre en pratique ? Je vais me répéter, car je l'ai souvent abordé dans mes différents posts cependant une piqûre de rappel n'est pas inutile..Je consulte. J'étudie le moi profond qui s'exprime implicitement, dans quelques mots, quelques actes et choix que j'ai pu faire à un moment donné. Mon psy m'aide à éclairer ces instants pour mieux comprendre cette "ombre". Cette ombre elle fait partie de moi, c'est juste que je l'ai refoulée, enfouie pour la faire taire. Quel est le meilleur moyen pour lutter contre l'autorité ? Rompre les principes ! Et un de mes principes était de ne pas me masturber. Balancé comme ça on pourrait prendre ma phrase pour "il ne faut pas se masturber". la question de se masturber ne me faisait pas "peur" mais tout ce qu'elle engendrait. J'ai enfoui cette crainte d'être surpris à avoir des pensées et des actes que je jugeais "pas à mon rang". On connait la suite. Après tout ce n'est qu'un aspect sur lequel je ne m'attarderai pas trop. Il faut en prendre conscience mais ce n'est pas l'essentiel (du moins à mes yeux pour le moment). . Je renouvelle mes centres d'intérêts et écoute les idées qui me viennent à l'esprit pour aller jusqu'au bout si elles me semblent intéressantes. Avant je me bridais pour pas mal de choses comme ne pas aller courir pour ne pas perdre de temps dans le travail et finalement je perdais plus de temps en me masturbant. Cette nouvelle façon de pensée découle des consultations et du nouveau regard que je porte sur ma personne. Mon grand-père m'a dit avant de nous laisser "Quand tu as une idée en tête fais la, va jusqu'au bout et que personne ne t'en empêche !" Elle reformule la maxime de Gandhi qui finit chacun de mes posts. Ces deux phrases vont à l'encontre de ce que je vis. Pour faire court ces deux phrases sont exactement l'inverse de ce que j'ai pu faire (aujourd'hui je compte bien changer les choses). L'autorité que représente ma mère à mes yeux prend possession de mes choix. Je n'étais (suis ?) qu'un pinochio version 21ème siècle ? Il s'agit là d'une exagération de son caractère à vouloir tout contrôler, tout savoir et protéger. Or cela ne rentre pas en adéquation avec ma vie depuis que je suis entré au lycée (début de mes premières masturbations). Mes besoins ont changé, j'ai grandi, j'avais besoin de voir grand mais on me bridait. Alors je me suis réfugié dans cette masturbation.. Il faut faire des choix. J'ai fait celui de faire médecine mais c'est à moi de poser mes limites et non à ma mère ! Si je veux sortir de chez moi pour voir ma copine cela doit être parce qu'au fond de moi j'en ressens le désir et que j'ai fait ce choix seul en toute âme et conscience. Cela rentre en contradiction avec les principes de "maman" qui sont "fais tes pauses quand je le décide " c'est à dire quand on mange chez ses amis, famille, sorties ... J'aurais en quelque sorte besoin de sa bénédiction pour chacun de mes choix. Nouveau paradoxe car quel enfant ne recherche pas l'acceptation de ses choix par son entourage ? On recherche toujours, quelque part, l'approbation de nos choix par ceux qu'on aime. Et en même temps j'ai envie de faire mes choix et les assumer. C'est là dessus que je dois travailler. Qui suis-je ? Et comment faire de ces choix, mes choix ! Les vivre à pleins poumons pour mieux en retirer la satisfaction que j'ai pu vivre dans mes précédents sevrages. Aider ma grand mère, garder mes cousines, parler avec mes amis ... C'était mes choix bien que certains étaient implicitement "évoqués" par mes proches comme voir ma grand mère. Il ne s'agit plus de chercher le meilleur moyen de faire une diversion à la masturbation qui est elle même une diversion. Il s'agit d'ASSUMER les choix que j'ai fait. Certains seront décevants après coup parce que je n'aurais pas penser à certaines éventualités et d'autres (le plus souvent des cas dans les faits) sont remplis de satisfaction, d'amour, et d'apprentissage ! C'est lorsque je dois faire UN CHOIX que mes pulsions viennent : aller à la fac pour un TD, quand ma copine me raconte ses histoires et que je dois donner mon opinion sur la chose ... Parfois c'est avant mais cela peut l'être également en post choix. C'est à dire le regret de ne pas avoir fait autrement. C'est fou mais j'arrive à y voir plus clair sans pour autant avoir suffisamment de recul pour TOUT comprendre. Je ne pense pas qu'un jour j'aurais tout compris mais j'aurais eu assez d'éléments pour débloquer et avancer pour ainsi trouver un EQUILIBRE sain. Celui que je définis comme tel. Chacun a le sien et j'espère trouver le mien très prochainement.J'espère avoir été clair même si je suis sûr qu'en me relisant je n'interpréterais pas certains passages de la même façon dont je le fais aujourd'hui. <p>Bonne journée à tous et à bientôt !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 04-04-2012 12:04:13

Bonjour todo el mundo,Quelques résolutions pour les jours à venir (cela devient très répétitif) :Sport, méditation, repos Trois mots, trois "lieux" pour libérer son esprit.  <p>Bonne journée !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 09-04-2012 09:04:54

Bonjour,Depuis mon dernier post j'ai essayé d'appliquer mes résolutions. Méditation et repos sont de mise, je les pratique dès que j'en ressens le besoin et non quand je cherche à me l'imposer tous les jours à la même heure. Le sport j'éprouve une certaine crainte de m'y remettre alors que cela a été mon anti dépresseur durant tout mon cursus scolaire jusqu'au lycée. Je vais me mettre un coup de pied aux fesses pour essayer et j'en tirerai ce que je dois en tirer.Aujourd'hui ça semble difficile, les idées commencent à converger vers des images de femmes dénudées ou même des amies de la famille aux formes généreuses, une en particulier. Depuis que je suis petit il m'arrive de penser à elle (surtout après un certain nombre de jours de sevrage) comme étant le symbole du "sexe" par excellence. D'autant plus que de nombreuses fois je l'ai vue saoule quand je sortais avec mes soeurs le soir l'été. Sa tenue était d'autant plus "alléchante" et son discours faisait allusion à cette activité nocturne. Voilà à quoi j'en suis réduit. Je dois affronter les images du réel, celles que j'ai vues et presque palpées du bout de mes doigts. Mais au fond de moi je ressens cette méfiance par rapport à cette idée puisqu'elle cache quelque chose. Il ne s'agit pas d'une attirance mais d'un défouloir pour oublier les vrais problèmes. Faire tomber ce masque de la masturbation "compulsive" comme je pourrais la nommer m'amène à mettre à la lumière du jour mes peurs. Entre reprendre cette accoutumance qui m'apporte une certaine souffrance et affronter ses craintes qui sont source de souffrance il est parfois difficile de faire le second choix. En effet dans ces moments j'ai tôt ou tard fui vers la masturbation. J'espère réussir à rompre ce schéma en commençant par aujourd'hui. C'est aujourd'hui que je commence à prendre du recul sur mon comportement et aujourd'hui que je peux m'attaquer aux paradoxes qui vivent en moi. S'attaquer aux paradoxes m'ont mené à la rechute et à cet état d'angoisse de ne jamais me sortir de la masturbation (encore et encore). Essayons d'aller au bout du raisonnement. J'ai commencé ce sevrage, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et d'attaquer le problème à la source et non SEULEMENT à ses conséquences. La masturbation n'est que la conséquence de tout cet engrenage. A moi de chercher la volonté, l'envie, et le courage de débloquer petit à petit cet ensemble de "soucis" que j'ai laissé grandir en moi. <p>Je ne veux plus avoir peur
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 10-04-2012 14:04:48

Je recherche l'apaisement, l'écoute de mon corps par la compréhension de ses envies, de ses fuites comme la fuite du travail. Cependant je ne rentre pas toujours dans son jeu : "J'ai pas envie de m'y mettre". Si j'ai des choses à faire avant comme me brosser les dents, faire mon lit je le fais afin de "me laver de l'intérieur" comme je me le dis. Ca m'aide à avoir les idées claires, chaque chose à sa place tout en laissant une pointe de désordre naturelle (ma veste lancée sur ma chaise, du linge sale par terre ...) comme pour me rappeler qu'il faut du désordre pour faire de l'ordre tout comme il faut comprendre ses ombres pour les mettre à la lumière. Je crois que ma comparaison ne tient pas la route tout comme ma métaphore ... Passons !Ca va mieux, même si il y a en moi quelques conflits qui me rappellent à l'ordre. Ma copine et moi allons être tous les deux à la maison ce soir. Et pour la première fois j'ai les idées plus que claires. Je l'aime et aucune image ne vient parasiter cet amour. C'est agréable. Il y a cette crainte... Peur de passer sous la ceinture comme elle me le dit mais nous en avons envie tous les deux. La dernière fois mes parents étaient dans la maison et on s'était arrêté après avoir retiré nos hauts. En fait je dois me laisser guider par ses envies et écouter mon corps. Faire un avec elle par la pensée et m'oublier dans cet ensemble. Un peu comme la méditation nous permet de faire qu'un avec ce qui nous entoure. Se couper du monde, s'oublier ... Même si on a cru avoir eu notre première fois il y a un peu moins d'un an il ne s'agissait que d'une catastrophe, aucun de nous deux était prêt et bref on a rien ressenti l'un et l'autre sauf une certaine gène. Si ce soir cela devait arriver ce serait sous l'effet de l'instant et non parce qu'on aurait décider que ce serait ce soir. A suivre Toujours penser un jour à la fois. Aucun jour n'est une "évidence" sans rechute mais chaque jour est différent et chaque jour m'apportera des belles et des moins belles choses. A moins de les exprimer d'une autre manière que par la fuite avec la masturbation.   
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Re: Ma petite histoire
raoult @ 12-04-2012 22:04:17

Sonic, je vois que tu es allé voir un psy, c'est bien.Maintenant 2e étape: une fraternité en douze étapes. S'il n'y a pas de DASA ou de SA (sexoliques anonymes) dans ton coin, va à alcooliques anonymes. ça va énormément t'apporter.Lorsqu'il existe des programmes qui ont prouvé leur efficacité en sortant des milliers de personnes de la dépendance, il faut bien être dépendant pour ne pas se précipiter là bas ^^à titre indicatif, le "un jour à la fois", ça vient d'alcooliques anonymes.allez, bon courage
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 13-04-2012 08:04:57

Salut Raoult,Heureux de te revoir sur le forum ! En effet je crois que c'est une idée intéressante d'essayer les alcooliques anonymes. Par pure curiosité peux tu me résumer une séance type ? En fait mes questions implicites sont les suivantes : Est-on obligé de parler ? Ca la fout pas mal d'arriver dans une séance d'alcoolique anonyme et quand tu te présentes tu ne parles pas de problème avec l'alcool? Parler de ma dépendance sexuelle devant tout ce beau monde cela ne m'enchante pas non plus ... Voilà pourquoi je demande si la prise de parole est obligatoire. Ensuite je suppose qu'il faut cotiser pour la salle, le nettoyage ... Autant ne pas se retrouver bête en n'ayant pas assez, entre 1 et 5 euros ?  Autant de petites questions auxquelles des réponses m'enlèveraient ce doute d'y aller. Merci d'avance ! Depuis mercredi c'est chute libre. J'ai cru (une fois de plus) que je pouvais vivre quelque chose de particulier en me masturbant. L'appel du support était trop fort. Résultat des courses j'ai gâché une grande partie de ma journée de travail dans cette activité avec des images, des vidéos toujours plus violentes les unes que les autres. La simple escort girl faisant son show devenait une femme qui souffrait par la supériorité de l'homme. Cet aspect je le connais et à force nous connaissons tous ce schéma alors je n'épiloguerai pas plus que ça dessus. Ce qui m'intéresse c'est "l'élément perturbateur", qu'est qui a fait que j'ai cherché à retourner dans ce cercle vicieux de la fuite de la réalité par la masturbation. Je crois qu'il s'agit de la nuit avec ma copine. Nous ne l'avons pas fait, ce n'est pas une fin en soi. Seulement au moment où nous nous sommes mis au lit elle m'a dit être fatiguée (elle a passé sa journée à son stage de conduite soit environ 8h dans la voiture dont 4 à conduire). J'ai finalement voulu aller à l'écoute de mes hormones et ai commencé à l'embrasser. Elle suivait mes mouvements, mais ne prenait pas d'initiative comme elle avait pu le faire 2 semaines auparavant. Ses mains restaient autour de mon cou ou le long de son corps. Au final elle me dit "Je t'avais dit qu'en venant ce soir chez toi je serai fatiguée". Malgré tout j'essayais de lui faire comprendre que je ne cherchais pas à faire l'amour mais retrouver cet état de complicité qu'on avait eu il y a deux week end de cela. Elle m'expliqua qu'elle était crevée, que j'avais promis de ne pas insister sur "l'aspect physique de notre amour". Je l'ai prise dans mes bras et me suis endormi avec mes bras autour de son corps. J'étais un peu déçu mais elle avait fait l'effort de venir alors qu'elle me disait qu'elle ne pouvait et surtout ne voulait pas pour je ne sais combien de raisons. Il aura fallu qu'on soit à deux doigts de se séparer, pour qu'elle accepte et que je lui fasse prendre conscience que ses reproches ne tenaient pas la route. Qu'elle parlait d'actes et qu'elle ne laissait voir que leur ombre. Je sais que je ne suis pas parfait mais si elle me demande quelque chose qui lui ferait plaisir je mets tout en oeuvre dans la mesure du possible pour lui faire plaisir sans même à chercher si je fais plus d'efforts qu'elle. Bref ...Le lendemain, malgré une nuit difficile pour nous deux (on se réveillait tout le temps sans raison), je la déposais à l'auto école et sur le retour je ressenti cette petite pensée qui me dit "Ca fait 10 jours que t'attendait ça, tu peux bien t'accorder une petite pause MB". J'ai mis de côté cette idée du mieux que je pus en disant que ce n'était pas le moment et surtout que je menais ce sevrage pour des raisons bien plus fortes que celle de succomber à un simple plaisir. En rentrant il m'aura fallu une heure ou deux pour allumer l'ordi et commencer cette succession de rechutes.Même hier c'était difficile. Mes parents sont rentrés au cours de l'après midi et en me mettant au lit j'ai quand même fait ma chose avec une image trouvée sur internet avec mon téléphone. <p>Tout cela ne rime à rien pour l'instant. Probablement qu'il y a un lien significatif avec la nuit avec ma copine mais le fait que j'attendais ce soir là avec impatience ou que j'attendais plus ... Je ne sais pas mais en tout cas je mets tout en oeuvre pour reprendre mon sevrage là où je l'ai laissé.  
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Re: Ma petite histoire
Julien @ 13-04-2012 12:04:46

Salut Tu résumes bien lorsque tu dis que ce soir là tu attendais plus avec elle ... Peut être que d'attendre cette soirée avec impatiente, ce moment que tu désirais tant passer avec cette personne que tu aimes, a permis que tu es la force nécessaire durant ces 10 Jours d'abstinence.Puis le fait de ne pas avoir eu ce que tu voulais, comme tu le souhaitais, à grandement contribué à ta rechute. Comme si tu voulais combler ce manque par ces supports pornographique.Malgré tout, ce que tu as acquis dans ce combat de tout les jours, tout tes progrès, sont déjà un plus pour la nouvelle bataille que tu engages et même lorsque tu rechutes, rien n'est à recommencer du début. Je pense que les progrès se font petit à petit, avec le temps nous prenons conscience de certaines choses qui vont nous permettre de progresser dans la voie de la guérison. Il y aura certainement des rechutes encore mais au final c'est d'arriver à vaincre la bête qui est en nous.Bon Courage !! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 14-04-2012 09:04:48

Bonjour,C'est douloureux en ce moment, très dur d'avancer. Même si le rythme des rechutes est de 1 à 2 masturbations par jour depuis 3 jours à la place de 5 et plus il y a de cela un mois je n'éprouve pas pour autant d'amélioration dans ma tête. En disant cela je sais que c'est faux, j'ai avancé en faisant appel aux services d'un psy, je me suis foutu pas mal de coups de pieds aux fesses en me forçant à me mettre derrière mon bureau ... Depuis que ma copine a passé la nuit à la maison tout devient difficile, il est difficile de raisonner, de comprendre d'où viennent ces pulsions. J'échange mais la meilleure négociation que je peux obtenir c'est "masturbe toi quand y a personne à la maison". J'essaie de faire le lien avec la nuit de mardi soir quand j'étais en compagnie de ma copine. Seulement je ne vois pas ce qui a tout chamboulé dans mon esprit. C'est bizarre, peut-être un point qu'il faut que j'éclaircisse avec mon psy. En attendant je vais me référer aux fondamentaux que j'ai une nouvelle fois négligé : sport (beaucoup beaucoup de mal à y aller seul mais je crois qu'il faut vraiment se forcer) , méditation (peur de l'associer au post-rechute cependant il n'y a aucune raison de pratiquer cette activité saine), musique (je n'ose plus toucher ma guitare ... )<p>A suivre, il faut laisser décanter tout cela, apaiser son esprit et reprendre chaque chose les unes après les autres en toute détente.
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Re: Ma petite histoire
John Warsen @ 16-04-2012 07:04:27

J'ai vu des outremangeurs venir aux réunions Alcooliques anonymes, parce qu'il n'y avait pas d'épicerie ouverte pour eux dans le quartier... c'est effectivement une bonne idée. On va pas te résumer une réu, ça sert à rien, l'idée c'est justement d'y aller, parce que la description de la réunion ne remplace pas la réunion. En aucun cas. Tu n'es pas obligé de parler, tu peux dire "bonjour je m'appelle machin" (pseudo toléré si t'es parano) et ce soir j'écoute..." on te fichera la paix et tu entendras des choses positives, de gars et de filles qui s'en sortent en utilisant un programme qui a fait ses preuves.John, qui boit de l'eau depuis 20 ans et qui ne mate plus de porno depuis 5...<p>Lâche pas !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 16-04-2012 14:04:01

Je ne tiens plus debout psychiquement, je suis anéanti de tous les côtés. Je ne crois plus en mes convictions. Je ne crois plus en l'amour pour ma copine. Depuis mardi ça devient un brouillard complet. Je suis incapable de faire un pas un avant. Tout ce que je tente est voué à l'échec. Je ne vois aucun aspect positif si ce n'est que ma prise de sang de vendredi dit que tout va bien. La santé, c'est le plus important comme le disent tous les invités qu'on reçoit à la maison pour le jour de l'an. Oui mais la santé je risque de la perdre en continuant comme ça. J'ai envie de vomir en me regardant dans le miroir, je tremble comme une feuille avant de lancer une vidéo porno, les images sont de plus en plus fortes, violentes à tel point que je suis épuisé physiquement de toujours aller "puiser" mes dernières réserves pour éjaculer. Je me sens sale de l'intérieur et même physiquement après avoir pris plus de 3 douches depuis ce matin. Je ne sais plus où je dois aller, de quel côté je dois travailler. Me sevrer oui pourquoi pas mais au nom de quoi ? Entre tous ces paradoxes qui s'entremêlent je ne sais plus. "La masturbation est normale !" (psy) ; "Tu as vu où tu en es " (après une masturbation) ... Il y a ce forum qui me rappelle que je ne suis pas seul mais pourtant je le suis. C'est vrai qu'il m'arrive d'échanger avec certains par mail, même d'en voir autour d'un macdo pour échanger. Cependant dans ma tête personne ne peut m'aider. Je ne sais plus quoi penser. J'ai beau chercher par quel bout prendre le problème j'en arrive au constat que je suis totalement impuissant face à ça. Je prie, médite, échange avec mon psy, vous ... Mais comment évaluer nos progrès ? Comment dire que ça va mieux ? Ca va pas mieux. Bien sûr ces sevrages de 10 jours sont intéressants mais je morfle aussi, c'est fatiguant de lutter contre ses pensées "La masturbation est normale" elle revient sans cesse cette phrase. Il y a ces images, ces pincements de lèvres d'escort girls ou encore ces cris ... Honnêtement je ne vois pas ce qui me retient ici. Je ne vois vraiment pas. Encore tout à l'heure quand ma mère conduisait pour rentrer sur Nîmes elle me disait "Léna (une amie) m'a encore dit que tu étais quelqu'un de généreux, tourné vers les autres ... Finalement tu es un peu comme moi mon fils !". Léna m'a connu quand j'étais au collège, mes seuls soucis étaient de décrocher un 20 pour le prochain DS de maths et trouver une copine. Je ne veux pas me jeter des fleurs mais je me reconnais dans son discours, pour cette époque. Aujourd'hui je suis anéanti ! Quand j'essaie de donner, de courir jusqu'au bout de mon souffle comme hier au bord de la plage alors que pluie et vent étaient contre moi je tenais bon mais pourquoi ? J'avais qu'une idée en tête quand je courais, sur la fin je me remettais sans cesse "Je veux en finir !!! " en convergeant mes pensées sur la masturbation. Je ne veux plus de ça, je sais où ça me mène mais j'y retourne quand même, mais punaise pourquoi ? Pourquoi je n'y arrive pas ? J'y mets tout mon coeur, je décroche mon esprit du mieux que je peux. Je sais que je suis impuissant face à ce problème c'est pour ça que j'ai fait appel à un psy pour m'éclairer, c'est pour ça que je viens écrire ici c'est même pour ça que je relâche toute cette pression en priant que cela cesse mais ça marche pas.<p>Quand ma mère rentrera ce soir je remettrai ce masque du fils travailleur, brillant, drôle et généreux qu'elle aime tant et pourtant c'est en partie par son regard sur moi que j'ai sombré dans cette dépendance. Bonne soirée
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Re: Ma petite histoire
Klane @ 16-04-2012 18:04:16

Salut Sonic,Ton témoignage et ton ton dernier post me touche beaucoup. Je ne sais que dire je suis simplement toucher à en pleurer car je m'y retrouve trop. Je peux comprendre et sentir car je le vie.Tu exprimes bien ce que tu vie, je trouve cela beau, courageux, c'est très enrichissant. A te lire c'est comme si je me voyais dans un miroir. Je suis heureux de ne pas être seul. Et je compatie dans cette insaisissable souffrance. Je sais comme c'est dur. Nous voulons vraiment nous en sortir, comprendre être vrai, authentique dans cette vie. Cette "merde" est comme une clé dans notre vie, qui conditionne le vouloir, le pouvoir, l'avenir, le sens même de notre vie. C'est une question de survie de résoudre ce problème.Nous sommes seul à pouvoir débloquer la solution. L'Amour et le soutient de l'autre est un indeniable plus, mais bien souvent il est absent, même de la part de l'être qui nous est le plus proche (conjoint ou conjointe) qui dans l'inconpréhension et le désarroi, fini bien souvent par nous quitter (dans mon cas) pour trouver le bonheur dans d'autre bras ... plutôt que de prendre l'épée et ce battre a nos côtés ... C'est seul que nous devons marcher et nous battre.Je sent ce mélange de detresse qui tend vers la mort et cet espoir et le combat pour la vie. Nous sommes blesser mais toujours debout. Je me retrouve bien dans ce que tu évoques. Cette volonté de fer que rien ne pourrais ébranler pour en sortir ... Et pourtant. Cela ne suffit pas. Qu'est ce ? Pourquoi ? Tel sont les questions qui traine en longueur dans notre avancement.On aimerai ce dire que c'est définitivement fini, jusqu'à rechuter et ce demander si cela est réellement possible. Alors que tout est mis en oeuvre ou presque. Il semble qu'il s'agit d'un combat a vie plutôt qu'une libération à un moment donner. Ou peut être cette pensé même est le frein à la libération total ... Peut être n'est ce qu'une histoire de manque d'équilibre, ouvrant des faille qui permet a "l'ennemi" de constament prendre une part de nous même et nous mener en bateau. Sans fortification, une forteresse est très vulnérable et ne peux résister au feu intense de l'ennemi.Nous avons de très bon echos de note entourage, une personne brillante, réfléchie, sérieuse, aimable, sympas, malgrès quelque défauts, une personne adorable. Une personne normal qui devrait jouir normalement de la vie. Oui, mais ...
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 17-04-2012 22:04:50

 Je monte le niveau en crescendo au niveau du travail. J'ai pris mes marques dans la méditation, je recherche cette bulle, ce "puits de l'oubli" comme on l'appelle au chindaï. J'ignore combien de temps cela me prendra de le retrouver mais je m'efforce d'y parvenir en m'accordant depuis hier une demi heure de méditation. J'appelle mon psy demain pour prendre rendez vous avec lui, nous étions en vacances tous les deux.Je ressens une profonde colère envers ma copine. Une dépendance affective réveillée ? Je lui reproche de nombreuses choses que je canalise du mieux possible. Elle n'est pas dans les actes comme elle le prone tant pour les autres. Elle prétend m'aimer mais comment cela se fait qu'en presque deux ans de relation nous l'avons fait une fois ? Il y a peut-être eu pénétration mais je n'ai rien ressenti ... Souvenir trop lointain mais je me rappelle que l'érection de mon pénis n'était pas au rendez vous sur la durée alors que j'étais dans un sevrage dépassant les 2 jours (Je sais bien que cela a aucun rapport mais bon, je pensais que mon érection dépendait du temps de sevrage à ce moment). L'amour ne se mesure pas dans cet acte d'amour mais dans les autres. Même si je sais que la période "amour fou" est révolue j'ai l'impression que son regard sur moi s'éteint. Je lui reproche de ne plus me parler, ne plus me dire ce qu'elle ressent. Tout ce que j'écris ici elle le sait. Je lui ai dit (entre autres) lors d'une dispute qui est survenue samedi dernier (non pas celui du 14 mais le précédent). On était à deux doigts de rompre. Je passais chez elle récupérer les vêtements qu'elle m'avait pris lors de nos différents rendez vous. Après être parti de chez elle comme un fou je décidais malgré tout de revenir devant chez elle pour parler. Je lui ai (pour la énième fois) dit que c'était insupportable de voir qu'elle faisait sa comptable pour nos actes et que c'était scandaleux qu'elle me traite d'égoïste pour avoir voulu organiser une soirée à une date qui convenait uniquement à mes intérêts et non les siens (alors qu'on s'était mis d'accord sur une date ,elle dit qu'il y a eu quiproquo). Bref je ne sais plus, c'est insupportable de récolter ce genre de choses. D'autre part la fameuse nuit je crois que j'attendais qu'on fasse l'amour. Cela n'aurait pas été une bonne idée vu l'état dans lequel je suis aujourd'hui. Une autre forme de fuite de la réalité ? Ou bien une envie purement primaire de mon être, de désir envers ma copine avec qui je suis depuis près de 2 ans, que j'attends qu'elle "soit prête". Deux semaines avant cette nuit nous étions comme deux ado passionnés (ce que nous sommes ?) à moitié deshabillés, prêts à le faire mais une chose nous retenait, mes parents étaient en bas alors qu'ils devaient partir faire des courses. C'est cette journée de "frustration commune" qui m'a donné espoir en cette nuit de mardi. J'étais en sevrage de 10 jours mais je voyais l'acte de faire l'amour comme une béquille peut-être. Ceci étant aujourd'hui elle me parle moins, elle m'écrit des messages très courts, synthétiques avec très peu d'éléments. Pour résumer nos échanges se résument à "bonjour", "au revoir". Pour la première fois je n'ai pas relancé de message et j'ai eu droit "tes messages me manques, tu me manques". J'ai répondu simplement "bonne nuit, fais de beaux rêves". Je ne sais plus ce que j'attends d'elle. Je l'aime, je le sais mais je ne vois pas de solution pour provoquer un déclic. Si c'est moi qui ai un problème (dans le cas qu'homme dans le couple, bien sûr que j'ai un problème dans un autre domaine en particulier sinon je ne serai pas là) je ne demande qu'à le résoudre, qu'à avancer. Je sais que cette colère n'est pas là pour rien mais vivre plus de 24h avec elle c'est dur, très dur de la canaliser surtout quand ma mère est dans les parages. Me voilà après 1 jour complet de sevrage, je suis épuisé de tous ces efforts qui ne mènent à aucun objectif concret. Je fais un sevrage pour une raison qui m'échappe, pourquoi pas après tout ? Faisons le gentil mulet sur lequel on accumule les poids. Si j'en sors quelque chose de positif sur la durée que je n'aurais pas pu apprécier sans sevrage je serai le premier à vous en compter les bienfaits. J'attends ce jour avec impatience. Peut-être est ce le fait de pouvoir croiser le regard des autres sans la moindre gène (entre autre ? ), à voir ! Je recommence l'expérience du sevrageJe ne sais plus qui je suis vraiment. Un homme qui se cherche ? Je vais rejoindre mes deux meilleurs amis sur Montpellier vendredi. Et pour la deuxième fois de ma vie je sortirai en boite. On verra bien ce que cela donnera. On a prévu de fumer un cigare et le faire tourner à trois pour essayer. Un intérêt ? Aucun si ce n'est que je craque, que je fais péter des barreaux que j'ai réussi à canaliser jusqu'à ce jour on dirait "ne bois pas , ne fume pas" que j'étais capable de justifier par la compétition sportive. En faisant l'expérience de la cigarette sur quelques semaines je voyais que mon endurance était moindre. Pour l'alcool c'est plus compliqué. Je ne sais plus où je vais. La seule chose que je sais c'est que je reste méfiant de la boisson alcoolisée et autres drogues cigarettes, canabis ... Cependant je ne saurais expliquer cette envie d'essayer. Ai-je raté mon adolescence ? Ai je bati des' barrages ' comme le dit mon psy ? Je pense que les barrages sont là oui, qu'ils sont en train de sauter et que des nouvelles limites doivent être fixées. Vais je réussir à les mettre à un niveau convenable ? J'en parlerai avec mon psy prochainement. Il a le regard extérieur qui permettra d'apaiser le temps d'un instant toutes ces émotions. ,
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Re: Ma petite histoire
johnjee92 @ 18-04-2012 00:04:08

Tu m'as l'air d'être en pleine tempête, là...<p>Prends du temps pour toi! A te lire, j'ai l'impression que tu ne décides pas grand chose dans ta vie, que ce sont les autres qui te font constamment subir la frustration, l'échec. Alors donne un grand coup de frein! Arrête-toi un moment et essaye de comprendre ce qui t'arrive. Une demi-heure de méditation/réflexion/introspection par jour ça me semble léger, très léger... Si tu en as besoin, passes-y la journée entière (en fonction de tes possibilités bien sûr). Tu es en face d'un problème, comme en mathématiques, et c'est la réflexion qui t'en sortira, ainsi que l'écoute de tes sentiments. Prends ton temps et ne laisse personne te dire ce que tu dois faire. Si ta copine ne comprend pas que tu as besoin d'être aimé et compris, que tu as besoin de temps pour guérir, laisse-là tomber, c'est un conseil qui n'engage que moi.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-04-2012 09:04:35

Bonjour John,En fait ma copine ne sait pas que je suis dépendant sexuel. Je viens de relire mon post et il est ambigüe sur le sujet. Elle connait tous les reproches que je fais d'elle. En aucun cas je lui évoquerai ma porno dépendance (plusieurs raisons me poussent à garder le secret). Par contre tous les reproches que j'ai écrit en sa personne, elle les connait. Le pire dans tout ça c'est qu'elle en a conscience et qu'elle ne fait rien pour changer alors qu'elle dit m'aimer, qu'elle va faire des efforts ... Entre temps elle dit qu'elle ne sait plus ce qu'elle ressent (amitié, amour ?), au final elle dit qu'elle m'aime toujours. Je ne sais plus. Cette fille est mon premier véritable amour, suis-je trop exigeant ? Est ce que je demande trop d'elle dans le contexte actuel ? Je demande juste un peu plus d'attention, un pillier sur lequel me poser lorsque j'en ai besoin. N'est ce pas là le rôle d'une copine ? Quand tout allait mal pour elle : sa famille, ses amis, sa soeur ... Je ne cherchais pas à profiter de la situation, j'aurais pu, elle était désespérée. Au lieu de l'embrasser je l'écoutais pour essayer de l'aider, de la comprendre et lui dire mon point de vu pour avancer. Aujourd'hui tout baigne, elle peut repasser son bac, prend des cours pour le permis de conduire, travaille certains soirs chez crescendo afin de se faire des sous. Et elle me retourne toutes ces chances, ses choix contre moi ! Parce que j'ai eu le malheur de dire une fois qu'on avait moins de temps pour se voir sur le ton de la rigolade. On passait d'un créneau de midi à 19h à midi-16h.... L'histoire est complexe et je ne sais même plus si ce que je lui reproche est légitime ou si c'est ma dépendance affective qui parle. Si c'est la dépendance affective comment je le saurais ... Tout cela pour dire que sur le sujet ça cogite (je crois que vous l'avez remarqué).A l'heure où je vous écris elle m'a envoyé plus long que la moyenne avec pleins de petites questions : comment vas tu ? Bien dormi ?... Il faut que je l'ignore pour mieux la retrouver ? C'est stupide mais bon.Je vais essayer d'avancer aujourd'hui. Je sors du lit, je me suis couché à 2h. Je vais prendre une douche puis je m'installerai tranquillement dans le puits de l'oubli le temps qu'il me faudra (1h ? 2h ?), tu as raison John ...
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Re: Ma petite histoire
johnjee92 @ 18-04-2012 10:04:20

"Puits de l'oubli"... cette expression m'étonne. Tu essayes d'oublier? Il ne faut pas. Oublier tes problèmes tu le fais à chaque fois que tu regardes du porno, l'alcoolique le fait à chaque fois qu'il ouvre une bouteille.C'est tentant de se dire: "Je vais méditer un peu et ça ira mieux", mais il n'y a rien de plus faux. La méditation n'est pas là pour apporter le réconfort, mais la vérité, et c'est parfois beaucoup de souffrance. Mais cette souffrance est précisément le signe que tu ne mets plus de barrières et que tu t'attaques au vrai problème. Et ça en vaut la peine. <p>Au fait, même sans tout déballer à ta copine, tu pourrais peut-être lui dire que tu as des soucis et que tu as besoin de te soigner. Moi je n'ai pas réussi à en parler à mon ex et je l'ai perdue. Parle-lui, ça fait du bien aussi. Vous vous aimez, mais ce lourd secret vous sépare, c'est pas étonnant que ça n'aille pas très bien.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-04-2012 11:04:54

"Puits de l'oubli" est l'expression qu'on emploi pour symboliser "le lieu" dans lequel on est. Pour y "accéder" tu t'efforces d'éloigner toutes les pensées, les plus basiques aux plus difficiles : qu'est ce que je vais manger à midi à est ce que je m'accorde une pause branlette ? C'est un endroit où tu es déconnecté. Tu ne peux pas oublier à proprement parlé. Tu peux seulement ( et c'est déjà pas mal ! ) prendre du recul sur tout ce qui t'arrive. Une fois dans ce puits tu es SEREIN. Je l'ai oublié trop longtemps. Je me suis remis beaucoup de fois à la méditation mais là où je pratiquais le plus (quand j'étais en terminale) c'est là que je voyais mes progrès. Il y a tellement de fausses routes, d'interprétations, de ressentis différents pour un même type de méditation ce qui en fait toute sa complexité. Ceci étant je ne cherche plus à oublier, ça marche pas et ça sert rien !Prendre le taureau par les cornes, oui ! C'est ce que je fais en effectuant ce sevrage, je m'efforce d'affronter ce qui m'angoisse mais pour l'instant j'ai à faire qu'à de la colère. Est ce ça mon problème ? J'ai canalisé ma colère ? Je pense plutôt que cette colère masque une souffrance. Le premier truc qui me vient à l'esprit est la peur de la solitude. Pour revenir à ma copine je lui ai dit que je consultais un psy. Je lui ai dit que "des vieux démons" venaient en ce moment et que je faisais tout pour ne pas déverser ma colère sur elle. Pour répondre à ça j'ai droit à cette forme d'absence de sa part. Peut-être est-ce sa réponse pour affronter mon problème, me laisser seul. Quand on aborde les problèmes de chacun elle mettra toujours en avant les siens comme si ils avaient plus d'impact : mon bac, mon permis ... Et quand je lui fais comprendre que ce sont des chances qu'elle a elle ne cesse de dire "C'est facile pour toi de dire ça tu as tout !". En disant cela j'ai l'impression qu'elle me reproche le fait que mes parents n'ont pas de difficultés financières contrairement aux siens actuellement. Nous avons abordé le sujet quelques fois (l'argent) et à chaque fois j'en prenais plein la gueule. Ce qu'elle ne sait pas c'est que l'argent que je dépense pour payer le cinéma, mes sorties ... provient très souvent de "travail" que je fais : laver les voitures de mes parents, travailler en tant que saisonnier ... Bien sûr mes parents m'aident pendant l'année mais me reprocher ça en plus alors que j'essaie sans cesse de la protéger de ce conflit financier en lui offrant avec plaisir les places de cinéma et autres choses, c'est déplacé. Son dernier argument est toujours le même : "Si je ne te plais pas trouves en une autre". A ça je lui réponds la même chose. C'est elle que je veux et c'est avec elle que je veux surmonter ces étapes en échangeant et pas en se braquant. Bref on verra ce que ça va donner. Le plus dur dans tout ça c'est que j'ai peur d'échouer dans ces études de médecine. Depuis que je suis en CM2 je suis fasciné par la cardio puis est venu le jour où j'ai pu aller au bloc en tant que "touriste" avec mon beau frère chirurgien. C'était génial et cela m'a poussé à faire ces études. J'ai gaché ma chance l'année dernière entre la prépa qui m'a bouffé, ma maladie au second quad, ce comportement ... Tout cela pour ne pas affronter l'échec si j'avais eu toutes les chances de mon côté. Aujourd'hui j'ai tout pour réussir et pourtant j'ai du mal. J'ai du mal à trouver à provoquer le déclic pour ne plus avoir de doute ni de peur. Pourtant la flamme d'être médecin est toujours la même, aussi dur soit ce métier j'aimerais avoir cette chance. En écrivant ces quelques paragraphes ma colère s'apaise. Essayer de débroussailler ces conflits intérieurs est primordial pour réussir à avoir un rendement de travail intéressant jusqu'au concours. J'espère que ça va aller mieux.
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 18-04-2012 14:04:30

Sonic je t'ai dit de ne parler a personne de ce probleme et encore moins que tu vas voir un psy.En faisant ca tu crois que les gens vont éssayer de te comprendre,te plaindre.C'est le contraire bien souvent qui se produit.Dependant sexuelle =obsédé,pervers,violeur dans la tete des gens et si en plus tu rajoute que tu vas voir un psy les gens se disent "il a un serieux probleme dans sa tete celui là,il vaut mieux le laisser tranquille".Assume tout seul que tu as un probleme(et avec l'aide du psy aussi) et n'en parle a personne.CEs conseils je te l'ai ai donné plusieurs fois oralement et je radote en te l'écrivant.Aprés pour ce qui est de ta copine ne te fout pas la préssion dans la tete tout seul et évite surtout de lui foutre la pression a elle.Laisse faire les choses toutes seules;si sa se passe bien tant mieux si ca se passe pas tant pis mais surtout évite que ca se passe mal en voulant a tout prix t'imposer.J'espere te voir bientot
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-04-2012 15:04:49

Nîmes consulter un psy, y a rien de honteux ! Ma copine sait que je consulte et j'en suis fier (qu'elle sache que je consulte, cela s'appelle être honnête et jouer la carte de la transparence) ! Je lui ai dit que de vieux démons me travaillaient et je me suis arrêté là. J'ai des amis et amies qui consultent, qui me l'ont dit, qui ont confiance en moi. Si cela les aide à aller mieux j'approuve et ça les aide à aller mieux. A la limite peu importe ce que je pense c'est eux qui doivent ressentir la chose. Des amis, des vrais, ne sont pas là pour juger mais pour accompagner un ami dans le besoin. Mes deux meilleurs potes ne le savent pas, bien que je pourrais leur dire ils comprendraient, j'en suis certains ! Est-ce utopique ? Non, réaliste car mes vrais amis je les ai choisis, on a partagé beaucoup de choses ensemble, des moments douloureux comme heureux.Ma dépendance sexuelle ne regarde que moi et je sais que le regard des autres sur la chose est faussé par pas mal d'éléments c'est pour cela que j'en parle à personne. Un jour viendra, si avec ma copine cela devenait vraiment sérieux (je dis ça, je dis rien en fait), peut-être que je ressentirais le besoin de lui en parler. Cela s'appelle la confiance. J'ai confiance en mes parents mais je sais que pour cette dépendance ils sont totalement impuissants, pour cause ils sont mêlés à ça. Par contre que je consulte un psy c'est légitime qu'ils le sachent d'autant plus que c'est eux qui le payent.Et puis le problème n'est pas de savoir comment je dois vivre avec ce "poids" de dire ou pas si je consulte un psy. Le tout est de dénouer tout ce problème. Cela se fera sur la durée, j'y crois, j'avance pas à pas.Au plaisir de te revoir bientôt, mais pour l'heure boulot et pauses sur le forum !
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Re: Ma petite histoire
Hatt @ 18-04-2012 18:04:45

<p>Moi je sais qu'il n'y a aucune honte à aller voir un psy, je l'ai toujours su. Je connais plein de gens qui vont voir des psys et je ne les ai jamais jugés. J'ai des amis qui me disent qu'ils vont voir un psy et je trouve ça tout à fait normal. Donc à moi, par exemple, tu pourrais en parler. Et je pense pas être unique au monde. Les gens normaux y'en a partout et généralement on ne se confie pas à des gens bourrés de préjugés ou immatures mais à des gens en qui on a confiance. Je te rejoins complètement là dessus Sonic.<p>Il n'y a aucune honte à chercher de l'aide. Penser comme ça ça va justement contre la guérison.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-04-2012 20:04:48

Et ben aujourd'hui je serais venu souvent sur le forum, j'aurais bien rentabilisé mes pauses !Cette fois c'est la dernière de la soirée puisque j'arrête le travail sur l'ordinateur et attaque la biophysique à l'écrit !Pour résumer mon état d'esprit à cet instant je suis bien, la colère est partie (?) depuis le post rédigé dans l'après midi. J'ai travaillé en écoutant de la musique, en regardant un épisode de dr house tout en faisant la mise en page de mes cours et entre chaque cours je venais répondre à vos posts. Un comportement dont je vais me méfier aussi est celui de vouloir lancer des films (dessins animés et autres films hollywoodiens). Je vais m'efforcer de faire une transition avec la musique et les boules quies. Il s'agit de trouver l'équilibre. Mon psy ne m'a pas rappelé, il est certainement en vacances comme il me l'avait dit de notre dernier rendez vous "je prendrais quelques jours de congés certainement". Je réessaierai demain. Demain TD à la fac, une étape de plus à surmonter mais tout à fait enrichissante !Je vous laisse sur ce petit bilan et cette note positive !Bonne soirée à tous !
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Re: Ma petite histoire
raoult @ 18-04-2012 21:04:18

 Heureux de te revoir sur le forum ! En effet je crois que c'est une idée intéressante d'essayer les alcooliques anonymes. Par pure curiosité peux tu me résumer une séance type ? En fait mes questions implicites sont les suivantes : Est-on obligé de parler ? Ca la fout pas mal d'arriver dans une séance d'alcoolique anonyme et quand tu te présentes tu ne parles pas de problème avec l'alcool? Parler de ma dépendance sexuelle devant tout ce beau monde cela ne m'enchante pas non plus ... Voilà pourquoi je demande si la prise de parole est obligatoire. Ensuite je suppose qu'il faut cotiser pour la salle, le nettoyage ... Autant ne pas se retrouver bête en n'ayant pas assez, entre 1 et 5 euros ?  Autant de petites questions auxquelles des réponses m'enlèveraient ce doute d'y aller. Merci d'avance !<p>Pour répondre rapidement à tes questions même si JW a dit tout ce qu'il fallait:tu n'es pas obligé de parler, on te demandera juste de dire ton nom au début de la réunion. Aucun problème que ce ne soit pas l'alcool ton problème. Pour toutes les dépendances, on utilise la même méthode.Pas besoin de côtiser: il y a effectivement une collecte, mais tu peux ne rien donner, et il est généralement suggéré aux nouveaux de ne rien donner lors des cinq premières séances.Tu te trouves bc d'excuses pour ne pas y aller. C'est normal, c'est la maladie qui te trouve pleins de bonnes raisons pour ne pas te rétablir. Et nos réponses ne mettront jamais fin à tes doutes. La meilleure façon de chasser le doute, c'est d'y aller. Tu verras bien comment ça se passera. Et ne t'inquiète pas, tu risques pas grand chose, si ce n'est des bonnes choses.Et ne me dis pas que tu n'as pas le temps ! ;)bon courage,raoult, qui a trois semaines d'abstinence prono/masturbation (si ça peut t'encourager)
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 19-04-2012 07:04:21

Merci Raoult ! C'était juste des questions "d'apaisement". J'envisage sérieusement d'y aller. Je vais passer la semaine prochaine sur Perpignan (ma ville d'origine), ce sera l'occasion de voir si sur place il y a des réunions et y aller tranquillement dès que possible. Je m'aménagerai un créneau pour ça, pas de souci de ce côté. Je trouvais bien le temps de perdre du temps, autant le rentabiliser !Après je me doute bien que sur le contenu d'une réunion c'est uniquement moi qui devrai gérer mes craintes mais bon je crois que le plus dur (au niveau des craintes) est passé. J'ai réussi à franchir le cap du psy et ça c'est quelque chose d'énorme bien que très gratifiant au final (marcher, prendre le bus, demander au chauffeur le nom de l'arrêt auquel je veux m'arrêter, marcher, entrer chez lui, tout déballer). Je prends tout ce qu'il y a à prendre ! Comme tu le dis, que de bonne choses ;)Aller direction la fac et je reviendrai certainement entre midi et deux aujourd'hui. Bonne continuation à toi en tout cas et à très bientôt !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 19-04-2012 22:04:44

Bonsoir,TD fait ce matin, c'était pas bien méchant ! Y a plus qu'à travailler tout ça.Cet après midi j'ai dormi de 15h à 19h, j'étais épuisé alors que j'avais passé une bonne nuit pourtant. Comme quoi le sevrage me donne envie de dormir, c'est pas plus mal ! Je ne suis que plus efficace dans mon travail, apaisé et détendu !Aujourd'hui j'ai reporté mon travail pour me reposer (jeux -solitaire de l'ordi-, musique, dodo) et je crois que c'est pas plus mal de s'écouter. Je vais quand même me mettre quelques petits coups de pied au derrière pour travailler un minimum histoire de ne pas faire "journée blanche" comme je les appelle. Passez une agréable soirée et à très bientôt,Je serai de retour dimanche soir.
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Re: Ma petite histoire
Hatt @ 20-04-2012 01:04:33

J'ai lu dans le bouquin des Sex and Love Addicts Anonymous quelques témoignages des pionniers du groupe pendant les années 70 je crois. L'un d'eux était également alcoolique et avait commencé à partager également sur sa dépendance sexuelle (multiples partenaires, du sexe tout le temps, et beaucoup de souffrance). Il avait rencontré des gens qui avaient le même problème que lui et qui s'ignoraient, ce qui doit être particulièrement positif. Mais il avait aussi rencontré des gens qui avaient le même problème que lui mais qui étaient dans le déni. Pour certains, même s'ils sont alcooliques et marginalisés eux mêmes, ça peut être difficile de comprendre que trop de sexe peut être un problème. Il avait du avoir à faire à la jalousie de certains.... Mais rien de bien méchant. Il faut comprendre ceux qui ne comprennent pas et surtout écouter ceux qui comprennent. (la phrase du jour) Moi je te conseillerais d'y aller, et de ne pas te décourager, vraiment si jamais. Au mieux tu rencontreras d'autres dépendants sexuels.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 23-04-2012 22:04:00

 Bonjour tout le monde,Bref bilan de ces dernière 48h : rechutes 5-7 ? Le nombre importe peu (à mes yeux), le plus important est le mécanisme qui m'a poussé à rechuter. J'ai passé un week end fou avec mes deux amis. Il n'a pas fallu beaucoup pour me pousser à boire et fumer. J'étais pris dans ce cocon qu'on s'était crée à Nîmes lors de la féria l'année dernière. On se confiait, mettait sur table tous nos problèmes, conflits intérieurs et le lendemain par la magie de l'alcool on avait oublié les 3/4 des trucs mais en étant apaisé ! Je pense que c'est ce qu'on a voulu faire ce week end (surtout moi). Je me rappelle que samedi soir on avait prévu du muscat et du champagne pour l'apéro et le repas, puis des cigarettes et un cigare (délicieux au passage !). On était tous les 3 dans cet état second, j'ai balancé mes souffrances vis à vis de ma copine. Ils m'ont dit que je me prenais trop la tête sur le sujet. "C'est pas faux" je leur répondais mais comment ne plus se prendre la tête ? Et là j'ai eu droit à une réponse que j'entendais au fond de moi mais de la bouche de mes potes c'était comme une vérité "Prends du recul, ne la laisse pas atteindre ton coeur". Puis je leur ai dit que ça devenait vraiment dur cette année avec tout ce qui se passe autour de moi, que parfois j'avais envie d'en finir. J'ai eu droit à cette réponse que nous avons certainement tous entendu "Et les petits africains tu penses qu'ils se posent les questions que tu te poses ? Tu as tout mec, arrête de te prendre la tête, laisse aller les choses". Bourrés mais lucides on dirait ! Quand mon ami F (je les nommerai par la première lettre de leur prénom) aborda le sujet de la masturbation -il a une copine à distance, tout comme moi- je crois que c'est là que des barrières sont tombées. Il a dit "Vous vous masturbez parce que moi je ...", je ne sais plus la fin de sa phrase, je crois qu'il a dit qu'il avait peut-être un problème avec ça, je ne sais plus ! Ceci étant j'ai répondu oui. Mon pote R est le célibataire de la bande et a régulièrement (une fois par semaine environ) un plan Q comme il les nomme, il est heureux avec ça. R ne comprend d'ailleurs pas comment je fais pour avoir tenu 2 ans sans coucher avec ma copine, mais je pense que lorsque j'ai répondu "oui" à la masturbation il a fait le lien que je compensais avec ça. Je ne suis pas allé dans le sujet de la dépendance. Même la tête secouée je sentais que je ne devais pas en parler. Aborder le sujet de la masturbation, du sexe, des relations avec les femmes a été enrichissant et par la suite ils m'ont dit de me taire sur le sujet et qu'ils me sortiraient sous prétexte que je devais m'amuser. Nous sommes allés en boite, chemise, parfum, et armés de nos porte-feuilles. Une fois dans la boite nous avons bu des shooters (un pour moi, j'étais déjà pas mal avec le muscat, le malibu et le champagne). Nous avons dansé, près de filles jolies pour la plupart. Nous avions un jeu, pousser la main de l'autre sur les fesses d'une fille. Ce jeu était stupide mais drôle. Je me suis fait avoir une fois et j'ai mis la main aux fesses d'une fille. Elle s'est retournée, me suis excusé. Je savais que si je tombais sur une belle femme j'aurais poursuivi la conversation mais là, cela n'en valait pas la peine. La soirée s'est terminée comme ça. Nous sommes restés tous les droits à danser près de groupes de filles, d'ailleurs sur la fin une me regardait, c'était marrant de se sentir désiré comme ça. Nous sommes rentrés à l'appartement, avons dormi puis le lendemain sommes rentrés sur Perpignan en voiture, on a bien ri.Tout cela montre à quel point je me prends la tête et me fait une montagne de certaines choses : ma relation avec ma copine, mon rapport avec le tabac, masturbation ... J'ai mis un niveau de méfiance tel sur chaque aspect de ma vie que j'en deviens "fou". Il n'y a pas que ça qui explique ma dépendance au porno mais il s'agit d'un aspect non négligeable. PRENDRE DU RECUL => Méditation.Cela n'a pas raté, de retour sur Perpignan, en moins de 24h rechute sur rechute durant plusieurs heures. Il fallait se poser !Il y a aussi (cela me rappelle le sentiment que j'ai ressenti lorsque j'ai ramené ma copine chez elle après qu'elle ait passé la nuit chez moi) ce sentiment de vide. D'avoir fait quelque chose de bien, et puis retour à la réalité, aux normes, rentrer dans le moule ... Cette transition je sais qu'il faut que je l'aborde avec douceur et calme. Plus j'y réfléchis et plus je sens que la solution n'est plus dans la masturbation comme je l'ai cru. On ne reprend pas un sevrage à 0, on accumule les connaissances et on avance avec une arme supplémentaire : l'expérience. Il ne faut pas se fier exclusivement à elle mais elle demeure un excellent allier ! Ca va bien même si ma dernière masturbation remonte à 16h-17h. Je sais que je suis sur la bonne voie et je sais où je dois travailler.Au passage je dois m'efforcer à me tirer vers le haut dans le travail, en travaillant je me sens vivre : fatigué, raisonné, posé et surtout je suis celui que je veux être => un étudiant qui a la chance de travailler dans un métier qui le passionne. Bonne soirée à vous, je reviendrai quand j'en ressentirai le besoin.
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Re: Ma petite histoire
raoult @ 25-04-2012 16:04:41

 On se confiait, mettait sur table tous nos problèmes, conflits intérieursa oui? Y a-t-il un de tes amis qui connait ta dépendance?Là je me permets d'avancer que non.ça fait quand même un sacré problème qui est occulté et passé sous silence.Les africains souffrent? On s'en fout des africains. L'important c'est toi et ton problème. Et ce qui est sûr c'est que toi tu souffres. Et tu souffres depuis longtemps. Et c'est pour ça que tu te prends la tête. Et tu as bien raison de te prendre la tête.Si tu n'expliques pas ton problème à tes amis, ils ne pourront pas se mettre à ta place, ils ne pourront pas te comprendre et auront du mal à t'apporter le soutien dont tu as besoin. Je ne dis pas qu'il faut leur dire. ça, ça dépend de toi et de ton feeling avec eux.Arrêter de se prendre la tête est souvent synonyme de passer à l'action.Une bonne façon de passer à l'action est -par exemple- d'aller voir ces chers alcoliques anonymes ! ^^ On pourra pas dire que je n'insiste pas.Tu y trouveras des gens avec qui tu pourras enfin parler de ton problème sans complexe, et qui t'apporteront leur aide.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 25-04-2012 19:04:43

Bonjour Raoult,Tu marques un point mais ne serait-ce qu'aborder le sujet de la masturbation a été un pas immense vers l'avant. Il est vrai que je n'ai pas explicité ma dépendance (quoi que ! Je ne me rappelle pas de tout ce que j'ai dit), cependant une chose est sûre j'ai évoqué le fait que je me masturbais pour "compenser" l'absence de sexe -une cause de rechute potentielle-. Bon je crois que c'est dit et redit je vais me rendre à une réunion des alcooliques anonymes. Je vais ma petite recherche demain matin, j'aurai la voiture toute la journée. Espérons qu'il y ait une réunion le mercredi soir ! Ma crainte est de trouver un prétexte de sortie à mon père (excuse pour ne pas y aller ?). Je lui dirai que c'est en complément des séances chez le psy. D'ailleurs ça va faire 3 semaines que je ne l'ai pas vu (il a subi une opération). Je rentrerai sur Nîmes lundi prochain et prendrai rendez vous dès qu'il sera rétabli. En attendant je vais faire le grand plongeon avec les AA. J'espère en ressortir plus fort. Mais comme dirait l'autre : Quoi que vous ferez, ce sera insignifiant mais il est très important que vous le fassiez. Passons à l'acte !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 25-04-2012 21:04:33

 J'ai commencé à repérer les centres des Alcooliques Anonymes (AA) et je ne peux pas me rendre pour ceux de demain et de vendredi. Je pensais qu'on était mardi. Or mon père est de garde le jeudi (il a besoin de la voiture) et vu que la réunion a lieu à une bonne demi heure de voiture c'est pas évident. Quant à vendredi je passe l'après midi et la soirée avec ma copine. En poussant mes recherches un peu plus loin je me suis rendu compte que le lieu des réunions sur Nîmes n'est pas très loin de chez moi. Mardi à 20h je serai des leurs, aucune excuse !Même si le moral est bas, avec la crève qui plus est je vais essayer de m'apaiser. Bonne soirée à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 29-04-2012 15:04:34

Bonjour tout le monde, Et ben dis donc c'est fou comment on peut reprendre le contrôle de sa vie en quelques jours. J'ai cette angoisse qui vit en moi, ces inquiétudes, ces idées (envies) de me masturber mais à quoi bon y céder. Je n'y vois plus d'intérêt excepté celui de fuir la réalité qui n'est pas un intérêt me permettant d'améliorer et construire mon avenir. Il s'agit d'un raisonnement par l'absurde comme j'ai pu le faire quelques fois. Je souffre en me laissant aller "bestialement" par mes envies primaires. A l'opposé je dois apprendre à comprendre et canaliser toutes ces émotions qui surgissent. Il s'agit d'une forme de souffrance qui me laisse apercevoir des moments de joie et de répit ! Autant morfler quelques temps pour pouvoir respirer ! Je prends le pari ! Je sais bien que c'est vite dit puisque nos actes dépendent du contexte dans lequel on se trouve. Aujourd'hui je me sens fort de l'intérieur. Peu importe les merdes qui m'arriveront (ce que je ne souhaite pas, je touche du bois) je serais prêt à les accepter et avancer avec. Je prends la vie. J'ai passé un après midi avec ma copine. J'ai réussi à l'atteindre au coeur ! Je dis ça car j'ai réussi à la faire parler, à savoir ce qu'elle ressent(ait). Crever l'abcès après toutes ces disputes c'est bien. On va y arriver car on a enfin compris les peurs chez l'autre, ses angoisses. Ceci étant je n'ai toujours pas évoqué, ne serait-ce que l'ombre de ma dépendance. Elle sait que psychiquement je morfle, que "mes démons" comme je les appelle me hantent mais cela s'arrête là. On est là l'un pour l'autre. Elle a ses problèmes (familiaux, travail, ...) et j'ai les miens. Nous avançons main dans la main ensemble sans regarder l'autre comme un potentiel ennemi, enfin ! J'ai ce sentiment de m'être retiré une épine du pied. (Petit clin d'oeil pour toi Nîmes) Le concours approche et j'ai une envie profonde de donner le meilleur de moi même. Je travaille plutôt bien. Même si je me lève un peu tard le matin mon rendement est bon ! Le tout est d'avaler un maximum jusqu'aux jours J(s). Et oui l'épreuve est sur 3 jours. Sinon j'avance pas à pas, j'essaie comme toujours de reprendre mon travail là où je l'ai laissé. Il ne s'agit plus de lutter, la preuve mes sevrages ont commencé à s'allonger mais de construire autour de ces peurs, de les comprendre toujours en profondeur. Pour les Alcooliques Anonymes j'y songe, j'y pense et je vais passer à l'acte ! Ce mardi je reste sur Perpignan, ma mère ne rentre que mercredi. Autant profiter encore un peu de la chaleur du sud. Je pensais me rendre à une réunion dans un village autour de Perpignan (les lieux des réunions changent en fonction du jour de la semaine) mais j'ai récemment appris qu'un collègue de mon père était alcoolique. Il me connait et ce serait plus que gênant de le croiser à une réunion d'autant plus que Perpignan est petit, très petit et pour ainsi dire tout se sait. J'envisage sérieusement d'aller à une réunion sur Nîmes, je connais personne et en plus le lieu de la réunion est à côté de chez moi ! Je me débrouillerai pour m'y rendre mardi 8 mai. A suivre ! Voilà je crois que l'essentiel est dit. Je pense que passer à l'acte est la meilleure chose que j'ai faite : reprendre le travail, psy et bientôt une réunion aux alcooliques anonymes de quoi aller de l'avant ! <p> A bientôt !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 30-04-2012 10:04:01

Merci Seym93, j'espère que tu dis vrai ! "Tout travail mérite récompense". Mais bon les règles du concours en veulent autrement... On verra bien ! J'ai encore un mois pour montrer ce que je vaux.  Aujourd'hui s'annonce être une journée difficile. Je commence déjà à avoir des pensées qui vont et viennent, certaines fois cela passe très vite : cet instant de doute. Parfois il demeure. Je vais travailler un peu et envisagerai un instant de méditation en début d'après midi pour me retrouver de l'intérieur.<p> Bonne journée à tous et bon courage !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 01-05-2012 12:05:38

Bonjour, Hier rechutes au nombre de 3. Même si les actes sont contre moi j'arrive à trouver un peu de lumière derrière ce brouillard de doute et de souffrance. Peu importe le temps que ça me prendra je me sortirai de cette dépendance. Je fais une distinction entre sortir de cette dépendance et mon rétablissement. Le rétablissement prend en compte ma dépendance affective, mon rapport avec les autres, ma façon de gérer le stress ... La dépendance sexuelle fait partie de ce rétablissement donc on pourrait dire que je ne m'en sortirais jamais. Or au fond de moi j'espère (peut-être que je me trompe sur toute la route), viendra un jour où je pourrais retirer cette espèce de barrière vis à vis de la masturbation, mon rapport au sexe et me faire confiance quelque part. Par contre il me faudra doubler ma vigilance dans le reste. Car ma plus grande crainte serait de replonger dans autre chose comme les drogues qui se fument (tabac, cannabis...) ou bien l'alcool. Il y a un film qui m'a fait pas mal réfléchir c'est "Le dernier pour la route". Je pense que tout le monde peut le visionner sans problème. Il m'a aidé à voir la dépendance sous un autre angle. Un film tout à fait intéressant aussi c'est "Shame". Certainement que les modérateurs du forum voudront retirer ma citation. En effet c'est tout à fait explicite. Après l'avoir visionné j'étais à deux doigts de rechuter mais après m'être posé dans "ma bulle" j'ai réussi à trouver la force d'aller de l'avant et passer à autre chose. Shame est un film relatant l'histoire d'un dépendant sexuel tout comme nous. Il fait appel aux services d'escort girl, couche avec des filles rencontrées en soirée, se masturbe ... Tout cela de manière compulsive. Certes je ne suis pas allé aussi loin que lui mais je pense que si j'étais actuellement indépendant financièrement et seul (dans le sens, vivre seul dans un appartement) je pourrais aller aussi loin. Du moins j'aurais pu ! Aujourd'hui même si je sais que je ne suis pas à l'abri d'une rechute. Même demain d'ailleurs ! Le tout est de passer de l'état de victime à acteur ! Etre dans les actes sur le long terme c'est ça qui m'aidera à m'en sortir. Cela passe par la confiance en soi, le regard des autres (bien qu'au fond on s'en fout, ce n'est pas pour eux que je fais ce sevrage mais il faut souligner qu'un soutien moral de son entourage est toujours le bienvenu, surtout en période d'examens !). Je reprends une nouvelle fois le chemin du sevrage, de l'apprentissage. Je ne repars pas de zéro comme j'ai pu le croire tellement de fois. Certes le compteur affiche un beau 0 mais il ne s'agit là que d'un chiffre. Tout ce travail fait avec mon psy, cette expérience acquise et à remettre en question au jour le jour sont des clés qui vont m'aider à aller de l'avant, sans oublier le forum. Le tout est de ne pas perdre de vu cet ensemble d'éléments. J'essaie de vivre tout simplement. <p>Accepter la réalité telle qu'elle est et ne plus s'en faire un film. Bonne journée à vous tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 02-05-2012 21:05:43

Bonjour tout le monde, Avancer, regarder le monde qui m'entoure, ne plus laisser "ces barrières" s'installer autour de moi. Je comprends (que maintenant on dirait) qu'il existe des pulsions, mais aussi des idées ou encore des repliements sur soi. Chacune procède différemment et c'est cette diversité (j'ai du en oublier) qui me pousse à m'adapter à chaque fois. Le contexte actuel n'arrange pas les choses. Le concours, mon psy qui est à l'hôpital pour des hémorragies cérébrales dont il se remet petit à petit après deux opérations (sa fille donne un suivi détaillé de son rétablissement chaque jour sur facebook) et mes soucis d'homme à proprement parlé. Je mesure l'impact de mes actes, des mots que j'emploie auprès de mon entourage. Je peux paraitre sauvageon avec ma mère, dur avec mon père mais ce comportement s'explique par tellement d'éléments. J'ai compris que pour me "déconnecter" et ainsi prendre plus de recul devant chaque conflit je devais méditer. Cela m'aide à remettre de l'ordre. Cela peut durer quelques minutes à 1heure. Je me retrouve, je me comprends toujours plus, j'apprends les mécanismes subtils de ma sexualité, de mes hormones, de mes envies. Ces désirs n'ont rien à voir avec ce comportement de dépendance. L'un est tout à fait naturel et l'autre mène à une accoutumance. Bien sûr reconnaitre ses désirs est un prétexte à la rechute et c'est là qu'il faut que je travaille sur moi. Chaque jour suffit sa peine.J'en ai bavé aujourd'hui. Psychiquement cela a été dur mais bon je prends sur moi, canalise la chose et la laisse se dissoudre lorsque je ferme les yeux et recherche l'apaisement tant recherché par la méditation. Je prends mon temps, je sais que lorsque je réouvre les yeux je peux reprendre le travail de manière productive et je suis apaisé de l'intérieur. Bien sûr mon envie d'assister à une réunion des alcooliques anonymes est grande mais pour le moment je profite de cet état de tranquilité pour avancer un maximum dans mon travail. Quoi qu'il en soit j'irai après mon concours c'est une certitude. Si je vois que des idées noires ou que je revis une tempête je me débrouillerais pour m'y rendre ! Encore une fois chaque jour suffit sa peine.<p> Bonne soirée à tous et à bientôt !
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Re: Ma petite histoire
noway @ 02-05-2012 21:05:48

hello, courage courage, comment elle t'est venue l'envie d'avoir hier, je demande ca pour savoir si c'est le fait de voir des nanas à poiles et de jouir dessus, le fait de se retrouver avec soit et de s'imaginer qu'on les a toutes à travers nos pensées, que ce soit automatique,  moi perso, j'ai remarqué que c'était principalement quand je m'ennuyais sur l'ordi, ca devient automatique et ca dure pas longtemps genre 5 mins , j'essaie de m'occuper au max mais pas évident en effet c'est un long travail de fond. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 03-05-2012 08:05:36

Bonjour Noway,L'envie d'hier est survenue lorsque je travaillais devant l'ordi (étant donné que je travaille les 3/4 du temps sur l'ordi pour visionner mes cours ou les mettre en page la proba que l'envie survienne devant l'ordi est grande). Si je dis ça c'est que je sais que même sans ordinateur l'envie est la même reste à savoir pourquoi elle survient. Comme je le soulignais hier je vis trois types (si ce n'est plus) de comportements : la pulsion, l'idée et la troisième qui appartient à mon sexe (en tant qu'homme). Les trois peuvent se confondre mais là n'est pas la question. Hier soir j'étais énervé par ce concours de médecine qui est à un niveau monstre. Je sais que je passe du temps à entretenir cette dépendance pour me convaincre que si je n'ai pas médecine c'est la faute de la masturbation. D'après mon psy il s'agirait là d'un comportement "narcissique" de ma part : un refus de l'échec. Cependant quand je travaille, et que j'arrive à être dans le bain du boulot de médecine mes notes augmentent considérablement lors de QCMs. Je ferme la parenthèse. J'étais agacé par le TD d'hier, des "amis" qui m'entourent dans la salle. Ce climat qui s'instaure et qu'ils entretiennent, un climat de pression. Je suis rentré chez moi, ai téléphoné à une amie qui passe médecine sur Montpellier et avons échangé sur tout cela : médecine, le concours, triplement ? .... Après l'avoir laissée j'ai cherché à travailler mais j'ai eu beaucoup de mal à m'y mettre. Des idées noires me venaient à l'esprit, comme "tu n'y arriveras pas, regarde toi" ou "tu te vois réussir avec le peu que tu as foutu, les dés sont jetés c'est fini ! ". L'image d'une actrice (porno ou escort girl j'en sais rien) a commencé à se matérialiser dans ma tête. J'avais sa photo et j'ai eu beau me mettre au travail, manger devant un dessin animé, écouter de la musique, son image était là. A minuit j'ai décidé de tout couper, me mettre au lit et aller "derrière l'image". Je me serais masturbé dans mon pyjama, je l'aurais mis au linge sale, ma mère aurait sûrement découvert le sperme séché dessus lorsqu'elle l'aurait mis à la machine à laver, j'aurais été dans un état de déception, j'aurais récidivé quelques heures plus tard au prétexte de "au point où tu en es " jusqu'au moment où j'aurais eu le "déclic" de STOP ! "REGARDE TOI ! Tu vaux mieux que ça !". Grosso modo c'est ce qui s'est passé.Ah oui il y a un épisode que je le qualifierais de bon signe. J'étais sur google en train de faire des recherches sur mes cours ou bien pour consulter mes mails. Je me suis rappelé qu'une playmate russe avait été élue députée. J'ai lancé des recherches et "l'ai trouvée". Inconsciemment je cliquais sur des images d'elle, jusqu'au moment où (au bout de 2-3 images) j'ai fermé mon navigateur. Je n'étais à aucun moment excité. C'était comme si machinalement je voulais retourner dans ce schéma. Et au moment "où j'ai ouvert les yeux " (ils étaient déjà ouverts avant mais c'était comme si je n'étais pas maitre de mes choix, que je subissais) j'ai dit "Ah non ça suffit ! " et c'était une affaire réglée. Après on pourrait toujours chipoter et dire "Rechute ou pas rechute ? ". Après réflexion je me rends compte que j'ai plus ou moins franchi un cap (du moins pour le moment). J'ai réussi à mettre fin à ce schéma avant qu'il ne prenne "possession" de mon être, avant qu'il ne soit trop tard. J'ai honnêtement rien ressenti concernant ces images, aucune envie, aucun désir. Par contre cliquer sur la croix pour fermer la fenêtre c'était autre chose mais j'ai réussi à le faire calmement, difficilement quelque part mais je l'ai fait. Je vois ce moment comme une victoire et espère ne pas avoir à revivre cette expérience de me retrouver sur des vidéos ou images sans le vouloir quelque part. J'ai vraiment eu l'impression d'être déconnecté et c'était bien la première fois. Je commence ma journée de travail maintenant. J'éprouve une certaine tristesse car mon meilleur ami vient de rompre avec sa copine pour des raisons qui m'échappent pour le moment (merci facebook). Cela m'étonne de lui puisqu'il l'aimait. J'espère qu'il ne morfle pas trop. Mais bon je me dis que je n'ai pas à porter la misère du monde et j'ai déjà suffisamment à gérer avec mes problèmes. Si il a besoin de moi il sait que je suis là et cela doit s'arrêter là. <p>J'avance 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 04-05-2012 10:05:30

