Dépendance sexuelle

Version complète : Questions aux dépendant(e)s...
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Bonjour,Cela va de soit, que vous n'êtes pas tenu de répondre....J'ai essayé de comprendre mon conjoint depuis des années mais entre un "oui" pour que j'arrête de l'emm** et un "oui" qui veut dire oui c'est parfois dur de faire la différence ! Je me dis donc que vous n'aurez peut être pas ce problème. Le rapport à l'autre en général : Mon conjoint n'a pas d'ami "réel" et n'en a jamais eu d'ailleurs. Je crois qu'il voit les autres comme des "objets". Il a envie de voir quelqu'un ? Il attends que cela se réalise, là tout de suite. Il n'a plus envie : même chose. Il a besoin des autres mais refuse la réciprocité en somme. Internet est "super" pour ça et il a des "copains" depuis des années alors que les "vrais" ne durent pas plus de quelques semaines. C'est pareil pour vous ?Le rapport à soi-même : Il n'est pas sûr de lui, assez coincé (Pour le rendre "malade" il suffit de dire "Demain on va rencontrer des gens que tu ne connais pas et tu devras leur parler") Internet est "super" pour ça. Si je vous dit que je vis à Paris, que je suis vendeuse en parfumerie et que je n'ai pas d'enfant Allez le prouver... L'amour reçu : Il a été aimé par sa mère mais "mal" : Un peu objet (Elle a toujours décidé de tout au nom du "Je sais ce qui est bien pour toi"), un peu "surestimé" (son fils est "trop" bien pour tout le monde) mais "sous estimé" en même temps (Par contre il est pas "foutu" de savoir tout seul que le travail fait pour un client l'est en contre-partie d'un paiement. Si si, elle est allée jusqu'à dire "Tu te fais payer au moins ?!" qui a donné un viscéral "Vous rigolez ! Il est trop con pour ça et de toute façon il se contente juste de faire les coloriages que je joins aux factures L'année prochaine je l'autoriserai à se servir de la photocopieuse. Enfin peut être..." qu'elle n'a pas aimé) Son Papa est mort quand il avait 9 ans donc il est devenu le fils unique mais aussi le "mari" (C'est symbolique, je ne pense pas que.. faut pas pousser) Le rôle du premier amour : Mis à part ceux de l'enfance, elle a "bloqué" dès qu'il a été un peu grand. Il a eu le courage de lui échapper une fois vers 20 ans . Il est parti chez la demoiselle sans prévenir et y est resté quelques mois. Manque de chance elle voyait plutôt un "plan cul" donc grosse déception pour lui. Après il y a eu des "flirt" mais rien sur du long terme avant moi.  Je me suis posée la question du "Je me venge" ou "A quoi bon s'investir si c'est pour se faire dégager une fois les comptes bancaires vides ?" Bon 21 ans après il devrait avoir une idée précise de moiet faire la différence, je sais.Le rôle du fantasme : Il dit avoir peur de proposer des choses car il craint de me choquer. Par ailleurs, certains de ses fantasmes ne sont pas "réalisables"  car il sait qu'il ne le supporterai pas. Bref, vous vous reconnaissez ou c'est moi qui délire ?Merci de m'avoir permis de visiter votre monde.  
