Dépendance sexuelle

Version complète : Pour les co-dépendantes... Et les autres
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Salut pixel77, je m’adresse à toi et je voulais d’abord poster dans ton message, mais je m’adresse aussi à toutes et tous ici, donc j’ai créé un poste qui sera peut être lus par plus de gens.

Je pense que le problème central de beaucoup de dépendant est le manque de confiance en soi en tant qu’homme adulte.
Parfois une mère oppressante, un père absent ou effacé, peuvent être les facteurs qui déclenchent cette perte de confiance. Pour beaucoup d'hommes, la femme en devient une sorte de divinité intouchable, effrayante, qui possède la force qu'ils n'ont pas eux même.
Le problème c'est que ce genre d'homme est attiré par des femmes qui elles même sont peut habiles à être femme, et son plutôt dominantes et castratrices, sans s'en rendre compte.

Une femme qui à fondamentalement peur des hommes, ira vers un homme qui ne se sent pas fondamentalement homme.

Avoir peur du féminin, c'est aussi aimer changer la femme en femme objet, celle qui est pornographique et filmographique.
Faire de la femme un objet, c'est très rassurant, c'est comme un gigantesque "nichon-mère".

Les machos amateur de « viande humaine » sont souvent les moins sur d’eux même, car il se protège du féminin en convertissant la femme en objet. Parfois ces hommes se réfugient dans le sport et l’activité virile à outrance, pour masqué cet enfant si fragile, presque féminin, en eux. Parfois encore la dépendance passera par le fait de voir des prostituées ou de draguer sur internet, ou au téléphone (pour se sentir fort, croire qu’on à le contrôle… Mais c’est en fait le signe qu’ont est pas capable d’être mature, de conquérir réellement dans des conditions normales).

Les femmes peu sure d'elles vont souvent accepter de respecter ces canons de beautés médiatiques et de comportement porno, car elles imaginent que c'est ça être réellement femme.
En fait elles font la même erreur que leur homme-enfant, et leur féminité est un objet avant d’être une identité profonde.

Ces femmes sont aussi castratrice et dominante, car justement peu sure de leur féminité, elles ne sont pas prête à accepter la force éventuel que peut avoir un homme (d’où l’attirance inconsciente vers les hommes dépendants).
Le fameux "si tu ne bandes pas dur, c'est fini entre nous", dénote justement une tentative de couper les moyens de l'homme pour se protéger de lui (qui justement sera souvent un homme peu sur de lui qui perdra ses moyens). Ces femmes finissent par devenir très agressive à l’égard de leur compagnon, car sa sexualité est tellement « crue, porno » (alors qu’en fait elle est enfantine).

Et la boucle est bouclée.

C'est idéal, ça permet de créer une relation mère dominante - homme enfant (qui va préférer la masturbation infantilisante, plutôt que le sacrilège de se croire capable de pénétrer correctement la femme).
Ce que je veux dire par ce petit exposé, c’est qu’il faut se souvenir que le couple est la rencontre de deux inconscients complémentaires (notion chère à mon cœur).
Pourquoi être attirée par un homme enfant ? L’inconscient sait ou il met les pieds dés le premier regard… Selon moi il n’existe jamais un seul malade dans un couple.

Ma démarche peu sembler bien prétentieuse, et surtout agressive, car j’invite à ne pas trop victimiser les co-dépendantes. Il faut admettre que les couples sont des complémentarités.

Je ne nie pas que la codépendante à parfois (comme vous toutes) une prise de conscience mature qui lui fait comprendre que ça ne fonctionne pas comme ça, mais il ne faut pas croire être tombée totalement involontairement sur un malade, alors que votre maturité, vos gouts et attirances sont « parfaitement épanouies ».

Je ne dis pas qu'il s'agisse nécessairement de votre cas, mais je me risquerais à dire qu'il existe des chances, et que ce genre de chose se rapporte très souvent aux couples dépendant-codépendantes.

- La solution pour un homme dépendant comme moi ?
C’est mieux accepter son statut d’homme adulte, pour pouvoir se tourner vers l’autre.
Il faut que ce type d’homme devienne plus actif, plus combatif, et qu’il se confronte aux problèmes et aux gens au quotidien. Il doit conquérir une indépendance physique, matérielle, affective, intellectuelle.

