C'est moi l'actrice... je me perds.
maelstrom @ 23-11-2009 12:11:57

 BonjourJ'ai 25 ans, je viens de terminer mes études avec succès mais aujourd'hui concrètement je n'ai plus de vie. En thérapie depuis 4 ans pour automutilation (aujourd'hui réglée), et dépendance affective (largement moins moins facile à régler), je pense avoir un problème bien plus grave et dangereux aujourd'hui.  Toujours très portée sur le sexe depuis petite, avec une tendance à me rendre "prestataire de service" pour grappiller un peu d'affection, aujourd'hui je suis tombée dans un engrenage qui m'échappe. Pour faire bref, j'ai toujours eu une sexualité assez libérée. j'ai rencontrée des hommes qui m'ont proposé des plans à plusieurs, que j'ai accepté. Aujourd'hui ils ont une totale emprise sur moi. Mais pour vous expliquer mon quotidien, je passe ma vie, en tout cas mes nuits et mes soirées, voire mes journées, à faire des "shows" à la cam, à faire ça par téléphone, à recevoir des messages d'insultes que je lis comme des compliments. Ces hommes (il y en a 6 ou 7 constamment) me plaisent mais je ne prends aucun plaisir à ce que je fais, hormis à en donner. J'ai besoin de savoir qu'on a envie de moi, peu importe lequel me le dit, ça n'a aucune importance, il n'y a que ça qui m'apaise. Savoir que j'excite. Aujourd'hui, ces pratiques empirent, je passe énormément de temps à organiser des week end durant lesquels je vais (et veux) être considérée comme un simple objet. Je peux enchaîner 4 ou 5 hommes sans qu'ils le sachent. Après un rapport je me sens tellement mal que j'en rappelle un. Puis je retombe, et j'en rappelle un autre. Je peux passer 48h à ne faire que ça, sans prendre de plaisir, juste pour calmer des angoisses que ces pratiques nourrissent. Pour ne pas tomber "trop bas", je tombe de fatigue. Je suis soumise, donc je ne suis attirée que par des hommes dominateurs avec qui parfois ça dérape: gifles, coups, étranglement, morsures... Dernièrement on a failli me casser le bras, mais ça m'est totalement égal. La notion d'intégrité physique m'échappe complètement dans ces moments là. Ca me fait vivre et ça me tue en même temps. Sans compter les propositions qu'on me fait qui vont toujours de plus en plus loin et que je n'arrive pas à refuser... J'ai lâché mon projet professionnel, mon cerveau ne fonctionne plus que dans la perspective de ces nuits. Je ne dors plus, on me demande des vidéos et photos à toute heure et pendant de plus en plus longtemps. On me propose de faire ça avec de plus en plus d'hommes, d'être de plus en plus violents... Ils pensent que j'aime ça, et je joue très bien mon rôle. Mais je ne peux donc rien leur reprocher. J'en ai BESOIN, et plus ce sera violent, humiliant, plus je serai "apaisée", à court terme en tout cas... J'ai conscience que ce témoignage peut paraître choquant parce que je décris les choses froidement. Mais j'y ai tellement réfléchis que je peux aujourd'hui l'expliquer avec sang froid, même si j'ai honte. la raison de ce message est que cela devient dangereux, à la fois dans le cadre de ces pratiques, et pour moi... Lorsque je me retrouve seule, sans pouvoir coucher avec quiconque, j'ai des idées de plus en plus noires... Toute seule, ça ne me suffit plus. j'ai peur de tomber dans un cercle encore plus vicieux par dépendance puis par nécessité (puisque je ne fais plus rien d'autre...). Je ne me reconnaît plus. Après un déménagement, j'ai du arrêter ma thérapie. ces pratiques étant bien plus importantes aujourd'hui, je me tourne vers ce forum en attendant de reprendre le travail avec un autre psy. Mais peut-être aurez vous un avis...  Est ce ça la dépendance sexuelle? merci beaucoup pour vos réponses, et votre lecture.
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
Bruno59 @ 23-11-2009 16:11:14

Ce n'est pas choquant. C'est le mécanisme de la dépendance qui vise à aller toujours plus loin dans l'autodestruction. Ce que l'on pense être un calmant pour les angoisses n'a que pour objectifs de les renforcer... C'est un cercle vicieux, donc, qu'il convient de rompre, quand on on en a marre, en changeant de mode de vie,n d'habitudes, en virant ses contacts et en se reconstruisant intérieurement en s'autorisant à accepter ses limites, puis à s'apprécier, à se laisser dire que l'on vaut le coup.Non, tu n'es pas un objet. Enlève toi ça de la tête. Et reprends vite contact avec un psy. Courage à toi. 
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
maelstrom @ 23-11-2009 17:11:36

merci beaucoup pour ta réponse.je ne sais pas comment prendre le problème, j'ai pris contact avec un nouveau psy, j'avoue m'en remettre à ses conseils dans un 1er temps. Je ne me sens pas la force de faire quoi que ce soit. Je lutte déjà pour ne pas tomber plus bas, pour limiter la casse, ne pas multiplier encore les partenaires.Il parle d'une forme d'automutilation, j'ai seulement déporté sa manifestation.C'est dur, mais je suis contente de pouvoir en parler ici.http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif"
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
bouboutch @ 23-11-2009 17:11:50

