la dependance affective
Mondom @ 20-06-2009 11:06:50

bonjour.visionaddict a lance dans son blog le grand mot... dependance affective. j'ai pense que ce serait interessant d'ouvrir un fil sur le sujet, a mon sens la dep affective et la de sexuelle sont etroitement liées...je poste ici un texte que j'avais écrit il y a quelques temps, et n'avais pas posté sur le forum. même s'il ne reflète pas entièrement aujourd'hui ce que je ressens, je le laisse tel quel. il contient en particulier une ébauche de ma réflexion personnelle sur le lien en tre la dépendance affective et la dependance sexuelle qui selon moi en découle directement...la realite des relations virtuellesje ne donne que mon avis personnel.ça ma pris un peu de temps pour ne plus bloquer sur la discussion avec ma psy, sur le rapport qu'elle voulait faire entre les relations virtuelles (ou rencontres "plan cul" en reel suite a dialogues sur le net), que j'associe à la masturbation ou sexualité compulsive et du ressort de la dépendance sexuelle, et les vraies relations affectives. je tenais à séparer les deux, les premières impliquant le "démon" ou "monstre", la fameuse "deuxième personnalité", et les deuxièmes impliquant le "vrai" moi, la "personne clean avec des vraies et belles valeurs"... le pervers et le vertueux. et elle qui semblait aller dans le sens de parler de ces relations comme si elles étaient un tant que soit peu comparable...je dis que ma vie sexuelle a ete assez pauvre dans l'ensemble. pas forcement miserable, mais pauvre. en fait, si je fais la liste des "pratiques" que j'ai experimentees, par le virtuel ou le reel, j'imagine que je dois en avoir plus long que pas mal... mais ça n'a aucune valeur, c'est de la branlette... ne comptent que les histoires d'amour bien évidemment.non, pour moi le "cul maladif" et les "relations" c'etait bien séparé.et puis j'ai compris je pense où elle voulait en venir, et qu'elle avait raison.que les relations bidon qui sont comme des branlettes et ne valent rien de plus, sont en fait (et ces branlettes tout autant) des sortes de relations idéales, simplifiées. elles ont une réalité confortable, elles évitent de s'engager, et pourtant interrogent bien notre rapport à l'autre. dans un plan cul rapide, ou bien dans une relation avec une fille devant la photo de qui on se branle, personne n'est déçu. en théorie. il n'y a pas d'engagement, c'est soi-disant "juste pour le plaisir"... sauf qu'il est rarement comblant, il est étrangement vide on le sait tous. on est donc déçu quand même. mais la relation, elle, a été idéale. sans engagement, "sans prise de tête" comme on lit sur tant de fiches sur les sites de rencontre...la difficulte, dans la vraie vie, c'est de trouver et faire sauter les verrous qui empechent d'etre tout a fait serein dans une relation... qui font se dire sans cesse "j'ai peur qu'elle me quitte" et autres "je ne la merite pas", "je ne serai jamais à la hauteur", par exemple. ou alors "et si je me lassais plus tard?" ou "ai-je fait le bon choix?", ou encore "vais-je encore souffrir cette fois-ci, m'en sortirai-je mieux?"...et evidemment, "est-ce que je suis "aimable", est-ce que je m'aime assez pour qu'elle puisse m'aimer? est-ce qu'il y a quelque chose à faire, ou à éviter de faire...? en qui puis-je me transformer de meilleur pour qu'elle m'aime?"evidemment, transposer ces questions dans un "plan cul" ou un fantasme, on se rend vite compte que ça prend environ huit secondes, pas plus... là, les réponses sont évidentes. les difficultés sont éludées, évacuées. les questions sensibles et engageantes ne se posent pas!a quoi ça sert de se masturber?je pense que c'est la question essentielle à se poser quand on est accro a la masturbation.est-ce simplement qu'on a decouvert un beau jour par hasard que ca donne "du plaisir"? est-ce une pulsion de consommer simplement ce plaisir physique? y a-t-il quelque chose de plus aigu dans ce plaisir que dans un autre, le sport, la musique, les montagnes russes, et si oui, qu'est-ce? la chimie toute particulière du sexe, ancrée dans les mêmes instincts que ceux de survie, d'appartenance à une espèce, avec l'éducation civilisée comme interface... on se masturbe en imaginant une interaction sexuelle, une manifestation instinctive de rapprochement amoureux. le porno et les fantasmes s'amusent a detourner ces valeurs pour mettre du piquant (par exemple en y associant une dimension "dominante" à l'homme, ou alors au contraire en y imaginant une position de "dominé", histoire de changer...) c'est un jeu de role, qui prolonge le role qu'on veut avoir aupres de sa compagne, pour lui plaire... le role d'etre soi-meme, le role de croire qu'il faut se deguiser pour seduire, et toute la palette entre les deux...c'est ce role qui est encore une interface, un filtre entre moi et la realite. c'est ce role dont je n'ai jamais remis en question l'existence, la viabilite, la legitimite, la necessite. je suis de ceux qui disent "j'ai un comportement qui presente de subtiles differences, selon la compagnie en laquelle je suis"... je crois que je suis un bien mauvais comedien. peut-etre ai-je trop peur de me connaitre moi-meme. pourquoi cette sous-estimation?pourtant quand je tombe le masque, quand je suis face à moi-même comme je commence à être depuis quelques temps, tout en y résistant bien, ce que je vois ne me déplait pas du tout, ni ne me déçoit...a part l'efficacité de mon sevrage. je suis assez tente de penser que fermer le robinet est moins efficace (puisqu'on peut le desserrer...) que de vider le tuyau. cela ne m'empeche pas de fermer le robinet avant de le vider bien sur. et si je n'arrive pas a vider le tuyau, je devrai alors resserrer le robinet et le reverifier chaque jour. faut que je trouve une astuce. le "c'est bien decide c'est bien la derniere fois j'arrete maintenant" ne mache pas, sur rien. j'ai bien trop l'habitude de laisser dire... alors il faut que j'arrete d'avoir envie d'arreter, peut-etre...et pour ça, la meilleure solution est encore d'arreter.ce que c'est mal fléché, dans mon esprit, alors..."quand on a tout ce qu'on veut, qu'on ne désire plus rien, alors la vie est insipide et sans joie", disait ma mère quand j'étais petit et que je regimbais devant l'avalanche de cadeaux de Noël que j'aurais toujours aimé plus incommensurable encore... est-ce que je l'ai prise au pied de la lettre, et que d'acceder au moindre de mes desirs serait a present comme me ruer vers la vie insipide? a decompter d'un precieux capital bonheur qui s'amenuiserait? je crois pourtant etre convaincu du contraire, que c'est inepuisable et illimité...du coup, c'est tellement immense que je me sens tout petit...alors c'est tout ou rien... soit le bonheur parfait et ideal, fusionnel, soit rien du tout... le vide. il faut que j'arrete de me heurter encore comme une balle de ping-pong entre des mois et des realites.
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Re: la dependance affective
resilience @ 20-06-2009 16:06:22

Bonne question, à quoi ça sert de se masturber ?pour moi, de prime abord, c'est pour m'apaiser. En réfléchissant plus, c'est aussi, revivre une relation que j'ai eu, en vivre une que j'aimerai avoir. La relation imaginée est toujours la même, c'est moi qui maîtrise tout, qui prend du plaisir et qui en donne beaucoup à l'autre. J'imagine mal un fantasme ou ma partenaire se refuse à moi car elle a pas envie, ce serait pas trop excitant...Sur la forme, mes fantasmes sont comme j'ai toujours fait l'amour : toujours essayer de faire jouir ma partenaire, d'être un bon coup...Et je pense que les plans culs sont pareils, on essaye d'être un "good performer", mais je pense que c'est du lien qu'on essaye de tisser avec l'autre quand même, par le sexe...c'est histoire de compter pour l'autre, de ne pas être oublier, toujours les même trucs...
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Re: la dependance affective
Mondom @ 20-06-2009 17:06:22

resilience, je reconnais avoir pose ette question "a quoi ca sert" un peu dans deux fils, dans "masturbation non-compulsive" et dans celui-ci, parce que mon texte a devie un peu de l'idee de depart, dependance affective. si tu es d'accord, ce serait pas mal de le recopier la-bas, j'effacerai alors celui d'ici, pour qu'on laisse ce topic a la dep affective...
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Re: la dependance affective
VisionAddict @ 20-06-2009 17:06:00

Comme le disait le reportage de france 3, le sexe et l'affection vont bien souvent de paires. On ferait l'amour pour prouver à l'autre son affection, son attachement alors la masturbation serait un moyen de se montrer son attachement à soi même. Un moyen détourné de se prouver qu'on peut se suffire à soi-même, être indépendant. C'est un moyen détourné car je pense qu'il y a d'autres moyens d'apprécier son indépendance comme de choisir son emploi du temps comme on le veut, s'adonner à ses loisirs... C'est un moyen détourné car on passe par la case sexe sans passer par la case partenaire. Il s'agirait alors d'une personne qui pense que le sexe est indispensable à sa vie et donc peut être indispensable pour prouver son affection. Je vais peut être un peu loin mais je suis sûr qu'en cherchant bien on peut trouver un lien avec la dépendance affective.<p>En tout cas pour ma part ma dépendance affective se manifeste par les choses suivantes: besoin de séduction en permanence, projection dans le futur, empathie trop grande envers les filles et besoin de preuves d'amour. Je suis peut être à la recherche du grand amour (même si ça parait ringard dit comme ça). Il faut que je relativise et m'interdit cet espoir là pour le moment d'autant plus que le "grand amour" n'apparaît pas comme ça. Ca peut être une relation banale au début, une amitié et ensuite après avoir passé quelques épreuves ça peut effectivement devenir ça mais ça dépend fortement du partenaire donc il ne faut s'attendre à rien. Ca viendra quand ça viendra... Il faut que je refuse d'appliquer mes fantames, mes rêves sur les filles que je cotoie, il faut que je leur laisse la liberté d'avoir leur opinion et que je la respecte comme je respecterais l'opinion de quiconque de valeur. Envers les hommes il s'agit plus d'une envie de prouver aux autres ma valeur par mes actions et par mon ouverture d'esprit.   On pourrait décrire chacun en quoi on se pense dépendant affectif.
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Re: la dependance affective
Mondom @ 20-06-2009 22:06:22

marrant comme plus on est jeune, plus on semble avoir a se justifier, a avoir peur d'etre ridicule si on defend des valeurs "romantiques"..le Grand Amour, tu te dedouanes, t'excuses, prends des pincettes et des guillemets pour ecrire ces mots, comme si c'etait une notion depassee et inexistante en ce bas monde... comme si tu avais peur d'etre ridicule de parler de ca au lieu de "grands coups tout au fond"...alors meme que tu parles de dependance affective!dans ton tout premier post, d'ailleurs, sur le site, tu disais ne pas trop faire la difference entre "baiser" et "faire l'amour"...ton premier paragraphe est sensible, semble tres juste, et tu ne peux t'empecher de le terminer par "je vais peut-etre trop loin"... tu aurais peur d'ete ridicule si tu ne te conduis pas en parfait macho decerebre? en queutard irrespectueux et insensible, en predateur qui nique et jette? alors que tu decris si bien l'inverse...pourtant, tu sembles bien dans le vrai, tu expliques bien ce qui fait qu'un homme est humain et pas une sex-machine... ce qui fait qu'il est possible d'aimer et d'etre aimé!
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Re: la dependance affective
VisionAddict @ 21-06-2009 13:06:39

