au bout du couloir : peut être la lumière.
d-h @ 29-04-2009 00:04:03

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J'ai tenté de ne pas trop entrer dans la spirale du "flicage" car je trouve que cela a tendance à empirer les choses et je n'aimais pas cette impression d'être la marâtre castratrice.Et puis lâcher un peu prise a rendu les choses moins dur à vivre,disons que cela à alléger le poids sur les épaules car si on entretien trop notre co-dep cela devient invivable,insuportable. Passé la période des 10 000 questions minutes nécéssaire pour tenter de comprendre et rattrapper toutes ces années d'ignorance ou de naîveté,j'ai pris le parti de faire de ce problème avant tout le sien et qu'il était maitre de ses décisions. en gros je lui ai dit que pour moi cela était inconcevable de vivre avec qq1 qui passe une partie de son temps une main dans le caleçon pendant que moi je chouine car je suis en manque de lui ,quelqu'un qui ment en plus et que si son choix était de poursuivre ses visites sur ses sites dégueux je partirais. Il a commencé une thérapie et selon lui depuis le jour de la dite découverte il n'est plus jamais allé sur un site.Au début il avait même installé un controle parentale dont il m'a laissé choisir le mot de passe .Je pense que c'est l'action conjuguée de ses preuves d'envie de s'en sortir,du fait que j'ai lâché un peu prise et de notre amour qui fait qu'aujourd'hui nous sommes toujours ensemble. Tout n'est pas parfait et ce ne sera jamais plus vraiment comme avant car une des choses les plus importantes dans un couple a été entaché : la confiance.Mais il est tout de même satisfaisant d'avoir surmonter cela,c'est une preuve de la solidité de notre couple. Parfois je ne peux m'empêcher de me demander s'il ment et d'avoir peur de découvrir qqch un jour ,peur qu'il fasse le choix de recommencer même si cela m'ettonnerait je me dis qu'après tout,après avoir découvert sa dépendance on peut s'attendre à tout et ne peut être sûre de rien. j'ai pris le parti prix de vivre comme si sa dépendance était bien terminée (disons qu'il faut faire attention aux tentations etc...mais je ne vis pas dans la crainte permanente d'une rechute et je ne fais pas de surveillance intensive) et ça roule. pour tout vous dire on songe à mettre en route notre 3ème enfant !  voilà si je peux me permettre de donner 2 ou 3 conseils c'est que si votre compagnon vous donne sincèrement l'impression de vouloir s'en sortir et que vous l'aimez assez pour avoir la patience des futurs épreuves et bien gardez espoir. Essayer d'accorder votre confiance en son potentiel à sortir de sa dépendance ne rentrer pas dans la spirale de la surveillance à outrance parler,crever les abscès si cela peut l'aider et que vous vous en sentez capable: partagez verbalement les peurs de rechute ou les petites avancées.("j'ai eu envie je n'ai pas craqué") essayé de conserver votre vie en dehors de ça,ne vivez pas juste là dedans,n'entretenez pas cette déprime,lâchez prise. faites de ce problème le sien uniquement,répétez vous que vous n'y êtes pour rien et posez l'ultimatum : elle ou vous.   voilà bon courage,je vous souhaite que l'orage passe vite <p class="MsoNormal"> </p>
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Re: au bout du couloir : peut être la lumière.
Lia @ 05-06-2009 08:06:22

D-h !Merci beaucoup pour ton témoignage... C'est l'un des premiers que je lis sur ce site où l'on peut espérer s'en sortir et tu as raison sur beauoup de choses. Tes conseils sont précieux..!!!Je vais noircir un peu le tableau (la vilaine !) mais les rechutes sont souvent là.. Je dirais même qu'elles sont inévitablement là... J'ai cru que mon ami s'en était sorti... après un an de sevrage et une petit vie qui recommençait à rouler... On a du coup envisagé le petit 2ème, et c'est enceinte que je me suis rendue compte qu'il me mentait depuis plus d'un an !!Comme (dun accord commun..) on avait mis le controle parental sur l'ordi, il est allé sur des audiotels... Il a retrouvé de vieilles clés d'un ancien boulot et allé les samedis et le soir dans son ancien bureau... Tu vois où on en est !!! Je t'avoue que je suis désespérée.. On est suvi tous les deux par des psy et il a (je crois) conscience de son problème MAIS, comme me l'a dit la psy.. c'est un processus long, TRES long.. et je ne sais pas si j'aurais la force de tenir...Parce que l'engrenage a fait, dans mon cas, qu'il a rencontré des personnes... Autre étape !Tu as raison en tout cas, ce n'est pas notre problème ! On peut soutenir et aider biensur mais ils sont les seuls à avoir les clés...Merci de ton témoignage.. Je rajouterai.. : Pensez à vous aussi... soyez un peu égoiste.. Ouvrez aux autres on a trop tendance à vivre enfermé dans tout ça... à se perdre soi-même
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Re: au bout du couloir : peut être la lumière.
d-h @ 05-06-2009 12:06:08

pas rassurant 
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Re: au bout du couloir : peut être la lumière.
Lia @ 08-06-2009 10:06:34