Juste un mot pour te souhaiter bon courage car ton combat comme celui de tout les dépendants est long et dur. Ta as déjà fait pas mal de démarche c'est important au moins tu en ai consciente ce qui n'est pas le cas de beaucoup. J'espère que ce nouveau psy t'aidera à trouver ce qui te pousse à agir de la sorte. Plein de courage à bientôt http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil43aa2440c0085.gif"
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
luisss @ 23-11-2009 19:11:05

Salut Maelstrom, Pour moi, ton histoire, c'est effectivement de la dépendance.Tu es sur une pente difficile et raide, alors je te souhaite de bien reprendre ta thérapie. Ton psy a sans doute raison de faire le lien entre ta consommation/production de sexe, et l'auto-mutilation.Quand tu t'en seras sortie, il serait intéressant que tu écrives sur cette expérience. Pas par exhibitionnisme, mais parce que ton témoignage est d'une grande rareté. Ce qui m'excitait quand je consommais du porn, c'était le fantasme de la fille qui n'en a jamais assez, et qui prend son pied à baiser avec tout le monde. C'est probablement ce fantasme que tu nourris dans la tête des hommes. Mais tu dis toi-même que cette pratique ne te permet que de fuir tes angoisses. Ton témoignage très porteur car il révèle l'envers du fantasme, la souffrance qu'il cache. Il peut relativiser beaucoups de discours qui disent que les actrices dans le porn "aiment ça". Bon courage à toi, par delà les hauts et les bas du sévrage. <p>   
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
maelstrom @ 23-11-2009 20:11:47

Merci Luisss pour ta réponse,effectivement une fois sortie de ça je pourrai peut-être parler de cette lente dérive, insidieuse.J'ai fait des études supérieures sérieuses. A la base, je suis ce qu'on peut appeler un "rat de bibliothèque". Autant dire que je ne me prédestinais pas du tout à "ça".Mais aujourd'hui je reçois des messages d'inconnus parce que mon numéro de téléphone "tourne". j'ai reçu une proposition pour du porno, je suis invitée à l'étranger par des "célébrités", heureusement j'ai encore la force de refuser parce que je sais comment on compte me faire payer mon billet d'avion. je ne refuse pas pour cette raison en fait, ni par crainte de quoi que ce soit. Je crains d'être abandonnée ensuite. Surtout, qu'ils ne m'oublient pas, je suis dans la surenchère pour ne pas les perdre. Ils sont devenu mon quotidien. Mais quand on a lâché tous le reste, qu'on a finalement l'impression de n'être plus bonne qu'à ça, et "pourquoi pas en vivre finalement?", qu'on est même flattée par ces "avances" parce qu'ils sont mannequins, acteurs, footballeurs et qu'on a tellement peu de respect pour soi que cette petite notoriété flatte notre égo...La précipice est à portée de main, et il est tentant.La prostitution, je suis peut-être déjà dedans sans même le savoir parce qu'on me "conseille", autant dire qu'on me vend. Entre le sens figuré et le sens propre, il n'y a qu'un pas et je n'ai pas la preuve que certains ne se font pas déjà de l'argent sur mon dos. et comme je suis incapable de dire"non", que mes "non" veulent de toute façon dire "oui", j'esquive tant que je peux les situations à risque, celles dont je ne me relèverai pas mais il y a même une région où j'ai grandi, et où je m'interdis de remettre les pieds parce que ce qu'on a prévu pour moi là bas sera la goutte d'eau...A force d'être encensée, de correspondre parfaitement au fantasme masculin comme tu l'as dit, on perd l'estime de soi en gagnant une certaine "estime" des autres. Plus j'exécute ce qu'ils veulent, plus je me vide. Plus je vais loin, plus ils ont l'impression que je mets la barre haut et qu'on peut faire encore pire avec moi. Et jusqu'à aujourd'hui je n'en avais jamais parlé. <p>c'est sournois comme dérive. on ne voit rien venir, on est déjà dedans.
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
John Warsen @ 23-11-2009 21:11:26

C'est raide à lire, mais ça l'est encore plus à vivre... ça ressemble à une escalade vers le bas. On ne voit pas d'issue positive à ta descente - y'a une partie de toi qui prend note plus ou moins froidement que tu es en train de couper les ponts et les retours à une vie "normale" en allant toujours plus loin. En cela ton expérience ressemble à beaucoup d'autres voyages limites, avec des drogues, du sexe, de l'alcool... et finalement très peu de rock'n'roll.Raccroche-toi à un psy, si tu es déterminée à ne pas finir par remonter les caniveaux à contre-courant, car il y a en toi la volonté de faire autre chose de ta vie qu'un paillasson pour névrosés.<p>Bon courage à toi.
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
VisionAddict @ 23-11-2009 22:11:57