Je sentais le besoin d'arrêter là ma réflexion au premier paragraphe parceque je tends à me poser trop de question en ce moment. Je me laisse aller toujours à plus de réflexion et au bout d'un moment je m'y perds là-dedans. Il est vrai que partager sur un forum ses réflexions est certainement mieux que de ruminer ces réflexions tout seul. Mais parfois je ressens le besoin d'arrêter là mes réflexions sinon je n'arrêterais pas. Peut être suis-je une philosophe malgré moi je ne sais pas ^^ Je me demande si je ne vais  pas aller voir un psy afin de pouvoir avoir l'opinion d'un professionnel et pouvoir dire tout ce que j'ai sur le coeur. Le problème c'est que je suis sûr de rester dans ma région que d'içi fin août et que je suis sensé chercher un travail ou un doctorat pour après. Et j'avoue que de me plonger dans mon passé comme ça, avec toute cette merde qui ressurgit ça ne m'aide pas trop à me motiver pour le futur. Je suis déprimé, enfermé dans mes réflexions, pas assez concentré sur mon projet d'été. Je suis assez sceptique sur le coup du "après 1 an de sevrage la vie est merveilleuse etc...". J'ai l'impression en ce moment que ma dépendance affective est le plus gros problème et je ne vois pas comment le résoudre si ce n'est en arrêtant de me prendre la tête et en vivant plus dans l'action. Bon il est vrai que la dépendance sexuelle est sous-tendu avec ça car hier soir par exemple je me suis encore fait marcher sur les pieds par une fille, une amie d'amis rencontrée en concert. J'ai sorti le gros arsenal du romantique qui baisse la tête en l'amenant chez moi et en lui faisant à bouffer à 4h du mat sachant que j'étais claqué. La seconde de réflexion avant de faire ça n'a pas suffit à me redresser dans la bonne direction, j'étais saoul. Je pense que j'espérait plus ou moins inconsicemment qu'il se passe quelque chose avec elle et bien sûr je n'ai rien fait.Quand j'avais dit je ne connais pas la différence entre "faire l'amour" et "baiser" je pense que c'était plus pasque en pratique je n'avais pas fait l'amour et par contre que j'avais niquer. C'était plus un regret sur le fait que je n'avais pas connu ça, faire l'amour, même si je peux très bien l'imaginer.  Je constate cette schyzophrénie chez moi parfois. Je veux dire, je rêve du "grand amour" mais en même temps j'aimerais bien avoir un minimum d'expérience avant de m'engager pour de bon et c'est ce prétexte que j'utilise le plus souvent pour m'enfoncer dans des amourettes à la con. Je m'étais dit qu'il me fallait cette expérience supplémentaire afin de mieux gérer la relation et moins risquer de me faire marcher sur les pieds mais en fait c'est tout le contraire. Sachant que dans les conditions actuelles ce n'est pas du tout naturel pour moi d'avoir des amourettes et je me force plus ou moins à rentrer dans ce jeu et je ne suis plus moi même. Et puis il y a la part de dépendance sexuelle qui est plus ou moins importante en fonction de mon désespoir moral. Si je suis desespéré moralement je vais réussir à me mentir à moi même et à agir dans le but, l'espoir de niquer. Je pense qu'il faut que j'arrête d'attendre quelque chose de ma vie amoureuse car après je vais à l'encontre de la réalité pour atteindre mon préjugé. Et puis ça a toujours été comme ça avec moi je suis sorti avec des filles quand je n'avais pas spécialement envie, que ça n'était pas présent dans mon esprit. Il fallait qu'on me fasse remarquer le rapprochement ou que je remarque moi-même. Si la fille correspondait à mes fantasmes c'était fini ça partait en couille et si ça ne correspondait pas ça pouvait peut être marcher. Marrant la vie Hein.C'est pour ça qu'il vaut mieux arrêter de penser à ça. 
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Re: la dependance affective
VisionAddict @ 21-06-2009 17:06:25

J'ai approfondi ma réflexion sur le lien entre l'addiction sexuelle et l'addiction affective et j'en suis venu à ça: la dépendance sexuelle et la dépendance affective sont intimement liés. Pour faire simple comme le sexe transmet une affection la personne accro au sexe sera accro à l'affection. Concernant la porno-dépendance c'est plus compliqué. Je pense que la masturbation en fantasmant sur des personnes absentes, nous amène à nous imaginer des signes sexuels et d'affection que cette personne pourrait donner du coup il peut y avoir un attachement qui se crée malgré qu'il y ait absence de la personne. Au final nous nous créons des besoins affectifs supplémentaires. Pour la compulsion sexuelle c'est légèrement différent. Il s'agit d'un besoin pressant (compulsif) de sexe et pareillement la personne atteinte de ça a des chances d'avoir des besoin pressants affectifs (demande de signes d'affection, appel d'amis en mode désespéré etc...).  La porno-dépendance nous amène à avoir un comportement compulsif sexuel, ritualisé et qui s'attache purement à une image d'une inconnue. Dans un sens l'attachement à une inconnue serait un moyen de tromper sa copine, pour ceux qui en ont, et avoir l'illusion d'avoir une relation sexuelle avec une fille. Forcément cette attachement àa cette inconnue rendra l'attachement à sa copine moins nécessaire. Une distance se créera. C'est aussi un substitut malsain pour les célibataires. Je pense que prendre l'habitude d'avoir ce genre d'illusion de relation sexuelle, d'attachement, avec la pornographie nous amène à avoir des illusions d'attachements dans la réalité.  Le côté rituel pourrait trouver un parallèle dans l'affection car certaines personnes penseront qu'il faut suivre un rituel précis pour avoir droit à de l'affection alors que bien souvent c'est faux il faut être soi-même.  Voici un site qui traite d'un type de dépendance affectif et qui fait exemple d'un cas ritualisé:http://www.redpsy.com / infopsy / dependance2.html   Quand pensez vous pour votre part ? Quelles sont vos expérience de dépendance affective ? (je sais c'est peut être plus dur à raconter mais ça peut être intéressant pour savoir s'il y a des solutions)
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Re: la dependance affective
William @ 21-06-2009 21:06:21

Je me retrouve tellement dans vos réponses http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif". je vais vous raconter mon histoire mais sans dramaturgie, ça ne m'affecte plus vraiment en fait. Je pense surtout à l'avenir grâce à mon sevrage.  Il y a un conditionnement fou chez les dépendants et les co-dépendantes. Un conditionnement qui nous fait croire à mille et une raisons sur notre être. Nous font douter de notre santé mentale alors que de nombreuses réponses sur notre comportement se retrouvent dans notre dépendance. Mais l'origine est différente pour beaucoup de monde. Je vais peut-être répéter sans mettre en citation mais je vais apporter mon vécu en exemple:  empathie avec les femmes: jeu ambigu, séduction sans aller au bout ou éviter le contact, dormir avec elles sans rien tenter,...Voilà ce qui me caractérise depuis mes 15 ans. C'est à cet âge-là que j'ai commencé à devenir dépendant. J'ai eu tellement d'occasions concrètes avec des femmes mais que je n'ai pu réaliser.Vu que je ne supporte pas trop les groupes de mecs et que j'ai toujours eu des contacts étroits avec mes amies, j'ai développé une critique du sexisme très poussé. Je suis le mec le plus féministe que je connaisse (pas le féminisme bidon actuel que l'on voit partout).J'ai dormi avec plein de copines sans jamais rien tenter alors qu'elles auraient peut-être voulu.  Sortir en boite et éviter l'idée de draguer une femme. Je me limitais aux contacts visuels mais au delà il ne fallait pas compter sur moi. D'ailleurs la plupart du temps, je sortais sans vraiment prévoir de rencontrer une femme.  Attachement imagé:Cette masturbation était mon espace privilégié. Je savais par exemple que quand je sortais n'importe où, je retrouverais la pornographie à la maison. J'en souffrais en même temps, je m'attachais par période à des femmes et je finissais par m'autodétruire par un tas de moyens différentes. En secondaire je suis tombé amoureux d'une femme de mon âge (nous avions 20 ans tous les deux) et je n'ai jamais réussi à aller chez elle. Je connaissais un tas d'infos personnelles même son adresse. Nous nous connaissions à peine mais on parlait de temps en temps et nous avions des cours en commun, où je pouvais l'écouter raconter ses opinions.   J'étais déjà attaché sans vraiment la connaître et j'étais toujours dépendant. J'en souffrais énormément. Maintenant que j'ai pratiquement vaincu cette dépendance, je me dis que j'étais amoureux d'elle mais que j'étais à la fois attaché par ce qu'elle pourrait représenter. Je crois que cette dépendance affective découle parfois de l'enfance ou d'un certain passé. Quand j'étais gamin, en primaire je me suis fait plaquer et je me souvient encore de la phrase qu'elle m'avait dit.Je me faisais souvent rembarré par des filles. J'ai eu des amis aussi vers l'âge de 11, 12 ans avec qui ça s'est très mal passé et je suis resté pratiquement seul jusqu'à mes 15 ans.  Là, j'ai commencé à retrouver des relations sociales stables grâce à un ami mais avec les femmes ça n'allait pas car c'est à cette période que j'ai découvert le porno. Avec les drogues, le mécanisme est souvent le même pour la dépendance. On ne devient pas accro comme cela. C'est suivant un certain contexte qu'on le devient. L'alcoolisme, le cannabis,...J'ai déjà essayé de la coke, speed, ecstasy mais je ne suis jamais tombé par contre des amis de l'époque qui avaient des retours grâce à l'ecstasy sont tombés dedans.Je ne sais pas si c'est une caractéristique de la porno-dépendance mais je vais aborder un point qui pourrait concerner beaucoup de monde. Cette manière de s'attacher excessivement à quelqu'un est un peu le reflet de notre vide à combler. Une distance empathique avec la plupart des femmes et quand on tombe amoureux ou rencontre quelqu'un, on souffre de ne pouvoir être entier mais on se raccroche à cette personne.Vu que nous sommes influencés d'une manière ou d'une autre par cette sexualité, si on s'attache à quelqu'un est-ce parce qu'on l'aime ou bien nous focalisons tellement de fantasmes construits que l'on se perd dans nos pensées ?il y a aussi ces regrets et ces craintes qui bouffent l'être de l'intérieur. A force d'avoir regardé des trucs tordus, la normalité est une barrière qui étouffe. Calcul de la manière de communiquer, stress, mécanisme sexuel,...On rencontre quelqu'un et on est tellement occupé à tout analyser que cette personne prend une place tellement importante que l'on se focalise sur elle.Incapacité à pouvoir faire l'amour et feedback en rejet de nos symptomes: "ne me rejète pas, j'ai un problème, je sais que l'on peut être heureux ensemble".  Je sais pas si j'ai été clair et si l'idée est là. Merci de m'avoir lu. a+
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Re: la dependance affective
Mondom @ 17-07-2009 08:07:57

En ce moment, je crois que ce à quoi je réfléchis, là où mes pensées et recherches internes se dirigent, c'est sur cette recherche de la perfection qui nous pousse à être déçus, ou avoir peur de décevoir...Perfection chez la compagne, mais avant et surtout perfection en soi perçue par les autres.Mes pistes de réflexion sont au départ pas mal orientées vers la relation mère-enfant...Est-ce que cela remonte à la naissance...? Est-ce que quelque chose dans notre civilisation, société, comportement, fait qu'on charge l'existence d'un devoir de perfection? Est-ce que le nouveau-né, ou le jeune enfant, "déçoit" sa maman? Est-ce que le fait de s'entendre dire par exemple, "tu vas grandir et ce sera merveilleux", signifie qu'en attendant "je suis une merde décevante"? Je suis bien conscient que les bébés sont aimés par leur mère, sauf cas exceptionnel, que ces cas exceptionnels doivent en développer bien des troubles. Mais ceux qui sont cajolés et aimés à l'infini ont-ils ainsi le sentiment d'être parfaits? Quand est-ce qu'on bascule de la toute-perfection à l'incertitude et la solitude imposées par le défaut?Certes, dès le plus jeune âge je suis aimé et j'aime. Et en tant que bébé, je ne vis que dans cela, la douceur, les sourires donnés et reçus, la séduction automatique et systématique. Et puis, en grandissant, très vite je me rends compte que le monde n'est pas comme ça, qu'on m'a en quelque sorte "menti", que ça va vite se compliquer, et qu'en plus on attend de moi pour que j'aie le droit de retrouver cet amour, dans une relation conforme à ce qu'on m'explique, le couple qui devient une famille, que j'évolue et patiente, que je "grandisse". Je suis même "trop petit" pour comprendre. Je suis finalement handicapé, plein de lacunes, tares et défauts, et c'est la nature ou le bon dieu qui vont corriger avec du temps ces problèmes...Tout ça est bourré d'équivoque. Il y a bien de quoi s'y fourvoyer. S'enfermer dans la solitude, ou croire la percevoir partout, y compris en soi, même si on est entouré. Et rechercher la perfection, en soi, dans les autres, dans l'idéal de la relation sans risque, la "pseudo-perfection" qu'on (télé)charge dans les arcanes du porno etc... La perfection qui ne brise pas l'imparfait de la solitude, grosse farce qu'on croit se faire vivre..."L'imparfait de l'indicatif", ce temps de conjugaison qui est un passé qui a une continuation dans le présent, par opposition au "passé simple" qui lui est mieux cerné, révolu, plus simple a gérer en effet!Ce n'est qu'un embryon de réflexion. Si quelqu'un a un avis pour rebondir, n'hésitez pas...
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Re: la dependance affective
VisionAddict @ 31-07-2009 10:07:53

