Dépendance sexuelle

Version complète : Je désespère de ne me reconnaitre dans aucun témoignage, aucune "description" de l'addiction au sexe
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 ...et en un sens, c'est ce qui fait obstacle à suffisamment de motivation pour mon sevrage.Voici mon cas en quelques points : - Je me masturbe quotidiennement, cela peut aller jusqu'à une dizaine de fois par jour.- Je ne suis pas vraiment accro au porno, je peux employer n'importe quel "image" pour me stimuler, aussi bien des films pornos, des images, des photos erotiques, voir même fantasmes sur des personnes que je connais, avec ou sans support visuel...- Je suis satisfait une fois atteint l'orgasme. Mais l'envie de recommencer peut me reprendre une heure plus tard pour me satisfaire à nouveau. A ce niveau là, je ne ressent aucun "désir inassouvi", non, c'est le contraire. - J'ai une petite amie avec qui j'ai des rapports sexuels (rarement mais régulièrement), cela n'a rien changé à mon comportement. Lorsque je suis avec elle, c'est à la même fréquence, sauf que je n'emploies pas ma main... je ne me permettrait pas de comparer "illusion" et "vraie sexualité", mais l'un assouvi ma "compulsion" comme l'autre.- Enfin, beaucoup de perversion qui hantent mes pensées sans non plus altérer mon regard sur les gens, un peu comme si j'étais schizo, il y a celui qui voit ce qu'il y a d'excitant chez "elle", source d'admiration, de fantasmes ou objet sexuel... Et celui qui voit l'être humain, la femme, sans arrière pensée. - En réalité, mon seul malheur réside dans une grande perte de temps, de dignité... notamment vis à vis du respect de l'autre, par rapport à ma perversion.  Toute ces raisons font que je ne me sens pas totalement "atteint" par la dépendance. Y'en a un qui disait, "au bord du gouffre, on change" eh bien je n'y suis pas mais même si je ne suis pas loin j'arrive pas à trouver cette putain de force qui me ferait changer ! D'autant plus que j'ai un réel désir de connaître la source de mon problème, certains parlent d'angoisse de castration, de manque affectif, de repli sur soi, de chercher à oublier les problèmes de la vie quotidienne, de besoin d'étaler sa virilité, pour moi maintenant je sais que c'est rien de tout ça !J'ai encore posté un sujet dans lequel je pensais avoir trouvé la raison, et comme chaque fois je me rends compte après coup que je suis à côté de la plaque et que même s'il y peut y'avoir une part de vérité dans ce à quoi j'ai déjà pensé, il y a une autre raison derrière qu'il me faut trouver et que j'ignore totalement. Ca me saoule ! Je sais je sais, j'aurai pu écrire tout ça dans mon journal intime. Mais j'en n'ai pas.Bon courage à tous et merci aux membres de faire exister ce forum... Dieu sait combien il est utile et combien il nous ramène à la conscience...
j'ai lu que l'orgasme produit une quantité importante d'endorphine, communément appelée l'hormone du bonheur. tu es peut-être accro à cette "sensation", mais il tes reste en effet à comprendre pourquoi tu en as accro. si tu as des carences en "bonheur"? qu'essaies-tu de combler dans ta vie pour être capable de perdre autant de temps avec cette pratique "soulageante"? et de quoi désires-tu te soulager? autant de questions que nous nous posons tous ici.l'une des solutions que nous trouvons tous ici pour résister à nos pulsions de masturbation, c'est de sortir: pour courir, pour faire une course, pour écouter de la musique dans sa voiture, pour aller nager, pour aller boire un café, pour marcher, etc.il n'y a qu'un pas à faire, celui d'ouvrir la porte de chez soi, et je sais combien il est parfois difficile ;-)courage à toi Mister Ved!neo
Merci Neo.j'ai lu que l'orgasme produit une quantité importante d'endorphine, communément appelée l'hormone du bonheur. tu es peut-être accro à cette "sensation", mais il tes reste en effet à comprendre pourquoi tu en as accro. si tu as des carences en "bonheur"? qu'essaies-tu de combler dans ta vie pour être capable de perdre autant de temps avec cette pratique "soulageante"? et de quoi désires-tu te soulager? autant de questions que nous nous posons tous ici.Quand j'ai commencé, j'étais plutôt mal. J'avais pas ma place, je ne la trouvais sur aucun plan... Mais depuis ça va beaucoup mieux, j'ai réussi à me créer une vraie vie sociale, un cheminement spirituel, une passion pour la musique... mais la dépendance reste malgré ça.l'une des solutions que nous trouvons tous ici pour résister à nos pulsions de masturbation, c'est de sortir: pour courir, pour faire une course, pour écouter de la musique dans sa voiture, pour aller nager, pour aller boire un café, pour marcher, etc. A ce niveau je suis un peu emmerdé puisque je vis dans un village paumé, c'est ça aussi qui m'a replié sur mon pc, le fait de ne pas trop pouvoir sortir. Les jeunes sont pas trop fréquentables dans le village et du coup, je suis retissant au simple fait de sortir courir, rétissant aussi devant le regard des autres, c'est complètement stupide mais plus fort que moi. Pourtant j'adore ça...Autrement j'essaie de rester le moins possible enfermé à rien faire, mais là où je suis le plus tenté c'est le soir, lorsque je ne peux plus faire de musique, ou bien au lit, il m'arrive de me réveiller toutes les heures et de le faire, le soir pour mieux s'endormir et le matin pour calmer l'érection... Quoiqu'il en soit je me suis foutu une grande claque hier soir ou plutôt cette nuit, en prenant conscience des fausses excuses que je me trouvais pour rester dans mon confort, dans mon "cocon maternel" imaginaire... il y a peut être de ça... c'est hyper humiliant mais ça décrit une part de moi encore bien vivante.Au sujet de ma dépendance, je ne fais que me contredire depuis le début, et s'il y a bien un conflit quelque part il se joue là où une part de moi résiste à une autre... 

  Bon courage aux sevrés et futurs sevrés, j'espère que mon témoignage pourra servir à quelques uns comme les vôtres ont pu me servir.   

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