Bonjour,Malgré une soirée avec des images plein la tête j'ai su dialoguer et comprendre ce schéma. Je n'ai pas cherché à lutter avec ce "NON" que j'ai pu user tellement de fois et qui me mena à la rechute quelques minutes voire quelques heures plus tard. J'ai accepté ces images, les ai vues défiler pendant que je travaillais. J'étais simple spectateur. A un moment je sentais que cela devenait vraiment difficile de tenir ce rôle de spectateur. La fatigue venant je me suis mis dans mon lit avec dans un coin de ma tête la possibilité de rechuter mais également la possibilité de m'endormir et recharger les batteries pour la journée d'aujourd'hui. Je me suis endormi l'esprit apaisé.Ce matin je suis sorti du lit à une heure tardive pour un PACES : 11h. Mais bon je vois cela comme un repos bien mérité et surtout je vais être plus efficace pour le reste de la journée ! Il fut un temps pas si lointain je me disais "aujourd'hui pas de rechute". A la place d'employer ce type de sevrage basé uniquement 24h à la fois je choisis celui d'heure après heure. Je suis sorti de la douche, ai pris mon journal intime ou journal de bord afin de rédiger mes ressentis du moment. Je suis bien, cependant je sens comme une épée au dessus de ma tête me disant de me méfier de cet état de bien être. Je ne suis pas à l'abri d'une rechute. Cependant je vais profiter de ce moment de répit où, je l'espère, je peux me faire confiance. J'ai passé ma soirée à prendre du recul, ce qui est épuisant psychiquement. Aujourd'hui l'objectif est prise de conscience de mes actes. Comprendre qui je suis, ce que je fais et pourquoi je le fais. Ce travail je le mène avec tous les autres que je mènais jusqu'à présent. <p>Bonne journée à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 04-05-2012 23:05:37

Bonsoir, Il ne s'agit plus de se comprendre. J'apprends maintenant à me mettre une carapace. Mon rapport avec les autres, en particulier avec ma copine est source de rechute. Il y a des périodes où elle cherche le dialogue, l'échange et d'autres comme ce soir où elle est sèche, très brève. Elle a un accès direct à mon coeur, trop direct ! Prendre du recul et reprendre possession du rôle du copain, du samouraï comme le disait Patrick (cf chindaï). Ce soir un déclic nouveau se fait, du moins je prends tout l'ampleur d'une chose. Je n'ai jamais su me montrer insensible à quelque chose. Je suis une sorte d'éponge qui absorbe tout ce qui l'entoure à certaines périodes plus ou moins longue. Il y a des moments clés où je deviens celui que je veux être : intouchable, invulnérable, rien ne peut m'atteindre. Il s'agit d'une image, d'un concept et non de la réalité. Ces jours là sont ceux de matchs de tennis importants, le jour du bac, le jour du concours de médecine ... Bref des moments où le stress devrait être au maximum. Il est là quelque part, je le sens mais quelque chose d'autre m'élève pour me guider. Je n'ai qu'à laisser les choses faire, tout ce que j'ai fait avant m'a amené à me trouver à cet endroit, allons y. C'est ces moments d'invulnérabilité tout en étant conscient de chaque chose qui m'entoure que je veux retrouver et aujourd'hui, du moins ce soir j'ai la conviction profonde que cet état je le trouvais et l'ai trouvé dans la méditation. Depuis que je la pratique je prends l'ampleur de chaque chose qui m'arrive. Pourquoi ai-je cessé de pratiquer ? Pourquoi il y a des périodes plus ou moins longues où je cesse ? Je pense qu'il y a la crainte d'associer la méditation à une sorte d'échappatoire à la masturbation. Or ce n'est pas ce que je veux. Ca c'était mon raisonnement d'il y a pas si longtemps que ça. Aujourd'hui je sais que la méditation va bien au delà de cet "échappatoire" qui m'aide de temps à autre. La méditation est mon art, la connaissance de mon corps, de mes limites et je dirais même plus c'est ma connexion avec Dieu. Je fais référence là au Dieu dont la prière de sérénité fait référence : Mon Dieu, donnez moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer, le Courage de changer les choses que je peux changer et la Sagesse d'en faire la différence. J'écris cela de mémoire, j'espère ne pas m'être trompé. C'est un moyen de lâcher prise pour mieux se retrouver. Je représenterais mon Dieu comme un tout : la magie de la vie pour voir large, ma petite étoile comme diraient certains. A la limite peu importe, je sais que c'est un outil que j'ai trop souvent cité sans mesurer la portée que la méditation pouvait m'apporter au quotidien. Je la voyais trop souvent comme un outil sur une période de quelques jours (une semaine pas plus dans la pratique) et pourtant ça coule de source, c'est ma manière de m'aérer l'esprit avec d'autres activités comme le sport, la musique et aider mes proches. Ce soir j'encre ses fondamentaux sur mon topic et les mets à la lumière ! Bonne soirée à tous, je vais continuer sur cette voie. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 05-05-2012 22:05:21

Bonsoir,T'empête, je traverse une tempête et on dirait qu'elle grandit à chaque seconde. Ma copine, les premières idées convergent ma copine : son manque de communication, l'impression d'être mis à l'écart de ses pensées, de ce qu'elle vit alors que l'on partageait tout : nos douleurs, nos joies ... Alors j'essaie de prendre du recul, j'analyse et je me rends compte que je lui reproche des choses que je pourrais me reprocher. Je ne me confie plus à elle comme je le faisais. J'y vois là la preuve que j'ouvre moins mon coeur, comme pour me défendre. En fait elle autant ? Mes pensées sont brouillées par d'autres qui viennent empêcher le moindre raisonnement de tenir la route. Par cette colère réussis-je à mettre à nue ma dépendance affective ? Recherche-je l'amour, l'attention de quelqu'un et celle sur ce qui c'est tombé c'est ma copine ? Si c'est le cas, comment avancer dans ce conflit, cette souffrance. Il n'y a pas de sevrage à faire. Pour la première fois je préfèrerais uniquement me concentrer sur mon sevrage et gérer mes pulsions. Je soulève quelque chose de lourd qui me met la peau sur le feu. Fuir dans la masturbation, oui l'idée m'a effleuré l'esprit mais je ne veux plus, je me refuse de fuir encore une fois. Je suis à un tournant de quelque chose qui semble être important alors je surmonterai cette épreuve !Je commence à m'apaiser mais mon myocarde me rappelle qu'il est lourd. Même si j'arrivais à mettre des mots dessus, à comprendre que j'ai peut-être eu une souffrance en rapport avec l'amour que m'a porté ma famille je ne pense pas que cela me soulagerait. Ma mère m'a élevé à temps plein de ma naissance à ma dernière année de maternelle. Je crois me rappeler que je rentrais tous les midi à la maison pour manger avec mes parents et mes soeurs. Puis elle est entrée à la caisse d'épargne et j'ai commencé à manger à la cantine, je rentrais le soir, mes soeurs racontaient leur journée et moi j'essayais de caser mes phrases entre celles de mes soeurs. J'ai appris à parler vite, très vite pour ne pas me faire couper la parole. Il est arrivé un moment où je parlais tellement vite qu'on ne comprenait pas ce que je disais. C'est encore le cas aujourd'hui. Je dois me poser et penser à articuler chaque syllabe. Les photos, les vidéos montrent que durant toute mon enfance jusqu'à mes 10 ans c'était ma mère qui s'occupait de moi, m'enveloppant de son amour. Mon père était là mais beaucoup moins présent. Le tournant a été lorsqu'il a commencé à m'amener à des matchs de tennis, s'instaura une complicité avec mon père. J'exprimais ma passion, il venait me voir à mes cours particuliers de tennis, de guitare, me filmait mais ne partageait (ne partage toujours pas) mes passions sur le terrain. Il n'est pas sportif bien qu'il me promette de s'y mettre. Il a arrêté de jouer de l'accordéon alors qu'il en joue magnifiquement bien. Il me vient une pensée sur laquelle mon psy et moi avions travaillé. Mon père n'a jamais cherché à s'interposer entre les choix de ma mère et moi jusqu'au jour où j'ai voulu un scooter et qu'il s'est trouvé pris au piège par sa parole. "Quand tu auras le code tu auras un scooter". J'ai décroché le code et il comptait sur son sens de la rhétorique pour convaincre ma mère sur l'achat du deux roues. Elle refusa à chaque fois. Je m'y la pression à mon père "Tu avais donné ta parole !!". Je me sens morveux parfois en y repensant. Il était entre deux feux. Tout ceci s'est passé quand j'étais en première. Au final j'ai passé le BSR après de nombreuses crises de nerf, d'incompréhension de mes parents, surtout de ma mère qui refusait de m'accorder cet objet m'apportant tellement de choses : la liberté, un confort de vie (au revoir les trajets de bus d'une heure et bonjour le quart d'heure sur le scooter), être responsable. Les arguments ne manquaient pas. Je suis sur un deux roues depuis mes 7 ans, avec ou sans casque je prends mon vélo et roule tantôt sur les pistes cyclables, tantôt sur la route ... L'expérience de la route j'y baigne depuis que je suis tout petit. Mes notes étaient tout à fait à la hauteur de mes compétences ... Pour répondre à cela ma mère me traitait d'enfant pourri gâté qui ne se rendait pas compte de la chance qu'il a ! C'est à cette période que j'ai commencé à visiter de plus en plus les sites d'escort girls. Un moyen de refoulé l'autorité que ma mère a sur moi ? Mon père joue toujours le rôle du diplomate, il cherche toujours à faire plaisir à ses enfants au point de cacher les choses à ma mère et le jour qu'elle comprend ce qui s'est passé il assume les conséquences et en prends plein la figure : le scooter et d'autres histoires en rapport avec mes soeurs.  Aujourd'hui je veux quitter Nîmes, mon appartement dans lequel je vis avec ma mère. Elle n'est peut-être pas là la journée mais il y a des choses qui m'agacent. Comme cette habitude d'entrer dans ma chambre. Avant elle entrait sans jamais frapper. Je n'avais pas remarqué cela jusqu'à que je commence à me masturber. Puis j'ai exigé qu'elle frappe avant d'entrer, cela remonte à 6 mois tout au plus. Maintenant elle entre en même temps qu'elle frappe et quand je lui dis "tu peux attendre que je réponde peut-être ? ", elle me répond "Oui mais tu entends pas avec tes écouteurs quand je frappe ", je rétorque gentiment "Et ben par respect tu devrais attendre que je finisse de travailler, que je sorte de ma chambre ". Là j'ai droit à cette phrase "Oh, tu fais des choses si intéressantes que ça ? Je suis ta mère". Voilà son argument "Je suis ta mère". Il me pèse lourd cet argument. J'envisage de déménager sur Montpellier l'année prochaine pour faire une coloc et une nouvelle fois elle cherche à convaincre mon père que ce n'est pas une bonne idée. Mon père le diplomate connait mes raisons qui me poussent à quitter Nîmes (je lui ai parlé de la télé que j'entends quand ma mère est dans le salon, même avec les boules quiès et tout ce que vous voudrez j'entends, le pire c'est quand je vais au lit, bref ...). Cette situation est pesante ! J'ai envie de RESPIRER ! Elle prône "je veux que mes enfants soient autonomes" et dans les faits elle fait tout pour nous retenir dans ses bras, surtout moi !! J'en ai marre ! Elle le sait, à travers mes crise d'adolescence du lycée et sur Nîmes j'ai exprimé mon point de vue, que je n'arrivais pas à communiquer avec elle parce qu'elle impose toujours son point de vu. Passons ! Je suis en train de me rendre compte que le problème est là ! Mon père joue son rôle à moitié. Il essaie de satisfaire tout le monde et ne joue pas le rôle de celui qui sépare l'enfant de sa mère. D'après mon psy, le père a la tache de "retirer l'enfant du cocon maternel " or ici c'est ma mère qui décide de tout ! La seule fois où mon père a eu le courage (et encore c'est juste parce qu'il avait fait une promesse sinon il ne me l'aurait jamais par peur de froisser ma mère) de jouer ce rôle c'est pour le scooter et certaines choses pour mes soeurs. Je ne vois pas de moyen pour sortir de cette situation sauf de m'installer dans une autre ville que celle de ma mère. Je comprends qu'elle cherche à "me protéger" mais il faudrait aussi qu'elle comprenne que je ne suis plus un ENFANT !! Oui je suis convaincu que je dois quitter le logis familial et nîmois pour mener ma vie. Une étape de mon rétablissement passera par cette action. A suivre, on verra ce qu'il en est en septembre, d'ici là je vais poursuivre mon sevrage,<p>Bonne soirée à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 07-05-2012 20:05:54

Bonjour,Rechutes au nombre de 3, une nouvelle fois pourquoi ? La première masturbation a eu pour but de rechercher le plaisir. Je vais devoir tirer une croix dessus. En effet le résultat est toujours le même. Une image, une vidéo et la suite est toujours plus violente. <p>Je reprends la route d'un sevrage exemplaire.
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Re: Ma petite histoire
Kam3L @ 07-05-2012 20:05:55

Garde ton enthousiasme.
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Re: Ma petite histoire
noway @ 07-05-2012 21:05:32

hello, courage courage faut le prendre comme une avancée surtout pas comme un echec. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 09-05-2012 09:05:34

Bonjour tout le monde,Hélas les rechutes se sont répétées. Peut-être pas autant que cela a pu l'être (7 à 10 fois par jours) mais plutôt 1 à 3 fois. Le problème n'est pas le nombre. Le problème est pourquoi je cherche à me masturber ? Que représente la masturbation pour moi ? Un échapatoire, une provocation envers ma mère, un anti-dépresseur ... ? La masturbation est un mélange de tout ça. Se ressaisir c'est évident je dois reprendre mon sevrage. J'ai remarqué qu'à chaque sevrage se faisant "dans l'apaisement" il y avait comme une clé : un rendez vous avec ma copine, retour sur Perpignan après quelques semaines sur Nîmes, une sortie particulière, un anniversaire ... Une fois l'évènement passé les images (pourtant canalisables) entrent plus facilement dans mon esprit et la rechute n'est jamais bien loin ! Je rechute après chaque évènement "particulier". Coïncidence ou hasard ? La peur grandit lorsque je sais que le triplement ne sera pas forcément possible. J'ai un rythme de travail irrégulier mais il porte quand même ses fruits. Je ne pense pas pouvoir passer mais j'espère pouvoir remonter un maximum de places et ainsi justifier mon triplement. J'ai eu des ennuis de santé à ma première première année. Hélas cela ne fait pas tout. J'ai pas assez travaillé, peut-être la peur de l'échec comme disait mon psy. Pour cause je passe la plupart de mon temps à canaliser ces images ou bien me masturber. En définitive ce n'est pas évident. Je vais rester concentré jusqu'au bout. Je reprends ma prière de sérénité, focalise mon esprit sur le travail et la méditation. Ces prochains jours vont se révéler intéressants en tous points de vue. Je suis le maitre de mon destin.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 11-05-2012 14:05:16

Bonjour,ACCEPTER est le maitre mot comme il ne faut jamais l'oublier et je l'ai oublié. Je crois qu'il faut (re)faire ce travail. Je vais le faire, pour mon bien.
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 12-05-2012 23:05:45

<span style="text-align: left">est ce que tu penses que le seul fait de quitter une ville vas regler tes problemes.C'est peut etre une solution mais a mon avis ce n'est pas la seule qu'il faut envisager.Tu vas quitter Nimes surtout pour t'eloigner de ta mere.A court terme c'est la solution;a long terme le probleme est toujours là.J'ai eu une mére difficile a supporter moi aussi (elle m'etoufé littéralement) et puis c'etait le bordel complet dans ma famille(je t'en ai deja parlé).Partir pour respirer un  peut et apprendre a etre autonome c'est super bien et je t'encourage.Mais avant de partir il faudrait peut etre que tu ais une explication avec ta mere.Ca risque d'etre difficile et éprouvant.Vous risquer tout les 2 de vous dire des choses qui depasse vos pensées en vous expliquant face a face;mais je pense que c'est un bien pour un mal.Je suis certain que ta mere t'aime beaucoup mais elle a peur de te perdre et surtout de rester seul car tu es le dernier enfant a rester.Je suis meme certain que pour elle c'est ca le probleme.Tu dois la rassurer en lui disant que a un moment ou un autre il faudra que tu partes mais que tu l'aimes toujours.Ce n'est pas parce que tu pars que tu l'abandonnes.Mais c'est la vie et c'est ainsi.Tu peux la rassurer en lui disant que tu vas pas loin (montpellier est a une demie heure de nimes en train) et que vous verrez le week end.Et puis il y a le tel et internet par web cam.ESSAYE SURTOUT DE LA RASSURER ET NON PAS DE LA PROVOQUER en lui reprochant des choses(genre la tele qui est forte ou rentrer dans la chambre comme ca...).Le probleme avec ta mere c'est qu'elle a peur de perdre son dernier enfant qui veut quitter la maison(j'en suis sur).Cette conversation doit avoir lieu sinon ta mere n'arretera pas de tel tous les jours meme si tu es a l'autre bout du monde et elle vas te faire que des reproches et surtout elle vas te rendre responsable de tout ses petits problemes et en te prouvant par a + b que tu es un enfant indigne etc etc(je connais personellement la chanson).Je te parle de mon experience avec ma mere a toi de juger.Porte toi bien Sonic n'oublie pas que tu es la personne la plus importante au monde mais qu'il faut aussi apprendre a comprendre ses proches.J'espere que tu m'as compris car j'ai pas trop les mots et le vocabulaire pour m'exprimer</span>
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Re: Ma petite histoire
grandefi @ 13-05-2012 07:05:13

Je ne sais pas si le fait de déménager va résoudre ta dépendance à la pornographie, en tout cas cela va changer ta vie à et la dépendance à ta maman.Je suis moi même le dernier de ma famille à avoir quitté la maison familiale. Je dirais plutôt la maison de ma mère, car j'ai perdu mon père très jeune. Cela a été très difficile, ma mère trouvait toujours de bonne raison pour que je reste. Ça vas te revenir cher un appart, qu'est ce que tu vas manger, etc...Finalement un jour je me suis décidé, bien que cela lui a fait quelque choses, elle était plutôt contente et fier pour moi. Je pense que cela est difficile pour elle de voir son dernier partir. Mais c'est la vie.Dans un premier temps, tu verras tu pourras lui amener la lessive de temps en temps car cela fait toujours un lien, bien qu'elle râlera elle sera contente de le faire. Je m'en suis rendu compte le jour ou ma copine de l'époque m'avait fait acheté un machine à laver. je ne vivais pas en permanence avec elle. Ma mère m'avait donc redit que comme je n'était pas en couple cela ne servait a rien d'avoir une machine pour une seule personne. Voilà quelque confidence entre un garçon et sa maman.<p>Bon courage, c'est une étape de la vie de quitter le cocon familiale. Et puis faire les taches quotidiennes prends tu temps, et c'est du temps gagné contre la pornographie.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 13-05-2012 21:05:26

<p>Bonsoir,Merci pour vos réponses, elles sont riches en enseignements et m'apportent un éclairage dont je ne prends pas forcément conscience. Tout d'abord Nîmes sache que tu as tapé dans le mille ! Je n'ai rien mais absolument rien à redire sur ton post. Il m'a atteint dans chacun des mots que tu as employés. En effet cette conversation doit avoir lieu et je pense que le meilleur moment pour ça sera après le concours, je serai apaisé. Il n'est pas dans si longtemps. Autant mettre toutes les chances de son côté puis vider son sac avec elle. Je l'aime énormément et pour rien au monde je voudrais être en froid avec elle (bien que je le sois inconsciemment). Sur Nîmes je vis comme si j'étais seul. La plupart du temps je fais les courses moi même le week end, je fais tourner mes lessives, étends mon linge, le plie, me fais à manger, fais la vaisselle, le ménage .... La seule différence c'est que je n'aurais plus ma mère dans les pattes ou l'impression de l'avoir toujours à côté. Je me suis dit pareil au début : tu es en train de fuir le problème coco. J'ai eu le temps de discuter de cela avec mon psy. Nous sommes arrivés au constat que c'était une excellente idée (bien que nous soyons restés sur l'idée d'une colocation avec un ami). Cependant je me rends compte, avec les arguments de mon père qu'avoir mon propre appart c'est mieux d'autant plus que mon coloc aura un semestre à tuer (il double et il ne lui manque qu'une matière à passer du second semestre, bref !). Il voudra faire la fête souvent ... Je ne peux pas prendre le risque surtout si je suis amené à tripler, si j'ai cette chance. Fuir le problème je ne pense pas. Le mettre à jour ou l'éclairer avec plus d'insistance oui !Les avantages sont nombreux aussi bien sur court que sur long terme. Bien que je sois parfaitement conscient que je risque de traverser des périodes de tempêtes difficiles. Pour traverser ces épais brouillards j'utiliserai les outils dont on m'a souvent recommandés lorsque j'en ressentirai le besoin (et parfois se forcer pour mieux aller de l'avant) entre le psy -peut-être en chercher un nouveau sur Montpellier ?- ; séances DASA -et oui elles sont sur Montpellier- ; sorties entre amis -ce que je n'ai pas sur Nîmes quand j'en ressens le besoin-. Je serai dans un nouveau cocon. Ma famille ne sera pas loin. Je serai à une heure trente de Perpignan et une demi heure de Nîmes en train ! Si j'ai l'appartement sur Montpellier je n'ai pas le droit à la voiture, c'est le contrat avec mon père et je l'accepte, il est juste (aussi bien le contrat que mon père).Ce soir j'ai compris l'importance de la prise de recul. Je me suis étonné à parler sans chercher à analyser et mesurer l'impact de mes mots avec ma copine. Je me suis surpris à la taquiner sur nos instants câlins et bisous. Je le disais vraiment sur le ton de l'humour. Puis nous avons parlé de cela, pour la première fois sans y accorder l'importance qu'on (j'y ?) mettait à chaque fois. "Cela se fera quand cela se fera". Je lui ai dit que je n'attachais plus d'importance à ça. Il faut que je passe au dessus de ça. "Quand tu te sentiras prête, je le serais". C'est à peu près ce que j'ai dit quand nous étions dans la voiture devant chez elle puis elle m'a envoyé le message suivant, une fois rentré chez moi "J'aime bien quand tu prends les devants durant nos moments câlins [...]". Je crois avoir saisi le message. Je l'avais compris depuis un moment mais je n'étais pas "armé" pour prendre suffisamment de hauteur par rapport à la chose. Aujourd'hui je sais (nouvelle révélation mais par l'expérience) : la libération de l'esprit. Ce matin avec mon beau-frère nous avons fait du kayak sur une mer assez déchainée et un vent moyen-fort. On voulait chasser au harpon. On ne voyait rien sous l'eau. Après une demi heure, trois quart d'heure de kayak pour arriver dans une crique, le temps d'enfiler la tenue, plonger pour se rendre compte qu'on ne voyait rien puis reprendre le kayak faire une heure de kayak pour retourner à la plage épuisé par tous ces efforts j'ai eu un déclic : j'en suis capable. J'ai compris que tout souhait, toute chose, si elle est voulue peut être faite. Je ne pensais pas qu'on y arriverait ... J'avais mal aux épaules, je morflais puis je me suis détendu et ai laissé les choses se faire. Je ramais de plus belle avec une rage supplémentaire, celle d'arriver sur la plage. Puis le kayak s'est rempli d'eau après une vague, c'est pas grave on continue ! Arrivé sur la plage le kayak est rempli d'eau à ras bord, le matériel trempé, impossible de le soulever, notre équipement s'en va par ci par là, je suis courbaturé et je vais sans réfléchir chercher tout ce qui s'en va, je retourne aider mon beau frère à remonter le kayak en retirant de l'eau (je ne sais même plus comment on a réussi à faire ! Dès qu'on commençait à retirer de l'eau une nouvelle vague arrivait). Au final j'ai compris que ma volonté est une arme extrêmement redoutable. Au début je jurais que par elle sans comprendre ma dépendance. C'était des sevrages qui ne menaient à rien. Puis j'ai franchi l'étape d'accepter ma dépendance, la comprendre, me comprendre. Je suis arrivé au point d'oublier que je suis une personne à part entière qui a sa force intérieure. Combinez compréhension, humilité et volonté et vous avez le parfait cockail pour franchir tous les obstacles. Ceci étant je suis convaincu qu'on morfle au passage mais en prendre conscience est à mes yeux un excellent début. Le tout est de trouver le moyen de réveiller au quotidien ma volonté. Sur ce je vous souhaite une agréable soirée et vous dis à très bientôt !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 19-05-2012 20:05:01

Bonsoir,Ce sentiment de profonde solitude qui survient de nul part. Je n'arrive jamais à le prévenir. Il est la source de rechutes de mes plus longs sevrages (à partir de 7 jours). Cela survient également après un évènement que j'aurais attendu. Un rendez vous avec ma copine, jouer avec mes cousines le temps d'un après midi ... Cela me montre une nouvelle fois à quel point cette dépendance occupe une place importante. Je vais apprendre à m'écouter toute particulièrement à ce moment, dans cet instant de solitude. Je reprends mon rétablissement là où je l'ai laissé.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 22-05-2012 22:05:29

Bonsoir,Cela devient délicat ce soir. Pour la première fois depuis longtemps j'entame un sevrage en ROUES LIBRES. Je n'ai aucun "évènement particulier" ou contexte pouvant me motiver si l'on peut dire ça comme ça à me sevrer. Bien au contraire. Dans une semaine je serai au concours. Ce week end mes soeurs descendent de leur ville pour qu'on fête l'anniversaire de mon père. Tous ces évènements me mettent une sorte de pression supplémentaire plus que de la joie. Je sais qu'avec ma soeur Sarah je vis avec un masque. Celui de ne pas la blesser, la froisser pour différentes raisons. Elle est bien plus fragile qu'elle ne le laisse paraitre et depuis notre voyage en Mongolie je prends mes distances avec elle et elle fait tout pour se rapprocher de moi. C'est quelque chose qui doit certainement me travailler inconsciemment. Il faut canaliser tout ce stress, cette colère d'une façon ou d'une autre. Je vais me bouger, sincèrement.Ce soir je me suis surpris à ressentir une forme de colère (de la jalousie ?) lorsque j'ai vu que ma copine avait commenté le statut de sa soeur (qu'elle prétend ne plus aimer) -l'histoire est compliquée : elles se sont retrouvées quand ma copine était en seconde et malgré tout un tas de "JE NE LUI PARLERAI PLUS" elle continue d'échanger avec elle, je ne cherche plus à comprendre-. Ceci étant cela n'explique pas ma réaction. Ai-je envie de "posséder", de contrôler mon environnement ? Pourtant j'aime à la voir parler et échanger avec mes amis, ma famille ... C'est un paradoxe que je n'arrive pas à comprendre. Peut-être suis-je plus à fleur de peau d'autant plus que j'ai l'impression d'être entier avec elle et elle trop réservée ? Nîmes je te fais un clin d'oeil sur ce paragraphe. La prise de recul est nécessaire et j'arrive mieux à aborder les choses après quelques jours de sevrage. Alors je vais reprendre mon chemin.Ma dernière rechute était décevante comme toutes les autres d'ailleurs. Je recherche un plaisir que je n'atteindrais jamais ! Et il ne s'agit même pas de plaisir mais d'une envie de "tout foutre en l'air", d'oublier, de fuir et de je ne sais quoi. J'apprends de mes erreurs. J'apprends qu'il faut aussi se relever et encaisser ces doutes, cette souffrance. Ce soir a été dur, surtout avant d'aller à la douche. J'ai passé une soirée à regarder des vidéos sur youtube d'extraits de films, de musiques, de sketches... Une perte de temps au lieu de réviser. Ce soir j'accepte tout cela. Je sais que je ne peux pas changer ce que j'ai fait mais j'ai la chance d'écrire mon avenir. Libre à moi d'affronter ou non ces souffrances et ce soir j'ai envie de les voir en face. Il se fait tard. J'ai l'impression d'avoir écrit pour ne rien dire. Je suis malgré tout un peu soulagé. Comme si venir ici me retirer une petite épine du pied bien qu'il en reste un sacré morceau. Prenez soin de vous et à bientôt !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 27-05-2012 21:05:47

Bonsoir,Tenir ce sevrage jusque là a été "facile", des envies que j'ai souvent réussi à maitriser. Ce soir et comme les nombreux autres sevrages précédents ayant dépassé les 5 jours je vis cet instant de doute avec l'envie de voir les nouvelles vidéos des escorts girls dont j'apprécie les formes. Ce doute est opposé à celui de poursuivre ce sevrage au nom d'une "cause perdue" qui sommeille en moi "Si c'est pas ce soir que tu te masturbes ce sera demain quand ton père sera parti au travail. On sera que tous les deux : ta conscience et moi". Je puise en moi des ressources inconnues me permettant d'être dans l'inactivité. Plutôt que de visionner et perdre mon temps autant ne rien faire ou bien méditer. Quand j'essaie de travailler dans ces moments c'est une rechute assurée (par expérience) dans les heures qui suivent. Rien que d'en parler j'ai l'envie d'effacer ce post et taper le nom de mon escort girl préférée sur la barre de google, désactiver une par une les sécurités que j'ai mises après un énième formatage et réinstallation de mon ordinateur pour qu'il soit "propre". En fait je suis dans le début de la tempête et c'est dans ces moments qu'on s'endurcit, ce sont ces moments qu'il faut comprendre pour sortir la tête un peu plus de l'eau. Le concours approche, les doutes, les craintes de ne pas réussir à remonter suffissamment de places pour que mon dossier de triplement soit accepté. Des regrets plein le coeur ... Je crois que c'est le pire ! Surmonter ces doutes car rien n'est joué tant que le concours n'est pas passé et les résultats affichés !Chaque chose en son temps, il faut arrêter de penser 3 coups en avance. Bonne continuation tout le monde !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 29-05-2012 10:05:37

Bonjour,Après avoir quitté le forum le 27 au soir j'ai rechuté plusieurs fois dans mon lit. Jusqu'à hier soir j'ai enchainé les masturbations compulsives pour "finir sur la bonne". J'ai fait ma chose jusqu'à épuisement c'est à dire jusqu'à 1h30 du matin aujourd'hui. Je ne suis pas fier de cela mais ce qui m'intéresse c'est qu'est ce qui m'a poussé à rentrer dans ce cercle vicieux.Le concours commence demain. Je sais que je ne suis pas prêt. J'ai bossé un quart du programme et encore ! Malgré tout je me demande si le triplement serait une bonne idée. Qui dit que j'arriverais à travailler correctement si je triplais ? Il faut que je me (re)prenne en mains, que j'aille consulter, aller à des réunions, échanger plus, écrire, sortir ... Bref il faut revenir à l'essentiel dans tous les domaines et surtout quand je suis SEUL ! C'est dans ces moments que je suis le plus fragile. Autant avant c'était tout le temps mais maintenant j'ai appris à canaliser mes craintes avec "le public". C'est une fois que toute la famille et les amis partis que je deviens "fou". Cela va certainement prendre un certain temps mais je suis prêt à entamer ce travail. Une fois le concours passé je vais essayer de contacter mon psy pour voir où il en est dans son rétablissement (paralysie des deux bras si j'ai bien suivi). Je vais me mettre au travail. Sur ce passez une agréable journée et à très bientôt !
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 29-05-2012 12:05:55

<p style="text-align: left">plus les echéances approchent et plus tu t'angoisses.Je connais trés bien le schéma et si tu te reprends pas c'est a dire faire face a la realité c'est pas a 1h30 que tu vas te coucher mais a 5h00 et quelques soit ce que tu auras a faire le lendemain.Lentement mais surement tu vas t'enfoncer dans ton" refuge" et ce qui te ressemble comme une forteresse au debut vas devenir une prison.Il faut faire face a la realité et ne pas se poser des questions pour eviter les soucis et responsabilités.C'est Toi qui a la clée,toutes les reponses sont en toi mais il y a des reponses qui te font peur et tu ne veux pas les accepter et pour cela tu te refugie dans un monde de phantasmes ou toi seul semble "etre le maitre" mais tu ne controle rien en verité.Ce monde imaginaire que tu te construit s'aggrandit au fur et a mesure que tu vas fuire tes responsbilités.Fait face a la Vie,c'est beaucoup plus facile.Croi en mon experience pendant 35 ans je me suis enfermé dans ce monde là et je peut te dire que tu t'y sent seul et meme tres seul .</p><p style="text-align: left">Si tu subis des echecs ce n'est pas grave,NE TE CHERCHE PAS DES EXCUSES,SURTOUT PAS(c'est ce que je faisait),mais tire des conclusions positive en te disant ce qui ne vas pas et ce que tu peut ameliorer.Mais n'ai pas peur de l'avenir.C'est l'avenir qui te fait aussi peur(tu vas devoir quitter le cocon familal et te debrouiller tout seul et peut etre que la vie que tu avais prevue n'est pas aussi facile que tu le pensais.Ce n'est pas grave.Meme si tu tombes ,tu te releves mais surtout ne te cherche pas des excuses;aucune excuse.Ca c'est juste pour essayer de se justifier auprés des autres pour tes echecs .</p><p style="text-align: left">Sonic la vie elle est comme est et il faut accepter.</p><p style="text-align: left">SE REFUGIER COMME NOUS LE FAISONS DANS NOS PHANTASMES COMME D'AUTRES DANS L'ALCOOL OU LES MEDOCS ETC.. NE SERT A RIEN SINON A NOUS RABAISSER NOUS MEME ET TOUT SEUL EN PLUS</p><p style="text-align: left">NOUS SOMMES RESPONSABLE DE NOTRE VIE ET TOUTES LES DESCISIONS VIENNENT DE NOUS ET LES CONSEQUENCES AUSSI.</p><p style="text-align: left">PLUS D'EXCUSE,PLUS DE FUITE DANS L'IMMAGINAIRE MAIS FAIRE FACE A TOUT ET SURTOUT A TOUT CE QUI NE NOUS PLAIT PAS</p><p style="text-align: left">CELA S'APPELLE LE COURAGE ET ETRE UN HOMME</p><p style="text-align: left">IL M'A FALLUT 46 ANS POUR LE DECOUVRIR,TOI TU EN A 20  TU ES EN AVANCE SUR MOI CA C'EST POSITIF </p><p style="text-align: left">POUR TES EXAMENS QUE CA SE PASSE BIEN OU PAS N'EST PAS L'ESSENTIEL MAIS DES CONCLUSIONS QUE TU VAS EN TIRER ET CE QUE QUE TU VAS EN FAIRE </p><p style="text-align: left">POUR TA MAMAN JE Te T'AI DéJA DIT CE QUE J'EN PENSAI</p><p style="text-align: left">TU AS TOUTES LES ARMES POUR T'EN SORTIR TOUT SEUL  MAINTENANT</p><p style="text-align: left">LES PLUS BEAUX SUCCES SONT LES PLUS DIFFICILES A OBTENIRES MAIS CE SONT EUX QUI VONT TE CONSTRUIRE DURABLEMENT  </p>
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 03-06-2012 20:06:51

Bonjour tout le monde,Merci Nîmes pour ce post. Tu vises de plus en plus juste. A croire que tu m'as cerné. Je dois en chier pour arriver à mes fins sur la durée.Mon concours est terminé depuis vendredi à 10h20. En sortant j'ai pu dire un grand OUF ! J'ai mis tout ce que je savais, j'étais bien. J'étais dans le bain, sans pression réelle, juste l'envie de bien faire. Succès ou pas à la clé peu importe. J'ai fait ce que j'avais à faire, ma demande de triplement partira dès que j'aurais toutes les données en main. Mon père commence à m'aider pour la chose. Je n'arrive plus à accéder au profil de mon psy sur facebook ce qui fait que je n'ai aucun moyen de communiquer avec lui (j'ai envoyé une demande d'ajout d'ami). J'aimerais le voir pour lui apporter mon soutien. Il a beaucoup fait pour moi et je crois que dans ces moments on apprécie le soutien de tous. J'aimerais, par la même occasion qu'il contribue au dossier pour la partie retentissement psychologique. Il n'y a pas que la dépendance qui me touche. Il y a eu aussi les décès de mes grands parents ... Bref j'aimerais échanger avec lui sur le sujet. A suivre !A table nous avons évoqué, mon père, ma mère et moi le fait d'emménager sur Montpellier l'année prochaine et là j'ai assisté et ai participé à un débat haut vocalement. Ma mère cherchait tous les prétextes pour m'empêcher de m'installer seul dans cette ville. (Cela valide notre théorie Nîmes). Mon père sait que je consulte un psy, connait mes motivations profondes sur médecine, connait mon envie d'aller au bout de chaque chose que j'entreprends, connait la plupart de mes doutes et surtout sait comment je travaille, quand je travaille j'arrive toujours à mes fins ! Et comme je lui ai dit "Je n'ai pas pu être au maximum". Il m'aide pour ce triplement et après "C'est à toi de finir le travail. Je ne pourrai plus rien pour toi". Merci papa. Même si il m'arrive de lui en vouloir pour certaines choses mon père est quelqu'un d'extraordinaire. Au final j'ai laissé mon père et ma mère discuter. Mon père a imposé son point de vu et ai prêt à travailler plus pour me donner la chance d'avoir toutes les chances de mon côté. Pour ça je lui dois beaucoup et je n'oublierai pas.En ce moment cela va plutôt bien, pas trop d'images en têtes. Il m'arrive de me dire "Y a t il des nouvelles vidéos sur cette escort girl ?". Cette question est source de nombreuses rechutes passées. Ma curiosité de seulement voir les nouvelles vidéos ont eu tort de moi et j'ai passé les jours suivants à fuir la réalité dans ces vidéos. Je travaille sur ce cap à franchir. Bien que je suis convaincu que cette question cache l'envie de fuir. Il s'agit d'un nouveau moyen pour visionner : réveiller la curiosité. Sinon je me fonde sur les fondamentaux. M'occuper l'esprit et le corps. Je vais très prochainement laver de fond en comble (comme chaque année) ma chambre et ainsi me remettre au travail dans un environnement "sain" comme si j'avais purifié mon environnement et mon être intérieur. Je me suis remis à la course, j'ai les chevilles fatiguées, c'est fou ! Puis je plannifie mes vacances entre travail d'été, médecine (si triplement accepté), sorties entre amis et avec ma copine... Beaucoup de belles choses en perspective.J'espère avoir été clair, j'apprends à être de plus en plus synthétique dans mes idées. Cela me permet de ne plus perdre le fil directeur de mes idées. Bon courage et bonne continuation à tous !
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Re: Ma petite histoire
schiljd @ 03-06-2012 22:06:16

Bonjour Sonic,<p>Je pense que tu es sur la bonne voie. C'est important de conscientiser ce qui nous fait rechuter. Par exemple la peur de l'échec.  Mais aussi l'exitation, le fait de vouloir regarder les dernières vidéos. Pour ma part c'est une raison qui me faisait rechuter. Il y a plus d'un an, mais plus maintenant. Car, je me suis dit que et pris conscience que c'était au bout du compte toujours la même chose. Et aujourd'hui je n'arrive même plus à prendre plaisir. Alors à quoi bon. Je sais à quoi ça me mènerais. Et ce sera comme d'hab éphémère.Bon courage...
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 05-06-2012 22:06:50

Bonjour tout le monde,En effet connaitre la raison de mes rechutes est un premier pas vers le rétablissement (sans oublier la prise de conscience permanente que j'ai un problème avec la masturbation).Ce soir c'est difficile et la dernière fois que j'ai vécu ça j'ai rechuté plusieurs fois d'affilés. J'espère que cela va bien se passer ce soir. Je pense à cette nuit et à la journée qui m'attend demain. Ma copine vient réviser son bac chez moi. Par cette motivation j'arrive à m'apaiser. En fait je crois que cette envie de rechuter provient du fait que je me sois engueulé avec mon père. Il m'agace à s'énerver pour un rien pour redevenir normal. C'est lourd. Il y a des jours comme ça où il s'énerve pour un rien comme ne pas trouver un papier, ou parce que j'écrirais mal pour la liste des course ... Au final il va dire un truc qui va me gonfler comme "Ne lave jamais une voiture en plein soleil". Je vais prendre le contre pied par "réflexe" et puis il va continuer faire monter la pression, je vais en avoir marre et je pars. C'est ce qui s'est passé. Je l'ai laissé à carrefour faire les courses et suis rentré chez moi à pieds. J'en avais marre de tous ses commentaires à longueur de journée, s'énerver sans raison, sans cesse me contre-dire (ce que je fais aussi quand je commence à en avoir marre après lui)... J'ai vidé mon sac et lui s'empresse de m'ajouter que ma réaction est excessive. A l'écouter il est tout à fait normal de s'énerver pour un rien en enchainant les motifs anodins (trouver les clés, son porte-feuille, mon écriture, parce que je dirais un truc qui lui semble totalement infondé ...). Alors quand je pars m'enfermer dans ma chambre pour ne plus l'entendre c'est excessif. Il ne mériterait pas ça. A chaque fois c'est la même chose "Je vais faire des efforts. Je vais faire ci, ça ...". J'ai le sentiment d'avoir entendu ce discours depuis nos premières disputes. La colère (re)monte et ce n'est pas très agréable d'autant plus que je voulais dormir après avoir posté ce commentaire. C'est frustrant. Je n'ai qu'une envie, partir loin ! Etre en septembre, dans mon appart et ne plus répondre à mes parents ! Les voir une semaine de temps en temps mais pas plus ! Etre le dernier de cette fratrie c'est lourd, pesant même ! Mes parents ont des caractères forts et c'est agaçant de le vivre au quotidien. De toute manière quand je l'ouvre avec ma mère j'en prends plein la gueule et le rapport autoritaire prend le dessus. Quoi que je dise j'ai tort. Quand je l'ouvre avec mon père, quoi que je fasse je suis dans l'excès ! Toujours à reprendre le moindre mot ou verbe que je lui envoie par sms. Parfois il me vient l'idée de me tirer une balle dans la tête pour ne plus vivre ces situations qui pèsent ! Puis je me rends compte que pour le coup ça c'est pas la solution, et pour le coup c'est très excessif et radical comme solution. J'en arrive même à ne plus savoir QUI je suis et ce que je devrais faire pour débloquer ces situations pour changer la donne. Ne plus vivre ce rapport de force avec ma mère, et ne plus avoir à supporter les commentaires pessimistes, lourds et plein de colère de mon père. Oh oui je crois que la solution c'est de m'éloigner d'eux et les retrouver de temps en temps. Je les aime beaucoup mais il arrive un moment où je SATURE ! Et là c'est LE moment où je les vois qu'en noir alors qu'ils ont des qualités que je ne souligne que très peu sur mon topic. Sur ce je vais me changer les idées au pays des rêves en ayant la force d'éteindre mon ordinateur pour ne pas passer ma colère sur des sites peu catholiques. Bonne soirée à tous ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 10-06-2012 20:06:41

Bonjour tout le monde,Lors de mon dernier post je sentais que la rechute n'était pas loin et pourtant je n'ai pas rechuté ! C'était un sacré pas en avant croyez moi. Par contre le lendemain se fut une autre histoire. Beaucoup de déception, de peur de l'avenir, cette souffrance faisant surface ... Je me rappelle ce soir que le laché prise est primordial. Croire que j'y arriverais par ma seule volonté est un combat voué à l'échec je le crains. Cependant la volonté est indispensable dans cette démarche de sevrage, sans volonté pas "de lutte possible". Ce soir je vois mon sevrage comme une quête, une recherche de la quiétude sur le long terme. Pas sur quelques jours comme je le vis dans mes sevrages mais sur plusieurs mois, plusieurs années. Je pars sur de nouvelles bases, sur la recherche, sur l'envie de bien faire sans me prendre la tête dans les choses que j'entreprends comme par exemple ma relation avec ma copine, laver le tour de la piscine et que mon père laisse le robot crade après mon passage ... Les exemples sont nombreux ! Surtout lors de la semaine passée. MEDITATION ! Je l'ai oubliée, encore une fois mais c'est un outil qui va m'aider pour extérioriser toute cette colère emmagazinée. Demain si le temps le permet j'irai me défouler bien que je le fais déjà tous les soirs avec rigueur en effectuant quelques dizaines de pompes et abdos. C'est parti je me reprends en mains.Bonne soirée et à bientôt !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 19-06-2012 21:06:05

Bonjour,Depuis la dernière fois que je suis venu, pour ainsi dire depuis ma dernière période de rechutes j'ai tout changé enfin tout NETTOYE. Que ce soit tous mes pyjamas souillés par mes semences, mes draps sur lesquels j'ai transpirés pour trouver LE passage d'une vidéo ou LA photo. Ma chambre est rangée, lavée, mes vêtements sont pliés. Bref je soigne tout ce que je touche. Je me suis lancé dans une quête sans fin. Du moins je me lance dans des projets que je voulais faire comme peindre ma table de nuit. C'est chose faite. J'ai passé une petite heure dans un magasin de bricolage, ai choisi chaque ustensil avec l'aide d'une conseillère-vendeuse et me suis lancé dans ce travail. Actuellement le meuble sèche dans la chambre d'ami de la maison. J'ai fait un emménagement pour un appartement que mes parents ont acheté il y a de cela quelques années. Location d'une camionnette, réception de l'électroménager, chargement, route puis déchargement, aménagement ... Durant une journée mon esprit était figé sur cette tâche bien qu'au fond de moi résonnait l'appel suivant : "Ce soir tu te fais une petite vidéo ! Aller une petite dernière". Sans oublier les achats d'ampoules pour un autre appartement que mes parents possèdent, aider ma grand-mère pour tout et rien (d'ailleurs elle commence à me gonfler, enfin un sentiment de rage contre quelqu'un et non plus contre moi). Mes rapports avec ma copine s'améliorent. Je l'ai aidée à travailler son bac au cours de la nuit de samedi dernier. Nous avons passé la nuit ensemble. Dans mon lit nous avons traité divers sujets d'histoire dont la guerre froide et la décolonisation. J'ai pris ce devoir de l'aider à coeur avant de nous accorder une nuit pleine de douceur. Nous en sommes restés à beaucoup d'amour et de caresses. Je pense que nous avons besoin elle et moi de temps pour nous découvrir. Finalement en deux ans nous ne nous sommes pas vus tant que ça (seul à seul au lit). J'apprends à me détacher de toute question existentielle comme "Oui mais quand même tu ne devrais plus être puceau, vas y fais le !! Tu l'as dans tes bras !". Je ne force pas les choses. Je prends beaucoup de plaisir à l'embrasser, la caresser. J'en avais envie mais je sentais qu'elle était encore un peu "inquiète". Je pense qu'on le sera toujours un peu jusqu'à qu'on le fasse. Cependant il y avait le bac qui allait arriver. Chaque chose en son temps. Je connais mon fil conducteur. Il ne me reste plus qu'à apaiser jour après jour cet esprit rongé par cette dépendance sexuelle pour mettre à nu mes pires cauchemars. Je travaille dessus.Bonne soirée à tous et à très bientôt !!  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 15-07-2012 15:07:53

Bonjour,Après un sevrage d'une dizaine de jours me revoilà. Depuis le 14 au soir j'ai vécu une succession de rechutes. L'explication je ne l'ai pas. Je connais l'origine. Je laissais mon esprit s'insérer dans la situation que les images me proposaient. Un ordinateur entre les mains et ces idées qui trottaient, on connait la suite. J'aurais pu éteindre l'ordinateur, intérieurement je sais que j'aurais du l'éteindre mais une part de curiosité et "d'espérance" m'a laissé espérer qu'une masturbation avec support était possible. Erreur fatale, une nouvelle fois.Je reprends un sevrage sur des bases que j'espère saines. Formater l'ordinateur pour ne plus retrouver la moindre piste possible de site. Laver mes vêtements humidifiés par on sait quoi, mais aussi mon corps. Hélas je sais que ces actions de nettoyages et remise à zéro sont dépourvus de sens si je n'agis pas à la source, c'est à dire mettre des mots dessus, admettre que problème il y a. J'attends actuellement la lettre m'accordant ou pas le triplement de ma PACES (première année de médecine). L'envie de me masturber viendrait de cette crainte de l'avenir ? Dans TOUS les cas je serai éloigné de ma famille. Lyon ou Montpellier, j'aurai mon appartement. Il existe cette crainte de croire que je fuis le problème mais je crois qu'en vivant seul je serai d'autant plus confronté à LA réalité. Aucun moyen de fuir excepté ces supports, ces sites, ces photos mais qui, je le sais, ne m'apportent rien excepté un sentiment de dégout de moi même. Cette leçon, cette faiblesse est à la fois ma pire ennemie et mon meilleur allié. Ne pas perdre le nord, garder la conviction sincère que ce sevrage n'est pas là pour m'empêcher de ressentir un plaisir. Au contraire il est là pour me faire découvrir ce que sont mes émotions profondes mais aussi commencer à grandir. Il est temps d'accepter que je suis un adulte et non plus un enfant. L'oiseau doit quitter le regard bienveillant de son entourage et accepter chacun de ses choix même si il va à l'encontre de ceux qui veulent mon bonheur. Ces 2 ans (je ne sais même plus quand j'ai découvert ma dépendance) de dépendance ont été des moments de souffrance mais aussi des instants de déclics, des rencontres, des échanges téléphoniques, écrits, verbaux face à face, des soirées à lire sur ce forum, sur des livres, des déconnections de mon esprit par la méditation... J'en oublie. J'espère pouvoir accepter ce que je suis le plus vite possible. Je sais par où je suis passé, il n'y a rien de mal. Tout dépend avec quel regard on le voit. Je tire des leçons de ces expériences, de ces soirées gâchées à chercher "Le moment", l'image, le cri qui me permettrait de me "retirer ce poids". Il s'agit d'un puits sans fond, d'une quête du Graal, à courir après quelque chose qu'on aura jamais puisqu'on ne sait même pas après quoi on court. J'aimerais que ce soit aussi facile de tirer un trait sur cette dépendance mais je sais que c'est impossible. Je dois vivre avec chaque jour. Tout comme on enfile ses chaussettes le matin, on vit avec un passé. Un passé qui est source de leçons, qui est source de lumière si on apprend à s'en servir avec sagesse. Beaucoup de personnes ont su contribuer et contribuent dans mon cheminement, j'aimerais oublier personne. Les premiers noms qui me viennent à l'esprit sont Mondom, Nîmes, Nuage, JohnWarsen, Raoult, Kay, Etresoi ... C'est un plaisir d'avoir pu vous lire. J'aimerais me détacher quelque peu du forum. Me détacher de l'ordinateur surtout. M'en servir uniquement pour le strict minimum : travail, musique et recherches d'informations sur internet. Je vais me retirer de facebook. Prendre de la hauteur sur certaines choses me fera le plus grand bien, j'en suis certain. Je reste toujours disponible sur ma boîte mail. Je viendrai lire de temps à autres ici, surtout au début afin de rester dans la continuité de mon parcours. Garder à l'esprit que je ne suis pas seul et que c'est un choix pour mon bien que de me sevrer. Bon courage à tous, ne lâchez rien !Sonic
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Re: Ma petite histoire
nuage @ 16-07-2012 04:07:35

<span style="line-height: 19px; text-align: left; background-color: #efefef">J'aimerais me détacher quelque peu du forum. Me détacher de l'ordinateur surtout. M'en servir uniquement pour le strict minimum : travail, musique et recherches d'informations sur internet. Je vais me retirer de facebook. Prendre de la hauteur sur certaines choses me fera le plus grand bien, j'en suis certain. Je reste toujours disponible sur ma boîte mail. Je viendrai lire de temps à autres ici, surtout au début afin de rester dans la continuité de mon parcours. Garder à l'esprit que je ne suis pas seul et que c'est un choix pour mon bien que de me sevrer. </span> c'est ce que je fais.. ;)et ca fait du bien :)contente d'avoir de tes nouvelles.. 
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Re: Ma petite histoire
etresoi @ 18-07-2012 21:07:48

je garde un oeil sur toi même si je te le dis pas, bon couragefait ce que tu ressens, petit à petit tu va trouver ta façon d'y parvenirbon courage, tu peux le faire comme tous!<p>bises
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 26-07-2012 23:07:44

Bonsoir,Des rechutes se succèdent au cours des jours (1 à 2 par jour maximum) depuis le début de la semaine. Tout se bouscule, les choses vont très vite. Il y a ces journées types comme aujourd'hui où je reproduis les erreurs du passé : Combattre. Il ne s'agit pas de combattre mais d'accepter. Accepter ce que je ressens. En l'acceptant j'admets qu'il existe des choses que je ne contrôle pas comme ces "envies". Je pense mal les interpréter. Quand je crois percevoir une envie de me masturber il pourrait tout aussi bien s'agir d'une envie de me défouler sur un terrain de basket. Je suis convaincu que j'interprète mal les signaux que je reçois. Prendre de la hauteur. Je le dis mais je ne le fais pas, il faut s'y mettre et sérieusement gamin ! A partir de maintenant je ne perds plus le Nord. Si je doute il faut revenir au point de départ c'est à dire ici. C'est sur ce forum que j'ai pris conscience de certaines choses, c'est ici que ma réflexion a commencé à se mettre en place. Le psy m'a beaucoup apporté, il faut que je continue sur cette voie.Je suis capable de me sevrer entre 7 et 15 jours. C'est un énorme pas comparé à l'année dernière où mes plus longs sevrages ne dépassaient pas les 5 jours. Je peux me faire confiance, je dois faire confiance aux éléments qui m'entourent : ma famille, ma copine, mes amis. Retrouver confiance en moi par le travail (et oui triplement accepté, il faut s'y mettre à fond et correctement cette fois !) et puis le sport ! Cette drogue qui a été ma fierté et mon pire ennemi par moments. Je dois mettre toutes les cartes de mon côté. Cela a commencé. J'ai mon appartement sur Montpellier dans une résidence étudiante. Cela sera un coup de poker. En arrivant à entrer dans le rythme que je me suis fixé en ajoutant certaines activités (réunion DASA certainement et éventuellement recontacter mon psy car sa santé l'empêchait de consulter) je parviendrai à un sevrage exemplaire. Je ne crois pas aux miracles mais je pense que m'éloigner de mes parents m'apportera un certain confort. Me retrouver seul peut aussi être une source de rechutes mais c'est à moi de puiser au fond de moi pour parvenir à surmonter cette étape : la solitude. L'absence d'autorité. Je sais qui je suis, je sais où je vais, reste plus qu'à tracer ma route et rejoindre le chemin dont je me suis si souvent éloigné.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 15-08-2012 23:08:43

Bonsoir,Je dépose les armes. Lutter ne mène à rien. Toutes ces "convictions" comme me sevrer à partir de dates précises comme mon anniversaire, ou celui d'un autre, noël, le jour de l'an ... ou bien croire qu'après 3 rechutes c'est le moment idéal de me sevrer... Cela ne me mène à rien. L'expérience est le nom que nous donnons à nos erreurs.J'ai cherché en moi les ressources de me sevrer seul, j'ai consulté. Je m'intéroge et je me questionne encore chaque jour. Je crois que chaque jour je sème des "bons points" qui me permettront de m'éloigner de cette dépendance. J'ai mal physiquement. J'ai passé ma journée sur un vélo à dévaler des pistes de terre. Certains de mes doigts sont en feu, je suis épuisé dans tous les sens du terme, je suis épuisé de voir que mes efforts ne portent pas leurs fruits de façon concrète. A quand la fin de ce calvère ? J'aimerais croire que j'ai avancé mais qu'on le veuille ou non ce sera le jour où je n'aurai plus ce comportement : me masturber sous la pulsion. Mon ennemi je le laisse. Je ne suis pas assez fort pour lutter. Je ne peux que l'accepter, j'aimerais le croire, après toutes ces lectures, ces écrits, ces échanges avec les membres de ce forum, ce temps passé à me poser et me comprendre. Mais comment y parvenir chaque jour ? Après tout il cache tellement de choses comme cette colère que j'ai refoulées durant tellement d'années envers ma mère par exemple, j'ai peur de ce qui se cache derrière cette "ombre". Je ne sais plus par quel bout prendre la chose. Un paradoxe me vient à l'esprit. Mon entourage dit de moi que je suis quelqu'un de gentil, patient, attentionné, doux. Cependant le symbole auquel j'aimerais ressembler est le tigre. Fort, digne, puissant, magestueux, imposant une forme de respect à chacun de ses pas. Ai-je refoulé un côté dominant ? Il y a ces pensées chaque jour : "Aller une petite dernière avec telle ou telle actrice". Il y a ce "De toute manière si tu te masturbes pas aujourd'hui demain tu craqueras ou après demain". Et arrive cet instant, bref mais il est bien là où tout mon travail, ce sevrage d'une dizaine de jours s'achèvera par un échec à cause d'une journée qui aurait pu me paraitre difficile à vivre. Je trouverais mon confort dans la masturbation. Je n'y vois qu'un prétexte pour me la fermer et refuser d'accepter la réalité.Beaucoup de choses se bousculent dans ma tête dont cette envie de me sevrer mais avec ce doute de ne pas y arriver. Chaque jour se présente de manière différente malgré un certain nombre de similitude. Je rêve de devenir un homme bien dans sa peau, vivant avec des principes et des valeurs que j'ai reçues pour la plupart de ma famille: aider mon prochain par exemple. Médecine me donne accès à l'exercice de cette qualité. Je me rends compte que mon écrit n'a ni queu ni tête. Que j'écris des pensées sans réel lien, que tout est flou, très flou ! J'ouvre des portes mais je n'entre pas ! Je ne vais pas au bout de chacun de mes fichus raisonnements, je n'y arrive pas, je suis bloqué ! Je veux changer ça ! Je ne demande qu'à grandir mais j'ai l'impression de lutter dans le vide. Je n'ai pas d'ennemi puisque mon ennemi c'est moi. Accepter. C'est tout ce que je peux faire. Je vais réfléchir sur tout ça. Me poser, nager, courir, travailler. Je vais du mieux que je peux me recentrer sur les choses que je juge "essentielles". Je n'ai pas médité depuis un certain moment, c'est le moment de s'y remettre avec conviction. Et si ce cher Patrick PEYTAVI derrière ses airs de gourou, de monsieur "je roule en porche" détenait une vérité qui pouvait me retirer une épine du pied et vivre avec tous ces conflits en paix ? Je n'ai plus rien à perdre, j'ai déjà perdu énormément de temps à visionner des images et vidéos sans intérêt. Devenons productifs, du mieux que je le pourrai je le ferai.Bonne soirée,Bonne continuation à tous.
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 16-08-2012 07:08:32

Ne laisse pas tomber Sonic.Tu te trouves une excuse trop facile.Laisse tomber l'exercise physique mais pas completement.Le probleme ne vient pas de ton corps mais de ton cerveau.Cela ne sert a rien de t'epuiser physiquement alors que c'est juste un probleme de pensées.Jy suis arrivé a m'en passer de tout cela et cela a etait plus facile que de rester a faire du sur place en me disant "ca sert a rien" ,"je n'y arriverai pas"ou "allait ca me fait du bien,ca me soulage".A travers tes mb tu ne cherches que a t'oublier toi meme (du moins la partie la plus difficile.Quand tu tout vas bien que tu n'as pas de difficulté tu n'as plus enve de te branler) mais le retour est et sera toujours plus dur.Essaye surtout de te concentrer sur toi et pas seuleument sur le physique ou les aspects exterieurs.Le monde ne c'est pas fait en un jour toi non plus.Ne te laisse pas allez a la facilité en baissant les bras.La seule chose que tu trouvera c'est que tu vas te perdre tout seul.est ce que ce cher Patrick Peytavi est celui que j'aimerai rencontrer?L'as tu deja rencontrer?Maitenant tu es tout seul a Montpellier.Tu n'as plus l'excuse de ta famille.Tu vas savoir vraiment si c'etait seuleument la presence de ta mere qui te posait probleme.Je doute perso.Ne te laisse surtout pas detourner par les facilités que ta nouvelle liberté vas te procurer (sortie tardives,tabac,alcool ou autres derives...).Ce ne sont que des echappatoirs comme les MB pour eviter de te poser les vraies questions et problemes.Concentre toi a fond sur toi et tes etudes et ne te laisse pas detourner a chaque difficulté.Bernard vas mieux.Tu peux lui laisser des emails ou un message sur son facebook. Bonne continuation
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Re: Ma petite histoire
Asmyr @ 16-08-2012 18:08:56

Salut Sonic, Tu exprimes ton ras le bol face à cette addiction, et ça se comprend tout à fait. Des mois, des années à essayer de lutter, chaque jour, des rechutes, et l'impression qu'on patine, qu'on avance pas. C'est vrai c'est pas évident.Je pense que des fois faut pas trop se prendre le ciboulot ni se faire des n&oelig;uds à la tête, et savoir lâcher prise. Accepter qu'on est pas infaillible, que l'on a sa fragilité, que l'on peut rechuter, sans se haïr. Et peut-être avoir cette pensée en tête :<p align="center"><span class="st">Tomber 7 fois, se relever 8.</span></p> On a tous en nous la capacité de relever des grand défi à notre niveau, je suis convaincu que tout le monde ici peut s'en sortir, toi, moi , les autres, tout le monde, combien même ça fait 20 ans qu'on est dépendant, je suis persuadé qu'on peut s'en sortir ! Je me condamne à m'en sortir c'est le seul moyen que j'ai pour garder l'espoir.<p>Je pense que là faut peut-être que tu te focalises sur autre chose, tant pis si ça te coute qlqs rechutes, mais bref, essaye de souffler, de lâcher prise et d'oublier un peu cette dépendance.  Et tu verras dès que tu te sentiras un peu mieux, tu seras mieux parer pour lutter. Tu sais tout ce que tu décris je l'ai connu : jette un coup d'&oelig;il sur ma date d'inscription. Mais tu vois j'ai pas abandonné, et je ne le regrette pas, car j'ai eu un déclic, et aujourd'hui j'avance il faut du temps, donne toi en. Au DASA ils disent: combattre un seul jour à la fois, et rien ne sert de tout ressasser sur ces précédents échecs. C'est peut-être bête comme conseil mais c'est vrai, car on a tendance à l'oublier.Donne toi des chances, agis sur des petites choses même si elle te semblent minimes et insignifiantes, et tu verras que ça te fera reprendre le chemin qui t'éloignera jour pars jour de la dépendance. Après avoir regardé ma date d'inscription, regarde aussi ce qui s'inscrit en signature de mes messages.Et oui, sevré depuis "tout" ce temps là, rien pas une image, pas une seule MB, même pas une petite caresse "de confort", et pourtant jusqu'à là je n'arrivais pas à me sevrer plus de 15 jours. Et ce n'est qu'un début. Garde espoir,n'abandonne pascourage l'ami. <p> Asmyr. 
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Re: Ma petite histoire
freedom @ 22-08-2012 19:08:27

courage sonic. regarde,moi ca fait bientôt 1 an que je rechute tous les deux trois jours. Mais je lache pas l'affaire. dans les sevrage ya des hauts des bas. plus de bas que de hauts pour moi. mais voila je sais que de lutter paira un jour. le jour ou d'un coup on abandonnera ce mode de fonctionnement on aura tout gagné. liberté mon frère d'arme 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 22-08-2012 21:08:59

Bonjour,Merci pour vos messages plus motivants les uns que les autres. Il y a ces idées qui se bousculent dans ma tête avec ces instants de "crise" où je vois comme seule issue la masturbation. Après une première MB ça s'enchaine et je suis perdant quoi qu'il arrive, il est impossible d'arrêter jusqu'au moment où je m'endormirai. Aller sur Montpellier seul va m'endurcir de l'intérieur. Je sais que cela ne m'empêchera pas de me masturber bien au contraire, je pourrais faire ça tranquillement dans mon coin. Cependant cela m'efforcera jour après jour à me surpasser pour m'en sortir. J'y vois l'enfer comme le paradis. A moi de décider quelle carte je veux jouer. En tout cas à cet instant t je ne rêve que d'une chose, parvenir à me sevrer.Je vous écris avec une pulsion au fond de moi. Elle s'en va, elle revient. Je l'écoute, j'essaie de comprendre ces images, pourquoi maintenant ? Pourquoi suis-je contrarié ? Malgré ces analyses elle reste là. A revenir et à essayer de me persuader que je ne suis plus à une masturbation près. Dire NON ne sert à rien. Trouver une entente du genre "Aller c'est la dernière de la semaine" est un leurre. Accepter et attendre que ça passe de manière productive (du mieux que je peux) c'est ça la clé du succès. Actuellement je me sens ''protégé" par le fait que toutes mes affaires soient rangées, mes draps et mon pyjama propre... Il suffit de 5 minutes chrono en mains pour détruire cet "environnement de confort". C'est dur, très dur de franchir ce cap. D'autant plus que si je le franchis ce soir je ne sais pas quand arrivera le prochain. C'est ça qui me fait peur, ce combat sur la durée. Ce sentiment de partir perdant. Bien qu'il m'arrive de commencer de sevrage de 4-5 jours avec l'esprit totalement léger. J'en suis à J+1. Chiffres ou pas je suis mal. Je ne me sens pas bien, comme si quelque chose me contrarié mais sans savoir exactement quoi. Ce sentiment qui revient sans cesse à n'importe quels moments de la journée ou de la nuit. Certainement une des plus belles victoires de ma vie serait celle-ci : savoir qui je suis. Un jour à la fois, minute après minute, je me sens parfois comme une souris de laboratoire qui cherche la solution. Mordu de maths au lycée je sais que dans mon cas il n'y en a pas si ce n'est la culture de la patience et de la douceur. Je ne réussirai pas à vivre ce sevrage dans un esprit de compétition comme dans tous les sports que j'ai pu faire. Cela se joue sur un autre plan. Le plan de ma personnalité, de mon moi profond, de ce que j'ai reçu comme éducation, entendu, vu, compris autour de moi ... La plupart de ces choses que j'ai probablement du mal interprétées et qui m'ont mené directement voire indirectement à la masturbation. Peu importe, je dois démonter ce mécanisme pas à pas. Et pour surmonter cela je sais que la masturbation ne me sera jamais d'aucune aide. Bien au contraire, un prétexte à me terrer encore et encore. Merci de vos messages. Encore une fois savoir qu'on n'est pas seul réchauffe mon coeur. Hélas ce sevrage vous ne pouvez le faire à ma place. Mais vous y contribuez d'une certaine façon.Passez une agréable soirée,A très bientôt,Sonic
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 23-08-2012 11:08:27

J'ai rechuté et plus d'une fois. Je ne contrôle rien. Je ne peux pas canaliser éternellement ces envies. Je vais reprendre mes habitudes d'adolescent : sport à haute dose. Chaque sevrage ayant dépassé la barre des 10 jours a été fait avec des journées riches en sport, en travail ou méditation. L'esprit occupé par quelque chose. Par la suite, le soir je songeais à tout ce qui se passait en moi. Mais j'étais tellement fier de ce que j'avais accompli que je ne pouvais rechuter pour ainsi dire. Retour aux fondamentaux, c'est parti ! Et si un telle envie se représente à moi (ce qui sera forcément le cas), je me poserai quelque part, dans la salle de bain, sur mon lit avec tout objet électronique loin de moi et je m'efforcerai de toutes mes forces à comprendre et non à lutter. Je ne peux et ne veux plus lutter. Je veux comprendre, ouvrir la boite de Pandore et accepter ce que j'ai refoulé au plus profond de moi.
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 23-08-2012 13:08:11

très intéressant ton topic, sonic, j'ai commencé à le lire...<p>bonne continuation
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 23-08-2012 15:08:32

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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 23-08-2012 15:08:10

 

Disse:
et je m'efforcerai de toutes mes forces à comprendre et non à lutter. Je ne peux et ne veux plus lutter. Je veux comprendre, ouvrir la boite de Pandore et accepter ce que j'ai refoulé au plus profond de moi.
c'est exactement ça c'est le mauvais que l'on refuse qui empêche de faire grandir le bon puisqu'il faut tout le temps repartir du début enfin presque (on acquiert aussi de l'expérience grâce aux échecs mais on retombe toujours au moment où on allait commencer à comprendre, entrevoir quelque chose).allez, t'es bien parti pour y arriver... pépère ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 11-09-2012 09:09:25

Bonjour tout le monde,Fritzecat, merci pour ces petits commentaires. Etre lu n'est pas le (premier) but de mon topic mais savoir qu'on l'est est toujours un plaisir.  Je traverse ce qu'on peut appeler une zone de turbulences. Depuis ce matin 1h j'ai rechuté 3 fois ou peut-être 4. A vrai dire peu importe le nombre. Bien que si on remonte dans le temps je pourrais constater une nette augmentation de ma fréquence de masturbations en l'espace d'une journée. Cette "journée rechutes" survient après quelques jours de sevrages du type : 2 ou 3. En ce moment franchir la barre des 3 jours est un véritable défi. Je travaille bien que mon esprit soit parfois parasité par toutes ces images, ces confusions, ces envies pulsionnelles. Je n'ai à ce jour toujours pas trouvé de "méthode" miracle bien que j'ai ma petite idée sur comment occuper mes journées. Je suis censé travailler et encore une fois si on remontait dans le temps on verrait que je travaille plus si ce n'est beaucoup plus qu'en tant que primant ou doublant. C'est un point positif bien que fragile. Dans le travail chaque jour suffit sa peine, tout comme ce sevrage. Il s'agit de deux combats en parallèle. Ils sont plus ou moins liés et l'un apporte du réconfort à l'autre tandis que l'autre souhaite pourrir le travail. A vrai dire je compte sur le facteur temps pour m'aider et m'accompagner dans ce sevrage. Il faut faire face jour après jour. Bien que je sois souvent fatigué aussi bien à cause du travail que ces MB mon esprit ne perd pas l'objectif premier : médecine. Petit à petit je prends mes marques sur Montpellier et il est vrai que dans cet environnement je suis seul face à tout. Tout ce qui m'arrive sera le fruit des graines semées au fil des jours. Pour l'instant, comme tout début de sevrage je cherche surtout à semer dans tous les domaines : travail, méditation, sport, amis, famille ... Je donne là où je peux. Là où c'est plus difficile c'est de ne rien attendre en retour et c'est là qu'un exemple me vient : ma copine. A chaque fois que je lui envoie un message je suis dans une espèce de "colère" qui veut qu'elle me réponde aussi bien que je lui ai écrit. Je ne sais pas si je me suis fait comprendre. Mais une chose est sûre, ma copine gène mon ombre. Il suffit que je sois avec elle et aucune image ne viendra brouiller le tableau. Par contre dès que je la laisse, en rentrant chez moi ou que je pense à ce qu'elle fait à 200 km de moi, quelque chose se réveille pour me dire "Elle ne te donnera jamais autant que moi je t'apporte ". Ou quelque chose dans ce style. La vérité est que je suis un dépendant affectif qui s'est réfugié dans une dépendance où ma violence peut s'exprimer : dépendance sexuelle. En passant ce cap j'affronte la seconde couche qui m'invite à faire face à mes craintes, mes peurs mais qui de l'autre côté me rappelle que j'ai des armes pour aller à la conquête de mes rêves aussi fous soient ils ! Dans un cas je reste dans l'ombre sans jamais vivre au sens propre du terme. Dans l'autre cas je souffre mais il m'arrive de voir des éclaircis, des instants comme une demi journée où je pourrais partager un moment avec celle que j'aime, savourer un thé à la menthe chez ma grand-mère à discuter de mes cousins, écrire différents textes comme essayer de composer un poème... Ces moments je peux les provoquer, mais pour cela il faut en prendre conscience.  Cette piqûre de rappel m'a fait le plus grand bien. Je retourne à mon travail et repasserai quand mon coeur le dira.  Bon courage à tous et à très bientôt !!<p>Sonic
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 25-09-2012 08:09:24

