Bonsoir,Ce que Nuage dis " il manque une section ici.. celle de nos passions, de nos decouvertes, de nos realisation ", j'y ai aussi pensé aujourd'hui. Je suis inscrit depuis peu sur le forum et ne connais pas tous les sujets de discussions.
J'aime peindre, je me demandais si pour faire sortir de moi je ne preindrais pas mes compulsions, peu importe abstrait, réaliste, symbolique, ça ressemblerait surement à un tableau de Dali... Je rajouterai "NOS RÉUSSITES". Mon ami me parle souvent de mes réussites depuis que je l'ai rencontré, mais moi je crois que je ne les vois plus. C'est un travail de tous les jours pour moi, pour voir mon chemin parcouru (surtout professionnellement). Je dois trouver des façons de les voir, les avoir sous mes yeux. J'affiche des maximes et mes points positifs dans mon bureau.L'impression que j'ai souvent : d'être sur le fil d'un rasoir, sur une lame d'un couteau, sur la crête d'une montagne. Je vois tout d'en haut, je me vois, je vois des deux côtés, ensoleillé et à l'ombre. Je suis en équilibre, prêt à tomber d'un côté ou de l'autre. Cela dépendra de moi, de ma volonté, de ma confiance en moi, de l'équilibre retrouvé, de ce qu'il y a au bout du fil. Je vois des deux côtés, mais je vois aussi derrière moi (mon passé) et surtout devant si je tiens bon. La question : m'estime-je assez, pour accèder à la liberté, au bonheur simple, à vivre simplement en société ? Plus je me pose cette question, plus je veux me donner cette chance, plus je me regarde dans ma glace, plus je m'aime et me pardonne. Je ne suis qu'un humain et dans l'humain, il y a de tout, du bon comme du mauvais. Mon pardon me libére déjà un peu.
Cordialement. Bonne soirée. Perdo.
Je trouve le fin de ton post super touchant, je ressent les meme choses que toi sauf que moi pour l instant le positif j ai du mal a le prendre, à le voir, à le reconnaitre, mais bon ça doit se travailler!!Bonne continuation perdo
j'ai eu aussi à un moment, vers le début de mon parcours de décrochage, ce sentiment de "corde raide"... je l'ai comparé à l'adolescence, où on fait des conneries pour voir ce qu'il y a de l'autre côté des lignes morales... en fait, l'ado a reçu par son éducation les valeurs qu'on lui a inculquées, qui disent que ceci est acceptable et cela ne l'est pas... mais il a tant vérifié par le vécu que ce qu'on lui a raconté pendant toute son enfance était un peu simplifié voire bidon qu'il a besoin de s'assurer par lui-même de l'utilité des lignes à ne pas franchir... il faut donc aller voir ce qu'il y a pour de vrai de l'autre côté. d'où transgressions diverses, prises de risque en tous genres... ensuite, il comprend à quoi servent les limites et reste du bon côté des barrières qu'il a confirmées.le souci, c'est si on s'amuse trop à surfer sur la ligne, qu'on s'y retrouve comme tu le décris, perdo, en équilibre... à cheval sur la ligne, en équilibre plutôt trompeur... façon star wars, à hésiter entre le côté obscur et le côté noble...j'ai cherché le moyen de me tirer par un bras, pour le faire basculer du bon côté, et ne plus être sur la sellette ainsi. je ne sais pas si je l'ai trouvé. je suis passé à autre chose. attrape-toi et pousse-toi ou tire-toi du bon côté. le côté ensoleillé est plus... ensoleillé. le parfum y est meilleur aussi.
"la société" te mérite et tu mérites tout autant d'y profiter de la vie. par principe. par définition. la question, en fait, ne se pose pas.