salut pepette, ( petite parathèse ton pseudo est provocateur!!lol pépette chez moi , c est un surnom qu on donne au sex féminin!! je trouve ça marrant!!lol), sinon moi je suis dépendant mais en sevrage depuis pas mal de temps maintenant, néanmoins je te repond car dans mon cheminement de pensée actuelle qui est en quelque sorte une reconstruction de mon identité, j en arrive a ma petite enfance et au comportement de ma mère semblable a celui de celle de ton copain.Comme lui, j ai trop vite était le confident de ma mère, et de ces histoire de coeur ..., très vite j ai eu le droit à des compliments trop élogieux, "c est mon fils qu est ce que tu veu, c est le meilleur!!", " il réussi tout ce qu il fait...", maintenant je pense que tout cela doit avoir des répercussions sur nous. Tu ne précise pas si ton copain est dépendant ou non??, pour les fantasmes, moi je trouve qu ils sont humains et malheureusement peuvent être alimenté par le porno, d'ou leur nocivité, car peuvent très vite devenir source d anxiété , car souvent irréalisable. Je ne sais trop quoi d autre te dire mais reste à ton entière disposition, si tu veux appronfondir certains éléments!! Bon courage  
Salut Pepette!Personnellement, je me reconnais dans plusieurs éléments, mais de là à en faire des déductions, il y a un pas que je ferai pas. Tout d'abord, cette forme d'agoraphobie. Je crois qu'à force de vivre sur Internet, on perd notre capacité à se faire des amis, à communiquer. Il y a un seul véritable ami que je vois chaque semaine, j'ai du bol de l'avoir je me dis des fois. Les autres copains, c'est une fois par mois,et encore! Lorsque je vois des jeunes de mon âge (20-25 ans), c'est en fait les connaissances de ma cop's et, quant à moi, parfois, je dois avouer que j'espère que le temps passe plus vite afin de rentrer.Ma cop's adore les soirées où des miliers de jeunes dansent jusqu'au petit matin et moi...ben...ça me stresse. Je suis même désagréable si j'ai décidé que je ne voulais pas rentrer et pourtant il n'est que minuit. J'ai l'impression qu'elle ne comprend pas ce que j'endure. Avec le temps, on arrive à s'arrager je dirais.Je rajouterais qu'à l'adolescence, je me suis forgé une boule autour de moi, une sphère opaque à travers seul moi pouvait voir. C'était une sorte de protection au monde extérieur car je me sentais incompris, en danger, agressé. J'étais dans mon monde, la place principale était la chaise d'ordinateur (jeux, surf, création de site web, porno). Je gérais mon monde depuis là. Je choisissais quand je voulais en sortir, c'était rare. J'en ai loupé des soirées avec des amis de l'époque.Le rapport à ma mère est également étrange. Pour ma mère, j'étais le meilleur, le préféré, j'ai eu une pression énorme sur les épaules, j'étais le seul à faire des études dans la famille, même élargie. Elle a toujours pris les décisions à ma place, encore aujourd'hui elle a tendance à me dire spontanément ce que je dois faire, mais je réagis différemment qu'à 18 ans^^. Père absent depuis mes 4 ans.Mon premier amour? 1 mois puis elle m'a jeté. "C'est comme quelque chose qu'on désire terriblement pendant des mois et que, tout à coup, on ne veut plus.", qu'elle m'a dit. J'avais 14 ans. Je vous explique pas le chagrin. Premier amour, on s'attache bcp trop facilement, je me suis fait avoir. 4 ans plus tard, je m'en mordais encore les doigts. J'avais l'impression de louper ma vie, enfin, bcp ont connu ça. Encore aujourd'hui, c'est avec bcp de tendresse que je pense à elle.Le fantasme? Je ne suis pas coincé, je propose à ma partenaire un peu tout ce qui me passe par la tête, malheureusement des fois je dois dire. Il m'est arrivé d'avoir honte de ce que j'avais entrepris, juste après l'amour. Il m'est aussi arrivé d'insister: "allez tu verras ce sera bien". Et je l'ai regretté en me disant que je ne devais pas lui forcer la main.J'espère que ce témoignage t'aidera.