 Bonjour tout le monde,Enfin un sevrage qui dépasse la barre des 5 jours ! Ce ne fut pas chose facile mais cela permet de respirer un peu ! J'ai changé certaines choses comme boire de l'eau dans les moments de tension. Dès que je sens que la tension commence à monter je prends une bouteille d'eau d'un litre et je l'achève. Après cela je n'ai plus envie de faire ma petite chose ou du moins beaucoup moins envie. Deuxièmement je me force chaque soir à m'épuiser entre pompes et abdos. Une centaine de chaque histoire de garder un rythme de vie sain avec une alimentation équilibrée. Et là où je me suis étonné moi-même et que j'avais jamais réussi à prendre en compte c'est la masturbation sans support. Au début les premières images qui viennent sont celles de passages de vidéos ou des photos sur lesquelles je faisais ma chose. Très vite ces images se sont transformées en souvenirs d'instants partagés avec ma copine, des instants remplis d'amour. Il arrive un moment où je m'arrête, juste avant d'éjaculer ou si jamais je suis allé "trop loin" je pratique une technique citée dans un livre qu'Orroz conseille qui s'intitule (d'après mes souvenirs) "Comment maitriser l'énergie sexuelle masculine" et dans ce livre est abordé une technique de retenue du sperme avec trois doigts. En parallèle j'apprends à faire "remonter" cette énergie jusqu'à ma tête comme c'est détaillé dans ce livre. Cela m'a permis de réveiller mes sentiments pour ma copine. Par ce dernier point j'y vois une faille, celle de vouloir aller plus loin dans des états d'angoisses ... Comme hier où j'étais à deux doigts de rechercher une vidéo. Puis une part de moi même me disait "fais le sans support". Finalement je suis parti me laver le visage et suis retourné au travail après une séance de méditation. Au moment de me mettre au lit j'étais calme, je pensais à la douceur de la peau de ma copine. Cela m'a permis de me toucher, arriver à un instant de plaisir où l'éjaculation était proche, que j'ai canalisé par les deux techniques détaillées dans le livre cité précédemment. Je me sentais apaisé et non en colère. Je surveille cela de près afin d'éviter de transposer ma dépendance sexuelle dans cette nouvelle activité qui me permet de faire usage de mon imagination. Sinon tout va bien, bien que j'ai un léger retard sur mes cours j'avance jour après jour même si il est parfois difficile de voir la fin de ces pulsions au cours des jours. Je vous souhaite bon courage à tous !A très bientôt !Sonic
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 17-10-2012 22:10:26

Dans les ténèbres qui m'enserrent,Noires comme un puits où l'on se noie,Je rends grâce aux dieux quels qu'ils soient,Pour mon âme invincible et fière,Dans de cruelles circonstances,Je n'ai ni gémi ni pleuré,Meurtri par cette existence,Je suis debout bien que blessé,En ce lieu de colère et de pleurs,Se profile l'ombre de la mort,Et je ne sais ce que me réserve le sort,Mais je suis et je resterai sans peur,Aussi étroit soit le chemin,Nombreux les châtiments infâmes,Je suis le maître de mon destin,Je suis le capitaine de mon âme. William Ernest HenleyBonjour tout le monde,Et oui je suis là pour remettre les compteurs à zéro et par la même occasion faire un bilan. Mon dernier post évoquait la masturbation sans support. A ce jour je sais qu'en faisant cela je vais sur la pente glissante. Même si mes pensées de départ évoquent mon amour pour ma copine les idées qui vont se développer par la suite tournent vite dans la violence et la colère propre à mes masturbations avec support. Je décide ce soir de tout reprendre à zéro. Je connais mes failles. Je sais que c'est loin d'être gagné. Rien ne peut m'empêcher de rechuter : une croyance, le premier jour de sevrage (anniversaire ou autre) ... En fait il s'agit d'un ensemble de choses dont je suis l'acteur. Je sortirai de cette dépendance par la souffrance, tout comme elle est arrivée. Je vais apprendre à aller de plus en plus loin, accepter que je peux rechuter à chaque instant. Regarder ce qui se passe autour de moi et en moi. Je reprends les rennes ! Depuis que je me suis reconnu comme dépendant sexuel je n'ai jamais cessé de me voir comme mon ennemi. Je n'ai jamais réussi à franchir le cap d'accepter qu'il s'agissait d'un aspect de ma personne. Je dois accepter beaucoup de choses et cela touche différents domaines : le sexe à proprement parler (dans ma famille on n'évoque jamais le sujet, c'est un peu le sujet tabou), une certaine crainte de ne pas admettre que je peux rater médecine (comme dirait mon psy un côté de l'égo narcissique refusant d'accepter l'échec).... Prendre les problèmes un par un. Parfois en prendre plein la figure et toujours trouver la force de voir le côté positif de la chose, voir ce que j'ai semé ! Cette dépendance cultive ma destruction, l'arrêt de mon travail d'étudiant, et d'homme ! J'en perds les valeurs profondes que je défends. La vision de la femme en est perturbée. Mon combat réside dans l'acceptation et sortir la tête de l'eau tout simplement. Ne plus se poser de questions torturées. La procrastination est également un facteur de rechutes ! Je ne dois plus me poser ces questions de reporter mes actes. Si quelque chose me vient à l'esprit (quelque chose de constructif !) je dois le faire sur le champ et ne pas reporter le fait de passer à l'acte ! J'ai tellement de fois rechuté, mon journal intime est bientôt fini et commence par "Je ne rechuterai plus. Peu importe quand tout cela a commencé. L'essentiel est de savoir ce que je veux faire, celui que je veux devenir et suivre cette voie le plus sincèrement possible avec toute l'humilité qu'elle nécessite ! Ce poème que je cite en début de post sera ma ligne directrice et mon point d'ancrage. J'ai besoin d'y croire, j'y arriverai, je parviendrai à surmonter mes pires cauchemars !Bonne continuation à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 20-10-2012 22:10:40

Bonjour,Ma copine m'a largué. Le seul motif qu'elle m'ait donné est le suivant "Je n'ai plus de sentiment pour toi". J'ai cherché à en savoir plus. Si elle avait rencontré quelqu'un d'autre, si cela relevait d'autres choses dont je serais le fautif ... Au final, après analyse de ma famille et de mes amis (je leur ai demandé d'être objectif, je n'aime pas qu'on me conforte pour ce genre de choses) c'est elle qui débloque. J'ai toujours cherché à l'aider, été à son écoute le plus possible bien que la distance nous séparait de plusieurs centaines de bornes. Si je ne parle pas elle ne me dit rien. C'est comme ça que notre couple est mort. Elle n'a pas cherché un instant à rallumer la flamme. Pas une seule fois elle m'a dit "Quand pourrai-je venir à Montpellier te voir ?". En fait elle a laissé pourrir la situation comme il fallait de telle sorte qu'elle a au final pu se convaincre ne rien ressentir pour moi. Je l'aime mais j'ai d'autres chats à fouetter. Cette année je la veux et je suis en bonne voie de réussir. J'ai mes chances. Malgré cette dépendance, malgré ces rechutes à la violence qui m'effraie je me rappelle combien ma liberté est proche. Ma liberté tient dans le fait que je décide de celui que je veux être. Je n'ai pas à subir ma vie ! Ce que je suis, ce que je fais ce sont mes choix ! Mes erreurs du passé doivent demeurer des erreurs : une expérience ! Bien sûr écrire cela est facile car il y a des moments où mon esprit se fige sur ces supports, cette idée de me vider l'esprit. Après tout qui souhaite et aime souffrir ? Les moments les plus difficiles à surmonter sont ceux où je suis seul, où je crois que tout est fichu, que je doute de mes capacités de travail et que toutes les fois où j'ai cherché à lutter cela s'est soldé par un échec. Maintenant je sais que je n'ai pas à lutter avec un NON. Je dois lutter par la volonté de faire face à cette situation, accepter qu'elle se présente à moi ! Je me suis tourné pendant tout ce temps contre le mauvais ennemi. La masturbation n'est qu'une conséquence. La source de cela réside dans l'acceptation des choix (douloureux pour la plupart) que j'ai pris : être loin de ma famille, passer une première année de médecine, avoir eu une copine que l'on a aimé à 2h de chez soi... Je n'ai plus peur de rechuter car je n'ai plus peur de moi. J'apprends à surmonter mes souffrances aussi difficiles qu'elles puissent me sembler, aussi longues qu'elles puissent durer il arrivera toujours un moment où le soleil pointera son nez. Il faut y croire. La masturbation ne m'apportera jamais rien de bon, même dans une mesure minimale. C'est une perte de temps et une emprise psychique incontrôlable qui me laisse plus bas que terre. Je n'ai plus besoin de rechuter pour le savoir. L'expérience a parlé ! Ce ne sera jamais simple mais je vais tout faire pour m'en sortir. Combien de fois je me suis déçu en espérant trouver du réconfort dans ce comportement ? Combien de fois je me suis promis d'arrêter ? Des questions comme celles ci j'en ai des dizaines. Cette fois j'aime à croire qu'il s'agit d'un ras le bol qui m'invite à changer (Le changement c'est maintenant ?) avec un recul sur les choses que j'ai pu avoir mais que j'avais perdu. Je me suis retrouvé, comment, quand ? Sûrement en lachant prise. Je ne peux rien contre ce comportement mais je sais comment il arrive à moi. Faisons en sorte d'accepter les craintes qui engendrent cette dépendance. Les larmes couleront sûrement, comme elles ont pu le faire mais j'en récolterai tellement plus qu'un mouchoir de ma semence !Je ne veux plus vivre ces instants où mon coeur bat à 200 à l'heure afin de se concentrer sur l'image ou la vidéo que je visualise. Sentir mes doigts s'aggriper sur mon matelas, mon front suer, et cette petite voix au fond de moi "tu devrais arrêter". Ce schéma je n'en veux plus. Je l'ai adopté que trop longtemps. Et si il me venait à douter, chose qui je pense arrivera un jour j'espère avoir le courage de venir ici et relire ce post. J'espère avoir la force de voir cette souffrance en moi et ne pas la fuir. Ce soir j'ai mal au coeur, j'ai mal d'avoir perdu un être que j'ai aimé. Certainement qu'il fallait que ça arrive. Je ne pouvais pas la retenir. Je n'en ai ni le temps ni les moyens verbaux. Chose que j'ai malgré tout essayé de faire en allant devant chez elle afin d'en discuter. Bilan de la chose elle n'avait rien à me dire à part "C'est fini, je ne ressens plus rien pour toi". Je ne crois plus en ce bel amour auquel on a été formaté composé de passion et de complicité tout le long d'une vie ou ne serait-ce que quelques mois. Tôt ou tard il faut faire des compromis et accepter les défauts qu'on a vu chez l'autre. Parfois ce sont les qualités que nous souhaitons inconsciemment. Tout cela pour dire que je ne me laisserai plus prendre au piège par mes sentiments aussi beaux m'ont ils semblé être à chaque fois que j'ai cru aimer. Je pense que pendant un certain temps je vais apprendre à m'éloigner et renforcer ma carapace envers les femmes. Je ne laisserai plus mon coeur s'ouvrir aussi facilement. Echanger, peut-être coucher un soir comme mes amis le font si souvent ... Probablement que l'issue est là. Peut-être que je ne me suis pas "amusé " avec les femmes comme le pensent certaines personnes dont ma soeur ainée. Je laisse tout cela décanter, en espérant suivre le bon chemin,Bonne continuation à tous !
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 21-10-2012 01:10:35

c'est peut-être pas vraiment fini?mais si ça l'est dis-toi qu'elle ne te méritait pas.(je sais ça n'empêche pas la tristesse)Mais si tu tiens bon dans ton sevrage, tu rencontreras FORCEMENT quelqu'un d'autre,parce que la force sexuelle contenue donne un pouvoir d'attraction supérieur.et te fait aussi évoluer spirituellement.la prochaine sera plus adaptée à tes besoins réels parce que tu seras toi aussi plus fort et plus libreet une période de célibat ne fait pas peur au chercheur de liberté véritable...tiens bon le choc, sonic.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-10-2012 10:10:26

Bonjour Fritzecat,Après qu'elle m'ait écrit son message de ne plus rien ressentir pour moi. Chose que j'ai trouvée puéril au plus haut point après deux ans ensemble j'ai décidé d'aller devant chez elle. Je ne comprenais pas comment on pouvait écrire ce genre de choses et ne pas prendre la peine d'au moins demander à l'autre de nous appeler. Nous avons discuté je ne sais pas combien de temps. En fait c'est moi qui parlais puisqu'elle ne savait rien dire d'autre que c'était fini. Elle était incapable d'analyser quoi que ce soit, de vouloir trouver une solution pour rallumer la flamme, de se remettre en question... Je lui ai demandé si elle avait rencontré quelqu'un d'autre, elle m'a dit que non. Du jour au lendemain je ne vois pas comment c'est possible. Elle m'a dit avoir réfléchi à la chose longtemps et que pour elle c'était clair. Je ne peux et ne veux plus me battre pour quelque chose où je me suis tant investi pour récolter ça. Notre histoire est passée par des périodes de souffrance où je l'entendais pleurer au bout du téléphone alors que j'étais au mariage de ma soeur parce qu'une personne que je considérais comme mon frère lui avait dit que j'allais la quitter ! J'ai toujours été au plus proche d'elle, toujours à essayer de comprendre ses souffrances et trouver une solution. Le fait qu'elle m'ait larguée comme ça est la plus belle claque que je pouvais recevoir. Je ne pensais pas mériter ça. J'espérais qu'elle ferait ça proprement, en discutant de cela soit au téléphone soit en tête à tête. Je lui ai toujours dit que médecine était la chose que je souhaitais faire et que ce concours était la barrière qui me séparait d'elle. Je lui ai toujours dit que je ne pouvais rien faire si elle rencontrait quelqu'un d'autre pendant que je préparais mon concours. C'est vrai, je n'ai rien à offrir à part mon amour et un rendez vous de quelques heures quand je rentre à Perpignan. Cependant elle pouvait venir quand elle voulait chez moi aussi bien à Nîmes qu'à Montpellier et travailler près de moi. J'aurais fait un effort pour sortir. En deux ans elle a du m'appeler une seule fois ! C'est toujours moi qui ai pris les devants pour la faire parler d'autres choses de la pluie et du beau temps. Quand on était ensemble elle était la femme parfaite. Loin d'elle elle devient un véritable zombie qui ne ressent rien. Pour moi la chose est claire, ce n'est pas moi qui reviendrai vers elle. Et si elle faisait un premier pas vers moi ce ne sera pas suffisant. Elle devra m'ouvrir son coeur, chose qu'elle n'a pas fait depuis fort longtemps. Ma dépendance sexuelle fait que je me sens comme un salopard envers elle, avoir parfois l'impression de la tromper (elle ne sait rien de cela) mais il faut savoir faire de l'ordre dans ses pensées. J'ai toujours été honnête envers elle ou du moins le plus possible ! En validant ce post je tourne la page sur deux ans de vie à distance avec elle.
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 21-10-2012 10:10:44

Disse:
Sonic a écrit: Elle était incapable d'analyser quoi que ce soit, de vouloir trouver une solution pour rallumer la flamme, de se remettre en question...
je pense que c'est cette différence intellectuelle qui aurait fini par poser des problèmes dans votre couple puisque toi tu sembles assez bien équipé de ce côté.j'ai vécu une situation similaire avec la mère de ma fille, mais après 7 ans de vie commune, et là crois moi, c'est encore pire. Finalement tu peux te dire que tu as évité une erreur, et que sa sagesse à elle, même si elle n'a pas su te l'expliquer, était de te rendre ta liberté. les voies du ciel sont impénétrables.à+
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-10-2012 20:10:53

Il faut peut-être le voir comme une libération. En attendant j'ai l'impression qu'une grande force opère en moi, un mélange subtil de colère, de tristesse et de détermination à accomplir certaines choses. J'envisage sérieusement de sortir de chez moi le week end à Montpellier afin de rencontrer de nouvelles personnes. Un ami à moi ne cesse de m'inviter à ses soirées, j'ai souvent refusé pour diverses raisons. Je sais que chez lui la tentation sera grande entre la boisson, le tabac, mais ma crainte demeurait chez les femmes. Concernant les deux premiers j'ai appris à fixer mes limites : deux verres et aucune clope au bec. Quant à échanger avec les filles (le samedi soir à Montpellier la tendance est à finir dans le lit de l'autre) je dois me faire confiance. Je ne peux pas rester chez moi pour éviter toutes les tentations. Je dois accepter toutes ces choses qui m'entourent et avoir la sagesse nécessaire pour ne pas tomber dans le piège. Nouveau départ
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-10-2012 22:10:16

Je viens de rechuter il y a de cela quelques minutes. Je regrette tellement. Je me sens sale, j'ai l'impression d'avoir ouvert la boite de Pandore. Je ne me suis pas écouté, je n'ai pas compris ce que mon esprit voulait me dire.  Je pensais que toute ma bonne volonté, mon envie de m'en sortir m'aideraient à prendre du recul sur cette dépendance. Je me sens lache. J'ai refusé d'apaiser mes craintes.Je repars, je ne sais pas pour combien de temps. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 22-10-2012 10:10:15

Bonjour tout le monde,Voilà que j'enchaine par une masturbation compulsive en arrivant chez moi à Montpellier. Je commence à prendre conscience de beaucoup de choses : ma copine est partie, ma dépendance sexuelle est tenace et je suis épuisé de me battre.Il demeure ce message d'espoir que je parviendrai à m'en sortir. Cependant j'ai l'impression de devenir fou, d'être fou. Je ne pensais pas qu'un jour j'en arriverais à voir des images aussi violentes : du porno dans toute sa "splendeur" ! La honte que je ressens ne me fera pas agir. Me victimiser non plus. Il faut reprendre les devants même si cela semble difficile voire impossible. Je ne pensais pas qu'encaisser était aussi douloureux. J'accepte volontier la douleur physique : tomber en descente de VTT, enchainer les piqûres, tomber sur le carrelage en faisant des pompes jusqu'à épuisement à ne plus sentir mes épaules et mes poignets... La souffrance psychique est la pire. Je vais pouvoir tenir quelques jours mais viendra forcément un moment où je suis confronté à quelque chose qui va durer, s'installer en moi : les doutes, des peurs, des évènements de ma vie ... qui me feront converger vers une issue => La masturbation. Rompre ce schéma parait facile "Ne te masturbe pas, ne visionne plus rien". Cela parait si évident ! Comme ne pas comprendre un alcoolique parce qu'il a le choix de ne pas prendre ce verre qui le nargue. Dans ces moments je suis seul chez moi. Quelqu'un m'a dit de sortir de chez moi et de prendre l'air. Oui je devrais mais encore une fois je n'y parviens pas. Je vais me foutre un coup de pied au cul et le faire. Je vais me lever le matin et travailler à la fac. Je vais chambouler mes repères de cocon et reprendre une vie où je serai confronté à LA REALITE constament. Et si je veux la fuir je la fuirai par la réalité : sport, douche froide, rester dans mon lit et accepter que je ne dormirai pas cette nuit... Je vais en baver et j'ai pas envie d'en arriver là mais il le faut bien si je veux m'en sortir, si je veux changer les choses. Je me sens si faible. J'aimerais parvenir à cette liberté. De tout mon coeur je le veux mais cette promesse n'est que des mots sur un site. Je dois laisser tout cela décanter, je traverse une tempête, je n'arrive jamais à la laisser passer sans me masturber. J'attends la prochaine, j'espère être prêt.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 24-10-2012 12:10:17

Bonjour,Malgré une soirée où j'ai su plus ou moins maitriser je me suis réveillé assez tôt, ai travaillé dans la souffrance et l'intention de travailler même si des images venaient sans cesse me narguer. A 14h30 aujourd'hui j'ai rechuté, facilement, je me suis laissé tenter parce que je n'avais pas la force de me battre, d'accepter cette angoisse. Cela parait si facile, si simple de dire non et pourtant. Je ne fais plus attention au nombre de fois où j'ai pu dire cela mais je me relève pour la énième fois en presque 3 ans de dépendance. Je ne prête plus d'attention aux jours, ni aux signes que je crois interpréter comme étant en ma faveur. Je dois prendre de la hauteur, beaucoup beaucoup de hauteur malgré ces doutes, ce stress, cette déception amoureuse. Le monde ne s'est pas écroulé, je suis toujours là, mon coeur bat. Pour autant que je sache je décide de mon avenir, je ne dois pas oublier que je suis l'instrument de mon destin et non l'instrument de ma dépendance. J'ai un frère ennemi en moi, je dois pas le combattre, je dois lui prendre la main et l'amener avec moi vers la réussite telle que je la conçois. Je pourrais croire que c'est fini : retard plus ou moins important dans mon travail, ma copine m'a laissé. Non je ne peux pas résumer la Vie par ces simples choses. Je suis sur mes deux jambes. Je sens des courbatures, je vis ! J'ai la chance de travailler et faire les études que je souhaitais faire. Je me suis tiré seul des balles dans le pied. Même si certaines endorphines coulent encore dans mes veines, celles qui me poussent à croire que cette fois mon sevrage est Le bon, je vais tout faire. Cette fois je fais mon blabla comme à chaque fois mais je vais aussi veiller plus que jamais à passer à l'action. Je sais où je vais
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 24-10-2012 18:10:58

je serais tenté de te dire "concentre toi sur tes études" quand on travaille dur sur quelque chose qui vous passionne (ce qui a l'air d'être ton cas) on n'a moins de place pour la compulse. essaie de trouver des gens pour partager de l'amitié, pour adoucir la blessure de la séparation, continue le sport...tu as toute la vie devant toi, et même une sacrée avance sur bien des gens qui n'en pas encore réalisé tout ce que tu as compris et mis en oeuvre dans ta démarche de "sevrage".ne te sers pas de la rechute pour te "punir" de ce que ton inconscient ressent comme un échec peut-être. "si elle ne m'aime plus c'est que je vaux rien..." tu sais bien que c'est faux.bon courage, à+
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 24-10-2012 19:10:50

Merci ! Fritzecat merci beaucoup. Je me relève. Je dois me relever, il faut que j'apprenne à avoir confiance en moi ! Je ne dois plus compulser et me mettre à terre par ces masturbations compulsives. Je dois figer mon esprit sur ces études qui me tiennent tant. J'y arriverai, pas à pas. Laissons le temps faire, ça va marcher !
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Re: Ma petite histoire
John Warsen @ 24-10-2012 22:10:34

La compulsion c'est l'anti-vie, mais la vie c'est l'anti-compulsion. On dirait un slogan pour une marque de dentifrice, mais tu me rappelles combien c'était pénible d'opposer (ou plutôt de me laisser imposer par la maladie) les réponses obsolètes et inadaptées aux perturbations et aux mouvements de ma vie, puisque la vie c'est toujours être en déséquilibre, de préférence vers l'avant plutôt que vers l'arrière.Bon, tu as de la ressource, faut juste te faire confiance, et ne pas te mettre de bâtons dans les roues. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 25-10-2012 09:10:39

Bonjour John,Oui ce constat me plait bien "Faut pas se mettre de bâtons dans les roues". Je vais tout mettre en oeuvre pour accepter ce Stress qui prédomine en ce moment parmis mes sentiments. J'ai peur de me rendre à la fac mais une fois sur place ça va. Même si je ne suis pas dans mon élément naturel je me suis fait une montagne inconsciemment pour rien. Concernant ma copine la  blessure n'est pas complètement cicatrisée et je crois qu'elle ne le sera jamais totalement du fait qu'elle ne m'ait pas vidé son sac. Ou alors je refuse d'accepter les choses qu'elle m'a dites. Laissons le temps au temps de ce côté là. Hier soir, avant de dormir j'ai eu une compulsion. J'ai réussi à la "regarder" et à prendre de la hauteur sur elle. Comme si l'importance que je lui avais accordée avait tout d'un coup cessé pour n'être qu'une envie. Pour prendre de la hauteur je me souviens avoir pensé à médecine et ces deux ans de souffrance psychique. Que cette année j'aimerais être bien. Puis j'ai pensé à mon grand père qui m'a dit un jour "Si tu as une idée en tête et que tout le monde est contre toi, va au bout de ton idée". Il m'a dit ça quand je m'engageais pour la deuxième fois pour médecine. Beaucoup ont cherché à me faire renoncer. Aujourd'hui j'ai dormi, beaucoup dormi, cela m'a fait du bien. Je commence à ma journée de travail et ne perds pas l'objectif de vue. C'est un choix que j'ai fait il y a quelques mois : tripler ma première année de médecine et qui plus est la réussir en habitant seul sur Montpellier. J'ai toutes les cartes en mains. A moi de prendre conscience de cela et ne plus me tirer de balles dans le pied. J'ai suffisament à faire avec mes cours. Bonne continuation à tous
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 02-11-2012 10:11:12

Bonjour tout le monde,Je reviens vers vous après quelques jours de prise de recul. Commençons dans l'ordre dans lequel mes pensées arrivent. Concernant ma copine je suis debout, je tiens bon. Je me rappelle d'où je viens, ce que nous avons vécu et accepte la réalité telle qu'elle était : j'ai protégé cette fille et l'ai aidée à surmonter chacun de ses problèmes. Mon entourage le plus proche me rappelle que c'était une fille qui avait beaucoup de problèmes et que finalement en l'aidant elle a retrouvé confiance en elle. Me "lâcher" me peut être interprété comme une envie de me "libérer" pour me permettre de me consacrer à médecine ou bien comme on met une chaussette dans le linge sale. Aucune interprétation ne me convient et aucune ne me conviendra. Ce que je sais c'est que j'ai un gros poisson au bout de la ligne : Médecine. Combien de fois je vous l'ai dit ? Et maintenant j'apprends à mettre un pansement sur cette blessure sentimentale pour aller de l'avant.Concernant ce sevrage. Que dire si ce n'est que je n'ai visionné ou regardé aucun support depuis une dizaine de jours (je n'ai pas compté et ne sais plus quand j'ai commencé mon sevrage exactement). Cela a libéré mon esprit, je me sens plus propre, plus sain et surtout plus rapide dans mes raisonnements. Cependant il m'est arrivé de me masturber sans support avant de m'endormir, surtout au début de ce sevrage. Aucune éjaculation car je m'arrêtais avant. C'était un moyen à court terme de canaliser ma colère. Pas le meilleur certes mais je ne voyais que ça sur l'instant : Tout mais pas de support ! Il s'est suivi plusieurs jours sans aucune masturbation (et support). Et hier soir après une journée de travail très productive, une dispute familiale a éclaté au cours du repas. Je ne suis en rien concerné (histoire entre ma soeur et mes parents). Je sentais une tension en moi. J'allais craquer et reprendre mon téléphone pour une "séance masturbatoire" quand j'ai eu la force de faire autre chose: ranger ma chambre, enchainer pompes et abdos puis une bonne douche. La tension violente de départ était partie mais il demeurait une part de "stress" ou de je ne sais quoi. Mon travail commençant à être rentable je pense commencer à vraiment ressentir le stress que tout étudiant passant un concours ressent. Et puis cela s'est terminé par une masturbation sans support, dans mon lit sans éjaculation. J'avoue être dans le doute concernant cette activité. Elle est à la fois quelque chose qui m'amène sur la pente de la rechute mais toutefois cela me permet de réduire considérablement mes rechutes telles que je les ai pratiquées avec support... Dans tous les cas il s'agit quelque chose que je devrais arrêter ! Considérer comme une rechute à ce stade de mon sevrage je ne pense pas. Je ne peux pas arrêter du jour au lendemain, combien de sevrages, combien de souffrances qui m'ont amené à arrêter de travailler et rechuter plus violemment que jamais à chaque fois.Cette activité "transitoire" me permet à la fois de me "libérer" d'un certain stress que je n'ai pas encore identifié. D'autre part d'effectuer un nettoyage des images de mon esprit et enfin comprendre que ma volonté n'a aucun pouvoir sur ce sevrage. Que je ne peux faire confiance qu'à ce "Moi" qui sommeille au fond de moi. Après tout, il n'y a pas si longtemps je commençais à me masturber sans support (mais j'allais au bout de la chose) et je finissais sur internet. Comme quoi je joue avec le feu. Prochaine étape, qui a déjà commencé, me détacher pas à pas de cette activité intermédiaire qui me permet de faire un bond dans l'avenir et la terre inconnue. Malgré tout je me sens mieux, je me redécouvre. Je ne crois plus aux symboliques que je pouvais attribuer à certaines choses comme mes promesses, commencer un sevrage tel jour, des douleurs au moment de ma MB... Je crois en moi, en mes choix, aux actes que j'accomplis chaque jour, aux choses que je sème. Je ne récolterai pas autant que j'aurais aimé. En fait je me prépare à ne rien récolter excepter la satisfaction d'avoir été MOI une journée en ayant appris à encaisser chaque chose qui aurait pu me froisser. Je vis dans la réalité, je ne la fuis plus. Je la regarde du mieux que je peux et j'apprends à (ré)apprécier la joie qu'elle peut apporter mais aussi son lot de souffrance. Un jour après l'autre ![...]"Je suis le capitaine de mon âme,Je suis le maitre de mon destin"
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 02-11-2012 11:11:09

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Disse:
Et puis cela s'est terminé par une masturbation sans support, dans mon lit sans éjaculation.
Mantak chia appelle ce genre de pratique « massage de l'énergie sexuelle » et n'y attache pas de valeur négative pourvu (et il insiste bien sur ce point) qu'il n'y ait pas de fantasme associé et à fortiori pas de support visuel extérieur. Cela fait même partie de l'entraînement de l'adepte en vue d'habituer l'organisme à conserver l'énergie en lui et cheminer vers un meilleur contrôle de soi lors des rapports réels avec une femme. C'est pourquoi il dit bien aussi que si cet exercice mène à l'éjaculation, c'est raté ! Il est recommandé d'associer ce genre de massage avec la « grande aspiration » (exercice de mantak, décrit par orroz sur son site http://www.orroz.net/rechute.htm<span><span>   </span></span>et qu'on peut trouver dans le bouquin :<span> «  Les secrets taoïstes de l'amour</span>, <span> </span>culture de l'énergie sexuelle masculine » : http://www.macrolivres.com/categories/mantak_chia.php </p> <p class="MsoNormal">On peut trouver une justification physiologique au fait de cultiver ainsi l'énergie sexuelle. Elle n'est qu'une des multiples énergies que l'on a à gérer, alors pourquoi la négliger. La difficulté est de ne pas exagérer ni déraper dans le sexe mental, c'est-à-dire associer la culture du massage avec des fantasmes qui invariablement pourraient contribuer à ramener à la compulse et à l'éjaculation. Donc freiner l'avancement «spirituel », mais aussi matériel (perte d'énergie pour le travail, etc.) Mantak dit aussi que cette étape intermédiaire ne devrait pas durer plus de quelques mois (un an ou deux maxi). Ça laisse assez de temps pour rencontrer une autre partenaire et poursuivre le travail en duo&hellip;</p> <p class="MsoNormal">Donc méfiance quand même, présentement&hellip;</p> <p class="MsoNormal">
Disse:
"Je suis le capitaine de mon âme, Je suis le maître de mon destin"
(en tous cas félicitations pour le chemin parcouru et bonne suite&hellip;)</p> <!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]-->
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 02-11-2012 22:11:25

<p class="MsoNormal"> </p>
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 02-11-2012 22:11:46

Disse:
fritzecat a écrit: <p class="MsoNormal">Il est recommandé d'associer ce genre de massage avec la « grande aspiration » (exercice de mantak, décrit par orroz sur son site http://www.orroz.net/rechute.htm<span><span>   </span></span>et qu'on peut trouver dans le bouquin :<span> «  Les secrets taoïstes de l'amour</span>, <span> </span>culture de l'énergie sexuelle masculine » : http://www.macrolivres.com/categories/mantak_chia.php </p>
Oui je connais ce dernier livre pour l'avoir moi même acheté il y a un an. J'avais commencé à pratiquer certains exercices comme retenir sa semence avec 3 doigts ... Ou encore apprendre à respirer pour faire remonter l'énergie sexuelle le long de la colonne vertébrale. Mais malgré plusieurs semaines de pratique et n'ayant pas eu de résultats convaincants j'ai abandonné cette pratique. Peut-être aussi ai-je abandonné parce que j'en avais marre d'associer cet instant de tranquilité spirituelle avec ma dépendance. Je ne sais pas. Il faudrait que je m'y remette !Ce soir la tentation est grande ! Des idées me passent par la tête du genre : "Cette escortgirl a peut-être posté une nouvelle vidéo". Je ne sais combien de fois j'ai pu rechuter pour ce motif. J'espérais trouver une vidéo de plus. La vidéo ! Cette vidéo je l'attends depuis 2 ans et à chaque fois je rechute de plus belle. Donc je dois surmonter ce cap petit à petit. Ne pas laisser ce doute m'envahir.Concernant mes masturbations sans support j'avoue parfois ne pas très bien faire la différence entre mes fantasmes et mes désirs. Quelle est la frontière ? Mon plaisir provient d'images que j'ai pu visionner. Etrangement ce sont les images les moins explicites que je retiens. Après mon imagination fait le reste. J'avoue ne pas imaginer des choses très catholiques mais cette imagination n'aboutit pas à un acte de violence comme j'ai pu voir dans certaines vidéos de porno. J'ai peur d'éveiller certaines ardeurs chez des dépendants mais comment ne pas en parler si je veux être honnête avec vous. Dans mon esprit, ou plutôt dans les images gardées "précieusement" en mémoire, j'accorde une importance au détail : aux collants, aux chaussures par exemple. Ce n'est pas tant les formes qui vont me marquer en premier mais plutôt les accessoires que portent cette femme. Et je remarque qu'en période de rechutes où "j'enchaine les MB" je vais aller dans l'augmentation des formes, la violence et essayer dans la mesure du possible ( enchainer les vidéos à une vitesse folle ) trouver une vidéo avec une femme possédant quelques accessoires type talons hauts et une tenue (de départ) assez parlante pour monsieur cerveau primitif. Le fait d'écrire ça me retire un poids. Et j'avais peur que le fait de mettre des mots sur cela m'exite encore mais bien au contraire, ma pulsion s'en va. Je n'ai plus envie de prendre mon ordinateur pour me matter un passage d'une des vidéos que je connais déjà par coeur, ni l'envie de rechercher de nouvelles sur les escortgirls dont je connais les noms... Je suis fatigué aussi bien physiquement que psychiquement. Mon travail a été pas mal aujourd'hui mais je peux mieux faire ! Je m'y mets correctement demain. En espérant ne pas rechuter d'ici là. J'ai toutes les armes en main, à moi d'avoir le cran d'analyser et d'affronter cette réalité qui me parait terrifiante inconsciemment. Bonne soirée à tous !
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 03-11-2012 12:11:53

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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 03-11-2012 21:11:22

<p>Tu dis juste. Je ne me suis pas montré assez persévérant. Mes premières méditations me laissaient perplexes puisque je ressentais un frisson et rien de plus. A ce jour j'arrive à m'évader d'une façon qui m'effraie un peu par moments. Probablement la peur de passer pour un fou auprès des autres mais après tout qu'est ce que j'en ai à faire ? C'est fou comme écrire les choses permet de voir là où ça coince.J'ai trouvé ma voie. Je l'écrivais tellement de fois sans y mettre les actes. J'ai déjà repris le sport et cela me permet de me surprendre moi-même, d'apaiser mon esprit d'une façon étonnante et si agréable : j'accomplis quelque chose qui parait futile mais si importante en moi (quoi que vous ferez ce sera insignifiant mais il est très important que vous le fassiez). Puis la méditation a été ma voie de salue et je l'ai abandonnée pour des prétextes bidons ! Cela m'a fait tellement de bien dans des moments où je ne voyais plus rien de positif. Et ces exercices que je commençais sur une semaine et que je cessais dès que la rechute arrivait...J'ai semé tellement de graines durant ces deux années de masturbations. A travers ces rechutes il y avait tellement de possibilités pour m'en sortir et je les saisissais à moitié. Aujourd'hui je dois me donner à 200% dans ce que je fais : VIVRE !! Ma souffrance ne pointe pas le bout de son nez quand j'ai effectué quelque chose de concret et de "productif" (faudrait que je définisse ce terme). Remonter le moral de certains de mes amis, prendre ma nièce dans mes bras, travailler et débloquer sur certains aspects de mon cours, transpirer à faire des pompes puis apprécier cette douche tiède, me regarder dans le miroir et ne ressentir aucune honte (disons infime comparée à avant du fait de mon activité intermédiaire) ... Je change et au fond de moi je sais que c'est ce chemin que je veux poursuivre. J'espère y arriver sur le long terme. Il y a tellement de belles choses qui méritent que l'on se batte : mon rêve de devenir un jour médecin, courir le matin en me levant, fermer les yeux et écouter mon coeur qui bat de plus en plus lentement (chose que je perçois uniquement après quelques jours de sevrage)... Je sais d'où je viens. J'accepte que ce comportement masturbatoire ait été un moyen de gérer mon stress et m'a permis de survivre même si j'aurais aimé choisir la voie de la "souffrance" et sortir la tête haute. Aujourd'hui j'ai conscience que mon choix n'a pas été celui que j'aurais aimé prendre mais à l'heure où je vous écris c'est moi qui lance les dés de mon destin chaque jour ! Je décide ou pas de baisser mon froc ! Je décide ou pas de regarder la réalité droit dans les yeux, je doute, je souffre par moments et alors, ça en vaut la peine, j'aime à croire en cette idée. Je me suis trop terré dans mon ombre. Ce discours je le pense mais je ne sais pas si je serais capable de le tenir lorsque ces idées noires reviennent. Je ne les attends pas, mais je suis préparé à les accueillir, bras ouverts, les faire asseoir à ma table, leur offrir une tasse de thé mais en aucun cas rentrer dans leur jeu. On marchera ensemble, plus à contre courant. Comme certains le savent, ma copine m'a quitté il y a un peu plus de deux semaines. Même si il m'arrive parfois de me rappeler certaines choses je ne ressens plus de rancoeur, ni de colère. Je ne connaitrais jamais, je pense, les véritables raisons qui l'ont poussée à me quitter. Ne la touchais je pas assez ? Ne lui accordais je pas assez d'attention, trop ? Je l'ai aimée, sincèrement. Aujourd'hui je suis confronté à la vie et je suis Seul. Je l'ai toujours été, plus ou moins mais là j'en ressens le "poids". Ma marraine m'a dit récemment, dans un contexte où je lui évoquais des jours où je souffrais et que j'étais incapable de travailler : "Tu es ton propre champion et personne ne pourra te réconforter dans ces instants. Foutu pour foutu fais toi plaisir en allant au resto, au ciné, faire du sport ..." Cette première phrase a résonné en moi et elle prend tout son sens depuis que ma copine est partie. Je pense qu'avant son départ, (le contexte fesait que ma marraine ne m'aurait jamais dit ça mais admettons que si), ce discours n'aurait eu aucun impact en moi. Je me suis pris un coup qui m'a blessé, secoué profondément mais c'est un malheur pour un bien. Je ne peux pas me permettre de penser autre chose de toute manière. Je poursuis mon bout de chemin jour après jour, heure après heure, et comme je le dis depuis quelques temps je finirai par cette citation qui vibre en moi[...] Je suis le capitaine de mon âme,Je suis le maître de mon destin.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 05-11-2012 09:11:27

Bonjour tout le monde,Hier soir j'ai rechuté. Ce qui commençait à être quelque chose de totalement anodin se termine par une fuite du réel ce matin en une masturbation compulsive en arrivant chez moi à Montpellier. Analysons.J'ai fait un pacte avec le diable en commençant ces masturbations "intermédiaires" qui se faisaient sans support mais en imaginant des scènes avec les actrices ou escortgirls que je connais par les vidéos et photos. Malgré le fait que mon imagination travaillait sur la douceur je me suis laissé entrainer pas à pas vers la rechute. Pourquoi hier soir ? Surement la non envie de quitter Perpignan, le confort, ma soeur, mon beau frère, mon chat, mon père ... Bref le cocon ! Au fond de moi je sais aussi qu'à Montpellier, tout comme à Perpi en fait, je suis confronté à une réalité bien qu'elle soit omniprésente à Montpellier du fait que je n'ai aucun moyen de la nier (excepter par la masturbation) : concours de médecine ! Ca c'est ma réalité ! De nombreuses fois j'ai cru qu'il s'agissait de La cause. Or je sais que c'est faux ! Cet été je n'avais pas de concours à passer et pourtant je rechutais régulièrement. Il y a toujour un prétexte pour rechuter. Je ne suis plus dans l'observation de "qu'est ce qui me fait rechuter?" mais dans l'observation de mon être : Qui suis-je ? Regarder ces pensées défiler et les écouter : qu'est ce qu'elles veulent me dire ? Cela revient à chercher une cause mais cette fois les causes viennent à moi et ce n'est plus moi qui les recherche => Lacher prise ! Oui lacher prise j'ai oublié cette règle !A partir de maintenant je me fixe comme objectif de méditer au moins 30 minutes par jour. Je trouve le moyen de perdre du temps en me masturbant alors autant "perdre du temps" en méditant pour m'accompagner dans ce sevrage. Cela ne me fera pas de mal. D'autre part je m'exercerai aux exercices du livre que j'avais acheté il y a quelques temps dont Fritzcat m'a rappelé le nom : "maitriser l'énergie sexuelle masculine" quelque chose comme ça. Je ne pars pas de zéro bien que le compteur m'indique le contraire. J'ai progressé, suis tombé de nombreuses fois, tomberais probablement encore mais j'ai évolué. Ces 12 jours de sevrage, même avec une activité intermédiaire ont été source "d'illumination" et de bien être avec les autres. Je souffrais à l'intérieur mais c'était une bonne souffrance, celle qui m'a fait avancer, à me surpasser !! J'ai appris, dans le sport à souffrir pour obtenir des résultats toujours meilleurs. Sprinter pour taper cette balle avant qu'elle tombe pour son second rebond même avec des tendinites, des courbatures d'un match de la veille j'ai toujours sprinté même si j'avais une chance sur 100 de l'atteindre ! Avec cette dépendance, dans tous les cas on souffre. Dans un cas c'est constructif, libérateur ! Dans l'autre c'est destructeur. Je sais que mes écrits sont mon ressenti d'un instant : un cliché de ma vision des choses. Je ne dois pas la perdre. Je sais que les heures défilant, mon vécu avenir feront que tout cela va évoluer mais la base reste la même ! Je souhaite me sevrer de façon honnête sans compromis sur la masturbation. Je ne peux plus me permettre de prendre le risque de me toucher. Je me suis mis suffisament de bâtons dans les roues. Ce n'est pas le moment de m'en rajouter. Au cours de mes différents sevrages beaucoup de personnes sont intervenues et interviennent. Je ne peux et ne dois pas prendre appuie sur vous mais votre soutien a toujours su me mettre du baume au coeur dans les moments où cela a été difficile d'avancer. La vie vaut la peine de se battre. Il y a tant de citations qui me viennent à l'esprit et qui réveillent en moi quelque chose : du courage, la niac ... Je vais travailler sur le positif. J'ai semé des graines, je vais en semer d'autres, parfois il y aura des mauvaises herbes. Alors on les retirera une par une en ayant préalablement mouillé la terre afin d'emporter les racines avec ! Je n'ai plus peur.
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 05-11-2012 11:11:52

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Disse:
J'ai fait un pacte avec le diable en commençant ces masturbations "intermédiaires" qui se faisaient sans support mais en imaginant des scènes avec les actrices ou escortgirls que je connais par les vidéos et photos.
</p> <p class="MsoNormal">Le problème principal dans la vie, est la maîtrise de l'esprit (plus exactement des pensées). Appliqué à la lutte contre l'addiction au porn, il s'agit de séparer l'énergie sexuelle du mental. Car précisément la compulsion utilise le mental pour gouverner (de mauvaise façon) l'énergie sexuelle. Si on ne peut travailler sur l'énergie sexuelle sans faire intervenir le mental, effectivement le plus sage est d'observer une période pendant laquelle on ne touche pas du tout à l'énergie sexuelle, et se concentre sur les moyens d'empêcher le mental de fantasmer. Si<span>  </span>on n'y parvient, alors la compulse est maîtrisée (et peu importe ce que fait l'énergie sexuelle puisqu'elle est libérée de l'emprise du mental, ce qu'elle fait est naturel et non plus pathologique). Quand on est plutôt du type intellectuel, il faut donner beaucoup de travail au mental pour qu'il soit occupé sans arrêt, dans un premier temps. Ensuite par une pratique de la méditation (je parle du chi kung taoïste -arts internes- plus particulièrement puisque c'est ma pratique) on acquiert une réelle maîtrise de la volonté sur l'énergie vitale. Quand cette possibilité de manipuler (canaliser) l'énergie vitale est accrue et que d'autre part le mental est déshabitué du fantasme sexuel, alors on peut commencer de travailler l'énergie sexuelle à chaud (massages en état d'excitation). Si on le faisait avant on ne réussirait qu'à réactiver le mental et les imaginations sexuelles, donc à rechuter.</p> <p class="MsoNormal">Je ne parle pas en théorie, puisque j'ai longtemps buté sur cette question, jusqu'à encore récemment (facilité que donne Internet pour nourrir le sexe mental). Donc en fait je mets en pratique actuellement ce que je dis ici. Pour l'instant ça marche (et je ne cherche pas à présumer en disant ça que ça puisse se casser la gueule, évidemment). La question centrale est de bloquer la compulse à son point de départ : l'idée, l'imagination de scènes érotiques, etc. C'est d'autant plus difficile qu'on a nourri cette imagination pendant longtemps, et lui a accordé un pouvoir illimité sur nous-mêmes. Mais c'est possible. On peut reprendre le contrôle de son esprit et se passer totalement de fantasme, mais pas d'amour. Il y a une grande différence. Pendant ma première longue période de sevrage, j'étais amoureux d'une fille que je voyais tous les jours dans le cadre de mes études. Ça m'a beaucoup aidé ; développer le chakra du c&oelig;ur est toujours bénéfique et permet de ne pas laisser la maison inférieure accaparer toute l'énergie dans nos rapports avec le sexe opposé.</p> <p class="MsoNormal">Bonne suite&hellip; à+</p> <!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> <![endif]-->
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 07-11-2012 12:11:33

Bonjour tout le monde,Je viens de commencer à relire mon topic et ça fait mal de voir que je n'ai pas avancé. J'ai perdu plus que je n'ai gagné. J'ai détruit des instants uniques avec celle que j'aimais en ayant parfois des images d'escorts girls qui revenaient. J'ai refusé d'accepter la réalité quand mon grand père était à l'hôpital il y a plus d'un an. Je me masturbais en rentrant, après avoir déposé ma grand mère, fait mes bonnes actions... Tout ce temps perdu, gâché à me détruire, à éviter certaines choses, à m'éviter ! Ce post est un ras le bol (et un de plus !) mais je n'arrive pas à décrocher pourtant j'y mets de la bonne volonté, les actes sont là mais il suffit d'un instant, de quelques secondes de "décrochage" pour finir connecté sur un film de boules. En deux ans je n'ai pas seulement augmenté ma consommation en une journée (période de rechutes) mais j'ai aussi augmenté la Violence des scènes ! Cela commençait par des vidéos ou des escorts girls dansaient pour aujourd'hui finir un porno avec des cris de femme qui ne relèvent plus du plaisir mais de la souffrance. Comment j'ai pu en arriver là. J'ai tellement honte, c'est pas moi, je n'arrive pas à y croire. A chaque rechute des habitudes se sont installées : douche, envie de nettoyer mon linge, remettre le compteur à zéro et parfois ressentir quelque chose qui me dit de me promettre que c'est FINI !! Cette promesse est parfois la plus sincère du monde, mon corps répond en coeur : OUI ! Et d'autres fois je la fais sans réelle conviction car je sais que la prochaine pulsion m'attend au tournant : rentrer sur Montpellier après un week end sur Perpignan (retour à la solitude), peur de ne pas connaitre les réponses à la fac ... Ego de merde ! Depuis quelques jours j'augmente la dose de l'effort physique qui me faisait énormément de bien la semaine dernière. Sur Montpellier c'est vélo, pompes, abdos et quelques levées d'haltères. J'ai mal physiquement mais cela n'empêche pas ces idées de revenir, cela ne m'empêche pas de visionner et faire ma petite chose dans mon lit. Je ne sais plus comment faire pour aborder cette réalité jour après jour. Pourtant les conseils sont nombreux et j'essaie de les mettre en pratique. Sport oui c'est fait, travail à fond cela a été fait. Par contre prendre une douche froide dans ces instants de pulsion ou bien boire beaucoup d'eau ou encore méditer chaque matin impossible puisque je n'arrive pas à me lever le matin à l'heure voulue. Ce matin je suis sorti de mon lit à 11h. Mais quel con ! J'aurais pu travailler de 8h à 11h et cela m'aurait rendu fier.Je ne me reconnais plus. J'ai l'impression d'être une souris de laboratoire qu'on place dans un labyrinthe. Dire non à la substance oh ça je le fais mais arrive toujours un instant où ma volonté de dire non ne suffira plus. Je serais débordé par mes émotions : colère, tristesse, fierté de tenir plusieurs jours alors une petite dernière ne changera pas grand chose .... Je passe du coq à l'âne mais j'ai rédigé avec vous plus de 34 pages sur ce forum en bientôt 2 ans !! Tout cela pour me répéter, dire que j'ai envie de m'en sortir, que j'ai agi, envie d'agir, de trouver goût à la liberté mais à priori y en a qui ont su avoir le déclic. C'est une saloperie qui ne me lâchera pas, j'ai beau essayé de communiquer, mettre des mots dessus, ou la nier, l'oublier, la regarder de l'intérieur mais rien à faire elle sera toujours là !! Toujours là pour me rappeler que c'est "BON" !! Mais non c'est pas BON ce comportement purement compulsif ! C'est pas BON de se regarder dans la glace après avoir fait sa petite chose ! Je n'en peux plus d'y croire sans y croire. Combien de personnes sont intervenues pour me rappeler que le combat continuait : Mondom, Nîmes, Raoult, John Warsen, Etresoi .... Si je baissais les bras cela changerait quoi finalement ? Oh je sais, je passerais mes journées enfermer chez moi et ne sortirais que pour aller laver mon linge et récupérer mon courrier. Le reste du temps devinez ! Je pensais avoir grandi, muri, avoir des valeurs mais nada ! Je ne suis qu'un espèce de pervers compulsif qui est incapable de prendre le contrôle de sa vie ! Incapable d'assumer ses choix dans la durée ! Investir dans le sevrage pour récolter ce début de liberté, cette pensée libre est un cadeau formidable mais combien de moments de souffrances affrontons nous pour récolter cette minime récolte ? Je ne tiens que 10 jours et encore je tiens 10 jours avec une "activité intermédiaire" qui est la masturbation sans support ! Bravo Sonic ! J'ai mal partout, aussi bien physiquement que psychiquement. Me relever je le fais à chaque fois mais pour combien de temps ? Pour quoi ? Ma seule motivation qui me fait tenir c'est médecine et même ces études arrivent à me blesser alors que je fais les études que j'ai toujours rêvées de faire !!! 2200 pour 200 places. Je suis à peine dans le premier tiers sur papier lors des colles. A quoi bon se battre quand toute l'énergie que l'on met en ce que l'on croit nous revient en pleine gueule ? J'ai cru en mes lectures, en l'expérience de chacun, que ce tout m'apporterait l'apaisement que certains semblent vivre à ce jour. Quand je dis apaisement c'est vivre avec les soucis de tout homme, les soucis du quotidien "Merde la machine à laver est tombée en panne. Zut faut changer les essuis glaces. Et encore les impôts à préparer...". Pourquoi n'ai je plus le droit de retrouver cette libre pensée ???? Pourquoi s'est elle arrêtée un jour d'exister en moi ? Je sais quand j'ai commencé à me masturber, avec mon psy nous avons pu en analyser les causes mais rien à faire, même en mettant des mots sur les douleurs du passé et du présent je n'ai pas avancé dans les actes. Impossible de me sevrer ! Impossible d'y voir plus clair ! Je sais que lorsque j'aurai validé ce post je regarderai mes cours, qu'il se passera quelques heures avant la prochaine pulsion. Je ne l'attendrai pas mais elle saura me rappeler qu'elle est là ! L'histoire est toujours la même ! Toujours ! Je suis maître de mon destin,Je suis le capitaine de mon âmeCes deux vers résonnent en moi. Le poème dans son intégrité réveille en moi certaines choses. Cependant cela ne me permettra jamais de m'en sortir. Ce sera toujours à moi de faire la différence. J'ai essayé, j'essaierai encore jusqu'à qu'elle ait raison de moi ou moi d'elle. Saloperie de dépendance
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 07-11-2012 12:11:54

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Re: Ma petite histoire
cmb @ 07-11-2012 15:11:06

Bonjour sonic, je trouve ton post très émouvant et j'ai souvent ressenti le même désarrois que toi (je suis en lutte active depuis bientôt deux ans.  La première des chôses avant même d'intégrer l'idée de sevrage c'est de travailler ton estime de toi.On le sens très bien notamment dans tes premières lignes. Il est impossible d'entamer sereinement un sevrage tant que tu aura cette piètre image de toi. Tu es malade, ni plus ni moins, ton addiction c'est porté sur le porno comme elle aurait pu le porter sur la cocaïne ou l'alcool. Crois moi j'ai confier mon soucis à mes proches amis et famille aucun ne m'a considéré comme un détraqué. Pourtant avant je le pensais profondément.Tu es un pornodépendant, c'est une maladie.  Tant que tu te considérera comme un pervers tu ne fera que rechuter, aujourd'hui tes fantasme sont dénaturés par ton addiction, ils ne te constituent pas !  Deuxième point tu ne t'en sortira pas sans un bloccage de ton pc et c'est possible !!Tu installe open dns et tu le configure, parrallèlement tu installe K9 et tu prend ou une deux semaine pour le paramétrer à chaque faille tu rentre les adresses internet comme étant à bloquer. Au bout de deux semaine quand ton pc et bien vérouillé tu mets un mots de passe que tu ne retiendra jamais avec une adresse mail exprès pour ça à usage unique. Tu verouille le tout. Tu désinstalle le web sur ton téléphone (tres facile sur iphone tu va dans restriction et tu verouille l'acces à safari par un mot de passe au hasard), parreil pour les chaines sattelite et l'acces navigateur web de la console. Si tu laisse la moindre faille tu n'y arrivera pas (je sais de quoi je parle) aucun alcoolique n'a jamais entrepris un sevrage seul dans un bar !! Verouille tout, t'as pas le choix !Cesse de croire que tu sera plus fort que la pulsion, les 6 premiers moi tu n'aura jamais le dernier mot !Une fois que tu as intégrer l'idée que la dépendance est plus forte que toi et que tu dois t'en protéger en vérouillant tout les acces web, là tu vas commencer à avancer.  <p>Bon courage, et surtout soit fier de ce que tu entreprend ! Tu as choisit la lutte là ou des milliers de personnes se vautrent dans la facilité!
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 07-11-2012 15:11:01

Fritzecat, Cmb merci pour vos commentaires. Je suis perdu. Je connais la voie à suivre mais ne sais plus comment y parvenir. J'ai cherché à installer OpenDNS mais on dirait que je peux pas sur le réseau de la résidence dans laquelle je vis. Il s'agit d'une connexion Wifi où chaque locataire a une clé. Le service qui gère ça doit se marrer en voyant mon historique. Je vais installer K9 en espérant qu'il ne bloque pas mon ordinateur comme la première fois où je l'ai installé et où j'ai du tout formater.Il faut que je trouve un moyen de bloquer mon téléphone portable aussi. Je pense pouvoir y parvenir mais je sais aussi comment dévérouiller la chose. Il suffit de deux trois clics dans les paramètres et je fais ce que je veux. Je possède un Samsung galaxy II. L'Iphone est je ne sais où chez moi à Perpignan donc inutilisable. Je vais me renseigner sur internet pour mettre un contrôle parental dessus. Sait on jamais. J'aimerais quand même pouvoir y accéder durant les moments où je suis clean afin d'effectuer mes recherches pour la biochimie par exemple.  J'espérais ne pas en passer par ces vérouillages. Pensant que c'était fuir plus qu'autre chose mais là s'en est trop. Je ne peux pas me permettre de prendre plus de risques. J'ai un concours à mener de front. Si je dois perdre du temps ce sera en méditant, dormant, écoutant de la musique ou pleurer. Il arrive un stade où je n'arrive plus à gérer la pression et dans un moment de solitude je craque alors je craquerai. Encore merci
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Re: Ma petite histoire
cmb @ 07-11-2012 16:11:33

Disse:
Sonic a écrit: J'espérais ne pas en passer par ces vérouillages. Pensant que c'était fuir plus qu'autre chose mais là s'en est trop. Je ne peux pas me permettre de prendre plus de risques. <p>
Je pensais comme toi et depuis que c'est installer et verrouillé de chez verrouillé je sais que j'aurai du le faire avant. Sans ca hier encore j'aurai rechuté. On est malade il faut l'admettre et verouiller le pc c'est se donner toutes les chances. Change aussi de tel portable et ne te cherche pas d'excuse, fais toi envoyé l'iphone par la poste au pire.Avec l'iphone vérouillé pas moyen d'aller sur safari à moins de le formater. Un formatage prenant plusieurs heures ca laisse le temps de rebaisser la pression et de se ressaisir. J'ai longtemps pensé que ma force de volonté suffirai à m'en sortir : tout ca c'est du déni, c'est nier le fait que dans la dépendance même la volonté ne fait pas le poid. Par contre se protéger et verrouillant tout ces accès qu porno (au moins les premier mois de lutte) ca ca fonctionne.Pour tout te dire j'ai même était obligé de raconter mon problème à mon colloc pour qu'il verrouille l'acces à son pc par un code secret.K9 ne le verouille pas tout de suite, reste deux semaine avec et parametre le en fonction de tes rechutes, une fois que tout sera bien paramétré tu lance un code que tu ne pourra pas mémoriser avec un compte mail associé à usage unique egalement avc un pass que tu ne retiendra pas.Là encore j'ai même plus acces à youtube,facebook,les images de google... Et je l'utilise pour mon travail sans être pénalisé. Aller mets tout ca en place, blinde toi et quand tout est pres valide ! Sans ca tu n'y arrivera pas, il faut l'admettre ! <p> 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 07-11-2012 16:11:36

K9 installé et verrouillé. Je n'ai pas lu ton mail avant de l'avoir installé. Espérons que les paramètres par défaut seront suffisant. Pour l'Iphone j'ai été bon, trop peut-être. Il est caché quelque part dans la maison, où exactement je ne sais pas. Et j'ai caché ailleurs la pièce permettant de loger la carte SIM. Enfin le problème est que l'Iphone est déficient. Il se décharge en 3-4h. Chose qui est fortement ennuyant quand je suis à la fac pour la journée. Je vais poursuivre mes recherches pour bloquer mon téléphone. 
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Re: Ma petite histoire
Strider @ 07-11-2012 23:11:30

Courage Sonic, continue sur cette voie, tu dois savoir au fond de toi que c'est la bonne et qu'elle finira par payer. Rassures toi, tu n'est pas plus pervers que n'importe qui. Le porno est partout de nos jours et même si on en parle peu tout le monde en fait son petit usage. L'important c'est que chez toi ton utilisation a dévié et que tu doit l'utiliser a excès pour d'autres raisons que le sexe pur et simple et c'est ça qu'il faut creuser et c'est pour ça qu'il te faut arrêter le porno . Quand tu veut te débarrasser d'une mauvaise herbe il faut être sur d'embarquer toutes les racines avec. Que ta compulsion se trouve autour du sexe ou ailleurs, tant que le problème qui la provoque ne sera pas réglé elle sera toujours la.Auparavant j'avais parfois comme toi ce sentiment d'être un pervers, un obsédé ou d'avoir des problèmes psychologiques tellement plus graves que ceux de tout un chacun. Détrompe toi, chacun a son lot et je me suis rendu compte que beaucoup ont le même genre de dépendance (affective, sexuelle ou autres) et ne s'en rende même pas compte et continue de chercher une raison a leur malheur au mauvais endroit. Sois heureux d'avoir mis le doigt dessus et d'avoir déjà commencé a marcher sur le chemin de la guérison.Bonne continuation.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 08-11-2012 19:11:42

Bonjour tout le monde, Premier jour de sevrage avec zéro support, zéro masturbation. Je suis passé par là de nombreuses fois. Les contrôles parentaux sont installés. Je ne peux même plus me connecter sur youtube avec mon ordi. Ce n'est pas plus mal après tout ! Mon téléphone est bloqué avec un contrôle parental spécial androïd. Je n'ai pas testé si les contrôles parentaux faisaient bien leur job en tapant les noms des sites que je consultais. Aujourd'hui je suis sorti du lit un peu tardivement, mais je me suis aussi couché tard. J'ai pas travaillé énormément mais je ne me suis pas laissé tenté. J'ai regardé quelques films (surtout des dessins animés) pour me détendre car malgré une nuit de sommeil de 8h j'étais fatigué et épuisé physiquement (encore les courbatures des pompes et des haltères). A partir de demain je monte en crescendo pour le travail. Je reprends mon sevrage où je l'ai laissé avec des bases plus solides. Je sais qui je suis, je sais où je veux aller. Maintenant reste à tenir sur la durée. Je pense contacter mon psy (qui a eu des ennuis de santé début mai faisant que je ne pouvais poursuivre mes séances) pour prendre de ses nouvelles et lui dire où j'en suis. Pour la première fois je sais ce que je veux faire : me sevrer. Mais j'éprouve un véritable vide dans ce qui va suivre. J'ai l'impression d'avancer dans le brouillard, doucement, sachant qu'il faut éviter de glisser et tomber dans le ravin. J'espère que cela se dissipera définitivement un jour et que mon chemin s'illuminera.  Bonne continuation à tous ! 
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Re: Ma petite histoire
Strider @ 08-11-2012 20:11:44

Tu avance peut être vers l'inconnu, mais des découvertes, tu en feras, et ce qui les rendra si intéressantes c'est justement qu'elles seront inattendues.Bonne route.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 09-11-2012 08:11:50

Bonjour, J'ai fini ma nuit de sommeil par un rêve avec ma copine. Se réveiller après ce rêve cela a été douloureux. J'étais avec elle, j'étais bien. Alors oui le premier jour de sevrage est validé, une victoire. Mais du côté de mon coeur c'est autre chose. J'essaie d'oublier en travaillant mais elle demeure dans mon esprit. J'essaie d'accepter ouvertement ce moment et accepte les émotions mais elle revient la nuit tombée. Je n'ai aucune nouvelle d'elle depuis qu'elle m'a quitté il y a de cela 3 semaines. Elle avait des défauts qui pouvaient me contrarier : son manque de communication, son absence de prise d'initiative pour empêcher que notre couple coule ... Cependant quand on était ensemble, sans limite de temps (chose rare puisque souvent je devais la ramener comme une princesse pour 18-19h chez elle voire 22h-23 en période de vacances) on était bien. Du moins j'étais bien et je pensais que son rire était sincère dans ces instants.Même si je me dis qu'elle a voulu tourner une page, que la distance du fait de mes études nous a séparés, qu'elle possède des défauts à me faire douter de mes sentiments quand je suis à Montpellier ou quand j'étais à Nîmes elle me manque beaucoup. Sa façon de raconter les évènements sans importance avec une telle envie de caser une blague pour me faire sourire. Sa voix qui me dit "On va où?" et moi pour changer qui lui propose un cinéma puis un instant de douceur chez moi. Il y avait toujours quelqu'un chez moi, ou presque, qui faisait qu'on se retenait de faire l'amour. Et quand personne n'était dans les parrages, pour le peu de nuits que nous avons passé ensemble je ne la sentais pas prête ou peut-être était ce moi qui ne l'était pas et qui n'osais pas me l'avouer. Ceci étant je lui avais demandé de me prévenir à l'instant où elle voudrait qu'on le fasse. Elle ne me l'a jamais dit sauf au mois d'août dernier après quelques caresses plus intenses que d'habitude. Seulement nous étions au camping, entourés de nos amis dans les autres tentes. Le sol était caillouteux et on n'avait pas pris de tapis de sol. Je m'en veux encore. Elle et moi nous sommes vus pour la dernière fois avant la rupture en septembre. Nous sommes partis voir Batman au cinéma puis avons partagé le repas avec ma famille et avons fini la soirée dans ma chambre à nous embrasser comme deux adolescents. Puis j'ai du la ramener chez elle. Ce jour là elle m'avait déjà rendu mes pulls. J'étais étonné qu'elle me les rende et lui avais demandé sur un ton ironique "Tu veux me quitter ?". Elle répondit Non sans attendre. Elle m'expliqua qu'ils n'avaient plus mon odeur et qu'elle voulait que je les lave et qu'elle en prendrait des nouveaux quand je les lui prêterais durant nos sorties.   20 octobre j'arrive à Perpignan dans la matinée. Dans la soirée elle m'envoie un message "Demain faut qu'on parle". Je lui réponds sur l'instant "De quoi veux tu parler, c'est pas sympa de dire ça sans me mettre sur la voie". Et là ça fait mal "Je n'ai plus de sentiments pour toi". Ma colère surgit de nulle part, une colère non pas violente mais une colère d'un amoureux qui ne sait plus quoi faire pour reconquérir sa douce. Après quelques messages écrits sur l'instant où je critique sa façon de procéder à notre rupture par message sans explications je décide de prendre la voiture et de foncer chez elle. Elle sort après que je lui ai dit être devant chez elle. Elle monte dans ma voiture, ne me regarde presque pas et me dit que c'est fini. Son portable dans la main elle regarde le pare brise pour le peu de mots qu'elle prononce. Je lui demande si elle a rencontré quelqu'un, elle nie. Je lui demande qu'est ce qui a pu se passer en un mois. Elle m'explique que cela fait longtemps qu'elle n'était plus amoureuse (depuis combien de temps, elle n'a pas réussi à me le dire, c'est beau l'amour), qu'elle ne voulait pas rester avec moi par pitié, que je n'étais pas assez présent .... Ce dernier point j'ai voulu le changer en lui disant que si elle voulait qu'on se voit plus elle pouvait monter à Montpellier ou moi je descendrais plus souvent. Elle m'expliqua que ce n'était pas ça. Que j'étais absorbé par médecine. C'est vrai, voilà 3 ans que je passe derrière mon bureau à travailler en théorie, avec certaines journées pourries par ma dépendance. Je ne rentrais qu'une fois par mois et quand je lui disais quand elle voulait monter elle me répondait qu'elle serait heureuse de venir et qu'elle cherchait un week end où elle ne travaillait pas. Beaucoup de choses et rien à dire à la fois, le fait d'écrire m'apaise un peu.  3 semaines que je n'ai aucune nouvelle d'elle. J'ai "consulté" son profil facebook par curiosité hier soir avec un compte fictif que j'ai pour voir les plannings de la fac. Elle a mis des photos d'elle où elle souris, fait des grimaces, chose qu'elle ne faisait qu'avec moi. Quand je lui demandais de m'envoyer des photos d'elle elle me disait ne pas se considérer assez belle pour faire ça. Aujourd'hui elle le fait et il faut dire qu'elle est belle, très belle. Ses commentaires à côté des photos sont du genre "carpe diem", tournons la page et avançons, sourions à la vie. Pour ma part vous l'avez compris j'avance lentement, je souffre de l'intérieur malgré des discussions sur le sujet avec mes amis, ma famille, ma marraine, et moi... Chacun dit qu'elle ne me méritait pas, que sa façon de faire mérite que je n'y prête plus attention. Mais je ne saurais jamais comment elle a vécu ça. Peu importe on dirait.Parfois j'ai envie de tout plaquer et aller la rejoindre mais je sais que ce serait la plus grande bêtise que je pourrais faire. Elle me manque : son rire, son visage, la douceur de sa peau, la couleur de ses cheveux, son regard qui pénètre au fond de mon âme et qui prend ce qui a de meilleur en moi même si je sais que je ne suis pas parfait, surtout avec cette maladie pourrie masturbatoire compulsive. J'aurais aimé autrement l'histoire. J'aurais aimé faire d'elle une femme heureuse, épanouie et souriante à la vie. Je l'ai connue avec des doutes, des peurs, des souffrances familiales, amicales ... J'ai tout fait pour les améliorer, chose que j'ai faites au prix d'encaisser des coups durs. Aujourd'hui j'imagine qu'elle se porte bien et que c'est cette nouvelle confiance en elle qui la pousse à me quitter et à voler de ses propres ailes. Je l'aimais et je l'aime. Ces dernières semaines j'ai cherché à refouler ça, on connait vers quoi s'oriente notre choix lorsqu'on veut fuir quelque chose. Je ne ferai plus ce choix. J'accepte cette souffrance aussi dure soit-elle. Elle est certainement plus difficile que les regrets de s'être masturbé mais elle est source d'enseignement, je l'espère. Je ne sais pas si dans quelques années si je suis admis en médecine et elle en école d'infirmière, si nous étions dans le même service, si je pourrais lui pardonner ce qu'elle m'a fait. Ma mère m'a juste dit "Le temps résout bien des choses mon chéri". J'aimerais la croire mais en attendant j'en bave pour beaucoup de choses. Certaines de ces souffrances sont mes choix, comme le fait d'être seul dans un appartement à Montpellier ou encore de tripler médecine. Je ne dois pas gâcher ma chance en laissant ces pensées sentimentales m'envahir. J'y penserai en décembre, une fois le concours passé. Seulement au quotidien je vais devoir m'endurcir. On verra bien ce que l'avenir me réserve.Bonne journée à tous. 
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Re: Ma petite histoire
cmb @ 09-11-2012 08:11:36

Sonic, C'est très interessant ce terme de vide que tu emploi. Là est toute la difficulté, car je dirai qu'en 2 semaines environ on est sevré physiquement. Par contre psychologiquement ca prend bcp plus de temps.Ne plus visionner ni se masturber ca dégage de nombreuses heures de temps libre, et si ces temps libre ne sont pas comblé par de nouvelles activités ont se retrouve face au vide. La nostalgie, la honte, les regrets et ont fini par en reprendre une louche de porno, non plus par envie mais par nécessité. C'est toute ta vie que tu dois réorganiser, tu ne peux plus vivre comme avant, sinon tu retombera tjs au même point. Tout mes temps libre seul était consacré à cette terrible addiction. Il m'a fallu 2 ans pour modifier profondement ma vie : renouer avec mes amis, refaire du sport en club, lire d'avantage, regarder des reportages et quelques films, faire la fête, bref tout ce que j'avais mis de coté avant... <p>Bon courage et surtout modifie ta vie en profondeur !!
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 09-11-2012 19:11:49

Bonjour tout le monde, Depuis ce matin j'ai connu des hauts et des bas au niveau de mes humeurs. Mon ex, des petites pulsions, le travail... J'ai tout fait pour travailler le plus possible aujourd'hui et occuper mon esprit. Cela m'a permis de récolter quelque chose de positif : voir que mon travail porte ses fruits. Deuxième jour clean on dirait, mais ce n'est pas fini ! Je redoute le week end bien que je vais pouvoir m'apaiser au niveau du travail. Je sors avec des amis samedi soir pour me changer les idées. Je sais que les tentations seront nombreuses : alcool, drogue mais ça j'arrive à y renoncer facilement surtout le second ! L'alcool je me contente de deux verres et cela me suffit. Après ce n'est plus du plaisir. Ce que je redoute ce sera en boite. Je n'y suis pas allé très souvent et je sais que la ville étudiante dans laquelle je suis est propice pour rencontrer des filles pour une histoire d'une nuit. On verra bien. Le tout est de ne pas faire de bêtise pour me venger de ma copine. Rester moi même. Voilà ce qu'il faut. Garder le cap, me pardonner et avancer petit à petit ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 10-11-2012 17:11:49

