Dépendance sexuelle

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Salut Marie-jean 91

En lisant ton dernier post, je me suis dit que t'étais un écorché vif de la vie mais en fait non...t'es carremment dans le vrai....."l'amour est un sac de merdes, les relations hommes-femmes sont un sac de merdes."....oui et alors? c'est bien pour ca que c'est génial !!! le propre de l'amour c'est justement de se nourrir des différences de l'autre, des joies comme des peines, des moments de désaccord et de solitude comme de complicité...et tout ca nous permet de nous connaitre nous même,de découvrir nos gouts, nos envies comme nos limites !Alors moi je dis même si on se ramasse 3,4,5 fois ben c'est pas grave car si cela me permet d'evoluer dans ma propre vie en fonction des rencontres à tel ou tel moment de ma vie alors je dit que finalement le jeu en vaut vraiment la chandelle!oui je vais peut être passer pour un illuminé mais moi je me qualifierais plutot comme un optimiste de la vie !!! et je t'invite à en faire de même.bon courage à toi

Omineros

Tout d'abord, je me dis que j'aurais dû te répondre depuis un bout de temps déjà, notamment quand tu as lancé un topic sur les recalés du sevrage (on pourrait dire les pataugeurs), dans la mesure où je suis également concerné au premier chef. La faute a la grosse dose d'énergie qu'il me faut pour rassembler mes pensées et les transcrire en mot et aussi à l'orgueil de se refuser de dire qu'on est pas si fort que ça dans la poursuite de ses résolutions d'arrêt de la compulsion. Bref."tout ça n'a aucune importance, personne n'aide personne, ici comme ailleurs.l'amour est un sac de merdes, les relations hommes-femmes sont un sac de merdes. "Voilà.Par contre si ce constat te laisse amer c'est que ta lucidité est sous le contrôle de ton besoin affectif.A quelqu'un intéressé par la pratique spirituelle on peut poser la question en ces termes "Pourquoi s'obstiner à chercher le non conditionné dans le conditionné" ou autrement dit "Seul l'amour divin est exempt de défauts".Il me semble que dès qu'on a reconnu en soi ces dysfonctionnements liés à l'égo, on est beaucoup moins exigeants en face des autres, on voit leurs défauts avec indulgence mais sans complaisance. Mais il est vrai que le besoin affectif se refuse à croire qu'il ne pourra pas réussir à obtenir des personnes l'amour inconditionnel auquel il aspire.Pour ma part j'ai eu une seule expérience significative dans ma vie, et c'est un flirt il y a 10 ans. Plantons le décor: Je faisais mon service civil dans une auberge de jeunesse depuis quelques mois quand arrive pour l'été une fille au pair russe. Au bout d'une quinzaine de jours se révèle un comportement assez ambigu mais pas inhabituel chez certaines filles: Elle se rapproche, le soir au bord de l'eau on flirte et après quelques baisers elle me repousse en me disant à quel point les hommes lui ont fait du mal. Bon, sonné, j'encaisse le coup tout en lui témoignant ma tendresse et ma disponibilité pour elle. Ce petit jeu de "je veux/je veux pas" se reproduira 3 fois. On finira par passer quelques jours de vacances ensemble avant qu'elle ne reparte dans son pays. Là encore comportement très amoureux mais refus du contact physique plus intime ou faire des projets pour se revoir.Ce qui m'étonne dans tout ça, c'est qu'au cours de ces 2 mois j'ai plutôt bien encaissé ce mouvement de yoyo. Certes j'ai pas mal souffert mais j'ai gardé un comportement ouvert et stable envers cette fille, je pense d'ailleurs que c'est ça qui l'a fait revenir à chaque fois.Par contre quand elle est reparti dans son pays et qu'elle a rejoué ce petit jeu à distance, ça m'a détruit pendant de long mois. C'est d'ailleurs à ce moment que j'ai découvert la spiritualité. Bref.Tout ça pour dire que sur un certain point, celui de l'expérience du flirt de la jeunesse, je m'estime comblé. C'était autant chaotique que romantique et je suis bien content d'avoir vécu cette expérience.Certes je n'ai pas reçu autant que j'aurais voulu mais au fur et à mesure de creuser tout ça sous l'aiguillon de la souffrance mentale, je me suis rendu compte qu'elle ne pouvait donner plus. Certes le besoin sexuel et affectif est encore là, profondément enraciné mais tout ça m'a aidé à me rendre compte que comme disait Prajnanpad "l'autre est un autre" ou encore "Chacun ne cherche qu'à se libérer de sa tension". 2 clés, entre autres, pour comprendre le comportement humain et chercher la porte de sortie à tout ça. Il disait aussi "Chacun est emmêlé autour d'un noeud, et s'il cherche à avancer il le fait comme le bateau qui aurait jeté l'ancre, il tourne en rond".Finalement le seul problème avec ces flirts même maladroits à ton age, ce serait de croire qu'une autre va t'apporter une satisfaction durable. Et de penser à l'éventuelle image d'immaturité que tout ça projette vers l'extérieur, ou qu'ils seraient pathétiques. 
it's a long way, dude. training, askesis, tout est dukkah

mettre en pratique les principes in situ, in vivo.j'envoie toute ma chaleureuse gratitude à l' energeia, la dynamis de cette sangha.viser l'excellence, les fameux 5 zéros :  0 vidéos ( 0 location, 0 trocante, 0 buraliste, 0 sites, 0 paire to paire, 0 occasion) + 0 branlement + 0 intrigue sentimentale + 0 fantasme sur passante, usagère des transports en commun (rayez cette expression, si vous sentez de la chauffe) + 0 consolation spiencore merci à tous messages, vous me faites cho au coeur .ne nous laissons pas foker par cette mélasse à gogos, ni badlocker par les situations gachettes.C'mon  on y croit neutral, vertical en toutes circonstances. Go

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