Je suis l'exemple parfait du chic type "trop gentil pour être heureux" mais ce n'est pas le point fondamental.Ma mère ne m'a pas désiré ; ma présence était tolérée sans plus.Donc je n'ai pas eu les fondations nécessaires à ma construction (l'amour et une éducation saine).Je pense que ça résume bien la cause de ce dont je souffre depuis 20 ans.Bonne soirée
Salut Simon tu pourrais p-e ouvrir un sujet pr te présenter et décrire ta dépendance.C'est marrant il y'a qlqs temps j'ai acheté un bouquin qui s'appelle "trop gentil pr être heureux" et qui parle justement du syndrome du chic type qui fait passer le besoin des autres avant les siens et je me reconnaissais la deedans, et parallélementà cela je menais une "double vie" sur le net, avec mon addiction au porno et au cyber sexe qui font que 2 personnalités différentes habitent la meme personne.
C'est ton 1er post peut etre que tu nous en diras plus à l'avenir.
Asmyr.
Je viens d'envoyer un message au psychothérapeute qui me suivait pr lui dire, que j'arrête de le consulter.Je ne suis pas encore sorti de cette foutue dépendance, mais des choses qui ne me mettaient pas en confiance avec lui : paiement en espèces, pas de chèque, pas de factures ; mais surtout il m'imposait 2 consultations par semaine ce que je trouvais être trop, car ça ne me laissait pas le temps de cogiter un minimum d'une part entre 2 RDVs et d'autre part j'espérais trouver quelqu'un qui m'explique un peu les mécanismes psychologiques qui entrent en jeu quand on est dépendant et là il ne parlait vraiment pas bcp.
Là c'était un quasi monologue avec des petits questions pr relancer, après il suit une certaine école de thérapie, mais ça ne me convenait pas, et ce mode de fonctionnement ; je viens, je parle, je repars, n'était visiblement pas prêt de changer.Tout n'était pas à jeter, j'ai fait sortir quelques trucs que j'avais en moi. Mais je suis encore loin d'avoir tout appris sur moi même. Et bref le truc que j'aimais pas trop c'était son discours du style : " tu gagnes bien ta vie, donc tu peux payer 2 seances par semaine alors on fait 2 séances par semaine point barre" je n'aime pas les choses et les rythmes imposés, j'aurai p-e continué avec lui si on se voyait un peu plus à mon rythme, et enfin je crois quil était plus jeune que moi (j'ai 32 ans), donc niveau expérience c'était pas encore ça. Donc je fais une pause et je vais essayer de trouver quelqu'un d'autre par la suite, un sexologue p-ê.
je pense que tu as bien fais car a mon a avis tu n'était pas dans les mains d un bon practicien, et je profite de ton témoignage pour mettre un petit message d'attention, en effet est psychothérapeute qui y veut, cette pratique nécessite aucun diplome, demain moi, mon voisin, vous , on peut tous se faire une plaque est se dire psychothérapeute!:!!je ne dit pas qu'il n existe pas de bon psychothérapeute , je connais même des gens sur ce forum qui pourront en être de très bon, mais je dis juste qu il faut faire attention a ne pas tomber dans la psychologie de la rue!!'(Delarue...lol)!!
Enfin voila!!
Au niveau des diplomes ce n'était pas le souci, d'après son site web, il avait des publications et les diplômes adéquats. J'ai lu sur le net que cette pratique de faire parler en agissant assez peu au final était assez répandue, car ce n'est pas le psy qui va te donner une solution clé en main, mais c'est à toi de te trouver un modèle et des réponses qui te conviennent.Même le meilleur psy du monde, ne te dispensra pas du travail personnel que chacun de nous doit faire. Le truc vraiment c'est que je l'ai vu vendredi dernier par exemple, et il m'a plus ou moins imposé un RDV aujourd'hui et jeudi prochain, donc 3 RDVs en moins d'une semaine. Moi je dis pourquoi pas, après tout faut combattre le feu par le feu, mais dans ce cas j'ai besoin d'explications, et c'est là qu'il ne me dit pas garnd chose.