<p style="text-align: left">Bonjour,</p><p style="text-align: left"> J'ai rechuté hier soir avant de dormir et ce matin. Hier soir le prétexte était "Tester le contrôle parental du téléphone". Il n'a pas tout bloqué ce qui fait que le peu où j'ai pu accéder m'a suffit à me "défouler". Quant à ce matin je ne sais pas, la peur je crois. La peur de ce soir où je vais dans l'inconnu. Je vais sortir pour la première fois avec des potes en tant que célibataire. Sans me vanter je sais que je plais à certaines femmes, surtout si je soulève mon haut (chose que je ne fais qu'à la plage, je crois). En fait j'ai peur de prendre plaisir à ce jeu de rencontrer des filles pour l'histoire d'un soir. Mais il est vrai que je ne me suis pas beaucoup amusé dans ma jeunesse. Je ne suis pas souvent sorti de mon cocon familial et sportif. Peut-être que quelque part je suis dépendant par la crainte de l'être opposé, le sexe opposé. Mon psy avait développé cette idée comme quoi je me masturbais pour éviter le sexe. Ce soir je pense comprendre ce qu'il voulait dire. Alors je vais essayer de lâcher prise, ne pas avoir peur puisqu'il n'y a aucune raison d'avoir peur. J'ai travaillé cette semaine, pas autant que je l'aurais espéré mais j'ai travaillé et j'ai besoin de me changer les idées. Non pas en buvant, non pas en me droguant, non pas en me masturbant mais en passant un bon moment avec mes amis et si je suis amené à rencontrer une fille et plus si affinité alors j'apprendrai à avoir confiance en moi et détruirai ces barrières que je me suis imposées une partie de ma vie. Probablement qu'une clé du sevrage est là. J'ai grandi et le sport m'a renfermé sur moi même. Le tennis ne crait pas beaucoup de liens et encore moins la course. Il est vrai que je crains toujours depuis que je suis dépendant d'être avec d'autres personnes mais en fait j'adore ces moments une fois dans la foule. Je suis de nature à faire rire mon entourage et aider mon prochain si il est dans le besoin. Je ne pense pas m'être plain auprès de mes amis avant ma rupture avec ma copine. C'est vrai que c'est une période difficile pour moi et me changer les idées avec de nouvelles choses en restant très vigilant me semble intéressant. Pour le coup je n'ai ni maman ni papa pour me conseiller. Mon père prone que je vole de mes propres ailes, ma mère souhaite me coucouner. Ma mère a toujours su imposer ses choix pour l'éducation de mes soeurs et moi. Je n'avais pas le droit de sortir en boite avant le lycée, seulement je n'ai jamais eu besoin d'en faire la demande. J'avais peur de ce qui pouvait se passer, peur de ne pas être à ma place. Et pour le peu où j'étais je n'étais pas dans mon environnement. Il y avait cette jeunesse par laquelle mes amis passaient : tester ses limites avec la boisson, le canabis. J'ai touché aux deux juste entre amis. Le bédo c'était pour mes 18 ans qu'ils l'avaient roulé. En fait en vous écrivant cela je me rends compte de quelque chose qu'une personne m'avait dite durant un voyage en Sicile quand j'étais au collège. Il était tard dans le bateau de l'aller, et je me confiais à lui. Lui disant je ne sais quoi pour aboutir au fait qu'il m'a énoncé la chose suivante : Tu te sens inférieur aux autres. Comme ça cela ne me fait rien de le dire à haute voix ou de l'écrire mais tout au fond de moi cela réveille quelque chose. Comme si j'avais besoin de reconnaissance, ou d'exister. En fait je me sens exister quand je cours ou quand je suis sur un terrain de basket ou de tennis ... Je souffre physiquement pour aller au delà. Pour moi ! Et quand je suis seul j'ai l'impression d'attendre autre chose, de plaire aux autres ? C'est ça ! J'ai l'impression que mon plexus se dégage en mettant des mots sur ça. A chaque rencontre j'ai cherché à m'adapter à l'autre, au collège je pouvais parfois aller dans le sens de la personne dans mes mots mais pour autant dire ce que je pensais. Actuellement je fais toujours en sorte d'aller dans la continuité et dire de façon implicite que je ne suis pas d'accord. Je n'arrive pas à dire "Non je ne suis pas d'accord" avec quelqu'un en dehors de mes parents. </p><p style="text-align: left">Je dévie de ma découverte, je ne veux pas l'enfouir de nouveau. Je me sens inférieur. Alors j'éprouve le besoin de plaire aux autres pour montrer que je suis à leur niveau. Or je n'ai pas besoin de mettre ce masque puisque l'essentiel est de laisser exprimer l'être qui est en nous, le vrai. Je n'ai pas besoin de faire de tournure pour dire que quelque chose ne me convient pas ou que quelque chose me convient. J'ai juste besoin de le dire. Voilà pourquoi le film "Le discours d'un roi" me faisait écho au fond de mon être. J'ai une voix ! J'ai refusé de la faire entendre par peur d'être seul, de ne pas être considéré comme membre du groupe. Après tout on s'en fou d'être "seul", à partir du moment où j'avance sans être blessant avec mon prochain, en gardant le cap sur mes rêves. Je récolterai mes semences, celles que j'ai semées jour après jour, sans me masquer, sans me cacher, juste en demeurant moi, en assumant mes faiblesses, cette faiblesse, cette peur !!! Je l'ai trouvée ! Elle n'est pas la seule car je ne me sens pas complètement "débloqué" mais j'ai fait un pas de plus. Je ne dois pas me contenter de ce pas. Je dois accepter mes erreurs : ces rechutes, que ma copine m'ait quitté, accepter de tourner la page pour un avenir sans elle. Ma marraine m'a dit "Tu es ton propre champion", mon grand père "Si tu as une idée en tête et que tout le monde est contre toi, fonce !" C'est grace à sa phrase que j'ai eu le courage de tripler. Je ne vais plus laisser ma chance glisser sous mes doigts, oh non fini les regrets !!!</p><p style="text-align: left"> J'accepte d'avoir été blessé, j'accepte de souffrir, j'accepte de saigner à vif, mais sur la durée je cicatriserai, je me relèverai. Jour après jour, j'accepterai l'être que je suis, l'être que je souhaite devenir. Je ne suis pas mauvais, je suis tombé dans une dépendance qui me la fait croire mais c'est faux. Je vais me soigner. Ce soir, je vais m'amuser tout simplement.  </p>
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 10-11-2012 17:11:40

tu avances, sonic. un pas après l'autre. n'ai pas peur de rencontrer quelqu'une, "craquer" avec une vraie fille est moins destructif qu'éviter la rencontre. et tu ne peux pas décider à l'avance si la relation durera ou non. une "histoire d'un soir" peut durer des années, pourquoi pas toute la vie? quelquefois il faut obéir à son intuition, ce n'est pas la même chose que céder à des désirs compulsifs... que les mots sont inaptes à expliquer les choses.à+  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 11-11-2012 11:11:09

Bonjour, Je me suis amusé ! J'avoue être allé au délà des deux verres prévus mais qu'est ce que c'était bien ! On a pris l'apérot avant d'aller dans un bar-boite. Une fois sur place on a vu qu'il n'y avait presque personne. Le temps que la salle se remplisse mon pote et moi avons parlé de ma rupture avec mon ex, qu'il fallait tourner la page puis des conflits entre lui et des amies en commun. Et voilà le moment que je redoutais tant : la danse. Après divers déplacements dans le bar j'ai constaté et cela m'a fait plaisir de le vivre que certaines filles me fixaient plus ou moins longuement. J'en ai accosté aucune, seul le jeu du regard comptait à cet instant. On a dansé, pris deux shooters pour "célébrer" la fin de ma vie de couple et le début de ma vie de célibataire qui va décrocher médecine ! C'était très sympa. Mon regret aurait été de ne pas avoir eu le "courage" d'aborder une fille et danser avec elle mais j'étais pas prêt. Une prochaine fois certainement ! Sinon la soirée s'est finie à 2h du matin après avoir été refoulé de boite de nuit. Un ami de mon ami me déposa avec sa voiture pas loin de l'endroit où j'avais garé mon vélo. N'ayant pas la tête qui tournait (étonnant après plusieurs verres) je me suis mis à pédaler dans Montpellier à 2h du matin pour rentrer chez moi. Je me suis douché, mis au lit et ai rêvé de belles choses dont le fait que j'avais mon concours en poche et que j'abordais calmement, gentiement des femmes je ne sais plus où. En tout cas j'étais en paix avec moi même. C'est agréable.  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 11-11-2012 16:11:24

Rebonjour, Comment résumer cette journée. Tout d'abord, même si je me suis bien amusé hier soir je me suis levé tard. Mais bon c'était à prévoir en rentrant à 3h du matin. Deuxièmement j'ai rechuté 2 ou 3 fois en quelques heures. J'ai analysé et c'est là où un nouveau déclic a opéré. Le premier est que cette "infériorité" ressentit n'est pas uniquement par rapport aux autres. C'est comme une nécessité pour avoir l'envie d'accomplir quelque chose. Maso le petit ? Je travaillais et j'appréhendais ce cours étant donné que je suis en retard mais ce retard se récupèrera très vite puisqu'en 3 ans j'ai quand même eu le temps de voir mes cours. Je ne passais pas que mon temps à me MB. Ca c'est l'optimisme qui parle. Mais dans ces moments de "tu n'y arriveras pas" j'ai pris mon téléphone, ai réussi à détourner le contrôle parental et me voilà sur une vidéo à faire ma chose, puis une douche, retour sur le téléphone, et de deux ! L'acte en soi m'importe peu, on connait la chanson. En fait je me masturbe pour fuir prendre du recul aussi bizarre que celà puisse paraitre. Je refuse d'affronter cette réalité, celle qu'il faut doubler le travail. Je refuse ces doutes, ces craintes qui vivent au fond de toute personne qui travaille en espérant quelque chose à la clé. Et pour contourner cette réalité je cherche à me vider la tête ou plutôt autre chose !! L'engrenage hormonal fait son boulot et je suis shooté. Shooté, je ne pense plus à médecine mais à mon ENVIE DE ME SEVRER. Toute mon énergie est passée dans la masturbation, à me mettre en colère contre moi même et surtout à perdre mon temps. Même si à la clé je me suis remis au boulot j'aurais pu trouver une autre méthode. J'aurais du soit me faire un peu plus violence pour travailler ce cours, ou bien comme me l'avait conseillé un ami mais aussi ma marraine "Foutu pour foutu sors et fais toi plaisir.". J'aurais du enfiler mes baskets, courir une bonne demi-heure voire une heure, prendre une douche et voilà ! Cela aurait été plus gratifiant, j'aurais vidé ma tête et non ce que vous savez et j'aurais été plus rentable dans mon travail ! Après le sport je suis comme shooté à l'envie de réussir ! Ce que je viens d'écrire je le savais. Je l'avais entendu et compris ce mécanisme : masturbation = fuite de la réalité. A une époque cela pouvait "passer" comme en terminale où étant plutôt "doué" cela ne se ressentait pas dans mes résultats. Aujourd'hui le niveau est plus élevé et on me demande bien plus que des dérivées, exponentielles et autres logarithmes ! Il faut se reprendre en mains avant qu'il ne soit trop tard. Cela fait trois ans que je présente ce concours, j'ai brûlé deux cartouches à travers tout un tas de raisons : prépa, manque d'organisation, cette dépendance, les envies de voir ma copine donc je passais du temps avec elle, mes problèmes de santé ... Aujourd'hui je sais où je dois aller ! Le tout est de savoir entretenir ce COMMENT. Organiser mes temps de doutes ! Les temps de travail doivent dominer et les temps de doutes être rentabilisés par de la lecture pour la détente, du sport pour me stimuler, écouter de la musique pour apaiser mes craintes ... Je dois changer ma vision de mon environnement et maintenant je passe à l'acte ! Les paroles c'est bien beau mais j'ai trop souvent baissé les bras. Quand je douterais je devrais gérer du mieux possible ces émotions par tout ce que j'ai cité précédemment mais aussi par l'échange avec les autres. Appeler mon père et parler de tout et de rien avec lui, méditer pour me connecter avec moi même... La vie est trop brève et je gache de belles choses. Je gache mes chances de vivre mes rêves, de vivre tout court. Je ne peux plus me permettre tout ça. "Le changement c'est maintenant". J'ai rechuté aujourd'hui mais j'ai acquis un nouvel enseignement, celui qui valide que le sevrage est nécesssaire, que je dois savoir m'écouter, APPRENDRE à m'écouter pour mieux m'ACCEPTER. Tout est dit. Si j'arrive à atteindre ce but je crois que rien ne pourra m'arrêter, pas même ce concours. J'y crois, une fois de plus ! Un jour à la fois, calmement, sereinement, sans se faire violence.  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 12-11-2012 17:11:11

SORTIR DE CHEZ MOI ET ME MELER A LA FOULE !!!!!! C'est ça ! Tant pis si je dois perdre du temps dans les transports le samedi pour prendre le tramways et aller à la seule bibliothèque ouverte le samedi mais je le ferai ! Maintenant je sors de chez moi ! Je ne resterai à l'appartement uniquement pour faire mon ménage, imprimer les cours, me faire à manger ! Bref l'appartement sera un cocon et non une prison fictive ! Le fait de sortir ce sortir ce matin, parler avec ma marraine de médecine (j'appréhendais quand même pas mal) et ben cela me redonne goût à la vie en général, à l'envie de réussir, ne plus avoir de regrets ! On pourrait dire que je suis fichu si on voyait les cours que je n'ai pas encore ouverts cette année mais en deux ans j'ai le temps de les comprendre. Il ne s'agit plus que d'un travail de sauvegarde dans l'esprit et je vais y arriver si j'y crois. Pour briller il faut se mettre à la lumière ! Je ne vais plus me terrer dans l'ombre de mon appartement ! Je vais tous les matins sortir de chez moi et rentrer uniquement quand je n'aurai plus de matière à travailler à la fac ou que la fatigue est telle qu'il me faut recharger les batteries à la maison. Ah oui, ce soir je vais me coucher tôt, tant pis si le sommeil ne vient pas l'acte y sera et demain matin je me lèverai le plus tôt possible (me sentir bien régénéré sans exagérer). J'enfilerai mon pantalon de course et je partirai dans Montpellier me défouler une bonne demi heure ! Cela me fera prendre un bol d'air bien frais ! Au retour de cela : douche et travail ! Le facteur passera me livrer ma table à repasser puis je foncerai au marché et chez le boucher prendre ce qu'il me faut au niveau des fruits, légumes et viande ! A mon retour je me remettrai au travail et ne lâcherai plus l'affaire !!!! C'est fou comme une journée entouré de personnes m'a permis de me recentrer sur l'essentiel et disperser ce brouillard d'inquiétude et d'angoisse. Je ne tiens pas seul chez moi. Et durant ce mois de révisions que je vais vivre en partie seul sur Perpignan je sortirai aussi ! Je me forcerai à sortir tous les jours ne serait-ce que pour ce footing quotidien excepté les jours de pluie où je m'accorderai une balade en voiture quelque part histoire de voir du paysage.  Cela ne peut plus durer cette dépendance. Il m'aura peut-être fallu deux ans pour ressentir ce profond ras le bol qui rugit au fond de moi mais là ce n'est plus de la colère que je ressens mais l'envie de bien faire. L'envie de me donner à fond dans tout ce que j'entreprendrai à partir du moment où je veux le faire ! Je veux faire médecine alors je vais tout faire pour y arriver. Le matin je ne me plaindrai pas parce que j'ai passé une sale nuit. Je me lèverai quand même, me mettrai sur mes deux jambes, heureux de pouvoir les utiliser et tiendrai bon ! Je travaillerai du mieux possible car j'ai la CHANCE de vivre ce qu'il m'arrive, j'ai la CHANCE d'être le fils de mes parents même si ils ont pu m'agacer par moments. J'ai de la CHANCE d'être là même si je crois qu'il m'arrive des tuiles : ma copine est partie, j'ai enchainé les nuits cauchemardesques (entre les nuits de masturbations et les vraies nuits de cauchemars)... Ce n'est rien. Cela a pu m'affecter un certain temps mais il faut savoir rebondir, se relever, puiser quelque chose de plus fort, de plus grand que tout ça. Dans les moments de doute je me poserai. Un livre de Victor Hugo attend que je le lise, mes cours attendent que je les dévore, les neiges de décembre attendent que je vienne rider sur elles. Chaque chose en son temps. Chaque jour est un acte d'une immense pièce de théâtre. A moi de choisir quel personnage je veux jouer. Et pour la première fois depuis je ne sais combien de temps je vais jouer mon propre rôle : un étudiant qui a la rage de réussir et de sourire à la vie.  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 14-11-2012 10:11:35

Bonjour, Mon post précédent est la ligne directrice que je dois suivre. En effet voilà 1 jour et demi que je ne suis pas sorti de chez moi. Bilan des courses les idées noires travaillent, le téléphone n'est plus protégé par un contrôle parental et me voilà rapidement sur un site avec une escort girl, quelques images et la chose est faite. Non ce n'est pas comme ça que je me projette dans l'avenir. Ce comportement je veux le remplacer par d'autres activités beaucoup plus "nobles" : lecture, travail, sport ... Je n'ai pas agi, je ne me suis pas assez donné de coup de pieds aux fesses ! Je reprends ce sevrage avec une colère que je dois apprendre à canaliser ou sinon elle me mènera vers une journée de masturbations où je n'aurai pas avancé au niveau du travail.Faire abstraction du passé, savoir seulement s'en inspirer pour ne plus refaire les mêmes erreurs mais ne plus vivre dedans. Je dois cultiver le présent, ne jamais oublier que je suis dedans. Je dois tourner la page une nouvelle fois. Accepter qu'elle soit partie bien qu'elle me hante à chaque fois que je rentre chez moi (mon ex), accepter que le niveau de ce concours est élevé mais pas impossible, trouver d'autant plus de détermination pour y parvenir ! Aller, un pas après l'autre. On sèche ses larmes, on retrousse ses manches et on y va ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 15-11-2012 09:11:00

Bonjour, Hier a été une journée pourrie ! Pourrie par ces MB. Je n'ai pas réussi à retrouver le chemin du sevrage. Même avant de dormir j'ai craqué une dernière fois en utilisant mon téléphone pour me connecter sur le net et visionner quelques images. Le constat est que rien n'est évident dans ce sevrage, qu'il faut essayer du mieux possible d'accepter ces souffrances, soit en lisant, soit en travaillant, en méditant ... Mais je n'y arrive pas ou je ne le fais pas. Quand je travaille il arrive un moment où la pression en moi est telle que je ne peux plus rien faire. A ce moment je devrais sortir de chez moi mais quand cela survient à minuit je me vois mal en pyjama sortir de chez moi. Peut-être essayer de méditer calmement dans mon lit quand cela survient. Croire profondément que chaque jour de sevrage ne ressemble pas aux précédents sevrages. Que j'écris chaque jour. Je n'arrive plus à supporter être l'instrument de cette dépendance. Cette envie de changer ne doit plus se faire sous la colère. C'est agaçant mais je m'épuise pour rien. J'affronte un "ennemi" qui est en moi. Cet ennemi c'est quelque part moi, mon frère sombre pourrait on l'appeler. Je ne sais pas lui tenir la main et le rassurer quand il cherche à s'exprimer. Non au lieu de ça je le laisse me persuader que cette ativité me fera un instant t du bien. A aucun moment je ne me sens bien en me masturbant. J'ai beau me remémorer chaque "scène" au cours de ces deux ans mais c'est un leurre. On croit que l'on va atteindre un état de "joie" mais jamais on ne l'atteint. A chaque fois on finit notre affaire avant. Puis on en redemande même si on sait que ce ne sera jamais assez, jusqu'à épuisement physique et psychique. L'aspect chimique de la chose je le connais avec la dopamine. Un sacré bon shooter naturel.  Tout ce que j'écris je l'ai dit, redit, reécrit mais je ne vois pas le bout de tout ça. Suis-je trop impatient ? Suis-je incapable de garder cette vision des choses plus de 3 jours ? C'est pas évident tout cela. Surtout que dans un mois je jouerai pour la dernière fois la carte médecine. Ce concours, que je le veuille ou non déterminera si je peux continuer ou pas. Il faut que je laisse tomber la masturbation pour me consacrer exclusivement à ce travail. Ne plus avoir de regret et surtout ne plus jamais à avoir à dire un jour dans ma tête "Si tu as raté c'est à cause de ta dépendance". Car quoi que je fasse à l'avenir il y aura toujours un prétexte pour se masturber. A moi d'apprendre ou de réapprendre à prendre la main de cette ombre et regarder ensemble ces images et pensées qui défilent devant nous. Je ne grandirais que comme ça. Bonne journée à tous 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 15-11-2012 19:11:26

Humilité, patience, détachement, lacher prise, s'écouter, puiser au fond de soi, ouvrir les yeux, accepter, surmonter, apaisement, quiétude, paix  Je crois que je n'ai jamais fait ce travail de mettre des mots sur ce que le sevrage m'apporte et m'a apporté. Je ne faisais que venir pour dire que c'était dur ou bien je commençais à "prendre la grosse tête" quand les jours défilaient bien que la masturbation était là il n'y avait pas de support. Qu'est ce que cela doit être quand on arrive à avancer sans support et sans masturbation !! Aujourd'hui (pour l'instant) est la première vraie journée d'abstinence. Je me sens bien, bien que je me sois levé à 9h au lieu de 6h comme je  me l'étais plannifié avec une heure de coucher relativement tôt. J'ai travaillé, ai "affronté" la réalité et n'ai pas pris le chemin de l'apitoiement et encore moins celui de la victimisation. J'ai attaqué le travail ! Et voilà la véritable pause depuis ce matin même si j'ai posté quelque chose avant de m'y mettre.  Je sais désormais que tout effort mérite récompense et ma récompense sera sur la durée. Je m'attends simplement à vivre ! Aborder chaque jour, chaque heure avec la plus grande sérénité possible. Si ma mémoire est bonne il existe des moments où toute la bonne volonté du monde ne fera pas l'affaire. Dans ces moments, j'espère que maitenant, j'aurais la force d'ACCEPTER cette douleur et ne pas vouloir la détourner. L'accepter ne signifie pas pour autant la laisser m'envahir et partir dans un moment de dépression mais plutôt comprendre que je souffre ! Dans ces moments je sais que je suis fragile, il m'en faut peu pour "chavirer". Je ressens actuellement une souffrance quand mon esprit me rappelle que je suis seul dans tous les sens du terme : seul à Montpellier, célibataire et seul face à ce concours. Même si ce constat à lui seul ressemble à un tableau noir je suis fier de pouvoir dire que j'accepte cela. J'accepte ce qui m'arrive et j'accepte le défi que je me suis lancé : présenter ce concours en mettant toutes les chances de mon côté, sans avoir l'esprit détourné par quoi que ce soit. Ne plus avoir de copine, même si cela me parait cru de dire ça comme ça et surtout maintenant, c'est un mal pour un bien. Je n'ai plus à me soucier d'elle. Je lui souhaite juste d'être heureuse.  Sur ce je vais me remettre au boulot. Bonne soirée !!
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 17-11-2012 14:11:10

Bonjour tout le monde,Je profite aujourd'hui d'un moment de repos psychique. Les pensées viennent et partent avec une aisance que j'apprécie. Je regarde, essaie de mettre mes émotions de côté pour mieux me concentrer sur mon objectif : travailler jusqu'au jour J. J'en suis capable ! Je n'ai jamais été aussi prêt de l'objectif ! Un bon mois de travail, de rigueur et de mémorisation et j'attendrai mon rêve. Il est vrai que c'est plus facile pour moi de travailler sur Perpignan entouré de ma famille : papa, maman et mon chat. Une sorte de cocon mérité après 2 semaines de solitude dans mon appartement à travailler mais aussi perdre de mon temps dans cette dépendance.  Le but n'est plus de lutter mais de lacher prise. Il y a ces moments où ma petite copine me manque et où j'aurais envie de la retrouver, entendre sa voix, savoir comment elle va. Et puis je me rappelle que notre rupture a été le fruit de sa réflexion, c'est son choix. A moi d'apprendre à respecter son choix et de tourner la page calmement, paisiblement même si c'est plus facile à dire. Aujourd'hui je me suis étonné à me lever plus tôt que sur Montpellier. J'apprends à décaler mes heures de coucher et me lever de plus en plus tôt. Il faut laisser mon corps se régénérer tout en accélérant le rythme pour le concours. Je prends une nouvelle inspiration et me concentre sur le présent ! Bonne journée à tous ! 
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Re: Ma petite histoire
Sébastien @ 17-11-2012 15:11:30

Salut,Ca fait plaisir à lire. Je te souhaite bon courage dans tout ton travail, et de la ténacité pour continuer de tenir le coup face à ton addiction.A bientôt,Sébastien 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-11-2012 09:11:45

Bonjour, Et de 4 ! C'est fou ce que le temps peut faire. Je ne me rappelle plus de ma dernière masturbation. Enfin je ne m'en rappelais plus jusqu'à ce que, à l'instant, ma mémoire me rappelle l'image précise sur laquelle j'ai fait ma petite chose. Cela démontre deux choses : mon esprit est capable de mettre de côté ces images afin que je puisse me concentrer sur d'autres activités comme mon travail. Et deuxièmement l'esprit a suffisamment de mémoire pour nous rappeler nos erreurs. Depuis ce matin je pense à mon ex copine. Des images de nous deux reviennent, beaucoup d'images et je crois que c'est un cap à franchir. A chaque fois que j'en arrivais là je me suis "réfugié" dans la masturbation. Je ne fuirai plus. Et puis chaque fois que j'arrive à surmonter ces idées, que j'arrive à les laisser passer tout en essayant de leur montrer qu'elles n'ont plus de raison d'être : "Elle est partie, c'est son choix, même si j'allais la retrouver cela ne changerait rien" je me sens apaisé. Accepter cette souffrance en faisant d'elle non plus une arme contre moi mais un outil pour avancer. C'est pas évident, pas à chaque fois, il y a des moments où il faut puiser de la force plus en profondeur, toujours plus loin au fond de son être. D'autres fois il suffit de fermer les yeux et d'avancer tête baissée puisque je sais que je ne peux pas revenir dessus même si mon esprit cherche à me prouver le contraire "Va la reconquérir". J'ai fait un choix de mon côté, c'est de passer ce concours afin de vivre un avenir sans regret ne serait-ce que pour ça : médecine.Tous mes amis, ma famille me rappellent ce chemin que j'ai choisi de prendre et qu'il ne faut pas le "gacher" pour un conflit relevant du sentimental. "Elle ne te méritait pas, regarde comment elle t'a quitté, elle n'aurait pas du agir comme ça, elle savait que tu en bavais déjà pour médecine et puis a t elle fait des efforts pour venir te voir sur Montpellier ? Est elle venue chez toi par ses propres moyens ? A t elle confié ses doutes à la personne qu'elle pensait aimer, toi ?!" Le fait de mettre des mots comme ça sur notre histoire, surtout venant d'un ami ça remet les idées en place. Je sais dans quel rang je dois me mettre, même si c'est douloureux.4 jours de sevrage sans support, sans masturbation ! Je ne les ai pas vus passer. Mes seuls conflits intérieurs relèvent de mon histoire avec ma copine. Je sens également grandir quelque chose en moi : le stress de médecine. Je le gère du mieux que je peux et pour y remédier je travaille de plus en plus et de mieux en mieux on dirait.  Pour l'instant je poursuis mon petit bout de chemin en me concentrant sur mes études bien que l'aspect sentimental vienne interférer dans ce schéma de travail. Je cultive mon sevrage en me cultivant de moments que j'apprécie durant mes pauses : écouter de la musique, courir, regarder une vidéo d'un sketch. Je change mes occupations !  Bonne fin de week end à tous ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-11-2012 22:11:01

Bonsoir et (re)bonjour pour les autres,Voilà, je prépare mes affaires pour rentrer sur Montpellier. Je vais y passer une semaine, une semaine de travail, de révisions et j'espère une semaine sans rechute. Je suis maitre de mon destin ! Alors je ne lâcherai rien, c'est fini le temps des doutes ! Ce "vide" que nous connaissons lors du sevrage est matérialisé chez moi par des images de mon ex copine. Ce matin il s'agissait de regrets. Je regretais de ne pas avoir su être l'Homme que j'aurais aimé être. La dépendance m'a démuni de la confiance que j'avais en moi. Il n'est pas trop tard pour s'en rendre compte. Je sais aussi qu'elle a ses défauts, que j'ai les miens. Qu'elle a laissé pourrir la situation par la distance et que je n'ai pas su la (re)séduire pour les moments que nous partagions. Le tout est de savoir se pardonner, et tourner la page, encore une journée sans elle. Ce soir je suis triste à l'intérieur. Triste de partir mais également triste de ne pas avoir su me pardonner avant. C'est un premier pas vers la cicatrisation de notre amour. J'aimerais la serrer contre moi, sentir son parfum. Hélas je sais que ses sentiments pour moi ne sont plus. Je ne cesse de me rappeler cela pour avancer. Ca ne me fait plus mal comme avant. Aujourd'hui j'aurais aimé entendre son rire avec son corps dans mes bras et son visage près du mien. Ces rares moments sincères où j'étais moi. Pour aller plus loin, j'étais trop dégouté par moi même, cette dépendance, pour oser la deshabiller. C'est ça la vérité. Je crois que le destin me surprendra. Que ce soit elle ou une autre. J'ai pour l'instant une route tracée que je dois suivre.Ma route tracée est celle du travail, je n'ai qu'à suivre ses traces. Des panneaux annoncent des moments de doute, de souffrance, quelques sens interdits viendront me semer le doute pour me faire douter du chemin (ai-je bien fait de présenter ce concours) mais à ce niveau du parcours je ne peux plus faire marche arrière. Surtout que je suis le pilote, que j'ai moi même choisi de prendre cet itinéraire et que je sais où il doit me mener. Le temps n'est plus aux doutes, ni à la réflexion de "Et après ?", le temps est à la course vers la victoire. Je ferme les yeux et quand je les réouvrirai je serai en feu, prêt à affronter chaque prétendant au concours. Je serai parmi la tête de file, les admis !Si je dois résumer mon état de ce soir je dirais que je saigne. Mon coeur saigne encore et il risque de saigner un certain temps. Cependant je demeure convaincu qu'il cicatrisera avec le temps comme allié. En attendant mon esprit se charge d'une force, d'une détermination qui provient de mes tripes et qui me pousse à travailler malgré les nombreuses pauses que j'ai pu m'accorder aujourd'hui. Cela m'aura fait du bien pour commencer cette nouvelle semaine. Je vis dans le présent en connaissant mes priorités, d'autre part je souris à mon avenir. Mon destin n'est pas écrit, du moins pas complètement, je suis son co-auteur.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-11-2012 22:11:02

Bonsoir et (re)bonjour pour les autres,Voilà, je prépare mes affaires pour rentrer sur Montpellier. Je vais y passer une semaine, une semaine de travail, de révisions et j'espère une semaine sans rechute. Je suis maitre de mon destin ! Alors je ne lâcherai rien, c'est fini le temps des doutes ! Ce "vide" que nous connaissons lors du sevrage est matérialisé chez moi par des images de mon ex copine. Ce matin il s'agissait de regrets. Je regretais de ne pas avoir su être l'Homme que j'aurais aimé être. La dépendance m'a démuni de la confiance que j'avais en moi. Il n'est pas trop tard pour s'en rendre compte. Je sais aussi qu'elle a ses défauts, que j'ai les miens. Qu'elle a laissé pourrir la situation par la distance et que je n'ai pas su la (re)séduire pour les moments que nous partagions. Le tout est de savoir se pardonner, et tourner la page, encore une journée sans elle. Ce soir je suis triste à l'intérieur. Triste de partir mais également triste de ne pas avoir su me pardonner avant. C'est un premier pas vers la cicatrisation de notre amour. J'aimerais la serrer contre moi, sentir son parfum. Hélas je sais que ses sentiments pour moi ne sont plus. Je ne cesse de me rappeler cela pour avancer. Ca ne me fait plus mal comme avant. Aujourd'hui j'aurais aimé entendre son rire avec son corps dans mes bras et son visage près du mien. Ces rares moments sincères où j'étais moi. Pour aller plus loin, j'étais trop dégouté par moi même, cette dépendance, pour oser la deshabiller. C'est ça la vérité. Je crois que le destin me surprendra. Que ce soit elle ou une autre. J'ai pour l'instant une route tracée que je dois suivre.Ma route tracée est celle du travail, je n'ai qu'à suivre ses traces. Des panneaux annoncent des moments de doute, de souffrance, quelques sens interdits viendront me semer le doute pour me faire douter du chemin (ai-je bien fait de présenter ce concours) mais à ce niveau du parcours je ne peux plus faire marche arrière. Surtout que je suis le pilote, que j'ai moi même choisi de prendre cet itinéraire et que je sais où il doit me mener. Le temps n'est plus aux doutes, ni à la réflexion de "Et après ?", le temps est à la course vers la victoire. Je ferme les yeux et quand je les réouvrirai je serai en feu, prêt à affronter chaque prétendant au concours. Je serai parmi la tête de file, les admis !Si je dois résumer mon état de ce soir je dirais que je saigne. Mon coeur saigne encore et il risque de saigner un certain temps. Cependant je demeure convaincu qu'il cicatrisera avec le temps comme allié. En attendant mon esprit se charge d'une force, d'une détermination qui provient de mes tripes et qui me pousse à travailler malgré les nombreuses pauses que j'ai pu m'accorder aujourd'hui. Cela m'aura fait du bien pour commencer cette nouvelle semaine. Je vis dans le présent en connaissant mes priorités, d'autre part je souris à mon avenir. Mon destin n'est pas écrit, du moins pas complètement, je suis son co-auteur.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 19-11-2012 16:11:49

Bonjour,Décidément rien n'est gagné. Je vous écris en post rechutes. L'enseignement que j'en tire me permet de me relever une fois de plus. J'ai ressenti une tension en moi, venant de l'intérieur. Je l'ai d'abord refoulée puis écoutée en essayant de méditer, pas assez on dirait ! Mes contrôles parentaux m'ont ensuite permis de résister un peu. L'ordinateur il n'était pas question d'y toucher quant au téléphone c'est autre chose. Au début il m'était difficile de trouver de la "matière" puis ai trouvé le moyen de détourner le contrôle parental et la suite des évènements pas besoin de dessin.J'étais en "stress" puisque je me suis rendu compte que les cours que j'avais vu je pensais ne plus les connaitre mais ça revenait. Une autre angoisse est montée, certainement ce que l'on pourrait appeler une forme de pulsion, en voulant constamment la refouler ça n'a pas permis de l'accepter. J'aurais du m'accorder une pause à ce moment et m'écouter autant de temps qu'il le fallait. Perdre du temps pour en perdre (si on peut dire ça comme ça) autant que cela soit productif pour moi, pour me comprendre et non pour entretenir une dépendance.  Je repars, sagement, tranquillement. J'accepte ce qu'il m'arrive et en tire un enseignement qui me dit "Oui tu as ressenti un certain plaisir mais ce n'est pas dans ce plaisir que tu trouveras le bonheur". Je garde cette ligne directrice de sevrage complet : zéro support, zéro masturbation. Je ne repars pas tout à fait de zéro. J'ai réussi à tenir 5 jours et ce n'est pas rien. Je peux poursuivre ce travail, il faut y mettre un peu plus d'analyses. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 20-11-2012 11:11:08

Bonjour,Hier a été une journée pourrie. Malgré ma bonne volonté j'ai rechuté plusieurs fois après mon post d'hier. J'ai pleuré, été dégouté de moi même, me sentais vide ... Tout ça pour quoi ? Pour perdre une journée de travail, me sentir mal dans ma peau, refaire surgir certains souvenirs de ma copine (maintenant je suis totalement seul même si quelque part je l'ai toujours été)... Je me suis levé très tard ce matin : midi. Je me dis qu'au moins je ne serai pas fatigué aujourd'hui. Je vais me remettre au travail du mieux possible et méditer lorsque les doutes se feront sentir. Je méditerai aussi longtemps qu'il le faudra. Le seul chemin qui m'apaisait totalement était celui ci. Maintenant reste à passer aux actes ! 
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Re: Ma petite histoire
Sébastien @ 20-11-2012 13:11:24

Je me pose une question, en lisant ton histoire (comme celle de beaucoup d'autres) : j'ai du mal à imaginer comment on peut rechuter plusieurs fois de suite dans la même journée ?Je veux dire, ayant conscience de ce que ça implique, après la redescente de la première MB, tu n'arrives pas à prendre le recul nécessaire pour ne pas recommencer dans la foulée ? Et au moment ou tu sens que tu vas sombrer, quel est ton état d'esprit, que te dis-tu ? As-tu conscience de ce que tu vas faire ?Que ce soit clair, c'est n'est absolument pas un jugement. Je découvre le sevrage, et du coup j'ai besoin de bien comprendre ce qui peut m'attendre (même si évidemment nos histoires nous sont propres), pour mieux m'y préparer.Courage, en tout cas. Tu as l'air de bien en chier. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 20-11-2012 22:11:55

Bonsoir Sébastien,Quand je commençais à me masturber en terminal c'était déjà énorme pour moi de me masturber une fois par jour. Il se trouve que cette dépendance fonctionne sur plusieurs aspects (physiologique, psychologique, physique aussi). Bien sûr qu'avec le recul je me dis "merde mais qu'est ce que tu fous à te masturber autant, surtout en aussi peu de temps !!!" Mais la réalité est que la "substance" appelle la substance (physiologie avec la dopamine, un besoin de toujours plus). En bientôt trois ans de dépendance  je n'ai cessé d'augmenter la dose durant ces ''instants crise" car une seule MB (masturbation) ne me suffit plus bien que ma volonté cherche à contrer ce mécanisme. En post rechute il s'agit d'abord d'un instant de "courage, sagesse" qui me dit "voilà c'était la dernière, maintenant place au vrai sevrage". Puis une bonne demi heure passera et là des images viendront, mon état psychologique déjà atteint de cette première MB j'aurai moins de volonté pour renoncer malgré ce ressenti vécu en post rechute. Et puis physiquement j'ai encore de l'énergie à revendre. Je pourrais l'utiliser pour aller courir, ranger mon appartement ... Chose que je fais pendant un certain temps mais les images reviendront et je n'arrive pas à faire freiner ce vélo du plaisir. En fait on pourrait dire qu'une fois que je me suis MB une fois je suis un vélo sans freins ! Il faudra que j'arrive à des images fortes (dans la violence), et être épuisé physiquement pour espérer trouver du répit plus facilement. Le fond reste toujours le même, je veux arrêter. Même si la première MB peut parfois m'évoquer un certain plaisir je n'ai fait qu'obéir à une pulsion qui est en opposion avec ma volonté. Ce n'est pas quelque chose de voulu ! Je cherche à me "changer les idées" en me shootant à ces endorphines qui me font oublier la réalité quelques instants. Le réveil de la médaille est bien lourd à porter. Tu te sens pitoyable, idiot ... Je le sais à l'heure où je t'écris mais je l'oublie à l'instant même où j'aurais visionné ma première image et commençais ma petite affaire. Se sevrer est un travail de tous les jours et j'en prends plus en plus conscience depuis quelques temps. Je sais par exemple qu'à la fac je travaille dans une bulle psychique plus propice au travail que chez moi. Je peux travailler chez moi quand le moral est au top c'est à dire après un footing, après avoir fait mon marché, tourné une lessive ... M'occuper me permet de récolter quelque chose de sain : la satisfaction d'avoir fait quelque chose. Le tout de savoir le faire le plus rigoureusement possible ! L'humilité et l'honnêteté envers soi même sont deux qualités qu'il faut aussi savoir cultiver pour s'en sortir. En espérant avoir répondu à ta question,Sonic 
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 21-11-2012 15:11:42

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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-11-2012 15:11:56

Fritzecat,  Es tu dans ma tête ? Dans mon esprit demeure ce conflit de "rationnalité" et de "spiritualité". Une lampe à sel éclaire ma chambre sur Perpignan. Je "m'amusais" à me débarasser de ces énergies quand je commençais à méditer. Et j'avoue avoir abandonné cette piste très souvent bien qu'elle ait été une voie apaisante. Il y a cet aspect de "non logique", "d'incohérence" mais la méditation est tout ce qu'il y a de plus cohérent. On voyage en nous, on s'écoute. Peut-être arrives tu à l'expliquer mais j'en suis incapable, surtout par les mots. Je suis sorti de séances de méditations tellement de fois en ayant l'impression de ne rien avoir appris, de ne rien avoir vécu que j'en ai perdu l'envie de continuer. Ce peu ce fois où j'ai vraiment vécu, ressenti quelque chose, voilà à quoi je devrais m'accrocher. Je vais le faire. J'en ai besoin pour ce dernier mois à venir. Pour me préparer psychologiquement à ce concours et me sevrer comme il se doit. Patrick Peytavi est un homme qui m'a suivi à la fois pour le sport mais aussi après mes crises d'adolescences. C'est là que j'ai commencé à devenir porno dépendant. J'ai pratiqué le Chindaï à la fin de ma terminale. Cela me faisait un certain bien et malgré tout je continuais à me masturber en rentrant chez moi. Malgré le sport à forte dose, malgré la méditation j'avais toujours cette envie de me MB. Ce Patrick est un "énergiseur". Et j'avoue être encore dans le doute de ses méthodes. Est ce que j'ai vraiment vécu cela ? Ai je vraiment ressenti ces choses ? Et si oui comment ? Mon esprit rationnel reprend le dessus. Quand je parlais de cela à Patrick il me disait que je pouvais très bien être cet homme à l'esprit raisonné mais que l'énergie que je cultivais, qui m'englobait, qui vit en moi était quelque chose qui me ferait mourir moins con. Que cela ferait de moi quelqu'un de plus humain. Son discours me plait beaucoup, qui n'aimerait pas entendre qu'on peut devenir meilleur ? Mon vécu montre que la méditation est un outil intéressant, cependant il ne suffit pas. Peut-être devrais-je l'user à plus haute dose ? Je n'ai toujours pas commencé à le faire depuis hier. Ce soir je le ferai avant de me mettre au lit !  
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 21-11-2012 16:11:49

bon disons qu'il faut pour comprendre la spiritualité une rationalité encore plus grande que pour comprendre le monde matériel. mais il faut pour alimenter cette rationalité étudier ce qu'on appelle les sciences hermétiques, il y a une vaste culture à acquérir, qu'on ne trouve pas dans la science officielle laquelle n'est pas apte à saisir ces choses bloquée qu'elle est dans la nécessité de prouver tout et de regarder depuis l'extérieur alors que la spiritualité exige de regarder à l'intérieur et de croire sa propre expérience, non ce qu'un autre nous dit qu'elle est.les maitres spirituels indiquent le chemin, mais contrairement à la science, le résultat doit être gagné par chacun en son fort intérieur et non pas une fois pour toutes et pour tout le monde comme une loi scientifique.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-11-2012 16:11:27

On est maitre de sa science intérieure ?
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 21-11-2012 16:11:21

oui, on doit être le maître de ses énergies et en même temps, la maîtrise totale de soi aboutit au lâcher prise où il n'y a plus aucun contrôle à opérer (encore un paradoxe pour l'esprit de rationalité extérieure).le monde  intérieur obéit à des lois différentes du monde matériel.lorsqu'on commence à se familiariser avec tout ceci, les paradoxes (qui naissent d'une lecture extérieure de conceptions qui désignent des mouvements psychiques ou des phénomènes intérieurs, même s'ils ont l'air d'opérer à l'extérieur du corps) ne sont plus dérangeants, car on parle de la chose réelle telle qu'on la perçoit par l'expérience. <p>et ensuite on n'est plus rebuté par le soi disant manque de rationalité, car on a acquis les nouvelles grilles de lecture qui s'appliquent aux phénomènes psychiques.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 22-11-2012 19:11:18

Bonjour, Aujourd'hui journée qui ne s'annonçait pas sous les meilleurs auspices, réveil tardif, rêve de la femme que j'aime qui me disait "Tu me manques" (oui je l'admets, j'aimerais entendre cette phrase de sa bouche mais bon ce n'était qu'un rêve), le fait que je n'ai pas réussi à travailler le reste de ma soirée de la veille ... Au final je me suis mis au travail après une bonne douche, ai rangé mes affaires, fermé les yeux pour de courtes méditations me permettant de m'ancrer dans le présent. A 14h j'étais à la fac pour un TD, puis ai travaillé avec une fille dont j'ai fait la connaissance en amphi. Nous avons rigolé en séance de tutorat où on faisait la correction de nos exos. Ca fait du bien de rire. Même si il demeure ce climat de travail à la fac je m'y sens bien. Les pensées de ma douce ne viennent pas interférer mon esprit. Il est bien trop concentré sur l'objectif concours malgré le stress qu'il engendre en moi. J'aime à croire qu'il s'agit de bon stress. J'ai également reçu mon livre commandé récemment : Le chemin le moins fréquenté. Je m'endormirai dessus chaque soir et vais reprendre la lecture. Une occupation si apaisante, la lecture ! Voilà une activité qui fait transition entre le travail et le sport. Sport pour me libérer de mon énergie en excès, le travail pour assurer mon avenir, faire travailler son ego et mes rêves. Enfin la lecture, détente, l'esprit décontracté sur quelque chose qui ne mérite pas d'être appris par coeur (oui mes cours je les lis et relis pour les apprendre, niveau lecture je suis au top avec ce concours !). En ajoutant la méditation dans tout ça je pense que j'ai un cocktail magique pour me sevrer. Sans oublier, et cela va de soi, analyser les émotions que je ressens ! Dénouer les noeuds de ma vie. Sur ce je vais manger, lire un peu et me remettre au travail ! Bonne soirée à tous ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 23-11-2012 07:11:42

Bonjour, Rechute hélas, mais rechute en douceur ! Mais rechute quand même ! Hier soir, une fois ma lecture terminée je me suis mis au lit et ai commencé à cogiter. Je cogitais sur mon travail pour le concours je crois. Inconsciemment l'idée de l'échec a fait son petit bout de chemin et me voilà avec l'envie de me faire plaisir sur une vidéo. En moins de temps qu'il en faut pour le dire je prends mon téléphone et oh le contrôle parental fait bien son boulot. Je repose mon téléphone et me dis "essayons de le désinstaller pour voir, juste le désinstaller". Je vais dans les paramètres, ils me demandent le mot de passe et voilà que mon contrôle parental est désinstallé. Me voilà sans filet pour le grand plongeon. La suite est simple, j'ai cherché une vidéo, une parmi tant d'autres que je connais par coeur et voilà.Ce matin j'aurais aimé me réveiller à 6h pour avancer dans mon travail. Hélas je n'ai pas réussi à sortir du lit, manque de volonté, ou vraiment trop fatigué, je ne sais plus. D'autre part j'ai décidé de me lever pour 8h. Durant ces 2h de repos supplémentaires j'ai rêvé la situation suivante. Ma soeur venait de temps en temps dans ma chambre. Mon père et moi avions rdv avec un ami devant chez moi pour 9h. A 8h30 je suis debout, ma soeur vient dans ma chambre me demander quelque chose et repart. Je décide de fermer ma porte à clé. Je cherche un mouchoir, mon téléphone et commence à naviguer sur le web. Je ne trouve aucune vidéo qui m'excite ! Toutes sont faussées ! L'image présentant la vidéo est alléchante mais une fois qu'on visionne on se rend compte qu'il ne s'agit que de jeunes filles en train de se maquiller par exemple. Plus j'étais frustré et plus le temps passait, 9h moins 10, moins 5 ... Et là je me réveille !J'étais exactement dans cet état de frustration. J'aurais du me lever à 8h et il était 8h11. J'ai réussi à me MB sans support. J'ai malgré tout retenu ma semence avec la "règle des trois doigts" mais j'avais rechuté quoi qu'il en soit. En me critiquant je remarque que je n'ai toujours pas commencé la méditation. J'en prône les bienfaits, du moins certains que j'ai ressentis et pourtant me voilà toujours dans l'inaction concernant le sujet ! Place aux actes, et place à la patience ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 29-11-2012 10:11:46

Bonjour tout le monde, Me voilà sur Perpignan pour ces dernières semaines de révisions. Depuis mon concours blanc je ne me suis ni MB ni regardais le moindre support pouvant me permettre la moindre rechute. Mon ordinateur possède son contrôle parental depuis un petit moment et ne l'utilise plus pour me MB depuis un sacré moment. En fait je ne l'utilise plus depuis que j'ai eu un nouveau téléphone portable.Il est actuellement sécurisé par un contrôle parental. Je connais le mot de passe et même si je ne le connaissais pas je connais encore un moyen de le détourner. C'est agaçant parce que je me suis rendu compte que j'étais toujours capable de détourner les choses quand "je veux vraiment me MB". Quand je laisse la pulsion prendre le dessus. En fait il faut le voir comme quelque chose qui me ralentit et me donne le temps de retrouver mes esprit quand la crise est là. Ou tout simplement me dissuader le reste du temps. Pour l'instant on dirait que ça marche. J'ai un rythme de travail intéressant depuis quelques jours. Je peux mieux faire mais c'est déjà pas mal. J'essaie de bouleverser mes habitudes. Cela fait depuis lundi que je travaille à la maison, dans ma chambre et j'avoue qu'aujourd'hui je sens les idées arriver. J'ai demandé à mon père si il était d'accord pour que je me mette un bureau dans le local de son collègue qui est parti à la retraite. Il est ok et vais pouvoir travailler à côté de son bureau, près de la salle d'attente avec mes boules quiès et mon casque me diffusant quelques musiques sympathiques. Ainsi je chamboule mes habitudes et la tentation ne pourra pas exister : trop de choses imprévisibles comme la secrétaire de mon père qui pourrait rentrer à n'importe quel moment ...  La méditation à proprement parlé je ne la pratique pas encore à fond. Bien qu'hier soir avant de dormir j'ai fait une séance afin de mettre fin à certaines idées qui pouvaient m'entrainer sur la pente de la rechute. Par contre je lis. Je lis toujours une petite demi heure avant de m'endormir. L'objectif est de "m'épuiser" sur tous les aspects dans le bon sens du terme. Aussi bien physiquement après quelques séries de pompes et abdos mais surtout psychiquement en travaillant un maximum avec un sommeil réparateur toutes les nuits. Je commence à trouver la voie bien qu'elle me semble loin d'être toute tracée et évidente. Je compose au jour le jour. Je profite aussi de ce retour au bercail pour m'éloigner des tentations comme l'ordinateur qui "me vide de mon énergie". J'essaie de contrôler mes connexions sur le net pour le strict nécessaire : chercher des QCMs pour le concours, faire des recherches sur les molécules développées dans mes cours ...Rentabiliser mon temps du mieux que je peux avec un état d'esprit le plus serein possible. Je finirai par cette citation qui réveille en moi quelque chose :"Quoi que vous ferez, ce sera insignifiant, mais il est très important que vous le fassiez" 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 02-12-2012 09:12:18

Bonjour,Je comprends la plupart de mes erreurs à l'heure où je vous écris. J'ai reporté le moment de me confronter à la réalité. J'ai refusé de me voir souffrir mais pour réussir il faut en passer par la souffrance. Je dois souffrir de voir mes connaissances mises à l'épreuve et avoir suffisamment de courage pour savoir les remettre en cause et prendre cela comme un enseignement et non comme une punition. Deuxième point, hier soir lors d'une rechute avec support j'ai pour la première fois transposé de la réalité dans cette image. Je ne ferai pas dans le détail mais la position dans laquelle se trouvait l'escort girl était la même que ma copine faisait lorsqu'on nous en arrivions à un certain niveau des préliminaires. J'ai laché prise dans la rechute sur différents aspects: elle est partie, j'en reprends conscience et je ne peux rien y faire. Je peux me faire confiance pour le sexe et croire en un meilleur avenir sans support et sans masturbation. La combinaison de ces deux me mène dans un enfer où j'ai beaucoup de mal à visualiser la réalité. Il me faut souvent un électro-choc pour m'en sortir. Aujourd'hui j'en ai reçu un et espère ne plus en recevoir, du moins pas après une rechute.J'accepte l'idée de pouvoir rechuter. Je ne suis pas à l'abri de faire fausse route. Voilà pourquoi je vais essayer de rester le plus tempéré possible. Apprendre encore et encore à encaisser chaque souffrance que je peux vivre et ressentir. Les analyser pour ne pas à me saboter à un moment donné. Je dois m'écouter, patienter et m'apaiser.Je sais aussi que je n'ai pas été complet dans ce sevrage. Je n'ai pas pratiqué la méditation : crainte de ne pas réussir à lacher prise ? Si je n'essaie pas il est certain que je n'y arriverai pas ! Chercher un point d'ancrage dans la méditation 2 minutes avant de commencer à travailler est une chose. Maintenant je dois me "nettoyer" de toutes ces images et apprendre à comprendre les nouvelles qui surgiront, celles que j'ai et aurais pu refouler. Je ne veux plus fuir. Dans tous les cas le chemin parcouru n'est plus à refaire. Le tout est de prendre conscience à chaque instant que nous avons le choix de nos actes. Je ne veux plus subir quoi que ce soit. Dire que cette fois c'est la bonne serait prétentieux, mais tout mettre en oeuvre pour atteindre cet objectif ça oui ! A très bientôt tout le monde ! 
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Re: Ma petite histoire
Hatt @ 02-12-2012 16:12:58

Bon courage Sonic. Pour la difficulté à méditer je me reconnais bien là dedans. Et tu n'es pas le seul dans ce cas, c'est aussi difficile pour les non-dépendants. C'est vraiment difficile de trouver cette discipline et ça peut prendre beaucoup de temps.J'ai un bouquin qui donne des instructions dans les cas où on n'arrive plus à méditer. J'entends par là, qu'on n'arrive plus à commencer à méditer, qu'on trouve toujours quelque chose d'autre à faire. Ces choses là m'aident bien moi-même quand je n'arrive pas à m'y mettre et j'espère que ça pourra t'aider un peu aussi. Premièrement, ils disent de se souvenir de l'objectif de la méditation avant la méditation ("je veux méditer pour entraîner mon esprit à rester dans le présent" ou "...pour avoir conscience de ce que je vis", ou "...pour être bon avec les autres" etc.... si l'objectif est "...pour être super fort et être admiré par les autres" ou ce genre de chose, on peut creuser pour voir d'où vient cette motivation). C'est bien de formuler l'objectif du moment avant chaque méditation. C'est bien aussi de méditer à des heures régulières et de prévoir du temps pour ça. Beaucoup de gens aiment le faire tôt le matin quand ils sont frais, ou bien le soir, quand ils ont le plus besoin de lâcher prise. C'est bien aussi de se fixer des temps faciles à respecter. Personnellement j'essaye de méditer 5 minutes par jour, parce que j'ai toujours 5 minutes. Et finalement je me retrouve souvent à méditer 20 25 minutes au moins, parce que le plus dur c'est de commencer. Mais parfois je médite vraiment 5 minutes. Quand on prévoit de méditer 45 minutes, forcément on ne trouve jamais le temps.<p>Ensuite c'est important de se souvenir des instructions de la méditation, et d'en faire quelque chose de simple. Il faut rester humble et ne pas chercher à rendre la méditation "plus performante" en personnalisant la technique (ça c'est mon gros problème). Pour moi ça marche beaucoup mieux sur le long terme quand je me contente de suivre les instructions de base (et pourtant...). Et aussi c'est bien d'aborder à chaque fois la méditation avec un regard nouveau, comme si c'était la première fois, sans essayer de reproduire les sensations qu'on a ressenti par le passé. Ca aussi c'est mon gros problème en général.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 03-12-2012 11:12:06

Merci Hatt pour ce post qui me montre que je ne suis pas seul à ne pas réussir à pratiquer la méditation : passer aux actes. Quel est le bouquin dont tu parles ?  Je me laisse vite débordé par des émotions et des idées. Concours, stress, travail, envie de jouer ... Tout se mêle pour faire ressurgir comme idée directrice la branlette. Si je veux sortir de ce premier schéma destructeur je dois réorganiser ma pensée. Pour cela j'ai remarqué que ranger m'aidait beaucoup. Après le rangement le lavage des vêtements "sales" est à faire pour que ces idées ne reviennent que trop facilement.  Je vais reprendre le contrôle. J'ai lâché prise une minute et la succession de rechutes a opéré. Je pourrais me laisser guider par ce courant. Me dire que ce que je fais n'est pas mal (ni bien d'ailleurs) et que je ne dérange personne. Or cela me détruit une part de ma personne et cela me détruit tout court quand j'en arrive à 5 MB voire plus en une journée (pour ne pas dire quelques heures). Une partie de moi même est en colère, elle est enfouie mais cette colère pourait s'exprimer autrement et je le sais. Je me dois de l'écouter et de la laisser s'exprimer. J'écris beaucoup de belles choses, des conseils que je devrais effectuer au lieu de juste les écrire. Cette énergie créatrice qui nait en moi quand je suis sevré de quelques jours ou ne serait ce quelques dizaines d'heures est tout à fait intéressante ! Je dois la cultiver et ne plus la dissiper à travers ces "séances" masturbatoires. Arrêter de croire en cette petite voix qui me dit "Après tout une de temps en temps cela ne te fera pas de mal". Oui dans l'absolu c'est vrai. Si je pouvais me contrôler ! Or je suis un vélo sans frein une fois que j'ai commencé. Donc il faut cesser de prendre le "vélo". En faisant cela je ne fais que stoper les conséquences mais je nourris toujours le problème. Il faut que je m'instaure cette discipline de l'esprit. Me dire que je vais méditer 5 minutes et puis voir où cela me mène à chaque fois. Comme tu le dis si bien Hatt, le plus dur est de s'y mettre. J'ai récemment eu cette "vision", ce déclic dont me parlait mon psychologue. Je vis dans l'ombre de ma mère, je me mets dans les rangs pour ne déranger personne, refuser l'affrontement. Je pense que ce problème sera à gérer plus tard. La priorité est donnée au concours car c'est ce STRESS qui prédomine comme motif dans mes rechutes. Je le sens. Apprendre à canaliser cela et en faire une force ! Voilà mon objectif jusqu'au concours. Je me chargerais de ma relation maternelle une fois l'esprit apaisé de ce concours. Il ne s'agira pas de parler avec ma mère mais de dire clairement ce que je ressens à chaque instant si elle me dit quelque chose qui me contrarie. Ne pas faire de figures de style et encore moins me réfugier dans l'humour. Je me réfugie que trop souvent derrière mes sourires et mes blagues. Voilà mon premier système de défense : le rire. Et quand il ne suffit plus la MB est de retour !Je sais par où commencer, j'ai beaucoup de pistes de travail, j'ai les outils de bâtir cet avenir glorieux. Il ne me reste plus qu'à y croire, m'accrocher à ça à chaque instant. Savoir aussi que je vais en baver à certains moments mais ce que je vais en tirer sera beaucoup plus gratifiant que ce "plaisir éphémère". Puiser au fond de moi chaque contrariété, les mettre à la lumière et les accepter pour mieux les soulager, les accepter et vivre avec. Chacun a son passé, j'ai refoulé certaines choses et je sens que je les agace ne serait ce qu'en parlant d'elles mais c'est une réalité. Je dois accepter ce "sac aux misères" qui est en fait un trésors si il est utilisé à bon escient. Quand je suis arrivé ici je devais écrire, il fallait mettre des mots sur cette souffrance, ce vécu. Maintenant j'ai passé ce cap et je sais où je dois aller, je sais comment y aller. Il faut laisser place, oh combien de fois je l'ai dit et le redis, il faut AGIR ! Savoir aller vers le progrès même à en prendre des coups, ce qui arrive tôt ou tard et c'est la source à chaque sevrage dépassant les 5 jours d'une rechute potentielle. Je me (re)prends en mains. La motivation n'est pas au maximum mais il y en a suffisamment pour construire quelque chose !  
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Re: Ma petite histoire
Hatt @ 04-12-2012 00:12:29

Le bouquin dont je parle c'est "Turning the mind into an ally", de Sakyong Mipham Rimpoche. C'est en anglais. Mais il doit y en avoir d'autres si tu lis pas l'anglais. Le type est le fils du fondateur de la tradition "shambhala". Il y a plusieurs centres shambhala en france, tu peux trouver sur google si ça t'intéresse. Ca parle de méditation mais sans religion. Cette tradition est bourrée de trucs utiles pour plein d'aspects de la dépendance, mais peut être comme beaucoup de traditions issues du bouddhisme. Et il a écrit d'autres bouquins qui ont été traduits, mais celui là est un peu le livre de chevet pour la méditation. Il se relit plusieurs fois et contient des infos qui servent tout au long du parcours. Pour ce qui est du stress et des rechutes, je t'assure que je comprends. Moi c'est exactement ça. Mon stress est mêlé de honte et de manque de confiance en moi et c'est quasiment toujours ça qui me précipite vers la rechute.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 05-12-2012 21:12:16

Bonjour tout le monde, Merci Hatt, je crois que je vais me prendre ce bouquin dès que j'aurais fini celui que je suis déjà en train de lire un peu plus chaque jour, enfin presque ! Il est intéressant de noter que je lis les jours où je suis "clean" plus de 24h. Cela me fera (re)pratiquer mon anglais. J'ai eu un déclic, un parmi tant d'autres me direz vous, mais j'ai eu la vérité en face. Je joue mon destin en ce moment. Je joue le métier que je veux exercer. Ma dépendance n'explique pas mes échecs précédents mais y a contribué ! Cette dépendance est à la fois un moyen de me protéger de l'échec : si j'ai raté c'est la faute à la dépendance. Et en même temps je la hais pour me ralentir dans des moments où je juge être bien mais intérieurement je suis stressé, je doute ....A moi d'apprendre à me rassurer. Je sais qu'il me reste peu de temps pour bucher ce que je n'ai pas encore vu mais c'est suffisant pour faire la différence si mon esprit est exclusivement concentré sur ça. Je ne me fais pas de film. Je sais que si je ne double pas, voire tripler mes efforts rien ne changera et je resterai dans ce schéma propre à mon déclin intellectuel, social ... "J'invoque" une nouvelle fois toutes les belles croyances : que mes grand-pères me regardent de là haut et qu'ils croient en moi, que je m'en sortirai. Je crois en cette petite étoile qui a fait que j'ai pu tripler cette année de médecine. Je crois en ces séances de méditation que j'ai négligées durant un sacré bout de temps. Je crois en moi, que je suis capable de grandes choses si j'y mets mon coeur et mes tripes. Combien de fois ai je réussi à faire "des miracles" en partant d'une simple idée. Il n'y a plus à perdre de temps sur ces réflexions de "vais-je réussir?", "une dernière branlette pour la route ?" ... Tout cela n'a plus lieu d'être ! Je me suis déjà posé ces questions, j'ai travaillé sur moi, avec un psy, ai grandi, connais les problèmes qui font que je suis dans ce schéma et cette dépendance. Il est temps d'agir, de franchir des caps ! Pour les franchir je dois faire preuve d'énormément de Patience, retrouver Confiance en moi, en mes actes. Si facile à dire et "si facile" à accomplir quand on y met ses croyances. Je mets bien ce facile entre guillemets car c'est une fois qu'on fait le grand plongeon qu'on se surprend. Le plus dur sera d'oser sauter ! Ce soir j'arrête de stagner. Et chaque jour je vais renouveler cette expérience de sauter, me libérer de ce schéma et croire en ce que je veux sans me préoccuper du regard extérieur qui a empoisonné une partie de mon être. Je me sens respirer, mon coeur bat, mon esprit est prêt à accueillir la joie et aussi à accepter les autres moments moins agréables. C'est ça la magie de sauter. On n'est pas certain de tomber sur ses deux appuis comme on l'aurait aimé. Ancien joueur de basket je sais qu'il m'arrivait retomber sur un seul pied alors que j'étais parti pour retomber sur les deux. Entre temps quelqu'un m'est rentré dedans pour m'empêcher de marquer et m'a poussé en arrière. Soit je pouvais me laisser tomber ou bien essayais de me récupérer et retomber sur mes deux pattes. Même si je tombais, faute de ne trouver appuis je me relevais. C'est le même principe. Je profite de ce moment de clairvoyance pour l'inscrire ici et me rappeler que même en ayant rechuté aujourd'hui c'est à dire il y a quelques heures je peux me relever. Et surtout que c'est à moi, à cet instant, quoi qu'en disent ces pages et ces pages rédigées ici, qui ai mon destin en mains. Que je suis l'unique chef de mes actes ! Garder le gouvernail à la main en périodes de tempêtes sera difficile mais je relève ce défi en acceptant de me tromper. J'accepte surtout l'être que je suis pour m'approcher de celui que veux devenir. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 11-12-2012 16:12:11

Je touche le fond, une fois de plus. Qu'est ce qui me rattache à la vie ? Je croyais en tellement de choses : ma famille, mes amis, la vie ! J'ai cherché des solutions, j'ai essayé encore et encore. Je dis que je vais méditer mais je n'y arrive pas, je ne parviens pas à libérer mon esprit. Je dis que je vais arrêter, je mets en place certaines choses comme croire que ma lampe à sel va "purifier" mon environnement, que mes instants en famille, mes conversations entre amis vont m'aider à surmonter tout ça mais non ! Tout le monde croit que derrière mon sourire je suis heureux. J'ai fait du sport pendant 3 jours à me détruire le corps. J'ai mal au pied gauche, je ne sentais plus mes épaules jusqu'à ce matin... La douleur physique n'est rien, mais rien comparé à cette torture psychique !Qui suis-je ? Voilà presque trois ans que je suis dépendant, que je n'avance pas ! Si avancer c'est trouver des réponses sur soi alors j'ai avancé. Si avancer c'est se sevrer alors j'ai échoué, encore ! Je ne cesse de me relever ! Je cherche partout où je peux puiser de la force pour m'en sortir mais tout à échouer. Je vis dans un schéma où toute tentative de s'en sortir se solde par un échec. Il arrivera toujours un moment, un instant où je serai trop fatigué, trop énervé, trop je ne sais quoi pour me laisser aller. Combien sont intervenus sur ce topic? Combien m'ont apporté leur expérience, à chaque fois j'y ai vu une lueur d'espoir. A chaque fois je crois que je peux y arriver, à chaque fois je crois que je peux changer mais au final je reste le même. Un merdeux de branleur !!!! Je gache mes études pour me branler bordel !! Je rêve de tout mon être de décrocher ce concours, je le sais au fond de moi que mon coeur bat pour ça. Et voilà que mon esprit, depuis ma terminale, ne cesse de me mettre des bâtons dans les roues. Je peux comprendre que cela ait été un moyen de défense de mon esprit mais aujourd'hui je voudrais me défendre autrement. Je me tue à petit feu. Je me tue !!!! J'en ai marre de me sentir comme une souris de laboratoire, de vivre dans ces mêmes "réflexes" pourris !!! Mais comment font les autres ?!! Comment j'ai pu croire y arriver ? Je n'attendrai rien ! Je me bats, cependant, tôt ou tard je craque et c'est ce "tôt ou tard" qui me tue !!!! Pourquoi ne pas parvenir à accomplir des miracles chaque jour ? Le miracle est de se sevrer chaque heure, chaque jour. A priori je n'ai pas les couilles d'arriver à décrocher la lune, de me défoncer pour quelque chose plus d'une semaine ! Je ne sais pas comment changer tout ça. Dormir, espérer que toutes ces idées partiront d'elle même ça ne fonctionne pas. Les laisser défiler devant moi, les accepter ... Rien à faire puisque je craque dans des moments où je retrouve un temps soi peu confiance en moi. Cela ne rime à rien. Je pleure toutes les larmes de mon corps après avoir rechuté une fois que mon père est parti au travail, me retrouvant seul à la maison. Je ne demande qu'un instant de répit. Je ne demande qu'à vivre, qu'à respirer à pleins poumons ce que le monde me donne. Mais non il faut que je déconne, il faut que je replonge à chaque fois un peu plus dans tout ça. Je pars courir. Je ne peux plus rester une minute de plus devant ces écrans (portable et ordinateur). J'espère trouver un jour "la force" divine, psychique, intellectuelle ou je ne sais quoi pour m'en sortir. Ces paradoxes intérieurs qui me demandent d'arrêter et une autre voix de continuer à entretenir ces activités je veux les faire taire !!!  
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 11-12-2012 16:12:42

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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 11-12-2012 18:12:53

Quand je disais que je n'arrivais pas à méditer c'est dans le sens de "prendre le temps de méditer". Je ne m'accorde pas de temps pour cette activité alors que je prône le contraire. Je sais que la méditation est loin d'être une activité où on "mesure" quelque chose à la fin. Je suis perdu c'est tout. Je suis juste dépassé par certaines choses que j'en perds le nord. Courir m'a fait du bien. Ma douleur au pied est supportable, mes épaules me font un peu mal mais j'apprécie. Cela me maintient "en vie". Cela me rappelle à la réalité après un effort intense. A la place de trainer au lit en reportant l'heure de me lever je vais sortir du lit, me doucher et me remettre au lit pour méditer. Peut-être que le simple fait de méditer à la place de me rajouter des minutes de sommeil m'aidera à y voir plus clair. Oui la méditation me donne tellement de lucidité... Et pourtant je ne prends pas la peine de m'y mettre, de commencer ce travail. Comme si je m'empêchais d'accéder à cette libération pour je ne sais quelle raison. La peur de savoir ce que je pourrais y trouver ? Peur de trouver des réponses ? Pourtant j'ai médité de nombreuses fois, surtout lors de mon inscription et c'était très enrichissant. Je partais souvent sur de mauvaises pistes mais cela était gratifiant.Merci Fritzecat de ne pas être "entré dans mon jeu". Ce que tu me donnes là est certainement un coup de pied aux fesses virtuel. A vrai dire c'est moi qui me le donne ce soir. Je sais que Rome ne s'est pas construite en un jour mais quand même ... J'aimerais croire que CETTE FOIS c'est la bonne. Seul moi peux écrire la suite. Quoi qu'il en soit je dois bouleverser mes habitudes et surtout ne pas laisser le temps à ces idées de m'envahir. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 11-12-2012 18:12:54

Quand je disais que je n'arrivais pas à méditer c'est dans le sens de "prendre le temps de méditer". Je ne m'accorde pas de temps pour cette activité alors que je prône le contraire. Je sais que la méditation est loin d'être une activité où on "mesure" quelque chose à la fin. Je suis perdu c'est tout. Je suis juste dépassé par certaines choses que j'en perds le nord. Courir m'a fait du bien. Ma douleur au pied est supportable, mes épaules me font un peu mal mais j'apprécie. Cela me maintient "en vie". Cela me rappelle à la réalité après un effort intense. A la place de trainer au lit en reportant l'heure de me lever je vais sortir du lit, me doucher et me remettre au lit pour méditer. Peut-être que le simple fait de méditer à la place de me rajouter des minutes de sommeil m'aidera à y voir plus clair. Oui la méditation me donne tellement de lucidité... Et pourtant je ne prends pas la peine de m'y mettre, de commencer ce travail. Comme si je m'empêchais d'accéder à cette libération pour je ne sais quelle raison. La peur de savoir ce que je pourrais y trouver ? Peur de trouver des réponses ? Pourtant j'ai médité de nombreuses fois, surtout lors de mon inscription et c'était très enrichissant. Je partais souvent sur de mauvaises pistes mais cela était gratifiant.Merci Fritzecat de ne pas être "entré dans mon jeu". Ce que tu me donnes là est certainement un coup de pied aux fesses virtuel. A vrai dire c'est moi qui me le donne ce soir. Je sais que Rome ne s'est pas construite en un jour mais quand même ... J'aimerais croire que CETTE FOIS c'est la bonne. Seul moi peux écrire la suite. Quoi qu'il en soit je dois bouleverser mes habitudes et surtout ne pas laisser le temps à ces idées de m'envahir. 
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Re: Ma petite histoire
Hatt @ 11-12-2012 19:12:01

