Dépendance sexuelle

Version complète : COMMENT ?
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2
Bonjour !Je suis co-dépendante et je viens demander au secours... Voilà 8 ans et rien n'a changé... ou si ... peut-être quand même.. On va chez un psy.. Il a accepté, il le reconnait il a un problème... on est dans la "transparence"...MAIS, quels sont les mots pour l'empêcher de retomber dans le panneau... Je laisse l'ordi quelques heures allumé et malgré nos conversations, malgré "c'est nul ! c'est de la merde.." Il replonge... Il me le dit mais voilà... tel rose ou ordi... il est faible devant ça et j'en ai vraiment marre des rechutes..Vous, dépendants... quels sont les mots ou quelle attitude vous auraient aidé ou facilité la tache...?!? Il m'a parfois reprocher de ne pas "être assez dure"...Je suis perdue...
Salut Lia,je me permets quelques remarques :- il n'est pas faible ou vicieux, il est dépendant, malade.- je ne sais pas si toi, tu peux l'aider, tu peux changer les choses...il n'a plus l'air d'être dans le déni mais il n'a peut être pas encore compris ce qu'il peut perdre à cause de sa maladie, pris conscience de ce que cela lui coute ?- tu n'es pas responsable de sa maladie, tu n'as pas à être dure ou douce...c'est sa maladie, son problème, tu n'es pas responsable de ses rechutes. Attention, les dependants ont tendance à être un peu immature, à rejeter la faute sur l'autre.

Moi le seul truc qui m'a fait prendre conscience de ma maladie, c'est le départ de ma compagne, mère de mes deux filles. On avait que très peu évoqué mon comportement, donc je ne sais pas si en avoir parlé avant aurait changé les choses. On avait très peu conscience de mon problème.

Bon courage.

Bonjour, Je pense que le début de la résolution de ces problèmes commence par l'augmentation des actes de pudeur à la maison; c'est à dire par exemple se déshabiller uniquement dans la salle de bain, vous pourrez alors petit à petit retrouver votre intimité.
Oui.. resilience tu as raison... Je tente malgré tout de trouver "des formules magiques" pour le désenvouter..Je le mets face à tous ses démons.. je suis parfois très dure mais j'avoue qu'il a beaucoup avancé... Il va chez une psy régulièrement.. Il n'est plus du tout dans le déni.. il le dit.. "je suis malade.. c'est pas normal... ca me déprime après.. j'en sors épuisé.." alors qu'avant c'était.. "ca me rend heureux.. ca me fait du bien.. mais tout le monde le fait.."Bon, maitenant ce sont les rechutes qui m'épuisent et vont fnir par tuer ce qu'il reste de notre couple.. Je le vois comme un petit garçon qu'il faut surveiller pour pas qu'il s'égare.. et forcèment on a rarement envie de faire l'amour à son petit garçon, ou de se comporter en femme... En résumé, l'image que cela me renvoit est terrible... J'ai envie d'un homme.. dans le sens quelqu'un de rassurant, de posé, de mur...C'est difficile..
je comprends ce que tu veux dire.Effectivement, il traverse un moment de sa vie dans lequel il est particulièrement fragile. Dis toi que le choses peuvent changer, avec un peu de temps.

Bon courage.