Bonjour Létudiant,Ah ? Provocation involontaire de ma part. Dans le sud de la France ça n'est pas - enfin à ma connaissance - un truc particulier. Vais me renseigner quand même (Vu depuis le temps que je traine ce surnom, au cas où ;-) ) Ceci dit, je me souviens d'avoir vu un ami canadien médusé puis hilare recevoir ma "confidence" :"Je les adore mais il me tarde que mes gosses partent au centre aéré !" Forcément ça surprend, chez eux se sont les testicules et non les enfants.... Bref, je n'en suis pas à ma première bévue !Oui effectivement mon conjoint est dépendant depuis très longtemps (voire toujours) avec une augmentation liée aux facilités qu'offrent internet.(anonymat, 24h/24 etc...). Qui plus est, étant donné que c'est aussi son travail, pas facile de le "priver" d'un ordinateur et d'un modem ! Je vais me repencher sur les prog de contrôle parentaux. La dernière fois que j'avais testé "il" était tellement performant qu'impossible de faire la moindre recherche ! (et oui "culture maraichère" m'avait été refusée car "cul" dedans la phrase... ) ajouté à un côté très "vista" (A te demander 20 fois si t'es sûr que tu t'autorise à voir...) Bref abandon rapide car pas le temps de faire administrateur de toute la famille ;-)Pour ce qui est des fantasmes, nous en avons tous plus ou moins. Ce qui semble lui poser problème est d'être en mesure de les "réaliser" avec une parfaite inconnue (réaliser entre guillemets car le virtuel n'est pas une réalisation mais une vue d'esprit à mon sens) mais pas avec sa femme. Un côté non seulement frustrant mais aussi difficile à gérer car générant des tensions, des frustrations qu'il compense...en allant voir des sites. Majorant ainsi les problèmes et entretenant la dépendance. Enfin, selon mon ressenti maintenant je peux me tromper totalement. Merci de tes réponses. Je pense que ce ne doit pas être facile.  
Bonjour Mermoz,Merci d'avoir répondu, tout d'abord. Non, je me garderai bien de faire des déductions..; Mon conjoint ayant du mal à répondre autre chose que "Je ne sais pas/ Peut être" disons que c'est dur de comprendre où cela peut coincer... L'agoraphobie étai présente chez lui, bien avant qu'il ne soit adepte des relations (au sens large) virtuel. Il pense que c'est lié au fait qu'il a beaucoup déménagé durant l'enfance; Je ne pense pas que ce soit "tout" car mes parents ont joué au ping-pong avec les continents depuis ma naissance. J'ai juste appris à me "résigner" et...à écrire lol. J'avoue que j'a abdiqué à 16 ans demandant une émancipation mais plus parce que j'en avais marre de perdre 90% des grandes vacances à chque changement de continent qu'autre chose !Pour les sorties, on peut vivre en couple et ne pas aimer la même chose. Si on peut "négocier" ça fonctionne. Chez nous c'est plutôt "On se tape toutes les manif militaires" et on fait la gueule si je demande 1 soirée "sans intérêt" pour lui. Du coup après n'avoir plus osée passer la porte (Car, bien sûr il ne fait pas du crochet pendant ce temps !) j'en viens à faire du forcing en disant "Tu assumes tes actes, quels qu'ils soient et ne vas pas chercher des excuses à 2 balles du petit garçon abandonné tout seul à la maison..."  Sais-tu pourquoi tu as eu besoin de te protéger à l'adolescence ? Pas dans le but de devenir ton psy juste pour savoir si tu as trouvé ta réponse.Lorsque tu dis ne plus réagir comme à 18 ans, oses-tu t'opposer , Mon mari ne peut toujours pas le faire sauf pour des "bêtises". Je te dis cela car tu as une copine, que cela peut avoir de grosses implications à vie que je ne souhaite à personne. Je m'explique : après 5 mariages remis (because Belle-Maman voulait tout organiser) et une maladie, nous avons décidés de nous mariés. Seuls avec parents respectifs, témoins et nos enfants uniquement; J'étais super contente qu'il "s'implique" enfin dans le quotidien et prenne des initiatives... La veille au soir j'ai appris que nous aurions "quelques invités"; en fait si j'ai tenu ma promesse '(On devait prévenir nos famille après avec un faire part marrant) lui a téléphoné à sa mère pour lui annoncer (logique) et ça a dérapé. En gros sa famille était là, des gens que même lui ne sait pas qui ils sont ("Tu devrais inviter X elle m'a bien rendu service"...et mon mari de foncer pour ne pas se "disputer"!) Au final ma marraine m'en veut encore (Elle n'a jamais cru que je ne savais pas, un peu logique Elle avait déjà 76 ans et nos rapports etaient très bons avant...), je n'ai aucun souvenir de ce jour sauf lorsque je changeais mon fils dans les toilettes du restau (C'est pas une blague ), j'ai passé la nuit loin de la maison dans la voiture, je ne suis toujours pas capable de me souvenir de la date ni de l'année. Je refuse de porter son nom et sais que je ne le porterai jamais sauf pour les impots et autres "obligations" légales (mais ni les papiers et je reste sur la boite aux lettres de la maison). Pourtant "avant" j'étais plutôt fière de ce fait. J'ai envisagé de faire annuler purement et simplement le mariage. Tu vois, c'est irréparable Alors, au cas où, ça vaut peut être de te prendre la tête avec Maman si tu étais face à cela...Côté des fantasmes, je pense que certains doivent rester à l'état, justement, de fanbtasmes.Pour ce qui est de la "forcer" là aussi tu es le mieux placé pour savoir si c'était vraiment le cas ou juste si elle n'aurait pas osé d'elle-même si j'ose dire. Encore merci à vous deux (toi et l'étudiant) Oui ça aide dans la mesure où il est difficle de savoir où est la limite entre les "mensonge pour éviter une dispute" et "la vérité" lorsque l'on interpelle à la fois "l'addicte" et le partenair. 