Salut Sonic, je me reconnais vraiment dans tout ce que tu dis.  Encore une fois, pour ce qui est de la méditation, je pense que ça a été vraiment très difficile pour moi jusqu'à maintenant, j'ai du utiliser plein d'astuces pour retrouver de la motivation à chaque fois: lire des bouquins, pratiquer en groupe (ça c'était vraiment bien pour au moins pratiquer 2 fois par semaine), prendre un instructeur etc... parfois la méditation était très bien , mais j'ai l'impression que c'est seulement maintenant, après 6 mois de méditation "forcée" (pas toujours forcée mais souvent), que je commence à prendre plus de plaisir, à mieux voir, suffisamment pour ne plus avoir besoin de me pousser autant pour aller m'asseoir et méditer. Je commence à avoir envie de le faire, et j'espère que ça va durer.Mais dans tous ces trucs, très souvent il n'y a rien à comprendre, il faut juste continuer la méditation pour que ça vienne. C'est un passage obligé, et ça dépend des personnes. Pour ce qui est de partir sur des fausses pistes, d'après ce que j'apprends, on part TOUJOURS sur des fausses pistes. Au fil du voyage on doit constamment réajuster sa trajectoire. On construit souvent quelque chose, on croit partir sur la bonne voie, puis un jour tout devient trop lourd, on laisse tomber et on repart vers la simplicité. Au début on se cogne la tête dans les murs assez fort, puis on devient plus attentif et les choses deviennent plus subtiles. Mais on ne trouve jamais LA bonne direction, on ajuste le tir au fur et à mesure. On réapprend toujours ce qu'est la méditation. C'est ce que je pense en avoir compris. Donc il n'y a aucun problème avec toi personnellement, ça fait juste partie du truc.On m'a aussi conseillé d'avoir un instructeur pour ne pas partir sur une fausse piste pendant trop longtemps, pour être sûr qu'on comprend bien les instructions de la méditation. L'instructeur nous aide à réajuster le tir avant qu'on parte trop loin dans la mauvaise direction, vers une "fausse" méditation. Au début j'en ai pris un pour le principe, je pensais que je pouvais comprendre tout seul, et en fait j'ai énormément progressé avec les instructeurs, ils me disaient des choses toutes simples alors que moi je partais dans le compliqué, et ça rendait les choses vachement plus fluides. Enfin bon. Et pour ton long message de désespoir, je trouve qu'il est très constructif. J'ai pas l'impression que tu te lamentes sur ton sort (bien que t'aurais le droit, je t'en empêcherait pas, tous les dépendants ont tendance à faire ça et moi le premier). J'ai l'impression que t'en as vraiment marre et je pense que ça peut être très constructif. En tout cas je vois vraiment ce que tu veux dire. C'est pareil pour moi. On peut tout essayer et quoiqu'on fasse on reste dans cette glue, on ne peut jamais en sortir. Quelle que soit la solution qu'on applique, on reste toujours dans le problème. Et encore une fois, je crois pas que ça soit un problème qui vienne de toi personnellement, c'est la même chose pour toutes les dépendances. On est tous dans la même merde. Quand je regarde ma vie, je me dis que j'ai fait plein de trucs, j'ai essayé plein de choses, mais objectivement j'ai pas tellement évolué. Ou peut être que j'ai évolué, mais je n'arrive pas à le voir, c'est comme regarder l'aiguille des heures bouger, on est pas vraiment sûr qu'il se passe quelque chose tellement c'est lent. J'ai parfois l'impression qu'on n'en sort jamais. Et pourtant il y a vraiment des gens qui se sortent de la dépendance. Moi c'est pour ça que j'aime bien les groupes de parole. Je vois des gens qui sont passés par les mêmes choses et je vois qu'ils s'en sont sortis, je vois que ça marche et qu'il y a une issue. Et c'est une grosse libération de voir que je n'ai pas besoin de construire moi-même le chemin qui mène au rétablissement. Je n'ai plus besoin de changer d'avis toutes les 2 semaines sur quelle est la solution, de tourner en rond tout seul. Je vois juste que ça marche chez les autres et j'ai confiance et je sais que si je continue d'y aller ça marchera pour moi aussi. Moi c'est ça qui me plaît là dedans. Evidemment je rechute encore beaucoup, pour mes problèmes de procrastination surtout. Mais c'est dans les moments de rage comme ce que tu viens de montrer que je suis ramené à la réalité du fait que le chemin que je prendrais seul ne mènera à rien. C'est dans ces moments là que je réalise la profondeur du problème, que je "touche le fond" à nouveau, et c'est très dur. Mais c'est en partant de ce constat, de cette réalité, que je retrouve le courage de chercher de l'aide auprès des autres. Il n'y aurait rien de pire que de rester toute sa vie entre deux eaux, sans jamais toucher le fond, sans jamais remonter à la surface, rester toute sa vie à faire du sur-place à luter sans jamais vraiment bouger. En touchant le fond on se rappelle qu'il faut s'en sortir vraiment, on se rappelle que le problème mérite d'être pris au sérieux. Quand l'envie de rechuter revient, on a un gout de réalité, on se laisse déjà moins faire par cette petite voix qui sourit à moitié, qui ne veut rien prendre au sérieux et qui dit "mais non, c'est pas grave, tu peux rechuter, c'est rien du tout", et qui nous pousse au déni. Cet état de rage je le trouve très positif. Personnellement j'aimerais être en permanence dans cet état, mais ça a malheureusement tendance à s'estomper. Dans les groupes de paroles ils l'ont bien compris. C'est le rôle de la première étape de mettre par écrit toute cette histoire, toute cette réalité et toutes ces raisons de se battre et de continuer de prendre le problème au sérieux quoiqu'il arrive. La première étape ("accpeter qu'on est impuissant devant notre dépendance, qu'elle a rendu notre vie invivable"), cette étape n'offre pas encore de solution, mais c'est pourtant la plus importante et il est important de la cultiver. Cet état de rage n'est pas un état dépressif duquel il faut ressortir le plus rapidement possible pour aller de l'avant, fermer les yeux et oublier tout ça. Je pense que c'est au contraire un état qu'il faut cultiver et observer. Il faut même rester dans cet état un moment pour bien se mettre en contact avec la réalité avant de passer à autre chose. Après je pense que cette rage se transforme, mais il est inutile de forcer les choses. En tout cas je trouve que tout ce que tu as dit est très positif. Des tas de dépendants oublient trop vite qu'ils veulent vraiment radicalement changer leur vie et se contentent de tourner en rond. Moi c'est de ça que j'ai besoin en ce moment, un rappel à la réalité pour voir ce qui va se passer si je continue de gérer ma vie comme je la gère maintenant. Après, cette première étape est quand même beaucoup  plus vivable quand on sait qu'il y a une solution derrière. Je me souviens plus, est ce que tu es déjà allé dans des groupes de parole ?
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 11-12-2012 20:12:55

Bonsoir Hatt,Non je n'ai pas pu assister à des groupes de parole (DASA) parce que sur Montpellier il s'agit de réunions pour les co-dépendants. C'est ce que j'avais lu sur leur site début septembre. J'ai déjà consulté quelques mois un psychologue avant qu'il n'arrête d'exercer à cause de problèmes de santé. Maintenant qu'il travaille de nouveau (sur Nîmes) je pense entrer de nouveau en contact avec lui par mail ou courrier. Par ailleurs je suis en contact de plus en plus espacé avec un dépendant que j'ai connu sur Nîmes. Nous communiquons par téléphone et échangeons sur nos méthodes, en particulier les siennes qui lui ont permis de s'en sortir. Je pense que je vais faire ce que tu as dit. Je vais écrire tout ce que j'ai sur le coeur. Toute cette colère qui demande à sortir. Mettre des mots sur cette souffrance, me poussant à arrêter ! Je ne dois pas me laisser aller. Voilà le secret, se mettre constamment des coups de pieds aux fesses. 
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Re: Ma petite histoire
Hatt @ 11-12-2012 23:12:21

Il me semble que les DASA font aussi des réunions téléphoniques si jamais ça t'intéresse. Ca peut peut être faire bizarre de commencer par ça si tu es jamais allé dans une vraie réunion. C'est quand même beaucoup mieux de voir les vrais gens. Moi je vais revenir en France pour l'année prochaine dans une ville où il n'y a pas de réunions et je vais utiliser des réunions téléphoniques. C'est aussi un bon truc pour rencontrer des gens que tu peux appeler à toute heure. Moi je pense que je m'en sortirai pas sans ça. Enfin, je sais que ça ça marche alors je lâche pas le morceau. Tout mettre par écrit ça m'a beaucoup aidé personnellement. Avec mon sponsor on "travaille" avec un bouquin qui s'appelle "a gentle path through the 12 steps". Qui donne des trucs à écrire bien précis. Ce que j'ai remarqué aussi, c'est que ça peut être assez dur, émotionnellement, de faire remonter tout ça. Parfois il vaut mieux ne pas trop en faire d'un coup, et prévoir de ne pas rester seul si ça va pas.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 16-12-2012 15:12:39

Bonjour tout le monde,Oui Hatt je vais écrire, je vais écrire chaque jour, m'imposer ce rituel me semble être une excellente idée. Il y a beaucoup de pistes sur lesquelles je vais me concentrer après avoir passé ce concours. Je vais écrire à mon psychologue que je n'ai pas vu depuis ses ennuis de santé. M'inscrire sur les rdv téléphoniques DASA aussi ! Je compte le faire dès mon retour sur Montpellier en Janvier. Sur Perpignan cela risque d'être très difficile étant donné que je serai entouré par la famille, surtout en période de Noël.Le fait de courir m'a apporté une certaine sérénité. J'ai tout d'abord du encaisser certaines choses (les digérer toujours plus). Ma rupture avec ma copine me travaille lorsque je me retrouve seul. Mais plus le temps passe, plus je cours, plus j'avance dans un sevrage, plus je crois qu'il faut avoir confiance, confiance en chaque pas que je fais vers l'avant. Actuellement mon chemin est celui des études et je ne m'en détourne pas. Mon sevrage est une voie que je compte suivre avec rigueur et patience. Je ne peux pas accélérer le temps. Je ne peux que patienter en relevant les défis de la vie au quotidien et les surmonter un par un en ayant je l'espère suffisamment de courage pour les vivre et les relever.Je sais que c'est dans un début de sevrage que je demeure le plus fragile alors je m'écoute un peu plus et m'aère l'esprit du mieux possible. Aujourd'hui j'ai profité de mes cousins. J'ai joué avec eux à différents jeux (ils ont 3, 6 et 8 ans) puis les ai aidés à faire leurs devoirs. Je crois que c'est ça qui est aussi libérateur. Partager des moments comme ça, aussi simples soient ils. Je les aime. Faire rire mes cousins en prenant la voix de leurs héros de dessins animés ou en les portant sur mes épaules, c'est ces moments qui me redonnent goût à la vie. Comment je peux les perdre de vue ? Comment cette dépendance peut nous faire broyer du noir à ne plus croire que ces moments existent ? Peu importe, ce n'est pas sur cette piste que je dois travailler mais dans l'autre sens. Comment trouver ces moments de joie ? Aujourd'hui je sais qu'ils ne se présenteront pas à moi d'eux même. Je devrai les provoquer. Aujourd'hui je l'ai provoqué en lachant mes cours et en partant chez ma tante. Elle aussi cela lui faisait du bien de me voir. Comme quoi la vie est un échange, un échange d'amour.Mes sevrages que je dis "intéressants" sont ceux où j'ACCEPTE ce qui m'arrive. Que je m'avoue à haute voix ou bien dans ma tête ce qui m'arrive, que j'analyse la situation telle qu'elle est et non en la détournant d'une quelconque façon. La vérité à ce jour est que je suis nostalgique des moments de joie que je partageais avec ma copine mais je sais aussi que je ne la rends pas heureuse en ne venant qu'une fois par mois et lui compter ma vie d'étudiant. Certes la vie ce sont des moments de joie mais aussi des moments où il faut prendre sur soi. Elle a décidé de ne plus "me porter", de ne plus porter notre couple. Des raisons il y en a, pas seulement celle ci. J'ai 20 ans, nous sommes restés plus de 2 ans ensemble et nous avons fait l'amour une fois. Il y a cet aspect de ma personne sur lequel j'ai cherché à travailler mais j'ai aussi que de son côté elle ne provoquerait pas les choses et attendait que ce soi MOi qui gère tout. En fait elle prônait le "ça arrivera quand ça arrivera" mais à ce jeu là ça n'arriverait pas. Nous vivons tous les deux chez nos parents sur Perpi ... C'était compliqué, on s'est compliqué la vie, posé trop de questions... Ma dépendance qui entrenait des doutes sur mon amour pour elle et ses problèmes de famille, d'argent de son côté ... Je tourne la page. Je ne peux revenir en arrière. Tout ce que je peux faire c'est croire qu'un jour je (re)croiserai sa route lorsque je serai bien dans mes baskets, elle dans les siennes. On souffrait tous les deux de notre côté, pas pour les mêmes raisons et on s'aimait. La souffrance a détruit le peu d'amour qui nous restait cette dernière année. Maintenant je comprends. Je comprends que je dois la laisser partir et que je dois vivre cela comme une chance.La chance de m'améliorer et si un jour je le souhaite revenir plus fort pour la reconquérir. Maintenant place au travail ! Je reviendrai une fois que j'aurai passé mon concours je pense. C'est à dire mercredi soir.  
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Re: Ma petite histoire
Hatt @ 18-12-2012 21:12:01

La classe. J'espère que ton concours se passe bien ! Si ça t'intéresse on peut échanger nos numéros en mp, (moi ça m'intéresse), je sais que je vais avoir besoin de contacts quand je vais arriver en France pour m'installer tout seul en Janvier. Enfin j'ai pas encore de téléphone français, mais j'espère que j'aurais ça bientôt. Et on se retrouvera certainement sur une réunion téléphonique alors.Je vais vraiment essayer de commencer ça sans tarder, sans trop procrastiner. Je pense que je vais utiliser les réunions de samedi et/ou dimanche, peut être dès le premier weekend de Janvier si je peux, sinon le suivant.
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 19-12-2012 10:12:24

oui, écris donc, sonic. il me semble assez évident que tu as un avenir à ce niveau. quoi qu'il puisse être à d'autres d'ailleurs. pour l'instant tu décris très bien celui qui cherche, quand tu auras trouvé le moyen de te dominer et d'utiliser ton énergie positivement, tu décriras celui qui s'est trouvé et c'est là que ça commencera de devenir vraiment intéressant. bonne continuation, ne tiens rien pour argent comptant et pour acquis, la vigilance doit rester de chaque instant, et arriver au point où la simple idée de l'erreur te semblera une erreur elle-même. ce sera comme de regarder le diable de très loin en disant : ouais bof, c'est le diable, mais là où je suis maintenant, il est trop loin et ne peut plus m'attraper! à+
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 20-12-2012 22:12:15

Bonsoir,Me voilà de retour en post-concours ! Je ne saurais vous expliquer ce sentiment concernant ce qui s'est passé. Des regrets non, enfin je ne pense pas mais je dirais que je pensais que cela serait différent. Je pensais que j'aurais été "meilleur". A vrai dire maintenant j'apprends à passer l'éponge sur ce jour. Il adviendra ce qui adviendra. J'ai fait tout ce que j'ai pu malgré certains jours difficiles. J'ai tenté ce concours encore une fois, j'ai été chanceux, voilà ce que je retiens. J'ai recontacté mon ex. Certains diront que j'ai "craqué" pendant un travail de rupture mais au fond de moi je sens que ce n'est pas fini entre elle et moi. Enfin c'est un sentiment paradoxal qui me pousse à vouloir la reconquérir et en même temps une autre voix me dit de m'éloigner et de tourner la page définitivement. Le soir où je suis allé devant chez elle (dimanche soir pour être précis) j'avais BESOIN de la voir, BESOIN de l'entendre. C'était mes tripes qui parlaient et j'ai foncé car j'en ressentais l'envie profonde et sincère. Je l'ai vue, entendue, embrassée pour voir où ça en était. Au début on hésitait puis après quelques baisers doux, très doux elle a fini par dire "C'est pas bien". Notre échange m'a apaisé et réveille d'autres sentiments. Elle m'a dit que j'étais l'homme parfait (sait elle vraiment qui je peux être lors de mes rechutes ?) et qu'elle avait regretté de m'avoir quitté mais en même temps qu'elle avait peur d'arriver un jour mariée, avec des enfants et le regret de ne pas "avoir vu ailleurs". Sur cette vision je lui ai dit que si elle était bien avec moi elle n'avait aucune raison de "ressentir le besoin" d'aller voir ailleurs. Mais en fait je comprends. Elle a peur, peur que ça marche. Peur de l'avenir tout simplement, comme moi quelque part. Comme toute femme elle est "torturée" et paradoxale cependant c'est elle, c'est elle qui me fait rire, c'est avec elle que j'ai envie de profiter de la vie, visiter le monde, danser à Rome, porter ses achats dans Londres... Cela me fait bizarre d'écrire ça et la voix qui me conseille de m'éloigner se réveille quand j'écris ce genre de choses mais je ne peux les nier. A cet instant, à l'heure où je vous écris je fais le choix de demeurer "l'ami", l'être de l'ombre, celui qui est là sans être là avec elle. Je ne dois pas écouter ce puits sans fond qui me dit de me "nourrir d'elle" et ses sentiments. Ce serait ma dépendance affective qui parlerait. Par contre je peux être là, la voir, l'entendre et avancer à plus ou moins longue distance d'elle. Voilà ce que je dois faire. Garder un oeil bienveillant sur elle et croire, croire en la vie, en ma chance. Croire que si elle devait ressentir de nouveau cette flamme pour moi je la ressentirai tout autant qu'elle à ce moment.Je ne regrette rien. Je ne regrette pas un instant tout ce que j'ai pu faire. J'ai morflé, je vais certainement traverser monts et marées pour arriver à mes fins : médecine ou autre chose ? Quoi qu'il en soit les dés sont jetés et je ne peux que croire une fois de plus à mon étoile. Je lache priseSi je suis venu ici c'est que l'envie de rechuter commençait à monter. Je remarque un tremblement de repos de mon pouce lorsque je suis dans cet état de doute, "d'idée" de me masturber. L'inconscient s'exprime ? Une fois que j'éteindrai l'ordinateur je vais méditer et me mettre au lit, je ressens ce besoin. Sinon je rechuterai, je glisserai sur cette pente douce puis brutale des regrets, de la colère, du dégout. Oui Fritzecat tu as raison, je crois que maintenant ça devient intéressant. Je commence (et je ne fais que commencer) à reprendre le contrôle de ma vie et c'est là que l'on se nourrit de belles choses, que l'on commence à savourer cette douce odeur de liberté. Méfiance ! Rien n'est acquis ! 6 jours de sevrage, une belle victoire mais pas pour autant sur un piédestal le jeune homme ! Maintenant je trace mon chemin, je trace ma voie, je trace ma vie. 
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 21-12-2012 00:12:30

laisse la porte ouverte avec ton ex, qu'elle voie qu'elle peut revenir quand elle se sentira prête, mais surtout bosse sur toi, sur ton sevrage, c'est de ta victoire sur toi-même que dépend indirectement son comportement futur. elle attend de voir ce qui va se passer. tu as très bien compris et décrit la situation. si tu restes centré et maitre de toi, elle ne pourras que revenir, si tu te plantes, cela va alimenter ses doutes... tout ça parait clair.tu es sur le point de devenir plus autonome, et c'est ce dont elle a besoin. en même temps elle doute d'elle-même d'être à la hauteur, et dans ce sens elle projette aussi ses propres problèmes sur toi, comme tu le faisais quand elle est partie. mais tout ça ce n'est pas vous ni votre relation, c'est justement ce qui l'empêche et qui doit être évacué, compris, pour elle comme pour toi... en ce sens, même si tu en as chié, elle t'a rendu service en t'obligeant à surmonter la rupture. j'ai vécu tout ça dans le temps. l'autre à besoin de savoir que tu peux vivre sans lui/elle, sinon il/elle peut se sentir pris(e) dans un piège affectif, une relation de possession. c'est classique;quand il y a vraiment de l'amour, on surmonte tout ça. ce sont des purifications, des façons de se défaire de ce qui n'est pas l'amour...à+
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 26-12-2012 23:12:14

Bonsoir,Mon Dieu j'ai mal, j'ai mal au coeur. J'ai rechuté, combien de fois en ces quelques jours, en moyenne une fois, le soir avant de m'endormir. Je vous écris avec dans mes écouteurs une musique qui me fait à la fois pleurer et me redonne espoir. Je vais commencer par le début pour être le plus honnête possible. J'ai revu mon ex. J'en avais besoin mais est-ce que j'y ai gagné au change. Je l'ai revue avant le concours comme j'ai pu le dire (je devrais relire mes posts, je ne sais plus si je l'ai dit), et puis j'ai eu besoin de la voir la semaine dernière. Samedi dernier nous avons partagé le dîner et j'ai vidé mon sac. J'ai eu besoin d'être honnête et de connaitre ses réelles pensées, celles qui l'ont poussée à me quitter. Elle a peur, je le sais, et je dois lui laisser le temps. Déjà que je ne suis pas guéri moi même ... Alors je la laisse partir, sachant qu'elle m'a avoué sortir avec un autre homme depuis quelques jours (depuis que j'ai passé mon concours) afin de m'oublier. Elle ne l'aime pas, il part dans 2 mois en Argentine et il n'y a pas de prise de tête. Voilà ce qu'elle m'a dit. Sur le coup j'ai été "flatté" du fait qu'elle me dise qu'elle voulait m'oublier. Cela signifie que j'ai compté et que je compte encore pour elle. Seulement je lui ai dit et quoi qu'il arrivera je m'y tiendrai, je ne la contacterai plus. Je ne ferai plus le premier pas vers elle, plus jamais. C'est à elle de grandir. Je lui ai dit que je suis là, quelque part, peut-être à l'attendre mais que je ne veillerai plus sur elle, que je ne m'immiscerai plus dans sa vie. Voilà ma première entaille.La deuxième est que je n'ai pas tenu le cap. J'ai pas écrit (et il n'est pas trop tard) à mon psychologue pour lui dire où j'en étais. Alors je vais me bouger les fesses et vite ! Cela me fait penser que je dois (re)commencer à écrire sur du papier. Je dois libérer toutes ces pensées sur papier. Mais avant cela je vais devoir nettoyer ma chambre. Je me sens comme piéger, comme obliger de me masturber. Il demeure cette "odeur", cette sensation, ces souvenirs de cette activité. Peut-être n'ai-je pas touché assez le fond pour trouver une motivation plus que profonde pour me sevrer alors qu'elle est bien là au fond de moi. Je sais que le chemin de la réussite passe et passera par ce sevrage mais il suffit d'une hésitation, d'une peur, d'un lacher prise sur mes convictions pour craquer. A moi de tenir bon. Alors je viens me réfugier ici car je ne sais plus où aller, où écrire, où parler. Noël, je suis bien entouré des miens mais je me sens comme protégé que pour ces temps de fêtes, de cadeaux, de repas de famille, de rires ... Tôt ou tard je tombe sur la réalité : JE SUIS SEUL. Je suis seul avec mon lot de souffrances qui n'est pas si lourd que ça si je prends de la hauteur mais qui semble si gigantesque sur l'instant. Alors je fuis, je fuis chaque nuit une fois (probablement qu'après avoir validé ce post je me ferai une seconde branlette) en me MB. Je suis une nouvelle fois perdu, perdu dans mes pensées qui se mélangent. Il y a cette peur profonde, enfouie qui est celle d'avoir échoué, celle d'avoir raté mon concours. La peur de l'avenir, oh celle là je crois que c'est la pire. Pourtant il est très simple de faire face. S'encrer dans le présent et écouter ce qui m'entoure. Un outil précieux serait la méditation mais je ne le fais pas. Je médite après avoir touché le fond, après avoir perdu la foi de réussir à me sevrer un jour. La route est trop longue pour réussir à s'en sortir et pourtant il suffit d'aborder calmement chaque étape, se mettre dans un coin et voir ce qui nous entoure, se poser et écouter. Je ne le fais pas, pourquoi je ne le fais pas. Encore la peur de voir mon reflet dans le miroir ? Je tiens debout mais j'ai tellement peur. Je n'ai plus confiance en moi et je ne sais pas retrouver cette confiance plus de quelques heures, voire quelques jours car je retombe dans le piège de cette dépendance qui me nourrit tellement bien. Elle me nourrit et me tue chaque jour ! J'aimerais me nourrir d'autres choses mais elle me rappelle toujours à elle. Les premiers jours sont les pires... Il faut tenir, il ne faut pas que je me tienne sur cette vision d'un soir, sur cette vision pessimiste de la vie. Je sais que dans certains de mes posts j'ai approché le bonheur, je connaissais une douleur mais une douleur qui me faisait grandir. Il faut que je reprenne ce chemin, il faut s'y tenir.J'ai la tête sous l'eau et je suis seul à pouvoir en sortir. Je ne sais pas quand, ni vraiment comment bien que je possède en moi toutes les ressources pour le faire. Alors je vais fermer les yeux et rêver une fois de plus. Rêver que je suis quelqu'un de bien qui s'est juste égaré et ne demande qu'à retrouver la bonne voie. Bonnes fêtes à tous 
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Re: Ma petite histoire
nuage @ 28-12-2012 16:12:23

on est toujours seul au monde sonic... et seul sera, celui qui veut l'etre.. l'importance d'etre son meilleur ami ;)
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 06-01-2013 01:01:09

Bonne année tout le monde !Oui Nuage, je suis seul (parce que je veux l'être). Je dois me recentrer sur moi-même bien que dans mes actes je suis à la recherche d'une femme pour me compléter ou du moins me nourrir de son énergie. Je me suis rapproché d'une de mes amies pour qui je ressens une grande sympathie mais rien de plus. Je dois mettre fin à ce jeu de "séduction" avant que cela aille trop loin. Premier point.Le second est que j'ai repris le "contrôle" du moins un pas en avant. J'ai pris mon courage à deux mains et ai rangé de fond en comble ma chambre. Elle est de nouveau ma chambre, un lieu de repos et de quiétude, tout a une place et chaque jour je cultive mon petit paradis en rangeant mon linge bien plié et rangé comme je le souhaite. J'allume ma lampe à sel au réveil et aère ma chambre pendant que je prends ma douche matinale. En somme je m'y trouve bien, mieux que lorsque j'étais en concours. Cependant il m'est arrivé de trouver le moyen de visionner quelques images sur mon téléphone, aller jusqu'à l'éjaculation que je bloquais avec la règle des trois doigts enseignée dans un livre conseillait par Orroz. Je me rends compte que cette pratique mène peu à peu à la rechute. Même si elle me laisse sur ma fin à chaque fois je continue à visionner (non plus des vidéos certes) mais je suis toujours à la recherche de "l'image". Chose que je vais rectifier.J'ai reçu mon carnet (nouveau journal intime). J'y ai écrit une première page relatant de faits n'ayant aucun rapport avec la MB. Et je pense continuer sur ce chemin, me forcer à écrire sur moi, mon travail intérieur et non plus sur le nombre de jours que j'ai tenu sans me toucher, les images qui ont pu me marquer, la violence qu'elles peuvent véhiculer... Je ne dois plus travailler sur ça mais sur les émotions qui me mènent à la rechute. Je comprends une nouvelle fois que ce sont mes émotions que je refuse de voir, d'accepter et que je dois les laisser faire leur travail même si parfois elles font mal. Je m'étais "engagé" à rédiger une lettre pour mon psychologue durant ces vacances. Cependant je n'ai pas pris le temps de le faire et surtout je ne voyais pas concrètement comment rédiger cette lettre. Ecrire pour écrire je vais le faire dès que l'envie se fera sentir en y pensant un peu chaque jour histoire de cultiver cette partie du sevrage.Par ailleurs je rentre sur Montpellier lundi. Et oui retour à la solitude et à la vie d'étudiant. J'espère garder cette foi et cette détermination à accomplir chaque action en m'encrant dans le présent. Je sais que c'est aussi là bas que mes émotions se manifesteront sous différentes formes : peur de ne pas avoir réussi ce premier concours de décembre, la joie de redevenir autonome et récolter le fruit de mon travail, la tristesse due à ma rupture qui resaigne à certains moments... Il faudra faire face, méditation, sport et travail seront des mots clés mais aussi des ACTES quotidiens que je devrais entretenir !Je vais contacter DASA pour voir si il existe des groupes pour dépendants sur Montpellier. Pour le moment il s'agit de réunions uniquement pour les co-dépendantes. Je me dois aussi, tout en attendant la réponse des différents mails envoyés à DASA et ici, de prendre mon téléphone et parler de vive voix avec ceux dont j'ai le numéro pour échanger et vider mon sac sur mes ressentis du moment. De telle sorte qu'au final j'aurai mon "groupe spirituel" qui sera formé à tous les niveaux. J'aurais mis en place un plan de sevrage qui se fera par tous les outils possibles : internet, téléphone, réunions, méditation ... Et un quotidien de travail, de sport et de moments de répits.Voilà je pense que mon hygiène de vie s'améliore peu à peu. Je m'investis du mieux que je peux sans me prendre la tête et surtout avec douceur ! Je ne cherche plus à combattre par la force mais par la compréhension ! Je pense également transformer mes pauses déjeuner avec un film en fond par un repas avec fond musical. Après avoir fait la vaisselle je m'accorderai une plage lecture. Avec ça je pense avoir trouvé pas mal de pistes qui me mèneront au succès je l'espère même si je sais que le chemin est long et parfois difficile à suivre. Bonne continuation à tous et à très bientôt ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 12-01-2013 16:01:33

Bonjour tout le monde,Voilà presque une semaine que je suis rentré sur Montpellier et en relisant en diagonale mon dernier post je me rends compte que j'ai RIEN fait de ce que j'ai dit. Les rechutes se sont succédées au cours des jours et en intensité, toujours plus de violence, toujours plus de cris ... Plusieurs fois j'ai cru toucher le fond. J'étais en larmes, des idées noires me venaient à l'esprit, voir que je n'arrive à rien ... Entre hier et aujourd'hui je pense avoir pris une sacrée dose, je n'ai pas compté le nombre de fois que j'ai fait ma petite affaire. Cependant je me relève une nouvelle fois. Je me suis relevé en venant lire mes frères d'arme, vous. J'ai lu quelques posts, pour ne pas dire un topic. Le combat continue et je dois le mener par les ACTES et non plus les paroles. Je me rends compte que la solitude me vide littéralement de ma bonne volonté, de ma joie de vivre pour laisser place aux ténèbres de mes peurs, de mes souffrances cachées. Je n'ai jamais réussi à affronter cette pulsion de la nuit, celle qui survient après 7 jours et qui vous empêche de dormir. Encore une fois il faut se donner comme objectif un jour à la fois. Les jours se ressemblent sur certains aspects mais la dépendance n'hésite pas à nous envoyer différents types d'images, et d'allusions pouvant nous mener à la rechute. Corvus a donné une image qui me plait bien et j'espère l'avoir bien comprise. Nous sommes seul face à une armée. Chaque soldat en face est une tentation. Au début du combat nous devons en combattre plusieurs et à chaque fois qu'on en met un à terre il faut avoir encore la force de mettre le suivant dans le cas de son prédécesseur. La guerre est un combat de longue haleine. Il faut rester sur ses gardes à chaque instant et ne jamais, JAMAIS baisser son épée. Même si l'horizon semble sans danger l'erreur est là. L'erreur est de croire qu'on est à l'abri. Dans mon cas j'ai cru qu'en deux semaines j'étais à l'abri, que j'avais fait le plus gros et non. Les renforts dans le cas adverse arrivent. Ils sont parfois plus costauds, et il faut les prendre au corps à corps sur la durée (plusieurs jours de sevrage à la place des quelques minutes voire quelques heures habituelles). Voilà où je me situe. Je dois accepter que mon "combat" dure plus que quelques heures. J'ai (re)trouvé les raisons qui me mènent à la rechute et j'en prends note dans mon esprit. Seulement quand vient l'appel de la pulsion je n'utilise jamais ces cartes qui pourraient me soulager : sortir de mon appartement, prendre mon vélo, méditer ... Maintenant je sais pourquoi. Avant je mettais ça sur le compte de l'oubli. "J'oubliais" de faire ces activités au moment où la tentation arrivait. C'est un beau mensonge. J'ai peur, peur de sortir, peur de franchir le pallier de ma porte. Mais une fois dehors je respire différemment. D'abord l'air est différent, puis je me fais confiance et là je sais qu'en rentrant à l'appartement je serai bien et fier d'être sorti. Je dois me donner ce coup de pied aux fesses maintenant et ne plus attendre que cela vienne de l'extérieur. Faire des promesses ne servirait à rien. Par contre je peux (re)prendre conscience de toutes ces motivations, toutes ces ficelles que j'ai dans mon esprit. J'ouvre les yeux et arrête de me regarder mon petit nombril en me faisant passer pour la victime à longueur de temps quand je rechute encore et encore. Oui j'ai rechuté, oui c'est difficile de se sevrer mais maintenant on relève ses manches et on prend le taureau par les cornes et on parle au taureau ! Il ne suffit plus de mettre sa force dans ce problème, il faut aussi y mettre des mots. En disant cela je fais référence à mon envie de contacter le centre DASA de Montpellier. Chose que je vais faire dès que j'ai fini mon cours sur l'équilibre acidobasique dans le corps. Bon week end à tous ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 13-01-2013 18:01:58

Voilà c'est parti je me jette à l'eau ! Je sors de chez moi le plus possible "sans filet de sécurité". Demain matin je ne pourrai pas rester chez moi. Je me suis engagé à partager le repas avec un ami après ma matinée de travail. Loin de "mon confort" je suis dans un bain social qui fait que je suis un autre homme que celui qui compulse. Je dois gérer mes émotions et ne peux les cacher. En plus mon travail sera que meilleur car je serai à la fac et comme j'aime l'appeler c'est une ruche. Dans la ruche le travail est partout !J'ai envoyé un mail à l'adresse indiquée sur le site DASA pour savoir si il existe des réunions sur Montpellier. J'attends leur réponse, le premier pas est fait ! Des petites victoires, j'en ai connu pas mal en plus de 3 ans que je tente de me sevrer mais chaque victoire est à prendre en considération et il faut aller de l'avant à chaque instant. Je serai fort. Bonne continuation à tous ! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-01-2013 19:01:40

<p style="text-align: left">Jour 6 : </p><p style="text-align: left">Je change ma méthode d'écrire. Quand je commençais à me sevrer j'accordais trop d'importance au temps passé sans support. Puis j'ai tout fait pour ne pas savoir où j'en étais. "Ma vérité" est entre les deux. Je garde un oeil sur le compteur sans pour autant me prendre la tête. Savoir que j'en suis à tant tout en gardant la modestie du premier jour.</p><p style="text-align: left">Je commence à traverser une nouvelle tempête, la tempête des 6 jours. Elle revient chaque fois quand j'en suis à ce stade. Elle me provoque un coup de blues, des images bien précises, des cris qui vont et viennent. Il y a ces émotions de tristesse qui, depuis octobre me rappellent que ma copine est partie. Peur de la solitude ? Copine ou pas peut-être que c'est tout simplement la solitude qui fait mal. </p><p style="text-align: left">Je ne veux plus vivre avec le même schéma où je cherche des sites toujours plus forts et si possible avec mes "actrices" préférées. Je m'occupe le plus sainement possible en effectuant chaque tâche en me concentrant exclusivement à elle. Mais j'ai mal, en moi quelque chose crit et je ne sais pas clairement ce qu'elle me dit. Je vais aborder cette étape le plus sincèrement possible. Je commence à morfler, voilà le moment que je dois vivre si je veux m'en sortir. Deux chemins s'offrent à moi. Soit je prends le "tout beau, tout fleuri" que j'ai connu et connais par coeur et qui me mènera tôt ou tard en enfer jusqu'au moment où je déciderais encore une fois de me promettre que je ne prendrais plus cette route. Soit je décide de prendre l'autre route. Elle n'a pas grand chose pour elle. Elle est étroite, elle parait sombre et on dirait même qu'il faut enfiler des bottes et prendre un couteau pour avancer. Au bout on dirait qu'il y a une lumière, pas vraiment descriptible mais elle est là. Vais-je avoir le courage de m'armer et entamer cette traversée sans faire marche arrière ?</p><p style="text-align: left">Ce soir je m'engage à faire un pas de plus en avant. J'y vais </p>
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Re: Ma petite histoire
Julien @ 18-01-2013 20:01:22

C'est tout à fait ça la vie, l'histoire des deux chemins, d'un côté le somptueux avec tout ses plaisirs, ses beautés, ses parfums .... et de l'autre le chemin de la croix, avec ses peines, ses douleurs, où tout est sombre.... Et pourtant à la fin du chemin, celui qui avait choisit le premier, se réveille, il comprend que tout celà n'était qu'éphémère, il s'était attaché à ces plaisirs de la vie, le réveil est brutale, car il vient de se perdre à jamais, en revanche celui qui avait choisit la deuxième route, il se sent libéré de son fardeau, terminé les peines et les souffrances, et le voilà qui rentre dans la vraie vie tout en joie.Nous sommes libre de faire le bon choix, tant que nous sommes vivant encore, à nous de choisir le bon chemin, celui qui mène à la plénitude de la vie.Bon courage à toi pour la suite Sonic.  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 19-01-2013 13:01:43

Jour "0":Rechutes entre hier soir et ce matin. J'ai craqué sur une simple idée qui me disait de retrouver une image, un instant précis d'une vidéo. Je me suis laissé guidé par cette idée et ai passé une partie de la nuit à vouloir la retrouver mais en vain. A la place j'ai fait ma petite affaire sur une autre vidéo. Après ma rechute j'ai dormi, trop dormi, probablement la peur d'affronter la réalité, la lumière du jour, la difficulté de ma vie, qui pourtant n'est pas la plus difficile. Il me suffit de me lever, me préparer moi, puis mon repas et me mettre au travail. Au lieu de cela je me réfugie dans les bras de Morphée. Une fois de plus j'ai lâché mon épée au moment où je pouvais abattre un ennemi à ma hauteur. Ce matin toutes ces idées de rechute et de mal-être sont revenues, je me suis laissé aller sans support. Une nouvelle fois. La solution ne se trouve pas sur un soir, sur une journée mais tout au long du chemin. Je trébuche très souvent quand j'atteins cette partie du chemin, celle où il faut avancer en étant confiant que j'ai pris la bonne décision de prendre ce chemin là plutôt que le tout beau tout fleuri. Je prends une nouvelle décision. Je vais bloquer cet ordinateur avec K9. En effet j'ai deux ordinateurs et un téléphone portable. Je gardais cet ordi pour mes recherches. Ce contrôle parental va jusqu'à filtrer les molécules et les images anatomiques du corps humain (ostéologie, tendons, muscles ...). Mais j'ai d'autres moyens à ma disposition pour trouver réponse à mes questions. Je bloque cet ordi et je me remets au travail, je reprends mon épée, j'enfile une nouvelle fois cette armure pour aujourd'hui et essaierai de la remettre chaque jour. Chaque sevrage est important et il ne faut pas laisser le temps filer. Je prends une nouvelle fois mon chemin, celui qui semble sombre et difficile. Mais cette fois je regarderai les traces de mes blessures au 6ème jour. Pour l'instant un jour à la fois. A bientôt 
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Re: Ma petite histoire
Nev @ 20-01-2013 08:01:11

Tente aussi quitte à faire de retirer internet de ton portable. D'après ce que j'ai lu, c'est aussi un gros facteur de tentation. Ne culpabilise pas trop, met toi au boulot à ton rythme et tant que tu peux.<p> Ce n'est pas facile ce que tu vis, mais l'essentiel c'est de progresser.
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 22-01-2013 06:01:19

salut Sonic D'abord Bonne Année 2013 !!!L'idée d'écrire est excellente <span style="line-height: 1.38; color: #333333; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif">fais le maintenant écrit que tu viens de te chosir et que tu t'aimes, commence maintenant prend une feuille un bout de papier et met cela dans un contenant et quand tu ne vas pas bien pige une réussite et cela vas t'aider.</span><p style="margin: 10px 0px 0px">pas besoin de contenant en or pour commencer plus tard tu en prendra une boite en or.</p><p style="margin: 10px 0px 0px"> <span style="line-height: 1.38">enfant parfois on se fait dire des choses désagréable et on grandi avec cela</span></p><p style="margin: 10px 0px 0px">une semence dans notre coeur et qui grandi</p><p style="margin: 10px 0px 0px">cela apporte une souffrance tout au long de notre vie</p><p style="margin: 10px 0px 0px">pas facile de déserber cela</p><p style="margin: 10px 0px 0px">avoir peur d'avoir peur c'est confrontant</p><p style="margin: 10px 0px 0px">écrit tes réussite aussi banal ou importante</p><p style="margin: 10px 0px 0px">toi seul sait ce que tu dépasse et ce sont tes réussites</p><p style="margin: 10px 0px 0px">une à la fois et tu vas te rendre compte que tu es meilleur et réussi mieux que tu le penses</p><p style="margin: 10px 0px 0px">pour cela tu dois écrire tu vas voir que ton coeur vas se remplir de joie et ton mental qui vas être heureux vas chercher à etre heureux de plus en plus.</p><p style="margin: 10px 0px 0px">lois d'attraction</p><p style="margin: 10px 0px 0px"> <span style="font-size: 11px; line-height: 14px; white-space: pre-wrap">Ne travaille pas à avoir le bonheur. Mon ami , vie le une seconde à la fois et c'est comme un chapelet. Une seconde + une autre et devient une minute et tu sais les gens ne sont pas dans la plénitude totalement. </span></p><p style="margin: 10px 0px 0px">Si tu te sens triste quand tu écris éssaie de sourrire ! Tu vas voir un pas a la fois ça change et pense a te remercier a chaque fois que tu avances</p><p style="margin: 10px 0px 0px">A plus mon ami  </p>
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 23-01-2013 16:01:14

salutj'ai écrit il y a un moment sur dp.com et j'ai eu envie de m'y remettre récemment, du coup je poste une réponse ici ....je suis d'accord à 100% avec l'idée d'accumuler chaque seconde de bonheur pour en faire un chapelet mais c'est dur et facile à la fois à mettre en pratique !! JE pense qu'il ne faut pas lutter contre notre addiction mais essayer plutôt de contourner l'obstacle et demander de l'aide.J'en profite aussi pour faire passer cette info : cette semaine sur France 5 vers 14h il y a un reportage de 7 minutes chaque jour dans le magazine de la santé, rubrique "In Vivo - 7 minutes pour une vie". Le titre c'est : "Sexe : Une addiction taboue", j'ai pas tout vu mais ça donne des pistes et c'est pas mal fait du tout.Les vidéos sont visibles après diffusion ici : http://www.france5.fr/sante/le-magazine-de-la-sante/emission/2013-01-21#contenu_sept_minutes_pour_une_vie Je retiens surtout la notion de "garde fou" pour avoir le plus de chance de s'en sortir, le garde fou c'est une personne proche...à chacun de la trouver.@+  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 23-01-2013 20:01:18

Jour 3 :Bonjour tout le monde,Nîmes, excellente année à toi !! Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu de tes nouvelles. Comme tu veux je "galère" toujours.Marduc, j'apprécie que tu aies pris mon topic comme endroit pour écrire tes ressentis. Je vais contourner les obstacles un par un. Déjà aujourd'hui c'était difficile à faire mais je l'ai fait et le bienfait que cela procure est pas mal. J'écris dans mon journal de bord rigoureusement, tout et n'importe quoi, pour ne pas dire surtout n'importe quoi. J'ai également rempli un papier avec deux colonnes avec l'une "Pour la masturbation" et l'autre "Contre la masturbation" en fait il s'agirait plus des arguments qui me poussent à me masturber et les autres arguments qui me dégoutent. Au début je pensais que je remplirais avec beaucoup de facilité le "Pour" mais cela s'est soldé par deux idées : Excitant et soulage. L'autre colonne j'y ai inscrit beaucoup de choses : violence, dégout de moi même, perte de temps, l'odeur du sperme, impression que tout est souillé (vêtements, moi, ma chambre ...)... Il va de soi que le fait d'écrire cette liste m'a aidé, inconsciemment peut-être mais quand je la regarde je sais où je veux aller. Hier soir j'ai à moitié rechuté ou plutôt j'ai rechuté. J'ai cherché une image d'actrice sur mon téléphone, K9 m'a bien ralenti puis j'ai réussi à faire ma petite affaire mais à moitié. Je ne suis pas allé au bout, je me suis arrêté avant l'éjaculation et me suis endormi dégoûté d'avoir fait la démarche de rechercher tout ça. Au final j'ai passé une sale journée, me suis levé tard mais ai bien travaillé. Malgré tout je ne veux pas remettre mon compteur à zéro car je me suis battu comme un lion pour ne pas craquer car je savais qu'en ayant commencé à chercher une image pendant la nuit j'aurais voulu aller au bout aujourd'hui. Pour le moment, à 21h29 je n'ai pas consulté un site ou une image et je ne me suis pas touché. Bilan honorable, comme quoi je suis capable de garder le cap malgré une déviation. A la prochaine déviation je remets tout à zéro. Je n'ai pas voulu toucher à ce compteur aujourd'hui pour des raisons plus supersticieuses qu'autre chose. J'attends la suite.J'avance, pas à pas, je me libère de ces pulsions en fermant les yeux et en balbutiant tout ce qui me passe par la tête. Je souhaite que tout cela s'arrête, je récite la prière de sérénité, je pense à mon grand père, un homme qui a toujours cru en moi, jusqu'au bout... Ce soir je vais travailler encore et espère pouvoir m'endormir sur tous ces concepts que l'on me demande de compnrendre pour médecine. J-3 je continue l'aventure.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 25-01-2013 23:01:43

Arf ! A vouloir faire le mâlin j'ai récolté ce que j'ai semé : une rechute en douceur. Je suis retourné cherché des images après mon dernier post. Donc l'histoire de ma "demi-rechute" n'est plus négociable et je négocie plus. Au revoir le pacte avec le "diable". Maintenant je me recentre sur moi et m'engage à méditer quotidiennement. Je n'ai que trop oublié cette activité pourtant si bienfaisante quand je la pratiquais. J'ai réinséré le sport depuis quelques jours, du moins les pompes et les abdos avant d'aller à la douche et j'avoue que ça permet de "canaliser" le surplus d'énergie les jours où je ne sors pas de chez moi. En fait je revois mon sevrage dans son ensemble. J'ai compris comment analyser mes pensées, j'ai les outils. Je les ai trop souvent mal utilisés ou pas assez sur la durée. Un sevrage est un engagement sur le long terme mais avec comme objectif un jour à la fois. Alors faisons en sorte que chaque jour se déroule dans un contexte de confiance et de bienfaits que je récolterais tout au long de la journée : sport, travail, méditation, bonne hygiène de vie, communication (forum, téléphone, mails) et repos ! Voilà de quoi me motiver et repartir sur de bonnes bases. 
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 26-01-2013 17:01:37

Salut Sonic,Bon courage à toi c'est vraiment galère d'en sortir ça c'est clair, ce qui compte le plus au fond c'est de continuer à y croire et à se soigner. Pour ça on a besoin d'aide maintenant j'en suis convaincu : psy, forum, ami(e), conjointe, Dasa, je pense qu'il faut tout essayer et tout mélanger ;-). De mon côté aujourd'hui j'ai eu une discussion très importante avec ma femme, j'ai franchi un pas en lui avouant que j'étais encore accroc au porno 8 ans après lui avoir parlé pour la première fois mon addiction qui date d'il y a 24 ans (j'en ai 34). Pendant ces 8 ans elles m'avaient redemandé de temps en temps si j'avais rechuté où seulement si j'avais encore des envies de pornos, j'avais toujours nié malgré des rechutes régulières. Je ne voulais pas la décevoir ni me décevoir, je voulais m'en sortir tout seul et un "beau" jour tout déballé et être tout fier d'y être arrivé tout seul...et non ça marche pas comme ça. Entre temps je suis devenu papa et même ça, ça m'a pas freiné, pourtant je veux surtout pas transmettre ça à mon garçon...Du coup ma femme étant au courant, cette fois la seule promesse que je fais c'est de continuer à me soigner ad vitam aeternam! après le sevrage total je peux pas lui promettre c'est la maladie qui veut ça, mais j'y crois, en tout cas on s'est mis d'accord pour re bloquer mes accès sur le net TV, pc, wifi...c'est galère mais pour être honnête avec moi-même je dois le faire.Je t'envoie plein de pensées de soutien pour tenir bon et arriver à dévier ton esprit du besoin immédiat de porno quand il arrive.Dans un film y a un gar qui s'était mis un élastique au poigné et quand son TOC sur la proreté revenait il faisait claquer l'élastique, à tester! sinon bonnes révision de médecine et à bientôt   
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 28-01-2013 10:01:46

Jour 0 :Bien qu'on ne puisse pas parler de jour 0, enfin bref ... Hier soir et surtout ce matin j'ai laissé l'idée d'une petite image faire son travail. Résultat me voilà sur mon téléphone protégé en train de rechercher une image non dénudée d'une actrice que j'apprécie. Ne filtrant pas ces images jugées "softs" par mon contrôlant parental j'ai pu faire ma petite affaire ce matin en ayant pas eu le temps de bloquer ma semence avec la règle des trois doigts. Au début une part de moi même voulait minimiser cet acte et faire comme si rien ne s'était passé. Non, ce n'est pas honnête et cela ne fera que renforcer la part de moi même qui pense que c'est quelque chose de banal et futil de se masturber. Donc je reprends à zéro sur papier mais continue mon travail spirituel et physique. En effet j'ai une semaine de "congés" qui a commencé et je compte en profiter pour prendre de nouveaux repères et trouver une régularité dans mon travail. Tous les jours je m'imposerai un sport : muscu dans ma chambre si temps pourri dehors, course, basket ... Et je vais méditer mais j'ai du mal à trouver le moment idéal. Le matin je suis soit trop énervé parce que je me suis levé tard ou trop fatigué parce que je me suis levé tôt. Dans un cas c'est comme si je me forçais à méditer, dans l'autre je m'endors. Entre midi et deux peut-être ! Le soir je suis trop souvent dans la contradiction avec moi même : "Une petite dernière ?". Sur ce je reprends ma route !Marduc, ce que tu dis me rappelle combien il est important de se sevrer. Vivre avec sa dépendance quand on a une femme et des enfants c'est ce que je souhaite absolument éviter (non pas la femme et les enfants mais la dépendance :p). Il faut se faire aider et j'en prends toute la mesure dans ces moments où je suis honnête avec moi même. Je n'ai toujours pas rédigé de lettre pour mon psy. Je vais m'y mettre au cours de cette semaine, cela fera parti de mon travail spirituel pour (re)mettre les idées en place. Ah oui j'ai oublié de vous dire que le service contact DASA m'avait répondu il y a quelques temps pour me dire qu'il n'y avait pas de réunions sur Montpellier pour les dépendants. Alors elle m'a orienté vers les réunions téléphoniques. J'envisage sérieusement la chose et compte m'y inscrire dès mon retour sur Montpellier. En effet sur Perpignan cela risque d'être très compliqué entre mes parents et les cousins-cousines qui restent dans mes pattes pour jouer quand je suis sur Perpignan. Comptant m'incrire pour les réunions du week end je ne pourrai les suivre qu'au pire un week end sur deux. Au mieux 2/3 c'est déjà pas mal ? Voilà, encore un post moyennement long pour me remettre sur les rails le mieux possible. Bonnes 24h et continuation à tous !!    
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 28-01-2013 10:01:49

Jour 0 :Bien qu'on ne puisse pas parler de jour 0, enfin bref ... Hier soir et surtout ce matin j'ai laissé l'idée d'une petite image faire son travail. Résultat me voilà sur mon téléphone protégé en train de rechercher une image non dénudée d'une actrice que j'apprécie. Ne filtrant pas ces images jugées "softs" par mon contrôlant parental j'ai pu faire ma petite affaire ce matin en ayant pas eu le temps de bloquer ma semence avec la règle des trois doigts. Au début une part de moi même voulait minimiser cet acte et faire comme si rien ne s'était passé. Non, ce n'est pas honnête et cela ne fera que renforcer la part de moi même qui pense que c'est quelque chose de banal et futil de se masturber. Donc je reprends à zéro sur papier mais continue mon travail spirituel et physique. En effet j'ai une semaine de "congés" qui a commencé et je compte en profiter pour prendre de nouveaux repères et trouver une régularité dans mon travail. Tous les jours je m'imposerai un sport : muscu dans ma chambre si temps pourri dehors, course, basket ... Et je vais méditer mais j'ai du mal à trouver le moment idéal. Le matin je suis soit trop énervé parce que je me suis levé tard ou trop fatigué parce que je me suis levé tôt. Dans un cas c'est comme si je me forçais à méditer, dans l'autre je m'endors. Entre midi et deux peut-être ! Le soir je suis trop souvent dans la contradiction avec moi même : "Une petite dernière ?". Sur ce je reprends ma route !Marduc, ce que tu dis me rappelle combien il est important de se sevrer. Vivre avec sa dépendance quand on a une femme et des enfants c'est ce que je souhaite absolument éviter (non pas la femme et les enfants mais la dépendance :p). Il faut se faire aider et j'en prends toute la mesure dans ces moments où je suis honnête avec moi même. Je n'ai toujours pas rédigé de lettre pour mon psy. Je vais m'y mettre au cours de cette semaine, cela fera parti de mon travail spirituel pour (re)mettre les idées en place. Ah oui j'ai oublié de vous dire que le service contact DASA m'avait répondu il y a quelques temps pour me dire qu'il n'y avait pas de réunions sur Montpellier pour les dépendants. Alors elle m'a orienté vers les réunions téléphoniques. J'envisage sérieusement la chose et compte m'y inscrire dès mon retour sur Montpellier. En effet sur Perpignan cela risque d'être très compliqué entre mes parents et les cousins-cousines qui restent dans mes pattes pour jouer quand je suis sur Perpignan. Comptant m'incrire pour les réunions du week end je ne pourrai les suivre qu'au pire un week end sur deux. Au mieux 2/3 c'est déjà pas mal ? Voilà, encore un post moyennement long pour me remettre sur les rails le mieux possible. Bonnes 24h et continuation à tous !!    
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Re: Ma petite histoire
Nev @ 29-01-2013 00:01:43

"Et je vais méditer mais j'ai du mal à trouver le moment idéal. Le matin je suis soit trop énervé parce que je me suis levé tard ou trop fatigué parce que je me suis levé tôt."<p> La clef c'est justement qu'il n'y en a pas. Quand je me suis remit au dessin, j'ai remarqué quelque chose. Il faut le faire c'est tout. J'avais beau avoir d'autres "choses à faire", j'ai pris mon crayon et j'ai gribouillé. Pour la méditation, il ne faut pas que tu penses à le faire. Tu vois tu t'assois et le fait, même 5 minutes. Juste fait le.
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 30-01-2013 16:01:01

C'est vraiment ca le truc, faut le faire s'en rendre compte, y a pas de combat avec un ennemi bien réel à affronter, on est seul face à soit même. Si on a une idée pour se détendre, souffler, changer d'air faut mettre en pratique de suite et pas mentaliser "je vais le faire".Aujourd'hui je sens des tensions, de l'énervement qui monte un peu plus que les 4 derniers jours mais je garde mes distances, et je suis venu ici livrer ces qq pensées, ce me fait du bien de l'écrire.  bonne continuation
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 30-01-2013 16:01:52

au fait le reportage "Sexe : Une addiction taboue" qui passé la semaine dernière sur France 5 au journal de la santé est visible en entier ici :<a style="font-size: small; color: blue; text-decoration: underline; cursor: pointer; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; background-color: #ffffff" href="http://pluzz.francetv.fr/videos/in_vivo_l_integrale_,76229271.html" target="_blank">http://pluzz.francetv.fr/videos/in_vivo_l_integrale_,76229271.html</a>32 min c'est simple et clair ca vaut le détour,tchuss
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 01-02-2013 14:02:39

Jour 0 :Je me reprends en mains ! Je me suis laissé aller, une nouvelle fois. J'ai OUBLIE combien cette dépendance me pourissait de l'intérieur, combien elle pouvait être dévastatrice. Nostalgie de la substance, voilà comment je me suis laissé piéger. Je ne peux plus me permettre ce "luxe" de croire qu'il est possible de s'en tirer en limitant ma consommation. Non ce serait trop beau. Au cours de cette semaine j'ai réussi à dévérouiller K9 sur mon téléphone. Je vais le réinstaller et cette fois en cachant le mot de passe sur une adresse mail sur laquelle je vais pour répondre à certains d'entre vous. J'aurais peut-être du commencer par ça. J'ai raté mon concours. Voilà, cela fait trois fois que je le présente, trois ans que j'augmente un peu mais pas assez ! Mon père est persuadé que je me suis mis la pression par rapport au fait que ma soeur soit médecin, mon beau frère chirurgien, mon père pédiatre et ma belle soeur médecin également. Ce n'est pas une piste à négliger. Je conçois que j'ai pu inconsciemment vivre avec ce poids mais quand il m'en parlait cela ne réveillait pas un sentiment qui voulait refouler cet aspect. On aurait dit que j'attendais qu'on me dise ça, comme un prétexte tout fait. Ceci étant cela ne m'a pas empêché de rechuter par la suite.Et ce matin j'ai encore été mis devant le fait accompli : un besoin de me masturber sur une vidéo forte. Chose que je me suis empressé de faire tôt dans mon lit, avant que mon père se réveille. Je ne peux plus promettre quoi que ce soit mais je peux suivre la voie que je ne cesse de vanter : sport, méditation, contacter mes amis ... Bref se rappeler qui on est ! J'ai perdu confiance en moi depuis un sacré bout de temps. Pour retrouver cette confiance je vais retourner aux fondamentaux qui ont fait leurs preuves et dans mon cas je sais que le sport me fait énormément de bien. Il me fatigue, me détruit quand j'en abuse un peu mais oh combien gratifiant bien que les pulsions du soir sont parfois fortes après le sport. Je ne me cacherai plus, non, je ne me cacherai plus derrière ce masque où je nie mes problèmes. Maintenant il faut savoir se prendre en mains, même si c'est douloureux par moments j'en tirerai bien plus que ce que je récolte en ce moment. Je sais que mes belles paroles ne sont que poussière quand je serai dans ce doute existenciel où la rechute est proche mais je dois trouver la force cette fois. La colère et la violence dont je peux faire preuve ne résoudront rien, laissons les choses passer et se décanter dans mon esprit : le départ (depuis octobre) de ma copine, l'échec de médecine, les souffrances de cet enfant avec lequel je vis au quotidien... Je dois tirer du positif de tout cela et cela prendra le temps qu'il faudra. Je commence à gravir la montagne. Patience et sagesse devront être du rendez-vous si je veux y parvenir. J'y parviendrai... Quoi qu'il en coûte !  
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 02-02-2013 15:02:37

SAlut Sonic,C'est un cercle vicieux à la con, ce qui compte c'est d'y croire continuer à se soigner garder en ligne de mire la lumière au bout du tunnel et un jour sans sans rendre compte, les parois du tunnel  ne seront plus là.Actuellement je vois une psy dans un centre d'addiction ANPAA à Martigues, c'est vraiment bien. A la base c'est plus accès drogue et alcool mais ils se sont ouverts sur tout type d'addiction, jeu...si ca te tente doit y en avoir dans une ville près de chez toi.C'est une asso subventionnée à 100% par l'état et c'est aussi un côté qui m'a bien plu, de me faire soigné au frais de la société...société qui laisse passer une image de la femme objet, de connotations sexuelles pour tout un tas de truc. bon we,
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 02-02-2013 23:02:08

Bonjour Marduc, Oui tu as raison il faudrait que je songe à me renseigner sur ces centres également. Mon premier pas vers le rétablissement va être les réunions téléphoniques DASA. Je vais m'y inscrire dès mon retour sur Montpellier c'est à dire Lundi 4 Février 2013. Ma marraine de médecine m'a contacté et m'a mis les points sur les i concernant mon choix de continuer pour finir le semestre en faisant le minimum. "Rien est joué, donne tout". Oui c'est vrai. Je n'ai strictement plus rien à perdre ! Je suis un challenger qui affronte des têtes. On vient de me retirer le poids que j'avais sur les épaules, toute cette pression emmagasinée s'en va jour après jour. Maintenant j'ai comme défi d'exploser le compteur sans attendre quoi que ce soit. En définitive je deviens dangereux ! Je lache mes coups. Cela me rappelle ces matchs de tennis où j'affrontais quelqu'un de beaucoup plus haut classé que moi sur papier. Aucun poids avant d'entrer sur le terrain, j'étais annoncé perdant et étrangement c'est là où je faisais mes plus beaux coups. Parfois je gagnais à ma grande surprise et la plupart du temps je perdais mais le fait de jouer sans cette contrainte émotionnelle est quelque chose de magique. Médecine ... Je pense avoir associé ces études à REUSSITE et rien d'autre. Je ne voyais pas l'échec et je me suis tué dans ces études. Papa a sûrement raison. Je me suis foutu la pression parce que beaucoup des membres de ma famille proche sont médecins. Maintenant je n'ai plus ce poids car les carottes sont cuites. Objectif : valider un maximum de points pour espérer une passerelle dans une autre filière que celle de la santé. Et puis si miracle il y a je ne cracherai pas dessus !! Aujourd'hui je me sens bien. Les premières 24h sont souvent les plus dures mais là je me sens comme pris dans une vague de "bonheur" où je peux me faire confiance ou du moins relacher un peu la pression. Je reste vigilant et ne compte pas me laisser de si tôt influencer par ces doutes. Le chemin je le connais, j'en ai déjà écrit 42 pages sur ce forum rien que sur mon topic sans oublier mon journal intime, toutes ces fois où j'ai pleuré dans mon lit, mon bain, dans ma chambre, à m'enfermer parfois dans la voiture et me dire "C'EST FINI !!". Et non ce n'est pas si évident de dire non au quotidien. Il faut se rappeler dans quelle merde cette addiction m'a mené. Il faudra se sevrer et chercher à panser la (les) cause(s) en continuant ce travail sur moi même. Mon téléphone est de nouveau verrouillé par K9. Cette fois je n'aurai pas accès au mot de passe. Il ne me reste plus que l'ordinateur de Montpellier a verrouillé dès mon retour lundi matin. Je le ferai à la première heure !En attendant je profite du confort de la maison familiale, respire calmement à pleins poumons de l'air pur et revitalisant. Chaque jour suffit sa peine et chaque jour je suis libre maître d'écrire mon présent et ainsi mon avenir.Bonne soirée à tous. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 04-02-2013 17:02:13

Non rien, absolument rien ne pourra me permettre de me relever avec comme seul moteur la volonté. Je tournais à ça. Je ne passe pas à l'acte. J'ai commencé mais je ne termine pas le travail. Je laisse le téléphone sans contrôle parental après réinstallation de tous les logiciels (et oui je nettoie tout en me disant que tout est propre maintenant) mais cela ne suffit pas ! Il faut que je me méfie de moi comme on se méfie de son pire ennemi, des pires coups. Je croyais pouvoir parvenir à mes fins seul mais je me rends bien compte que je suis un véritable dépendant. Je rêve d'elle. Mon ex vient me rejoindre dans mes rêves. Au début je la voyais en mal maintenant elle vient me rejoindre pour me dire qu'elle veut partir et cela finit toujours avec sa main dans la mienne. Je suis épuisé, fatigué de traverser ces cycles et de vivre dans ce cercle plus que vicieux. Demain je fêterai ma 21ème année sur cette terre et par la même occasion la troisième année de dépendance. J'ai commencé à perdre le contrôle durant cette période. Je ne peux que me relever une fois de plus et croire que mes bonnes actions, que mes prières et mes bouteilles à la mer lancées m'apporteront des bonnes choses. J'ai tellement honte dans ce mensonge, comment je peux me regarder dans le miroir. Je ne suis pas une victime, j'ai quelque part fait le choix de sombrer dans tout ça. Le plus dur est de lacher prise chaque jour, à chaque appel et s'évader. Je n'ai pas bu une bouteille d'eau pendant cette pulsion, je ne suis pas sorti de chez moi, je n'ai pas cherché à méditer, je n'ai pas cherché à m'épuiser en faisant des pompes, j'ai succombé, j'ai accepté de sombrer une nouvelle fois !! Si on peut appeler ça toucher le fond alors je l'ai atteint et à plusieurs reprises mais on dirait que c'est jamais assez !! Je rêve d'une vie saine avec des soucis mais des soucis "sains" !! Ne plus me poser de questions sur moi, être bien dans mes baskets et assumer l'homme que je suis !! J'ai l'impression de tout perdre petit à petit. Cette dépendance me tuera si je continue sur cette voie, si je ne bouge pas plus que ça pour m'en sortir. Je ne vais pas au bout des choses, il est peut-être temps de le faire. Il est même temps de sortir de ma bulle, de mon petit nombril de monde et m'aérer l'esprit, ASSUMER mes choix passés, faire taire ces REGRETS qui ne riment plus à rien !! Oui je vais m'empêcher de me connecter quoi qu'il en coûte. Deux ordinateurs et un téléphone. Voilà mes deux ennemis du moment. Une fois bloqués comme jamais je ne l'ai fait je n'aurais qu'à affronter la réalité. C'est ça le plus dur, savoir se regarder en face, regarder le vide qui vit en moi, regarder mes souvenirs, mes peurs, et faire grandir cet enfant que je refoule chaque jour depuis trop longtemps. Je veux grandir. Mon père m'a un jour dit que c'est dans l'adversité qu'on se révèle. Il est temps que je finisse mon travail commencé il y a de cela plus de 3 ans. Un sevrage se fait sur la durée. A l'avenir je rédigerai le plus possible sur mon journal de bord afin d'éviter les connexions à l'ordinateur. J'apprendrai à vivre avec ce vide et mes peurs. Aujourd'hui j'en ai la force, j'ai la foi. J'ai la foi de m'en sortir. Dans les ténèbres qui m'enserrent,Noires comme un puits où l'on se noie,Je rends grâce aux dieux quels qu'ils soient,Pour mon âme invincible et fière,Dans de cruelles circonstances,Je n'ai ni gémi ni pleuré,Meurtri par cette existence,Je suis debout bien que blessé,En ce lieu de colère et de pleurs,Se profile l'ombre de la mort,Et je ne sais ce que me réserve le sort,Mais je suis et je resterai sans peur,Aussi étroit soit le chemin,Nombreux les châtiments infâmes,Je suis le maître de mon destin,Je suis le capitaine de mon âme.
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 04-02-2013 20:02:40

Hé Sonic ne te descend pas trop, en 3 ans tu en as déjà accompli des choses, tu as réalisé que tu étais addict au porno et tu essaies de t'en sortir c'est déjà énorme comme changement. Tu fais comme moi tu te mets une pression énorme sur les épaules en pensant que c'est une attente implicite de tes parents, la réussite tel que tu penses qu'elle leur ferait plaisir. Je suis dans le meme schéma grosso modo et c'est un mauvais schéma. J'y suis depuis tout petit, dur de decrocher mais maintenant j'essaie de faire ma route et de m'élever vers ce qu'il me plait moi, et au final trouver une fierté par moi même sans attendre le regard d'en haut. La volonté est la base, après faut demander de l'aide, pense y, quelqu'en soit les conséquences, le tout est de trouver la bonne personne pour se faire aider ;-) mais ce n'est pas la personne qui t'aide qui aura fait le boulot de te décrocher du porno, ce sera TOI qui l'aura fait.aller bonne nuit, je suis sûr que tu t'en sortiras.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 05-02-2013 08:02:37

Mais qui ? Comment ? Je suis aussi dépendant affectif. Je me rends compte que je me sers d'une amie en ce moment comme béquille. La pauvre, je reste au téléphone à parler de tout et de rien pendant des heures. Hier on est resté au téléphone plus de 2h, la dernière fois 4h. Cela devient du délire, du gros délire tout ça. Entre ces périodes où je broie du noir à longueur de journée et ces jours où je suis euphorique je ne sais plus quoi penser, comment aborder la chose. J'en suis à me demander si j'y arriverais. A chaque fois que j'y crois à chaque fois je suis perverti à un moment donné par la suite. Hier soir j'étais motivé, très motivé et me voilà à une heure du matin faire ma petite affaire dans mon lit. J'avais laissé le mot de passe K9 trainer dans le presse papier, hop hop hop copier-coller et la barrière est détruite. Oui tu as raison concernant la pression que je me mets, je ne sais pas comment l'enlever. Je deviens fou, voilà je deviens fou. Incapable de trouver une sortie efficace dans tout ça. Je suis une souris de labo qui cherche sans cesse la sortie mais je me tue à le faire. J'en ai marre de ces images, j'en ai marre de ces noms d'actrice qui viennent me pourrir la vie, j'en ai marre de perdre mon temps à chercher "l'instant" qui me fera oublier quelques secondes celui que je suis. Je crie ras le bol mais les faits sont là. Je n'avance pas !! Toujours à trainer à 24h-48h de sevrage et encore ! Je me promets de sortir faire mon sport mais je ne le fais pas pour diverses raisons, je me promets de méditer mais je n'y arrive pas, je repporte sans cesse. Et le pire c'est que je déteste m'enfoncer en me faisant passer pour une victime. Je suis maitre de mes actes et pourtant le résultat est là. Je suis las de me battre. J'ai l'impression que c'est une cause perdue. Les rares fois où j'ai tenu 6 à 10 jours j'étais dans une période d'euphorie où je me sentais "en sécurité", où ma dépendance affective était rassasiée. Aujourd'hui je fête mes 21 bougies et je ne ressens aucune joie, juste de la tristesse et de la honte alors que c'est censé être mon jour de gloire de l'année. J'arrête pour aujourd'hui,Bonne journée à tous 
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Re: Ma petite histoire
frédéric @ 05-02-2013 17:02:07

