souffrance quotidienne
isaduf @ 12-04-2010 11:04:00

Sujet:   souffrance quotidienne Mon histoire est assez longue mais je vais essayé de la résumer pour le mieux.J'ai 38 ans et 8 enfants, 6 d'un premier mariage avec un homme que j'adore et avec lequel j'ai une superbe relation et deux autres enfants avec celui que j'ai épousé il y a presue 2 ans je crois.J'ai commencé mes études d'infirmière en 2004 et je m'y plaisais. En septembre 2005, alors que j'étais encore mariée avec le père de mes 6 enfants, j'ai rencontré un homme lors d'un stage infirmière, cet homme était en dépression car son exe-femme demandait le divorce.J'ai tout de suite sympathisé avec lui et à sa sortie nous nous sommes échangés nos adresses mail.Je l'ai revu à son domicile 2 fois avant que nous ayons relation intime.Je trouvais en lui l'homme idéal,en novembre j'apprenais à mon ex-mari ma relation avec un autre homme et je le quittais, peu de temps après (6 mois) j'ai appris la grossesse de notre premier enfant, en juin nous vivions ensemble.Après l'accouchement de notre bébé, je découvre un soir, alors que je m'étais couchée plus tôt que lui, je n'entendais plus de son à la télé et à ma grande surprise, derrière la porte qui menait au salon, je le regardait comme une conne en train de zapper sur les films porno. Je ne savais pas quoi faire, après reflexion, je suis entrée dans la pièce en lui demandant de partir, j'étais très en colère et dégoutée. A ce moment là, il trouva comme excuse que le film avait un titre d'infirmi-re et qu'il voulait voir ce que c'était. Vu ma colère, il se noit d'excuses que je ne gobait pas. Il m'avoua que lorsqu'il était avec son exe-femme, il regardait, seul, des films porno et qu'il lui était arrivé de se masturber.Le dégout à pris la place de l'amour, il m'a promis qu'il ne recommencerait pas, qu'il n'en avait pas besoin, j'avais toujours des doutes mais j'ai voulue lui laisser le bénéfice du doute.Lui, était divorcé moi non, mon ex-mari avait du mal à accepté ce divorce car il est toujours et encore aujourd'hui, amoureux de moi. Heureusement qu'il ne sait pas la vérité car c'est mon protecteur.Fin 2007, il me demanda un autre enfant, ce que j'acceptais, j'étais toujours étudiante infirmière car j'avais suspendue mes études un an de juin 2006 à juin 2007, je tombais enceinte le 21 décembre 2007, jour de l'anniversaire de ma deuxième fille et jour de son départ pour vivre avec son copain, le jour de ses 18 ans. J'en ai souffert mais bon c'était pas le pire.Il me tanait pur accelérer le divorce et la date est arrivée, le 21 mars 2008, aussitôt, l'homme avec qui je vivais et avec qui j'avais eu un enfant, fixait la date du mariage, le 14 juin 2008, j'étais enceinte de 6 mois.J'avais toujours des doutes et dès que je lui en parlais, il retournait tout contre moi, en disant que je le fliquais, que j'étais jalouse maladive et me faisait culpabiler,il pleurait et je me disait que j'étais stupide de ne pascroire en lui, pourtant j'avais des preuves.Je devais passer mon diplôme d'état en avril 2008, enceinte de 4 mois, mais la veille j(avais découvert sur l'ordi des visionnages de films porno, de photos visionnées sur Lycos. Mon diplôme d'état, je l'ai raté, la tête pleine de photos et d'images horribles et ecoeurantes et pour couronner le tout un membre du jury, audieuse, méchante et sans coeur.Je souffrais en silence d'être prise pour une conne mais je ne disais plus rien. De toutes les façons, dès que je lui en parlais c'était moi qui m'imaginais des choses.En septembre, j'accouchais de notre deuxième enfant, notre fils, il était heureux mais moi non, car même à la maternité je me demandais ce qu'il faisait à la maison, ce qu'il regardait pendant que moi j'étais en train de m'occuper de notre fils, seule.Je devais repasser mon diplôme d'état en octobre, le 7, 4 semaines de stage, 3 semaines après avoir accouché. Le 3 septembre, le coup de masse, sur son ordi de boulot, sur le mien, à la télé ( sur le câble) il y en avait partout de ces cochonneries. J'avais 6 enfants à la maison, mes études, la maison... etcEn allant à un rendez vous, c'était un vendredi, ce même jour, je ne parlais plus, il me demanda ce que j'avais et quand je lui ai dit ce que j'avais vu sur son ordi et qu'entre temps je m'aperçu qu'il avait essayé de tout effacer, mais je connais bien les ordis, il m'a dit qu'il l'avait