Bon, je sors d'une crise :-S et j'ai ce grand besoin de venir ici pour ne pas rester seul avec la honte qui m'a submergé après l'orgasme: le livrer pour mieux s'en délivrer.trois heures devant le net à charger des clips à la pelle répétés en boucle après des dizaines de clics pour trouver LA vidéo; trois heures à me faire insulter sur msn par des inconnus qui me font planer quand il me traite de tous les noms d'oiseau; trois heures de pornographie vraiment hard où j'ai failli plusieurs fois inviter des gens qui veulent la même chose que moi, s'assouvir. au-delà du fait d'être accro à cet écran, à la pornographie et au dial hard, c'est ce que j'y cherche qui me fait me sentir sale, souillé. c'est d'ailleurs ce que je vais trouver pendant la crise de dépendance: être insulté, souillé, avili par des hommes qui me considèrent comme une "pute". je vous passe tout ce qu'on a pu me dire ce soir et qui m'a fait grimper, c'est incroyable ce que l'esprit est capable d'encaisser pour sa dose de plaisir malsain. je suis pourtant bien mec, solide, musclé, pas efféminé du tout, mais dans ces moments-là, je prends mon pied quand des types bien plus gros et plus âgés que moi me traitent comme une petite prostituée bonne qu'à ça :-Salors oui: j'ai sans doute des choses à régler avec mon père et je m'y attèle. mais que le temps est long et pénible, sans compter que chaque piste résolue est vide de résultats sur ma dépendance. ce soir, j'en ai vraiment vraiment vraiment marre du bad trip post-orgasmique. je réalise tout ce que je me suis laissé faire, et je me dis que cet "autre moi" que je deviens doit maintenant déguerpir. allez! courage! haut les coeurs, bas les masques et en avant toutes! vivement le seuvrage, je ne veux pas compter les jours qui m'en séparent mais je m'imagine déjà.neo
Et bien t'as frappé à la bonne porte. Au moins ici tu trouveras du réconfort et une aide pour arrêter tes penchants.Pour arrêter je pense que le sevrage est plus facile s'il est suivi par: - une activité (sportive, danse,...).- une thérapie peut beaucoup aider.- sortir de chez soi et voir du monde.Ce sont des méthodes efficaces pour t'aider à surmonter ta dépendance, à toi de voir quoi faire.
Moi je vais aller consulter un/une sexologue, j'en ai trouvé dans ma région.
a+
Salut l'élu (référence Matrix), déjà est ce que t'a des problèmes particuliers durant t'a vie sociale (famille, travail, etc) ? Et sinon reste bien à jour dans la compétition dependanceman pour voir ton évolution, je te suivrais de prêt pour assister à ton sevrage, n'oublies pas de marquer tous les effets non désirables sur ton corps et ton mentale en dessous de la date de ton sevrage.[img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil43aa2265b9a94.gif"[/img]
Merci beaucoup pour vos réponses, vos conseils et vos encouragements.je fais 6h de sport par semaine. j'ai lu qu'une dépendance pouvait basculer vers une autre quand l'origine traumatique de la dépendance n'était pas neutralisée: on trouve un palliatif quelques temps pour substituer la dépendance par une autre, puis la dépendance revient si elle n'est pas traitée. j'ai trouvé le sport auquel je suis devenu accro quand je m'y suis mis: 6 à 8h de muscu par semaine plus 3 footings plus des bassins presque tous les jours, j'ai tenu 4 mois. ma porno-dépendance s'est calmée, j'ai fait une rencontre. puis elle est revenue petit à petit. j'ai poursuivi le sport, à plus faible dose, j'en suis toujours à 6h par semaine, j'augmente l'égérement l'été en nageant, c'est une vraie vitamine. je suis suivi par une kinésiologue, ma belle-soeur, mais parce que c'est ma belle-soeur, je ne lui ai pas encore parlé de mon problème. la kinésiologie est une vraie solution aux phobies, traumas, dépendances, et j'ai déjà réglé des choses incroyables, en très peu de temps, grâce à