Mondom t'a réflexion m'a ramené au dernier "problème" que j'ai vécu et qui m'a presque ramené à plonger. Jusqu'à présent je tiens mais il faut que je sois prudent encore...Je pense en effet que lorsqu'on s'enferme dans des stéréotypes de perfection on refuse d'exprimer certaines émotions qui sont souvent fortes. On se dit qu'on ne pourrait pas exprimer cette émotion à ce moment donnée, dans ces circonstances et lorsque c'est de la colère, une plainte, on l'accumule et on finit par être à bout de nerf. J'ai passé quelques temps avec mes parents et c'est ce qui s'est passé. J'ai bien réussi à exprimer quelques pensées que j'avais accumulé mais il y en a d'autre que je n'avais pas osé exprimer le jour où elles sont venues. J'ai par exemple pu extérioriser le fait que je considérais mon père comme léger en ce qui concerne la fidélité en faisant une blague dans un certain contexte. Ma mère m'avait fait les gros yeux à ce moment mais mon père l'avait bien pris. Comme quoi parfois on s'impose des verrous pou pas grand chose.Si la plupart des émotions qu'on ressent peuvent être exprimé il faut l'exprimer d'une manière qui correspond à l'interlocuteur mais parfois  il suffit de l'exprimer avec le visage, un regard géné, un soupir etc et ça permet de se soulager. Après la haine accumulé contre mes parents et ma mère en particulier j'avais des pensées parasites, je me remettais en question tout le temps et j'avais un peu envie de tout foutre en l'air et sombrer dans la compulsion. Mais jusqu'à présent j'ai tenu. Mais d'ailleurs je dois m'arreter là car les obligations de lavie réelle me retrouvent.<p>A plus tout le monde. 
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Re: la dependance affective
VisionAddict @ 11-08-2009 16:08:37

Nouvelle experience perso au niveau de la dependance affective et qui peut paraitre assez enfantin. La plupart du temps je suis seul dans les circonstances actuelles et donc il m'arrive de m'ennuyer beaucoup ou d'avoir plein de pensees introverties, des angoisses et des reflexions sur tout et rien. Ce serrait une sorte de pensees parasites angoissantes et apparemment d'apres mon (ex) psy cela servait a l'origine a se maintenir aux aguets, pret en cas de probleme. Je me dis d'un cote vu que je m'ennuie c'est normal que j'ai ce genre de pensees parasites car elles serviraient a m'empecher a me laisser aller meme si en theorie le boulot est la pour ca. ( qund je les avais ca n'allait pas fort de ce cote )Mais entre ces moments de solitude que j'ai l'impression de vivre trop souvent il m'arrive comme aujourd'hui de voir des camarades de classe que j'apprecie beaucoup et que je vais voir plus souvent. Il a fallu que je recree le contact car avec le projet personnel on ne se voyait plus. Donc deja c'est quelque chose de pas facil pour moi de creer ou recreer un contact. Appeler et proposer une sortie ou appeler pour demander si quelquechose est prevu.En plus de ca apres ce bon moment passe il m'arrive de ne plus reussir a me concentrer sur mon boulot et de ne pas arreter de repenser a ces moments comme si j'avais peur qu'ils disparaissent de ma memoir et qu'il fallait que je les savoure encore. Ca m'arrivait souvent cette annee et ca m'a d'ailleurs je pense gache mon annee en partie. Je bossais toujorus a la derniere minute pasque je n'arrivais pas a m'automotiver. Je pense aussi que je n'avais pas une hygiene de vie tres bonne et ne travaillais pas regulierement et pas avec conviction.Bref dites moi ce que vous en pensez.
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Re: la dependance affective
VisionAddict @ 13-08-2009 17:08:09

Personnes n'a d'experience a partage sur le sujet ? " width="15" height="15J'ai peut etre aussi cette dependance affective car je ne suis pas sur de moi et de ma capacite a me faire des amis sur la duree. C'est peut etre quelque chose plus ou moins personnel.Peut etre que pour la plupart des porno-dependants ce serait plutot une absence de sentiments pour la partenaire cause par l'obsession pour le sexe. Un psychologue, dont je ne me rapelle plus le nom, disait que beaucoup de porno-dependant avait un comportement calculatoire, hypocrite et egocentrique dans leur relation avec les gens (et surtout les filles je suppose) pour pouvoir arriver a leur fin... J'avais ete comme ca cette anne au debut car je pensais pouvoir arriver a mes fins avec une fille mais je n'y suis pas arrive. Je m'etais un peu autosabote car j'etais tombe amoureux d'une amie alors que je pouvais conclure avec l'autre sans probleme. Et au final j'ai fini avec aucune d'entres elles. Mon amie a ete surpris m'a foutu un rateau et ducoup ca m'a fait une peine enorme. Le jour d'apres j'aurais pu conclure je ne l'ai pas fait car j'etais encore peine. Ensuite de ca mon amie m'a montre des signes de gentilesse et ca voulait peut etre dire qu'elle voulait bien me laisser une seconde chance. Mais j'avais tellement souffert qu'elle me dise non que je n'ai pas vu ca comme des signes de gentilesse mais comme des signes de stupidite. Ducoup c'est tombe a l'eau. Trop sensible et gentil pour etre un sans coeur, trop obsede pour construire une relation petit a petit. C'est les pensees qui m'obsedent maintenant. Ensuite dans le temps present ca ne sert a rien que je remue ces pensees malsaines. Je suis sur qu'avec un peu de temps je vais finir par me trouver une copine qui me conviendra ou au moins un point d'equilibre.
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Re: la dependance affective
Mondom @ 26-08-2009 06:08:02

