Dépendance sexuelle

Version complète : Parce qu'il faut un début
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bonjour tout le monde,voilà mon premier post, premières minutes d'une énième résolution d'arrêter. Je connais le site depuis deux-trois ans, découvert pendant les heures les plus sombres ou devrais-je dire les plus optimistes, c'est-à-dire  celles des grandes résolutions.J'ai décidé en juin dernier de prendre contact avec un psy de l'hôpital Marmottan à Paris. Un premier pas pour sortir de la solitude face à la dépendance. Pour l'instant cela ne pas empêché de continuer de errer sur des sites pornos. Je dis "errer" parce qu'au-delà du porno il y a une fuite du quotidien qui s'exprime dans le porno mais aussi dans l'usage compulsif d'internet et l'abrutissement devant la télé. Tout cela au détriment, de ma femme, de mes enfants, de mon travail, de mon épanouissement. Un jour sur deux je me couche à 2-3h du matin sans raison, après avoir surfé ou regardé la télé. J'ai le sentiment de me détruire, du moins de me délitter au point de ne plus savoir qui je suis, quelles sont mes aspiratons.  J'arrive à un stade où j'ai totalement perdu confiance en moi (et je pense que la confiance est la source du problème), où je n'arrive pas à définir mon projet personnel qui me permettrait de reconstruire avec des objectifs concrets de réalisations. Bref, un grand vide. Je vous dis ça avec une terrible envie d'aller sur un site pour me soulager car souvent avec le stress, les contrariétés, le porno est un refuge, un exutoire. Le terme de se soulager étant finalement très juste dans ses différentes interprétations.Ce message doit paraître brouillon à l'image de mon esprit en ce moment. Je veux m'en sortir et j'ai besoin de votre aide car j'ai le sentiment que je n'y arriverai pas seul. Et pour l'instant je ne veux pas en parler à ma femme. Y-a-t-il des thérapeutes que vous conseillez sur Paris ? Y-a-t-il uentchénique de thérapie à privilégier plutôt qu'une autre (cognitivo-comportementale, rêve éveillé,...) ?

 Merci d'avance pour votre attention.loft

  

bonjour loftqu'est-ce qui ne te convient pas à marmottan?la "bonne" thérapie est sans aucu doute celle qui TE conviendra le mieux. je doute que ce qui correspond à l'un ou à l'autre doive être généralisé...je pense que c'est toi-même qui mènes ta thérapie, en ce que tout cela participe bien de bidules et de machins qui sont coinçouillés en TOI. le thérapeute, médecin, guérisseur, spécialiste, rebouteux ou autre, ne fera que t'accompagner. s'il connaissait TES questions et TES réponses,  ce serait certes bien facile, magnifique même, mais il n'y aurait plus de troubles et de maladies de la tête depuis bien longtemps...perso, j'ai consulté une psychiatre, et suivi plutôt une voie de l'ordre de l'analytique. mais d'aucuns vont dans le sens de la thérapie comportementale, surtout si l'introspection seule n'a pas réussi, que l'identification des verrous n'a pas suffi à ouvrir les bocaux... sexologue, ça en rassure aussi parce qu'on se dit qu'ils "sont de la partie" et vont "savoir de quoi l'on parle"...question de confiance. tu vas déposer auprès de ton thérapeute tout ce que tu auras besoin d'y déposer, alors tu dois être confiant dans cette voie que tu auras choisie.et bien sûr, tu as le droit de te tromper de voie, de changer, de discuter avec le thérapeute de tes doutes à son sujet même, au tien, au sujet d'un éventuel mode d'emploi...la confiance est la source du problème, dis-tu. ça ressemble pour moi au tout premier rempart de la forteresse qu'il te fait prendre..

