Dépendance sexuelle

bah moi il faudrait que je mette à jour mon profil , je suis plus trop célibataire, je suis pas en couple non plus, en fait je sais plus trop ce que je suis...[img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif"[/img]mais cela ne change pas grand chose à ma sexualité, mes envies de masturbation compulsive sont peut être moins fortes. Non pas parce que je pourrais avoir des rapports fréquents, ce qui n'est pas le cas car je ne vois pas quotidiennement cette personne, mais plus parce que cette nouvelle relation doit me rassurer un peu.Concernant le porno, j'avais arrêté avant, sans trop de manque, avec une bonne rechute en août quand même. C'est peut-être l'arret du porno qui m'a permi cette rencontre ? Concernant l'affection, ben je suis toujours aussi largué, avec des grosses envie d'engagement qui dépassent la raison. Avec des crises de manque quand j'ai pas mon quota de sms...Pour remplacer la branlette : J'essaie de faire comme Raoult, de bien remplir ma vie. Je prends des cours de danse, je trouve ça vraiment sympa, cela oblige un contact assez proche avec les femmes, contact très codifié, qui demande de la concentration, et qui peut donner beaucoup de plaisir simplement, sans ambiguïté... Jeudi prochain je commence la salsa...aïe, aïe, aïe...Je me suis mis au parapente aussi, cela m'a fait un peu grandir : obligé de prendre des décisions importantes (décolle, décolle pas, un peu plus près de la falaise ?) qui m'engagent, que je dois assumer...cela donne aussi beaucoup de plaisir, oblige là encore à être bien concentré sur autre chose que son nombril, que ses problèmes perso, cela donne une impression de liberté, c'est valorisant...Je vais m'investir aussi dans le groupe DASA Lyon.Et quand j'ai envie de m'apitoyer sur mon nombril, j'écris, je dessine.  

Effectivement, célibataire ou en couple, quand on est dépendant, on est tout deux confronté au manque. Personnellement, au début, lorsque je suis en couple, je m'éloigne de la MB, mais par la suite, satisfait ou pas par ma copine, je reprends mes habitudes. Donc, dans mon cas, ce n'est pas chez ma conjointe qu'il faudrait rechercher le problème, mais bien dans mon impossibilité à gérer la frustration et mon besoin de toujours plus.Je pense pour répondre à la question du topic que chacun est différent et tout en connaissant les moyens de sublimations qui pourraient m'éloigner de la pulsion sexuelle, je n'ai pas encore trouvé celui qui me convienne: le sport, ça dure 1 à 5 fois, puis les bonnes résolutions se perdent au profit d'excuses vaseuses et en plus ma motivation est souvent de l'ordre du culte du corps et de la séduction ; le dessin, c'est généralement de belles femmes désirables que je dessine et je dessine peu depuis de nombreuses années; le travail, ça ne me motive pas; les sorties entre amis, je n'en ai pas dans ma nouvelle région; les lectures, c'est souvent sur les relations hommes /femmes, la psycho, ...; les sorties, les visites, le ciné, c'est avec ma copine... Voilà une liste dans laquelle certains peuvent trouver leur compte pour se détacher du sexe. Moi, je n'ai pas encore trouvé un exutoire motivant totalement asexué et auquel je me tienne.

Par contre , pour élargir le débat, je m'interroge sur ce que vos techniques pour faire redescendre la pression quand le désir et la pulsion sont à leur apogée? Comment faire pour passer ou penser à autre chose des moments d'intenses frustrations?