récemment, sur le chat, j'ai eu une conversation avec une co-dep, et j'ai copié-collé cette conversation et l'ai "nettoyée" pour en faire le texte ci-après, ayant trouvé que j'avais plutôt clairement formulé quelque chose qui me semble important. j'hésite à mettre ça sur mon blog, mais je pense que ça a sans doute sa place dans mon topic  sur la dépendance affective...je m'en suis sorti. je suis aujourd'hui hors de danger.si un jour je "replonge", ce sera que je ne suis plus hors de danger, mais aujourd'hui je le suis vraiment je crois, en fait j'en suis sur.je ne sais pas si je suis un ovni, un super-heros ou si c'est a la portée du premier connard venu (que j'étais bel et bien)...je me suis inscrit le jour où j'ai découvert deux choses.que la dependance sexuelle existeet que j'en etais atteintc'etait en mars de cette année j'ai 42 ans, toute ma vie je me suis vautre et je l'ai foutue en l'air. ca a fait mal la grosse baffe. je ne compte plus les jours, mais ca fait plus de trois mois que je suis libre.je suis heureux d'avoir enfin commence a vivre ma vraie vie.et le plus beau, c'est que je n'ai rien contre quoi lutter, aucune pulsion à résister, aucun danger comme je l'ai dit. je suis tout simplement libre.j'ai eu comme un don qui m'est tombe dessus, de lucidite, de clairvoyance. en fait je l'avais depuis le debut surement mais je me le cachais bien avec tout le resteun matin, je me suis reveille avec une petite erection matinale. machinalement, mon reflexe autrait pu etre d'en profiter pour me tripoter. mais je n'ai meme pas eu a resister ni a me raisonner. avant que quoi que ce soit ne se passe, j'ai ete frappe par l'inutilite de cela, encore plus que par la necessite de "ne pas" le faire a tout prix.le "besoin vital" de masturbation de sexe etc s'est purement envole.et je crois savoir pourquoic'est parce que la dépendance affective qui selon moi préexiste à la dep sex qui en découle donc directement, de cela aussi je suis enfin libéré!sinon, ce serait totalement illusoire.pour la premiere periode de ma vie, je dis à la fois "je suis seul" et "je suis heureux".mes "interventions pertinentes" sur le forum, je les dois à cette subite clairvoyance, cet ensemble de prises de consciences... a la spirale vertueuse que j'ai substituée au cercle vicieux.avant, je peux assurer que mes raisonnement psychologiques c'était d'une incohérence incommensurable.quand on est dépendant sexuel, on ne peut pas voir d'où vient le problème. parce qu'il s'agit de construction mentale et que l'esprit est très bien foutu.je crois qu'il n'y a que par la parole, par l'introspection, par la thérapie qu'on peut se libérer.le sevrage, la résistance au comportement, ce n'est qu'une facette du travail. mais ça n'est pas une fin en soipour moi, la sécurité affective était la chose la plus importante au monde. je ne pouvais pas envisager la moindre sérénité sans l'Amour dont la noble quête me paraissait indispensable comme l'air qu'on respire. ça ressemble à de la belle noblesse d'âme, hein...sauf que c'est une construction mentale et que la vraie vie n'a pas besoin de s'enfermer dans ce genre de notionsi je caricature un peu, ça veut dire que je ne pouvais pas croiser une femme dans la rue sans me dire que si ça se trouve j'aurais pu faire ma vie avec celle-là... (c'est un peu compliqué à résumer ainsi par l'écrit)mes prises de conscience ont suivi plusieurs étapes... j'ai longtemps cru que j'étais en fin de compte quelqu'un de lent... je crois que je me suis montré que je suis plutôt un rapidemoi-même, j'ai toujours privilégié les histoires avec des femmes dont je pensais qu'elles avaient "besoin" de moi, pas pour qui j'étais fait forcément, mais pour le bien que cela pouvait leur apporter d'etre avec qqun, en l'occurrence moi, pour sortir d'une éventuelle détresse affective que je croyais voir chez elles... alors que c'était moi qui étais dans cette demande affective que je te décrivais plus haut. la dualité est importante et complexe et empêche de voir les choses. il faut explorer beaucoup en soi pour déceler la cohérence qui se cache derrière tout en fait.attention, dependance affective ne veut pas seulement dire maladie mentale, loin de là, c'est quand il y a dérèglement que ça devient empoisonnantenvisageons la vie, le monde entier sous l'aspect hierarchique de la dependance...par exemple, clairement, nous sommes dépendants de l'air pour respirer, de l'eau pour boire. ce n'est pas une maladie que de boire de l'eau pour survivrececi étant posé, l'amour est une manifestation pure et simple de dépendance affective.du genre, "quand je la vois mon coeur bat plus vite, quand elle n'est pas là elle me manque..."ce n'est pas une maladie, bien sur c'est très positifmais on remarque comme le mecanisme est bien similaire a une autre dependance... "je ne peux pas me passer de toi" etcil y a de la chimie dans le cerveau, surement le fameux circuit de recompense etc, les endorphines et tout le tremblement, qui font que lorsque je pense à elle ou suis avec elle je m'apporte ce dont j'ai besoin, ce que je reclame, l'amour d'elle dont je suis gentiment dependant, toujours de façon positive(je parle toujours du cas general, de decrire chimiquement ce qu'est l'amour en tant que dependance affective bien agreable, meme si ca fait autant "mal au coeur" que de "baume au coeur" en fin de compte.)heureusement, le cerveau s'habitue, il y a accoutumance comme avec n'importe quelle autre substance psychotrope fabriquée par le corps ou apportee par l'exterieur comme dans le cas d'une drogue.ca fait que je n'ai plus à presque m'évanouir quand elle arrive enfin, et que je peux vivre normalement ma vie sans subir des affres de dependance en permanence. c'est l'accoutumance, en somme... cela ne veut pas dire que je l'aime moins ni rien, mais que j'ai pris ma vitesse de croisiere dans l'amour, la chimie dans le cerveau de tout ça etc.ce qui reste mysterieux et magique c'est comment et pourquoi ca marche entre deux etres et pas n'importe qui, mais c'est une autre histoire.quand l'histoire par malheur se termine, il y a chagrin d'amour.ca fait mal. c'est un manque. en fait, la chimie dans le cerveau est réellement en manque, comme dans le cas d'une drogue!c'est le resultat d'un sevrage, ce chagrin d'amour qui fait si mal au corpsc'est le cerveau qui n'a plus sa dose d'endorphines puisque le stimulus n'est plus la pour faire liberer les produits, et donc il faut qu'il reapprenne a vivre sans, a retrouver la dose ordinaire et redevenir autosuffisant chimiquement...le cerveau est en perpetuelle reorientation, evolution. il est construit pour marcher comme ça. donc l'amour (dep aff) c'est normal, le manque (chagrin d'amour) c'est normal, et au bout d'un temps ca se reequilibretout ça c'est bien joli, ma pragmatique explication scientifique qui laisse une petite place a la magie, et tout est rose dans un monde rose n'est-ce pas.sauf que...imaginons que ça se dérègle?comment et pourquoi, on en parle dans une minute, mais imaginons que ça dejante.ça va donner par exemple, au hasard, la possessivité ou la jalousie "maladives"...c'est empoisonnant, ça. c'est un trop-plein ou une carence de quelque chose.ou alors, le fait de tomber amoureux de n'importe qui n'importe comment, sans attendre les "vrais signaux" (ceux que je ne sais pas caracteriser, que j'appelle encore magie)ou encore, plein de trucs, plus ou moins graves en hadicapants.. on peut devenir fetichiste, je ne sais pas... (ah tiens, là il y a un lien avec le sexe... mais fetichiste, ca veut pas forcement dire "vive le latex" ou le sm, mais par exemple je tombe toujours amoureux d'une fille rousse ou qui chausse du 44, je ne sais pas...)alors là, subtile transition, on peut se dire qu'il y a peut-être bien quelque chose qui "prédispose" cela... par exemple, c'est très simpliste ce que j'avance, mais par exemple "ma maman chaussait du 44"...et là, on ne parle plus simplement de gentille dependance affective, mais de truc bien emmerdant et maladif. la dependance affective au sens grosse galere.la ou je veux en venir, c'est qu'elle a sans doute une origine. si ton mec est fetichiste des pieds, ce n'est pas un hasard.ce n'est pas simplement un traumatisme au niveau des pieds ou une fixette facilement identifiable, c'est le resultat de trucs enfouis en lui...apres, ces trucs qu'il a enfoui, il s'est solidement convaincu qu'il est hors de question de les adresser. donc son esprit saura très bien éluder toute question s'y rapportant (tiens, il ment comme un gosse... tu le vois gros comme une maison, mais lui en est bien incapable)je digresse pour dire que le fetichisme, qu'il soit une "pratique deviante" ("y a que les pieds qui me permettent de bander"), est une composante de la dependance affective autant que de la dependance sexuelle. c'est un resultat de ces sortes de mensonges... le truc est enfoui dans l'esprit, hors de question de l'adresser, c'est pour mon bien que j'ai choisi de faire ca et je ne reviendrai pas dessus.sauf que mon esprit hurle tout le temps "hé, y a ce problème que tu as enfoui, qui est génant, faut le deterrer!"(pas forcement un traumatisme, a la limite c'est plus facile, si on peut se dire "ma mere se deshabillait devant moi" ou "mon pere m'a violé"...(plus facile, à déceler je veux dire, à vivre c'est une autre histoire bien entendu)mais moi, ces hurlements de mon esprit qui dit "deterre-moi! deterre-moi!" j'ai decide de ne pas les entendre.alors il faut bien que je me convainque qu'il hurle autre chose, qu'il y a un autre problème, qu'il n'y en a pas, chacun va trouver son moyen de botter en touche...on peut croire les entendre, et éventuellement comme j'ai dit se convaincre que c'est autre chose qu'on se hurle... (par exemple, je disais que mes raisonnements à moi sur tout ce qui avait trait a la psychologie c'etait surrealiste et du grand n'importe quoi...)de là à les partager, même avec moi-même, puisque c'est du flan, il y a blocage evidemmment. j'ai ressenti ce cote "prostré, hébété, incapable de parler et meme de penser" plus d'une fois... sans evidemment savoir pourquoi,puisque je me muselais de l'interieur et ne voulais pas me le dire!abordons maintenant un autre aspect, et les deux se rejoindront dans quelques minutes...j'ai ces problemes enfouis, ces carences, que par exemple j'ai monte en epingle a me dire "ben oui, ce qui me manque c'est.. c'est l'amour! voila ce que mon esprit me hurle! c'est le besoin d'amour a tout prix, c'est bien normal!"donc j'ai deregle ma dep aff en la faisant grossir demesurement, en lui donnant encore plus d'enjeu qu'elle ne devrait.ca va me conduire à chercher le bonheur aupres d'une compagne, et je serai bien comble des que cela s'installerasauf que, mon esprit continue de hurler, et au moment où la chimie s'habitue en moi, ces hurlements redeviennent penibles...alors, zut, qu'est-ce qui se passe? je ne suis pas comblé!il faut donc que je me mette en quete de securite affective, puisque c'est la le schema que j'ai "identifié" comme étant salutaire.. la preuve, quand je suis tombé amoureux il y a 5 semaines (ou minutes ou années) tout allait si bien... c'est que peut-etre en fait ce n'est pas la bonne, ou alors ca s'est emousse, ou encore quelque autre explication...maintenant, troisieme point, pas evident evident, et ensuite je pense que tout convergeprenons le cas de quelqu'un qui fait des rencontres, des "plans cul". il a une fiche sur meetic, avec marque "je cherche une histoire sans prise de tete" sans prise de tete, ca veut dire en langage code "on se voit pour baiser, et ensuite on rentre chacun chez soi, on est libres hein..." sauf qu'en fait, cette relation n'est pas si anodine et depassionnée que ca. certes, elle est identique à celle qu'on a avec une photo dans playboy. mais elle constitue, comme celle d'avec la playmate en fait, une relation a part entiere. (ça ça m'a pris un certain chemin et temps pour le comprendre). une relation simplifiee, ideale, parfaite... sans engagement, sans risque, sans deception possible... le cahier des charges est prevu a l'avance, il n'y a rien a construire"sans prise de tete"et le plaisir physique ne sera peut-etre pas aussi total et comblant alors que soi-disant c'est le moteur principal du rendez-vous, officiellement... mais en fait ce qui est ideal, c'est la perfection de la conformite de cette relation avec ce qu'on a decide qu'on voulait y vivre. le repsect de ce fameux cahier des charges. on s'est vus, on a baise, on est repartis contents et satisfait parce que c'est ainsi qu'on l'avait construit. plaisir ou pas, c'est reussi, en quelque sorte... donc une relation de type masturbatoire est bien une recherche de relation affective idéaliséec'est ue notion que j'ai refusée d'aborder farouchement. j'en voulais à ma psy de ne pas voir la difference si evidente entre les relations de l'ordre de la branlette et les relations affectives... "ne pas melanger, j'ai deux personnalites et ca ne se rejoint pas m'enfin!!"mais ça se mélange un peu... plus qu'un peu , en fait!donc, le bonhomme que nous avons laissé tout à l'heure qui se disait "mais ce n'est pas la bonne que j'ai épousée, merde alors qu'est-ce qui se passe" va eventuellement chercher a simplifier le probleme, partir dans ce "sans prise de tete" et c'est là qu'il croit partir dans le sexe pur alors qu'on s'adresse toujours à la dep affective, toujours induite par ces hurlements mal interprétés enfouis dans son esprit. et c'est de là que découle la dep sexuelle. qui n'est donc rien de plus que'une manifestation, un aspect de la dep affective. tout ça c'est du mensonge à soi-même, de la construction mentale.ce que je viens de résumer, m'a pris sans doute plusieurs mois de reflexion pour le faire arriver à la surface... alors le résumer en quelques phrases improvisées, c'est forcément un peu survolé et pas évident à intégrer. on n'est pas libre, tant qu'on construit la prison soi-même!... ou plutot, oui on est libre de se la construire... c'est bien de cela qu'il sagit, c'est bien pour ca que je dis de moi "je suis libre" et non "je suis gueri"finalement, c'est en annulant le combat que je m'en suis sorti. parce que le combat lui-même par son essence alimente l'adversaire au lieu d'aller vers soi... parce que les reponses elles sont toutes en soi j'en suis persuade... pourquoi ai-je debute mon premier post sur le forum par "face à soi"? alors que je pensais bien sûr à l'époque qu'il fallait combattre... j'ai fini par comprendre que me battre contre moi etait illusoire. qui perd gagne... alors j'ai cherche comment voler la victoire, puis comment arriver ex-aequo en fait! puis encore, j'ai enfin trouve ce que je savais confusement chercher depuis le debut, comment annuler le combat et c'est ainsi que j'ai triomphé de cette sensation de "vide existentiel" que les dependants decrivent si bien... ce vide qu'on cherche a combler par le comportement, qui s'avere etre vide lui aussid'ou cercle vicieuxet vous savez par quoi j'ai reussi a degager le vide?par le vide!lacher prise, j'ai fini par comprendre vraiment ce que ca voulait direje cherchais a retourner les armes du monstre contre lui-meme, pour m'en sortir par la ruse, par une porte derobee... et pour annuler le combat, il suffisait de decider qu'a la place du "vide existentiel" (qui etait en fait constitue de l'absence de reponse aux hurlements de mon esprit enfoui), il n'y avait pas à avoir quelque chose. que si ce vide existait, alors il était peut-être bien constitué de lui-même.. de vide, de rien, de non-existence. et j'ai arrêté nette ma construction mentale de ce vide. je ne sais pas encore comment l'ecrire, cette étape-là.j'ai ecrit quelque part "et je n'ai meme pas eu a tirer la chasse parce qu'il n'y avait rien dans la cuvette".mais depuis je suis librec'est comme dans les fims d'horreur u le demon a ete boute hors du monde... il aurait tout aussi bien pu ne pas exister, d'ailleurs on sait bien que c'est des effets speciaux...ce n'est pas si anodin ce que je dis là. la réponse elle est partout, dans toutes les histoires, y compris celles qui posent plus de questions qu'elles n'apportent de reponse. elle est dans presque tous les posts de chacun sur le forum aussi.l'entraide, c'est partager nos elements de reponse et nos questions pour s'y confronter.
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Re: la dependance affective
Rose @ 26-08-2009 14:08:26

Voilà...après presque 3 ans de consultation journalière de ce forum...quelques post...l'incompréhension la plus totale de mon ex-conjoint, puis de moi-même, j'ai enfin compris...par ce message...ou du moins j'ai compris pour aujourd'hui, parce que ça colle en tout à mon expérience de co-dépendante...et à la compréhension que je pourrais en avoir, celle qui fait du sens. On avance, à partir des prises de conscience des autres. Ce dont tu parles, j'ai pu le faire avec la cigarette, je l'ai...LAISSÉE TOMBER...simplement, ai arrêté d'en faire un combat, je n'en VEUX PAS. Et ça a été facile...j'ai aussi compris qu'au bout du compte, la seule chose qui me faisait fumer, c'était la cigarette elle-même! Celle que je venais de fumer m'amenait à fumer la suivante...Je n'arrive pas à faire la même chose avec mon ex-conjoint...j'y pense, sans arrêt presque. Je crois l'avoir aimé d'un amour sincère, ce genre d'amour où parfois on doit se retirer. J'étais devenue son agresseure...simplement parce que J'EXISTAIS, et que par ce fait je détruisais cet amour parfait et idéalisé qu'il avait "planté" en moi. S'il avait pu comprendre davantage ce qui se passait en lui et me le dire...simplement...quelques mots, j'aurais arrêté d'en remettre, parce qu'effectivement j'adoptais la position défensive et devenais celle qui justement l'empêchais de vivre cet amour parfait avec MOI-MÊME.Je pense sincèrement que tu dois écrire et publier mondom...tu dois remettre aux autres ce que tu as appris, à partir de ton expérience et de celle des autres. Parce qu'au bout du compte, les vrais perdants sont ceux qui...ne peuvent plus s'émouvoir d'une VRAIE femme...celle qui n'est pas le prolongement d'eux-mêmes...qui existe avec ses besoins, ses différences, ses retraits, ses refus. La joie de L'AUTRE n'existe plus pour les dépendants (enfin je crois).Puisse tes réflexions faire leur chemin...les hommes redevenir des hommes (au sens où moi je l'entends) et les femmes redevenir des femmes...On pourrait alors faire l'effort de soigner notre dehors et notre dedans...SORTIR de chez-soi, aller vers l'autre, tenter de le séduire avec ce que ça comporte d'insécurité et de questionnements...j'arrête! Au final je suis réellement troublée parce que je viens de lire...ça colle à mon exprérience...et comprendre me fait du bien.Rose 
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Re: la dependance affective
VisionAddict @ 12-10-2009 22:10:35