à l'attaque!!

salut loft je me reconnais dans ton témoignage, le porno est devenu un "refuge" (illsuoire il va de soit) dans lequel je me plonge à la moindre contrariété, stress, coup de déprime. Je n'ai découvert ce site que depuis cette année, avant j'avais bien dans un coin de ma tête une petite voix qui me disait de me reprendre, et d'en finir avec cette satanée dépendance mais rien n'y fait. Aujourd'hui j'ai pris le taureau par les cornes et je peux te dire que le combat est difficile. Difficile car la aussi comme toi je pense deviner que le porno  est le révélateur d'un manque de confiance en moi (toujours peur d'imposer mon avis ou juste de le donner) et aussi car il souligne à quel point sa vie peut manquer de saveur et de relief surtout comme tu le dis si bien lorsque l'on a pas de projet, de but, ou une passion qui puisse nous tenir à laquelle on peut se consacrer et s'investir.Pour les thérapies comme dit mondom, à chacun sa thérapie ce qui marche pr l'un ne marche pas forcément pour l'autre. Mais une chose est sure il n'est jamais trop tard pr bien faire, et pr commencer à vouloir se débarasser de cette dépendance.

Asmyr.

salut Loft,

tu peux regarder par là aussi : http://dasafrance.free.fr

Merci pour vos messages, encouragements et conseils. Ca fait du bien de ne pas être figé face à soi, ses interrogations et ses circonvolutions cérébrales.C'est vrai qu'il n'y a pas une méthode mais des voies différentes selon chacun de nous. J'oscille entre le désir de travailler en profondeur sur moi-même (plus abstrait) et l'envie de changements perceptibles au quotidien par le truchement de techniques comportementales. Je suis allé voir le site des groupes DASA. L'un vous a-t-il déjà participé à une séance ? Quelle place tient la religion dans ces rendez-vous de dépendants ? J'ai vu qu'il existait aussi un groupe dans le 18ème  sous le titre "contre la dépendance sexuelle". Est-ce le même principe ? le même fonctionnement ? En tout cas, ça fait du bien d'écrire et d'échanger. J'ai le sentiment en quelques 36h que mon esprit est un peu plus libre. En espérant que la confiance ne soit qu'un premier rempart.A vous lire

Loft

salut loft.nombre n'entre nous est deja alle a des reunios DASA, d'autres non.j'y suis allé régulièreent à une époque, personnellement. je ne suis pas croyant du tout.

la religion n'y tient aucune place. c'est symbolique et tu y vois et prends ce que tu veux. cela fait partie d'un certain "rituel" qui n'a rien de catho ou religieux. y assistent des athées, chrétiens, juifs, musulmans... tu peux evidemment si tu es croyant y amener cette croyance, elle ne sera pas plus mal respectée que ton athéisme si c'est le cas. il n'y a en tous cas aucun référent clérical ou décorum religieux.le seul crédo, c'est de chercher à se sortir de la dépendance affective et sexuelle! pas de place pour un quelconque prosélytisme... quant au groupe dans le 18e, je ne sais pas. je compte d'ailleurs les contacter à l'occasion pour savoir ce qu'ils font. d'après ce que j'avais lu, ils s'inspiraient du programme en 12 étapes des DASA (similaire à celui des Alcooliques Anonymes bien connus...)

"ils" préconisent de prendre un rv avant de rejoindre le groupe, auprès je crois d'un psychothérapeute. tiens-nous au courant!

 Reflexion sur l'idée de croyance : aucune religion selon moi n'a la vérité ultime, la foi est personnelle, pour moi le problème est la confiance que l'on se porte, la foi necessite cette confiance en soi. Donc le fait de faire des actes qui nous rabaissent, nous éloigne de notre confiance. La foi divine se doit s'être totale et sans compromis, la confiance demande tolérance mais fermeté, on peut être compréhensif envers quelqu'un alors pourquoi pas envers soi même. vous l'aurez compris en ce moment même malgré une rechute hier je suis bien, et je m'accroche à ma PS en la remerciant pour ce qu'elle m'apporte car je crois qu'elle participe à mon rétablissement. Ma confiance ne moi en découle naturellement, car même si ma PS participe le choix vient de moi. Bonne journée à tous

    