cette méthode. mais juste pour ce problème-là, l'un des plus cruciaux, je n'ose pas lui en parler, pas à elle. pas pour rien: n'ai-je pas choisi ma thérapeute de manière à rester confortablement installé dans ma dépendance qui du coup porte bien son nom? j'essaie de sortir, de bouger, j'ai un métier qui me laisse beaucoup de temps libre et les journées sont parfois longues. la dépendance a bien atteint ma vie sociale puisque je ne tiens aucune relation, je ne vis que des relations où je ne sais pas m'impliquer émotionnellement, je les collectionne d'ailleurs, une cinquantaine de conquêtes environ, relations et plans copnfondus. ma plus longue relation a duré 1 an, avec un garçon très dur, qui lui a aussi m'a plongé dans une forme de dépendance: professionnelle puisque c'était mon associé, sexuelle puisqu'avec lui je pouvais vivre tous mes fantasmes pornos, et affective puisqu'en le quittant, je perdais un homme avec qui je pouvais exister sur tous ces plans, un projet professionnel et une sexualité grisante.ma dépendance bouffe pas mal ma vie, déjà parce que je préfère me branler devant des vidéos plutot que d'aller au ciné avec une amie (exemple d'hier soir), mais aussi et surtout parce que je n'ai plus de rythme de vie: quand je suis sous l'emprise de la dépendance devant mes vidéos pornos et mes dialogues hards, je reste 3/4h à me branler, à raison de deux fois par jour ces derniers temps. je me couche à 4h du matin, je me lève tard, 11h, midi, je ne m'investis plus dans mon travail, et c'est le cercle vicieux, je repousse tout, prends du temps pour surfer hard sur le net, raccourcit mes journées de plus en plus, me recouche à 3/4h du matin, me relève à 11h, etc. sans compter que les soirées qu'il me reste pour sortir, et bien je les passe finalement à bosser. voilà, j'avais besoin de répondre à vos messages et de sortir tout ça, peu à peu.je suis toujours dans la compétition DependanceMan: je suis l'Elu! :-) et je voudrais bien trouver la bonne réalité :-)neo
Neo, faut absolument que tu sorte de ce cercle vicieux ! Je sais que c'est facile à dire pour quelqu'un qui est dans la même situation, mais c'est vraiment ça la clé : casser nos schéma. C'est bien le sport ! J'essaye de m'y mettre plus sérieusement : j'habite pas loin de la plage depuis un peu plus d'un an, je voudrais atteindre un objectif qui m'est cher, celui de pouvoir aller me baigner et nager sans réticences. J'ai appris à nager tardivement et pour moi ça serait un grand pas en matière d'atteinte d'objectifs. Je sais pas pourquoi je te raconte ça, si ce n'est pour dire qu'on a tous des souhaits, buts à atteindre qui valent beaucoup plus la peine que de plonger dans le porno...
Courage à toi !
Et bien tu ne sais peut-être pas pourquoi tu m'as parlé de cet objectif de te baigner sans complexe, mais tu as bien fait: je connais parfaitement ce phénomène d'hésitation, de manque de confiance qui fait que l'on se prive, que l'on se cache. je me suis mis à la muscu pour changer de corps et changer dans ma tête avec un corps dans lequel je me sens à ma place aujourd'hui. si tu as besoin de conseils, d'écoute ou d'idées pour oser ton objectif, n'hésite pas.j'associe véritablement ce défi que j'ai réalisé avec les autres défis de ma vie que j'ai relevés... et avec celui de sortir de la dépendance. je me sais si volontaire partout, pas de raison que je ne puisse pas l'être pour arrêter le porno. je sais que cette emprise-là relève aussi de verrouillages plus profonds, mais j'ai réussi à en débloquer d'autres, notamment pour changer dans ma tête et dans mon corps et me baigner librement.aujourd'hui, j'ai tenu bon! pas de porno! j'ai fait 2h de sport, 2h d'écriture, 2h de courses et de ballades en tous genres: j'ai tout fait pour ne pas être tenté. il est 22h et je suis toujours sobre :-) YES!!!neo