volontairement pour voir si je l'avais fliqué !!!La colère est montée, je lui dis que je veux divorcer, il m'a laissée comme ça tout le week end, en m'écrivant des lettres sur l'ordi mais encore des mensonges. Le dimanche soir encore une lettre qui m'avouait tout avec encore quelques mensonges.Il me dégoutait tellement, j'imaginais tout, je commençais mon stage le lundi, la tête vide, sans plus aucune connaissances, je mangeais au bord de l'eau le midi, car j'étais à 50 kms de la maison, et je pensais tous les jours à en finir, je voulais me suicider par la honte, le mensonge.Mes 4 semaines de stages terminées, j'obtiens mon diplôme peut être pour me convaincre que je ne suis pas une merde mais dans ma tête c'est tout autre.J'étais en congés maternité donc pas de boulot pour l'instant, nous sommes début novembre et je n'allais pas bien du tout, dégout de mon mari, honte de moi, de mon corps, d'être une femme, impossibilité de voir une femme nue ou partiellement nue, vomissements pluri-quotidien, puis une terrible dépression avec une dépersonnalisation et un lourd traitement médicamenteux, un suivi avec un psychiatre et tout ça à cause de ses conneries.Cela a duré 12 mois, je ne me rappelle de presque rien en ce qui concerne ma dépression tellement j'étais droguée par les médocs mais j'en avais besoin car je ne pensais plus qu'au fait de me suicider et j'ai essayé plusieurs fois. Je ne sais plus trop quelle date je me suis mariée, ni mon dernier accouchement, le psy dit que c'est par protection.18 mois d'abstinence pour mon mari, nous en parlons régulièrement et plus de mensonges, il m'avoua, quand on s'est promis de ne pas se mentir même si c'est dur pour lui, que ça faisait plus de 10 ans avant moi qu'il regardait ces horreurs car il n'était pas satisfait dans sa vie sexuelle et qu'il trouvait du plaisir mais que depuis qu'il était avec moi, il ne comprenait pas pourquoi il avait continué car il avait tout ce qu'il lui fallait, qu'il était heureux mais que c'était plus fort que lui, qu'il se dégoutait lui même, qu'il culpabilisait par rapprot à moi, que c'était qu'un con et qu'il avait honte.J'en ai voulu à son exe de ne jamais avoir rien vue mais comme elle le trompait fréquemment, elle s'en foutait.Aujourd'hui, je ne sais plus rien, il me dégoute encore, j'essaie de ne pas y penser quand on fait l'amour sinon je ne peux pas avoir de plaisir.Je ne sais plus ce que je ressens pour lui malgré une thérapie, je ne sais pas pourquoi je suis encore avec lui et lui ne comprend pas non plus, comme il me dit avec tout ce que je t'ai fait pourquoi tu restes avec moi.Je souffre encore, j'ai un réel dégout de ma personne, de mon corps, j'ai honte de moi, j'ai honte de ce qu'il a fait, honte de lui. Pourtant j'ai eu 8 enfants, je pèse 54 kgs pour 1m69 et je ne suis pas moche, je ne laisse pas les hommes indifférents, j'ai une profession plutôt agréable, mais je ne sais plus, cette histoire m'a détruite, je me fous de tout.
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Re: souffrance quotidienne
nina @ 12-04-2010 11:04:43

Peut-être n'es-tu tout simplement plus heureuse avec lui? Peut-être as-tu envie ou besoin de ce divorce? parce que ce qu'ils nous font, qu'on le veuille ou non, ça laisse des traces indélébiles! pas facile de rompre, c'est vrai mais elle est peut-être là, la clé de ton bonheur à venir, parce que tout ça est allé bien trop loin. Penser de nouveau à reconstruire une vie à deux aujourd'hui... impossible, c'est trop frais, trop ancré en toi mais c'est peut-être en te retrouvant seule que tu pourras te retrouver... Je te dis ça "comme ça" parce que ton message ne respire pas trop l'amour ni la volonté de pardonner. Je te comprends car, dépendance ou non, c'est pas facile de pardonner quand on a été manipulée de la sorte. Je me pose moi aussi ce genre de questions. Nous ne sommes pas non plus leur mère et je ne vois pas au nom de quoi, notre amour pour eux devrait être inconditionnel parce que, volontairement ou non, ils se foutent bien de notre gueule quand même. Après, proposes-lui un break peut-être... Je ne sais pas mais parles avec lui et fais-lui part de tes doutes, pas par vengence, surtout pas mais pour toi, pour ne pas garder, une fois encore, ta douleur pour toi seule, dans la culpabilité.Bon courage à toiNina
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