Dépendance sexuelle

Version complète : rechute = inévitable ?
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mon homme est abstinent depuis 11 jours et parfois qd il me parle on a l'impression qu'il se sent presque guérit... je comprends qu'il ne veuille pas partir défaitiste mais moi je réfléchis tout de même un peu plus loin.
je voulais donc savoir si selon vous les rechutes sont inévitable ?
En fait je voudrais savoir si j'ai toutes les raisons de souffler ou bien s'il vaut mieux me préparer à une rechute éventuelle...pas si je dois toujours rester sur le qui-vive,mais disons qu'à ce jour je ne suis pas sûre de pouvoir le supporter,donc peut-être fauut-il que je m'y prépare pour éviter la casse ?
merci
comment gérer les rechutes sans que cela retourne au drame ?Comment faire pour se dire que c'est SON problème comme je le lis sur tout l'ancien forum alors que cela concerne notre couple ?
merci
Bonjour d-h,

J'ignore comment gérer les rechutes en couple sans que cela tourne au drame, je pense qu'il faut en parler calmement (et je suppose au plus vite), surtout si tu sens venir une rechute chez ton conjoint.

Car pour répondre à ta première question, les rechutes font malheureusement partie du sevrage. Il ne s'agit pas non plus de justifier un retour en arrière, à une consommation pornographique "réglementée" sous prétexte que c'est normal de rechuter (j'ai tenu 6 mois avant de rechuter).

Elles sont là, c'est juste un constat. Après tout ce temps j'ai l'impression que le moindre écart conduit à la rechute. D'où l'intérêt de surveiller ça de très près pour enrayer le mécanisme dès qu'il se met en route. C'est toujours difficile de repartir.

:-)
Salut D-H,

En effet il serait assez miraculeux d'être guérit en une dizaine de jour, et pour ma part je pense qu'il est quasiment inévitable de rechuter.

Ce qui compte c'est de se reprendre vite, et de reprendre le sevrage avec calme et détermination, sans pleurnicher.

C'est un chemin en dents de scie, mais avec le temps les rechutes sont plus bréves et plus rares, jusqu'a la guérison (ceux qui en sont sortis le prouve).
merci pour vos réponses
Pour ma part, depuis que j'ai posé le verre, je n'ai, jusqu'à aujourd'hui, pas retouché au verre. En revanche, depuis trois ans que j'ai attaqué mon rétablissement du sexe compulsif, j'ai fait quelques rechutes, et j'ai mis du temps à retrouver un sevrage dans la durée. Visiblement, ici, beaucoup de monde y a retouché à un moment ou un autre avant, pour certains, de décoller réellement.
Je pense aussi qu'à partir du moment où le désir de se rétablir demeure, il vaut mieux ne pas dramatiser et essayer de garder confiance. Surtout, je pense qu'il est essentiel de vivre l'instant présent, et de ne pas projeter des choses qui ne sont pas arrivées.
Quand tu parle de verre,tu parle d'alcoolisme ?(c'est juste pour être sûre de comprendre)
je sais que le mieux c'est de passer au-dessus,d'être compréhensive...mais c'est tellement un casse-tête et une cassure ds le couple que l'idée que ça puisse recommencer sera difficile.

merci
Oui, quand je parle du verre, je parle de mon alcoolisme. Je suis par ailleurs membre des Alcooliques anonymes.
Je concois très bien que la confiance que j'encourage chez le dépendant, même après une rechute (qui indique surtout la force de la compulsion et le travail qu'il y a à faire sur sa vigilance) puisse être difficile à retrouver de la part d'un ou une conjointe. Je conçois qu'il n'est de toute façon pas simple de vivre avec un dépendant (je parle en connaissance de cause :lol: ) et que la question qui se pose pour un ou une proche et de pouvoir conserver sa liberté face à la maladie de l'autre et de savoir s'en détacher pour ne pas sombrer corps et bien avec lui.

Bon courage. :Hello:
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