Re pepette, je voulais te donner une lueur d espoir, car espoir il y a , moi avec tout ce qui m arrive en ce moment et mon sevrage qui continu, je me suis rendu compte de beaucoup de chose, notamment de mes comportements agressifs envers ma copine , mais tout cela avec le sevrage et mes remises en question changent, je laisse ce semblant d impulsivité de côté, et j apprend a respecter, en faite la dépendance fait oublier beaucoup de choses, moi j ai du faire face a une crise aigu dont je ne suis pas encore sorti mais qui m a deja fait beaucoup grandir!! En faite on a tous beaucoup de chose à se reprocher depuis le debut de notre vie,  mais il faut aussi essayer de pas trop regarder le passé et tirer les conclusions et leçon des choses les plus importantes.La dépendance n est pas une fatalité même si c est une vrai merde et qu elle pousse très vite hors des limites  de notre entendement, j' espère juste que ton homme aura une prise de conscience, et qu il verra son passé et son futur d un autre oeil!!

Allez courage, pepette!!

Re Létudiant, merci pour ton message. Je te souhaite sincèrement de "t'en sortir" si j'ose dire. Je pense que tu découvriras plein de bonnes choses dans la vie que ce soit avec ta copine qu'en dehors de la vie de couple.Courage à toi aussi
Salut Pépette,je vois beaucoup de point commun avec mon histoire.Je suis dépendant affectif et sexuel depuis une vingtaine d'année.L'agoraphobie : j'ai également lu le terme d'anorexie sociale que je trouve assez explicite. Je pense que ce problème est du au décalage entre le monde intérieur dans lequel on vit (immaturité, égocentrisme, pornographie...) et le regard de l'Autre à qui on doit cacher tout cela. Il faut faire bonne figure, s'adapter aux règles sociales, pouvoir parler d'autre chose que nos masturbations compulsives inassumables et tout cela est fatiguant, stressant, on est pas dans le même monde.

Pour mon enfance : père absent et mère possessive qui me lance de temps en temps des "toutes des salopes, sauf maman", avec un sourire complice...ha ha ha, comme c'est drôle quand on a 8 ans. Pour les fantasmes : je pense que le problème c'est qu'on supporte mal la frustration (immaturité? mais surtout dépendance à l'effet anxiolitique de l'orgasme) et qu'on est vite lassé également (influence des pornos?) b  toujours en recherche d'excitations nouvelles , c'est un peu une course en avant, sans fin.Bon courage.PS : ma prise de conscience s'est faite le jour où ma compagne à claquer la porte,partant avec nos deux filles.