J'ai relu un peu les post précédents et ça correspond à quelque chose que j'ai remarqué. A chaque fois que je ressens une douleur affective (pas forcément très grave ça peut être une vexation puis un isolement des potes) et que je me dis que je suis dépendant affectif, qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond ça aggrave la situation. Je jusitifie les excés de comportement dans lesquels je peux tomber avec une excuse.Je pense que c'est peut être ce que tu disais mondom, ce vide que je revendique comme douloureux, plutôt que de l'accepter simplement avec sa douleur qui se tarit normalement au bout d'un moment. Il m'arrive en effet qu'en revendiquant ce vide douloureux je revendique l'existence d'un responsable et je vais lui être désagréable, un peu comme raoult et sa copine (désolé raoult ;) j'ai trouvé ça en commun avec toi) ou sinon le responsable se sera moi et je vais avoir un comportement étrange, à l'opposé de ce que je pensais être la cause chez moi du problème. Bref... Je sais que je suis quelqu'un qui cogite beaucoup dans son coin et j'ai eu ces comportements depuis petit. Je préfère donc vous en faire un peu profiter :)Voilà dites moi ce que vous en pensez.De la part du mec qui cogite tout seul dans son coin...
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Re: la dependance affective
William @ 13-10-2009 17:10:47

Et bien vision je peux te dire que j'ai vécu pratiquement la même expérience que toi. C'est fou !Ce site est un peu l'horoscope des dépendants. Tu nous donnes également des signes afin de nous permettre de comprendre un peu ce qui caractérise un grand nombre de membres.Je vais plutôt aller dans le sens de notre dépendance au lieu de t'individualiser. Comment cela se fait-il que ce que tu me dis me parait si familier ? Je ne suis pas sociologue bien sur mais je pense que cette merde nous formate dans un certain sens.je vais donner ma perception de tes écrits...A chaque fois que je ressens une douleur affective (pas forcément très grave ça peut être une vexation puis un isolement des potes) et que je me dis que je suis dépendant affectif, qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond ça aggrave la situation. Je jusitifie les excés de comportement dans lesquels je peux tomber avec une excuse. Le monde qu'on observe nous est un peu étranger. Il y a toujours ce conditionnement qui nous met à part de tout cela. On rit, passe des soirées, allons au cinema mais savons pertinnement qu'en rentrant chez nous nous allons nous enfermer pour une période indéterminée nous alimentant d'un semblant de vie d'autrui.La sexualité chez un Homme est très importante mais nous ne la vivons pas pleinement.Tout ce que l'on peut rechercher chez les autres ne sera jamais la délivrance de cette dépendance sexuelle quelle qu'elle soit.De plus étant incapable de se comporter convenablement avec autrui, l'eldorado que l'on recherche n'est pas la réalité à laquelle nous sommes confronté.Un peu bizarre nous paraissons par moment.Je pense que c'est peut être ce que tu disais mondom, ce vide que je revendique comme douloureux, plutôt que de l'accepter simplement avec sa douleur qui se tarit normalement au bout d'un moment. Il m'arrive en effet qu'en revendiquant ce vide douloureux je revendique l'existence d'un responsable et je vais lui être désagréable, un peu comme raoult et sa copine (désolé raoult ;) j'ai trouvé ça en commun avec toi) ou sinon le responsable se sera moi et je vais avoir un comportement étrange, à l'opposé de ce que je pensais être la cause chez moi du problème.Faisant partie d'une minorité sexuelle, nos comportement paraissent bien étranges. A la fois demandeur de toujours plus mais aussi on provoque nous même cet enfermement qui nous laisse parfois sans voix.Les conséquences sont une perte d'un tas d'aspect qui pourrait nous remplir de joie.Mais en même temps, nos proches nous le font sentir car ils sentent que quelque chose cloche mais eux ne sont pas là pour toujours nous mettre des coups de pieds au cul.Je pense que premièrement la compréhension de notre dépendance est importante. Un tas de personnes présentes ici ne savent pas déterminer de quoi elles souffrent pendant un très long moment. Il m'a fallu 9 ans pour comprendre et j'étais sûr et certain suite à la lecture du site d'orroz. Ce qui provoque une crise identitaire assez prononcée. Mais avec le temps et nos habitudes qui se sont installées, il est assez difficile de pouvoir faire la part des choses et se dire: "ohhh mon passé douloureux... bah c'est pas grave. C'était à cause de cette dépendance. J'arrête et ça ira mieux" ^^.Mais franchement pendant la période de sevrage et le détachement au porno, je me suis rendu compte que tellement d'éléments changeaient en moi. Les petits trucs que tu décris se sont effacés peu à peu. Tout mon être évoluait.Je pense que se comprendre est déjà un grand pas en avant, prendre des mesures pour arrêter peu à peu et accepter nos petits problèmes comme des interférences mais pas nécessairement notre personnalité. Cette personnalité concrètement je pense que l'on peut la moduler avec le temps.A bientôt...
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Re: la dependance affective
VisionAddict @ 13-10-2009 18:10:51

Oui william je comprend ton cas. Et peut être comme quelqu'un l'avait déjà dit la dépendance sexuelle découle de la dépendance affective.J'ai d'autres remarques sur la dépendance affective. Je pense qu'il faut tout comme pour le sexe pour nous, comme nous sommes dépendants, il ne faut pas trop attendre de chose de ce côté. Quand il y a des gens, des amis qui t'entourent même si t'as envie de te moquer du sort , de te venger du sort qui t'a isolé un moment il faut rester humble et pas s'enflamer.Je me sentais isolé à mon école depuis un moment et cette année je sens bien que tout recommence de zéro et que tout est possible. Me regarder être avec ses potes et collègues ne m'aident pas. Il faut que j'éteigne le mental un maximum enfin c'est ce que je trouve pour le moment.J'ai l'impression qu'il faut rester humble, acceuillir ce qui vient, comme je pense qu'il faut acceuillir la relation avec les filles...Et puis il faut garder ses principes ce qui n'est pas tjrs facil. En tout cas c'est comme la dépendance sexuelle il faut s'accepter avec cette faiblesse, cette maladie... Bref il faut que je bosse un peu aussi, pas que ça de rester sur mon pc j'aimerais bien voir un pote ce soir ....A tte
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Re: la dependance affective
Mondom @ 14-02-2010 00:02:20

Ça fait un moment que je pense à écrire un post sur le sujet de l'abandon. C'est une piste de réflexion, ce qui nous pousse à la dépendance affective (qui, je rappelle, selon moi préexiste à la dépendance sexuelle...) est complexe et a plusieurs aspects, et de plus le cocktail est différent selon l'individu. Il ne s'agit donc pas de se trouver expliqué par ce qu'on lit sur tel ou tel sujet, mais de s'y confronter, de s'efforcer de mesurer ce qui correspond à son propre cas, et dans quelle mesure, afin de mieux comprendre ce qui fait qu'on a ce dérèglement.Encore un domaine ou la dualité et le paradoxe font bonne figure... L'abandon, c'est la peur d'être abandonné, c'est aussi le fait d'abandonner l'autre à cause de cette peur, ou encore s'abandonner soi-même parce qu'on pense qu'on n'est digne que de l'être et que les autres ne le font pas, ou encore tout autre cas de figure plus ou moins monté épingle...Quelques liens vers des sites qui donnent du grain à moudre, il y en a un autre que j'ai visité il y a quelques temps mais que je ne retrouve pas...Je recommande la vidéo au bas du quatrième de cette liste, Boris Cyrulnik c'est toujours du bonheur en neurones...http://fr.wikipedia.org/wiki/Abandonnismehttp://www.redpsy.com/guide/abandon.htmlhttp://www.psychanalyse-en-mouvement.net/articles.php?lng=fr&pg=8http://abandons.consultations-online.com/syndrome-angoisses-abandon-et-abandonisme.htmhttp://www.machronique.com/abandonnique-abandonnisme-lamour-impossible/http://www.aidepsy.be/en_savoir_plus_abandonnisme 
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Re: la dependance affective
toonti @ 15-02-2010 14:02:24

Merci beaucoup !J'ai imprimé certains articles pour mon mari (qui préfère me laisser sur ce site et que je lui transmette des infos) ; il y a trouvé des choses très troublantes.Proches aussi de l'Oedipe non résolu, du père plus ou moins absent, de la mère idéalisée...A ce propos :N'y a-t'il pas d'amour heureux ?de Guy Corneau "Les relations parents-enfants conditionnent directement nos choix affectifs et viennent se répéter sur le terrain amoureux. Malgré tout le désir du monde, rien n'est plus complexe que l'amour, que la vie à deux...Souvent nous sommes dominés par des sentiments que nous regrettons : égoïsme, peur, dépendance, colère... Que nous le voulions ou non, les liens hérités de l'enfance marquent nos comportements amoureux : peur d'être envahi, peur d'être rejeté... Car les relations parents-enfants conditionnent directement nos choix affectifs, soit parce que nous recherchons un modèle auquel nous ne pouvons échapper, soit parce que nous le fuyons.Ce livre, clair et précis, nous apprend tout simplement que, pour aimer l'autre, nous devons commencer par nous réconcilier avec nous-même. Prendre conscience de nos blessures et en guérir. Alors seulement pourrons-nous recevoir et donner, et connaître un amour harmonieux et épanoui. <b../../../em><em>Alors, n'y a-t-il pas d'amour heureux ? Si, répond Guy Corneau, mais à condition d'accepter que les conflits soient autant d'occasions de prendre conscience de nos blessures et d'en guérir. Tel, est l'enjeu de l'amour : pour parvenir à "être unis en continuant d'être deux individus à part entière, être deux sans cesser d'être unis", chaque être doit d'abord construire sa propre individualité sur des bases solides.L'amour est une alchimie complexe qui ne peut "prendre" que lorsque chacun a conquis une véritable intimité, avec soi-même."Il a aussi écrit "Père manquant, fils manqué" et "Bourreau des autres, victimes de soi-même" qui attendent sur notre grosse pile de livres à lire.Je maîtrise pas trop mal les horaires des différents agents de la médiathèque, à force de ruser pour ne pas croiser ceux que je connais...
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Re: la dependance affective
Mondom @ 15-02-2010 22:02:24

Je rappelle qu'il y a une rubrique de ce site, appelée "wiki", où l'on peut écrire des articles au sujet de films, livres, chansons etc que l'on pense pertinents sur les sujets abordés ici...Merci toonti, j'ai commencé ce livre il y a pas mal de temps, à l'époque j'avais décrété qu'"il ne me correspondait pas" et récemment j'ai prévu de le remettre sur la pile, qui chez moi aussi reste conséquente, vu le rythme auquel j'ingurgite...  
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Re: la dependance affective
Mondom @ 23-02-2010 09:02:34

Dans mon post sur l'abandonnisme, je cherchais un lien de plus... Je l'ai trouvé. Il ne parle pas directement d'abandonnisme, et semble s'adresser plus au comportement de femmes que d'hommes, je le donne pour info, il s'inscrit en tous cas dans le domaine "dépendance affective" ou dans ses à-côtés je pense... Ce site "machronique" est un peu inégal mais contient certains écrits très intéressants.http://www.machronique.com/qui-cherche-un-amant-une-maitresse/
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Re: la dependance affective
Mondom @ 14-04-2010 16:04:04

