Salut,hier je suis allé souper avec mon meilleur ami, 20 ans...Ca fesait un bon bout qu'il était en chine on avait du temps à ratrapper...Je ne voulais pas parler de ma dépendance sexuel...mais je savais que mon sevrage et ma sobriété envers l'alcool qui tiens depuis le 5 janvier serrait abordé (souper resto sans vin...sans débordement...des deux «tourlou»...En tous cas...lors du souper...j'ai du expliquer les circonstances de ma sobriété à alcool...90% de mes passage à acte (sexuel) étaient en état d'ébriété...Donc je gère déjà pas mal de situations en étant sobre...Les idées et pulsions sexuel sont là mais je peux me contrôler.Lors de mon «témoignage» il m'a avoué le drame qu'il avait vécus lui aussi...Idem, femme, enfants, maison...risquer tout...Et lui en plus sa femme se tappe une dépression suivant sa découverte (anti-dépresseurs)...Je le voyais si fort mon ami...Je n'en reviens pas qu'il ait tous jouer lui aussi...Sa femme tout comme la mienne a fini par découvrir des traces, se douter...valider...Constater...pleurer...On est 2 chanceux, car nos vies et situations familliale ont resté soudée...Je ne suis pas bien se matin...comme les matin de soualerie...et de tromperie sexuel...envers ma femme....Je suis honteux de ma condition. Je vois bien les tords et risques...je vois bien que je suis une merde...envers ma conjointe, famille, mais aussi envers la vie de la famille de mon ami...car elle a été témoins de mes actes «borderline» quand je venais visiter seul mon ami...Moi le parrain légal de son fils...(rien de catholique...religieux)...Je ne peux que me dire que je dois continuer...Je trouve que sa montagne est immense...son histoire...je n'en reviens pas...Lui. Je ne comprends pas...que nous nous soyions retrouvé là...sans s'en rendre compte ni l'un ni l'autres nous les défensseurs de la liberté...Je suis désarmé...ce matin...Il me dit que tous les hommes sont pareil...Je ne crois pas...je ne l'ai pas confronté. Malgré que plusieurs de ses arguments ne tenait pas la route de l'abstinance ou la vie de la sobriété...Ex: me dit qu'il va sur des sites porno pour diminuer ses pulsiuons...Je me rappel de ceci à ma première tentative d'arrêt (sans aide...honte et tabou).Mon ami...mon frère...Ma femme, sa femmemes enfants, ses enfants....Ma vie, sa vie...notre amitié....
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Re: confidence à un ami....découverte angoissante
Léa @ 21-05-2011 08:05:05

Bonjour Corvus,                       C'est interpellant, on dirait que découvrir l'addiction de ton ami est intolérable pour toi, c'est sans doute parce que cela te renvoie à ton propre soucis. Tu l'avais sans doute une haute estime de lui et là, tu te rends compte, que lui aussi est atteint du même mal que toi ce qui ajoute sans doute de la gravité à ce mal.                       Tu dois positiver, enfin tu n'es plus seul, vous allez pouvoir vous soutenir, vos compagnes sont encore là, c'est un espoir énorme. Vous semblez avoir pris conscience du mal que cette addiction cause à vous et aux autres.                        Vous pouvez vous en sortir si vous le voulez vraiment. Avez-vous commencé une thérapie, si non, faites le, c'est essentiel, vous devez retrouver les raisons profondes de votre mal amis aussi trouver la force pour tenir le coup.                        Je suis la compagne  d'un homme qui malgré son amour profond pour moi m'a fait bcp de mal parce que cette addiction vieille de 30 ans lui avait fait perdre tout repères, toute normalité. Pour lui, tant qu'il m'épargnait, tant qu'il se cachait, il ne me faisait pas de mal. Il avait completement séparé notre amour(avec un grand respect de sa part, de la tendresse à revendre) et ses dérives sexuelles.                       Lorsque j'ai tout deviné, tout compris, j'ai décidé, grâce à cet amour dont je n'ai jamais douté, de rester avec lui et de me battre d'abord contre la pornographie contre son gré puis à ses côtés après la prise de conscience qui n'est survenue que plusieurs mois plus tard.                       Aujourd'hui, malgré les blessures, nous nous aimons plus fort, jamais il ne m'a dégoutée, je suis juste effarée par les dégats que la pornographie peut causer. Elle altère completement la personnalité, elle englue le cerveau et le corpsmais aussi le coeur.                      Il est en thérapie depuis presque 2 ans et depuis peu nous avons entamé en couple une thérapie complementaire (thérapie breve et hypnose) pour tenter de résoudre en couple son manque de désir et le blocage qu'il rencontre dans certains aspects relationnels de notre sexualité (à cause de la pornoraphie, il n'éprouve aucun désir et se bloque si ce n'est pas lui qui a le controle du déclenchement, je ne montre donc jamais mon désir de façon excplicite en tout cas avant le rapport sexuel...pendant il n'y a plus aucun soucis). <p>                      Vous allez vous en sortir, courage.
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