Dépendance sexuelle

Version complète : .Besoin de se révolter.
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Je me suis inscrit sur ce site début Mai.

On est mi juillet et le résultat n'est pas fameux. J'ai rechutté plusieurs fois, suis retourné sur des sites pornos, et j'ai eu des dials crades sur les canaux IRC, et  j'ai jamais pu tenir ne serait ce qu'une semaine de sevrage, autant dire que pour un gars qui s'était promis de faire le maximum pour s'en sortir, le constat 2 mois et demi après est sévère.J'ai besoin d'une prise de conscience qui me mette une bonne claque dans la gueule une bonne fois pour toute, je sais que cette porno addiction est une drogue et que l'effet de plaisir qu'elle procure est aussi  éphémère que destructeur. J'ai commencé mes dials crades sur des chats rooms américan c'était en 97 au débu t de l'intenert grand public. Là 12 ans après je me dis que je n'ai pas évolué d'un pouce au contraire. Qu'ai-je fais de ma vie ? J'ai bien  sûr évolué profesionnellement passant d'étudiant à ingénieur mais d'un point de vue sentimental et d'un point de vue général je ne suis pas épanoui. J'ai la chance d'avoir une petite amie qui m'aime et qui n'est pas au courant de mon addiction, et aujourd'hui je me dis qu'il faudrait que je me révolte une bonne fois pour toute contre cette addiction. 12 ans que cela dure, et on se doit de faire des bilans, est ce que je veux me trainer toute ma vie cette étiquette de branleur ? Putain, lève toi, bats toi et reprends ta vie en main !Cette addiction me bouffe, et elle a été souvent ma seule campagne ; aujourd'hui quand je regarde à différents niveaux je vois qu'elle m'a empêché d'aller vers les autres de m'ouvrir plus, ce vice m'empêche d'être qlq'un d'équilibré.J'ai l'impression que je ne suis pas/plus sociable comme si malgré tous mes efforts pour apparaître qlq'un de bien, ce vice caché finissait par transparaitre et qu'il m'éloignait des gens qui m'entourent.

Franchement j'essaye de me projetter, et je me dis que je ne voudrais pas que dans un an encore ma situation n'est pas évoluée d'un centimètre. Je sais qu'on ne se débarasse pas de 12 ans d'addiction en un post sur internet, mais il faut bien sonner le ras le bol un jour où l'autre.Je vais consulter un psy prochainement ou bien une structure spécialisée, pour essayer de m'en sortir car je sais que seul c'est quasi impossible. Il est vraiment temps d eme prendre en main.

  

Même si certains constats sont douloureux le plus important c'est d'avancer. Et pour se débarrasser de mauvaises habitudes faut se mettre des coups de pieds au cul. Je pense que c'est une bonne chose que t'aille voir un psy ou un sexologue car je pense que ça va dans ce sens. Même si pour moi mon expérience que j'ai fait du psy n'était pas terrible avec mes 2 sessions où je ne trouvais que de l'incompréhension. Cela a été douloureux mais en même temps je pense que cela m'a fait un électro-choc et m'a aidé à me changer. Même si c'était dur J'ai pu m'ouvrir (il y a eu un bon blanc de 5 min chez le psy et ensuite d'une manière détournée j'ai parlé de ce site et puis de la porno-addiction) et formuler mon problème alors que je cachais tout à tout le monde depuis longtemps. J'ai au moins maintenant toutes les cartes en main ou bien je vais voir un sexologue que j'ai repéré sur internet (après un coup de fil, ou bien je vais voir le collègue de ma précédente psychologue ou bien j'attend d'être plus "établi". Je ne suis pas sûr d'être encore là où j'habite en ce moment après août.Je suis sûr que ça va aller mieux au bout d'un moment pour toi asmyr. Il faut que tu tues la tentation dans l'oeuf ne pas attendre qu'elle s'installe sinon c'est de la torture. Aujourd'hui j'ai failli rechuté mais en faisant attention à tout les signes précurseurs (surtout une espèce de chaleur dans le bas-ventre et un stress) je me suis amené à l'évidence que c'était la tentation de la masturbation et je me suis calmé. A plus.
Salut VisionAddict merci pr ton message, je vois que tu es de Paris comme moi, même si on peut être confronté à un psy qui se révèle être un impermérable et pas compréhensif, le fait d'habiter à Paris permet malgré tout de trouver qlq'un qui nous ira même si ce n'est pas du 1er coup vu le nbre de cabinet présent dans la capitale. A part en parler sur ce site je n'en ai jamais parlé à personne, sentiment de honte, le fait d'en parler à qlq'un d'extérieur est certainement un bon éléctrochoc. Je ne sais pas ce que l'on se dit après avoir consulté un psy, ca doit être qlq chose du style "tu te rends compte, bordel, ce que tu prenais à la légère est un vice profond !"  et que toute désagréable qu'elle soit la claque que l'on se prend en pleine poire est une bonne giffle pour se sortir les doigts du slip et se prendre en main.Parmi les autres "résolutions" que je comtre prendre figure celle de limiter au max mon temps d'internet à la maison, je sais que je ne peux couper mon adsl. Mais par exemple me limiter à 1 heure max d'internet /jour serait un bon début, (ca serait illusoire de croire qu'on peut couper internet comme ça de butte en blanc) car retrospectivement j'ai gaspillé un nombre incalculable d'heures sur internet (sans que ce ne soit forcément lié à du porno).Enfin pr ceux qui ont consulté, comment amener le sujet, j'hésite en être cash et dire direct "voila je susi dépendant au porno" ou amener ça plus subtilement une fois devant le psy.Encore une fois je pense qu'il n'y a pas de formule qui s'adapte à tout le monde et encore une fois c'est du cas par cas. Mais si ceux qui ont consulté pouvez me dire comment ils ont amené le sujet ca serait intéressant pr tous.Quoiqu'il en soit venir poster ici me procure le plus grand bien, j'ai l'imrpession que je fais qlq chose de constructif de la sorte.Merci pr vos conseils et avis.Asmyr.