Et hop, voilà ce sujet déplacé dans le nouveau forum. Il n'y a que 21 posts précédents à lire pour commencer à dégrossir quelques sujets de discutaille sur ce forum... 
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Re: la dependance affective
nina @ 15-04-2010 10:04:02

Bien, un petit ajout ici alors parce que pour moi, c'est d'actualité... A force de chercher et de me dire que décidément mon homme ne rentre jamais dans les crans, j'ai compris! Je croyais dur comme fer qu'il n'était pas dépendant affectif car jamais dans la séduction, toujours à donner le sentiment que les autres et ce qu'ils pensent, il s'en fou etc... Bref, le mec bien égo mais bien autonome quand même (du moins en apparence). mais voilà, je viens de lire un bouquin là-dessus et je découvre, Ô stupeur que cette dep a plusieurs facettes dont la principale est celle qu'on évoque tout le temps : recherche de l'approbation des autres, besoin d'être regardé, aimé, reconnu, besoin de séduire, besoin maladif de rechercher en l'autre une image en miroir positive pour pouvoir nous aimer au travers de l'autre faute de pouvoir nous aimer nous même. mais il y a une autre facette, plus insidieuse, celle du contrôle et de la toute puissance. Ben oui, quel est le meilleur moyen de ne pas être contredit dans ce que l'on souhaite que l'autre nous le renvoie? De ne pas être déçu? C'est de faire en sorte de contrôler l'autre pour qu'il nous renvoie ce que l'on veut. Par la terreur, la tyrannie, l'autorité... lui clouer le bec faute de représailles (chantage) que l'on défini mal mais que l'on s'arrange pour que l'autre perçoive une menace si toute fois, il tente de s'aventurer en terrain glissant. Bref, obliger l'autre à nous aider à ne pas voir... Et voilà, même si le portrait n'est pas très reluisant, là je retrouve mon homme! C'est un peu caricatural car bien entendu, c'est plus subtil mais il est là l'enfant tout puissant qu'il est et qui ne négocie jamais rien! C'est alors plus simple de se regarder dans un regard vide en face car c'est épuisant de se battre contre un tyran et lui, ben à ses heures il sait très bien être tyrannique. Il tente de me pousser à lui donner mon aval pour sa "porno passion" et se met en colère si je m'y oppose. Il tente de se persuader qu'il fait ça par gout... ben oui, c'est plus facile de se dire "je le fais parce que j'aime et que je le choisi" plutôt que de se reconnaitre prisonnier de ça et surtout hors contrôle. La dep aff, vue sous cet angle là, me semble bien plus dure à démonter que vue et vécue sous l'angle de la victimisation (ce qui aurait tendance à être mon cas, au passage, je le reconnais). De victime, on passe à bourreau et on tient les autres à distance pour se protéger de sa fragilité que l'on refuse d'admettre. On oblige les autres à nous conforter dans ce que l'on veut voir mais l'idée derrière est la même... On n'a pas en soi, les ressources suffisantes pour lutter sainement et se protéger des autres tout en les aimant sans se sentir en danger.Vu comme ça, je suis bien certaine que bcp de dep sexuels se reconnaitront davantage mais il y a bien derrière tout ça et, avant tout, des mécanismes de défenses hyper solides et drôlement durs à démonter...Ahhhhh! Inconscient de malheur, quand cesseras-tu de nous jouer des tours???????Nina
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Re: la dependance affective
incognito @ 15-04-2010 10:04:40

Bonjour,A te lire Nina , la dépendance affective est assez complexe et à plusieurs facette. J'ai du mal à comprendre cette vision là et dans un premier temps je préfère la bonne définition que tu as donné à savoir "<span style="line-height: 19px" class="Apple-style-span">recherche de l'approbation des autres, besoin d'être regardé, aimé, reconnu, besoin de séduire, besoin maladif de rechercher en l'autre une image en miroir positive pour pouvoir nous aimer au travers de l'autre faute de pouvoir nous aimer nous même".</span>J'ai peur que si on sort de ses sentiers battus qu'on englobe trop de monde après.La pensée du jour, merci 
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Re: la dependance affective
Mondom @ 15-04-2010 18:04:11

Le dépendance affective est j'en suis bien persuadé en effet multi-facettes, et la partie "accro aux relations affectives et à la belle image qu'elles nous renvoient" n'est qu'une partie, la plus simple à capter mais la moins insidieuse, celle qui pourrit le moins la vie en douce...Certes, le refuge des sentiers battus est séduidant, incognito. Comme les justifications premières du pornodep, "tout le monde le fait et ce n'est pas grave et ça n'a rien à voir avec ma femme"...<p>Merci Nina de nous donner le titre de ce bouquin? Il va falloir sérieusement se pencher sur le wiki et la liste de bouquins à lire, ordonnés selon le sujet traité en plus à présent...
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Re: la dependance affective
nina @ 15-04-2010 18:04:23

Toujours le même : Pia Melody : "vaincre la dépendance". J'ai voulu le mettre sur le Wiki mais j'ai lâché l'affaire... trop compliqué! http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d8676346.gif"
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Re: la dependance affective
Pikmin @ 15-04-2010 18:04:00

Bonjour,En effet, la page d'aide du wiki a des problèmes d'images qu'il faudrait que je régle : [url=../wiwimod/index.php?page=Aide]LIEN BRISÉ attendant, je vais te faire cette page moi même avec les informations sur ton livreBonne journée 
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Re: la dependance affective
VisionAddict @ 17-04-2010 11:04:52

Je viens partager ma réflexion du moment qui est liée au besoin affectif et à la dépendance affective.En l'occurence je me crois quelque peu dépendant. Pour moi tout le monde aime se sentir considéré, apprécié dans la vie, tout le monde a des besoins affectifs, plus ou moins forts et pressants... On peut vivre sans, quand on est totalement hermite, mais en société on ressent toujours ce besoin d'approbation d'autrui, du jugement positif de notre comportement, de notre place parmi le groupe. Du coup si on n'a pas ce sentiment d'approbation et d'affinité à la maison, on va le chercher ailleurs, au travail, avec les amis... On peut essayer de le contrôler mais l'envie, le "besoin" existera toujours.Ensuite certaines personnes seraient "dépendantes affectivements" (même si je ne veux pas définir les personnes) car elles n'auraient pas assez confiance en l'amour et la considération que leur donne les autres et du coup la chercherait de façon pressante et parfois inadapté. Ce manque de confiance en soi viendrait  de mauvais traitements, ou de carences de l'enfance et notamment de la relation avec les parents. C'est ce qui est à peu près ce est dit dans le livre de Pia Melody de souvenir (livre intéressant mais assez indigeste soi dit en passant).Ensuite on peut peut être distingué le besoin de l'égo, se sentir valorisé (peut être comme ton mari Nina), et le besoin d'affinité, d'acceptation.La dépendance affective serait alors comme la dépendance sexuelle, un sorte de cercle vicieux, un comportement compulsif qui occupe l'esprit de façon involontaire.Voilà c'est pour ça, exprimé de façon un peu académique, que je pense que ces problèmes sont assez similaires.
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Re: la dependance affective
nina @ 17-04-2010 15:04:42

Ben moi, je l'ai pas trouvé indigeste du tout, VA, au contraire. Je trouve que ce bouquin a le mérite d'aller loin dans l'analyse de la dep aff, décrite de façon trop réductrice bien souvent. Là, on voit plusieurs facettes et c'est plutôt bien argumenté, je trouve...J'ai vu dans un autre post que tu envisageais de le relire, peut-être y verras d'autres choses qu'à ta première lecture? Tu nous diras?Ce que je décris plus haut, ce sont deux mécanismes de défenses opposés mais qui combattent la même dépendance. Je voulais juste montrer que selon la façon dont est, la façon dont s'est construit en fonction aussi d'une histoire singulière pour chacun, ben on peut avoir des façons très différentes de faire face au même mal : besoin de se voir au travers des autres parce qu'individualité trop fragile, trop vulnérable. Si une personne est autoritaire, tyrannique avec les autres, c'est bien qu'elle veut en imposer et ceci sûrement par crainte de devoir "composer", négocier et de ne pas savoir alors trouver sa place. Si on est bien dans ses baskets et assez solide, on n'a besoin ni d'autorité, ni de soumission pour se faire accepter et respecter des autres... tout simplement parce que dans ce cas, on ne se pose pas ce genre de question! On est soi et voilà tout.Bon WE Nina
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Re: la dependance affective
nuage @ 19-04-2010 14:04:06

la dependance affective apporte son lot de consequence..j'essais de faire mon p'tit bonhomme de chemin dans tout ca.. mais les relation avec les gens m'est terriblement difficile par moment..l'irresponsabilité, l'immaturité et la dependance font souvent que en parlant juste comme ca, de tout et de rien, avec les gens, les reponse que je peux leur faire parfois font que je leur fout leur irresponsabilité en pleine face et ca derange...si y'a une phrase que je suis pus capable d'entendre, que les oreilles me frisent, c'est.. ouin, mais j'ai pas le choix.. j'avais pas le choix.. j'avais tu le choix??soupiiiirrr....c'est fou comme on est bon l'etre humain pour se déresponsabiliser avec des mot.. comme un mot si court qui peu etre si déresponsabilisant, tout depend comment il est interpreté.. SI...la semaine passée, a la radio, il y avait un emission sur le civisme, la civilité.. et de quoi ils ont parlé?? comment se tenir a table, quoi faire quand on est invité dans une reception (cadeau a l,hote, remerciement etc) au bout de 20 minutes de l'émission y'avait un grand crit a l'interrieur de moi..tout restait superficiel, rien en profondeur, rien de personnel, tout n'était que focussé sur le tape a l'oeil.. et j'avais envie de crier mais le civisme, la civilité, ce n'est pas ca!!! ca commence envers soi-meme par l'amour et le respect que l'on ce porte!! j'ai connu bien des gens qui ouff a les voir aller, je me disais, wow! cette personne a de la classe au max.. sauf que dans la réalité, cette personne, quand meme bien elle suivait ses supposés protocoles du civisme et savoir vivre, était la pire personne chiante, froide, sans moralité qui mettait ses proches dans l'embarras, dans des situations malsaine etc etc.. il est ou le civisme et la civilité??présentement, je suis dans le pojet de déménager mon magasin que j'ai ouvert en novembre passé.. quand les clients me pose des questions, je leur explique l'évolution du magasin, 99% me disent.. ouin, mais tu as pas le choix..COMMENT J'AI PAS LE CHOIX!!! http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4e1748cc9.gif" http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil43c0149e4ff00.gif"bien sur que j'ai le choix!! j'en avait meme plusieurs choix..j'ai pesé les pours et les contres, j'ai pris compte de mes limites et le respect de mes limites.. mes besoins, ceux de ma famille, et de mes proches.. qu'est-ce que je veut vivre, qu'est-ce que je ne veut pas vivre et que dois-je faire pour y arriver..alors j'ai fais mon choix et maintenant, je l'assume et je vais de l'avant.. j,ai pris les lecons, et je ne reste pas accrocher au passé..il y a des choses que je ne veux pas vivre, que je ne veux pas dans ma vie, que ca plaise ou non..ce que je me rend compte, les gens positif qui gravite autour de moi sont emballé et content pour moi, ils sont ouvert a l'évolution que mon magasin va avoir, me suivent et m'encourage dans mon projet..il y a les autre qui sont completement indifférent, que ca leur fait ni chaud ni froid..et il y en a qui ne trouve qu'a faire des commentaire negatif la plupart du temps..mais une chose est sur, je suis tres bien dans ma décision, pcque justement, je vais etre bien plus plaisante si je respect mes limites et mes besoins.. si je reste comme ca, je vais finir par etre siphoné comme on dit ici.. je vais devenir aigri, negative, il y a des situations qui me suce mon energie que je veut mettre ailleurs de plus constructif :Dj'attire des gens positif, fonceur, mais il y a aussi un danger.. j'attire aussi les gens negatif, qui reste accrocher aux passé au lieu de comprendre la lecon et avancer, et qui sont toujours dans les memes patern, ca siphonne..il y a dans tout ca, mes paterns a moi, que j,en prend consience et que je prend les moyens pour les faire évoluer..cette aventure me fait comprendre bien des choses, et je sais que je vais apprendre sur le sujet tout ma vie..meme apres des années, on voit l'impact que la dépendance peut avoir sur nous.. et notre regard sur la chose qui évolu avec les années est interressante et instructive :)
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Re: la dependance affective
Mondom @ 19-04-2010 17:04:16