Salut maelstrom Ton témoignage est pour moi assez impressionnant. Il montre jusqu'ou on peut aller lorsque on rentre dans un cercle vicieux. Et il n'y a pas de fond ou peut etre si sa sante, son temps, ses amis... Je te remercie de ton témoignage qui a vrai dire m'a empéché de rechuter ce soir. J'ai du mal a l'avouer mais tu m'as aidé et j'allais certainement rechuter sans ca. Fait de meme pour toi, fais toi aider et n'hesite pas a revenir sur ce forum parler de tes etats d'ame. Tu as de plus une belle plume et je suis sur que de tenir ton carnet intime ici fera du bien a toi et aux lecteurs et lectrices. Bien sur va voir ton psy qui te sera d'une grande aide . Bon courage.<p>VA 
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
Mondom @ 24-11-2009 08:11:49

une reflexion m'est venue en reflechissant a ton temoignage, maelstrom.tu es reputee aupres des hommes qui disent aimer profiter de toi, et en avoir toujours besoin de plus.tout comme toi, tu declares aimer ca et avoir besoin de plus...en fin de compte, on peut se demander: ce desequilibre des sexes est-il reel? je veux dire, les hommes prennent-ils vraiment autant de plaisir par de la performance sexuelle pure, que tu n'en retires de degout? ou bien ne se leurrent-ils pas eux aussi, quand ils disent que c'est genial, qu'ils en veulent encore, et qu'ils ont besoin d'aller plus loin, toujours plus loin, dans une quete qui est finalement peut-etre aussi inexistante que la tienne...? nous autres "dependants avérés" savons bien, que nous nous laissons croire, en nous mentant totalement sans nous en rendre compte, que la masturbation, le "plan cul", vont nous apporter du mieux-etre... et nous constatons, des lors que nous ouvrons un tant soit peu les yeux, qu'il n'en est rien, bien au contraire, que cela alimente le mal-être et du coup (puisque nous mélangeons tout et arrivons à continuer à nous faire croire que c'est une façon de retourner vers le mieux-être, l'illusion restant en marche...) que cela ne comble aucunement nos desirs...peut-etre en est-il de meme pour tes partenaires, et c'est pour ça qu'il est question de ces situations extremes et de cette escalade de performance, formattee et calquee sur les poncifs du genre (gang-bang, sm et compagnie... le mode d'emploi est etale sur internet... pour qui s'y croit, il n'y a plus qu'a rivaliser avec les cineastes pro, et comme tu le dis si bien... "c'est toi l'actrice"...peut-etre ne sont-ils pas a meme de se rendre compte qu'eux-memes, meme s'ils ne sont pas forcement des dependants sexuels pour qui la vie tourne autour de cette excitation, n'en retirent pas autant de plaisir que ça... d'ou leur demande en escalade "peut-etre que si on rajoute ceci, cela, ceci et cela ca finira par etre plus excitant, plus plaisant, plus comblant"... exactement comme "j'ai goute au joint, aux champignons, aux amphétamines, a la coke, a l'hero, peut-etre que le crack c'est encore plus fort?"... si ces voyages suffisaient, meme si on n'est pas tombe accro, (et dieu sait que le risque est immense), aurait-on ce reflexe de chercher plus loin...?donc si ça se trouve, dans toutes ces histoires dans lesquelles tu te mets en scene, en t'en rendant plus ou moins compte (plutot plus à present), avec cette dimension de cercle vicieux que tu decris: "ca me met mal mais du coup je cherche a y retourner au plus vite pour oublier mon mal", tes partenaires se retrouvent eux aussi a jouer un role, a mentir pour "etre a la hauteur", parce qu'"il parait que c'est top super" et que selon l'illusion collective, rien n'est plus plaisant que le sexe deshinibe, j'ai envie de rajouter avec cynisme "surtout sans sentiment"... comme par hasard, et tout ça aussi c'est contenu dans le mode d'mploi social de la deviance du cul,, en general les femmes sont moins stupides et savent que c'est inutile et que ça n'a de portée que dans un cadre amoureux... et les hommes sont poussés à avoir un "instinct"qui fait d'eux des queutards... ils se disent: "quelle aubaine, cette fille qui enfin confirme et prouve ce qu'on nous a dit... elle aime ça, alors il faut s'y adonner, en profiter..." je pense qu'il doit y en avoir parmi eux, sinon la totalité, qui se laissent croire que c'est si bon mais savent bien au fond ce qu'ils ressentent... c'est-a-dire peut-etre beaucoup de pas grand-chose? ils en retirent des couilles vides, point. et tout le monde a des bleus a l'ame et ailleurs...a l'evidence, il y a des raisons, des predispositions d'autant plus grosses que ton comportement est extreme.  ca devrait etre possible de deterrer tout ça chez ton psy. tu n'as pas le choix, a partir de ta prise de conscience que "ça suffit", que d'y arriver. alors tout est en bonne voie, meme si la vie n'est pas un long fleuve tranquille.<p>a bientot.
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
maelstrom @ 24-11-2009 13:11:15