Non... je ne veux pas du tout que tu crois que je te l'ai dit dans ce but.. Juste que ces dépendances sont très longues à "guérir".. C'est comme un alcoolique ou un drogué... Il faut rester vigilant tout le temps... pendant des années car la rechute pointe des fois le bout de son nez...Les dépendants pourront mieux en parler que moi. En ce qui te concerne, je l'ai surtout dit pour que tu penses aussi à te protéger. Les rechutes pour les co-dépendantes, sont très dures à vivre.. et la déception d'autant plus grande quand on pense que c'est bien derrière nous... j'en parle en connaissance de cause !
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Re: au bout du couloir : peut être la lumière.
vic @ 27-06-2009 08:06:55

Bonjour,Beau témoignage très bavard et tes conseils sont précieux mais le mensonge fait partie intégrante du personnage, mon mari n'est pas honnete avec lui-même comment pourrait-il l'être avoir moi.Il a 50 ans et il semble que son éducation sexuelle ne soit basée que sur le porno.Au début je ne comprenais pas pourquoi "je ne grimpais jamais aux rideaux" avec lui j'ai bien essayé de comprendre et de faire ce qui pouvait lui  plaire mais il était toujours "ailleurs" jusqu'au jour ou j'ai découvert, tapé du poing du table et quitté la maison. Des promesses, toujours des promesses, lorsqu'il a découvert ce site et a pris conscience de son addiction il s'est trouvé beaucoup moins atteint que certains témoignages aussi a-t-il considéré qu'il pouvait se passait des images (avec mon aide) et que le problème serait réglé. Or, il y a une boite pleine de dvd soigneusement ranger et hier j'ai découvert le téléchargement d'un film. Je ne veux pas le "flicer" mais quand la confiance n'est plus là!!!Aujourd'hui il dit avoir un manque de libido, et pour cause sa mémoire n'est pas un ordinateur sur laquelle il pourrait tout effacer et les films visualisés depuis des années l'empêchent d'apprécier la vraie vie et une vraie femme. J'ai 45 ans, 2 ados et je n'envisage pas de passer le reste de ma vie de cette façon. Je suis désolée mon message n'est pas très positif mais je me dois de rester lucide.Vic
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Re: au bout du couloir : peut être la lumière.
nuage @ 27-06-2009 14:06:13

normal son manque de libido.. c'est pas une libido qu'il a c'est une addiction..ce branler devant du cul payant, c'est a mille lieu de la libido..tu peux le rassurer sur ca, c'est normal qu'il soit a un point mort de ce coté..on a pas besoin d'avoir une addiction sexuelle pour avoir des raté coté libido, ca arrrive a tout l'monde.. alors...bon courage a toi, je te souhaite qu'il mette sa switch a ON..donne lui quand meme du temps.. mais s'il le faut, va t'en, ou fait le partir..s'il y a deja une bonne complicité entre vous, ca pourrait etre l'élément déclancheur...bon courage a vous 2..
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Re: au bout du couloir : peut être la lumière.
vic @ 29-06-2009 09:06:50

Le problème c'est qu'il est réellement conscient d'aller dans le "mur" avec son addiction et je pense qu'il souhaite vraiment passer à autre chose mais ces mauvaises habitudes sont anciènnes, timide, introverti, réservé, je suis la 2ème femme qu'il a tenu dans ses bras. Sans connaitre son addiction, j'ai bien essayé de l'initier et d'éduquer ses sens mais cela été trop fastidieux et son caractère "à aller toujours au plus facile" et au plus confortable l'a toujours emporté. J'ai ensuite renoncé pensant que nous n'avions pas de compatibilité chimique, que j'étais maladroite, que je n'étais plus "bandante" après mes 2 grossesses, que je n'étais pas assez disponible bref...ma condition de femme était déplorable pourtant je ne cessais  d'être sollictée par mes collègues de bureau et je ne comprenais pas pourquoi mon mari ne réagissait pas. J'ai eu un amant pendant 6 ans, pendant cette période j'étais au top de mon épanouissement sexuel et mon mari n'a toujours rien vu.Je sais qu'il n'est pas facile de maintenir une attention éguisée au file des années de la vie commune mais je suis convaincue que l'addiction au porno rend aveugle, sourd, muet, avec des troubles de la concentration et j'en passe... Je croyais avoir épousé un homme mais il en avait que l'apparence, plus encore, un jeune adolescent de 50 ans rougissant de se faire surprendre avec le slip sur les chevilles et courant dans la salle de bain pour ne pas se faire gronder... c'est pathétique. Je ne suis pas sa mère, ni son psy. et il est d'accord avec moi pour se prendre en charge mais qu'il a besoin de moi mais comment l'aider?, en suis-je capable? je lui ai donné ma jeunesse, j'ai abandonné mon amant, j'ai été contraite d'expliquer sa maladie au enfants (ado) qui pensait que le comportement de leur père était natuel, je ne sais plus, je suis perdue, il est malheureux par manque d'image, n'a plus envie de rien bref...
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Re: au bout du couloir : peut être la lumière.
resilience @ 29-06-2009 15:06:48