Salut Sonic, Ne désespère pas, tu as le temps encore de réussir; Tu n'as que 21 ans et tu as déjà compris que tu es malade et que tu dois guérir. Moi a 21 ans j'étais loin de tout cela ... Prend le temps. Juste pour la petite anecdote, je ne crois pas que le sport, la méditation, et autre chose puisse être le déclencheur du sevrage, peut être un outil utile, mais guère plus. En tout cas pour moi , j'avais tenté de faire du sport ou de la méditation ou bien de l'activité artistique pour lutter contre l'addiction, mais jamais, cela n'a réussit. Je ne sais pas quel a été le déclencheur de la petite réussite que je vis aujourd'hui (1 mois sans pn ni MB). J'ai cependant une petite idée qui vaut ce qu'elle vaut et qui paraît si farfelue que j'ose à peine y croire mais je te le dis quand même : le soir du nouvel an, je me suis retrouvé seul, j'ai pris ma voiture et suis parti sur la dune du Pyla (près de Bordeaux). J'ai marché 5 heures dans la nuit au bord de l'océan. A un moment donné, j'ai eu besoin de crier, de hurler dans la  nuit. Je me suis allongé sur la plage au moins 1 h et regardé le ciel. J'ai ressenti à un moment une immense beauté dans la nuit ... 6 jours après, je commençais mon sevrage et depuis, je tiens. Jamais cela ne m'étais arrivé. Voilà, c'est mon histoire et certainement pas un exemple,mais je te la raconte... Bon courage à toi. Laisse s'installer les choses. Tu n'es peut être pas encore tout à fait prêt, ça viendra. Fred
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 06-02-2013 16:02:17

bonjour, je crois que chacun à son déclencheur, l'essentiel c'est de chercher le tien Sonic et c'est ce que tu fais donc tot où tard tu trouveras t'inquiète. C'est ton chemin, c'est toi qui le trace et ne te promet pas trop de chose, tu peux simplement te promettre de continuer à essayer de te guérir sans garantie sur les rechutes et c'est déjà bien. Le résultat peut te décevoir je le comprends, malgré toute ta bonne volonté en 3 ans pour sortir de l'addiction elle te harcèle toujours autant et tu ne vois pas d'avancée en terme de sevrage, y a de quoi être en colère contre soi même et déçu. Mais je pense que le travail se fait quand même qq part dans les neurones jusqu'au jour où ça se déclenche grâce à toi et non à un coup de chance ou à l'extrême onction qui tomberait un jour sur nous !Quand je parlais de qq'un pour t'aider Sonic, ton amie est peut-être prête à l'entendre ? (je sais pas si tu lui a déjà parlé de ton addiction au porno) je sais pas ce qu'elle représente pour toi no plus ? dans tous les cas elle peut éventuellement jouer un rôle dans cette histoire, une sorte de garde fou pour toi, après un psy si tu te sens, ca peut aider pour pleins de raisons : c'est des rdv réguliers, c'est qq'un d'extérieur à ton monde, c'est un professionnel des névroses!! JE sais plus si  je te l'ai dit, en ce moment je consulte dans un centre contre les addictions en général (plutôt alcool et drogues mais pas que) ca s'appelle ANPAA et y en a partout. Bon accueil.Sinon pour finir ce post je voulais aussi te dire que parfois la solution est sous notre nez et qu'on veut pas l'admettre pour des raisons que la raison dépasse!! surtout dont notre inconscient ne veut surtout pas entendre car ca voudrait dire pour lui la fin des montées d'endorphine/adrénaline (je sais plus trop.) Par exemple il était hors de questions pour moi de reparler de mon addiction à ma femme car ma raison conciente était : aveu d'échec, peur de la perdre...en fait la vrai raison Inconsciente était : si elle le sait et qu'elle le prend "bien" et qu'elle veut m'aider à en sortir je vais devoir réellement faire des efforts pour décrocher.Donc peut-être une recette serait : se demander qu'est-ce qu'on est pas prêt à faire, qu'il est hors de question de faire pour s'en sortir ? après y a plus qu'à le faire ;-)à+ 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 06-02-2013 20:02:23

Fred, Marduc, merci Vous m'apportez bien plus que de simples mots. J'ai pris du recul sur tout ça. Et il faut savoir être patient, écouter et accepter. Des éléments déclencheurs j'ai cru en ressentir plusieurs : les jours de mes anniversaires, la mort de mon grand père, de ma grand mère, mon bac, à chaque fois que je rentrais d'un rendez vous avec ma copine, certains soirs après quelques rechutes où je finissais en larmes mes vêtements couverts de mon sperme dessus ... Concernant mon amie, non je ne peux pas lui en parler, je ne la connais pas assez. C'est plus une copine, une fille que je connais parce qu'on passe certaines soirées avec des amis en commun. Elle est neutre, certes mais je me méfie de cette neutralité. Elle a aussi des soucis de son côté, qu'elle refoule, rien à voir avec les miens mais je pense qu'il est préférable que je garde cela pour moi.Oui j'ai consulté un psy durant presque 6 mois l'année dernière. J'avais cette démarche quand j'étais sur Nîmes avec l'aide d'un dépendant qui venait sur ce forum. Il m'avait donné les coordonnées d'un psy qu'il connait de longues dates et je n'avais plus d'excuse pour l'appeler. Par la suite il a eu des ennuis de santé, j'ai déménagé sur Montpellier. Depuis je me dis qu'il faut que je lui écrive et je ne le fais pas. Pendant mon repas de ce soir je vais prendre une feuille blanche et écrire les grandes lignes de ce que je voudrais lui écrire. Après tout il m'a beaucoup aidé ce monsieur. Je lui dois pas mal de choses. Pour ces centres ANPAA, j'avoue avoir du mal à franchir le cap. J'ai contacté DASA pour les réunions téléphoniques. J'attends leur réponse et une fois que j'aurais commencé j'envisagerai sérieusement la question d'aller dans un de ces centres. Qu'est ce que je me refuse à faire pour m'en sortir ... J'ai l'impression de retourner en consultations chez mon psy. Je me refuse d'avoir des rapports sexuels. Quand j'étais avec ma copine je provoquais la chose mais j'avais peur. Quelque chose me bloquait alors que je l'aimais. On travaillait sur ça. D'autre part je me refuse de réussir dans mes études. Je me mets une pression qui n'a pas lieu d'être. Comme si l'échec n'était pas envisageable, pas acceptable ou si j'échouais il me fallait un bouc émissaire : ma dépendance. Oui il avait vu juste ce monsieur. Il y a aussi ma relation avec ma mère. Je suis le gentil garçon, le fils "parfait". Et comme me l'avait dit une fois mon psy "Elle a écrit en vous PAS DE SEXE". Des moments de ces consultations reviennent. Je vais reprendre mon travail psychique dessus et (re)contacter le psychologue qui m'a mis sur un chemin de reconstruction. Vous avez raison. L'essentiel est de ne pas lacher les bras et d'avancer. Se détacher de ces rechutes, les accepter et aller de l'avant. Mon moment viendra. En attendant je dois faire de mon mieux pour m'en approcher et prendre le recul nécessaire sur tout ça. Laisser le temps panser mes plaies. C'est ça le plus dur dans le sevrage. Laisser les blessures ressortir et les voir chaque jour en face. Si je veux m'en sortir il faut que j'accepte cette réalité, une nouvelle fois et ne pas m'en détacher. Je patienterai et reprends le chemin qui crie en moi, celui du sevrage. Ne plus se rabaisser mais se tirer vers le haut. Je le ferai. Je resterai humble à chaque victoire et me relèverai quand une défaite se présentera. Merci 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 07-02-2013 07:02:08

Ca y est enfin ! Je viens de me lever à 8h après m'être couché à 1h du matin. J'ai eu du mal à m'endormir mais je n'ai fait aucun cauchemar et ça c'est un super cadeau de mon subsonscient, j'apprécie ! Hier soir j'ai rédigé la lettre brouillon que je dois réécrire pour l'envoyer à mon psy, mais en tout cas les grandes lignes sont écrites, un poids sur le coeur en moins. Aujourd'hui je vais à la fac. Je finis de prendre mon petit déjeuner en lisant un hebdomadaire que mon père m'a acheté et direction "la ruche". Je verrai du monde et puis je travaillerai dans un contexte plus sympathique. Voilà une journée qui s'annonce sous les meilleurs auspices !Bonnes 24h à tous ! 
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 07-02-2013 18:02:23

cool ca c'est top que ton psy t'ai ouvert cette possiblité de lui écrire, moi aussi j'aimerai bien écrire à mon psy, tien je me demande si je vais pas te piquer l'idée pour le psy que j'ai quitté cause retraite !à plus et profitons de chaque instant, c'est ça le bonheur savourer d'être là maintenant  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 07-02-2013 21:02:18

Journée bien remplie malgré quelques petits écarts qui n'ont rien à voir avec la dépendance sexuelle. J'ai bien travaillé aujourd'hui mais j'ai encore un peu trop trainé sur youtube à regarder des vidéos de comiques. Petit à petit je vais réduire ces écarts. En attendant je constate une nouvelle fois que le fait de me sevrer dans un état d'esprit détaché, en instaurant quelques règles d'hygiène de vie, et me donner quelques coups de pieds au derrière me fait du bien et me dégage encore pas mal de temps ou est-ce qu'une impression ?  Concernant mon psy ce n'est pas qu'il m'a laissé la possibilité de l'écrire. En fait lorsque je suis rentré de mes vacances de Pâques l'année dernière j'ai appris que mon psychologue était hospitalisé. Il est resté quelques temps à l'hôpital puis est parti en rééducation pour reprendre l'usage de son bras (si je ne me trompe pas) et puis j'ai déménagé sur Montpellier. J'ai pu avoir de ses nouvelles via sa fille qui écrivait jour après jour les progrès concernant le rétablissement de son père sur facebook. J'avais d'ailleurs demandé à sa fille de transmettre mes meilleurs voeux de rétablissements à son père puis plus de nouvelles... Cet homme m'a beaucoup apporté je préfère écrire. Il aura ainsi toujours une trace écrite d'un de ses patients. C'est aussi l'occasion pour moi d'assumer pleinement mes propos. Je ne peux pas tricher sur du papier, il lira ce que j'ai écrit. Une fois la lettre envoyée il lira ce que j'ai pondu de "mieux". Je trouve ça intéressant comme travail, écrire avec ses tripes. Et puis j'espère ainsi avoir de ses nouvelles et savoir si nous pouvons lui et moi reprendre notre travail ou bien voir si il peut me conseiller un collègue à lui sur Montpellier. Chose qu'il m'avait proposé quand je lui ai abordé la possibilité que j'aille m'installer en collocation sur Montpellier (un projet avec un ami qui n'a finalement pas abouti). Chacun chez soi c'est mieux ! Surtout en ce moment où je prends de nouveaux repères. Voilà, je poursuis ce travail sur moi à la fois psychiquement et physiquement. Espérons que cette période de "bien être" dure encore un petit moment. En tout cas je mets tout en oeuvre pour que ça marche.  
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 08-02-2013 23:02:42

Jour 0 : Oui j'ai rechuté entre avant hier soir et hier matin. Il est presque une heure du matin et je comprends mes erreurs, je comprends mes peurs et je comprends ce que je refuse de mettre en oeuvre pour réussir mon sevrage : m'investir dans mon travail et accepter l'erreur. Il est possible que je me trompe certaines fois. Je dois l'accepter. Il est aussi possible que je fasse juste. Je n'ai pas ou plus confiance en moi et j'entretiens ce mal être en allant à la consommation de porno pour fuir cette réalité. Celle d'échouer. Au moins si je rate c'est la faute au porno et non la mienne ! Bravo le subconscient ! Mais la vérité on la connait, j'échoue parce que je refuse de prendre le risque potentiel de recevoir de plein fouet un échec. C'est déjà chose faite avec ce premier semestre mal classé mais rien est encore bien joué. Un miracle, infime mais possible est envisageable mais pour cela faudrait que je trouve le moyen de débloquer la chose. DASA m'a répondu et j'envisage de commencer les réunions téléphoniques dès samedi prochain ! Enfin ! Je vais commencer un véritable travail avec des personnes qui avancent jour après jour vers un seul but : le sevrage. Mais cette fois il y aura un rdv, des voix, des discours, des pistes de travail et apprendre à écouter ! Ici je lis mais je n'écoute pas... Je ne suis que de passage. Dans ces réunions, qu'on le veuille ou non, quand on parle on laisse sa trace en chacun. Notre expérience parle ou pas à quelqu'un et il en tirera ou pas quelque chose si il écoute. Le forum, pour moi devient parfois dangereux. Il m'arrive de le consulter plus de fois dans la même journée pour voir si quelqu'un a posté quelque chose. Il faut que je m'en éloigne un peu pour mettre mon envie de travailler plus et affronter la réalité davantage. Des rechutes vont probablement se présenter, mais j'espère avoir le courage de les apaiser et les empêcher de me faire passer à l'acte, je vaux mieux que ça, depuis tout ce temps que je laisse mes pulsions me guider.  Pour vivre à fond cette vie d'étudiant je vais "m'enfermer" dans ces salles de travail à la fac de 8h à 20h tous les jours. Ainsi je serai épuisé en rentrant chez moi et je ne pourrai pas consulter le site du forum toutes les heures si ce n'est plus. Sans oublier le nombre de rechutes qui pourront être évitées. Par contre le soir il faudra être organisé : manger, doucher et dodo. Garder ce rythme, cette endurance !! Et le week end on change la donne. Le samedi réunion du dimanche, rédiger au propre ma lettre à mon psychologue, l'envoyer, faire mes courses, mon ménage et une fois l'appartement devenu un lieu de propreté physique et psychique je m'en irai à la bibliothèque ou me caler dans un endroit agréable. Il faut que je prenne le temps de visiter ma ville. Et si une pulsion demeure à mon retour j'espère trouver la force de la remettre en question durant ces diversions qu'on m'a apprises : douche froide, sortir de chez soi, appeler quelqu'un, fermer les yeux et analyser ses pensées... Je pense tenir quelque chose d'intéressant mais cela ne demeure que de la théorie. Reste plus qu'à mettre en pratique tout cela. Quand on dit que "mon heure viendra" je crois qu'il faut savoir la provoquer un peu. Rien ne me pousse concrétement à me battre si ce n'est cette petite voix au fond de moi qui me demande de changer, qui me demande de grandir tandis que l'autre cherche sans cesse la facilité. Pour une énième fois j'aimerais que cette petite voix grandisse et prenne le dessus sur moi. Qu'elle arrive à encaisser les petits problèmes de la vie, qu'elle arrive à faire face à tout ce qui me fait mal et trouver une solution. Je suis maintenant convaincu que je ne pourrai pas m'en sortir si je ne m'en remets pas à quelque chose de supérieur à moi : "Dieu". Dieu dans le sens de puissance supérieure, et non celui d'un dogme religieux. Si je devais définir mon dieu ce serait "ma petite étoile" ou la Nature, la magie de la vie ! Maintenant je dois prier quand je n'ai plus de solution qui se présente à moi et que la pulsion est toujours là. Je vais faire ça. En attendant bonnes 24h à tous.  
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 11-02-2013 08:02:50

Salut Sonic,Je comprends que tu cherches des réponses de partout et des stratégies de fou pour t'en sortir, tout planifier, prévoir, cadrer au mieux ta semaine à venir...sur le moment c'est hyper rassurant de tout mentaliser, on a l'impression de maitriser le futur, c'est trop bon. Mais c'est pas bon pour l'addiction, essaie au contraire de focaliser sur le moment présent, c'est facile à dire je sais et très dur à faire. J'ai (j'ose pas encore dire j'avais) le même prbl que toi, je mentalise, programme tout surtout après une rechute, ca me rassure et je pense que ca va tout arranger, au final c'est la débacle. Essaie de vivre chaque instant et "d"oublier" l'avenir ;-) il n'est pas encore écrit et nul ne peut l'écrire avant qu'il arrive surtout au niveau des émotions.Sinon bonnes réunions DASA et concentrations pour écrire à ton psy, ne repousse pas, même si ca doit te bousiller 2h de révisions écris ta lattre quand t'es prêt...mais à toi de voir,De mon côté, des rêves pornoticoérotiques me traquent en fin de nuit et je me réveille avec l'amertume d'une rechute, mon esprit me joue des tours et voudrait bien reprendre une dose, pas facile.à+
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 11-02-2013 23:02:25

Jour 2 :Oui Marduc tu as bien raison. Vivre l'instant présent mais faut il que je sois dans un "cadre" qui me permette de le vivre sainement.J'ai touché le fond hier. Trop de sentiments négatifs qui venaient. Une masturbation le matin, vite fait avant de partir pour prendre le petit déjeuner avec une amie. Nous avons échangé sur beaucoup de sujets dont le sexe. Moi qui en parle jamais avec mes proches (parents, soeurs ..) ni même avec mes potes que je considère comme mes frères. Elle a été ouverte, je n'ai pas parlé de ma dépendance mais uniquement de mon problème sur le sujet, comme un blocage. Elle a dit des choses que je savais déjà comme "parles en" puis qu'il faut désormais "tourner la page et oublier" mon ex. C'est tellement facile à dire, tellement facile à écrire mais j'encaisse tellement.Hier soir j'ai parlé de ce mal être avec un de mes meilleurs potes sur les conseils de mon amie. Il m'a même dit quelque chose concernant un post sur facebook de mon ex "De 2 et j'en suis fière !!". Voilà ce qu'elle aurait écrit. Je l'ai interprété comme quoi elle aurait couché avec deux mecs. Je me trompe peut-être mais cela me fait mal, très mal car c'est la seule interprétation qui me semple plausible. Il aurait du ne rien me dire.  J'ai pris rendez vous avec une psychologue sur Perpignan. Je reste ici pour la semaine. Je vais essayer de jouer cartes sur table et lui demander si elle se sent capable de gérer mon cas, celui de la dépendance. Je sais que je vais peser mes mots mais il faut être honnête et faire tomber les masques. Je veux me reconstruire et ne plus me terrer. Par ailleurs je compte contacter mon énergiseur et maitre spirituel dès demain et lui parler de ce poids que j'ai à chaque fois dans un coin de ma tête : cette dépendance sexuelle. Mettre des mots dessus avec des gens de confiance me permettra de me relever. Oui ça suffit je veux me relever, je lui fais confiance. Maintenant j'ai envie de retrouver confiance en moi. Voilà je crois que je suis dans le pire passage que j'ai jamais connu. Je fais des rêves où je vois mon ex se déshabiller devant moi et me réveille blesser. Je ne me reconnais plus. Ce soir je morfle car l'envie de rechuter est une nouvelle fois grande et combien de fois j'ai rechuté dans cette situation. J'espère me relever un jour de tout ça. Je ne veux plus de masque, je ne veux plus sombrer mais là j'en bave. Je crois et j'espère de tout mon coeur que mes efforts paieront, que quelque chose me montrera que je suis sur la bonne voie. Je ne peux plus me permettre de me masturber un jour sur deux en me disant "c'est pas grave" et "on reprend le sevrage sérieusement". Maintenant il faut savoir être honnête avec soi même. Je dois tenir une ligne directrice, celle que j'estime être la MIENNE. Cela va être, c'est dur, c'est déjà beaucoup à porter sur mes épaules mais je veux parvenir à mes fins. Je veux (re)vivre, je veux m'épanouir et j'accepte ce qui se passe en ce moment dans ma tête. A partir de maintenant je bouleverse les règles et je fais tomber toutes les barrières et fais éclater la cage de mensonges dans laquelle je me suis enfermé.  
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 12-02-2013 08:02:45

t'as du cran Sonic, t'es pas pas en situation facile, seule et laché par ton ex, je compatie ca doit être dur..ca n'empeche pas, tu peux trouver ton chemin bien à toi avec l'aide de gens de confiance comme tu dis. D'ailleurs en dehors des professionnels dont tu parles, en qui as tu le plus confiance autour de toi, qui te connais le mieux et tiens à toi ? peut-être que cette personne, si elle existe, pourrait t'écouter, te rassurer, veiller sur toi en prenant des nouvelles régulièrement ?Sinon sois fière de toi tu continue à te soigner et cette volonté tu la dois qu'à toi-même, elle te permettra de t'éloigner de la dépendance.De mon côté les rêves pornos m'ont laché cette nuit, par contre hier une image de nudité dans un clip vu avec un collègue m'a titillé, l'image s'éloigne petit à petit.Bon courage et porte toi bien,
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 12-02-2013 23:02:08

Un jour à la fois,J'ai commandé un téléphone limité dans les options : pas de connexion à internet, pas de gps. Juste téléphoner et échanger des textos. Voilà un outil qui me sera indispensable sur Montpellier dans des moments difficiles. Je suis inscrit aux réunions téléphoniques DASA donc plus aucune excuse pour ne pas prendre mon téléphone et y assister. Rendez vous pris pour demain (tout à l'heure) à 14h30 avec ma psychologue au bord d'un lac. En effet il s'agit d'une femme qui travaille à côté du bureau de mon père et elle a commencé par me parler d'un endroit où on pourrait discuter autre que dans le bâtiment où travaille mon père. Je lui ai donc dit que j'aimais le calme d'un lac pas très loin de chez moi : 10-15 minutes en voiture. Le rendez-vous est pris et j'espère avoir la force d'être le plus honnête possible et faire tomber ce(s) masque(s) qui m'empêche(nt) de vivre ma vie.Après le rendez vous avec la psychologue je contacterai mon maitre spirituel et lui balancerai la vérité. Il doit savoir. Il m'a aidé à surmonter certaines choses alors pourquoi pas ça. Ma plus grande crainte est qu'il en parle à mes parents mais ça je crois qu'il ne s'agit que d'un prétexte. Place aux actes et place au travail sur moi même et à avoir un maximum d'outils pour m'en sortir ! Travail avec un psychologue, réunions téléphoniques DASA et exercices méditatifs adaptés à cette dépendance je l'espère ! Les pièces se mettent en place petit à petit et je vais tenter de me remettre au travail demain matin. Ces deux jours sans ouvrir un classeur ont été apaisant et ressourçants. Cependant il faut porter sa croix et je la porterai aussi longtemps qu'il le faudra sans la nier. Elle est bien là, reste plus qu'à comprendre comment elle est devenue si imposante à mes yeux pour mieux la supporter et alléger sa force. Ce soir je pense un peu à mon ex. Quelques images encore. Surtout des scénarios où elle veut revenir dans ma vie. Je l'imagine venir chez moi dans quelques années. Elle sonnerait à ma porte et voudrait se reposer chez moi. Je l'inviterais à rester mais ferais en sorte d'éviter tout contact physique (ne pas dormir dans le même lit qu'elle). Et puis je lui dirais que je ne peux pas me (re)mettre avec elle pour la simple et bonne raison qu'elle m'a trop blessé, quitté dans un contexte difficile et qu'elle a fait ça de manière enfantine sans y mettre de compassion. Sans oublier toutes ces années où elle s'est amusée tandis que moi je pensais à elle et je travaillais sans cesse pour trouver ma voie. Je lui souhaiterais d'être heureuse, je partirais sur ces paroles pour faire un footing. En rentrant elle serait en larmes, je la prendrais dans mes bras mais je ne la laisserais pas accéder à mon coeur, elle serait revenue trop tard. Petit à petit ce scénario s'ancre en moi et même si il n'aura probablement jamais lieu cela m'aide à tourner la page. Elle est partie encore une fois, ce soir. Elle aussi je la perds un jour à la fois.  
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 13-02-2013 10:02:48

Bon rdv avec ta psy c'est une bonne chose, une chose après l'autre, commence déjà par parler à ta psy, tu verras après ce rdv ce que tu veux faire, ne te surcharge pas trop de taches à enchaîner, commence par la première après tu verras.je te souhaite une bonne journée, et impatient de savoir ce que tu auras pu échanger avec ta psy, pour avancer!
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 13-02-2013 11:02:13

bonne idée d'en parler avec ton maitre spirituel. il n'y a rien de pire que le secret lorsqu'on ne s'aime pas assez soi-même. car alors on ne se donne pas à fond pour se surpasser et mériter sa propre estime vu qu'on ne la tient pas en assez haute valeur. les questions sexuelles sont de celles dont il faut pouvoir parler avec un maitre spirituel, puisqu'elles sont au centre de la question énergétique et donc aussi spirituelle...
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Re: Ma petite histoire
mauditzob69 @ 13-02-2013 13:02:21

salut,je n'ai lu que tes deux post precedents sonic,et ayant vécu ce passage que tu décris,je voulais juste te dire que de se fumer un bon pète,ou boire,ou se faire une mb devant un site coquin,pour oublier le mauvais moment,ça t'enfonce encore plus,evidemment bien sur qu'on le sait mais vu qu'on a plus rien a perdre,on se dit qu'on peut plus se mettre plus minable et au moins y nous restera le plaisir de l'instant,mais en fait on se pète la gueule de plusieurs marche pas juste une seule,ça rejoint le manque affectif,car moi aussi quand je me sens délaissé et que madame me laissé avec les gosses,je me vengeais d'une certaine façon en me ruant sur l'ordi,me faisait un choute et me sentais encore plus mal,car ma femme n'était toujours pas rentré,toujours pas la,je me battais avec mes tourments et ces mauvaises images,avec cette colère,qui ne pouvait pas eclater puisque j'etais seul.Quand tu t'enferme ladans c'est la ruée vers le vide,tu ne vis plus que ladans,il n'y a rien d'autres qui t'importe,et ton addiction pour panser tes plaies.Il y a quelques temps madame avait claqué la porte,je venais juste de finir mon stage anti cul,et méme si j'avais une énorme tristesse et un mal etre,j'ai réussi à plus chialer sur mon sort,et lui expliquer ce que je ressentais,mais qu'elle pouvait partir si ce qu'elle voulait faire(ça n'avait rien à voir a avec mon addiction),je voyais toute ma vie défiler mes gosses,cette baraque que j'avais chier des cocos pour la construire,après tout c'est ça la vie construire reconstruire jamais se décourager,apprendre de ses fautes et pardonner celle des autres, et plus se faire gauler la prochaine fois parce que sinon c'est du temps de perdu....savoir ne pas perdre de temps ne veut pas dire qu'on ne fait pas des erreurs,et c'est un bon point de départ pour changer et etre meilleur. <p>Bon courage a tous
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 13-02-2013 16:02:37

trop d'accord avec toi mauditzob69 (trop bon à écrire ton pseudo!), on fait tous des erreurs, des fautes et l'accepter ca permet de rebondir et repartir, seulement cette acceptation est souvent longue et vicieuse, moi j'ai cru que j'étais sorti du déni de mon addiction il y a 8 ans, en fait j'avais fait 1 pas mais il en restait pleins à faire à la suite, là j'en ai fait 1 deuxième y a pas longtemps, mais il en reste.Pour s'en sortir, c'est comme si on devait faire un Deuil de notre addiction et de tout ce qu'elle comporte de rassurant, plaisant...j'avais noté y a fort longtemps les 5 étapes du deuil : Deni, Colère, Négociation, Dépression, Acceptation,...avec plein d'allers retours entre chaque. J'ai toujours pas compris le sens profond de chaque étape mais petit à petit ca vient. 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 13-02-2013 23:02:55

Rechutes au cours de la nuit passée. Avant de me connecter j'ai pleuré. Puis petit à petit l'idée, la nostalgie d'une vidéo s'est fait sentir et je me suis laissé aller. J'ai ainsi rechuté sur une vidéo que je jugerais violente. Puis le matin au réveil j'ai connu ce sentiment de vide qui me disait "une petite dernière, et puis tu n'es pas à une près d'autant plus que ton compteur sera remis à zéro aujourd'hui". Erreur que j'ai payé en rechutant une nouvelle fois sur la même vidéo que celle qui a précédé mon sommeil. J'en tire rien, si ce n'est le dégoût. Je suis dégoûté de ces vidéos pour le moment.Mon premier rendez vous avec ma psychologue s'est bien passé. Travaillant à côté du bureau de mon père elle m'a donné rendez vous autour d'un lac pour "rompre" l'image que je peux avoir du cabinet et les associations possibles. Autant le dire, je n'ai pas clairement exposé ma dépendance sexuelle. On a commencé par aborder les "bases". Qu'est ce que je recherche dans l'immédiat. Je lui ai répondu que je voulais me trouver serein pour ce dernier semestre. Bien sûr j'ai évoqué par sous entendu ma dépendance. Je trouvais difficile d'aborder la chose surtout en plein air avec des gens qui passaient autour de nous. Mais cela m'a donné l'occasion de lui exposer tout ce qui me tracassait autour de cette dépendance (les causes éventuelles) : l'angoisse vis à vis de mes études, la rupture avec mon ex, certaines images que j'ai (un tigre en cage), cette absence de motivation pour la suite ... On a commencé à mettre des mots sur ces peurs et débloquer des petites choses. Mais comme elle le dit c'était plus un rendez vous pour se connaitre et mettre en place la suite. Puisqu'on ne savait pas si il serait facile de se voir : trouver un lieu neutre où je puisse parler en toute quiétude, la fréquence de nos rendez vous et ma motivation pour commencer cette thérapie. Bien sûr j'ai plusieurs fois eu envie d'aborder la dépendance et lorsqu'elle voyait que j'hésitais de vider mon sac sur le sujet elle me disait qu'on en parlerait lors de notre prochain rendez vous et qu'on attaquerait à ce moment là. C'est étrange mais je pense que la dépendance sexuelle n'est qu'un aspect à prendre en compte mais il se nourrit de tellement d'aspects de ma personne que finalement on n'en parlera plus assez vite si cela fait comme avec mon ancien psychologue. En tout cas les méthodes de cette psychologue sont assez différentes. Elle me proposera des exercices et objectifs après chaque séance. Là elle m'a demandé de ne pas travailler jusqu'à samedi, de me libérer l'esprit, de faire que des activités qui me plaisent. J'avoue être resté sans voix car je ne voyais rien qui me détende puisqu'à chaque fois que j'ai cherché à me détendre c'était pour contrer ces pulsions et non pour me détendre à proprement dit. Alors ce soir je suis parti chez ma grand mère afin de jouer avec mes cousins et leur lire une histoire avant qu'ils ne s'endorment. Concernant mon maitre spirituel je ne pense plus le voir dans l'immédiat. Pourquoi ? Tout simplement parce que je dois tracer ma voie pas à pas, doucement sans me surcharger. Je pense que mes rechutes d'hier proviennent de ces angoisses où j'anticipais les entretiens du lendemain où j'allais vider mon sac. Cependant j'envisage sérieusement (car j'en retrouve la force intérieurement) de me remettre sans me l'imposer à la méditation. La douceur me mènera à ce que je recherche. Je ne dois pas me brusquer là dessus. Probablement pour d'autres choses mais pas pour la méditation. Après tout je n'ai pas essayé sous cet angle. Savoir que je peux méditer quand je veux, qu'il serait intéressant de le faire, point. Ne pas me dire "FAUT MEDITER". Faire de cette activité une pause à part entière de la journée.Ce que je retiens de vos commentaires (on dirait que vous avez assisté à mon entretien) c'est qu'il faut prendre le temps d'accepter ce qui m'arrive et surtout me donner un espace pour accepter ce qui m'arrive. Voilà pourquoi j'ai trois jours pour me retrouver avec moi même et ne penser qu'à moi ! Penser à ces angoisses et les laisser m'envahir. Les laisser s'exprimer par des larmes, des cris pourquoi pas mais ne plus les refouler. Car c'est ce que je fais ... Je les refoule depuis un sacré bout de temps et elle me l'a bien montré. Je ne m'accorde aucun moment pour moi. Les moments que je qualifie être des pauses ne sont qu'en fait des moyens pour éviter de penser ! Et plus j'évite et plus ces angoisses sont renforcées et reviendront. J'en ai conscience.J'accepte. J'accepte cet objectif que je vais essayer de tenir. Voilà les dés sont jetés et je compte bien demeurer sincère envers moi même et envers ma psychologue pour progresser. J'ai beaucoup perdu durant ces années de dépendance, maintenant je veux voir le monde autrement et ne plus rester dans ce confort destructeur que je connais dans les moindre recoins. Prochain rendez vous samedi matin.D'ici là, bonnes 24h à tous  
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 14-02-2013 14:02:10

Salut Sonic et ben il s'en est passé des choses, tes journées sont des marathons de fou, j'ai 34 ans et j'ai déjà oublié la patate qu'on a à 21 ans !!En tout cas moi je te souhaite 1 chose et une seule pour l'instant : trouver qq'un pour vider ton sac en live ! tant pis pour lui car je pense que tu vas l'inonder de paroles pendant un bon moment mais tu t'en fous des conséquences, ce qui compte là c'est toi, tu le fais pour toi, tu veux guérir pour toi, soit égoiste pour le coup. Alors choisi qq'un , ta psy si tu veux ou autre personne proche à laquelle tu tiens et vas y.Par contre avec la psy  apparemment le lieu te convient pas trop, avec les passants.., et j'ai cru comprendre entre les lignes que la proximité avec le lieu de travail de ton père n'est pas idéale non plus pour voir cette psy...peut-être la voir ailleurs ou en trouver une qui n'est pas lié du tout avec cet environnement médical là? en même temps tu commences juste faut peut-être atttendre un peu. Sinon y a t il des liens entre ton addiction au porno et ton père ?bon courage, le porno c'est crade et surtout on peut vivre sans
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 15-02-2013 02:02:53

[color= #333333; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 11px; line-height: 14px; white-space: pre-wrap]Il faut , je devrais, il faudrait ce sont des phrases qui nuisent.[/color][color= #333333; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 11px; line-height: 14px; white-space: pre-wrap]aussi tot que tu dis une de ses phrases tu arrete et tu reformule ta phrase en choississant ce que tu veux vraiment[/color]il faudrait que ..... et bien arrete cela et choisie ce que tu veux vraiement faire. Il faudrait que je fasse mon menage ,me mette aux sport NON c'est JE FAIS MON MENAGE,JE FAIS DU SPORT ... Je te l'ai dit Sonic on reflechit trop tu penses present tout le temps et tu fais ce que tu penses tout de suite et CA MARCHE TU LAISSES PAS LE TEMPS a ton cerveau de passer a autres choses  pense aux autres petits conseils que je t'ai donner boire beaucoup 'eau et la douche froide puis sortir t'aerer des que tes pulsions de merde arrivent.J'avais plus de 35 ans de cette merde derriere moi et je m'en suis sorti tu peux aussi.Mais surtout vie le present ne laisse pas tes pensées t'envahir.Ne leur cede auncune seconde sinon elles te domineront.C'est ca que j'ai retenu VIS LE PRESENT A FOND DANS TOUT CE QUE TU FAIS ET TE POSE PLUS DE QUESTION ET LA VIE COULE PAISSIBLEMENT. NOTRE PRISON N'A QU'UN BARREAU ET ON Y TOURNE AUTOURTu me telephones quand tu veux Bonne continuation a toutes et tous les membres du forum  
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Re: Ma petite histoire
mauditzob69 @ 15-02-2013 06:02:32

salut,je pense aussi qu'il ne faut pas trop reflechir et s'attarder à ce que l'on a vécu ce que l'on a raté,un petit instant oui pour mieux reprendre de l'élan mais seulement pas trop,on aimerait rattrapper aussi le temps perdu,se racheter,il faut un équilibre,et essayer un peu ce qui nous convient ,sport,méditation,nouvelle relation,pour ma part j'ai fait ce que je détestais le plus pour le rendre à présent agréable,et comme le souligne nimes,mieux vaut ne rien dire,juste le faire,ton esprit connait à présent le chemin,laisse commander tes bras et tes jambes pour t'amener ou tu aimerais etre,beaucoup de post sont consacrés au mal etre de chacun,oui on peut se lacher un peu,avoir un peu de compassion,de considération,mais pour l'avancement ça sert pas à grand chose....on peut se faire indiquer le chemin(le modo et les autres on quelques bonne clé pour ouvrir les portes),mais c'est par nous méme qu'on avance,qu'on construit,il faut bannir le négatif,dans sa façon de penser(méditation)et de construire ses journées. La complaisance ça rassure notre égo,ça donne une impression de bon,mais dans le fond c'est du vent,c'est du pipo,notre prison c'est nous méme qui l'a construisons,tous les matins quand tu te lève tu commence déja à la construire,ou méme a paufiner celle que tu a monté la veille,après quand elle est suffisament solide,c'est toi qui te transforme,tu deviens un animal,un tigre par exemple,puissant et fort par la colère et la mauvaise souffrance!tiens à tes objectifs,ne les lachent jamais,ta direction est la bonne,pas besoin de te retourner tout le temps,pas besoin de te demander si c'est à droite ou à gauche qu'il faut tourner car tu ne connait pas cette route,au besoin parle avec les locaux ils te donneront des conseils mais en aucun cas ils t'améneront la ou tu aimerais etre car ils ont eux méme déja eu du mal à venir jusque la.bon courage à tous <p> 
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 15-02-2013 11:02:33

salut ! je suis assez d'accord avec mauditzob, et perso je ne lis plus les posts qui commencent par "bonjour j'ai encore rechuté" ! (et encore quand ils prennent la peine de dire bonjour)... parce que ça me désespère de trop de voir ça. à bonne en tander salut!
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 15-02-2013 12:02:13

et nimes, oui, arrêter de dire il faut, il faudrait, et FAIRE, se botter le cul une bonne fois, et s'arracher à l'auto complaisance et la tolérance tiédasse de sa médiocrité. mais pour ça il faut suivre la voie de son propre coeur, pas celle des autres. pardon d'être vindicatif, mais quand on a du talent, il faut avoir les couilles de le faire valoir, et pour avoir les couilles assez grosses, il faut arrêter de les vider compulsivement. c'est impératif. venir pleurer ici ne sert à rien...
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 15-02-2013 12:02:17

bonjour,Suis pas d'accord Fritzecat, ca fait du bien de pleurer un peu et dire ce qu'on ressent, c'est fait pour ça aussi le forum, pouvoir livrer sur papier ce qu'on pense sur le moment avec ses tripes, meme si c'est pour dire "j'ai rechuté y a 2 min et maintenant tout va changer" Ca fait du bien de le dire, faut pas s'en priver.Le "déclic" qui fait basculer le sevrage dans le domaine du possible est bien caché. Tant qu'on l'a pas enclenché, on y arrive pas et on comprend pas ceux qui sont de l'autre côté. Mais une fois le déclic trouvé, j'ai l'impression qu'il est facile aussi de ne plus comprendre comment c'était avant !Ce n'est pas par la force qu'on trouve la voie, c'est dur à définir, ce qui est sûr c'est qu'il faut chercher et parfois longtemps !! l'essentiel est de chercher alors continue Sonic ca en vaut la peine.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 15-02-2013 15:02:28

Woua, je ne pensais pas que mon topic serait sujet à autant de polémique.Pour faire synthétique je comprends tous les points de vue. Il m'arrive de faire partie de ces personnes qui disent "bonjour j'ai rechuté". Oui, nombreux de mes posts commencent comme ça mais c'est une façon pour moi, sur l'instant d'admettre et d'ACCEPTER ce que j'ai fait. Cela dans le but de ne pas me dire "C'est pas grave". Bien qu'on puisse voir la chose dans l'autre sens. "Si j'écris un post après chaque rechute je suis pardonné", non ! Ca ce n'est pas constructif. Et cela rejoint l'angle de Fritzecat.Concernant les coups de pieds au cul. Oui il en faut et beaucoup mais ils ne suffisent pas, pas dans mon cas on dirait. J'ai eu des périodes où j'ai sans relache fait ce que je voulais faire sans réfléchir comme sortir acheter ma viande, aller à la fac, prendre mon vélo... Mais ce n'était pas assez ou bien le soir, après avoir pleuré sans raison apparente j'ai rechuté simplement, bêtement, en douceur sur une image ou une vidéo et là tout recommence, je ne contrôle plus rien. Les coups de pied ne sont pas suffisants, pas à eux seuls.Si on considère contacter DASA, (re)commencer une démarche thérapeutique avec un psychologue comme des coups de pieds aux fesses alors oui j'ai fait ça ! Dans ce cas cela rentre en complément avec les "Aller en avant !" du quotidien qui (encore une fois) à eux seuls ne m'ont pas suffit. Je ne traite plus seulement les conséquences qui est la dépendance. Maintenant je traite les causes par tous les moyens nécessaires et possibles car j'ai compris que SEUL, avec toute la bonne volonté, la foi du monde je n'y arriverai pas. J'ai changé de téléphone portable, il n'attend que moi sur Montpellier, je consulte une psychologue, dès mon retour sur Montpellier je commencerai les réunions DASA (sur Perpignan c'est trop compliqué je suis constamment entouré)... C'est ce tout, cette prise de conscience permanente ainsi que ces coups de pieds qui feront que je vais m'en sortir. Du moins j'aime à le croire.Je comprends tout à fait que je ne dois pas m'attarder sur le passé. Je l'envoie boulet dès que je peux, quand j'en ai la force. Actuellement je l'ai et les pensées négatives ont du mal à atteindre mon esprit car je sors petit à petit la tête de l'eau du haut de mes 2 jours de sevrage. Cependant une fois dans mon lit c'est une autre histoire ! Je suis épuisé à fois physiquement car j'ai en général fait en sorte de bien m'occuper, et psychiquement où j'ai besoin de "relâcher" la pression. C'est à cet instant que je suis fragile. C'est à ce moment où toute la volonté du monde ne suffit pas ou plus. Je n'ai pas la force de me lever prendre une douche froide, je n'ai pas la niac de sortir de chez moi, je n'ai pas le courage de me lever, prendre une bouteille d'eau et la boire. Alors je rechute. Maintenant j'essaye quelque chose qui me bloquera : un téléphone limité. Il ne fait que SMS et téléphone, rien de plus, rien de moins. Alors si l'envie me prend de saisir l'ordinateur il sera verrouillé par Open DNS et si l'envie est encore trop grande, je serai déjà debout ! Et là j'espère avoir la force de me mettre dans la douche et déclencher l'eau froide aussi longtemps qu'il le faudra ! En tout cas vos posts me font réfléchir. Tous à votre façon vous évoluez, vous détenez des clés, on essaie de les "transmettre", on veut que l'autre grandisse tout comme on grandit (quand c'est le cas). Hélas les jours de sevrage ne sont pas en ma faveur pour le moment. Ceci étant je me prends de plus en plus en mains. J'ai touché le fond avec une intensité qui m'affecte chaque jour. Maintenant je veux évoluer et "transformer" ces souvenirs tristes, cette rupture, cette dépendance, ces souffrances en une force du quotidien ou pour être plus modeste savoir vivre avec, tout simplement. Je ne pourrai pas oublier mais je peux continuer ma route. C'est ça que je veux, continuer, un jour à la fois. 
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 15-02-2013 16:02:41

bien sûr ça fait du bien de pleurer et c'est pour a qu'on le fait, mais lorsqu'il y a tant de gens qui ne font que ça et si peu qui viennent pour encourager et témoigner de leur réussite, et bien ce site devient désespérant et on n'a plus envie d'y revenir, voilà !
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 15-02-2013 19:02:24

c'est sur Fritzecat meme ca fait peur de voir que c'est si dur de  s'en sortir. et Sonic, c'est quoi <span style="line-height: 19.5px; background-color: #efefef">Open DNS ? ca marche comment pour bloquer le PC, c'est comme K9 ?</span>Sinon 2 autres questions si je peux : tu dis souvent que tu pleures, c'est peu courant il me semble aussi souvent en tout cas, c'est lié à qq chose ?pourquoi as tu décidé du jour au lendemain d'essayer d'arrêter ton addiction ? (en fait j'ai la flemme de lire les 44 pages de ton forum impressionnant.)pour faire plaisir à Fritzecat et donner le moral (si ca peut avoir cet effet sur ceux qui veulent y arriver) : je suis heureux de dire que je réussis déja depuis un sevrage de 3 semaines, choses jamais faites depuis 2 ans voir quasiment jamais depuis plus de 20 ans et surtout avec une niak jamais égalée mais sans pression, en profitant des petits bonheurs de tous les jours retrouvées avec ma femme, mon fils, mes collegues, moi -meme tranquille à profiter de mon thé chaud le matin au lieu de MB par exemple.  Donc oui on peut s'en sortir et j'aime à croire que je suis sur la bonne pente, je me détache petit à petit et non je rechute petite à petit (nom de mon ancien forum). Ma clé a été d'être honnete avec moi-même et de "re"deballé mon sac à ma femme une deuxieme fois et de lui demander de l'aide...quand j'ai besoin d'en parler avec elle je sais qu'elle est open, du coup ca enleve le taboue, l'interdit, ca désenchante le porno!amicalement, tiens bon Sonic  à+ 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 15-02-2013 23:02:32

Alors Open DNS si j'ai compris son principe est une sorte de filtre qui peut se mettre en place très simplement en modifiant un paramètre en rentrant quelques codes dans ta connexion internet puis le tour est réglé. Reste plus qu'à créer un compte sur leur site et une personne de confiance par exemple peut gérer le degré de filtrage des recherches menées sur internet. Un ange gardien veille sur moi de ce côté là. J'ai ainsi pu désinstaller K9. Je peux faire des recherches efficaces sur le net pour mes cours. K9 me bloquait parfois même des recherches concernant des artères et veines du corps humain...Fritzecat je comprends ton point de vue. Il va de soi que ce site est alimenté par une certaine dominance de tristesse mais quels sont nos symptômes avant et pendant le sevrage ? Tristesse, victimisation (plus ou moins à l'extrême selon les personnes voire les périodes !), ... Bien sûr que plus de commentaires positifs et encourageants seraient appréciés mais que faire ? Dans mon cas je pars du principe que je dois être le plus honnête possible et retranscrire mon état psychologique et émotif du moment. Beaucoup de bas et peu de hauts mais viendra un moment où la roue tournera. Pourquoi ? Grâce à vos encouragements (et zut tu marques un point !), mes avancées en consultant un psychologue, effectuer ces réunions téléphoniques DASA, écrire dans mon journal intime, et me libérer l'esprit le plus possible en prenant conscience de l'être que je suis et non celui que l'on voudrait que je sois !! Alors oui il serait plus agréable que l'on voit le verre à moitié plein plus souvent. Je vais changer ma façon de voir le monde. Le voir plus positivement en se tirant vers le haut comme tu le proposes me semble être une piste intéressante à creuser ! Après tout on est lu !Marduc, je suis aujourd'hui âgé de 21 ans. Depuis plus de 4 ans je me masturbe(ais ?). Cela a commencé durant ma terminale. Au début c'était du plaisir, un anti-stress très agréable qui me donnait un bon shoot pour "supporter" mon existence. Puis j'ai perdu le contrôle au fil des jours, des mois ... Mon bac en poche je me suis juré de ne plus rechuter durant les vacances d'été. Rien à faire. Puis une copine qui demeura à mes côtés jusqu'à octobre dernier (elle ne sut rien de ma dépendance). J'ai continué à essayer d'arrêter, parfois je me motivais en disant que c'était pour elle, grossière erreur. Janvier de ma première première année de médecine je décide de m'inscrire sur ce forum que je trouve après plusieurs rechutes. "Mais pourquoi je ne contrôle plus rien, est-ce normal ce comportement ?". Là je prends conscience que je ne suis pas seul et de l'impact que cette dépendance peut avoir. Je me rends compte que des hommes et des femmes sont atteints. Certains sont père de famille, mariés et toujours dans l'addiction mais ils prennent conscience de cette dépendance. Les voilà sur le forum à partager leurs progrès avec nous. D'autres plus jeunes comme Kay39 (j'espère ne pas me tromper) se rendent compte dès le collège que la dépendance pointe le bout de son nez. Je dirais que j'ai souvent nié ma dépendance. Même en m'inscrivant sur le site, j'y croyais à moitié. "Après tout si je veux arrêter j'y arriverai !". La réalité est tout autre et je méfie toujours de ce sentiment de nostalgie qui survient après quelques jours de sevrage. Ce sentiment qui dit "Mais non tu n'es pas dépendant, une petite MB de temps en temps ça n'a tué personne". Je crois que je mesure toute la force de cette dépendance en regardant le temps perdu à fuir mes responsabilités, mes peurs et mes devoirs. Je me suis mis des bâtons dans les roues et le résultat est que j'ai en partie raté médecine à cause de ça. Mon classement ne correspond pas à mon travail. Ma dépendance est à la fois une cause et une conséquence. Aujourd'hui je travaille plus en amont. Pourquoi je me sabote ? Et comment y remédier ? La dépendance sexuelle s'apaisera calmement, parfois douloureusement mais si je vérouille proprement mes ordis et mon téléphone cela se passera bien. Je n'ai jamais autant déployé d'énergie dans ce sens. J'accepte ce que j'ai été, j'accepte ce que je suis. Pour finir je pleure parfois avant de dormir depuis quelques temps. Je dirais depuis environ 2 mois. Il y a des images qui me viennent à l'esprit : mon ex qui se blotissait contre moi et moi me voyant comme un monstre, des regrets comme ne pas avoir fini mon footing en courant... Une accumulation de choses qui me rabaissent. Les larmes coulent spontanément ou bien il m'arrive de pleurer sans réelle pensée, juste une sensation de tristesse. La suite est intéressante. Soit je m'endors en ayant une touche de lumière qui me dit "Tu es sur la bonne voie, demain sera un autre jour" ou bien une toute petite voix m'interpelle et me demande de visionner juste un passage, juste une image, juste une dernière ! Une dernière fois ! J'ai fait que trop souvent le choix de suivre la seconde option. Je ne sais combien de temps je serais capable d'être honnête avec moi même comme je le suis. Je le fais jour après jour. J'essaie de me poser un minimum de questions. J'ai énormément de travail devant moi et je compte bien le faire avec le plus de détachement, recul et humilité possible. L'inconnu me fait peur mais il est aussi ma seule réelle porte de sortie pour vivre mieux. Mon inconscient me dit le contraire en me rappelant que ces corps d'escorts girls en train de danser sont plus ennivrants. Je connais leurs formes dans les moindre détails. Je connais chaque instant de la vidéo, je sais quel passage me fait vibrer. Je connais cet état de honte, de culpabilité... Mon esprit préfère se protéger plutôt que de découvrir quelque chose de nouveau mais effrayant à ses yeux. Alors je vais l'accompagner doucement, me faire confiance et on verra bien. Je ne veux plus brusquer les choses. Je ne veux plus me brusquer avec tout vouloir tout de suite. Je laisse le temps au temps. Chaque jour de sevrage est un présent que je me fais et chaque jour où je me (re)découvre en est un autre. J'ai bien écrit ce soir on dirait. J'ai bien répondu à toutes tes questions Marduc ? Bonnes 24h à tous  
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Re: Ma petite histoire
mauditzob69 @ 16-02-2013 08:02:38

c'est clair que chacun a envie de crier toute sa détresse,mais comme tu le dis très justement sonic,ce sont les encouragements des autres qui fait que tu viens sur le forum......je ne retiens que le positif,je comprends la détresse de chacun,mais si par exemple j'ajoute à certain post ma détresse,on se tire tous une balle!je suis surpris de voir parfois les très peu de messages au post sur la méditation,ou les soluces apportés par chacun.Notre mal ne se soigne pas avec une pilule magique,comme si vous aviez un surpoids,une opération et hop,ou un slim fast et on est guéri...quand je rechutais je ne postais pas,je ne l'ai pas fait souvent peut etre 2 ou trois fois,mais jamais de commentaire ou exprimer mon mal etre ,méme après deux ou trois mois d'abstinence,car on apprend beaucoup en combattant notre addiction,on devient bien plus fort,on comprend qu'il faut bannir le négatif,les hesitations,juste demander sa route de temps à autre parce que on peut se perdre s'interroger.Partager sa souffrance comme l'ecris marduc est aussi un moyen de la combattre mais juste au début,juste pour bien l'identifier,mais après avec tout ce qu'il ya sur ce forum,tous les armes pour combattre et devenir meilleur,on ne peut plus juste se "plaindre".ça voudrait dire que ceux qui te conseil ne peuvent pas te comprendre ou n'ont pas une addiction aussi forte!D'ailleurs vous remarquerez dans beaucoup de posts,que chacun se décrit et propose les solutions en méme temps.....quand dans ta première page quelqu'un se decrit comme accros en allant 6 ou 7heures par jour devant des sites de cul,ou méme va au putes tous les jours alors qu'il a une femme et des gosses,a la dixième ou 20 ème page de son topic,le ton doit etre forcement tout autre!il a forcément compris en aidant les autres ou en essayant de comprendre,et son mal méme s'il est toujours la,il a evolué dans le positif.<p>Quand j'ai débarquais sur le forum j'ai décris mon addiction,et on m'a fait une remarque comme quoi je me complaisais,je me suis dit merde je viens d'arriver pour avoir de l'aide,je suis mal et on me met déja un clako,en fait ça n'en été pas un au contraire.
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Re: Ma petite histoire
nuage @ 16-02-2013 17:02:50

c'est vraiment bien open dns.. je ne viverais plus sans..et pourtant, je ne suis pas dépendante sexuelle lolllc'est un must, juste pour le gain de temps quand on fait de la recherche.. ce que je fais beaucoup et ce que fait aussi beaucoup ma famille pour les études entre autre..je ne me sert que de ca (open dns), et les filtres des moteurs de recherche sont sur safe mode...si ma fille de 12 ans fait une recherche sur la gestation de la chatte, que des sites sur le sujet qui sortent, plus besoin de passer les 25 000 premieres page de google avant de tomber sur autre chose que des site pas rapport de chatte en chaleur se faisant défoncer- chatte en chaleur ce faisant bourrer etc etc lolllun jour j'ai pété ma coche, je faisais de la recherche pour des cours aux adultes.. résultat des sites, les collégiennes en chaleur.. soupiiiiirrr... dans ce temps la je grogne comme Marge Simpson...si un site parlant de la sexualité pour les ados est bloqué,  je vérifie si le site est bien et pertinent et si besoin, je le débloque..c'est vraiment tres bien comme technique. il est proposé ici dans le wiki et je ne sais pas pourquoi si peut d'entre vous ne l'utilisez pas..tout ce que vous avez besoin, c'est de quelqu'un pour le mot de passe :) <p>vérifier donc avec votre égo ;) lolll  <img src="../../../uploads/smil3dbd4dcd7b9f4.gif" alt="Fou../../../p>
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 16-02-2013 20:02:44

Salut,merci pour tes réponses Sonic, je sais je suis curieux, en même temps c'est aussi pour que tu te poses ces questions aussi. Pour Open DNS faut que j'essaie sur l'ordi du boulot mais il est super verrouillé par l'informaticien qui a mis un super antivirus + système de sécurité qui m'a pas permis de mettre K9 sauf à bloquer mon accès à l'intranet et internet complètement qq soit le réglage !! Sinon j'ai K9 à la maison depuis  3 ans , j'avais utilisé la combine de jeter tous les codes (moi j'ai tout brulé dans le compost!); donc sauf à tout désinstaller je peux plus l'enlever. Ma femme s'est bien demandé pourquoi youtube et compagnie s'affichait inaccessible avec une tête de chien avec un collier écrit k9 ;-) mais elle n'a rien demandé je disais que c'était un beug du pc ! Aujourd'hui on en a parlé ensemble elle comprend.Quand tu dis , nuage, d'avoir "juste" qq'un à qui confier le mot de passe, c'est super chaud car moi je voulais surtout pas le dire à qui que ce soit.bon courage Sonic, @+
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 17-02-2013 01:02:12

Aujourd'hui eut lieu mon deuxième ou plutôt mon premier vrai rendez vous avec ma psychologue. Je lui ai vidé mon sac et ai été heureux (ça peut paraitre stupide) de la neutralité de son regard. Elle a tout de suite attaqué sur le fait qu'elle ne pouvait pas supprimer ce comportement. Cependant elle a admis que les sentiments de culpabilités, regret, et de honte associés à cette dépendance devaient faire lieu d'un travail. Même si je sens que du côté de la dépendance elle y croit à moitié elle me débroussaille énormément de choses autour. Pour le moment je me concentre sur ce qui est périphérique. Je me rends bien compte que tout est lié à plusieurs niveaux. Pour l'instant je bosse sur ma personne, l'étudiant, l'ami, l'homme que je suis et lui évoquerai ma dépendance aux moments où elle apparait dans ces aspects de mon être. Je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre mais bon. Donc avec elle j'attends la suite. On verra au bout de quelques consultations. Aujourd'hui je suis sorti avec les amis et un des objectifs qu'elle m'avait demandé de tenir était celui de ne toucher aucune goutte d'alcool. Mission accomplie ! Que des ice tea et de l'eau ! J'ai passé une excellente soirée ! Et en plus aucune cigarette ! Bref un bilan positif pour cette soirée entre amis.Mauditzob, une nouvelle fois je comprends ce que tu veux dire. Avec ton dernier post je regrette d'avoir posté autant après chaque rechute. J'en viens à me demander si c'est constructif pour moi (et par la suite pour vous). Sur l'instant je le pensais. Ou du moins je le faisais sans vraiment réfléchir, j'avais besoin d'écrire, besoin de mettre des mots sur ces souffrances, sur ce qui m'arrivait. Donc à ce niveau je vais me remettre en question !Marduc, aucun souci pour tes questions. C'est avec plaisir que j'y réponds. Et comme tu le dis c'est l'occasion de voir où j'en suis. Concernant Open DNS je pense que n'importe qui (pourquoi pas un membre du forum de confiance?) peut être en quelque sorte ton "ange gardien" du logiciel. Ainsi cette personne gère à distance la chose sans que tu puisses avoir la main dessus. Et par ailleurs tu peux à tout moment demander à la personne choisie de débloquer tel ou tel site car il aurait été jugé comme potentiellement dangereux par Open. J'y vois beaucoup d'avantages et je t'avoue que depuis que je l'ai installé je n'ai même pas cherché à le tester ! Probablement parce que je sais que je n'ai plus le contrôle dessus. Même si je le souhaitais je n'ai pas le mot de passe. Mon ange gardien me rend un sacré service ! D'ailleurs si il me lit je lui fais un petit clin d'oeil ! Voilà mon chemin commence à prendre forme. Ma psychologue me donne des "devoirs" comme elle les appelle. Cette semaine je dois quitter l'appartement et travailler à la fac de 8h à 16h puis le temps libre doit me servir à me renseigner sur les clubs d'équitation sur Montpellier. Etre sur un cheval, entouré de paysages cela m'a beaucoup apaisé la dernière fois que je l'ai fait. Elle juge utile que je fasse des démarches pour retrouver ces moments de bien être dans la semaine je suppose. Quoi qu'il en soit je vais tout mettre en oeuvre pour atteindre ces objectifs. Prochaine séance samedi prochain !  Sur ce je vous souhaite une excellent dimanche,Bonnes 24 h à tous ! 
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 17-02-2013 16:02:17

Vraiment content pour toi que tu avances, avec ta psy et personnellement, je trouve que tu as l'air super décidé. pour l'addiction, ta psy veut peut-être la minimiser dans quel but je sais pas. Ce qui est sûr c'est qu'il y a des choses à comprendre et à expliquer par toi même pour avancer et atteindre le but de ne plus compulser. Après faut quand même pas qu'elle nie complètement que c'est une addiction qui te pourrit la vie.Sinon, pour continuer sur l'intérêt des posts de rechute ou mélancoliques...si ca te fais du bien d'écrire, écris autant que tu veux, nous on lit ce qu'on a envie de toute façon, même dans un bon livre faut savoir sauter les passages chiants, après l'auteur s'est certainement éclaté à les écrire, (genre Victor Hugo dans Notre Dame de Paris, je l'ai pas lu mais mais c'est ce qu'on m'a dit de certains passages à sauter !!). Par contre j'y pense par rapport à ce que disait Maudizob et Fritzecat, en fait ce qu'ils veulent dire peut-être c'est d'être plus interactif sur le forum par rapport aux lecteurs potentiels et à leurs réponses potentielles, Du coup, j'en viens à une idée qui m'est venue tout à l'heure, si t'as besoin d'écrire des resssentis long, triste, mélancolique juste pour écrire ta pensée, sans attente de réponse forcément en retour tu peux utiliser ton blog, je le fais de temps en temps, ca me faisait bcp de bien car parfois je dérivais sur mon forum en m'écrivant à moi même et finalement ca n'intéressait plus personne! tchuss et bon cheval, 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 17-02-2013 20:02:08

Après un premier jour de recul concernant ma séance avec ma psychologue je vois les potentiels dangers. Oui elle pourrait minimiser la dépendance sexuelle. En fait elle me l'a détournée en autre chose. Elle pense que cette énergie, que ces pulsions sont (en fait elle en sait peut-être pas assez sur mon expérience) normales. J'ai surtout insisté sur le fait que je culpabilisais et non sur le fait que je perdais le contrôle. En fait si je lui ai dit que je perdais le contrôle mais cela n'a pas suffit. Je suis convaincu que lorsqu'on creusera la question de l'origine de la dépendance alors je serai fixé concernant ses "attentions" de m'aider à aller dans le sens du sevrage ou pas. Pour l'instant je fais mon bout de chemin périphérique à la dépendance mais qui la nourrit. Si j'arrive à apaiser mon esprit et parallèlement tenir ce sevrage j'aurais déjà fait un sacré progrès ! Je ne savais pas qu'il existait un blog sur ce site. Je viens de le voir alors que cela fait plus de trois ans que je suis inscrit ainsi. Je pense plutôt user de ma plume sur du papier. Il est plus palpable, réel et me force à m'appliquer sur cette feuille blanche. Ou j'essaierai le blog. Bref de ce côté j'ai le choix ! Quitte à écrire pour moi autant réellement écrire et s'appliquer à bien le faire !Ce soir je suis un peu angoissé. Je ressens les premiers symptômes, les premiers doutes sur la suite. Demain retour sur Montpellier, l'endroit où je peux compulser "en toute sécurité". En fait j'angoisse à chaque fois que je quitte le lieu où je suis "installé". Il faut vivre cet instant heure après heure, calmement, honnêtement et humblement ! Apprécier chaque minute passée à suivre le chemin que j'ai commencé à tracer.  Dans l'après midi j'ai repris le travail et y ai trouvé une certaine satisfaction mais y ai retrouvé également quelques angoisses. Je les aborde et les accepte. Le tout est ne plus se voiler la face mais d'accepter et trouver une solution à cela. Ma solution est d'aller de l'avant et essayer le plus sagement possible de finir la tâche que j'ai commencée. Ce soir j'aimerais finir un cours en visio et apprendre un cours de biophysique. Si je n'y arrive pas tant pis, j'aurais essayé. Je ne vais pas me rendre fou avec ça, plus maintenant.Demain j'ai comme programme de ranger mes affaire à l'appartement dès mon arrivée puis de foncer à la fac pour travailler toute la journée jusqu'à 16h. Sur la route du retour je passerai à la poste récupérer mon téléphone qui n'a pas pu m'être livré dans ma boîte aux lettre. Dès mon retour à l'appartement je formaterai mon second ordinateur, laverai l'appartement puis mènerai mes recherches pour les clubs d'équitation. Enfin je plannifierai ma journée de mardi au niveau du temps libre (à partir de 16h), probablement me rendre dans ces clubs d'équitation ou les joindre par téléphone. Un jour à la fois, sérénité, patience et humilité seront mes alliés.Bonnes 24h à tous ! 
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 18-02-2013 18:02:51

Salut Sonic,vois pour ta psy avec le temps, je pense qu'elle met surtout plus d'importance sur les causes de ton mal être que sur les conséquences, en gros ca sert à rien de se dire qu'on se lance dans un sevrage si on a pas avancé du côté des causes à mon avis, c'est un tout et chacun détient ses propres clés. En ce qui me concerne je m'aperçois aujourd'hui que le sevrage "réel" je l'ai démarré il y a 3 semaines, je ai cherché en vain à le démarrer depuis janv 2005 sauf que j'avais oublié de couper l'amarre du bateau en qq sorte, le moteur tourner mais j'avançais pas bcp. Je n'arrivais pas à accepter au fond de moi le fait que si j'y arrivais j'allais lâcher l'addiction, ne plus l'avoir comme béquille pour la vie.Maintenant je commence à accepter et du coup le sevrage est "réel" avec les angoisses de rechuter , les moments d'envie fantômes, de manque...mais je reste déterminé et je m'arrête le + possible sur chaque instant sans me projeter.bonne continuation Sonic, prend le + cool possible, planifie encore moins que ça, tu garde dans un coin de la tête tes envies mais si tu fais pas c'est pas grave.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 19-02-2013 11:02:01

Je n'aime pas commencer comme ça mais il le faut bien pour garder un minimum d'intégrité et d'honnêteté envers moi même. Cette nuit fut horrible. Dans les actes il y a eu deux masturbations mais combien de temps ai je passé sur l'ordi à trouver une vidéo "potable". Une que je n'avais pas encore vue (au final je les connaissais). J'ai réussi à détourner Open DNS. A cette heure je n'ai qu'une envie : tout laver, tout nettoyer, tout formater... Mon lit me semble sale, les vêtements dans lesquels j'ai fait ma petite affaire, cet ordinateur, que dis-je mes deux ordinateurs ! Mon ancien androïd (oui j'ai reçu le nouveau qui possède un minimum de fonction). Je pense commencer par là même si cela semble débile. Probablement que cette fois, tout nettoyer me fera prendre conscience que mon environnement n'est pas si pourri que ça. Hier soir, après avoir fini la chose vers 1h-2h du matin j'ai pris une douche froide. J'étais gelé et me suis réchauffé sous la couverture. Je ne sais pas si cela a servi à quelque chose. Peut-être que si je fais ça quand j'ai une pulsion cela créera une association dans mon inconscient : pulsion => douche froide => pas de plaisir donc trouver autre chose. Depuis que je suis rentré sur Montpellier, c'est à dire hier je ne suis sorti qu'une seule fois et c'était pour chercher un colis à la poste. J'ai peur de sortir, oui j'en ai peur. Je me cherche des excuses pour ne pas aller à la fac bien que certaines tiennent à peu près la route. Par exemple j'aimerais pouvoir travailler dans une des salles de travail avec une prise à proximité pour pouvoir brancher mon ordi quand il commencera à se décharger durant le visionnage des cours. Mais très souvent, quand j'arrive, toutes les places en question sont prises. Je ne peux alors que travailler 3-4h max. Ceci dit c'est déjà pas mal. Je devais me renseigner pour les clubs d'équitation et tous ceux que j'ai cherché sur le net ne m'attirent guère. Ils font justement "trop clubs", trop compétition. Quand je disais monter à cheval c'était pour m'aérer l'esprit et m'imprégner de ces paysages que j'ai pu admirer la dernière fois que je suis monté. C'est à dire dans un club reculé, à 20 minutes de la ville. Et par dessus tout on n'est pas dans un enclos ! Voilà quelque chose que je compte aborder avec ma psy. C'est de l'enclos dont je ne veux pas.Ce matin on pourra dire que je n'ai pas été très productif. Je me suis levé vers midi. Je vais me préparer à manger et tenter de faire de mon mieux pour aborder cette journée. Libre à moi de vouloir la peindre en noir.  
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Re: Ma petite histoire
Nev @ 19-02-2013 14:02:15

A mon avis, l'idée de la douche froide marchera... Mais juste un temps. Tu auras beau te sanctionner, mais je ne crois pas que ça arrangera les choses. Déjà tu te "sanctionnes" en culpabilisant, en racontant ensuite ton histoire puis en voulant changer. Si tu ne fais que te sanctionner, je pense qu'à long terme, tu vas te sous-estimer et avoir une moins bonne estime de toi... D'ailleurs cette estime est déjà salie par la dépendance. Déjà, les pulsions sexuelles, c'est naturel d'en avoir à partir d'un âge. Maintenant, il va falloir que tu apprennes à associer ton conscient et ton inconscient. Pour ma part ça marche comme celà :J'ai des pulsions, car mon inconscient à le désir de faire l'amour, d'assurer la survie de mes gènes sur le long-terme.A partir de là, il existe deux choix : _Celui de succomber au désir facile, donc d'aller sur internet, de se maturber sur une vidéo, pour ressentir un plaisir instantané. Mais dans ce cas, tu n'assures pas la survabilité des tes gènes. Tu finis à nouveau par culpabiliser, car tu sais que ce n'est pas la solution._Celui de laisser passer ce désir, de chercher à comprendre d'où il vient SANS TABOU. C'est-à-dire un manque de sexe avec un partenaire, une solitude profonde ou mal assumée, un mal être etc. Tu n'es pas obligé de chercher à comprendre sur le moment, mais juste de le laisser passer car la pulsion finit souvent par partir...  Un moment, comme nous tous ici, va falloir qu'on fasse le bon choix. Le premier, même s'il accorde un plaisir instantané, il mène à un cercle vicieux, donc à la souffrance. Le second quand à lui peut laisser une souffrance sur l'instant. Toutefois, il donne une chance de ne pas culpabiliser, d'être fière de soi pour ne pas avoir succomber, de sortir, de ne pas se sous-estimer et de se voir comme quelqu'un qui peut progresser.  Après, je ne sais pas comment tu fonctionnes Sonic. Mais tout comme le hérisson bleu, va falloir que choisisses vite et surtout bien. Là, tu te rends bien compte que cet acte répété te pourrie la vie. Maintenant, va falloir changer. Peut-être manque tu de confiance en toi ? Est-il possible que tu ais peur de changer. Voit les choses positivement. J'ai senti des progrès dans ta démarche car j'ai quasiment lu tout ton topic. Maintenant, il faut que tu arrives à dépasser ses 6 jours. Tu sais très bien que le porno ne t'aide pas à progresser, tu souffres de cette situation. Tu veux t'en sortir et tu peux y arriver. Ce n'est pas facile, mais c'est possible. Passe une bonne journée. Ce n'est pas parce que tu as compulsé à 11h00, que ta journée est noire. Bien au contraire, ta journée n'est pas encore terminée. Tu peux aller voir des gens, sortir pour te changer les idées, méditer (d'ailleurs je te conseil de méditer dehors, c'est vraiment pas mal pour ressentir les sensations), te promener dehors. <p> Courage mec.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 20-02-2013 12:02:45

Prendre de la hauteur et nettoyer son environnement. J'ai passé une grande partie de ma journée d'hier à visionner des vidéos sans intérêt réel sur Youtube : un film et plusieurs sketches. Par la suite j'ai "pété un câble", sorti ma serpillère, mes produits de ménage et ai tout lavé, tout mon appartement : salle de bain, cuisine, ma chambre-salon ... J'ai fait ça de nombreuses fois et c'est la deuxième fois que je le fais avec une volonté de bien faire aussi forte. Comme si frotter les carreaux de ma salle de bain faisait sortir le poison de la dépendance. Or je sais que cela n'est pas le cas. Cela y contribue en m'occupant mais en aucun cas cela sortira de mon corps. Je dois accepter de vivre avec.Oui je pense que la douche froide ne sera pas la solution sur le long terme. Pour le moment je cherche beaucoup de moyens de lutter sur le court terme. Le long terme réside dans ces réunions DASA que je n'ai toujours pas commencées et mes séances avec ma psy. En effet je vais rentrer tous les week end sur Perpignan afin d'aller dans la continuité de mon rétablissement. En parlant de réunions DASA je vais reconsulter les horaires pour les réunions téléphoniques et m'organiser pour essayer d'en faire une avant vendredi soir. Dans les actes j'ai également lancé la procédure de formatage et de protection de mes ordinateurs ainsi que de mon téléphone portable. Le premier ordi est en train de se réinstaller avec tous les logiciels que je peux user : Open DNS et le système de filtrage de google. Pour le téléphone portable j'avoue avoir remis la puce dans l'androïd. Je prendrai le moins performant avec moi ce week end sur Perpignan et en parlerai avec ma psy. Le regard des autres à ce niveau m'angoisse beaucoup ou du moins l'explication que je vais pouvoir donner. J'apprécie les avantages de mon androïd mais il est aussi une source potentielle de rechutes. A moins de trouver un moyen de le bloquer (j'ai déjà K9 dessus mais je peux le détourner en quelques clics) efficacement je ne vois pas d'autres moyens que de m'en séparer. Je travaille dessus.Je me suis levé tard ce matin (et oui pour changer). Donc l'esprit un peu déçu par cela mais bon je me dis que cela me fait du bien et que je pars plein d'énergie. Cet après midi je sors. Je ne dis non plus "je vais" mais je SORS !! C'est un choix, c'est fait, c'est du concret. C'est une chose qui me fait du bien et je me cherche sans cesse des excuses pour reporter la chose. Peu importe où j'irai : fac, macdo, BU ... Je trouverai bien un endroit où m'installer et travailler tranquillement l'après midi et une partie de la soirée. Je me rends compte combien je suis fragile. Depuis que je me suis inscrit sur ce site je suis passé par tellement d'étapes. Je pensais avoir accepté cette dépendance mais il m'a fallu pas mal de temps pour le vivre. Aujourd'hui je sais qu'il y a un problème, il est dans tous les aspects de ma vie : études, sentimental, sports ... Il a pris une place trop grande. Je l'ai laissé envenimer ma vie, mes choix et mon esprit. J'ai quelques avantages mais ils ne feront pas la différence si je ne m'implique pas plus que ça : ma jeunesse, ma prise de conscience, les moyens que je peux déployer comme consulter un psy, changer de téléphone ... Les cartes je les ai et il faut s'en rappeler sans cesse, surtout dans les moments de doute. Pour les moments de doute je n'ai plus d'excuse il y a des moyens qu'ils me sont offerts : boire une bouteille d'eau, une douche froide, lire, téléphoner à quelqu'un de confiance comme des membres du forum .... Voilà mon chemin. Pour le moment je suis dans le doute, je verrouille mes ordi du mieux que je peux tant que mon esprit va dans ce sens sans me mettre de bâtons dans les roues. La prochaine étape urgente est de trouver un moyen de bloquer mon téléphone ou de mettre la puce dans ce téléphone limité et l'accepter. Samedi j'en parlerai avec ma psy voir ce qui me bloque. Je suis le capitaine de mon âme, Je suis le maître de mon destin.
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 20-02-2013 19:02:30