merci à tous pour vos réponses.je me rends compte que mon témoignage sur ce site sort un peu de l'"ordinaire". beaucoup ici sont des hommes, accros au porno sous toutes ses formes.Difficile de ne pas avoir l'impression d'être jugée et de parler... Mais je vois que mon parcours est reconnu comme une dépendance au même titre que les autres ici.Le plus dur pour moi, je pensais, serait de faire comprendre que non, il ne suffit pas de dire "stop" et de changer de vie, et de se faire oublier... Je vois qu'ici, je n'ai pas à me justifier de ça. Je vais donc basculer dans le forum témoignage et tenir un carnet de bord au jour le jour. Il en va de ma guérison, surtout que j'ai changé de numéro de portable depuis quelques heures, et que je suis "célibataire" depuis hier. Donc seule, totalement.Mondom, j'ai bien lu ton message. mais je me garderai bien d'y répondre de manière trop spontanée. tu as certainement raison mais je préfère ne pas trop me poser la question. Pourquoi? Parce que l'énergie que je déploie pour les défendre, tous, est assez ahurissante. Et peut exaspérer. Je nie leur responsabilité dans ce qu'il m'arrive. Au fil des jours j'arriverai peut -être à mieux décrire le lien que je tisse avec eux. A titre d'exemple, un jour, l'un d'eux m'a dit "tu es la personne la plus intelligente et à la fois la plus trash que je connaisse. C'est déstabilisant." je hausse gentiment les épaules. Mais j'ai aussi conscience de la "supériorité" voire la "contrôle" que j'ai sur certains. Je ne suis pas innocente dans cette histoire. Avec le temps, j'ai effectivement du apprendre à trouver ceux qui me correspondraient le plus. Ce ne sont que des compatibilités de névroses, dont j'ai bien conscience. je parle ici de ceux avec qui j'entretiens des relations sur le long terme, pas ceux à qui on me conseille.<p>Ton message m'a fait réflechir. parce que imaginer qu'ils ne prennent pas de plaisir, c'est la dernière chose que je veux envisager (même si c'est envisageable), c'est même angoissant. Sinon, à quoi bon? c'est ma seule fonction aujourd'hui. Donner du plaisir. Je suis tout au début de mon travail. Ca serait dur à admettre <img src="../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0" alt="../../../p><p>A bientôt.
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
Mondom @ 24-11-2009 15:11:25