Oui... Je le sais.. les choses peuvent changer et il se donne les moyens malgré tout..On en a reparlé ce week end et il me dit qu'il doute souvent de sa capacité "à s'en sortir".. qu'il pense qu'il n'y arrivera jamais... Pour donner un ordre d'idée, il rechute de temps en temps( ca dépend.. tous les 3 semaines.. des fois plus..)... se perd sur des sites quelques heures et part vite dans le jardin faire autre chose ... et me le dit le jour même.. [Image: smil43aa266624ebf.gif]l me dit de nouveau que je devrais être plus dure... parce qu'il se dit que lorsqu'il recommence si je ne dis pas grand chose.. il a tendance à penser que "elle ne dira rien..." Celà étant dit, il se rend compte depuis peu, qu'il en ressort pas bien.. fatigué moralemnet et physiquement.. et qu'il n'a plus envie de rien.. même s'il n'a passé que quelques heures au téléphone rose ou sur l'ordi... Il sait aussi que les jours qui suivront seront moroses...Je me dis qu'il y a peut-être une issue.. mais quand ? La psy dit cela va être long... très long... c'est le moyen qu'il a trouvé petit pour ne pas sombrer dans la démence ou l'autisme... c'est dire (contexte famial dramatique : parents violents.. mère maltraitante et/ou affectueuse la minute d'après...etc)
ça va être long et très long, oui. mais le propre d'un tunnel est d'avoir un bout. le tout est de tenir jusqu'à y arriver, ou alors de supprimer le tunnel, ou de jeter l'éponge. c'est assez encourageant qu'il aille dans le bon sens, mais pour contrebalancer cela cela ne suffira pas pour que ça disparaisse du jour au lendemin, t'a dit son psy...

courage.

oui...Je le sais.. je le vois changer.. Lui me dit qu'il trouve qu'il n'a pas avancer puisqu'il rechute.. Et pourtant, son discours n'est pas le même.. long c'est quoi ?Toi, Mondom il t'a fallu combien de temps ? Tu ne te considères plus comme dépendant ou l'es tu encore ? Il y a encore des rechutes ? J'ai vu que tu avais connu des séparations ? cela t'a fait réagir ou pas vraiment ? es tu en couple ?( je sais.. suis curieuse..[img=../../../uploads/smil3dbd4d8676346.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]) Non.. c'est que je te vois un peu comme le modèle à suivre.. alors forcèment, j'ai plein de questions.. Est ce compatible avec une vie de couple et/ou familiale ? J'ai des questions mais tu n'as pas à y répondre tu le sais...!!
tu peux lire a peu pres toutes les reponses sur mon blog ici...un exemple a suivre, bof...d'abord c'est l'exemple d'un mec qui a foutu toute sa vie en l'air, rien de bien glorieux... ah si, il a réussi à s'en sortir et a trouvé le bonheur de vivre à 42 ans. je reconnais que ce bonheur est bien réel et comblant, mais si j'avais commencé par là ç'aurait été pas plus mal....ensuite, chaque histoire est différente. si tu le souhaites, tu peux aussi me contacter en mp si tu as des questions que tu ne veux pas mettre ici. sache que pour ma part, je n'ai pas de problème de gêne.moi, je n'ai pas mis très longtemps, c'est vrai. je n'ai pas encore le recul de la confirmation du temps qui a passé. je me sens hors de danger, peut-ête un jour je ne le serai plus. mais je n'ai plus de rechutes depuis plus de 4 mois, je ne compte plus. je me considère comme un "ex-dépendant" et pas comme un dépendant qui se contrôle. je continue d'explorer la vie et d'étudier ce qui m'a enfermé si longtemps.je ne suis pas en couple, un jour cela arrivera sans doute, je ne suis en tous cas plus à le rechercher avidement comme si c'était plus important que tout, comme une condition sine qua non pour acceder au bonheur serein...

est-ce compatible avec une vie de famille, je ne sais pas quoi te répondre. je ne l'ai pas vécu et... j'espère bien que je ne le vivrai jamais! en tous cas, quand j'étais en couple ou en famille et que j'étais atteint sans le savoir, ça s'est toujours terminé par la rupture... et pour mon cas personnel, ces ruptures à elles seules n'auraient pas suffi à mon "déclic" je pense.

C'est gentil... j'irais voir sur ton blog..!Il ne faut pas être trop dur avec soi (tiens c'est moi qui donne des conseils à Mondom...[img=../../../uploads/smil3dbd4d8676346.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]..) Je crois qu'on fait comme on peut avec les moyens qu'on nous a donné.. et je crois que beaucoup d'entre nous sont dépendant s(à differents niveaux...biensur.. nourriture, alcool, sport, travail...) ça permet de faire face aux choses difficiles et à la vie en général...L'important c'est de réagir et de rebondir..!!
Pages : 1 2
URLs de référence