C'est là que j'ai remarqué par exemple je lui ai envoyé un email la semaine dernière, pr lui demander comment marchait sa thérapie, et en fait il n'a pas répondu, c'est moi qui ai fait les questions réponses tout seul pr connaitre sa "méthode". Alors après on pourra toujours me dire qu'en psychologie faut laisser venir tout seul etc... Mais bon moi j'ai besoin d'un minimum d'explication au moi de savoir ce qui ressortait de tout ce que j'ai pu lui dire, et c'est là que j'ai besoin de son regard extérieur et d'une analyse d'un professionnel, que je ne trouvais pas, j'ai donc mis un terme.
Je reviens encore sur ce topic, j'ai regardé sur internet et en effet la pratique veut que chez un psychanalyste et plus généralement chez un un psychothérapeute, le réglement se fasse en espèces et que c'est la norme dans ces professions.
Pusieurs raisons à cela.Tout d'abord cela permet au patient de prendre plus conscience que ce qu'il suit est une véritable cure ; que ce n'est pas une simple causette ou discussion, que celui qui l'écoute lui consacre un temps précieux pr guérir ses maux ; payer en espèce permet donc une meilleure prise de conscience de cela, que ce n'est pas un acte gratuit justement.D'autre part consulter ce type de professionnel n'est en rien anodin, payer en espèces permet juste de ne pas laisser de traces, et d'une certaine manière permet de garder le secret professionnel le secret de celui qui subit la téhrapie. Ceci permet qu'un tiers (que ce soit l'état, la sécurité sociale, la banque qui encaisse le chèque, etc...) ne puisse être indirectement informé du traitement de celui qui rend visite au psychothérapeute.Ce n'est pas tant pour ne pas déclarer au fisc ou autre, mais bien un dispositif permettant encore une fois de mieux prendre conscience de sa thérapie.Je voulais apporter ces précisions suite à mon poste, car peut-être que cela a fait poser à d'autres.
Un lien complementaire : http://www.espace-psy.com/contenu/Mon+ps.../0031.html
Salut asmyrJ'ai l'impression que c'est pas evident de trouver un psychologue qui nous convienne en tant que porno-dependant et en tant qu'homme. Deja cette dependance n'est pas bcp reconnu et puis les methodes different etc. Mon psychologue precedent c'est tout l'inverse de toi il parlait beaucoup, me posait pas mal de question, me voyait a la demande et rarement, et faisait un peu du coaching sauf qu'il avait l'air de prendre la porno dependance a la legere.Specialiste des addictions mais il esseyait de me convaincre qu'il n'y avait rien de mal a se masturber et a la pornographie et que c'etait seulement "quand ca m'empechait de vivre completement" (difficile a definir) que je devais arreter. J'avais beau ne pas etre d'accord avec lui il gardait la meme theorie. La discussion etait parfois meme plus des questions de principe que de la psychologie. J'ai l'impression qu'il voulait plus me foutre un coup de pied au cul qu'autre chose. Il ne voulait pas specialement ecouter mes etats d'ame pas en rapport direct a la porno-dependance.Bref j'ai decide d'arreter de le voir ( et c'est ca le vrai coup de pied au cul mais ca reveille) et je chercherais un autre therapeute.A plus et bon courage pour ta recherche de psycho.VA
Je pense qu'au début le fait que je sois le seul à parler me faisait vrmt du bien car ca me permettait de sortir des choses que j'avais en moi que je n'ai dites à personne. Et je me rappelle que sorti de la 2ème consultation j'avais eu comme une révélation, un éclair de lucidité qui m'a vrmt ouvert les yeux (depuis l'effet c'est qlq peu estompé).Après d'après ce que j'ai pu lui sous-tirer comme information le mode de fonctionnnement : je viens, je parle, il me pose une ou deux questions, était le mode de fonctionnement pr toutes les séances suivantes d'après ce qu'il a bien voulu me laisser comprendre.Or je pense que j'avais besoin d'un minimum de retour, non pas qu'on me dise, c'est bien ou c'est mal, mais au bout de 4 séances je pense qu'il a pu commencer à voir des choses en moi, je voulais qu'il puisse me dire un peu comment ça marche un peu ces mécanismes de dépendance pr m'aider à comprendre et aussi à mieux lutter, bref qu'il m'éclaire un peu, pas grand chose, mais suffisamment pr me dire que je suis plus armé face à cette merde. Mais là j'allais pas en voir la couleur visiblement de ses explications. Et ce que je reproche un peu à cette profession, c'est p-e d'appliquer une recette, qui ne fonctionne pas forcément dans tous les cas.Comme tu dis VA, c'est pas simple de trouver le spécialiste qu'il nous faut, mais ce n'est pas une raison pr baisser les bras. Malgre les consultation que j'ai pu faire en ce moment c'est un peu la merde avec cette dépendance, je suis pas parti en vacances et je fais rechute sur rechute. Bref je suis un peu desepéré.