Salut Sonic,Eh ben c'est chaud pour toi, déjà ces pu...in de téléphone dernière génération, une fois qu'on y a goûte on s'en passe plus à ce que je vois....Es tu sûr de ne pas pouvoir faire sans ? des explications bidon c'est facile à donner autour de toi, bref tu vois.J'avais tenté lorsque je me suis inscrit le programme RIP, c'est dans la colonne de gauche du site, ca vaut le détour, à toi de voir.Comment ca se passe le DASA par tel ? c'est une conférence tel ? tu me diras si tu le faisc'est dur ca je te comprends, c'est long aussi, et c'est à devenir fou comme on peut être faible devant nos pulsions, tiens bon, le chemin est long mais tu peux y arriver. essaie d'arrêter le temps, pense à ce que tu fais là maintenant, si tu lis ce message c'est que tu ne compulses pas ou pas tout de suite, donc pdt que tu lis, ce laps de temps de là tu es bien, profite en, pense y en lisant et en parcourant le site;amicalement porte toi au mieux, 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 20-02-2013 21:02:55

Pour le téléphone j'avoue que je me donne quelques prétextes mais je sais que cela ne passera pas inaperçu, ça c'est sûr. Mon beau-frère aime bien me montrer ses dernières appli et comparer nos deux appareils. Il a le modèle au dessus du mien et c'est son grand truc ... D'autant plus qu'il vient ce week end, donc il me dira "pourquoi ce tel ? ". L'excuse qu'il ne marche plus ne passera pas. Mon père sera le premier à vouloir me faire jouer la garantie et le problème c'est que mon téléphone marche très bien. J'ai beau chercher un scénario potable je ne vois pas comment leurrer mon entourage. Sur ça cela risque d'être très difficile, mes proches me connaissent trop. Je vais en parler avec ma psy, peut-être a t elle une "solution" sur le sujet ? En tout cas il est bloqué avec K9 et le mot de passe est en sûreté sur un compte.Concernant les réunions DASA je ne pourrai pas assister à celle de demain. J'ai une partenaire de travail pour la fac et on passe la journée à bosser ensemble demain. Je passe le week end sur Perpignan et vais prendre mon billet de retour de telle sorte que je sois dimanche soir sur Montpellier afin d'assister à la réunion téléphonique du soir. Je vais faire de mon mieux ! Depuis lundi j'ai des douleurs aux ventres qui se font de plus en plus violentes par moments et pas de diarrhée... Je pensais que c'était ma maladie chronique qui se réveillait mais pas de sang dans mes sels. Excusez moi pour les détails. Mais cela me travaille étant donné que c'est chronique comme douleurs et parfois cela me fait tourner un peu la tête. Probablement mon imagination qui travaille. Un jour à la fois. Ce soir je me couche tôt pour être en forme demain à la fac. Je bouleverse mon quotidien, c'est parti !
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Re: Ma petite histoire
nuage @ 20-02-2013 22:02:41

t'as qu'a dire que tu veux economiser et que tu en a marre d'etre plus sur la techno que sur le reel sonic ;)
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Re: Ma petite histoire
Asmyr @ 20-02-2013 22:02:46

Salut Sonic,  C'est "marrant" que tu parles de ménage, lors de ma 1ere DASA, à la fin de la réunion quand je discutais de manière informelle avec les confrères, j'avais discuté avec un participant. Je lui disais le bien que ça me faisait de faire le ménage chez moi, que c'était une activité qui me permettait de me sentir bien, et lui aussi éprouvait la même chose. Là depuis peu je reprends tout de zéro, et ce soir, je viens de me lancer dans un ménage, j'ai nettoyé presque de fond en comble ma cuisine.  J'ai décidé aussi que dorénavant mon appart' sera toujours propre et rangé : salon, cuisine, SdB, chambre.Je me suis fixé 2 jours dans la semaine pour me coller à mon ménage. En rangeant mon appart j'ai l'impression que j'arrive à maitriser mon environnement immédiat, le lieu où j'habite. Cette maitrise, me donne la sensation que lorsque mon environnement "intime" est bien rangé et propre, cela m'aide aussi à ranger mon intérieur, mon esprit et à me tenir éloigné du porno, et c'est vrai je l'ai constaté que lorsque c'est clean chez moi je ne rechute pas.Je ne sais pas si c'est la même chose pour toi, mais c'est comme ça que je ressens la chose pour ma part. Sinon pour en revenir à toi, excuse moi de ce jugement car je ne te connais pas, mais pour ton téléphone, je suis sûr que tu peux trouver une raison toute bête, et je suis persuadé que ton entourage ne te posera pas plus de question que cela. Franchement tu peux très bien sortir un "mensonge pieux" du style :- je suis trop addict à FaceBook j'arrete pas de checker mes alertes, alors j'ai décidé de couper court.- ou dans le même genre, j'arrête pas de surfer sur internet avec, ça me perturbe et ça me détourne dans mes cours, mes études. Du coup je préfère garder un téléphone tout simple qui fait pas Internet. je suis sûr que tu peux trouver ce genre d'explication et d'argument, tout à fait fondé et qui ne te sera pas reproché par tes proches. Et en plus d'une certaine manière tu montres à tes proches/famille que tu as une certaine forme de dépendance, tu les mets un peu sur la piste, sans forcément trop te dévoiler. Et qui sait peut-être que cela amènera tes parents à en discuter un peu plus en profondeur et peut-être que tu pourras aborder le sujet de ta vraie addiction (si tu le souhaites évidemment) de manière plus "soft". Enfin à toi de voir bien sûr, mais ne te mets pas des barrières invisibles, juste parce que tu as envie de changer de téléphone , je pense que tu es quand même adulte et que tu ne devrais pas trop avoir de mal pour pouvoir changer de téléphone sans souci. Sinon je ne sais pas si ça peut t'aider, mais moi aussi j'ai remis les compteurs à zéro, je suis en sevrage depuis un jour, et visiblement toi aussi. On pourrait se motiver tous les deux (si t'es OK bien sûr) pour tenter de bien le faire, je te mets aucune pression évidemment, mais bon je me dit que commencer en même temps mon sevrage qu'un membre du forum ça peut aider à nous motiver tous les deux. Enfin je finirai par cette phrase lue et entendue en DASA qui me parle beaucoup et que je trouve très belle : <p align="center">"Le servage contient le ferment de mon bien être et de mon épanouissement".</p>C'est une belle phrase, car quelque part elle permet de prendre de la hauteur et met en lumière ce qui le vrai bénéfice du sevrage au delà de l'aspect "je fais un sevrage pour me sevrer". Bon courage.Asmyr.   
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-02-2013 19:02:50

Journée bien remplie !! De 8h à 20h j'étais à la fac et j'ai bossé pratiquement non stop ! Mes seules pauses étaient pour aller manger, ou aller aux toilettes. Donc très fier d'être sorti du lit et avoir pris mon courage à deux mains. Toute la journée j'ai eu des douleurs au ventre, encore. J'en ai parlé à mon père et je vais augmenter ma dose pour ma maladie chronique. Je pense faire une poussée. Pour le téléphone vous avez bien raison, je me cherche des excuses. Je vais franchir le cap. Pour le moment j'apprends à gérer les choses calmement une par une. Je sens déjà la pression des cours remonter et j'avoue que "tout bouleverser" d'un coup m'effraie. Demain je remets la journée à la fac de 8h à 14h puis je rentrerai à l'appart préparer mes affaires pour rentrer sur Perpignan. A ce moment je pense que je mettrai ma puce dans le téléphone limité. Asmyr, bien sûr que je souhaite vivre ce sevrage à tes côtés, comme deux compagnons d'arme mais dans le fond on sait bien qu'il s'agit d'un voyage où on est seul. Cependant j'accepte "cette béquille" pour le moment. Un moment viendra où je devrai apprendre à voler de mes propres ailes mais on y est pas encore. Petit à petit !
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Re: Ma petite histoire
Asmyr @ 21-02-2013 20:02:40

oui indubitablement le sevrage est un parcours solitaire, que l'on fait à l'intérieur de soi, hors, de soir, pour soi et avec soi. Juste le fait de marquer le coup à deux de la mremise à zéro du compteur, était une manière de se motiver un peu plus, comme qu'on on va à la salle de sport avec un pote, ça motive, mais l'effort à faire reste personnel ! Ni plus ni moins :)<p> Aller bon courage   <p>Asmyr.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-02-2013 21:02:04

Ca marche Asmyr je te suis ! La comparaison avec la salle de sport me convient parfaitement. On commence par bosser les biceps ou les pectoraux ? En tout cas c'est toujours un plaisir de te lire.
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 22-02-2013 10:02:03

c'est bon ça, rien de tel pour se motiver.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 22-02-2013 17:02:58

Voilà j'ai fini la semaine en beauté du côté de la fac. Je suis épuisé mais fier de ce que j'ai fait. Reste plus qu'à garder le rythme et garder cet état d'esprit. Le combat entre les pulsions et moi n'ont lieu que la nuit, avant de dormir. Cela fait deux nuits que j'ai une bouteille d'eau au pied de mon lit dont je me sers quand une pulsion s'est faite sentir. Boire plus d'un litre d'eau en quelques secondes ça calme.Je rentre ce soir sur Perpi, mon sac est prêt et je me sens bien. Fatigué mais dans un état d'esprit serein. Je dormirai dans la voiture et reprendrai le travail en arrivant à la casa du sud. Aujourd'hui je reprends conscience de l'importance du sevrage. Mon esprit se libère peu à peu de ce "poison" qui me limite et me bloque dans beaucoup d'aspects de ma vie. Mais comme m'a dit mon père une fois "On ne peut juger un homme que lorsqu'il est dans l'adversité". Je le suis et je fais ce choix de me sevrer. J'ai des raisons de le faire, et je sais où je veux aller ! Ce qui me faisait peur était le comment y aller et ne pas savoir exactement la destination que je voulais atteindre. Aujourd'hui j'ai des buts, des rêves, utopiques pour la plupart mais peu importe c'est dans ce sens que je travaille ! J'encaisse et encaisserai autant qu'il le faudra car ça en vaut la peine, vraiment. Je prends la mesure de ce que j'ai gâché et perdu, la page est tournée désormais. A moi d'écrire le présent, le futur me surprendra lui même, je lui laisse ce plaisir.
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Re: Ma petite histoire
frédéric @ 22-02-2013 19:02:56

Bravo Sonic. Tu as réussis à tenir. Continue et "ne lâche rien" !! Fred
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 22-02-2013 20:02:31

et ben bon we alors, Sonic. tu mets du coeur à l'ouvrage!c'est bon de se poser comme tu le fais et de comptempler son travail, ce qu'on a fait de bien dans les 24h passées, puis t'en viens à savourer l'instant présent et comme tu dis tu laisses la place à demain de te surprendre.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 23-02-2013 23:02:34

Vos messages sont toujours source de motivation dans les moments de doute comme maintenant. Je ne suis pas en train de souffrir psychologiquement avec "faut pas que je craque, faut pas que je craque". Mais dans le doute intellectuel de la chose. "Pourquoi je fais tout ça? Où cela va me mener cette abstinence ?..." Et toutes ces réflexions sur mes échanges avec ma psychologue. En ce moment je vis avec cette poussée inflammatoire qui ne me manquait pas du tout ! J'aurais presque passé deux ans sans ces douleurs. Quelque part mon esprit est occupé à la souffrance physique et cela a peut-être du bon bien que cela m'épuise dans tous les sens du terme. Mon deuxième rdv avec ma psychologue a été riche. On a fait le bilan de la semaine passée et avons surtout abordé l'avenir. On oublie l'équitation sur Montpellier, mais sur Perpignan je dois continuer ! L'objectif est d'instaurer des rituels : aller travailler à la fac tous les jours, et la nouveauté est que je dois m'inscrire aux cours de danse à la fac (si ils existent). Elle veut que je fasse cette démarche, celle de prendre rdv avec un partenaire du sexe opposé. Elle pense qu'une fois inscrit, et après une ou deux séances je serai engagé avec quelqu'un pour y aller régulièrement. Je suis son idée. Si je fais cette thérapie avec elle c'est pour essayer. Je n'ai plus rien à perdre !Le point qui me travaille encore est celui concernant ma "dépendance". Comme mon ancien psy elle valide qu'en aucun ce n'est pathologique. Il n'y a pas dépendance. Elle pense qu'il s'agit uniquement de ma vision de la masturbation, de cette culpabilité, de cette honte que j'ai et c'est ce sur quoi il faut travailler, non pas sur la pratique en elle même. Encore une fois je me dis pourquoi pas mais je poursuis avec conviction mon sevrage ! Je ne peux plus valider ce genre de théories tant que je n'aurais pas pris plus de hauteur sur moi, et nos consultations. Sur le long terme probablement que je dirais qu'elle avait raison. Pour le moment je m'engage sur son chemin avec méfiance bien que j'aimerais au fond de moi y croire. Je laisse la chose décanter. Ce paragraphe doit rester dans son contexte. Je ne trouve pas les mots pour le faire avec exactitude. C'est pour ça que je me dois de ne pas m'aventurer dans ces eaux qui me semblent dangereuses et perverses. Son discours peut être mal interprété. Donc j'en dirai pas plus ! A suivre !! Sinon j'aime sa méthode. J'ai des objectifs, je sais où je dois aller. Parfois il est frustrant de ne pas savoir où elle veut en venir mais je me dis que je n'ai plus rien à perdre. D'autre part je me sens pris en mains, des pistes pourront se révéler mauvaises (comme celle de l'équitation sur Montpellier) mais d'autres très positives. Donc essayons !! Avançons un pas après l'autre et voyons où je peux puiser des bonnes énergies ! Pour le téléphone elle pense que cela risque d'encore plus me "brider" et que ce n'est pas le moment. Cela arrange une petite voix en moi qui me dit "Hihi, quand on aura besoin du téléphone, on saura le trouver". Seulement le mot de passe pour débloquer K9 est bien caché. Je laisse cette petite voix espérer. Ma psy m'a proposé de reparler de mon envie de changer de téléphone à la prochaine séance, c'est à dire samedi prochain. Je me ferai un plaisir de remettre le sujet sur la table. Je crois que vous savez grosso modo ce qui se passe dans ma tête et où j'en suis. Je poursuis dans le sens qui fait (pour l'instant?) le plus écho en moi. Celui d'un sevrage à la masturbation, porno, vidéo d'escorts girls, images ... J'ai l'esprit plus serein et c'est déjà énorme ! Bonnes 24h à tous !   
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 24-02-2013 16:02:19

Après vous avoir laissé hier soir je me suis rendu compte que je n'avais plus accès à Youtube. J'ai compris que Open DNS bloquait le site (merci ange gardien, c'était une bonne idée !). Je me suis dit qu'au moins je ne perdrais plus de temps dessus. Cependant, juste après ce constat j'ai voulu 'juste tester" les limites d'Open. La suite a été sans appel. Pour des raisons évidentes je ne dirai pas comment j'ai fait pour "détourner le logiciel" pour ceux qui l'ont. En tout cas je vais faire en sorte de ne plus reproduire la chose. Erreur de parcours, l'enseignement est qu'il ne faut pas se croire plus mâlin que cette dépendance, JAMAIS !Petite déception de ne plus être synchro avec mes amis Asmyr et Redmoon dans le sevrage mais bon cela me fait sourire plus qu'autre chose. Bonne continuation à vous deux ! 
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 24-02-2013 18:02:42

Salut Sonic,Tu traces un bon chemin là Sonic, ta psy comme on disait sur un autre forum, c'est son job, donc t'as raison fais lui confiance, si tu aimes ses méthodes c'est bon vas y fonce. Après, de toute façon elle saura chercher ce qui bloque chez toi, ce qui t'empêche d'avancer, ca viendra petit à petit. Pour la dépendance, c'est sa vision de la part que prend le porno sur toi, c'est peut-être toi qui au fur et à mesure trouvera les mots pour mieux lui en parler mais bon ne t'obstine pas sur ça, je pense qu'elle t'amenera sur des bonnes pistes de contournement de l'addiction. Vaut mieux toujours contourner, esquiver, (sauter!) avec la dépendance qu'un combat face à face,...tu viens de le voir on perds à tous les coup!bonne semaine à toi l'ami et bon courage dans tes études.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 26-02-2013 13:02:47

Merci. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit après tout ça. Après être passé par ces hauts et ces bas, avoir touché le fond tellement de fois. A remettre en question chacune de mes décisions depuis un certain temps. Je suis probablement parmi les personnes qui ont le plus gros nombre de posts sur leur topic. Ca fait peur. Et en même temps cela montre l'impact de cette dépendance, sa force mais aussi sa faiblesse.J'ai nié de nombreuses fois cette dépendance. Et cela m'a amené à repousser les actes de consulter, les actes de me prendre en mains et surtout celui de VIVRE. Je me suis anesthésié par ces masturbations. Je me suis tué en m'enfermant chez moi durant ces 3 ans de première année de médecine. Je revois ces soirées gâchées par ces images, ces "séances masturbatoires" avec cette phrase dans mon esprit "cette fois c'est la dernière, après on se met au sevrage". J'y ai cru à chaque fois. Encore hier soir je me suis laissé leurrer par cette belle phrase. Depuis peu je suis entre deux eaux. Les actes sont là mais pas au quotidien. Mais il suffit de se poser un instant comme maintenant pour voir que rien n'est perdu et rien n'est gagné. Pour réussir il faut y croire. Le temps a fait que ma croyance n'a jamais cessé de croître au fond de moi. Cela ne suffit pas. Les séances avec un psy et surtout ce travail sur moi en dehors des séances fait la différence. Cependant il faut avoir suffisamment de cran pour le faire au quotidien. Maintenant je ne vois plus ce sevrage comme une croix que je porterais mais comme un voyage. A chaque étape j'aurais mon lot de souffrance. Je vais devoir l'accepter et m'en remettre au destin, à ce hasard de la vie, à ce lâché prise qu'on appelle dieu dans les séances DASA ou des alcooliques anonymes. J'ai eu un déclic il y a quelques minutes. Un déclic d'une "évidence". Ce déclic a la faiblesse d'être éphémère mais suffisamment fort pour laisser sa trace. J'ai sombré pas plus tard qu'hier soir, dans mon lit, à Perpignan. J'ai sombré dans un acte que j'ai "l'habitude" de faire. Je pourrais continuer sur cette "double vie" très longtemps mais je crois qu'une fois de plus il y a un gros RAS LE BOL qui demande à être entendu. A part ça il y a quoi d'autre ? Je connais les moindres recoins de cette dépendance. Peut-être pas toutes les vidéos X du net et encore heureux mais ces émotions, ces sentiments de dégoût, de rabaissement, de haine envers moi même oh je les connais... Je ne peux plus prétendre que ce sevrage sera le bon. J'accepte l'idée d'être plus "faible" à certains moments. Et c'est dans ces moments que je devrai puiser quelque chose de plus nourrissant spirituellement, intellectuellement, et tout ce qu'on voudra d'autre pour avancer et sortir la tête de l'eau. Je sais que mon discours fait discours bateau, qu'on en a tous conscience plus ou moins et qu'on ne mettrait pas les mêmes mots dessus. Plus j'écris, plus je me libère de ce poids qui a pris une trop grande importance. Je sais que j'ai déjà emprunté ce chemin, d'avoir toute la bonne volonté du monde. Cette fois j'en profite à 200% et ne chercherai pas à le temporiser avec "mais dans quelques heures tu auras une pulsion". Ca suffit ! Dans quelques heures on verra bien ! Dans quelques heures je serai avec moi même et on verra ce que je déciderai à ce moment. Je suis prêt à vivre le présent. Je laisse désormais au futur ce qui lui appartient. J'ai déjà écrit ça. Reste plus qu'à le graver, sagement, patiemment dans mon esprit. J'accepte mes émotions qu'elles soient positives ou négatives. Ce sont elles qui sont la clé de la suite.Ce matin je suis rentré sur Montpellier et ai enchaîné les courses sans vraiment réfléchir. J'ai besoin de viande alors allons en acheter et ne reportons pas la chose. Ensuite l'idée des fruits est venue alors je suis parti au marché. Je me dois de m'encrer (ou ancrer? Les deux me vont !) dans le présent. J'ai un cap et un gouvernail. Peu importe le chemin emprunté, je finirai par arriver à destination car je ne perds pas de vue l'objectif. L'objectif est de retourner à la réalité. Et pour y retourner je me sèvrerai. <div>
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 27-02-2013 17:02:49

Salut Sonic,J'ai l'impression aussi que ca te sert d'échappatoire par rapport à l'effort important que tu fournis dans tes études,d'un côté tu t'arraches et ensuite tu t'octroies "ton" moment de plaisir/détente porno, reste sur l'idée de la détente après la bonne journée de travail et d'éffort, c'est normale. Mais la détente peut être une activité danse comme tu disais, s'acheter un bon plat,...ce qui compte à mon sens c'est de vivre à fond au moment où tu le fais. comme pour tes courses tu en profites, tu te lèches les babines à l'idée d'acheter de la viande puis de la manger, c'est cool.Continuer à t'appuyer sur les gens qui t'aide (psy, DASA...) c'est vraiment important et  pour longtemps!à+
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 06-03-2013 16:03:57

Hey Sonic, je croyais que mon absence de qq jours aurais été remplacée par pleins de posts de ta part ! Tu dois être en vacances aussi ? En fait moi c'est pas l'excuse des vacances qui m'a fait m'éloigner de dp.com pedt 1 semaine, c'est une rechute sévère le 28/02 et 1er mars dernier. Seul chez moi, comme je l'avais anticipé ca a été trop dur et j'ai pas tenu ! ca me parait débile après coup mais c'est comme ça. Maintenant, je repars et continue mon bonhomme de chemin, j'ai trébuché mais ca repart, je me répète.au plaisir d'avoir de tes nouvelles, à+
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 10-03-2013 13:03:24

Bonjour Marduc,Et non je ne suis pas en vacances. Je n'ai plus internet dans mon appartement sur Montpellier. Autant dire un bonheur pour ne plus me connecter pour visualiser des films. Cependant j'ai réussi à utiliser mon téléphone portable pour faire ma petite affaire : images, extraits de vidéo dont je connais les moindre détails ...A la fac j'avoue ne pas vouloir "tenter le diable" en me connectant sur ce site devant tout le monde. Il y a un toujours un angle pour que quelqu'un voit ce qu'on fait sur l'ordi. J'avoue avoir rechuté de nombreuses fois, à la limite je m'en moque. Ce qui me travaille est cette dernière séance avec ma psychologue ce matin. On travaille sur mon Identité. Cette dépendance (qu'elle appelle Activité) n'est pas la priorité, du moins elle pense que c'est pas notre cible première. Il faut travailler en amont, la "source". Donc on creuse. Et j'ai comme objectif de sortir cette semaine. Je dois sortir de chez moi et prendre du plaisir dans ce que je fais : visiter un musée, aller dans des bibliothèques ... Le but est de me retirer toutes les barrières psychiques que je ressens. Je pense qu'elle a bien cerné comment je fonctionnais, je lui fais confiance. Voilà deux séances qu'on discute pendant 2h ! Elle me consacre du temps, répond à mes SMS dans les moments difficiles et elle veut que l'on s'appelle mercredi afin de garder le cap et ne pas avoir de baisse de régime. Ca fait du bien de se sentir pris en mains. Même si mon passé n'est pas glorieux, dans mes sevrages, j'avance petit à petit.Bonne journée à tout le monde.Marduc ne lache rien !
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 11-03-2013 20:03:36

merci Sonic, ca va depuis le 6/03, pas de rechute. Petit à petit vers le haut c'est ça la clé. On avance, parfois on se casse la gueule mais on se relève. Cool pour ta psy qu'elle ait ce temps pour toi. 2h de rdv c'est mega long après tu dois être vanné, non ? moi ça dure 30 à 45 min et ça me fatigue bien. Avant je faisais même que 20 min en analyse sur un divan et j'étais canné après. Si ca se passe bien c'est l'essentiel. Y a des millions de pistes à explorer, tu trouveras j'en suis sûr.à + bonne semaine à toi
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 16-03-2013 22:03:48

Bonjour tout le monde,Semaine avec son lot de joie et de malheur. Commençons par l'aspect négatif pour développer le positif. Des rechutes éparpillées le long de la semaine. Quelques images pouvaient suffire du fait de ma connexion limitée sur le téléphone (ils ne m'ont pas remis internet à mon appartement sur Montpellier). Par ailleurs je suis bel et bien en poussée au niveau de ma maladie (Crohn pour les intimes !). J'avoue que c'est chiant !! C'est le cas de le dire d'ailleurs ! Donc le moral qui a du mal à tenir mais bon la suite est intéressante !Malgré ce lot de souffrance physique j'ai réussi à aller deux après midi à la bibliothèque principale de Montpellier. J'ai travaillé. Peut-être pas autant que j'aurais voulu mais peu importe j'ai travaillé, pris mes repères et c'était très sympa de travailler entouré de toutes ces personnes, de ce contexte. Je suis sorti de chez moi, j'ai mis de la bonne volonté et suis passé à l'acte, c'est un point très positif à mes yeux.Par ailleurs j'ai repris le contrôle de ma vie sur différents aspects même si j'ai l'impression qu'ils ont été "salis" : nettoyer mon appartement, mon linge, mon esprit ... C'est un travail de toute une vie ce travail sur l'esprit. Laissons le temps faire !Je poursuis ma thérapie avec ma psychologue, on a abordé beaucoup de choses aujourd'hui dont le "et après mai" ? Qu'est ce que je vais devenir ? A 99% je ne serai pas médecin, mais psychologiquement on prépare le terrain. Puis ma place au sein de ma famille est en train de se préparer aussi. On a trouvé quelques "anomalies" et on avance dans le bon sens. Puis nous essayons d'apaiser mes inquiètudes inconscientes afin d'apaiser cette fichue maladie chronique qui me ralentit dans mes actions et me fait renoncer parfois à l'envie de sortir de chez moi. Mais quelque part cette maladie (en fait j'ai la soeur jumelle de Crohn) est liée à cette dépendance. J'ai remarquée qu'en période de forte poussée je n'ai pas la force de me masturber, trop fatigué ! Un peu comme la drépanocytose avec le paludisme. Une maladie pour se protéger d'une autre. Pour le moment je garde mon cap, je continue mon sevrage, même si pour le moment j'avoue ne plus y penser comme avant. J'apprends surtout à me connaitre, à avancer sur mon travail avec ma psychologue, on aborde beaucoup de choses, je dois analyser tellement, changer une part de moi même qui est bloquée, libérer une autre, accepter une dernière ... Ce n'est pas le travail spirituel et intellectuel qui manque.En tout cas je remarque que de ne pouvoir venir qu'une fois par semaine me permet de concentrer mes informations et ne pas être dans le "Et encore une rechute les amis". Je n'ai pas le temps de lire les autres topics ce soir mais j'espère que vous avancez bien de votre côté. Je pense fort à vous !Bonne continuation à tous !
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 20-03-2013 16:03:13


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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 20-03-2013 17:03:10

Après un message raté...Salut Sonic, content d'avoir de tes nouvelles. Je t'envoie pleins de bonnes ondes pour ta maladie si ça peut aider. De mon côté, une rechute lundi matin juste avant un rdv psy, qui m'a bien apporté. J'ai appris que je pouvais compter sur moi pour être mon propre garde fou en + de compter sur les autres, je dois en fait apprendre à me mettre des barrières tout seul, ou du moins me rendre compte que je suis capable de le faire tout seul.Je vois que tu es en pleine réflexion intense autour de tes rdv psy, c'est bon ça.porte toi bien  et bonne semaine alors."Offrons nous la liberté d'être nous-même", (un slogan que j'ai lu au centre d'addictologie où je vais et qui m'a bien plu.)
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 20-03-2013 22:03:15

 Salut Marduc,Je suis très heureux de te lire aussi. C'est marrant que tu suives avec intérêt mon parcours. Je vois que tu avances bien de ton côté avec l'aide du centre d'addictologie. L'idée de se mettre des barrières seul est intéressante. J'avoue que ce n'est pas ce sur quoi je travaille en ce moment mais je comprends que cela soit important dans ton parcours. Je suis impatient que tu abordes la suite !Je ne suis pas rentré sur Montpellier cette semaine. Depuis mon dernier post ma poussée n'a pas cesssé de monter en crescendo. Afin de ne pas m'ajouter le poids de la solitude j'ai préféré rester. Et puis je suis surveillé par le padré qui veille au grain (c'est toujours bon d'avoir un médecin à la maison). Pour l'instant on attend patiemment de voir si le fait de doubler la dose fait effet. A vrai dire je n'ai pas l'impression que ce soit les médicaments qui feront cesser cette poussée. Mais bon on verra bien, pour l'instant je subis et essaie de garder la tête hors de l'eau du mieux que je peux.Malgré toute cette souffrance physique j'arrive quand même à me masturber avant de dormir. Je fais cela dans mon coin, puis le matin je mets les vêtements au linge sale. J'ai honte mais je n'attarde plus ce sentiment. Le plus dur à faire est de creuser dans ce qu'il y a derrière ces envies de fuir. Pourquoi ne veux-je pas garder un regard encré sur la réalité ? La réponse est dans mes séances avec ma psychologue. Aujourd'hui elle m'a appelé comme convenu à 13h. Nous avons pu échanger sur ma maladie, l'importance qu'elle occupait aujourd'hui, m'empêchant d'être dans les actes et ces idées noires qui rodent autour de moi. L'objectif de la semaine est de garder la tête hors de l'eau et de surtout pas me laisser rabaisser à cet état de tristesse. Cette psychologue est géniale car elle est toujours présente. Je sais que je peux compter sur elle. Je lui envoie parfois des messages post-rechute et elle trouve les mots pour me rappeler les priorités, les objectifs, sur quoi nous travaillons et que chaque jour est fait de plein de possibilités, à moi de les saisir. Je poursuis avec intérêt ce travail sur moi-même. Comme miss psy le dit je dois me retirer les bâtons dont je me sers pour me battre et me ralentir. 1 celui de toujours vouloir atteindre l'idéal. 2 être impatient. Bien sûr il faut mettre cela en contexte et je n'ai pas le temps de vous développer la chose mais voilà où mon regard se porte dans chaque acte que j'effectue.Je ne vois plus la fin de mes rechutes mais je tiens bon. Je crois toujours qu'un sevrage est une étape qui m'apportera beaucoup de confort pour la suite. Cela me permettrait de rompre les chaines que j'ai laissées se mettre en place autour de mon corps. @Nîmes : J'avoue que j'ai pensé plusieurs fois essayer la douche froide et boire toute une bouteille d'eau mais en ce moment c'est vraiment pas facile à faire. Et à vrai dire je ne pense pas que la douche froide soit la solution. Par contre je garde l'idée de la bouteille d'eau dans un coin de ma tête et l'applique dans le sens où la bouteille est toujours à côté de mon lit. Pour le moment j'attends que ma poussée passe et on verra où j'en serai pour la suite.Ce soir dans mon bain je me suis surpris à méditer. Cela m'a permis (coïncidence ou réel fruit de mon travail méditatif?) de "canaliser" une envie d'aller aux toilettes (poussée de ma rectocolite). Je me sens apaiser malgré cette petite voix qui me murmure à l'oreille "Une petite dernière avec cette escort girl ci". Je l'écoute mais je ne peux répondre à sa demande par un oui. Je suis trop fatigué de toujours vivre dans ce schéma. Alors je vais lui expliquer calmement, sans me mettre en colère avec NON que je ne veux et qu'il ne faut pas. Cela ne m'apporte rien de bon et rien de constructif. Donc ce soir je vais à la limite regarder un petit film mais rien de plus. Ca fait du bien de rédiger ses pensées en vrac ici. Bonne (fin de?) semaine à tous !A bientôt.
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Re: Ma petite histoire
Nev @ 20-03-2013 23:03:36

"Je ne vois plus la fin de mes rechutes mais je tiens bon. Je crois toujours qu'un sevrage est une étape qui m'apportera beaucoup de confort pour la suite. Cela me permettrait de rompre les chaines que j'ai laissées se mettre en place autour de mon corps." Sonic  Je prends conscience de mon lent sevrage sans image porno... Le bien que ça me fait déjà c'est fou. Le meilleur contrôle de soi, ça fait vraiment du bien. Continue à t'accrocher, mon petit doigt me dit que ça vaut vraiment le coup.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 22-03-2013 22:03:25

 Je saigne, dans tous les sens du terme. Je prends conscience de la force de cette maladie intestinale. Elle est liée à mon stress, mes doutes, mes peurs voire mon avenir incertain. Pour ainsi dire la perte de contrôle ! Physiquement c'est fou de voir comment il est épuisant de devoir aller aux toilettes presque toutes les heures en ayant l'impression de se vider. Excusez moi des détails...Je saigne psychiquement. Mon ex revient à la charge dans mes pensées. J'imagine son retour. Pourtant mon coeur ne la réclame pas, il s'agirait plutôt d'une nostalgie, d'une idéalisation de la chose. J'apprends à gérer cela du mieux que je peux. Mais j'avoue que c'est dur dans les moments de fatigue. Jeudi dans l'après midi je me suis masturbé sur une vidéo que je connais bien. Cela en devient redondant, trop prévisible, trop facile. Où est le plaisir ? Pourtant il y est quelque part, enfin je crois. En tout cas je chose est sûre ce n'est pas dans cette voie, même à "petite dose", en cherchant un compromis que je parviendrai à évoluer. J'y ai cru trop longtemps à ce modèle et j'y croirais probablement encore dans ces instants de doute. Hélas j'ai trop perdu.Directement ou indirectement cette dépendance est responsable de ma rupture avec ma copine, mon échec dans mes études, cette maladie chronique avec laquelle je dois vivre depuis quelques semaines intensément... La liste serait longue mais s'apitoyer sur son sort ne résout rien. J'ai commencé un combat, je l'ai oublié, nié plusieurs fois. Il est peut-être temps de le reprendre avec conviction cette fois. Comment j'en suis arrivé à ce point ? Comment suis-je arrivé ici ? Est-ce une punition ou une "bénédiction" pour me renforcer pour l'avenir ? Ma psy ne cesse de me dire que les choses n'arrivent pas par hasard et que quelque part je pourrais tirer profit de toute cette souffrance, de ces échecs. Je comprends mais pour le moment j'encaisse. Je ne peux pas tirer d'enseignement de tout ça. J'aimerais que des mains se posent sur mon ventre quand j'ai mal, j'aimerais pouvoir retourner sur le terrain de tennis à l'époque où mon prof Marc me poussait à tenter des coups plus fous les uns que les autres mais j'y arrivais ! Non il faut couper les ponts avec ce passé. Il faut vivre avec mais ne pas vivre dedans. Je suis pour le moment en pleine poussée de rectocolite, je dois lui laisser le temps de cesser. Je ne sais pas quand elle cessera et je ferai le maximum pour l'apaiser puisque les médicaments ne suffisent plus. Le sevrage continue, j'essaie de répondre à mes questions, j'apprends aussi qu'une réponse n'est pas obligatoire et que sourire à l'avenir sera ma libération. Reste à savoir (ré)ouvrir les yeux encore une fois pour mesurer toute l'importance de ce temps !
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 23-03-2013 21:03:26

Hey Sonic, Ta maladie en plus des tentatives de sevrage, ca fait bcp ! tiens bon sur ta maladie, tu travailleras ton addiction quand elle t'aura laissé tranqsuille, du coup ca peut faire une bonne motiv' pour quand ca ira mieux.  ...j'en reviens à mes questions existentielles...est-ce que ta maladie chronique ne t'a pas aidée à un moment à te dire que t'avais un prbl avec la masturbation et que ça te pourrissait la vie ? Je dis ça parce que moi c'est un accident de ski qui m'a mis en arrêt 3 mois qui m'a fait réagir et entamer la longue voie de la guérison.Quand je dis me mettre des barrières tout seul, ca résonne d'une certaine manière pour moi aujourd'hui car avant le sevrage, que je poursuis depuis 2 mois maintenant, me mettre des barrières tout seul, aurait été une belle promesse vaine. Là ca veut dire commencer à me libérer de l'interdit vis à vis de ma femme qui est pleinement au courant depuis 2 mois de mon sevrage et de ma psy aussi qui m'aide mais de qui un jour je me libérerai pour continuer ma route seul. Et ma femme ne doit pas jouer un rôle de surveillante non plus, je ne me sevre pas pour lui faire plaisir, c'est pour moi, pour me libérer, être moi-même. Déanésthésier mon esprit, ma spontanéité,...du coupe le sevrage libère des colères enfouies d'habitude par des compulsions porno. Ca me fait bizarre, je me reconnais pas ! et pourtant c'est bien moi, moi en train d'exprimer ce que je ressens à l'instant T sans garder mes émotions de peur de pas être aimé, ou rejeté par "mon prochain". Reste à canaliser un peu ces "colère" brusques, mais ca viendra. porte toi au mieux, amicalement MArduc 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 27-03-2013 17:03:03

 Salut Marduc,Merci pour ton soutien. Depuis hier j'ai changé le traitement, les corticoïdes me font énormément de bien. Je me sens revivre. Depuis mon réveil je ne suis allé que 3 fois au petit coin à la place de la dizaine habituelle des quinze-vingt derniers jours. En effet ma maladie chronique m'avait donné une motivation d'arrêter. Etant psychosomatique elle est liée d'une façon ou d'une autre à cette activité masturbatoire. Même en souffrant je pouvais aller sur des sites à 4h du matin et faire ma petite affaire parce que c'était une idée qui prenait de plus en plus d'importance à cet instant. Tout comme toi je ne me reconnais pas dans ces instants et pourtant c'est bien nous. Ma psy m'a mis le mirroir à ce niveau. Je comprends que je ne peux refouler cet aspect de ma personnalité, de vouloir contrôler, de vouloir refouler toutes ces émotions. Je "paye le prix" pour cette dépendance sexuelle. Le vice a été de croire que je méritais de souffrir. Ma psy m'a montré que ce n'était pas le chemin à suivre, que cela m'enterrait encore plus profondément. On a visualisé cela comme une traversée du désert. Pour le moment je dois vivre cet instant, vivre avec cette souffrance, ces idées noires, aller contre le vent. Puis un jour, en continuant à y mettre du mien je m'en sortirai. Je sortirai de cette souffrance physique liée à ma maladie, psychique liée à tous ces doutes (que j'aurais toujours mais je vivrais mieux avec !) qui me font compulser et j'aurai grandi. Oui je me projette dans cet "idéal" mais j'essaie de ne pas trop l'idéaliser non plus. J'ai déjà trop idéalisé de choses et cette souffrance en est la conséquences. Pour le moment la priorité est de me soigner en retrouvant un quotidien agréable. Par la suite je vais approfondir ma reconversion professionnelle. En effet une porte autre qu'ingénieur s'offrirait à moi. Je vous en parlerai quand j'aurai creusé la question de voir si c'est possible ou non. Parallèlement à tout cela je mène un sevrage. Ce sevrage est dirigé par tout ce travail intellectuel et ces séances avec ma psy. Je veux devenir le maître de mes actes. Cela viendra. Chaque chose en son temps.C'est génial de voir que tu as pu te confier à 200% à ta femme, elle doit être fière d'avoir ta confiance (et toute la tristesse que cette dépendance engendre aussi ...). Même si tu mènes ce combat dans un but de d'évoluer, c'est vous deux qui grandirez. N'est ce pas la beauté d'un couple ? Grandir ensemble ? Probablement un idéal auquel je crois encore. Mais dans un avenir plus ou moins lointain j'aimerais pouvoir trouver une copine, une femme à qui je pourrais déballer mes souffrances, sans avoir la crainte de son départ ou du moins vivre son départ. J'ai encore ma rupture qui me travaille et elle a détruit beaucoup de schémas auxquels je croyais. Ce qui est fait est fait et il faut aller de l'avant. Mon passé est avec moi, je le porte mais je ne vivrai plus dedans, du moins le moins possible. Pardon pour cette parenthèse très longue (décidemment je reviens toujours à moi, désolé). Je t'encourage de toutes mes forces à continuer ce travail. Il portera ses fruits tôt ou tard, en fait tu commences déjà à les récolter ! Bonnes 24h à toi, et aux autres !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 29-03-2013 22:03:20

 Ces corticoïdes sont une bénédiction malgré quelques bémols mais rien est tout blanc ! Deux, trois douleurs déplaisantes dans la journée c'est beaucoup mieux que la dizaine habituelle qui me forçait à aller d'urgence aux toilettes.Aujourd'hui j'ai pu aller chez le coiffeur et même passer une soirée en famille ! Voir mon cousin souffler ses 4 bougies. Je m'en voulais de ne pas lui avoir offert de cadeau mais c'est quelque chose qui va vite s'arranger. J'essaierai de prendre une voiture demain dans l'après midi. J'ai une idée de cadeau pour ce crapaud. Ces instants de bonheur sont précieux et je me dois de me nourrir d'eux à leur juste valeur sans fausser cela par des images de moi négatives : moi me masturbant, la dernière vidéo x que j'ai pu voir ... Tout cela appartient au passé. Le présent est un cadeau, je le prends tel qu'il vient. Aujourd'hui c'était une agréable journée, et surtout une belle soirée avec ma famille que j'aime. Je reste sur cette touche positive.Par ailleurs je commence à me rendre compte en pratique de tout ce que j'aborde avec ma psychologue : ma place au sein de la famille, les barrières que je me suis fixé (on en a identifié deux déjà) et je commence à pouvoir les faire tomber. Je vois bien qu'elle a raison. Le moindre changement de ma part aspire mon entourage à me ramener vers leur idée de moi : quelqu'un de maitrisé, calme. Je fais parti des meubles en exagérant un peu la chose. Finalement je commence à m'émerveiller de tout ce potentiel qui vit en moi. Mes sevrages de plusieurs jours m'avaient apporté ce sentiment de joie, de fierté et de découverte de mon être. Désormais ce n'est non plus ce sevrage qui peut m'apporter cela, mais mon propre regard sur le monde. Je travaille sur tous les tableaux ! Si j'analyse mon environnement je peux changer petit à petit les choses qui me déplaisent dont cette dépendance (pas facile certes mais à faire pas à pas), accorder de l'importance à des moments que je peignais en noir ... J'ai fait tomber le premier domino, continuons !Demain j'ai un nouveau rdv avec ma psychologue. J'ai l'impression d'en être à une semaine de sevrage mais peu importe ! L'essentiel est d'entretenir ce jardin de bonheur et de semer un maximum de belles choses dans la mesure du possible ! La patience découlant du temps m'apportera beaucoup de belles choses, des mauvaises aussi mais dans chaque épreuve il faut savoir en tirer quelque chose. Une mauvaise phase commence doucement à s'échapper de mon esprit : ma poussée, mon ex qui m'a quitté, mon chat qui a fugué voilà plusieurs mois ... Maintenant je vise plus loin et j'accepte certaines images qui reviennent me dire que ces êtres cités précédemment me manquent. Ils ont fait partie de ma vie, je ne peux pas les nier mais je peux être avec leurs souvenirs dans un coin de mon esprit sans en souffrir. Cela prendra le temps qu'il faudra. Bonnes 24h à tous.
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 01-04-2013 19:04:31

Salut Sonic,Content de voir que tu avances. J'ai lu qq part encore dans un truc de l'ANPAA lié à l'alcool mais je trouve que souvent ca colle bien avec l'addiction au sexe. C'est un petit bouquin pour suivre son sevrage et ca disait, qu'en gros quand on se lance dans un sevrage, on quitte un port, on part à l'aventure et quand on regarde en arrière on voit bien qu'on a fait du chemin et ca fait plaisir.Par contre ca me fait revenir sur ce que tu as dit il y a 2 posts, que tu voulais être maître de tes actes. A mon sens c'est un leurre, en fait il vaut plutôt accepter de "lâcher prise" donc accepter l'imprévu, perdre contrôle, finalement l'addiction au porno c'est bien le fait tout contrôler... et quand on quitte un port on a une boussole mais on s'expose aux intempéries, aux courants, aux pannes... à pleins de problèmes divers et variés, la vie quoiEnfin ,ce que j'ai encore plus aimé et ca vient encore contre<span style="line-height: 19.5px"> ton "but" d'être maître de ta vie à 100% donc l'idéal de tout dépendant ici "pouvoir dire non quand tu veux au porno", je t'en parle car ca me colle bien, après je sais pas comment tu vois les choses, donc j'y viens, la phrase c'est : "Mieux vaut suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d'un pas ferme". En gros éviter de chercher la perfection, on est pas des anges (loin de là quand on pense à ce qu'on regarde sur la toile!!). Faut essayer de se mettre en situation de lacher prise, donc ne pas programmer le futur. Plutôt repenser le présent et le passé proche, les dernières 24h par exemple.</span>voilou sur ces paroles,  porte toi bien et à mort la l'addiction! 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 02-04-2013 19:04:47

 Tu as raison Marduc. Je me suis une nouvelle fois emballé par toutes ces émotions qui vivent en moi. Passer de ces pics de joie à ceux de la tristesse et colère profonde m'épuisent ... Je dois apprendre à quitter le port et accepter ces intempéries. Plus facile à dire qu'à faire. C'est une belle théorie dont je suis le premier preneur : Je suis capable d'affronter monts et marées pour le voyage et non la destination. Ce qui compte c'est comment on sort de ces imprévus, comment on a trouvé la force, la patience et la clé de sortie pour remettre le bateau en route.Parallèlement à cette acceptation de perte de contrôle il faut savoir (re)trouver un rythme régulier : réveil, douche, repas équilibré, sport ? musique ? méditation ? Ces petits outils peuvent être une porte de sortie. A la fois essayer de les placer comme une habitude et puis pourquoi pas comme un imprévu : Et si j'allais courir, il fait beau aujourd'hui !Je dois creuser dans ce sens. Chez moi cela chauffe, je suis au coeur des débats entre mon père et ma mère. Ils veulent que je finisse mon semestre de médecine. J'avoue ne pas avoir la volonté de le faire. Je pourrais décortiquer le pourquoi du comment pour leur bon vouloir mais là je crie MERDE ! J'en ai marre de m'incliner devant le choix que les autres voudraient que je prenne. Je suis fatigué de mettre mon cul sur une chaise, bosser des choses qui m'ont passionné et finalement récolter des notes minables. Bien sûr que finir ce semestre, cette année de médecine que j'ai eu, vécu comme une bénédiction mérite d'être finie mais à quoi bon finir quelque chose si notre coeur nous crie garde. Certes ma poussée de rectocolite est en train de se stabiliser et se trouve maîtrisée mais pour combien de temps ? Et qui dit que cela ne reprendra pas une fois les corticoïdes arrêtés ? Je suis épuisé de me justifier auprès de mes parents. J'ai 21 ans, je pense que MA VOIX est peut-être plus que consultable dans ce choix, je suis le premier intéressé. Et non au lieu de cela on m'impose de finir quelque chose. Encore une fois je suis d'accord sur le principe, j'aimerais finir ce semestre pour le "prestige" de finir un travail commencé mais je n'en peux plus. Je ne peux plus vivre avec ce poids, cette impression que l'on m'endosse quelque chose sur les épaules. Par principe je ne fermerai pas ma gueule. Cette fois j'espère avoir la force de dire ce que je pense et avoir les tripes de m'y tenir quelqu'en soient les conséquences. Pendant trois ans j'ai morflé entre cette dépendance, ces études, des décès autour de moi, une rupture ... Aujourd'hui j'ai la possibilité de SOUFFLER ! Souffler en reprenant le sport à ma dose, et en commençant à apprendre une nouvelle langue. Car je ne vous l'ai pas dit mais mon père a trouvé une école de dentaire privée en Espagne dans laquelle je pourrais m'inscrire. Le diplôme est sur le point d'être reconnu par une université espagnole (donc par l'Etat espagnol et par la même occasion l'Europe donc la France). J'aimerais éviter de souffrir pour rien. Mes études m'ont bouffé jusqu'à l'os, elles ou tout ce contexte peu importe. Cet environnement m'a plongé dans un enfer dont j'ai envie de me sortir ! Il va de soi que si je n'agis pas concrètement ce ne sont pas ces études de dentaire qui changeront la donne. Par contre cette transition me donne la chance de pouvoir changer les choses. Cela me donne un peu de temps pour me retrouver, me (re)connaitre et VIVRE !! Je me sens toujours dans l'ombre et lorsqu'on m'expose à la lumière du jour je préfère rester là où je suis. Ce schéma m'agace. J'ai la chance de me remettre en question et de faire péter ces barreaux qu'on a analysés avec ma psy. Quand elle me disait que je devrais rester fort je crois qu'elle parlait de ce moment. Opérer de petits changements (ici c'est dire Non à mes parents) alors ils feront tout pour me ramener à leur "normalité". Quoi qu'il en soit mes efforts sont tournés vers le moi intérieur et non plus sur l'apparence que je rends. Le regard extérieur a compté, aujourd'hui je le mets de côté pour me (re)découvrir. Puis je ferai de nouveau ce travail de remise en questions. Bonnes 24h à tous
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 04-04-2013 12:04:20

salut sonic,j'ai pensé à toi en voyant cette vidéo, on en avait parlé déjà je crois, à propos de la méditation...http://www.youtube.com/watch?v=84O3NMnrKS8&feature=share 
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 09-04-2013 12:04:35

Hey Sonic,T'es en pleine ébullition, tiens bon. Argumente à tes parents ,explique, défends toi, c'est important.Pour ma citation sur le port qu'on a quitté, en fait moi je vois plutôt que l'important c'est le VOYAGE et non la destination. Par définition, dans la vie, la destination est changeante, inconnue (le futur est inconnu même pour la seconde suivante). Et ca rejoint mon autre citation sur "bien vivre en boitant" c'est mieux que "mal vivre en courant, d'un pas ferme". Càd, pendant le voyage (=maintenant) on doit apprendre à se supporter, à s'estimer suffisamment pour aimer vivre, après, les destinations s'atteignent toutes seules sans les avoir programmées, ou forcées. Car pour les choses de la vie, je crois comprendre que l'action par la force est vouée à l'échec, même si la force apporte un résultat en apparence, dans le fond est-il durable ?Donc pour ton comportement, essaie d'oublier le lendemain, pense au présent et au passé, c'est déjà bien. Y a déjà tant de choses à prévoir, planifier dans la vie, si en plus on planifie comment on doit être dans sa tête dans 1h, on va tous péter un cable à 40 ans!bon courage,  à+ Marduc
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 09-04-2013 20:04:03

<p>Fritz, j'ai visionné la vidéo que tu m'as conseillé. Simple, une piqüre de rappel comme je les aime. Cela m'a surtout rappelé que le temps de méditation n'est pas quelque chose à plannifier. Par ailleurs je dois prendre le temps de me donner du temps. Ne pas me bousculer à ce niveau. Cela rejoint un message de Marduc.Marduc, c'est le voyage qui compte et je suis totalement d'accord avec toi. Quand je disais remettre le bateau en route c'était justement dans le sens de "mieux vaut boiter et bien vivre" que "mal vivre en courant d'un pas ferme". Merci pour ce post qui me redonne un peu de courage.J'ai fait entendre ma voix à mon père qui a joué le rôle d'intermédiaire auprès de ma mère. Il y a une semaine je lui disais que je voulais arrêter de travailler ce fichu concours. La séance avec ma psychologue a mis en avant le fait que j'en avais marre de cette "pression" ou plutôt cette obligation qui me bouffe. Mon caractère fait que j'ai envie de finir mais pas dans un contexte de "violence" venant de l'extérieur. Quoi qu'il en soit je déménage de mon appartement vendredi. Je serai seul pour tout faire : ranger, nettoyer et état des lieux de sortie. Pour tout vous dire je suis impatient de tourner la page mais chaque chose en son temps. D'abord je prépare les cartons, le scotch, ciseaux ... Pour mon école de dentaire cela commence à prendre forme et il est de plus en plus certain que j'y aille. J'ai même pu entrer en contact avec un étudiant qui est actuellement en première année. A l'écouter l'ambiance de l'école est bonne enfant et si on travaille cela ne peut que marcher ! Malgré tout j'ai continué à compulser ces derniers jours, surtout la nuit dernière où je me suis littéralement épuisé à me masturber pendant plusieurs heures et plusieurs fois. La solution n'est pas dans la force et encore moins dans le déni. Je suis confiant et constate qu'on avance pas à pas avec ma psy. Je garde espoir. Ce soir je suis allé sur le terrain de basket du parc des sports de ma ville. Cela m'a fait un bien fou de shooter, seul sur le terrain, dans la nuit, le casque sur les oreilles pendant une heure. Cela m'a apaisé et en même temps libéré l'esprit de certaines idées sombres. C'est ce genre de moments qu'il faut que je m'accorde et que je prenne le temps de mettre en place pour me ressourcer. Je reste dans mon petit confort et le résultat n'est pas brillant. Prende des risques en sortant de chez moi est par définition une prise de risque : rentrer agacer, frustrer de tomber sur une conne qui ne veut pas vous laisser louer une camionnette sous prétexte que le nom du justificatif de domicile est celui de mes parents ... Bref ! A côté de ça on peut rentrer fier de soi, comme après avoir acheté du pain ou rentrer de quelques shoots sur un terrain de basket. J'ai du écrire ce genre de choses des dizaines de fois sur mon topic. Tant pis je radotte. Ce soir j'ai la force de dire non à cette petite pulsion qui aimerait être exploitée. Et ben non ce soir je vais l'observer et me reposer le plus sereinement possible. Les corticoïdes m'empêcheront de dormir un certain moment, tant pis. J'écrirais ou je lirais mais je ne plongerais pas dans cette spirale, pas ce soir. On verra bien pour la suite, j'ai déjà l'instant présent à gérer.Bonnes 24h à tous.
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Re: Ma petite histoire
yanns25 @ 09-04-2013 21:04:10

Salut. J'ai parcourus rapidement quelques bouts de tes derniers messages. Je suis content pour toi que tu aies pu faire entendre raison à tes parents. Ce qu'ils souhaitent avant tout c'est ton bonheur je pense et pour eux comme pour beaucoup les bonheur vient quand on est à l'abri des problème d'argent alors médecin.....Je te rejoins sur le sport, moi non plus je ne le fais pas, je reste devant ma TV ou mon pc alors que quand je vais courir un coup je suis si bien après. Bonne nuit!! et bonne continuation 
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Re: Ma petite histoire
fritzecat @ 09-04-2013 22:04:53

quand on demandait à winston churchill quel était le secret de sa santé légendaire il répondait :-le sport : JAMAIS de sport !mais moi qui ne suis pas churchill, je fais de la muscu, je trouve qu'une activité physique est indispensable pour que le corps, par sa nécessité de récupération, soit moins tenté de virer ses énergies excédentaires, donc ça l'occupe utilement...
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 10-04-2013 20:04:17

Malgré un discours sincère et qui se voulait optimiste renforcé par une grande motivation j'ai fini sur des sites d'escorts girls. La conclusion est simple : demeurer humble !!Yanns, oui mes parents veulent mon bonheur mais ce n'est pas tant le métier qui est mis en avant en ce moment. On sait que médecine c'est fichu pour moi. Je suis trop loin du numerus clausus. Ce que mes parents (surtout ma mère) voulait c'est que je finisse pour le principe. J'ai commencé donc je dois finir ! Au final je finirai mon semestre mais je le finirai parce que c'est ma décision et pas celle de ma famille. La subtilité était dans la façon dont j'abordais psychologiquement la chose. Concernant le sport j'avais quand même un sacré palmarès durant mes années de lycée. Je ne peux plus en dire autant depuis que je suis en médecine car je me suis volontairement empêché de sortir pour éviter de culpabiliser mais finalement je ne travaillais pas. Entre ma dépendance sexuelle, ces coups de blues, ma copine avec qui j'aimais échanger quelques textos d'amour le soir ... Au final j'ai passé trois ans à vivre comme un zombie. En ce moment même si je suis encore dans une phase de rechutes je cherche des choses et je teste. Je commence à sortir la tête de l'eau spirituellement. La limite pour replonger complètement n'est pas loin. Même si le tableau me semble totalement noir par moments il est gris en fait. Il y a des instants de lumières que je ne peux négliger. Ce soir j'ai renouvelé mon instant sport en allant faire quelques paniers sur mon terrain perpignanais. J'y ai vu plus de monde que la veille et finalement cela fait du bien de voir des nouvelles têtes. J'ai pris mon téléphone à deux reprises pour fixer des rdv pour diverses choses. Cela parait banal mais pourtant ce sont des petits pas qui m'ont travaillé un certain temps. Je préférais envoyer des mails et aujourd'hui je me suis dit "hop on passe à l'oral, un peu de spontanéité". Demain je déménage. J'aurai une camionnette, ma carte de crédit et c'est parti pour deux jours en mode déménageur-étudiant. Vendredi je passerai à la fac pour consulter le médecin qui gère les étudiants en situation d'handicap afin de voir quels aménagements je peux avoir droit pour le concours si j'étais en poussée (ça c'est un des deux coups de fil). Puis aura lieu l'état des lieux de sortie de mon appart (et ça c'est le second appel pour fixer le rdv). Bref je me suis organisé et ça fait du bien de voir que je peux parvenir à m'organiser correctement. En attendant je suis confiant et espère que je passerai une bonne nuit, sans visionner, juste en demeurant calme. A suivre. Bonnes 24h à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 13-04-2013 15:04:34

Mon déménagement de Montpellier est fait. Je suis fatigué physiquement mais psychiquement j'ai franchi un cap. Je sais que je suis capable de faire des choses comme gérer un déménagement malgré la fatigue, la maladie (angine qui vient se rajouter)... J'ai vécu cela comme des obstacles à passer, en prenant sur moi, en faisant du mieux possible. A vrai dire sur l'instant j'étais plus en "trans" qu'autre chose. Je devais vider l'appartement, le nettoyer point barre. Le trajet du retour sur Perpignan m'a permis de réfléchir sur moi, mon identité. Et il demeure que je veux me (re)trouver.Ce matin j'ai eu une nouvelle séance avec ma psychologue. Nous avons approfondi ces pulsions, cette dépendance (elle est intimement convaincue qu'on ne peut pas parler de dépendance dans mon cas mais peu importe l'essentiel est que je trouve des réponses). Nous avons évoqué beaucoup de choses sur lesquelles je n'avais pas mis de mots. Cela m'a permis de mettre en lumière certaines choses. Nous allons continuer dessus et l'objectif n'est plus ou pas de se dire "Adieu la masturbation" mais chercher à dissocier l'idée que j'en ai avec l'activité qu'elle est. Au final cela revient à ce que je désire. Etre bien dans mes baskets ! Je sais que certains prendront un mâlin plaisir à prendre des phrases de ce paragraphe et il sera aisé de les "retourner contre moi" dans le sens où je n'irais pas dans une démarche de sevrage pur. Or je poursuis mon sevrage mais la donne change. Je fais ce sevrage parce que j'estime qu'il est plus "valorisant" de tenir face à des pulsions. Mais si ma vision de la masturbation changeait je pense que mon discours évoluerait. C'est très dur de trouver les mots justes pour dire ce que je ressens exactement. Mais une chose est sûre j'avance !A la fin de la séance avec ma psy j'ai eu une poussée (et oui je commence à diminuer les corticoïdes) et j'ai du aller aux toilettes. En revenant elle a dit que nous avions bien travaillé et que nous avions mis le doigt sur plein de choses intéressantes. C'est vrai que je suis sorti de là comme après avoir bien avancé dans un travail scolaire. Elle m'a d'ailleurs dit de ne pas trop réfléchir sur cette séance et laisser les choses se décanter. Et j'y arrive. J'ai l'impression que mon esprit se concentre sur autre chose, actuellement se serait "recharge tes batteries, là tu es fatigué". Mon post me semble si décousu mais tant pis. J'écris mes idées comme elles arrivent. Au cours de ce week end je pense finir amener une partie de mes affaires de Perpignan à l'appartement que mes parents ont au bord de la mer. C'est là bas où je vais me ressourcer : pêcher le matin et travailler en rentrant. D'autre part je vais essayer de terminer de peindre et réparer ma table de nuit, projet qui a commencé en début de semaine. Il est temps de finir. Voilà je crois avoir "grosso modo" évoqué les quelques idées qui me trottent dans la tête. L'envie d'aller sur le terrain de basket pour faire quelques shoots commence à grandir. On verra si aux alentours de 20h mon coeur est toujours partant. "[...] Je suis le maitre de mon destin,Je suis le capitaine de mon âme."
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 13-04-2013 19:04:40

Salut Sonic,Content de voir que tu avances. C'est le plus important, même si on boite faut continuer vers ce qui nous parait le mieux pour nous.De mon côté, les rechutes se rapprochent à 2/3 jours par semaine, c'est pas top. Je considère que mon sevrage est toujours en cours depuis fin janvier car je reste à peu près dans la meme mouvance depuis que j'en ai parlé à ma femme. Mais je dois faire des efforts quand même pour moi, pour m'écouter et être moi même. Et là je vois que c'est pas toujours facile de les faire ces efforts. J'ai toujours la motiv' quand même. Je vois ma psy tous les 15 j en ce moment cause vacances et absences de ma part, du coup c'est pas facile aussi à cause de ça.La vie continue, c'est vrai qu'une part d'acceptation des pulsions et de la masturbation liée arrange parfois les choses, et au final à dédramatiser la masturbation, finalement ca devient bcp moins intéressant...du coup le but de sevrage est atteint. Par contre c'est vraiement trop facile à dire, faut le vivre pour le comprendre. Et en plus parfois ca marche parfois non!bonne route Sonic, (moi aussi je suis décousu mais ca fait du bien d'écrire)à + porte toi bien  Marduc
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 15-04-2013 09:04:51

Décidemment la traversée du désert est longue. Ma vision des choses évolue si vite. En l'espace d'un week end je passe d'un état où je me sens plutôt bien après une séance avec ma psy à un état de doute, de vide en moi. Je sais qu'il faut laisser cet état passer, il passera et si je refuse de le passer je replongerais et si je replonge je revivrais cet état en boucle, chose que je vis depuis plus de 3 ans. Des petits objectifs à fixer, et tout faire pour s'y tenir, ne pas se laisser attirer vers le bas même si notre esprit est habitué et connait par coeur ce mode de fonctionnement. C'est en acceptant de sortir de ma bulle, le plus souvent possible que je briserais le cercle. Je le fais, mais pas assez longtemps, je n'y crois pas assez ou j'ai peur que ce nouveau schéma fonctionne et me fasse oublier l'ancien qui fait ses preuves. Il fait ses preuves mais il me détruit aussi ... L'objectif demeure intact, ne pas céder aux pulsions.Au niveau de mes objectifs pour les prochains jours j'envisage sérieusement de nettoyer de fond en comble ma chambre perpignanaise. Elle est trop "sale" dans mon esprit. Par ailleurs je vais finir de réparer ma table de nuit. Une fois ces deux choses achevées je pourrais envisager mon "déménagement" sur l'appartement que mes parents ont au bord de la mer. Là bas je pourrais me fixer d'autres objectifs : pêcher le matin, travailler en rentrant, basket le soir. Le tout est de garder un cap, essayer de s'y tenir mais l'essentiel est le voyage et non pas la destination. Cette notion doit s'encrer. Car je souffre de ne pas arriver à destination comme je l'aurais aimé. Accepter...Aujourd'hui je vais me reposer tout en accomplissant mon objectif principal : nettoyer ma chambre. Cela prendra le temps que ça prendra mais je finirai !!Bonnes 24h à tous.
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-04-2013 17:04:21

Par où (re)commencer. Je suis là, blessé mais pourtant debout. Il me revient à l'esprit les post de John Warsen où il évoque qu'ils existent différents types de personnes dont ceux qui aiment se victimiser ou quelque chose dans le genre (John si tu me lis !). A croire que j'aime bien tomber à terre pour pouvoir dire que je me suis relevé. Assez maso comme affaire !Dans mon dernier post j'ai dit que je rangerais ma chambre. Il faut savoir que je ne l'ai pas fait le jour même mais entre hier et aujourd'hui, surtout aujourd'hui. C'est chose faite ! Le plus gros a été fait, il ne s'agit que de détails maintenant mais il faut le faire ! De ce côté à suivre !Maintenant je peux entamer mon installation dans l'appartement au bord de mer. J'ai déjà commencé à préparer ma valise. Je la finirai soit ce soir ou bien demain matin. En tout cas je ne lâche pas mon programme même si mon esprit est dans un brouillard assez épais.Ce soir je consulte ma psychologue. Le rendez vous a été avancé parce que je devais me rendre en Andorre le samedi matin. Finalement le rdv de samedi avec le recteur a été annulé, tant pis ! Il est reporté au 8 mai. En ce moment c'est difficile d'analyser mes pensées. Tout ce que je veux c'est que cette tourmente cesse. Je replonge régulièrement dans la facilité en espérant que "cette fois c'est la dernière" mais au fond de moi je sais que si je ne pose pas l'acte intellectuel d'arrêter cela ne se fera pas tout seul. D'autant plus que seul la volonté ne suffit pas ... Quelle merde ! J'avance pas à pas et viendrai une fois que cette colère que je refoule depuis ce matin sera passée.Bonnes 24h à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-04-2013 17:04:29

Par où (re)commencer. Je suis là, blessé mais pourtant debout. Il me revient à l'esprit les post de John Warsen où il évoque qu'ils existent différents types de personnes dont ceux qui aiment se victimiser ou quelque chose dans le genre (John si tu me lis !). A croire que j'aime bien tomber à terre pour pouvoir dire que je me suis relevé. Assez maso comme affaire !Dans mon dernier post j'ai dit que je rangerais ma chambre. Il faut savoir que je ne l'ai pas fait le jour même mais entre hier et aujourd'hui, surtout aujourd'hui. C'est chose faite ! Le plus gros a été fait, il ne s'agit que de détails maintenant mais il faut le faire ! De ce côté à suivre !Maintenant je peux entamer mon installation dans l'appartement au bord de mer. J'ai déjà commencé à préparer ma valise. Je la finirai soit ce soir ou bien demain matin. En tout cas je ne lâche pas mon programme même si mon esprit est dans un brouillard assez épais.Ce soir je consulte ma psychologue. Le rendez vous a été avancé parce que je devais me rendre en Andorre le samedi matin. Finalement le rdv de samedi avec le recteur a été annulé, tant pis ! Il est reporté au 8 mai. En ce moment c'est difficile d'analyser mes pensées. Tout ce que je veux c'est que cette tourmente cesse. Je replonge régulièrement dans la facilité en espérant que "cette fois c'est la dernière" mais au fond de moi je sais que si je ne pose pas l'acte intellectuel d'arrêter cela ne se fera pas tout seul. D'autant plus que seul la volonté ne suffit pas ... Quelle merde ! J'avance pas à pas et viendrai une fois que cette colère que je refoule depuis ce matin sera passée.Bonnes 24h à tous !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 21-04-2013 21:04:12

Woua ! Voilà comment résumer ces 3 derniers jours. J'apprends encore et je veux en apprendre d'avantage chaque jour.J'avance dans ce que je veux faire et "dois" faire. Petit à petit je finalise le rangement de ma chambre. J'avais des papiers à trier, l'administratif a été fait, il ne reste plus qu'à trier les annales de mes concours. Mon meuble est réparé et repeint et de nouveau dans ma chambre à son ancienne place. Il prend une autre place psychiquement. J'ai réparé ce meuble petit à petit, jour après jour en effectuant chaque étape l'une après l'autre sans savoir si j'arriverais à le réparer. Finalement j'ai réussi ! Puis-je transposer cette réussite avec cette dépendance ? La consultation avec ma psy m'a révélé certaines choses. En particulier mettre des mots sur cette colère que je n'arrivais pas à identifier : son origine, sa force ... Puis elle m'a souligné le fait (encore une fois) que je suis maitre de mes choix, maitre de choisir de prendre mon téléphone ou pas, maitre de ce qui se passe pendant l'acte, que j'ai le CHOIX !! J'ai nié, en disant qu'il arrivait un moment où je ne pouvais plus choisir, que c'était plus fort que moi, qu'une part de moi prenait le dessus et que je ne contrôlais plus rien ! Et me voilà à trois jours de sevrage alors que je ne croyais plus en rien jeudi soir. J'ai réussi à m'éloigner de la tentation, non pas sans effort mais sans lutter contre moi. Juste voir ce qui se passe, accepter ce sentiment, ce manque, cette nostalgie même. Je ne sais pas si ce mode de fonctionnement marchera bien longtemps. En 3 jours j'ai quand même pas mal travaillé et tenté de nouvelles choses : m'installer seul sur Canet, me remettre doucement au travail, m'étonner en effectuant certaines petites actions qui paraissent banales comme répondre à mes mails ou faire des pompes à 5h du matin avant de prendre ma douche pour aller au lit (les corticoïdes me maintiennent parfois éveiller longtemps). A cet instant je comprends que c'est le voyage qui compte. La tempête je la vois et je peux y être à n'importe quel moment, un rien peut me retourner le navire, seulement j'en ai conscience et je comprends que je dois rester le plus calme possible dans ces moments. Je risque de ne rien voir comme je le voudrais, être dans le doute, pourquoi ce sevrage, pourquoi lutter, pourquoi toute cette souffrance... Les choses se sont passées comme elles se sont passées. J'ai morflé, j'ai eu ma période où j'ai été très bas psychiquement, physiquement. Je vis avec une maladie chronique, elle fait partie de moi et cette dépendance aussi. Elles sont toutes deux liées, pas dans toutes leurs composantes mais en partie. Je les accepte, le tout est de savoir vivre avec. Ce sevrage m'apporte beaucoup de sérénité en ce moment. Même si des idées de me MB viennent avant de me mettre au lit, je trouve encore l'espoir que demain sera un tout autre jour, que je vais changer la donne. Je peux rompre le cercle dans lequel je me suis mis. Pour cela il faudra du temps, du courage, de l'humilité...J'espère rester le plus possible dans cet état où je me sens MOI. Je me sens grandir malgré une peur qui grandit avant de passer à l'acte. Comme dire à ma mère que je ne veux plus qu'elle range mes vêtements dans mon armoire. J'ai ma méthode pour ranger et j'aimerais qu'elle respecte la mienne. Ce soir je lui ai dit plus sèchement que les dernières fois. J'espère qu'elle a compris. La prochaine qu'elle recommencera je monterais le ton... Je ne cherche pas l'affrontement mais seulement à faire ma place ! C'est là dessus que je travaille aussi. Je commence à en prendre de plus en plus conscience. J'ai besoin de respirer, de prendre de la hauteur pour (re)venir plus fort au sein des miens. Je ne sais pas si mon post est clair. En relisant rapidement cela me semble sans sens mais bon, j'aurais écrit mes pensées à l'instant t et je crois que c'est ça qui me fait du bien aussi.Je vous souhaite une excellente fin de soirée et à bientôt;Bonnes 24h.Sonic
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 23-04-2013 19:04:59

