Dépendance sexuelle

hello la troupe, je pense que c'est le bon endroit pour moi de faire le point: cercle vicieux, spirale infernale... mais on dit qu'il y a toujours une issue dans un labyrinthe ;-)j'ai décidé de ne pas compter les jours de sevrage, de ne pas m'imposer ça. ma vie est faite de discipline, parce que c'est dans ma nature et parce que c'est dans l'intérêt de mon métier. chaque jour est programmé, je contrôle beaucoup de choses et planifie énormément pour avancer chaque jour dans ma carrière, je m'impose des restrictions, des sacrifices, des règles. si en plus, je me mets à compter les jours où je résiste à la tentation, je pense que je vais péter les plombs. je sais que le sexe est MA soupape, j'ai compris ça depuis que j'ai pris conscience de ma dépendance: simultanément, j'ai réalisé que j'étais accro au sexe et que je l'étais parce que je n'avais rien d'autre pour "m'évader".ça y est! j'ai arrêté les sites de vidéos pornos: vous ne pouvez pas savoir comme je suis fier de ça! c'est un très grand pas pour moi qui avais vraiment besoin de ma dose d'images hards hebdomadaires puis quotidiennes depuis des années. et j'ai aussi coupé le lien avec les plans d'un soir, ouf! c'était tellement pathétique à mes yeux, et j'en sortais tellement coupable et minable. je me respecte beaucoup mieux. et je pense que ce respect s'est en quelque sorte globalisé: je ne veux pas voir sur des vidéos ce que je m'imposais, par respect.mais je n'ai pas décroché totalement: je continue avec les dials et j'ai trouvé un substitut, d'où la spirale. je lis des histoires pornos (en l'écrivant, je me rends compte à quel point c'est naze). je n'ai trouvé que ça pour me vider la tête et le reste. et c'est aussi difficile de s'en éloigner et d'y résister parce que ça me semble moins grave que les vidéos et compagnie.j'y suis presque, je le sais que j'y suis presque. ma volonté m'a mené en quelques mois jusque là, à briser certains maillons cruciaux de la chaîne. faut que je m'aime mieux, que je m'aime tout court d'ailleurs, pour vivre une sexualité empreinte elle-aussi d'amour.je sais que tout ça vient d'une déprime enracinée que j'essaie de déloger peu à peu.j'ai réalisé ce soir que j'avais été un objet pendant mon enfance... ma mère "m'utilisait" beaucoup pour se faire valoir: il fallait paraître, faire bien, être beau, servir la cause de. par névrose, je reproduis ça en devenant l'objet de rencontres d'un soir, l'esclave dans des dials, un simple instrument au service de. et puis là-dedans, il y a aussi le fait de dépendre de quelqu'un et de l'amour que je ne crois recevoir que si je fais bien tout ce qu'on me dit: esclave du désir :-Scercle vicieux, fameux cercle... et s'il ne s'agissait que d'une histoire de cordon :-)courage à tous.neo

salut néo, c'est plutot positif tout ce que tu nous racontes, et il est certain que moin il y a de maillon moin c'est lourd plus vite on avance!! je me suis reconnu dans une parti de ton post je cite " j'ai réalisé ce soir que j'avais été un objet pendant mon enfance... ma mère "m'utilisait" beaucoup pour se faire valoir: il fallait paraître, faire bien, être beau, servir la cause de. par névrose, je reproduis ça en devenant l'objet de rencontres d'un soir, l'esclave dans des dials, un simple instrument au service de. et puis là-dedans, il y a aussi le fait de dépendre de quelqu'un et de l'amour que je ne crois recevoir que si je fais bien tout ce qu'on me dit: esclave du désir" Moi je me rend compte au final que ma mère avec tout les qualités qu elle peut avoir m'a toute même instrumentalisé, d ailleur j ai refléchi un peu la dessu et je me suis rendu compte que mes plus éloigné souvenir de compulsion date de la séparation de ma mere et mon pere et la vie avec ma mere... Enfin voila bonne continuatio a toi!!