rebonjour.oui nous sommes une majorite de garçons, sans doute pour plusieurs raisons, la fameuse pression socio-culturelle qui dit que les mecs sont des bites sur pattes, a qui l'on fait tout pour vendre ce statut a renforts de magazines et autres standards publicitaires et d'inconscient collectif concocte par le marketing, egalement selon moi les hommes font l'experience de la vie differemment des femmes qui elles enfantent et n'ont pas qu'à agiter une saucisse pour repondre a la question existentielle du sens de la vie, ce qui fait qu'elles sont plus mûres, et moins sujettes à se laisser berner par n'importe quelle illusion dans ce domaine... tu n'es cependant pas la seule ni la premiere, perso je suis sur ce site depuis mars 2009 et meme si les femmes dependantes sont rares il y en a quelques-unes qui passent de temps en temps... plutot plus nombreuses d'ailleurs ces temps-ci dirais-je?les garçons inscrits ici sont souvent accros au porno, mais pas seulement, nombre d'entre nous avons eu des comportements autres que "simplement" se masturber devant du porno... et sans doute que cela se rejoint, se ressemble, c'est similaire avec des nuances de détail. la pseudo-relation qu'on entretient avec la fille sur papier glace ou ecran en s'imaginant "faire des trucs" avec elle, est comparable à la pseudo-relation qu'on entretient avec une pro, avec une rencontre légère (ou moins légère...). la surenchère, le besoin de renouvellement de sa dose, quantitativement et qualitativement fait qu'on peut glisser de la photo a la video, au chat, a la rencontre reelle... du soft au hard etc... au hasard de ses experiences.bien sur qu'on ne se juge pas les uns les autres. parce qu'on n'est pas la pour se mesurer, nos parcours dans la merde et pour s'en sortir sont differents et individuels, meme s'ils ont des points communs qui nous rapprochent et nous permettent de nous confronter les uns aux autres. ce forum est un outil, collectif, qui ne remplace pas la therapie, les groupes DASA et autres outils qui ont un fonctionnement et une utilite differents.tres bien, que tu ouvres "ton" topic sur le forum des dependant(e)s. tu as raison je t'y encourage, nous serons tout aussi nombreux à te lire et t'écrire, parce que cela participe à l'effort de guerre de tout le monde... c'est un forum d'entraide et ça donne ce que ça donne."il en va de ma guérison", dis-tu... attention, mais je pense que tu l'as deja compris, ce n'est pas le forum qui assurera ta guerison, il est une corde a ton arc, le travail que tu feras chez le psy est sans doute plus important. jeter ton numero de portable est une bonne chose. si tu n'as pas brise ou jete la carte sim, en ayant eventuellement recupere les numeros qui n'ont rien a voir DU TOUT avec ton "ancienne" vie, je t'encourage a le faire...seule totalement, attention. te replier sur toi-meme n'est pas un tremplin pour te reinserer dans la vraie vie normale de la societe qui va bien. si tu as besoin de ce passage pour mieux rebondir, fais-le en connaissance de cause et sans t'y complaire ou t'y noyer.si tu defends tes partenaires pour leur donner la part belle et te nier toi-meme en endossant tout le cote pendable de vos agissements, c'est sans doute avec des raisons, un besoin d'assumer ta mesestime de toi, plein de trucs dont on pourra (et tu pourras avec ton psy) reparler sans doute. mais il est evident que nier leur responsabilite alors qu'eux-memes t'appellaient (et tu ne savais, ne pouvais pas refuser...), te sollicitaient, orchestraient et fixaient les regles du jeu est un peu exagéré. ou alors, c'est en conscience qu'eux aussi étaient prisonniers des règles de ce jeu qui vous dépassaient tous...c'est normal sans doute que tu en sois encore à nier une partie de la réalité de tout ce que cela représente et véhicule. tu t'es enfermée dans ce mensonge, c'est un schéma qui t'est familier... nous conaissons tous ça je pense. une vraie rééducation qui commence, et ce n'est pas facile, même quand on commence à avoir "tout compris"...cette notion de superiorite et de controle est interessante. c'est tres paradoxal, n'est-ce pas... tu te mets en position de soumise, et tu as le sentiment de les posseder, de les controler, d'avoir le pouvoir... moi meme j'ai toujours declare que le pouvoir que les femmes pouvaient (et devaient) exercer sur moi, d'attraction, par le simple fait de leur feminite, etait magique, inexorable, necessaire, et que je ne pouvais que l'implorer pour le subir... c'est en rajouter un peu, se raconter une histoire meme si toutes les legendes ont dit-on un fond de verite. mais les histoires permettent a la fois de modeliser et d'idealiser la realite, pour la tourner et l'examiner sous tous ses angles, et aussi donc de s'en extraire en partie... c'est difficile de tirer son epingle du jeu entre ce qu'on construit de la realite et ce qu'elle delivre tout simplement.oui, les compatibilites de nevroses sont un levier par lequel tu trouvais des partenaires dans un domaine artificiel ou tu te prelassais, des compagnons qui te correspondaient, sur lesquels ton pouvoir pouvait s'exercer et ainsi tu pouvais dans ce monde parallele esperer (a tort ou a raison, c'est a toi d'examiner cela) etre aimee... reservant cette possibilite d'amour reçu ainsi a ce monde eloigne de la realite de la vie, meme si tu t'y adonnais tous les jours, et l'interdisant donc dans la vraie vie reelle du monde ordinaire. par protection sans doute?j'ai essaye de mettre une grande partie de mon message au passe, pour aller dans ton sens qui dis "j'ai jete mon numero de portable et mon ancienne vie"... tu finis ton message au present toutefois... ce n'est pas ta seule fonctin aujourd'hui. ça l'était hier. oui c'est le debut de ton travail. de ton chemin. je te souhaite de trouver ce chemin beau et qu'il t'invite comme il me le fait a moi, c'est bien plus motivant que de chercher le tunnel pour esperer y deceler un bout un jour... il reste des trucs a benner peut-être, eh bien,apprendre a conduire une pelleteuse est peut-etre amusant!!:)
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
Bruno59 @ 24-11-2009 18:11:41

Salut Maelstrom. Comme je l'ai appris chez les AA, y'a des trucs de base qui peuvent aider à changer de vie. Car c'est bien de cela dont il est question, quand on est touché par la dépendance, homme ou femme. Changer d'habitudes est fondamental.Tu pourrais par exemple virer ton numéro de tél pour éviter de te faire recontacter. Beaucoup de dépendants sexuels le font. On est vite oublié et remplacé dans ce milieu et c'est tant mieux. Et comme le dit John, accroche toi à ton psy, comme à une bouée, et n'hésite pas à aller voir du côté des groupes de dépendants sexuels comme DASA, pour y découvrir d'autres façons de vivre sa vie. Courage à toi ! 
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
Mondom @ 24-11-2009 21:11:25