C'est sans doute plus facile de ne pas avoir le choix... Ne pas avoir à peser le pour et le contre comme tu décris... Ne pas être face à sa propre indécision, incapacité à surfer sur la vie... Alors la petite phrase qui sort de tous les problèmes, c'est comme tu dis "...pas le choix!"J'ai laissé longtemps les choix être faits par d'autres, dans ma vie, importants et non importants... Les exercices comme ceux que je préconisais en particulier à létudiant sont d'ordre à réapprendre tout simplement à ne pas laisser filer toutes ces petites choses concrètes qui font que je suis JE, et en plus dans la foulée toutes les choses importantes comme "que vais-je décider pour ma vie"...
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Re: la dependance affective
VisionAddict @ 19-04-2010 20:04:24

J'ai bien aimé ton post nuage. Je le trouve très positif et c'est vrai que la vie est une sorte d'aventure avec ses choix.En ce moment je suis dedans. J'avais choisi un job après un long week end de réflexion, de torture un peu car c'est un combat contre soi même, ses aspirations, les conseils qu'on nous a donné et plein de choses.Et finalement j'ai trouvé ce choix enrichissant même si en ce moment je me bats avec mes "pattern" comme tu dis, mes habitudes de fonctionnement, mes schémas. Notamment celui de me sentir souvent exclu et j'essaie de m'améliorer en restant ouvert à la discussion sans écraser les gens. En tout cas je sais qu'il faut que je les combatte malgré qu'ils fassent parti de moi. J'ai l'impression que ça chamboule les choses mais en bien.J'essaie de ne pas m'identifer avec mon père, avec l'image du travailleur des bureaux qu'il est et que je n'aimais pas.Néanmoins en ce moment je suis un peu partagé car je me dis que ce travail est plus venu à moi que moi je suis venu à lui. Je me dis que j'aimerais bien voyager et avoir une aventure humaine plus intense que le travail, des vacances peut êtres, de l'humanitaire... Je suis un peu dans le flou et particulièrement ce soir, avec la fatigue du lundi. Mon imagination est bien grande...Néanmoins je me suis imposé de passer la période de rush actuelle qui va passer, avant de chercher un autre travail ou de préparer vraiment mon voyage. Et j'espère peut être apprendre quelque chose de cette période.Bonsoir
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Re: la dependance affective
nuage @ 08-07-2010 01:07:10

mondom, ton post numero 13 [url=viewtopic.php?topic_id=2070&forum=2&post_id=23070&PHPSESSID=314a03a9fd8beabc0ab86df95eb370cb#forumpost23070]LIEN BRISÉ ramene toujours a penser a 2 post que j'ai fait ici il y a un bon bout de temps deja..je me suis alors dis qu'ils avaient plus leurs place ici, donc, les voila..<font size="3" color="#000066">La vie est un escalier, soit que l'on monte, soit que l'on descend.. Il nous arrive de considérer nos émotions comme des obstacles, des erreurs ou des faiblesses. Nous cherchons alors à les contrôler et à les empêcher de se manisfester. Par exemple, au moment ou je m'adresse à la personne que j'aime le plus, je deviens nerveux, tendu et je considère que c'est le pire moment.. Je voudrais être à mon meilleur pour l'impressionner, mais au lieu de ça je rougis, je bafouille et je perds mes idées.Ça ne me dérangerait pas d'être énervé, seul chez moi, mais à ce pire moment, toutes ces réactions me nuisent et m'empêchent de faire ce que je veux.Mais en fait, c'est précisément au bon moment et au bon endroit que je deviens nerveux, tendu et/ou que je rougis. Et oui!Pourquoi avons nous ses émotions???Nos réactions émotives sont là pour nous aider à nous adapter à chaque situation de notre vie..Elles servent à nous permettre de tirer le plus de satisfaction positive de chaque moment et d'éviter les obstacle et les dangers qui se trouvent sur notre chemin. C'est comme un système de guidage tres sophistiqué qui nous amène à la satisfaction saine et équilibré de nos besoins..Par exemple, la peur déclenche en nous des réactions physiques qui nous aident à faire face au danger plus efficacement. Notre vision devient plus précise, nos réflexes plus vifs, nos muscles plus forts et nous sommes moins sensible à la douleur. Nous avons alors tout ce qu'il faut pour mieux réagir au danger en combattant ou en fuyant efficacement. On voit souvent, dans de telles situations, des personnes qui accomplissent des choses dont elles seraient normalement incapable...Nos sentiments et nos émotions nous informent continuellement sur la situation dans laquelle nous sommes et sur notre état intérieur. Plus précisément ils nous renseignent sur l'effet des événements et de nos propres actions sur notre équilibre intérieur..A chaque moment, mes réactions émotives m'indiquent jusqu'à quel point la situation ou les événements me conviennent vraiment.Lorsque nous pensons aux émotions de ceux qui nous entourent, cette réalité nous apparaît évidente. Si mon ami devient triste ou en colère pendant que je parle, je sais immédiatement que ce que je viens de dire ou faire le blesse.Lorsque nous pensons à nos émotions nous sommes portés à considérer notre tristesse non pas comme un signe important à considérer, mais comme une faiblesse relativement inacceptable et notre colère comme un manque de maîtrise et non comme une énergie utile pour vaincre un obstacle sérieux.Parfois, il nous arrive d'accuser les autres d'avoir des réactions émotives excessives. Mais là encore, il est facile de déceler le motif de cette évaluation. Nous considérons la réaction de l'autre comme trop forte ou trop émotive lorsqu'elle dérange notre démarche!!...La colère et la tristesse nous indique que notre organisme a décelé la présence d'un obstacle ou lorsque nous subissons une perte ou lorsque nous souffrons d'un manque...Pour connaître le sens particulier d'un sentiment, il suffit d'y être soigneusement attentif et de le ressentir complètement. Si je suis réceptif et curieux devant les sentiments et les émotions qui apparaissent dans mon monde intérieur, il est assez facile d'en comprendre les messages.Mais par contre, si je considère mes réactions comme peu appropriées, cela ne les empêchera pas d'exister, mais leur signification ne pourra devenir claire. En fait, mes sentiments commenceront alors à prendre des formes différentes qui refléteront non seulement le déséquilibre initial, mais également, les déséquilibres supplémentaires fruits de mon refoulement.Ca deviendra confus!1ere marche[/u]Repousser un sentiment semble bénin mais c'est la première marche de la descente aux enfers, le premier pas vers une profonde aliénation et une multitude de problèmes en tous genres.[u]2ième marche[/u]Les frustrations s'accumulent, on a par exemple l'impression d'être comme une bombe, et les sentiments deviennent plus intenses, tellement que j'en viens facilement à les considérer comme disproportionnés..Mon émotion reflète alors non seulement ma réaction à l'événement actuel, mais également mes frustrations accumulées. Ma réaction est trop forte pour la situation présente, mais de la bonne intensité si l'on tient compte de l'ensemble des situations auxquelles j'ai refusé de réagir.Les émotions étouffées sont coûteuses..L'insatisfaction monte mais je crois de moins en moins à la possibilité de parvenir à une solution.Plutôt que de continuer à ressentir la colère qui monte et qui pourrait servir à briser le cercle vicieux, je choisis de l'étouffer. Je ne crois plus qu'il est utile de soulever encore une fois le problème pour arriver toujours à la même impasse, je trouve moins fatiguant de bouder, ou de boire, me droguer, de ne rien faire etc...[u]3ième marche[/u]Le résultat final est toujours le même... je choisis l'indifférence, de m'éteindre, troisième marche de la descente vers la perte de soi.Ce choix, on le paye chèrement!!...On ne souffre plus vraiment, on ne réagit plus tellement, on est comme neutre, et pas seulement avec les  personnes devant lesquelles on étouffe ses réactions, c'est partout!. Cette indifférence s'étend comme une tache d'huile. En fait on est psychologiquement mort!On n'a plus de réaction et nos réflexes disparaissement, on survie, et quelques fois même ceux qui servent à la survie disparaissent...[u]4ième marche[/u]Si cette indifférence émotive apparente dure trop longtemps, on glisse vers la quatrième marche.. Celle où des indices secondaires accaparent notre attention. Plusieurs maux nous guettent alors.. dépression angoisse, phobie, stress, migraine, maux de dos, ...Tous ces problèmes découlent de notre capitulation ou de notre aveuglement volontaire, notre déni. Ce sont les résultats directs de nos façons de fuir, de nous engourdir, d'éviter de voir ou de savoir ce qui ne va pas..Ces réactions sont les indices de notre organisme pour attirer notre attention sur des manques importants par rapport à nos besoins sains et principaux (de base). Mais cette fois, les indices sont beaucoup plus difficiles à décoder. Premièrement, parce qu'ils sont très indirects.. Les réactions saines (sentiments et émotions) se sont transformées en problèmes (symptômes) qui empirent encore la situation. Deuxièmement, les nouveaux indices sont difficiles à utiliser parce qu'il s'agit de problèmes qui exigent des solutions supplémentaires.En accaparant notre attention, ces problèmes la détournent du manque de satisfaction qui persiste et nous empêchent d'y remédier. Il devient donc difficile de s'attaquer à la cause réelle de nos maux, car elle est cachée derrière un mal qui prend de plus en plus de place...[u]5ième marche[/u]Mais il arrive souvent que cette inquiétude débouche sur une nouvelle forme d'évitement.. la recherche de satisfaction compensatoires, impulsions-compulsions, comportements excessif et malsains, dépendances (drogue, alcool, médicaments, jeux, sexe, nourriture etc)C'est la cinquième marche d'un escalier de plus en plus glissant. On ne voit plus que le malaise réel vient de notre profonde insatisfaction, car nos joies et nos difficultés ponctuelles crées par ses compensations nous la dissimulent. L'excitation cache la frustration et tente en vain de remplacer la satisfaction.Mais ces paradis artificiels sont remplis d'illusions et de cruelles déceptions..Toute l'admiration au monde ne vaut rien pour nourrir émotivement la personne qui a besoin d'être aimée![u]6ième marche[u][/u]Mais alors les problèmes deviennent encore plus graves et plus insidieux. C'est notre corps qui devient la voix de nos besoins, les troubles physiques apparaissent comme des cris d'alarme de notre organisme qui n'en peut plus. C'est la sixième marche.. les symptomes nous indiquent qu'il s'agit d'une situation grave et urgente. Le chemin vers le marasme...En résumé, on peut comparer ce cheminement à un escalier qui descend vers le marasme psychologique. C'est le passage dangereux qu'on emprunte si on refuse de prendre nos sentiments et émotions au sérieux et si on refuse de tenir compte des messages qu'ils véhiculent. Cet escalier tres glissant nous invite à continuer toujours vers le bas.. Seul un choix volontaire, appuyé sur une bonne compréhension des forces en jeu, peut nous permettre de rebrousser chemin vers une vie saine, équilibré et satisfaisante.Voici donc un résumé des étapes de ce cheminement néfaste. Le fait de le connaître et de savoir déceler où nous en sommes sur cette voie est déjà un élément de solution...1- Contester, repousser ou contrôler les sentiments ou les émotions2- Accumuler les frustrations, émotions excessives3- L'élimination des indices (l'indifférence)4- Les réactions secondaires (dépression, angoisse, phobie, stress, migraine, maux de dos, etc)5- Les satisfactions illusoires et compensatoires (impulsions, compulsions, comportements excessif et malsain, dépendances)6- Les problèmes et solutions physiques...<b../../../font>et celui-la..Attention a tes pensées, parce qu'elles deviennent des paroles...Attention a tes paroles, parce qu'elles deviennent des actes...Attention a tes actes, parce qu'ils deviennent des habitudes...Attention a tes habitudes, parce qu'elles deviennent ton carractère...Attention a ton carractère, parce qu'il devient ton destin...Les pensées se manifeste en parole, qu'elles soient ditent a haute voix ou dans sa tête...Les paroles et pensées se traduisent par des actes...Tout actes devient des habitudes et les habitudes se solidifie en un carractère...Alors observe avec soins tes pensées et ses méandres et laisse la jaillir de l'amour né du souci de tout les êtres humains...De même que l'ombre suit le corps, tel on pense, tel on devient, notre vie est le reflet de ce que l'on nourri a l'intérieur de soi...On a qu'une vie a vivre, on a pas d'autre essais...
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Re: la dependance affective
VisionAddict @ 11-07-2010 17:07:46