Salut Vic,je pense que ton homme à besoin d'aide mais pas de la tienne. Il est malade, tu n'es pas médecin ou psy ou groupe de paroles...Tu n'es responsable de rien et je pense que tu t'épuises, tu te perds à essayer de l'aider. Je pense que tu peux au mieux, l'accompagner vers une solution, une aide extérieure à ton couple. Montre lui ce forum, le site orroz, le site DASA...<p> 
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Re: au bout du couloir : peut être la lumière.
vic @ 30-06-2009 07:06:48

Salut Bavard,Merci beaucoup de tes conseils, mon homme connait le site Orros, il y va de temps en temps mais je pense que le site lui fait toucher du doigt un endroit douloureux, il sait qu'il a besoin d'aide mais son habitude préférée est le "laisser faire" ou bien faire "l'autruche", c'est progressivement que j'arrive a lui faire entendre raison, j'ai trouvé quelques thérapeutes sur ma région sur wiki et lui en ai parlé, il me faut attendre que l'information soit a maturité dans sa tête. Ce qui me gène c'est que j'aurai aimé qu'il fasse lui-même cette recherche, de même qu'il prenne le rdv avec le médecin sa volonté d'aller mieux aurait été plus probante mais bon... Pour ma part, je trouve beaucoup d'aide sur le site, j'ai pu répondre à certaines questions et constaté que j'avais fait des erreurs comme vouloir s'identifier à ses filles, au début, mon mari disait que les images n'étaient que des outils pour parvenir au plaisir mais j'ai vite compris qu'il m'entrainait sur une pente savonneuse et le site Orroz est venu confirmé ce que je pensais. Selon toi, en thérapie, aborde t-on le type d'image regardé ? les images les plus convoitées peuvent-elles orienter le thérapeute pour mieux aider le patient ? sans quoi, je crains que la thérapie de mon mari soit longue trés longue car s'il arrive à se déplacer jusqu'au médecin il n'est pas évident qu'il parle car la honte est homniprésente. 
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Re: au bout du couloir : peut être la lumière.
resilience @ 30-06-2009 15:06:56

Salut P'tit nouveau, http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif"ma psy m'a demandé quel genre de site je regardais. Je pense que ça donne une petite indication sur la nature ou l'origine du problème...peut être vaut il mieux être un peu obsédé par des bas nylon que par des actes zoophiles ou pire...
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Re: au bout du couloir : peut être la lumière.
d-h @ 30-06-2009 16:06:34

intéressant et un homme obnubilé par la poitrine c'est quoi (me dites pas un mec normal pitié)
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Re: au bout du couloir : peut être la lumière.
vic @ 02-07-2009 00:07:53

Salut resilience, merci pour ta réponse, je pense que tu as raison, cela doit être une piste pour le psy, l'important c'est d'en parler ! il me faut convaincre mon homme, lui faire comprendre combien la parole peut être libératrice. encore merci.
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Re: au bout du couloir : peut être la lumière.
vic @ 02-07-2009 01:07:26

d-h, je me permets de te répondre, avant de comprendre qu'il s'agit d'une addiction, tu sais trés bien que le premier réflexe de certaines femmes est de s'identifier à ses actrice du X, d'essayer de comprendre qu'elles n'ont peut-être pas été comme ça ou pas fait ça, certaines sont disposées à faire beaucoup d'effort pour éviter la monotonie dans leur couple, et pourquoi pas "sauver son couple", certaines passent par la chirurgie et la prostitution. C'est en regardant ses films préférés que j'ai pris conscience que je n'y étais pour rien et que malgré toute ma bonne volonté, il refusait lui-même que la mère de ses enfants se soumette a ces pratiques.
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Re: au bout du couloir : peut être la lumière.
Mondom @ 02-07-2009 01:07:49

d-h, c'est plus au psy de repondre a ce genre de question, on raconte semble-t-il que l'obsession des (gros) seins est directement reliee a la mere, bla bla bla stade oral, carence en allaitement, carence affective et recherche de substitut maternel... retourner dans l'uterus, bientot sans doute. c'est surement surtout interessant pur celui qui a cette obsession d'en prler avec un medecin qui saura l'aider a y voir clair, et lui saura mieux t'expliquer alors que quiconque!
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