en y repensant, j'ai envie de rajouter une couche sur la question concernant "les hommes y prennent plaisir et la femme non"... excuse-moi d'insister la-dessus, maelstrom, cela n'est pas destine a t'etre asséné, c'est juste la poursuite de ma reflexion...je pense que dans la situation ou les hommes baisent et la femme se fait baiser, en se conformant aux schemas standardises et enseignes par le porno etc, les deux parties sont prisonnieres de ce schema. qui tire son epingle du jeu? l'homme parce qu'il baise, ou la femme parce qu'elle se laisse baiser? qui a le pouvoir? la femme parce qu'en fin de compte elle manipule en se faisant manipuler, l'homme aussi.. tout le monde se raconte une histoire, dans l'affaire... l'histoire du plaisir sexuel sans partage... la femme soumise fait semblant de doner le pouvoir aux hommes, les hommes dominateurs font semblant d'exercer leur pouvoir sur la femme... comme par hasard, quand il y en a une qui se prete au jeu, c'est si rare n'est-ce pas, on se la recommande, on se l'echange, on l'encense... de rien qu'elle est censee etre, traitee comme quantite negligeable, comme un kleenex qu'on ne jette meme pas quand il est sale, elle devient deesse du plaisir a prendre... une Salope avec un grand S... devant laquelle on n'envisage pas de ne pas avoir envie, de refuser, de ne pas faire preuve de toute la puissance qu'elle va nous faire développer, de ne pas l'honorer en la deshonorant...qui est le plus dupe, qui l'est le moins? qui y gagne, qui y perd? qui est dans le mensonge, et qui est dans le vrai plaisir entier? pourquoi les hommes aimeraient tous ça, et les femmes, mêmes les quelques-unes qui vont se preter au jeu, non? c'est prétendre qu'il y a un tel desequilibre entre les sexes qu'il est impensable de partager quoi que ce soit, que faire l'amour n'est que viol et que l'espèce humaine ne se reproduit que de façon immorale et violente... ou alors, qu'une certaine proportion des hommes sont "libérés", déshinibés, et qu'eux aiment ça (à l'inverse des "romantiques mous de la tige"), ce qui revient au même puisque l'autre partie serait inhibée? et que chez les femmes, la proportion est encore plus défavorable et qu'elles sont toutes des peine-à-jouir? ou encore, que les "romantiques", ceux qui font l'amour avec tendresse et sans surenchère de la performance sont ceux qui se racontent des histoires? (je m'aperçois avec plaisir que je préfère largement être de ceux-là, sans fierté morale déplacée, mais avec la preuve que m'apporte la plénitude des sensations, pas simplement physiques mais aussi sentimentales, émotionnelles...  ce mélange que j'appellerai "sexuelles"!)je suis sur qu'il y en a encore tout plein a dire sur ce sujet. j'y reviendrai sans doute, desole pour ceux et celles que cela soule... si ca te gene, maelstrom, je deplacerai ce sujet ailleurs.
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
maelstrom @ 24-11-2009 22:11:25

Merci Bruno59 pour ces conseils, ils sont tous en cours de réalisation. La motivation est là <img src="../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0" alt="../../../p><p> Mondom, il n'y a aucun soucis. Au contraire, je te remercie pour cette large contribution. Certaines de tes phrases font tilt. Toutes ces questions invitent des réponses. Je ne suis pas capable de te les donner mais je comprends.En effet, selon mon précédent psy (qui n'a vu que le début de cette lente descente, quand je la maîtrisait encore un tant soit peu), j'ai un profond mépris pour ces hommes, voire pour Les hommes en général. Faire semblant de donner le pouvoir, oui, je l'ai fait et le fait encore peut-être, bien que je me sente aujourd'hui dépassée par ce que j'ai créé. Le fait de ne trouver des hommes qui avaient un niveau scolaire toujours bien inférieur au mien, par exemple. C'est très excitant de se dire "traite moi comme une pute si tu veux mais essaye de parler avec moi 2 secondes et je t'écrase" (pour parler vulgairement), finalement c'est "profite bien du pouvoir que tu as sur moi, c'est le seul que tu n'auras jamais". On peut voir ça comme ça. c'est bien plus flatteur pour moi. C'est un leurre. C'est me mettre en valeur en me rabaissant au plus bas. En grappillant ce que je peux pour faire gonfler mon égo. "Arrêtez de croire que vous ne pouvez briller que dans une grotte", voilà ce que mon psy m'a dit un jour. C'est joliment dit, et c'est exactement ça finalement. il faut que je sois méprisée au maximum pour que la moindre minuscule mise en valeur prenne une importance considérable. Vu sous un autre angle, un homme qui a Bac +8, je ne l'approcherai même pas. Pourquoi? Parce que je ne me sens pas à la hauteur? Parce que j'ai peur qu'il voit mon jeu? (être perspicace à ce niveau là n'a absolument rien à voir avec les années d'études, on est d'accord, j'extrapole seulement ce que mon inconscient cache peut-être) <p>beaucoup de questions parce que beaucoup de points de vue possibles. Et tes commentaires sont très avisés.
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
maelstrom @ 24-11-2009 23:11:02