SAlut Sonic,Essaie de rester là ici et maintenant, 3 jours de sevrage super garde confiance en toi, t'es un battant ca se voit. De mon côté j'ai des rechutes encore mais je tiens encore la barre, j'ai encore le choix comme tu dis. Seulement parfois la colère comme toi monte et pour canaliser sans m'énerver sur mon fils, ma femme, mon entourage ou moi-meme c'est super dur. En tout ca lache rien et ne te promets pas trop de chose garde bien les pieds sur terre et carpe Diem comme disati l'autre, ceuillir chaque instant. à+ Marduc 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 25-04-2013 10:04:10

L'effet yoyo !! J'ai vécu une série de rechutes entre lundi soir et toute la journée de mardi. L'analyse qui en découle est plus intéressante. J'avais rendez vous avec ma psy mercredi soir et nous avons remarqué que j'ai quand même réussi à rompre le cercle vicieux durant 5 jours et que ce n'était pas rien ! De ce point de vue là je suis d'accord mais ce n'est pas non plus quelque chose où il faut sortir le champagne. Je me rends compte de l'avancée mais je ne vais surtout pas prendre la grosse tête avec ça. Je dois reprendre calmement ce parcours.Ce qui m'a beaucoup travaillé ces derniers jours ce sont les souvenirs de mon ex copine. La séancee d'hier avec ma psy a tourné autour de cela. Ma vision de la femme, la place qu'occupe le sexe, rechercherais-je la femme parfaite dans mes masturbations compulsives ... ? Beaucoup de questions qui ont été développées et dont pour l'instant je ne prends pas conscience. Il me faut quelques jours pour que notre travail parvienne à mon conscient. Une chose est sûre c'est que ces pensées par rapport à mon ex ne partiront pas comme ça. Par contre je peux écrire la suite dans le sens où je garde ses souvenirs dans un coin de ma tête et que la prochaine (ma psy ne cesse de me dire que la prochaine petite amie va arriver) me permettra de non pas oublier mais de poursuivre le chemin. Mais pour l'instant j'avoue être loin de cette idée puisque je ne me sens pas prêt psychiquement à entretenir une histoire d'amour. J'ai déjà du mal à me gérer. Quand cela ira mieux, il va de soi que je me permettrais de de nouveau "ouvrir mon coeur".Marduc : C'est super que tu arrives à tenir le fil. Même si rechute il y a tu parviens à garder le cap et ça c'est formidable ! Ne lâche rien !Je me rends compte aussi que les rechutes me demandent énormément d'énergie à la fois pour faire ma petite affaire mais surtout pour trouver la force de reprendre le sevrage, en particulier les premières 24h. Il faut sans cesse construire quelque chose, s'étonner. Hier cela s'est fait en montant le support du hamac que ma soeur et moi avions offert pour mes parents à noël. Tout cela pour dire que je prends conscience, peu à peu, que cette énergie pourrait être tournée vers autre chose de plus profitable et que je me dois de me laisser cette chance chaque jour : écrire dès que j'en ressens le besoin, me mettre à la peinture peut-être, continuer à me rendre sur le terrain de basket lorsque l'envie d'être seul se fait ressentir... En ce moment je déploie certains outils que je ne cherchais pas à exploiter plus que ça. Maintenant je prends le risque de "pratiquer" pour voir où cela me mène. Un pas après l'autre. Aujourd'hui j'écris une nouvelle page.
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Re: Ma petite histoire
frédéric @ 25-04-2013 13:04:47

Salut Sonic, Je me reconnais dans ton histoire. K. et moi sommes séparés maintenant depuis 1 mois et je ne peux m'empêcher de penser à elle tous les jours. Je ne peux m'ouvrir à une autre histoire, Je suis asséné de toutes ces pensées d'autant plus que je sais qu'elle vit une autre histoire avec un autre homme. C'est vraiment difficile. Bon courage à toi. J'avais tenu plus d'un mois ... 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 27-04-2013 02:04:35

L'objectif n'est pas de trouver à tout prix une copine, une conquête d'un soir ou je ne sais quelle compagnie féminine. Et puis je pense que cela n'accélèrera même pas ce processus de "cicatrisation" du coeur. Il se trouve qu'elle vit encore en moi derrière je ne sais quelle symbolique. En tout cas cela m'a fait du bien de mettre des mots dessus avec ma psy même si cela n'a pas encore fait surface consciemment. Je sais que je souffre de son absence, mais souffre-je de son absence ou de l'idéal que je me suis fait d'elle ? Malgré ma volonté qui augmente lorsque je suis sur Canet il y a des rechutes à la maison familiale. J'y suis retourné parce que mon père avait besoin de la voiture et je ne pouvais plus me rendre sur l'appart. Mais comme dit ma psy c'est un choix que j'ai fait. J'aurais très bien pu équiper l'appartement en nourriture pour être autonome sur place et prendre le bus par exemple pour me rendre de chez moi à Canet (bien que mon père aurait trouvé cela stupide et m'aurait amené à l'appartement).J'évolue dans quelque chose où j'essaie de trouver un minimum de contrôle avec des repères que je juge sain : surveiller au mieux mon alimentation (j'y travaille car d'après mon homéopathe je devrais arrêter le lait et le gluten), je m'entretiens physiquement pour retrouver une image gratifiante, je cherche des activités pas complètement exploitées (musique en particulier la guitare, mais aussi la pêche). J'envisage même de me mettre très modestement au dessin. Juste me prendre un carnet et dessiner ce qui me passe par la tête sans aucune prétention, juste libérer l'esprit. Je pense que cela peut être tout à fait enrichissant et cela ne me fera pas de mal ! Même si le compteur indique 0 pour le 26 avril je sais que j'avance. Ce compteur a un effet pervers. Plus il avance plus on est fier. Et lorsque rechute il y a, le sentiment d'échec est d'autant plus grand que notre sevrage a avancé. Il faut que je travaille sur cet aspect également. Ne plus tenir compte du compteur, pour ce faire il faudra tout simplement occuper l'esprit à autre chose que penser à cette dépendance ou du moins l'observer, être spectateur de la pièce qui se joue en moi. Je peux le (re)faire. C'est en semant jour après jour que je parviendrai à me libérer de toutes ces chaînes que j'ai laissées se mettre autour de moi. Il est temps de grandir, il est temps de plonger dans le grand bain du monde des adultes et d'assumer les conséquences de mes actes et non se cacher derrière papa et maman. Il est temps d'accepter l'homme que je suis en n'oubliant pas celui que je veux être. Bonnes 24h à vous,Sonic
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 01-05-2013 00:05:57

Impatient ! J'ai été impatient et je me suis menti une nouvelle fois. Il est 2h20 du matin, dans l'appartement familial dont je suis le seul représentant. Etre seul ici me fait beaucoup de bien mais ce que j'ai vécu entre hier et ce matin n'est pas très glorieux. Rechute sur rechute... J'analyse, une nouvelle fois, en espérant trouver des clés, des outils qui pourraient mettre à nue cette dépendance et ainsi me permettre d'être plus fort face à elle. Hélas et je le sais que trop bien, lutter mène à une nouvelle rechute, l'acceptation de chaque pulsion est par définition l'acceptation de la rechute. Cependant accepter que les pulsions existent sans pour autant les suivre ça c'est autre chose. C'est plus compliqué. Dire simplement NON est une façon d'activer la soupape jusqu'à que ça éclate. Je vais travailler encore sur cette acceptation que la rechute existe mais que ce n'est pas pour autant que je suis perdant... Enfin je me comprends. Comment (re)trouver la force de reprendre le chemin là où l'a arrêté? J'ai enchainé pas mal de choses en 3 jours de sevrage : commande de matériel de pêche (j'ai passé beaucoup de temps à me renseigner, à chercher le matériel que je voulais ...). Cela m'a pris pas mal de temps entre le repérage et les comparaisons entre les sites. Puis j'ai lu, j'ai lu un livre que je m'étais acheté durant la fin des vacances d'été. Je l'ai achevé en 2 jours. Je me suis aussi "étonné" en allant m'acheter un carnet à croquis et un crayon. Je voulais voir ce que le dessin me procurerait. Je ne me suis jamais permis de dessiner parce que ma soeur le fait beaucoup mieux que moi, c'est l'artiste de la famille. En fait je me rends compte que la force de passer à l'acte est toujours là en moi. Après une masturbation compulsive avec support j'ai toujours ce sentiment que tout s'effondre, que je ne pourrai rien reconstruire et surtout pas reprendre mon chemin là où je l'ai laissé. En fait cette théorie est possible que si je lui laisse la possibilité d'exister. Donc à partir de maintenant, ou plutôt demain matin quand je me réveillerai, je ferai en sorte dans la mesure du possible, de poursuivre mes projets, même si le compteur affiche J-0. Ce qui m'a poussé à la rechute hier ce n'était pas les pensées qui convergeaient vers ma copine. En fait il s'agissait de ce vide. Un vide que j'ai déjà ressenti plusieurs fois. Un vide émotionnel où aucune activité personnelle peut raviver la flamme. Ou du moins c'est ce que je crois. J'aurais du essayer quelque chose, j'aurais du sortir de chez moi, même avec ce vent marin. Autant vivre ce vide dehors et non pas seul chez soi dans un appartement où le débit internet est plus que satisfaisant. Il faudra faire attention de ce côté là. Beaucoup d'idées sont à développer pour les jours à venir : des objets à mettre en vente, commencer à travailler l'espagnol, apprendre mes cours de spécialité dentaire de PACES, écrire une lettre à mon ancien psy pour lui dire où j'en suis ... J'ai du pain sur la planche si je cherche bien ! Voilà, je vais m'arrêter là pour ce soir. Je reprends les armes, l'humilité et la volonté de bien faire en demeurant le plus honnête possible envers moi même et par la même occasion les autres.Bonnes 24h à tous,Sonic
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 05-05-2013 23:05:53

La donne change, mon regard évolue très rapidement, probablement un peu trop à mon goût car beaucoup d'émotions s'entremêlent. Entre la lecture d'un livre qui m'a pris aux tripes, une estime de soi qui remonte en entendant le rire de mon entourage lorsque je fais quelques imitations, ces trajets entre Canet et ma maison en voiture où je me sens libre, sortir en boîte avec des amies alors que c'est un milieu que je trouvais hostile et tellement d'autres actes que je sème en ce moment ... Je dois demeurer prudent sur la suite. Je n'ai pas vraiment peur de la rechute bien que je sais qu'elle est présente. Je ne la vois pas comme une ennemie, au contraire j'accepte sa présence mais je ne la suivrai pas. Toute la différence est là. Une part de moi grandit et me montre que 2 jours de sevrage, ces deux jours là ne sont pas les dizaines (pour ne pas dire les centaines) 2 jours de sevrage qui ont pu être vécus dans le passé. Chaque jour, chaque instant je l'écris et même si les nombres me montrent que "je suis déjà passé par là" il ne s'agit que d'une impression. A moi de m'élever un peu plus haut que ce simple sentiment sans pour autant (encore une fois) le nier. Je dois (re)revivre avec mes émotions, les sentir, les comprendre puis viendra le temps d'en tirer des leçons. Ce soir, j'espère avoir la force de me laisser envahir par toutes ces émotions sans chercher un prétexte quelconque comme la nostalgie pour visionner quelques vidéos, qui au final me mèneront à la rechute. Le mécanisme je le connais, le travail que je mène est de démonter ce mécanisme et les outils doivent évoluer avec le contexte dans lequel je suis. Actuellement c'est ma confiance en moi qui peut me mener à la rechute, pour une fois je l'écris, j'en prends conscience, maintenant à moi de chercher le meilleur moyen de tourner cela en mon avantage, ce que je juge m'être le plus profitable : me masturber devant la vidéo ou l'image de mon choix avant de dormir ou écouter ce que mon esprit (mais aussi mon corps) ont à me dire. Un travail de patience commence à opérer.
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Re: Ma petite histoire
Nev @ 06-05-2013 10:05:18

C'est une bonne nouvelle, même si tu as rechuté. Faut apprendre à lire les émotions et c'est sur cela que je travaille en ce moment. Il y a beaucoup d'événements qui chamboulent notre petit corps. Apparemment c'est notre manière de gérer notre "intérieur". Je crois que tu es sur la bonne voie. Continue à te lire et apprend de tes rechutes. Prend des risques et prend goût à la vie. Tu verras qu'à force l'addiction partira petit à petit par elle-même.J'avoue avoir rechuté très récemment, mais j'ai trouvé que les contenues m'excitaient beaucoup moins. Mon imaginaire se nourrit aussi d'image de plus en plus affectif. Par exemple en étant en compagnie d'une femme que j'apprécie lorsque je la tiens dans mes bras, ou dehors tout simplement. <p>Bon courage !
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 18-05-2013 09:05:37

 Comme je le disais dans un précédent post tout change très vite en moi, surtout la perception des choses. Je demeure très fragile car je fais sauter les anciens mécanismes de défense. J'apprends à devenir moi même. Je deviens moi même au prix de plusieurs soirées de rechutes, d'instants très difficiles où je ne sais plus quoi faire pour m'étonner, pour lutter contre ces pulsions.Je ne ferai pas dans le détail de ce qui s'est passé les dernières 72h. Quelques moments sympas mais également ces moments de rechutes, ces images, ces vidéos ... Ce n'est plus tant ce que je regarde qui me travaille mais les émotions, les "forces" qui font que je me sens "obligé" d'en arriver à prendre mon téléphone et effectuer ma petite affaire. J'émets des hypothèses, je remarque que je n'ai pas tort. Mon coeur me dit que j'ai raison quand je mets des mots sur ce vécu à l'instant t : j'ai peur. J'ai peur de ce changement qui opère. Je suis attaché à cette masturbation comme un bébé à son doudou. L'étape qu'il faut que je franchisse pour changer significativement les choses c'est m'éloigner des endroits qui font que je peux potentiellement rechuter pour prendre de nouveaux repères, de nouvelles marques. Voilà plus de 2 ans que je suis sur ce forum et je commets les mêmes erreurs alors que je connais les leçons à en tirer. Je vais essayer de m'éloigner du forum un certain temps. Mettre mon portable à charger loin de mon lit, veiller à contrôler mon temps sur internet, du moins y aller pour effectuer des choses concrètes et pas "surfer" sans savoir ce que je cherche. Et puis l'étape clé va être de sortir de plus en plus. Je dois m'efforcer de le faire. J'ai les armes pour le faire maintenant. Avant ce n'était que du blabla. Désormais il faut passer à l'action. Mon regard sur ma personne, je vais le faire évoluer vers le haut aussi longtemps que possible. On ne grandit pas si on garde le regard vers le bas. Maintenant je vais garder la tête haute, humble, mais la tête haute. Je mets tous les atouts de mon côté. Je demeure le plus honnête possible envers moi même et ça paiera. Cela a déjà payé, pourquoi ne pas renouveler l'expérience de se sentir bien dans ses baskets au prix de quelques nuits blanches parce que je n'ai pas eu "ma dose" ? Chaque 24h auront leur importance, ne pas anticiper, voilà le défi.Bon week end à tous. A très bientôt
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Re: Ma petite histoire
Julien @ 18-05-2013 19:05:09

Nous sommes faible Sonic, nous avons un parcours avec des points communs, des similitudes, j'ai l'impression que nous arrivons à être lucide seulement après une grosse rechute, dans le genre de moment où nous sommes tellement vidé par toutes ces masturbations, qu'un brin de lumière surgit au fond de nous même pour nous faire reconnaitre ce qui n'allait pas, et pourquoi nous sommes tombés. Mais malgré ça, 5-6 jours après en général, nous retombons lamentablement comme si nous n'avions pas retenu la leçon encore une fois, l'impression d'être si faible, et de n'avoir pas de volonté pour mener le combat à son terme, je sais ce que cela procure comme sensation déplaisante. Toi aussi tu dois combattre cette solitude, qui involontairement nous pousse à rechuter, à compenser ce manque que nous avons dans nos vies. Oui il est difficile de se sevrer, d'avoir la force de repousser toutes ces pensées de luxure lorsqu'elles surviennent comme le voleur à la tombée de la nuit.Bon courage pour la suite de ton sevrage.  
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 20-05-2013 20:05:34

Salut Sonic, J'ai délaissé dp.com qq semaines. J'avais plus le gout , ça m'a pas empêché de me demandé régulièrement comment tu allais. Je vois qu'il y a des haut des bas, comme moi. tiens bon.Et avec ta psy ca avance ?de mon côté, j'ai ajouté à mon arsenal de défense depuis début mai des séances de sophrologie en groupe tous les 15 jours. Ca me fait beaucoup de bien, c'est pas la garantie d'un sevrage sans rechute mais ça aide à voir le bon côté en soi et à se sentir capable. Bon après je suis dans un groupe de dépendant à l'alcool, au tabac, au cannabis et autres. J'ai pas osé avoué ma dépendance au porno, certains croient juste que je suis trop nerveux !! mais bon c'est pas grave, j'ai pas à me justifier d'y être, je me soigne c'est tout et tous ceux qui sont là veulent aussi se soigner d'une dépendance du coup l'ambiance est bonne malgré nos horizons variéesA la dernière séances, j'ai appris 2 choses:1. faire des exercices pour apprendre à savoir profiter des moments de plaisirs dans le présent des moements que j'aime (faire de la spéléo, du tennis, de la course à pied, m'occuper de mon fils de ma femme...), tous les jours pendant 2 min je dois tout zapper et me concentrer sur un instant : ex boire mon thé le matin2. ensuite le plus court chemin et le plus facile n'est pas le seul possible !, on peut faire un détour, prendre un autre passage, qui sera peut-être difficile au départ, plein de broussailles et de pierres mais à force d'y passer, il deviendra de plus en plus large et aisé , et c'est le chemin facile qui deviendra difficile. C'est en essayant continuellement d'y arriver qu'on y arrive...faut faire les shadoks bêtes et méchants mais si on rechute, faut continuer à essayer d'en sortir.en fait la psy dit qu'en y travaillant, on peut créer des court-circuits à nos schémas neuronaux du plaisirs immédiat porno, accèdér au plaisir par d'autres parcours neuronaux, un peu comme celui qui perd la vue développe d'autres sens...du coup le circuit de base reste mais peut devenir quasiment obsolète à force de travailler sur le court-circuit, trop bon non?sur ce bonne méditation, porte toi bien, MArduc   
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 30-05-2013 19:05:14

Salut Sonic, alors comment ca va? je travaille la bulle de protection avec la sophro...! à+ porte toi bien Marduc 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 01-06-2013 14:06:52

Salut Marduc,C'est bien que tu apprennes à te mettre dans une bulle protectrice. Cela me fait du bien le chindaï pour ça.De mon côté je suis épuisé. Cette semaine j'étais sur Montpellier pour tourner la page de médecine. J'ai passé le concours même si je ne l'avais pas préparé. Je peux entamer une nouvelle page de ma vie.La suite est moins glorieuse. En rentrant chez moi sur Perpignan hier j'ai rechuté de nombreuses fois entre la fin de matinée et tard dans la nuit. J'ai probablement du imaginer tout le stress que les prochains jours pouvaient m'engendrer : aller dans différentes boutiques pour acheter certaines choses, finir de m'occuper du jardin de ma grand mère, me remettre au sport après des semaines sous corticoïdes... Je vais remonter la pente petit à petit.Avec ma psy ça avance. Nous abordons des sujets qui me touchent de plus en plus, qui me font travailler de plus en plus : mes parents et en particulier ma relation avec ma mère. C'est des caps à franchir et je me prépare à parler de certaines choses avec eux. Comme le fait que ma mère s'est éloignée de moi après le collège et que je ne puisse plus parler ouvertement avec elle. Je me prépare psychologiquement sur la chose et j'ai déjà commencé à lui rédiger une lettre où j'évoque tout ce qui me travaille. Maintenant que la page médecine est tournée je vais pouvoir me consacrer entièrement à l'apprentissage de l'espagnol. Et oui il faut s'y mettre et j'ai trois mois pour devenir bilingue ! De ce côté j'ai du travail.Voilà tu sais à peu près dans quel état je me trouve. Je te souhaite bonne continuation. Je continue à apprendre à prendre mes distances avec le forum. Certaines idées viennent moins me travailler lorsque j'entame de prendre de nouveaux repères dont celui de moins venir ici.A bientôt
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Re: Ma petite histoire
Trzia @ 02-06-2013 10:06:49

Hello Marduc, si je peux me permettre de te conseiller d' aller vers ton sophrologue qu' il puisse faire une synthèse avec toi des le début des soins. Tu disais plus bas: ´´  <span style="font-family: Noteworthy; font-size: 18px; font-weight: bold; line-height: 24px; -webkit-tap-highlight-color: rgba(26, 26, 26, 0.292969); -webkit-composition-fill-color: rgba(130, 98, 83, 0.0976563); -webkit-composition-frame-color: rgba(191, 107, 82, 0.496094); -webkit-text-size-adjust: auto"> J'ai pas osé avoué ma dépendance au porno, certains croient juste que je suis trop nerveux !! mais bon c'est pas grave, ´´  je ne suis pas ok avec ça. N' oublie pas pourquoi tu est venu vers la Sophro . Pour qu' il puisse te porter d' aide , il faux qu' il sache le travail a faire avec toi pour t' aider. Il peut très bien garder secret en lui,  même en travail de groupe .  Soit , te prendre individuellement de temps en temps ou a chaque fois. Le travaille n' est pas la même en banale antistresse , au' un travail de d' addiction. Si tu habite a Paris il y a des sophrologue spécialisé dans le dépendance . Ton sophrologue peut être formé dans ce domaine ? ! Pour savoir..... Sans lui parler ....? Ton objectif qu'il il t' aide? Alors, vas y </span>je suis soph....ge 
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Re: Ma petite histoire
Marduc @ 02-06-2013 18:06:02

Salut Trzia et Sonic, pour la sophro, ok je pense que tu as raison Trzia, merci, je vais lui dire mais en aparté car dans le groupe il y a des gens qui sont là par contrainte (obligation de soin suite jugement) et j'ai pas envie de dire que je suis accroc au porno devant eux car leur intention de soin sont floues.Sinon c'est une sopphro dans d'un centre d'addictologie CSAPA de l'ANPAA, en gros centres soutenus par l'état pour traiter ttes les addictions, principalement dorgue, alcool et tabac mais pas que. Je vois une psy dans ce centre aussi et je me sens bien soigné ici, je progresse petit à petit.bon courage Sonic, en effet tu tournes la page de la médecine à Montpell, mais bon l'addiction c'est pas la même page que l'addiction.Je confirme les relations avec la mère sont pour moi aussi un sujet centrale avec la psy, en gros je travaille à être capable de lui dire merde, j'ai déjà bien progressé mais je dois entretenir la flamme !à + portez vous bien 
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Re: Ma petite histoire
Trzia @ 02-06-2013 21:06:46

C'est bien Marduc , tu est en bonne main si ce centre s' occupe l' addiction. Ne dis rien devant les autres juste a ton sophrologue. L' effet du groupe non motivé il faux que tu ignore, tu est venue là pour toi. Centre toi sur toi même . Ce qui ce passe en toi pendant la séance, pour que tu puisse retravailler chez toi librement. Le travail ce fait vraiment chez toi par toi même. Tu va aimer ça j' en suis sur. Bon courage a toi et bonne route vers d' autre horizon . 
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 19-06-2013 00:06:58

 Bonsoir aux uns et bonjour aux autres,Ne pas venir ici pendant un petit moment m'a fait donné un autre sens à ma vie. Certes j'ai connu beaucoup de rechutes, mais quelque part c'est un mal pour un bien. Je suis confronté à moi-même et je suis confronté au fait que j'ai des choix à faire. C'est avec ma psy que je réussis à faire remonter des choses de l'inconscient. Et je remarque que malgré ces instants de souffrance où je continue à me MB j'essaie de trouver des réponses et il m'arrive d'en trouver durant les quelques jours de sevrage que je peux faire 3-5 jours. Ce n'est pas assez pour bien sortir la tête de l'eau mais suffisant pour toucher du bout des doigts la liberté. Je garde cette image en tête.Par ailleurs des instants de souffrance me travaillent encore lorsque je suis seul : l'image de mon ex, la peur de la prochaine pulsion ...Je comprends désormais que pour se sevrer il ne s'agit plus de redouter la prochaine pulsion en l'acceptant. C'est une étape d'accepter les pulsions mais la prochaine, celle que je vis à l'instant où je vous écris est d'associer l'acceptation avec le changement complet de mes habitudes pour aller toujours de l'avant. Arrivera un moment où je n'aurai plus de force pour me bouger et c'est dans ces moments qu'il faudra se poser, écouter la petite voix qui dit que je suis le bon chemin, celui du sevrage. La preuve en est car je me sens tellement mieux dans mes baskets. Mais faut il avoir le courage d'aller dans cet inconnu. Il y a de cela quelques mois je n'étais pas prêt. Je n'étais pas prêt et armé pour porter le poids des émotions qui remontent. Maintenant j'y fais face et mes échanges avec ma psy me l'ont montré. Je dois continuer dans ce sens, dans le sens de faire face à la réalité, à mes peurs, à ce que j'ai refoulé. Si je veux grandir et me tirer par le haut je vais devoir me montrer plus créatif que je ne l'ai été. Cela va passer de nouveau par poser des actes au jour le jour et savoir reconnaitre puis apprécier ces actes.Je me mets au boulot tout de suite !Sur ce bonne continuation et bon courage à tous !!
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Re: Ma petite histoire
Sonic @ 11-01-2014 23:01:07

Bonjour tout le monde, Tout d'abord je vous souhaite à tous une excellente année !! Qu'elle vous apporte quiétude, chance, santé, rencontres et tellement de belles choses !! Cela fait plus de 6 mois que je ne suis pas venu ici. C'est fou comme le temps est passé vite ! Cela me fait tout drôle de revenir ici. J'y ai passé beaucoup d'heures. Peut-être pas autant que les "piliers" de ce site mais un certain nombre. J'y ai posé ma première pierre il y a plus ou moins 3 ans... Woua, 3 ans ! Aujourd'hui j'ai 21 ans, non plus étudiant en médecine mais en école de dentaire. Mes cours y sont dispensés en espagnol et anglais. J'ai quitté ma famille pour m'installer dans un pays pour ne pas dire une principauté que je connaissais plus ou moins, l'Andorre. Depuis le début de l'année je rentre tous les week end pour un souci de logement (c'est une longue histoire).Alors ai-je changé ? Ai-je pris de la hauteur par rapport à cette dépendance ? Je ne saurais vous dire car mes sevrages durent en moyenne 3jours depuis un ou deux mois. Mais est-ce sur un sevrage que l'on juge de l'évolution et de la progression de mon parcours ? En regardant d'où je viens et où je suis arrivé durant ces 6 mois je me trouve changé. Il y a un peu moins d'un an je vivais encore de plein fouet la rupture avec ma copine, la fugue prolongée de mon chat et surtout mon échec au concours de médecine, sans oublier une magnifique poussée d'une maladie chronique que je porte en moi depuis 3 ans : la rectocolite hémorragique. J'avais perdu ma santé, mon amour, le rêve de ma vie et un animal que j'aimais beaucoup. Je crois ne jamais être tombé aussi bas dans ma vie. Les rechutes étaient présentes alors que je souffrais comme jamais je n'ai souffert physiquement et psychiquement.Puis j'ai fait la rencontre d'une psychologue. On est parti de cet état où j'étais détruit de l'intérieur. On a appris à se connaître elle et moi. Chaque semaine ou une semaine sur deux on se voyait pour une séance allant d'une heure à 3h parfois. Cela dépendait de ce que j'avais à dire, si elle avait des rendez-vous après et du niveau de mon moral. Elle m'a beaucoup aidé et elle m'aide encore beaucoup. J'ai franchi énormément d'étapes grâce à elle. Aujourd'hui, lors de notre première séance de l'année et après plus d'un mois sans l'avoir vue car elle était retournée voir sa famille en Malaisie j'ai pris conscience de tout ce cheminement. En me connectant ici je vois aussi que j'ai grandi. A la fin de la séance elle m'a offert un pendentif. Avec lui une petite feuille de papier expliquait la signification des inscriptions inscrites. En gros c'est en prenant le mauvais chemin que nous faisons notre expérience. C'est alors que notre expérience nous permet de prendre les bonnes décisions. Cela m'a beaucoup touché. Elle et moi partageons plus qu'une simple relation psychologue-patient. Ce sont des liens très forts qui nous unissent. Elle est tellement de choses, parfois ma grande soeur, d'autres moments ma meilleure amie ou encore le coach qui va me pousser en avant... Petit à petit nous apprenons à espacer les séances tout en sachant que nos destins nous réunirons. Aussi bien lorsque je serai dentiste ou bien si l'envie de commencer des études de psychologie me prendrait ? Tout ça pour dire que j'ai rencontré une personne extraordinaire, elle m'a aidé à me relever à chaque fois et je ne la remercierais jamais assez. Merci ! Merci pour tout ! En revenant ici je revois des noms que je connaissais : John, Freedom, Schiljd ... Les autres ne m'en voulaient pas. Je ne vous ai pas oubliés ! Je reviens ici pour je ne sais quelle raison. Probablement l'envie d'écrire. L'envie de retapoter du clavier avant d'aller au lit. En venant me confier une nouvelle fois à vous je retrouve une nouvelle fois la force d'aller de l'avant. Entre le chapelet de mon grand-père, ces écrits, ce nouveau pendentif pas très loin de moi, certains poèmes qui me sont chers, ces musiques qui me rappellent mes erreurs et éveillent en moi certaines émotions, le sport dans nombreux de ses états: course, natation, musculation... Je peux trouver un équilibre de vie. Oui je parviendrai à décrocher la Lune, Ma Lune. Celle de me libérer de ces chaînes que j'ai trop longtemps laissées autour de mes poignées. Je prends mes décisions. Aussi folles soient-elles il 'm'arrive par exemple de courir à 20h dans un froid de canard dehors. Et une fois dans mon lit je me sens libre, libre et propre... Ce sentiment je veux le cultiver et le retrouver le plus souvent possible.  Je vais continuer, aussi longtemps que je puisse le faire. Il ne s'agit plus d'un combat mais d'un cheminement personnel, d'un désir d'évoluer et de changer les choses. Alors si je dois tomber j'apprendrai à me relever une nouvelle fois. Aussi longtemps qu'il le faudra, je ne baisserai pas les bras ! Bonne soirée (journée) à vous tous et ne lâchez rien !! J'ai échangé avec la plupart d'entre vous par mail, chat, téléphone et parfois face à face. Vous avez réussi à changer les choses, maintenant c'est à mon tour !A très bientôt !! 
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Re: Ma petite histoire
Nev @ 22-01-2014 22:01:53

Hey c'est un plaisir d'avoir de tes nouvelles surtout quand elles sont bonnes. Pour ma part, je suis actuellement en train de poursuivre un travail sur moi-même qui va au delà du sevrage.Je remarque en réalité qu'il y a pas mal de choses à régler dans ma vie qui vont bien plus que cette dépendance. A très vite et surtout aime toi et change pour le mieux.
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Re: Ma petite histoire
nimes @ 03-02-2014 01:02:49

Sonic depuis le temps que je suis plus venue ici . Des larmes ont envie de couler . Pour ma part j'ai eu des petites rechutes tres vite dompter :-) mais je pense que mon mental est plus fort aussi j'arrive a cerner mes pensées plutot que de ceder a la tentation . observer ses pensées tout est là pour moi . Bises et bonne année a tous 
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RE: Ma petite histoire
Sonic @ 15-12-2016 15:12:45

Bonjour tout le monde,
Ça fait quelque chose de revenir ici, combien d'heures j'ai passées à vous lire, à écrire, à penser, à agir (psychologue, rencontres avec certains d'entre vous, des appels pour d'autres...).
L'histoire a commencé alors que j'étais tout juste âgé de 18 ans. Aujourd'hui à presque 25 ans je ne peux pas dire que tout ait changé mais disons que j'ai grandi.

Aujourd'hui je ne peux pas dire que la dépendance soit maîtrisée, cela serait un mensonge. Par contre ma perception et ma vie ont changé. J'ai rencontré une fille dont je suis amoureux. J'ai affronté cette peur du sexe opposé et depuis je peux dire que j'aime faire l'amour. Ma perception de la masturbation a été bouleversée. Il m'arrive de rechuter, oui, après de là à dire que cela me détruit comme cela m'affectait auparavant non. Cela me fait mal mais sur au second plan. Je travaille encore dessus pour diminuer la fréquence (qui selon ma psychologue a pas mal diminué depuis le début de ma thérapie).

Le stress de la vie, des examens, des fêtes, de l'inconnu font que cette dépendance se réveille et s'entretient. Cependant j'ai des moyens qui fonctionnent sur le court et moyen terme avec entre autres la méditation, la musique (qui me détendent), le judo, et me projeter ...

Je suis revenu ici pour me rappeler d'où je viens. C'est sur ces pages que j'ai partagé mon échec en médecine, c'est ici que j'ai partagé mon envie de suivre une thérapie, et c'est ici que j'ai appris à analyser cette dépendance, ce comportement compulsif ou toc pour les autres. Peu importe les mots qu'on mettra dessus. Le tout est d'aller de l'avant quoi qu'il arrive et demeurer le plus honnête envers soit même. Chose qui me coûte beaucoup mais je continue d'apprendre...

Je vais prendre le temps de lire quelques topics et je retournerai à mes études car je suis en pleine période d'examens.
Bonne journée/soirée à tous !

Sonic
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RE: Ma petite histoire
Fabrice @ 15-12-2016 21:12:18

Salut Sonic,

nous n'avons pas eu la chance de nous croiser. Je croyais commencer à être un des dinosaures de ce site... mais non avec ton message je ne suis plus le plus ancien (en terme d'inscription).
C'est bien de revenir donner des nouvelles. Je pense que c'est important pour les personnes qui se battent actuellement de voir qu'il y a une vie qui continue après le forum, une vie avec ou sans la dépendance, mais une vie qui a été marqué par ces moments sur le forum.
Merci pour ton message, bon courage pour tes exams !
Fabrice
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RE: Ma petite histoire
Tiago @ 16-12-2016 19:12:37

Bonjour Sonic,

Je te remercie pour ton partage.
J'aime lire les témoignages des 'anciens' : ils sont un message d'espoir pour ceux qui luttent (dont moi) et qui espèrent la lumière au bout du tunnel ...

Moi aussi, j'ai des fragilités, des blessures qui se réveillent facilement dans la vie quotidienne : le stress, la frustration, etc. J'apprends à les soigner et à les protéger. Ce sera le chemin d'une vie ...

Merci et bon courage pour les examens !
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RE: Ma petite histoire
Sonic @ 07-01-2017 17:01:33

Bonjour tout le monde,

Fabrice et Tiago, merci pour vos messages. En effet il existe une vie après le forum, à une époque j'ai eu besoin de couper les ponts avec ce site et toutes les pensées qui en découlaient. J'ai besoin d'écrire ce soir donc autant le faire ici pour aller un peu plus vite que sur mon journal de bord.

J'ai relu mes premiers posts ainsi que certaines réponses. Il me vient plusieurs idées qui m'encouragent et qu'il est peut-être temps que je (re)valide. 

- Ce forum m'aura permis de mettre des mots sur mes maux, de rencontrer et d'échanger avec la plupart d'entre vous. Mais aussi de franchir certains caps dont consulter des psychologues. 
Tellement de souvenirs reviennent, ces angoisses qui me prenaient aux tripes, où je devais assouvir un désir, un pulsion. J'avais une image ou une actrice en tête, c'était horrible. La seule issue possible pour moi à ce moment était la rechute.

Aujourd'hui la donne est tout autre mais avant d'en arriver à ma nouvelle vision des choses autant se rappeler des différentes étapes franchies. 

- De ma terminale à mon triplement en médecine j'aurais vécu dans 3 villes différentes. C'est lors de ma dernière année en médecine que tout s'est effondré et que j'ai touché le fond : ma copine m'avait largué, mon chat avait disparu, échec au concours de médecine et ma maladie intestinale qui s'est réveillée pour saupoudrer tout ça. C'est alors que j'ai consulté un deuxième psychologue clinicien ou plutôt une psychologue ! 
Ma vision du monde était des plus sinistre, je pensais à la mort sans pour autant avoir le courage de le faire. Je me voyais comme un dépravé sexuel de par ce comportement compulsif, incapable à rien et après tout justice était rendue "je n'étais pas fait pour médecine". Aujourd'hui je pense plutôt que je n'étais pas prêt.

Mon travail thérapeutique avec cette dame s'est effectué sur plusieurs niveaux:
. Sortir de chez moi: Je ne devais plus passer mes journées à la maison, même si j'allais à la bibliothèque pour quelques minutes j'aurais au moins fait l'effort d'y aller, c'est ce qui comptait ! Ça m'a permis de remettre un pied dehors quelque temps.
. Trouver des objectifs, chaque semaine, à la fin de chaque séance on trouvait des objectifs, aussi simples puissent-ils être, je devais essayer de m'y tenir. Cela pouvait être d'aller pêcher comme d'apprendre à canaliser mes émotions lorsque quelque chose me contrarier. Facile à dire pour le second aspect, mais plus difficile à mettre en pratique, plusieurs séances ont été nécessaire pour changer ma vision des choses. Et j'ai encore beaucoup de travail, mais je sais où je dois aller maintenant. 
. Travailler les séances, se rappeler des thèmes abordés et creuser plus, toujours plus afin de conter les pistes développées durant mon cheminement personnel.
. Visualiser mes progrès. C'est ce que je vais faire ce soir de manière complètement égocentrique. 

Depuis que j'ai commencé cette seconde thérapie avec ma psy (j'en ai fait une durant ma deuxième tentative du concours) j'ai bougé (Andorre, Sant-Cugat, Barcelone et aujourd'hui Sabadell), j'ai appris deux nouvelles langues dont l'espagnol, j'ai majoré au cours de ma première année de dentaire. D'autres aspects plus sombres sont aussi à noter, j'ai fait un burn out en décembre 2014 au cours duquel j'ai dû être mis sous antidépresseurs et anxiolytiques. Burn out qui s'est répété en août 2015 où j'ai dû être hospitalisé... Je ne saurais expliqué totalement ces deux phases mais probablement que je devais en passer par là pour mieux me comprendre, prendre le temps de m'écouter, m'accepter, et me relever pour avancer un peu plus. 

Après tout ça où en suis-je dans ma dépendance. Oui il y a des rechutes. Sont-elles destructrices comme elles pouvaient l'être ? Non mais elles demeurent compulsives. Ai-je tout mis en place comme je me l'étais promis ? Non, je n'arrive pas toujours à tenir parole, non pas par manque de volonté mais par fatigue psychique. Il vient un moment où je craque et je me laisse aller. Est-ce que ça doit se répéter ? Non ! 
La question est comment reprendre le cap. Je crois une fois de plus que mes prédécesseurs avaient raison. Il n'y a pas de recette miracle, cependant je suis le seul à pouvoir trouver des réponses qui puisent encore m'apaiser un peu plus chaque jour. Je suis aussi le seul à avoir les clés de faire que cette dépendance soit une page de mon passé, l'accepter, la comprendre. Elle m'aura, dans mon malheur, permis aussi d'être l'homme que je suis aujourd'hui avec ses qualités et défauts. 
Je n'ai plus de haine envers ces images et ces vidéos, j'éprouve de l'indifférence ce soir. Je ne cherche plus à vaincre, à combattre mais arriver à bon port. Je ressens viscéralement que mon bonheur n'est pas dans la masturbation. Même si j'ai cru ressentir du plaisir à plusieurs reprises il s'agissait d'un leurre. J'évite quelque chose et souvent il s'agit d'une réalité parfois pas agréable à digérer :
- Et oui je suis en période d'examens
- Et oui mon chef me gueule dessus parce que j'ai fait une boulette 
- Et oui je suis loin de ma copine et j'ai envie de lui faire l'amour
- Et encore oui oui et oui pour maintes et maintes raisons 
La vie est faite de tellement de composantes qu'il est temps de gérer mon stress et mes angoisses autrement que par ce comportement. 

Je suis désolé de revenir sur le forum et de parler que de moi ce soir mais je crois que j'avais besoin de vider mon sac, juste d'écrire sans trop réfléchir, analyser, comprendre et aider quelqu'un d'autre. J'apporterai de nouveau ma pierre à l'édifice lorsque j'en ressentirai de nouveau le besoin. 

Bon courage à tous, et avant que je vous laisse je vous souhaite à tous une belle et formidable année 2017 ! Qu'elle vous apporte toute la quiétude, joie et épanouissement que vous cherchez ! 

À bientôt ! 

Sonic
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Ma petite histoire
Ariane @ 08-01-2017 19:01:04

Disse 'Sonic' pid='34987' dateline='1295000596':

Bonjour Mondom et Scoot,   Déjà merci beaucoup pour votre éclaircissement et vos réponses rapides ! Je vais essayer d'être un peu plus clair sur mon vécu afin que vous puissiez mieux me cerner. En effet hier j'ai rédigé tout mon message à partir de l'Iphone hier soir et croyez moi c'est pas évident.   Pour répondre à la question de Mondom, oui j'ai lu le site d'Orroz mais j'ai l'impression d'être légèrement différents de certains. Il se trouve que ( ça me fait bizarre d'écrire tout ça ) je me masturbais depuis toujours sur des vidéos d'escortgirls du site ***** (nom du site retiré par le modérateur). Très rares ont été les fois où je me masturbais devant un vrai porno tel qu'on le conçoit. Le fait est qu'au final je me masturbais et qu'en effet je suis devenu dépendant. En testant si oui ou non j'étais dépendant ( par le test du site d'Orroz ) j'ai eu le score de 7 en donnant des réponses où j'exagérais certains de mes états. En fait je pourrais éventuellement remettre en cause ma dépendance. Seulement j'ai plus qu'envie de m'en sortir ne serait-ce que pour pouvoir un jour apprécier ma "première fois" avec ma copine.    J'ai une copine depuis un peu plus de 6 mois maintenant et déjà en sortant avec elle je m'étais juré d'arrêter ces *******, vous me comprenez. En vain ! J'ai essayé comme l'indique le site d'Orroz de me faire des promesses, de résister plus ou moins longtemps ( pas plus de 2 jours en général ) et à chaque fois je rechutais. La semaine dernière j'ai tenu jusqu'à 6 jours ! Depuis que je me suis inscrit sur ce site c'est-à-dire depuis hier soir je me suis mis en tête de remettre à zéro toutes mes tentatives de sevrage. Voilà pourquoi si vous consultez mon profil il n'y aura marqué "0 rechute" ou un truc dans le genre. Pour revenir à ma copine je suis très bien avec elle. Je l'aime énormément et le fait de me masturber me fait souffrir. Je ne lui ai rien dit car c'est un combat que je veux mener seul ou du moins sans elle. De plus j'ai peur qu'en lui annonçant elle me perçoive différemment ou bien qu'elle me quitte. Pensez vous que j'ai fait le bon choix de garder cela pour moi ? Ce n'est pas tout, nous sommes elle et moi séparés par 200km car je fais mes études de fac à Nîmes et elle est au lycée de Perpignan pour passer son bac. Entres parenthèses nous avons le même âge (18 ans) c'est juste qu'un prof l'a forcée à doubler sa troisième, enfin passons ! Lorsque nous sommes réunis c'est à dire certains week ends ( 2 par mois max ) nous nous voyons quelques heures ( 4 tout au plus ) et pendant tout ce temps je me promets d'arrêter. Seulement en rentrant à la maison je dois reprendre mon combat contre ces pulsions et je tourne souvent en rond. Je suis étudiant dans des études lourdes et je dois bosser. Seulement je n'y arrive plus car ces pulsions reviennent sans cesse ce qui m'empêche de véritablement me contrôler alors je craque à chaque fois. ( Si ce n'est pas le soir même c'est le lendemain ). Voilà vous savez à peu près tout. J'aurais une question: J'ai lu qu'il existait des exercices pour arrêter. Seulement j'ignore dans quel(s) livre(s) on peut les trouver ou sur quel site les lire. Pouvez-vous me donner plus d'informations à ce sujet ? Je suis content d'être aujourd'hui entouré par des gens qui vivent la même chose que moi, je me sens plus fort ! Je vous remercie pour votre aide et attends de vos nouvelles avec impatience !!   



Salut Sonic,
Tout d'abord je souhaite te féliciter car du haut de ton jeune âge tu as pris conscience de l'importance de décrocher, c'est plutôt rare et ça prouve que tu es plutôt mature !
Je suis co-dep, mon mari a 42 ans et j'en ai 39. Je peux t'assurer que c'est très difficile et extrêmement détruisant (par moment) d'accepter, et d'aider la personne qu'on aime pourtant très fort. C'est vrai que pour ton sevrage ça aurait été bénéfique (je pense) d'avoir ton amie qui t'encourage, qui t'écoute et qui te soutient. Par contre, là où ça me fait un peu peur, c'est qu'elle est très jeune (je ne sais pas si elle est armée de maturité), et puis si elle pourrait juste l'entendre, dans un premier temps et pourquoi pas te soutenir ensuite... Ce n'est pas franchement évident d'encaisser tout ça sans l'avoir demandé ni de le comprendre. Il faut prendre le temps et avoir envie de le comprendre correctement. Dans ton travail, petit conseil, ce qui peut t'aider cest en parler à une psy, savoir pourquoi et d'où ça vient est très important dans ton sevrage. Mettre de la lumière sur ce qui s'est passé en toi, ça te sera d'une grande aide. Je te souhaite beaucoup de courage et de tenir bon


Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk
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RE: Ma petite histoire
Sonic @ 13-01-2017 18:01:33

Disse 'Ariane' pid='66240' dateline='1483905304':
Disse 'Sonic' pid='34987' dateline='1295000596':
Bonjour Mondom et Scoot,   Déjà merci beaucoup pour votre éclaircissement et vos réponses rapides ! Je vais essayer d'être un peu plus clair sur mon vécu afin que vous puissiez mieux me cerner. En effet hier j'ai rédigé tout mon message à partir de l'Iphone hier soir et croyez moi c'est pas évident.   Pour répondre à la question de Mondom, oui j'ai lu le site d'Orroz mais j'ai l'impression d'être légèrement différents de certains. Il se trouve que ( ça me fait bizarre d'écrire tout ça ) je me masturbais depuis toujours sur des vidéos d'escortgirls du site ***** (nom du site retiré par le modérateur). Très rares ont été les fois où je me masturbais devant un vrai porno tel qu'on le conçoit. Le fait est qu'au final je me masturbais et qu'en effet je suis devenu dépendant. En testant si oui ou non j'étais dépendant ( par le test du site d'Orroz ) j'ai eu le score de 7 en donnant des réponses où j'exagérais certains de mes états. En fait je pourrais éventuellement remettre en cause ma dépendance. Seulement j'ai plus qu'envie de m'en sortir ne serait-ce que pour pouvoir un jour apprécier ma "première fois" avec ma copine.    J'ai une copine depuis un peu plus de 6 mois maintenant et déjà en sortant avec elle je m'étais juré d'arrêter ces *******, vous me comprenez. En vain ! J'ai essayé comme l'indique le site d'Orroz de me faire des promesses, de résister plus ou moins longtemps ( pas plus de 2 jours en général ) et à chaque fois je rechutais. La semaine dernière j'ai tenu jusqu'à 6 jours ! Depuis que je me suis inscrit sur ce site c'est-à-dire depuis hier soir je me suis mis en tête de remettre à zéro toutes mes tentatives de sevrage. Voilà pourquoi si vous consultez mon profil il n'y aura marqué "0 rechute" ou un truc dans le genre. Pour revenir à ma copine je suis très bien avec elle. Je l'aime énormément et le fait de me masturber me fait souffrir. Je ne lui ai rien dit car c'est un combat que je veux mener seul ou du moins sans elle. De plus j'ai peur qu'en lui annonçant elle me perçoive différemment ou bien qu'elle me quitte. Pensez vous que j'ai fait le bon choix de garder cela pour moi ? Ce n'est pas tout, nous sommes elle et moi séparés par 200km car je fais mes études de fac à Nîmes et elle est au lycée de Perpignan pour passer son bac. Entres parenthèses nous avons le même âge (18 ans) c'est juste qu'un prof l'a forcée à doubler sa troisième, enfin passons ! Lorsque nous sommes réunis c'est à dire certains week ends ( 2 par mois max ) nous nous voyons quelques heures ( 4 tout au plus ) et pendant tout ce temps je me promets d'arrêter. Seulement en rentrant à la maison je dois reprendre mon combat contre ces pulsions et je tourne souvent en rond. Je suis étudiant dans des études lourdes et je dois bosser. Seulement je n'y arrive plus car ces pulsions reviennent sans cesse ce qui m'empêche de véritablement me contrôler alors je craque à chaque fois. ( Si ce n'est pas le soir même c'est le lendemain ). Voilà vous savez à peu près tout. J'aurais une question: J'ai lu qu'il existait des exercices pour arrêter. Seulement j'ignore dans quel(s) livre(s) on peut les trouver ou sur quel site les lire. Pouvez-vous me donner plus d'informations à ce sujet ? Je suis content d'être aujourd'hui entouré par des gens qui vivent la même chose que moi, je me sens plus fort ! Je vous remercie pour votre aide et attends de vos nouvelles avec impatience !!   



Salut Sonic,
Tout d'abord je souhaite te féliciter car du haut de ton jeune âge tu as pris conscience de l'importance de décrocher, c'est plutôt rare et ça prouve que tu es plutôt mature !
Je suis co-dep, mon mari a 42 ans et j'en ai 39. Je peux t'assurer que c'est très difficile et extrêmement détruisant (par moment) d'accepter, et d'aider la personne qu'on aime pourtant très fort. C'est vrai que pour ton sevrage ça aurait été bénéfique (je pense) d'avoir ton amie qui t'encourage, qui t'écoute et qui te soutient. Par contre, là où ça me fait un peu peur, c'est qu'elle est très jeune (je ne sais pas si elle est armée de maturité), et puis si elle pourrait juste l'entendre, dans un premier temps et pourquoi pas te soutenir ensuite... Ce n'est pas franchement évident d'encaisser tout ça sans l'avoir demandé ni de le comprendre. Il faut prendre le temps et avoir envie de le comprendre correctement. Dans ton travail, petit conseil, ce qui peut t'aider cest en parler à une psy, savoir pourquoi et d'où ça vient est très important dans ton sevrage. Mettre de la lumière sur ce qui s'est passé en toi, ça te sera d'une grande aide. Je te souhaite beaucoup de courage et de tenir bon


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Merci Ariane pour ton post,

Je ne sais pas si mon âge joue en ma faveur. Mais cela m'a surtout permis de mettre des mots plus tôt sur cette dépendance et les souffrances originelles. Le post que tu as cité pour me répondre remonte au début de ma dépendance, si ma mémoire est bonne cela devait être en 2011. Je ne prête aucun jugement sur la suite, cependant je suis intimement persuadé que ma copine de l'époque n'aurait pas compris. Elle avait déjà beaucoup de soucis à gérer et à digérer. À vrai dire, avec du recul je me rends compte que ce n'était pas une relation saine que celle que j'ai vécue avec cette fille... Et comme tu le dis si bien, elle était jeune, trop jeune pour comprendre ce problème. 

Aujourd'hui le débat ne porte plus sur cette fille. J'ai beaucoup parlé, écrit, échangé ces dernières années avec des professionnels mais aussi avec des dépendants de ce site. Le fait de communiquer ne fait pas de moi quelqu'un de supérieur ou de plus avancé que les autres qui sont ici. Ce que j'essaie de dire c'est que j'ai avancé. Je me souviens que j'ai franchi certains caps: venir ici, contacter en privé certains membres de ce forum, échanger avec eux, contacter un psy, puis déménager pour m'éloigner de ma famille, contacter un autre professionnel, déménager de nouveau, changer de pays.... Autant de périples qui m'ont fait grandir, diminuer et espacer la fréquence de mes rechutes selon les périodes. Mais avant tout c'était de pouvoir mieux comprendre leur origine, tout ce passé, cette culpabilité que je me suis infligée. 

Sur le papier je continue à avoir des épisodes de visionnage et de MB (=masturbation) compulsive. Aujourd'hui je ne souffre plus autant qu'avant de mes rechutes. Par contre je ne perds pas l'objectif que je me suis donné. Arriver à me sevrer de la compulsion, de la dépendance. Et peu importe le temps que ça me prendra je fais mon petit bout de chemin chaque jour.

Pour en revenir à toi et j'aurais dû commencer par ça, je salue ton courage. J'ai lu quelques uns de tes posts dont ton topic. J'imagine que cela n'a pas dû être facile ... Comme de nombreuses personnes ont pu te l'écrire ton mari souffre de ce comportement. On commence tous par la négation pour ensuite accepter de voir qu'on a un problème. C'est quand on en parle que finalement on prend conscience de cette dépendance. Les prochaines étapes d'accepter de se faire aider et d'être entendu sont les plus dures (pour ma part du moins). Car on est confronté à l'autre et dans son cas, au regard de sa femme. 
Au delà de la souffrance je trouve ça beau que tu sois là pour lui, que tu essaies de comprendre, d'avancer à ses côtés mais aussi de te confier. Cela nous rappelle que nous ne sommes pas les seuls à en souffrir mais notre entourage aussi. 

J'espère que les choses n'iront qu'en s'améliorant concernant la situation de ton couple. 
Je te souhaite une excellent soirée/journée,
À bientôt
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RE: Ma petite histoire
Sonic @ 17-01-2017 11:01:24

Bonjour tout le monde,

Je vis une période de nostalgie, je reviens sur ce site, je relis une partie de mon journal intime correspondant à la fin de mes études de médecine. J'ai également relu certains mails que j'ai entretenu avec ma psychologue au cours de cette période d'échecs...

Les rechutes surviennent de façon assez étranges, il peut se passer 4-5 jours sans que je ressente d'envies compulsives de me MB ou plutôt de visionner. Et par la suite cela va survenir 2-3 jours durant lesquels les images sont moins précises mais l'envie est là. Ce qui est étrange c'est tout la symbolique que j'accordais à ce rituel, j'en pleurais, j'en souffrais énormément, il m'arrivait même de crier dans mes oreillers par colère contre moi, contre ce comportement.
Je ne saurais définir depuis quand cela a "évolué" mais disons que depuis que je suis en couple (un peu plus de 5 mois) les rechutes ne passent pas toujours de la même façon. La culpabilité n'est pas la même, je suis dégoûté de ce comportement certes mais j'arrive à relativiser. Cela ne veut pas pour autant dire que je défends cet acte mais j'accepte certaines rechutes. J'ai serré la bride assez longtemps et à part me tirer des balles dans le pied je ne faisais que me rabaisser et je n'avançais pas.

Mon sevrage doit également évoluer. Je vise l'absence de masturbations compulsives et beaucoup de méthodes me montrent que je me suis leurré de nombreuses fois. Je dois, tout comme ma vision des choses changer, grandir. Mes axes de travail sont les suivants:
- Tant que ce comportement ne perturbe pas ma vie de couple je garderai cette dépendance comme faisant partie de mon jardin secret. Si un jour j'en souffre trop ou que notre relation se voyait altérée, je prendrais les devants pour parler à ma copine de ce problème.
- Effectuer les choses pas à pas et ne plus me submerger d'informations. À l'inverse de la procrastination j'ai à plusieurs moments cherché à occuper constamment ma vie: lire, écrire, nettoyer, sport, travailler...Et c'était important de le faire ! Seulement je ne suis pas un robot et Programmer ma vie comme je l'ai fait me montrer que le moindre moment de repos se finissait par une rechute, car oui LE REPOS doit faire partie du programme. Ce qui m'amène au troisième point
- M'accepter, accepter ces moments de doute, accepter ce passé, des fragilités sur lesquelles j'ai pu mettre des mots en thérapie me permettent de mieux comprendre l'origine de ce trouble. Parfois la pulsion vient juste par "nostalgie", accoutumance, dans ce cas je devrai être prêt à trouver une alternative: sortir de chez moi, lire avec un bon thé... Et dans le cas où la pulsion me mène à "m'oublier", fuir une problématique : examens, conflits avec ma famille ou amis, peur de l'échec... C'est là où je ne devrai pas fuir ce moment, c'est là que je devrai avoir la force de me poser, m'écouter et mettre des mots par écrit, verbalement avec quelqu'un ou ne serait-ce que par mon esprit.
- Utiliser les outils que j'ai au bon moment pour vivre de manière équilibrée et plus dans l'excès.

Ne plus chercher à me dissocier, ce travail a commencé depuis un petit moment, reste plus qu'à continuer de mettre cela en pratique et d'avancer, un jour après l'autre, 24h après 24h, l'esprit DASA me l'a enseigné...

Je vous souhaite à tous une excellente journée/soirée,
Merci de m'avoir lu,

Bonnes 24h
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RE: Ma petite histoire
Petit @ 20-01-2017 01:01:57

Je n'ai pas eu d'éjaculation nocturne depuis très longtemps. Je suis tellement accro à la masturbation sur vidéos que toutes mes pulsions sont surpassées pendant le jour.

Mais je tiens à noter que je me suis sevré depuis 2 jours déjà.

Et déjà, je me sens libéré.

C'est presque un record pour moi. Le plus longtemps que j'ai tenu en un ou deux ans est neuf jours.

Je sais que j'ai un problème, mais je sais aussi que je suis capable de m'en sortir, mais ça va être dur.

Je pense qu'on est tous capables de changer.

Je te souhaite bon succès, Sonic, dans ta quête d'un nouveau toi-même.
Tu vas être nerveux probablement, mais ça ne doit pas te freiner.

Petit
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RE: Ma petite histoire
Tiago @ 20-01-2017 18:01:20

Bonjour Sonic,

Merci pour ton message très positif et pleins de bonnes idées pour moi.

Je note un point qui a un écho très fort en moi :

Disse 'Sonic' pid='66304' dateline='1484652264':
- Effectuer les choses pas à pas et ne plus me submerger d'informations. À l'inverse de la procrastination j'ai à plusieurs moments cherché à occuper constamment ma vie: lire, écrire, nettoyer, sport, travailler...



Moi aussi, je suis dans la boulimie d'informations. Je fais clairement le lien entre trop d'informations et la dépendance. Je veux aller trop vite, je veux tout, tout de suite. C'est une pente qui mène à la pornographie, chez moi.
Alors, je limite les écrans, je prends mon temps. Surtout, le week-end, je fais tout lentement, sans précipitation. J'essaie d'être dans le présent, et j'essaie de le savourer pleinement. Le sur-activisme est nocif pour moi. Alors je fais peu, mais je le fais réellement. Je suis dans l'action présente.

Merci de partager avec moi cette observation très juste qui me fait avancer dans mon rétablissement !

Je te souhaite une excellente journée !
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RE: Ma petite histoire
Sonic @ 27-02-2018 01:02:55

Bonsoir/Bonjour tout le monde,

Petit, Tiago, je vous lis aujourd'hui, plus d'un an s'est écoulé. La problématique est toujours là. Mais son impact n'est plus le même. Cela évolue doucement mais sûrement ! 

Les conclusions s'affinent ou du moins j'ose le croire.
- Ne pas se laisser submerger oui mais aussi PRENDRE le contrôle dès que la paresse se fait trop ressentir. 
- Des objectifs RAISONNABLES: inutile de trop lever les yeux vers l'excellence mais vers le meilleur. Il est temps que je fasse la paix avec moi sur de nouveaux sujets et vieux démons. Je dois cesser de me rabaisser en voyant ce que je ne sais pas faire. Il est bel et bien temps de savoir se féliciter dans les acquis et laisser les autres m'apprendre ce que j'ignore pour acquérir de nouvelles compétences, qualités, connaissances... (je fais en particulier référence à mes études)
- Prendre le temps de prendre le temps: un éternel débat que je dois avoir avec moi même. Je m'engage à essayer de nouveau à rythmer mes premières heures à l'écoute de mon corps, de mon âme. Cela peut se passer par la méditation, la lecture mais aussi l'écoute de musiques que je ne connais pas. Apprendre à s'ouvrir toujours un peu plus au monde.
Je me dois de sortir plus de ma zone de confort. C'est en me surprenant que je vais me tirer vers le haut et évoluer pour passer à autre chose. Cette béquille qui est la masturbation, je l'espère, deviendra un outil du passé. Il est temps de s'élever, construire, et battre de nouveaux les cartes. 

Je m'accorde la chance de passer un cap ! Il est temps. 

Bonne soirée/journée à tous.
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RE: Ma petite histoire
Sonic @ 06-04-2018 22:04:24

Bonjour ! 

J'écris un peu tardivement ce soir mais j'avais besoin d'écrire, besoin de me rappeler d'où je viens pour mieux repartir et prendre toujours un peu plus de hauteur sur les faits.

Les pulsions ne m'envahissent plus (autant) qu'elles le faisaient à une époque. Cependant elles sont toujours là, certains jours, certains soirs, dans des moments de doute, où je me suis complètement oublié et négligé. 
Ce que je dois faire je le sais bien. Cela passe avant tout par de la bienveillance, de l'écoute et de sortir un peu plus de sa zone de confort sans pour autant aller au devant de situations qui m'angoisseraient plus qu'autre chose. 
- J'ai décidé de vraiment aller de l'avant. Ne plus seulement mettre des mots sur ce que je souhaite mais le faire. 
- Par ailleurs j'accepte de me tromper, j'accepte ces (petites) défaites des instants de la vie qui me permettent de m'améliorer et de mieux faire la fois suivante.
- J'ai aussi l'intention de trouver des instants POUR moi. Ces instants où j'ai tendance à rechuter, ces moments où je n'arrive plus à me centrer, à cibler mes envies. Je me dois dans ces laps de temps, d'accepter ce que je vis: fermer les yeux et écouter ce sentiment de tristesse, de colère ou que sais-je. Pouvoir faire de ces instants de véritables sources d'énergies. J'ai voulu être dans le contrôle permanent. Sûrement est-il temps de prendre conscience et de tendre vers un lâcher prise que je recherche et non plus que je souhaitais vivre. Aujourd'hui je le réclame. Aujourd'hui je souhaite faire la paix avec moi-même.

Ceux qui m'ont connu ici, ceux avec qui j'ai pu échanger de nombreuses fois savent, de part leurs expériences et la mienne que ce n'est pas facile. Chaque jour est un cap à franchir. 
Alors je m'accorde une chance de plus, je m'en accorderai autant de fois que nécessaire. Le tout est que je sois honnête, juste et bienveillant. Cela portera ses fruits, maintenant j'y crois. Il y a eu le temps de la guerre, de la lutte envers moi-même. Aujourd'hui il est temps de tourner la page de cette frustration et colère pour laisser place à l'apaisement et l'envie d'aller plus loin. 

Bonne journée à tous, et certainement à bientôt.
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RE: Ma petite histoire
Fabrice @ 09-04-2018 06:04:33

Merci pour ce post qui me touche beaucoup. Je connais peu ton histoire, nos périodes sur le forum n'ont pas été les mêmes.
Je te souhaite cet apaisement, cet accueil bienveillant, juste être là et accueillir. S'aimer tel que nous sommes.
Encore merci, te lire ce matin me fait du bien.
Bonne route à toi.
Fabrice
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RE: Ma petite histoire
Sonic @ 12-05-2018 20:05:42

Bonjour Fabrice,

Merci beaucoup pour ton post. J'ai besoin de me recentrer aujourd'hui. Après 15 jours de sevrage j'ai rechuté par le stress, de nouveaux changements dans ma vie...

Je dois apprendre à temporiser mes angoisses. Je me rends compte que mes engagements sont sincères. Mais je manque de "Force" en moi. Je m'épuise par beaucoup de questionnements qui viennent parasiter ce que j'entreprends. Alors je vais devoir faire un peu plus attention ce vers quoi je tends. Les objectifs sont clairs. Il faut de nouveau poser certains actes comme commencer à étudier ses examens en période d'examens. 
- Non plus s'imposer mais bien prendre le temps de faire. La nuance, pour ma part, est subtile mais elle a son importance. Si je vis certaines choses comme une contrainte je n'y parviendrai pas. Méditer et travailler en font partie.
- Je dois également m'ancrer dans le présent, encore et toujours. Ce point revient régulièrement mais je l'oublie bien souvent. 
Mes efforts ne sont pas vain. Je vais me permettre de franchir certains caps, commençons ce soir. Allez c'est parti !
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RE: Ma petite histoire
Sonic @ 07-10-2018 14:10:32

Bonjour tout le monde,

Ça y est le cap est franchi. Je suis passé et passe de plus en plus à l'action. Les rechutes sont présentes certes mais j'avance plus que je ne l'ai jamais fait. 

- Je fais mon Job du début à la fin (classes théoriques, séminaires, cliniques...)
- Les démarches administratives que je devais faire en ce début d'année ont toutes été faites ou sont en cours que les différentes administrations me répondent.
- Je me suis remis à la guitare, à la lecture et même au sport ! 
- Je prends le temps de méditer
Encore une fois le tableau n'est pas parfait, il y a des moments de faiblesse, de doutes mais les lignes bougent et j'ai pu petit à petit retirer le téléphone et l'ordinateur de ma chambre. Cela n'est pas évident tous les jours de garder cette habitude mais je m'y force et y parviendrai !! 

Je vous souhaite un excellent dimanche et à très bientôt !
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RE: Ma petite histoire
Sonic @ 24-10-2021 20:10:15

Bonjour/Bonsoir ou bien les deux si on vous vous connectez entre l'apéro et la nuit ;) 

J'aurais envie de commencer par comment allez-vous ? Quelques noms me reviennent, John Warsen, Nuage, Mondom... Si vous me lisez, tout d'abord merci ! J'espère que vous allez bien et que votre vie se passe au mieux. 

Je suis assez ému de me reconnecter sur ce compte. Voir tout ce chemin parcouru malgré les difficultés dues à cette dépendance qui m'a (et me) pourri(t) la vie à certains moments.

Une émotion m'envahit en écrivant ces lignes. Je suis pris entre deux sentiments dont la joie d'être sorti de ce cercle vicieux, où la masturbation par le visionnage de porno pourrissait ma vie et donc mes études. D'autre part il y a ce petit pincement au coeur qui me dit que je ne suis toujours pas arrivé à me détacher complètement de cette "habitude". 

Depuis mes 18 ans, avec toutes ces années de galères incluant redoublements, l'apprentissage de nouvelles langues, quelques problèmes de santé, deux thérapies... je peux quand même me donner une petite tape sur l'épaule, je suis diplômé en chirurgie dentaire depuis juillet 2019, c'est fait, c'est fini ! 

La fréquence masturbatoire n'est plus la même, cela va dans le bon sens, en diminuant, même s'il y a des petites périodes de 2 ou 3 jours où ça part un peu en cacahuète. J'arrive malgré tout à rectifier le tir par la suite entre du sport, des sorties, une alimentation équilibrée, des lectures... Bref de quoi occuper mon esprit positivement en prenant des moments de pauses : méditation, dormir, marcher au bord de la mer... ces instants où on déconnecte vraiment avec nos pensées

Je me rappelle de ces soirées où j'étais connecté sur ce site, à essayer de décortiquer le pourquoi du comment, analyser pourquoi j'en étais arrivé là. Pour tout vous dire je n'ai toujours pas la réponse et j'ai fini par lâcher prise. Je ne veux plus la connaitre. 

Mon véritable objectif au quotidien, est d'avoir une vie que je vais qualifier "d'équilibrée" où je me sens en paix avec moi-même. Avec des petits péchés ponctuels par ci par là : être un peu ivre lors d'une soirée entre amis (je dors sur place bien sûr ;) ), fumer cette fameuse cigarette annuelle en pensant à mon grand-père (il fumait toujours une cigarette le matin et une le soir), reprendre du dessert par pure gourmandise... 

Je ne veux plus être "parfait", mais me respecter, respecter des principes que je juge de base et avoir la possibilité, quand je le souhaite, de repousser un peu les limites uniquement quand je le souhaite. Je ne veux plus que cela me soit "imposé" par le regard extérieur. 
Ma première victoire a été de prendre des softs en soirée. J'étais venu en moto, je ne voulais pas une goutte d'alcool lorsque je reprenais la route. Cela paraît pas grand chose mais c'était un grand pas personnel.

Ces dernières semaines je travaille sur la reprise d'un sport de manière régulière. Il faut trouver un équilibre entre travail, passer du temps avec ma copine et le sport. C'est mon objectif des prochaines semaines. Avec un peu de patience cela va se faire tranquillement.

Ce qui m'a secoué ces derniers jours, c'était mon association dans la clinique où je travaille. 1 an après mon arrivée on me propose de passer associé. Mais entre les papiers, le montant des charges fixes... c'était et c'est encore angoissant. D'où l'intérêt de trouver un équilibre entre la vie pro et perso pour ne pas trop cogité dessus. 
Et pour dormir sur mes deux oreilles j'ai confié ça à mes conseils, qui valident le projet, donc cela parait rassurant sur le papier mais faudra voir une fois que tout sera signé et lancé.

Quoi qu'il en soit je me rends compte que je n'ai plus les mêmes préoccupations que je pouvais avoir il y a tout juste 3 ans. Je continue une thérapie, j'ai pu voir ce cheminement puisque ma psy me le rappelle parfois. Mais vous l'écrire, l'écrire ici, sur ce topic qui représente une partie de ma vie, c'est fou. 

J'ai relu certains mails que j'avais échangés avec certains d'entre vous. Et même si je sais que vous direz que vous n'y êtes pas pour grand chose, merci ! Merci d'avoir été là, merci pour vos conseils les jours où je tournais en rond, à m'avoir enlevé ces oeillères qu'on a trop souvent.... 

Merci à ceux qui ont fait ce site et qui permettent qu'il existe toujours. Merci à ceux qui m'ont lu, qui me lisent et qui j'espère trouveront des pistes pour s'en sortir. Il y a cette phrase clichée qui dit que ce n'est pas la destination qui compte mais le voyage. Je crains qu'avec un ou deux cheveux blancs qui commencent à pousser sur mon crâne, je valide cette maxime. 

Cette dépendance, cette addiction a été mon ennemi, mon démon... Je ne me rappelle plus de tous les termes que j'ai pu employer pour la qualifier. Mais elle avait une signification, "me protéger", fuir la réalité. Ce n'était pas le meilleur moyen de faire face à la vie, vrai. Mais de s'en rendre compte m'a permis de faire un pas en avant. Sur 10 jours, je vais pouvoir faire face à 9 et le dixième je me masturberais... À une époque c'était 1 jour sur 10 où je ne me masturbais pas. 
Se sevrer du porno est un processus lent (pour ma part), et j'espère qu'un jour j'arriverai (je ne vais pas employer le conditionnel ici) à faire face à ces 10 jours. Et si le dixième est trop compliqué à gérer, prendre sur mes réserves en énergie, rentrer à la maison et juste avoir la force de me mettre au lit et récupérer simplement comme ça sans aucune béquille : alcool, porno ... Ou une masturbation sans support serait un compromis ? À méditer ! 

Sur ce je vais aller au lit. Demain est un nouveau jour. On se donne rendez-vous dans 3 ans ? Sûrement que je passerai un peu avant lire quelques topics ;) 

Bonne continuation à tous,
1 jour à la fois !
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RE: Ma petite histoire
Kalliste @ 25-10-2021 21:10:11

Salut Sonic,

Félicitations pour tes avancées, tu as fait un chemin immense et formidable. Tu peux être fier de toi.
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