    

coucou asmyr. pour te repondre, mon cas perso, est que j'ai rappele une psy qe j'avais deja vu il y a qqs annees pour (du moins je croyais) d'autres raisons. j'ai pris rv par telephoner, et puis j'ai eu a changer ce rv, l'ai rappelee etdit "de toutes faços, je ne sais pas i je devrais voir plutot un homme... c'est au sujet de dependance sexuelle" tout simplement. elle m'a repondu, simplement aussi, "vous n'avez qu'a venir, on en parlera, en plus je suis ausi sexologue". apres, quand je suis arrive au cabinet, 'ai commence en expliquant que ma copine m'avait jete parce qu'elle avait decouvert "des conneries" que je faisais, par l'ordinateur, et rapidement les mots compulsion, dependance,site qui m'a ouvert les yeux etc sont venus. et je n'ai donne le peu de details que j'ai donnes, sur mes "pratiques", qu'au fur et a mesure que J'ai juge MOI-MEME cela opportun pour faire avancer la disussion ou preciser un detail ou un autre. j'ai trouve une qualite d'ecoute, pas de sourire en coin ni d'ai condescanendant, ni de catastrophisme, enfin juste ce qu'on attend en allant chez un docteur, quoi. avec la petite frustration qu'on ne sort pas du premier rv "guéri"... ni du deuxieme... ni du troisieme... etc! et qu'elle ne m'a pas propose de medicament ou de lobotomie, d'"addictectomie", ce qui serait quand meme bien cool...apres en avoir parle a une premiere persone, en effet je me suis senti libere d'une façon extraordinaire, et me suis retenu de ne bavasser que de ma dependance avec la terre entiere, la caissiere du supermarche, le voisin de palier, le camarade de classe de ma fille, le livreur de pizzas, la nana que j'ai rencontre par internet (ah si, elle je lui en ai parle!)...je ne crois pas que ce soit "un vice profond". c'est une manifestation d'un mal-etre. ce n'est pas une perversion diabolique, meme s'il arriver de l'appeler "demon" pour la nommer. c'est pour ca que rapidement, je pense, en tous cas pour moi, c'est de bien autre chose que rencontres, branlettes et porno que j'ai parle. remettant les choses dans leur contexte, a leur juste mesure. la dependance sexuelle, comme celle a toute substance, est certes fort enquiquinante, mais anecdotique par rapport a ce qu'elle essaye de dissimuler, ce "vide" qu'on essaie de combler san y parvenir, etc...c'est mon ressenti.
bonjour Mondom merci pr tes précisions, je voulais savoir depuis combien de temps tu consultes, et est ce que tu continues à consulter ?Entre le forum et ton suivi je suppose que tu as du constaté des progrès ? Si oui comment ressents tu ton évolution aujourd'hui ?

Tu fais bien d'insister bien sur le fait que l'on ne sort pas guéri de la 1ère ni de la 3ème consultation ni même de la 10 ème suis je tenté de dire. Il n'existe pas de remède miracle, je ne sais pas encore comment je vais aborder ça (j'en suis encore au stade où je vais devoir prendre mon courage à deux mains prendre un RDV chez un spécialiste) mais aujourd'hui je susi convaincu que seul on ne peut y arriver et en effet ton analyse est juste la dépendance est finalement qu'une symptôme à un mal être plus profond. Le but étant de soigner le mal à la racine.  

Ca a été assez difficile d'amener le sujet auprès de la psychologue que je ne connaissais que d'une autre séance et avec laquelle je n'avais pas particulièrement d'affinité.Je lui ai avoué finalement que je lui cachais quelque chose après qu'elle m'ait fait la remarque plusieurs fois qu'elle ne comprenait pas tout. Je me suis donc mis en face de mes contraction lui avouant qu'il fallait que je lui dise le "secret" assez vite parceque je considérais les séances chères (75 euros par séance pour un étudiant). Cela fut donc bien génant, j'ai accepté de laisser s'installer un silence en me disant que j'allais lui dire avant la fin de la séance. Finalement d'une manière détournée je lui ai dit que j'allais sur un forum sur ce problème. Et après quelques blagues "on ne va quand même pas jouer aux devinettes"...etc. et quelques gènes je lui ai avoué (c'était une femme) en ne la regardant pas. Puis tout est sorti.