Mondom, il n'y a aucun soucis. au contraire tes commentaires sont très avisés et certaines de tes phrases font tilt. Je ne peux pas y répondre bien sûr mais je comprends.je fais semblant de donner le pouvoir? c'est possible, je l'ai certainement fait avant de perdre le peu de contrôle que j'avais sur la situation. Choisir des hommes qui ont un niveau d'étude largement inférieur au moins, ou pas très "malins". C'est excitant de pouvoir penser "traite moi comme un pute si tu veux mais essaye de parler avec moi 2 secondes, et je t'écrase" (pour parler vulgairement.) c'est: "profite bien du pouvoir que tu as sur moi, c'est le seul que tu n'auras jamais". Pour mon ancien psy, qui n'a vu que le début de cette longue descente qui aujourd'hui m'échappe, j'ai un profond mépris pour ces hommes, voire pour Les hommes en général.Oui on peut voir les choses comme ça. C'est plus flatteur pour moi. Mais "arrêtez de croire que vous ne pouvez briller que dans une grotte", voilà ce qu'il m'a dit aussi. c'est joliment dit, et c'est vrai. finalement, je me rabaisse pour prendre de la valeur. En tombant dans un total mépris de moi même, en me laissant maltraiter, la moindre minuscule mise en valeur prendra une importance considérable. Un homme qui vient de "jouer" au viol avec moi, qui me dit qu'il me trouve belle, c'est une délivrance, c'est l'euphorie. c'est le plus beau compliment qu'on puisse me faire. Ce sont même des sentiments d'amour pour mon "bourreau" qui naissent presque... Je me sens capable de tout, ça me donne une force incroyable. <p>Beaucoup de questions qui appellent des réponses, en tout cas une réflexion, chez moi et peut-être chez d'autres. Donc merci pour ta contribution.
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
luisss @ 25-11-2009 18:11:22

 Hello again Maelstrom, Tu écris : "A force d'être encensée, de correspondre parfaitement au fantasme masculin, on perd l'estime de soi en gagnant une certaine "estime" des autres."  J'ai le sentiment, vu d'ici,que c'est le coeur de ton problème.Peut-être pas. Mais il faut trouver le coeur, et y aller. Perso, j'ai vécu un virage suite à un message un peu dur de Mondom, qui m'a percuté. J'ai soudainement réalisé, au cours d'une phase de "manque", que ce que je cherchais dans le porno n'était pas le plaisir. L'excitation elle-même n'était qu'un moyen. La fin, c'était d'échapper au monde. Un mini-suicide. Quelle est ta fin à toi ?En tout cas, ton témoignage est profondément intéressant, et tu le décris très bien. Désolé si cela te donne l'impression d'être "jugée" sur ce forum. Le jugement est très positif en ce qui me concerne. Prend des notes, tiens un journal, et un jour publie-le. Même si tu rates tes exams, tu n'auras pas traversé cela en vain. <p>   
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
viartx @ 25-11-2009 19:11:22

salut a tt bon jè des video d'un grand psy http://9giga.sfr.fr/n/50-17/share/LNK10834a225c7127824/ bon chons a tt
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
Tentation @ 27-11-2009 18:11:01

Ton témoignage me boulversse reelement ...Je crois qu'il ne peut qu'aider les personne comme moi.Car on veut croire que les femmes qui font des film porno ou qui font comme toi car au final c'est un peux les même personne, aime reelement ça ...Mais en te lisant on comprend la soufrance qui t'habite et qui est au fond la même que nous je pense.J'ai moi même étais assez loin dans la perversité, j'en voulais toujours plus ...Il est vrais que je trouver une certain plaisir reel a cela mais le mal être qui s'en suis étais affreux, c'est une sorte de torture...Pour etre honete et c'est la que je me deteste j'ai resenti une certaine envie à te lire au debut en tout cas, mais c'est un profond dégout pour mes desir qui m'envahie.Je vois que c'est la perversité de ce que je pourrais etre si je ne luter pas contre moi même qui ammene ta soufrance.J'ai envie de te dire qu'il ne faut jamais oublier que les autre nous vois comme on ce présente et qu'on ce vois comme les autres nous voie. C'est ce qui crée un cercle vicieux atroce chez toi je pense...Tu est un être humain qui ne merite pas de souffrir autant et d'etre traité de la sorte.Ces hommes là ne les defend pas car il te vois comme de la viande, et leur vision est à vomir.Tu vaux mieux qu'eux, ton combat le prouve.Il veulent voire ce qui les arange mais si il savait ce que tu ressent vraiment et s'ils avait ne seraice qu'un soupcon d'humanité il te prendrais juste dans leur bras et arreterais cette torture...Mais il sont trop perverti et pense que tout cela est normal, s'enfonsant dans une horrible inhumanité...Ne te regarde pas dans leur regard, oublie leur regard...Ce sont des monstres d'une certaine façon.Continue de te batre tu vaux mieux que ça j'en suis sur...Tes angoissent calme les par autres choses, continu de voire ton psy et trouve des activité qui pourrais te plaire.Rencontre des gens sympa qui vont te respecté pour qui tu est, va dans des club de lecture ou de literature au milieux de gens qui te regarderon comme un être humain à part entiere, ça ne peut que te faire du bien.N'oublie pas que si tu decide de te voire comme une femme qui merite le respect tu ne t'en sentira que mieux.Sache que ton temoignage me touche enormement...Bon courage, tien bon :)
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
Mondom @ 28-11-2009 12:11:22