 

Salut Resilience,je te remercie pour ton message. Je t'avoue que "vous" comprendre est très difficile  lorsque l'on est pas du "bon" côté de la barrière". Mais je suppose que c'est un peu comme comprendre un alcoolique qui boit tout en disant que sa vie est un enfer à cause de la boisson mais qu'il ne peut s'en empècher mais qu'il culpabilise mais que..; Bref, je présuppose que toute addiction est par définition incontrôlable et irrationnelle. Ceci étant, il y a une marge entre le comprendre et le vivre au quotidien pour tout le monde d'ailleurs !Je constate que toi aussi (Un de plus ?) ta maman a eu probablement une part dans ton attitude. Il semble que belle-maman soit plus dans le "trip" "Prends celle là elle a de l'argent" ou "Prends celle là c'est la fille de ma meilleure amie"... Même pas sûre qu'elle aurait "approuvé" ses propres choix et plus toléré que son fils lui soit piqué par une "labellisée". Mais bon, on ne saura jamais. Je sais "juste" qu'il y a 4 catégories pour elle : les salopes (celles qui regardent son fils d'un peu trop près et par extension celles susceptibles de le regarder), Le mauvais choix (l'actuelle), les dommage(Ses ex) et  les bonnes (les 3 ou 4 labellisées). Je regrette de lire que tu as perdu une famille dans l'histoire. Je peux la comprendre (j'y suis en plein dedans...) car c'est difficile de vivre un quotidien où se sentir transparent se mèle avec se sentir responsable, pas à la hauteur. Sans parler de la suspicion qui rode en tâche de fond dans nos cervelles (Les hommes ont un cerveau les femmes une cervelle ;-) )Je peux te comprendre parce que je sais que ce n'est pas facile de perdre ses bases et ses enfants (Enfin j'imagine) pour finalement "rien". J'espère simplement que tu peux avoir des relations "normales" avec tes enfants. Je reconnais que je me suis posé la question du "Et si je déménageais à l'autre bout du monde pour avoir une bonne excuse valable à ce qu'il ne les voit plus ou le moins possible sans que ma responsabilité soit engagée?" Oui c'est dégueulasse, je sais...Courage à toi et merci pour ton témoignage  
Je pense que cela doit demander une bonne dose de courage, d'abnégation, de patience et d'amour pour qu'une co-dépendante puisse comprendre son conjoint.Maintenant, je ne sais pas si comprendre son conjoint, c'est l'aider. Je ne sais pas si une co-dep peut vraiment aider son conjoint. Cette dépendance est très particulière, elle touche le sexe et l'affection, les fondements du couple, mais pour moi elle n'est le problème que d'un seul : le dépendant, la co-dep n'y est pour rien et n'y peut rien...Attention, les enfants n'ont rien à voir la dedans, si tu te sers d'eux pour atteindre ton compagnon, tu risques de leur faire du mal. Mais je te comprends, il m'arrive d'être en colère contre mon ex (c'est plus facile que de l'être contre moi...) en cherchant un moyen pour la faire chier, je tombe vite sur mes filles ("ben non là tu vois je les prends histoire de foutre en l'air ton week-end"...Ma situation est difficile, mais je comprends mon ex-compagne. Et je ne pense pas me tromper en disant qu'un jour je la remercierai de m'avoir ouvert les yeux. Elle s'est sauvée, elle est plus heureuse maintenant et fait vivre mes filles dans un environnement beaucoup plus épanouissant pour elles (tu vois, l'agoraphobie du conjoint pénalise toute la famille) et vraiment je l'en remercie pour elles. Quant à moi, ben il va falloir que je me débrouille, comme un grand garçon. Avant j'avais tendance à je la laissais tout gérer, comme si elle avait été ma maman...pendant notre rupture je pensais même qu'elle m'aiderait à passer le cap..."stp, un câlin car tu me quittes...".

Je ne pense pas avoir perdu ma famille. Personne n'est mort dans cette histoire. J'ai deux super filles que je vois moins souvent, c'est vrai, mais avec lesquelles j'essaie de garder un lien fort. Leur maman m'aide dans ce sens là. En ce moment c'est parfois un peu tendu avec mon ex, mais je pense que dans quelques temps notre relation sera un peu plus calme.Voila elle reste et restera la maman de mes filles, c'est pour moi un lienqui existe encore.

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