Salut,C'est vrai que parfois le porno peut devenir un exutoire et c'est là que ca devient un problème une dépendance. C'est pourquoi je trouve que c'est utile que quand tu coupes une activité qui anormalement te détend essaie de te trouver autre chose pour te détendre tout comme le fumeur a ses patchs, mais toi aussi tu peux avoir quelque chose pour t'aider.Aller faire du sport, t'entraîner dans un gym. Selon moi c'est une très bonne chose, en même temps ca te donne l'occasion de voir du monde et c'est vraiment relaxant. Écouter de la musique quand t'es à l'ordi.Éviter les moments seuls à l'ordi le soir, ca paraît évident, mais souvent de fois c'est dans ces moments que ca arrive. Je pense pas que tu veuilles te mette à consuler des sites pornos devant d'autres personnes. Connaît tes limites , si ta dépendance est trop grand pour toi . Coupe l'internet le soir.Tant que tu feras pas des actions concrètes, rien ne va changer. C'est pas en restant les culottes baissés à chaque soir devant ton ordi que ca va changer, faut tu te trouves des moyens pour t'aider. Aussi le meilleur conseil que je peux te donner c'est de fuir la tentation quand elle vient.Bonne chance
d'une façon provisoire, ce que realistic man propose est envisageable. mais à moyen ou long terme, je ne trouve pas cela... réaliste.cf le sondage: "au bout de combien rechutez-vous?" réponse à 56%: "moins de 7 jours"...j'affirme qu'une des fonctions du sevrage est de s'apercevoir que sans thérapie on n'a aucune chance.de voir, au vu des sentiments des premiers jours, que c'est envisageable et que c'est une bonne chose que de vivre hors de cette dépendance. puis, avec les risques de rechute, comprendre qu'il ne suffit pas d'y croire et d'espérer, qu'il y a aussi toute une panoplie de moyens concrets pour s'en sortir, DASA, psychothérapie, etc... et il est alors temps de se poser la question de ce que l'on souhaite vraiment. SANS faux-semblants. la réponse (que realistic man, tu donnes toi-même sur un autre topic) qui est simplement "psy? je n'ai pas trop envie d'y aller" ne ressemble pas à une vraie prise de conscience qu'il n'est plus question de rester vautré dans ce problème.remplacer la dépendance sexuelle par une autre? c'est un moyen de faire disparaître un inscrit du forum qui ira voir ailleurs si j'y suis... cela ne réglera pas le problème.quand on a mal à la tête, on peut essayer de résister à la douleur. on peut aussi prendre un cachet d'aspirine. évidemment, il faut l'avaler... la solution qui consiste à mettre la musique plus fort pour couvrir ses cris de douleur n'est pas franchement adaptée.
Merci encore pour vos messages, le partage de votre expérience.Je dois avouer une petite rechute hier matin. C'est terrible comme tout est fragile.Et pourtant la semaine passée a été excellente. Je ne mettais pas senti aussi bien depuis bien longtemps. Je n'était plus dans cette bulle négative qui fait perdre confiance. En parallèle, j'étais dans l'action, reprenant en main mes projets, mon quotidien. Et puis, j'ai baissé la garde. Une baisse de motivation générale... un peu de facilité et je me suis retrouvé à perdre mon temps sur des sites ou devant la télé.Ce matin c'est la énième reprise en main. Mais l'expérience de la semaine passée est maintenant ancrée dans ma mémoire. Un goût que j'ai envie de retrouver le plus vite possible. Et puis je suis retourné à Marmottan la semaine passée. Je vais entamer un travail avec la personne qui me suit. Je crois qu'elle attendait que je verbalise ma demande d'une telle démarche. Elle semblait enthousiaste. Moi-même, ça me motive.Je crois aussi qu'il nécessaire de faire un travail sur soi pour dépasser ce problème ou du moins apprendre à la gérer sur le long terme. Et dans la gestion au quotidien, il y a en effet parallèlement tout ce qui peut permettre de ne pas céder aux tentations, aux bouffées d'envies. Quand par exemple, suite à un conflit ou à un échec, le repli sur ces mauvaises habitudes, sont souvent un échappatoire à la réalité.Pour l'instant, je vais voir comment se passe le travail effectué à Marmottant. Pour les groupes type DASA, je vais attendre un peu. J'ai contacté le contact du groupe du 18e arrondissement (site "contre la dépendance sexuelle") sur son téléphone portable. Plusieurs messages laissés surle répondeur, aucun retrour ? Le groupe existe-t-il toujours ? Les coordonnées laissées sur le blog sont-elles bonnes ? Est-ce sérieux ? Si d'autres personnes participent à ce groupe ou le connaisse, je veux bien votre retour.Bonne journée à tous.
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