Si on ne se sent pas bien avec un psy, il vaut mieux effectivement changer.Après, le rétablissement c'est aussi l'apprentissage de la patience. J'ai mis des années à plonger là où je suis, je peux accepter que tout ne soit pas réglé en deux temps trois mouvements.Le psy que je vois m'aide beaucoup à prendre confiance en moi, mais surtout à accepter mes fragilités. Pas à être complaisant, mais à faire en sorte que je cesse de culpabiliser et de me juger. Lui aussi a tendance à relativiser le porno et la masturbation. Comme beaucoup de psys, il craint sans doute qu'il n'y ait derrière cela un jugement moral sur ce que je fais. Il comprend ce que je dis quand je parle de l'obsession, il est conscient des dérives du porno d'aujourd'hui, mais il rappelle - à juste titre je pense - que la sexualité n'est pas un mal en soi et que chaque personne est l'objet de pulsions et de désirs. Tout le problème du dépendant c'est qu'il ne fait plus la différence entre l'obsession, l'exigence de sexe et la sexualité.En fait, je comprend ce que veut dire le psy de VisionAddict. La psychothérapie ne vise pas à donner une recette toute faite mais à retrouver sa liberté. Pour ma part, cela passe par redonner un sens à ma sexualité, à la spiritualiser, pour en faire un théâtre d'amour et de partage. Bon courage tout le monde !
Je suis tout a fait d'accord avec toi Bruno59 que ce serait l'ideal d'avoir une relation amoureuse qui marche etc mais moi dans le moment present c'est techniquement tres difficile. Je suis a l'etranger pour une duree sure d'un peu moins d'un mois, je recherche un boulot et je finis un projet de recherche...En plus sachant que je suis celibataire, que je regrette un peu une possible relation (avec la fille casse-couille pour info) car j'ai l'impression d'etre passe a cote de trop de relation et que je me sens seul en meme temps j'ai tendance a reponger en ce moment facilement. C'est d'autant plus difficile ce sevrage que je ne me trouve pas le temps de reflechir a tout ca.Donc que le psychologue me dise il n'y a rien de mal a se masturber devant du porno avec insistance, et qu'il ne m'aide pas a creuser mes problemes persos j'ai un peu l'impression qu'il ne sert a rien. Il ferait mieux de me dire "la sexualite n'est pas la pour etre une source systematique de malheur, si dans le moment actuel tu n'as pas le temps de t'occuper de ca et bien il faut que tu mettes ca de cote. On peut vivre heureux et celibataire et on peut vivre sans sexe." (Meme si c'est difficile a avouer). C'est d'ailleurs comme ca que je vais m'efforcer de vivre pour le moment.Mais peut etre qu'apres tout ce psychologue n'est pas adapte a ca mais seulement au traitement des addictions avec le Comportemental Behaviour technique et que vu le peu de fois qu'on s'est vu il ne peut faire de la psychanalyse mais que du coaching. En plus de ca consulter un psychologue en langue etrangere c'est vraiment pas evident. Je me demande donc si j'arrive a lui dire tout ce que je voudrais lui dire d'autant plus qu'il trouve mes visites un peu injustifiees.Bon reste qu'en tant que coach il a ete utile et il m'a donne des conseils de qualite pour les periodes ou je me sens seul. Il me conseil d'arreter d'essayer de faire ma propre psychanalyse et de lqisser l'action primer. Si je me sens seul et que je commence a peter un cable il faut que je m'active a faire quelque chose, quoique ce soit (bien sur pas la masturbation).Bonne continuation tout le monde.