Après tout c'est un docteur et je lui cachais mon mal comme un enfant. C'est génant mais pas bien grave. Donc au final j'ai pu enfin avouer mon problèm eà quelqu'un. Maintenant je pense que j'arriverai à en parler plus facilement dans la réalité. Elle ne m'a pas spécialement aidé mais cet effort sur moi m'a quand même été bénéfique. Après cet électro-choc j'étais capable de "couper" tout mes fantasmes dès qu'ils arrivaient. Et la vie a continué pendant ce temps me faisant apprécier des passions de sevré. C'était agréable et je me sens plus à même de continuer comme ça maintenant.  

asmyr, perso, j'ai appele cette psy donc comme je l'ai decrit a ce sujet, fin mars dernier. oui je la consulte toujours. l'evolution a ete plus que nette, je ne sais pas si c'est grace a elle, au site, aux reunions DASA, sans doute avant tout a moi-meme avec l'appui de tout ca, et de tous et toutes ici aussi. aujourd'hui, je me sens dans une nouvelle vie, je me crois tire d'affaire, je ne lutte plus contre la compulsion ni aucune autre dependance, je me sens tout neuf, meme si ca a ete vite (tu peux lire sur mon blog ici, j'ai detaille recemment mes etats d'ame et c'est encore et toujours d'actualite), tres vite, par rapport aux dizaines et dizaines d'annes que je me trimballais ces addictions de merde.je vais encore la voir, non plus pour trouver a cesser la dependance, sexuelle ou autre, mais parce que je sais qu'il reste des petits bouts de noir caches en moi, ou plutot des petits bouts de moi caches dans le noir, et j'aimerais bien, alors que je me sens aujourd'hui merveilleusement bien comme jamais auparavant ou presque dans ma vie, eclaircir encore tout ça et en finir une bonne fois pour toutes avec ce qui m'a fait passer a cote de ma vie pendant 40 ans ou presque. yes we can!
Ca a l'air de bien se passer pour toi mondom et ça a l'air de t'aider d'avoir des éclaircissement par la psychologue. Mais n'as tu pas eu une période difficile au début ? Tu n'as pas l'impression que ça te prenait du temps ?

Le problème c'est que les 2 premières séances m'ont vraiment remué et je n 'avait pas reçu l'écoute que tu as reçu c'est peut être ça. Ducoup je me prenais encore plus la tête. Il m'arrivait aussi de réfléchir beaucoup croyant faire ma propre psychanalyse mais au final ça occupe tellement l'esprit que tu n'as l'impression de n'être occupé que par ça. Comme si cette partie de ma vie, cette réflexion sur le reste occupait tout. Je ne sais pas si je suis bien clair. Je me demande si je ne vais revoir un psychologue mais je vais essayer de moins tout analyser. Cette fois-ci je vais m'assurer qu'il traîte bien de la porno-dépendance. Pour l'instant il n'a que dit qu'il s'occupait de ce genre de problème de façon très flou mais je vais m'assurer qu'il ne parlat pas seulement de l'addiction en général. Le point positif avec ma consultation a été de me forcer à formuler mon problème:" la pornographie et les fantasmes quand ils sont présents dans mon cerveau effacent tout le reste: amis, relations avec les gens, loisirs et m'amènent à me tromper moi-même dans les relations avec les filles"  

bien sur j'ai eu l'impression par moments que ca n'allait pas vite. aussi que je tournais en rond, deux pas en avant trois pas en arriere et tout. mais ca turbinait. jusqu'au point ou je me sentais comme toi me perdre dans la melasse que je remuais en moi. mais je suis passe au travers de cette reglisse, et j'ai touve au fond ce qu'il fallait pour decouvrir que j'avais en moi les ressources de "vertu" et d'"appreciable" a laisser se repandre pour me desinfecter de l'interieur...toute peite precision, qui vaut ce qu'elle vaut, par psy dans mon cas j'entends psychiatre et pas psychologue, je ne saurais defendre un praticien plutot qu'un autre, en revanche je crois qu'au niveau prise en charge secu c'est different.tu as peut-etre eu deux coups de pas-de-bol, par malchance. jamais deux sans trois, ca neveut pas forcement dire que tu en auras un troisieme avec qui ca va foirer, mais que tu vas en esayer un troisieme! et un 4e s'il faut, jusqu'a ce que tu trouves et t'en sortes. il n'y a acun interet a se laisser le choix. quand tu sais qu'il n'y a plus rien d'autre dans ta vie que t'en sortir, (plutot que rien d'autre que le porno), alors tu es sur le seuil de la sortie.
mondom>

Effectivementtu fais bien de préciser, car je pensais que tu parlais de psychologue. Mais du coup il me sembleque dans le cas d'un psychaitre il faut que tu sois adressé par un généraliste auparavant.Quel a été ton parcours ? T'es passé par un généraliste avant

Et effectivement un psychologue n'est pas remboursé contrairement à un psychiatre.

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