Je vais encore faire mon lèche-cul mais je trouve ton article pas mal.
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Re: la dependance affective
nuage @ 11-07-2010 22:07:59

je te trouve pas leche cul du tout VA...et que qui que se soi te trouve leche cul, ca leur appartient ;-)
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Re: la dependance affective
VisionAddict @ 11-07-2010 22:07:18

<p>Je ne l'avais pas fini ton article et je vais même dire qu'il très bien. Je pense qu'il montre bien un cheminement de deni de ses émotions et d'aveuglement (plus ou moins conscient)...
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Re: la dependance affective
Mondom @ 27-09-2010 16:09:00

On a parlé d'abandonnisme, cette sorte de peur de l'abandon qui peut parfois d'ailleurs paradoxalement nous pousser à nous faire abandonner, ou à abandonner nous-mêmes...Tellement désemparés que nous sommes par nos repères malades et déformés par la dep aff, nous pouvons nous ruer là où nous avons le plus peur d'aller en croyant y trouver le refuge...Beaucoup de témoignages de dépendants sexuels citent comme enjeu la solitude. On s'accorde pour dire qu'on est plus en danger (de rechuter) seul, et qu'il faut si on sent une crise poindre, sortir, téléphoner à quelqu'un, au pire venir sur le forum où l'entraide donne une vague impression de ne pas être aussi seul... Sans doute y a-t-il tout simplement un parallèle à tirer, très simplement, entre ce problème de solitude et l'abandonnisme... (solitude que nous pouvons même ressentir quand nous sommes en couple, par exemple)<p>Je ne fais pas ici une révélation, je n'ouvre pas un nouvel horizon de réflexions, mais cela me semblait intéressant de le formuler tout simplement parce que cela fait partie des notions de base sans doute, de celles qui sont sous notre nez mais que nous ne voyons justement pas toujours malgré (ou à cause de) leur simplicité...
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Re: la dependance affective
Lia @ 28-09-2010 10:09:41

L'abandonnisme c'est une peur qu'on acquiert ou expérimente enfant.. elle est biensur liée a tout ce que représente la solitude...et pour faire ma psy a deux balles, elle vient généralement de la mère.. une mère maniaco-depressive dont on craint le suicide ou le départ.. une mère qui controle tout et qui ne nous laisse pas expérimenter une forme d'autonomie...etc..Pour mon dépendant, il craint la solitude aussi.. mais je crois que parfois c'est parce qu'il a peur de lui.. Je (tout comme ses filles) lui servont de garde-fou, de repères, de limites à lui-même.. "d'excuses" pour ne pas se jeter sur ses vieux démons..Chez les dépendants je retrouve beaucoup d'attitudes d'un enfant qui n'aurait pas su grandir (ou qu'on n'aurait pas laisser grandir.. en référence aux parents..) Un enfant qui n'a pas ses propres limites..et ne sait pas se les instaurer.. comme un petit a qui on doit apprendre de ne pas finir la boite de bonbons, ou que cela ne se fait pas... Enfant aussi dans le sens de la frustration.. ils ont du mal a aborder la frustration..se sevrer par exemple cela en est une... Idem comme les enfants..
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Re: la dependance affective
létudiant @ 28-09-2010 11:09:53

Lia tu as tout à fait raison, moi j'ai ressorti pas mal des idées que tu avances de mon histoire, et aujourd huis je suis dans une reconstruction ou construction ou l apprentissage de la vie que l on a pas eu, celle d un enfant qui se sent libre de vivre , parait très difficile à rattraper, et sur ce point si vous avez des idées d actions à accomplir.Pour l instant je me fais du mal tout les jours, me pose beaucoup de question sur les limites , essaie de prendre et de tenir des posture d adulte tout en me les attribuant... Bref beaucoup de chose mais beaucoup d energie.Par moment je sent que la bascule balance du bon côté mais des fois ça m échappe ... pas évident !!!<p>Allez à bientôt 
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Re: la dependance affective
Lia @ 28-09-2010 11:09:39

Je ne sais pas .. mais c'est sur que ce n'est pas évident de "rattraper une phase manquante"... Il faut apprendre à devenir grand... Grand cela veut dire être autonome et ne pas craindre la solitude.. savoir instaurer ses propres limites et les respecter... c'est aussi aprrendre a ne pas avoir tout et tout de suite.. a se frustrer .. ne pas combler le vide, la solitude, le manque d'amour par la dépendance... C'est un apprentissage.." width="15" height="15
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Re: la dependance affective
létudiant @ 29-09-2010 11:09:07

en plein dans le mile Lia, c est un apprentissage, et les règles principales du les énumères très bien.<p>Pas évident l être humain!!! allez à tanto la chica!!!
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Re: la dependance affective
Lia @ 30-09-2010 09:09:15

Tu es là et c'est déjà génial !!! Tu n'es pas à la phase finale non." width="15" height="15.... mais tu as engrangé le processus !!!Avec le bonne volonté, tout se met en place et s'apprend...!!! Il faut d'abord apprendre que l'on est un type bien.. et un adulte.. et qu'on doit se faire confiance à ce juste titre d'adute ...qu'il ne faut pas avoir peur des émotions.. c'est ce qui fait qu'on est vivant...Animo majo..!!!
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Re: la dependance affective
Mondom @ 30-09-2010 09:09:41

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Pour voir d'où cela vient, ce qui précède, allez lire ce post et ceux qui suivent: LIEN BRISÉ C'est pas évident, mais ça mène loin... Ma psy m'avait dessiné deux ronds sur un papier (j'ai toujours le papier quelque part d'ailleurs. C'était si simple et à la foi si profond... Je lui avais demandé pourquoi elle ne m'avait pas dit tout ça plus tôt!). Premier cas de figure: les deux ronds ont une intersection au milieu. L'un des ronds (une "patate", un fait, un ovale plutôt qu'on cercle) me représente moi, avec ce qui est en moi, mes goûts, hobbies, inclinaisons, aspirations, centres d'intérêt, compétences, etc... Ma relation au cinéma, au skateboard, à la BD, à la cuisine, sucré, salé, etc, j'aime parler anglais mais pas allemand que sais-je. L'autre patate, c'est l'Autre, par exemple ma partenaire de couple, avec ses trucs à elle (tricot, couture... non je déconne). La partie qui se recouvre, l'intersection des patates, plus ou moins importante selon le couple finalement, c'est grandement ce qui va être concerné par notre relation; une partie de goûts communs, si ce n'est contraire simplement leur complémentarité, va se trouver dans cette intersection; les désirs ensemble. Après, bien sûr je peux aimer le foot et pas elle, le foot sera dans ma patate mais pas dans la partie qui se recoupe, cela ne nous rend pas incompatible, mais il faudra que soit elle se tape le foot pour me faire plaisir, soit qu'elle aille à la piscine pendant un match, soit que j'accepte de lâcher le foot pour lui faire plaisir, etc... C'est la vie du couple et la relation telle qu'on va la construire. En cas de séparation, ben chacun reprend sa patate en entier, on redésengage la partie qui se recoupait et on rentre chez sa mère, entier et presque intact. Dans le cadre d'une relation fusionnelle, telle qu'on l'idéalise, l'intersection entre les deux patates est si grande, la partie qui se recouvre prend la totalité des patates, leur tour est confondu... C'est l'osmose parfaite en tout, c'est être en phase et en accord sur chaque chose et détail. C'est "toi et moi ne faisons qu'un" poussé à son paroxysme, et sur le dessin les deux ronds sont l'un dans l'autre,  on en dessine un un poil plus petit que l'autre pour le visualiser mais normalement les traits devraient être confondus. Il est évident que cette recherche de perfection n'est pas fondée sur la réalité. Il n'y a que soi-même qui soit l'exacte réplique de soi... L'auto-érotisme est-il une métaphore de cette recherche de relation avec le parfait moi? Que si je prends pour le moi parfait je vais déformer mon égo qui devient assez gros pour remplir deux patates... Dans le cas de la séparation, les deux patates se redéconfondent, et là cela peut poser gravement problème... Il y a un sentiment de vide, peut-être simplement que ce qui part avec une patate n'est plus dans l'autre il y a déséquilibre complet,  sentiments de dépression abandon etc décuplés, bref ça fait encore plus mal. Maintenant, il est intéressant de reprendre tout ce raisonnement depuis le début, mais en mettant dans la deuxième patate non plus l'Autre, l'amoureuse ou l'ami(e), mais un peu différentes choses tour à tour... Par exemple, "le chocolat"... Et de regarder ma relation au chocolat sous le jour de cette théorie des patates. Ou encore, "Ma conception de la relation amoureuse". "Mon besoin de sortir de la coupe de ma mère". "Mon travail ou mon ambition dans le travail". etc... "Tel ou tel type de relation que je visualise que j'ai avec différentes notions, personnes, choses, ou moi-même..." Tiens, je l'ai scanné le dessin, et malgré qu'on dirait des testicules ou des ovocytes, j'aurais aimé l'insérer dans ce message... Le regarder me secoue encore de la force des révélations qu'il renfermait pour moi! Malheureusement, je crois que je ne peux qu'insérer des images hébergées sur le net, le formulaire me demande une URL... Je demanderai à Pikmin ce qu'il faut faire!
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Re: la dependance affective
Lia @ 30-09-2010 09:09:08

oui.. sympa et très intéressant le concept "patate" ! " width="25" height="18C'est vrai que des fois, des choses simples, des dessins peuvent vraiment parler.. Je ne connais pas l'image que se fait mon conjoint de dépendant du couple.. je lui demanderais tiens.. Pour moi, j'ai compris depuis longtemps qu'il fallait pas que ma patate se pose toute entière sur la patate de l'autre !! J'ai mes ami(e)s.. mes orties mes hobbies et je n'ai pas envie que sa patate vienne bouffer la mienne..Lui peut-être est plus la-dedans.. faire du sport ensemble.. ouais je ne sais pas.. je vais y réfélchir !En parlant de dessin, la psy de mon copain lui avait aussi dessiné deux ronds.. celui de droite représentait l'enfant qu'il était petit, les souffrances, sa mère torturée & la dépendance.. qui mordait sur un second rond qui était ce que pourrait être sa vie avec nous, le futur, l'avenir, les projets.. Elle lui avait dit que le fait de rester dépendant c'est ne pas vouloir faire le deuil de cette enfance, ne pas vouloir devenir grand et adulte.. regarder encore et toujours derrière lui pour ne pas regarder devant... et qu'il fallait choisir.. passé/futur..
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Re: la dependance affective
létudiant @ 30-09-2010 10:09:23

et génial vaut interventions, mondom le dernier paragraphe je suis en plein dedans en faite juste il est difficile de mobiliser de la concentration dans les différents domaines, et ça rejoint mon psy qui ma dit que j était dans une démarche d authenticité mais pas facile quand on est parasité par cette enfant (et là je rejoint Lia) qui souffre même si de mon côté j ai fait la paix avec beaucoup d évènement passé de cet enfant intérieur qui souffrais et ça a changé beaucoup de mes relations ... en faite le plus compliqué et de réussir à jouer sur tout les tableaux, accepter les changements, les vivres, les sentir, tout en continuant la lutte contre la dépendance qui est toujours là, toujours devoir s introspecter pour savoir si on est pas dans une relation de dépendance affective ou autre bref, beaucoup de chose, car je peut rajouter quand on voit son boulot sous le nouvel angle que tu définit mondom alors on se rends compte du travail à accomplir et paf encore des choses à gérer sous la fatigue psychologique que nous vivons, toujours toujours plus!!!<p> A bientôt!!!
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