Dépendance sexuelle

Version complète : Puis-je vraiment m'en sortir???
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bonjour,Attends, le bilan n'est pas aussi bon que ça. Il y a eu deux ou trois grandes périodes dans mon sevrage, mais à chaque fois que j'ai rechuté je ne le faisais pas à moitié. J'ai rechuté pendant plus d'un an avant de revenir ici sérieusement en 2008. Mes six premiers mois m'impressionnent encore, mais après j'ai touché le fond et erré entre reprise de sevrages en tous genres et compulsions plus basses les unes que les autres.Pour le forum ça dépend aussi des périodes, ne t'en fais pas, c'est une "bonne dépendance" pour remplacer les heures de surf compulsif. Tant qu'à être connecté sur le net, autant que ça soit ici et par sur les vieux démons. Et puis il faut en parler, écrire, partager avec d'autres pour mieux comprendre ses propres mécanismes de rechute. Le moment venu tu te détacheras tout seul du forum, en attendant il n'y a aucune conte-indication au post compulsif.Tu parles de balbutiements de sevrage, mais à partir de l'intant ou tu dis stop alors tu deviens sobre, un homme nouveau, celui que tu voulais être. Et un jour à la fois, c'est un objectif réaliste et réalisable. Ne compte pas trop rigoureusement les jours, ça incite à vouloir franchir des caps, et à se casser la gueule juste après aussi...Une chose est certaine, tu peux y arriver sans rien dire à ta conjointe, puisque qu'ici tu peux en parler pour deux ! On y arrivera, mais il faut être très patient, avec juste un petit peu de rigueur pour garder le cap au quotidien.Bon courage.

Tiens, je viens de retrouver ce post de yop, un peu constestateur et contesté sur la masturbation, mais qu'il est bon de garder en mémoire pour les questions existentielles : LIEN BRISÉ
thanks dude [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif"[/img] i appreciate
quelques news en provenance du front ....Les bienfaits d'une rechute !!!Suite à une première (et unique j'espère) rechute, j'ai décidé d'envisager les choses différemment. Car au début de mon sevrage, j'essayais  uniquement d'étouffer mes pulsions en créant des diversions par d'autres occupations ou en m'auto-flagellant. Mais lorsqu'après une violente dispute, je n'ai eu d'autre réflexe que de me dire "et puis merde...ça ne sert à rien de se battre c'est mort !!!" et ai cédé à la tentation de la compulsion, je me suis rendu compte qu'il fallait que j'aborde le problème différemment.Car finalement, ce que j'ai fait durant de nombreux mois c'est de créer une sorte de thérapie réflexe en moi même c'est-à-dire:frustration = compulsion = mieux-être (éphémère....mais mal être inconscient permanent)Alors depuis cette rechute, j'ai pris conscience qu'il fallait que je m'attaque à la source même de ma frustration et ai balancé de grands coups de pieds dans la fourmilière...je n'avais pas eu de moments vérité avec ma copine depuis de nombreuses semaines pour toutes les raisons que j'ai déjà évoqué mais là j'ai réussi à lui dire ce que je ressentais réellement en ce moment y compris les craintes que j'avais pour notre avenir à tous les deux. Et alors que je m'attendais à des pleurs et des reproches, c'est bien au contraire un grand soulagement que j'ai ressenti d'un coté comme de l'autre. Car souvent le silence en dit long et cette conversation a été salvatrice pour nous deux. Je ne sais pas comment mais depuis ce grand déballage vérité, toutes ces petites envies qui me chuchotaient dans le creux de l'oreille, toutes ces idées noires ont disparues et ont laissés place à des envies de grands changements. Depuis, plus d'envies compulsives imaginaires mais bien au contraire de réels moments de tendresse ;-)

Je ne sais pas si d'autres ont vécu cette situation et si elle va durer mais je crois sincèrement que le remède à ma guérison réside bien dans l'identification et l'affrontement de mes démons aussi douloureux soient-ils à aborder.Je compte bien continuer ce travail dans tous les domaines car je sais que longue est la route restant à explorer.

Je vous tiendrai au courant des évolutions ;-)

Omineros 

Salut Omineros,La route est longue comme tu le dis, et chacun emprunte une voie différente (à écrire ça je me dis que ce n'est plus une route ni même une autoroute mais des dimensions parallèles). Peu importe, une rechute c'est une claque dans la figure pour se rappeler qu'on est fragile et que rien n'est acquis. C'est aussi l'occasion de se poser les bonnes questions (affronter, fuir, se détacher ?) et de mieux connaître ses mécanismes de rechute, ses limites.Bon courge, relève toi vite.
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