vous avez vu le film "irreversible"? il y a une scene de viol assez violente, tres derangeante... je pense que de tres nombreux spectateurs ont du ressentir en visionnant cette scene ce melange d'excitation et de degout, a se poser la question "mais pourquoi ca m'excite, suis-je un monstre, dois-je censurer cet emoustillement, comment tout ça est-il possible?"...y compris peut-etre "même" des victimes de viols!evidemment, il s'agit d'un film, et meme si celui-ci a de par sa construction (un seul "plan-séquence" par scène, dans la durée donc, sans ellipse, ni temporelle ni spatiale, ou tricherie par coupure dans la continuite image ou son...) une dimension de recherche de realisme, on n'est pas totalement dupe quand meme...c'est interessant, dans ce paradoxe, et dans ce que tu décris, tentation, cette dualite qui derange, entre plaisir et degout, refus et recherche... recherche d'amour qui se cristallise dans une recherche de sexe "facile", ou gratuit, simplifie par defaut d'engagement, et degout du sexe sans sentiment, non comblant... nous connaissons toutes et tous cela, ici, je pense. cette impression de plaisir suivie par un mal-etre devorant... comment faire fuir le mal-etre? puisque le sexe compulsif a semble faire illusion de l'eloigner, comme decrit tres exactement maelstrom, on va se tourner vers cette solution-la, en esperant que ette fois ça marchera mieux...je crois qu'on voit tres bien la, que culturellement il y a une difference entre femmes et hommes dans l'expression, le mode operatoire, le role qu'on joue dans la parodie, la partition, mais qu'au fond c'est bien une carence, une souffrance, un complexe tout a fait similaires qui rentrent en jeu...et une question qui concerne en fin de compte l'amour et non le sexe! on s'est bien trompés de cible n'est-ce pas... le message de tentation est rempli d'amour dont il aimerait irradier la terre entiere... et recevoir en retour... pareil pour maelstrom... et pour tous les autres, moi le premier! (non moi! non moi!!)alors, est-ce que nous avons un probleme a ressentir, a donner, a recevoir l'amour, de soi, des autres, de façon sereine et pleinement ressentie et partagee? certains veulent trop donner, d'autres trop recevoir... ce truc dont on ne sait toujours meme pas exactement ce que c'est... et dont on entend parler partout, dans les livres, les films, les chansons, les peintures, a la radio, etc etc etc...il y a une relation entre "dependance (affective)" et "abandon". il y a plusieurs inscrits qui ont fait des allusions en ce sens. si ca vous branche, cherchez un peu dans google. a l'occase, je tacherai de faire un florilege de liens pertinents sur le sujet...   
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Re: C'est moi l'actrice... je me perds.
Tentation @ 28-11-2009 13:11:25

<p>modom j'ai trouver ton message très interessant.Même si je pense par contre que au niveau homme/femme tout dépand des hommes et des femmes, il y à aussi des hommes qui sont juste des 'victime sexuel' puis des femmes qui sont vraiment comme nous, c'est à dire prenant du plaisir dans leur adiction mais ce degoutant d'autant plus...C'est surement vrais il y a une vrais question d'amour,L'amour propre qui à étais enlevé déjà.Au fil des lecture de témoignage on retrouve toujours ça, l'amour propre déchu.Mais aussi un problème de société grandissant, la séparation du 'sexe' et de l'amour.On ne fais plus l'amour dans ce monde, on baise !Le sexe et présenté comme une moyen comme un autre de ce faire plaisir et sois disant tant que les 2 'partenaire' (un mot qui me donne légerement envie de vomir quand même) son 'conssantant' tout va bien.Mais tout ne vas pas bien du tout...Je me redn compte autour de moi qu'il y a vraiment beaucoup de sexe adict,De plus en plus jeune.Je vais même te dire en ce qui concerne la differance culturel entre homme et femme,Elle et en train de détruire des filles qui ne sont pas encore des femmes...C'est vrais entre les filles vont pas allez ce masturbern elle passe en general directement au sexe réel.Et n'ont jamais de mal à trouver des mecs.Ce qui est dramatique c'est que tout le monde jouant un role ce que nous impose la société personne ne vois les probleme et les filles un peu 'chaudes' sont juste considéré comme des putes qui aime ça.J'ai juste envie de dire : monde de merde.Et c'est peut de le dire croyez moi.Je n'est pas trop le temps, mais j'ai hate d'en reparlé avec vous.Maelstrom bon courage, tien nous au courant de ton avancement.
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RE: C'est moi l'actrice... je me perds.
Sublime @ 24-08-2015 18:08:54

Bonsoir, je me suis reconnue dans ton texte. J'étais et je suis comme toi. Mettre ma propre vie de côté pour pouvoir"pimenter" celles des hommes que je côtoie. Fait attention à toi et ne tombe pas dans la prostitution. J'y suis moi même dedans, et une fois que t'y es dedans tu ne peux casiment plus en sortir.
Il faut que tu puisses vivre ta propre vie sans dépendre des hommes. Mais ton futur thérapeute t'en parlera surement mieux que moi.
Bon courage et fait attention!
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RE: C'est moi l'actrice... je me perds.
Trouble @ 22-10-2021 18:10:47

svp un minimum de mise en page, la saisie au kilomètre à son sens mais un peu d'air ne ferait pas de mal :)
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