Resté planqué derrière son ordi, cacher ses petites branlettes dans l’isolement, tout en suppliant madame de ne pas le quitter, c’est ne pas être homme.
C’est la peur d’affronté la vie, la mère (terre-mère), qui conduit à la compulsion et l’impuissance dans des conditions réelles. D’ailleurs souvent les chômeurs impuissants retrouvent leur véritable virilité en trouvant un emploi, ou au décès de leur mère (ce n’est pas un hasard, la mère à volé leur « pénis », et continue au travers de ces images porno).

Pour réussir ce tour de force de redevenir un homme adulte, il faut déjà pouvoir admettre son manque de confiance en soi, sa dépendance, ses doutes, et son état d’enfant soumis et terrifié.
J’ai commencé cette démarche que je trouve incroyablement juste (merci à l’ouvrage de Jacques Ferber. Donc oui c’est possible de s’en sortir, mais il faut être prêt à cette démarche.

En ce qui concerne les codépendantes, je les invites à se demander pourquoi elles peuvent s’accrocher autant à ce type d’homme dépendant, et leur relation à leur propre identité en tant que femme, ainsi qu’a ce que représente l’homme pour elles.

Dans le cas ou votre homme à juste assez de maturité et de courage pour commencer une démarche de guérison, et que vous êtes amoureuses, soyez patientes et ne ménagé pas vos efforts, oui.

Mais au cas ou il n’est pas prêt, et pendant trop de temps, alors n’est il pas temps de vous soigner vous-même, en évitant de sacrifier votre auto estime ?
L’étincelle qui pousse un homme vers l’auto guérison ne proviendra que de son propre être intérieur, et si sa compagne de toujours est encore la après un certain nombre d’années, et qu’il ne guérit pas, c’est peut être bien le signe que cette compagne intensifie le problème (en étant elle-même castratrice, dépendante de sa dépendance, pas assez mature pour se tourner vers un homme accompli). Les névroses de l’un alimentent celles de l’autre, et c’est le cercle vicieux.

Je parle aussi de ma propre expérience, car ça fait des années que j’ai repéré ce problème et que petit à petit j’essaye d’en sortir (et je commence à bien me débrouiller). Je ne suis donc pas la pour condamner qui que ce soit, et je ne prétends pas que mon exemple est l’exemple de base, la référence, mais je suis sur qu’avec ce texte je vais pouvoir aider quelques personnes ici.
Mon parcours en psychanalyse, et des ouvrages comme celui de Jacques Ferber (l’amant tantrique), m’ont aidé à comprendre ce genre de chose, que je ne constate pas que chez moi, mais partout autour de moi, chez des couples qui parfois ne prennent jamais conscience d’être touchés.
Si j’éveil un malaise ou de la colère, c’est peut être que j’ai fait mouche en touchant la corde sensible.

Moi-même j’ai souffert d’affronté ces constats, mais quand je vois ou sont tombées mes ex-codépendantes (qu’elles le sachent ou non), je constate avec tristesse qu’elles sont retombées dans les mêmes erreurs de relation avec d’autres hommes.

Désolé pour la longueur de ce message, je ne cache pas qu’il m’aide AUSSI à poser mes idées, revoir mes résolutions, et je souhaite de tous cœur qu’il soit utile à quelqu’un, ou le pousse simplement à lire sur le sujet, à se remettre en question. Je pense que pour une codépendante, c’est une grosse erreur de zapper completement le travail sur elle-même, ou d’imaginer qu’elle doit devenir une « star du porno » pour retrouver celui qu’elle aime.

Bien à vous tous.
Merci pour cet article. :-)
De gdes idées... Idea
La psy/sexologue qui nous a aidé, avançait ces idées là aussi.
Je dois dire que çà a eu un effet bombe sur mon homme.
Accepter d'être Mâle!
Devenir Homme.
Oui c'est çà.
C'était exactement çà! :trefle:
C'est ce que je lui criais souvent par le passé déjà...
Depuis qu'il a entendu et bien il a accepté son problème ...et la suite vous la connaissez.

Mais attention, là ou je mets un bémol sur ton explication :
Citation :Pourquoi être attirée par un homme enfant
Et bien c'est tout ce qui je ne supportais pas chez lui!
Ce côté là :qui n'était pas vraiment lui !
Comme s'il n'était pas "fini".
Comme s'il était resté en sommeil.
Alors je dirai qu'il faut nuancer.
Je ne pense pas avoir été attirée par ce côté là!
On s'est connu très jeunes.
Alors oui je suis une femme très active,vivante, curieuse,
très volontaire de par mon enfance et par les nécessités de la vie surtout.
Mais je suis pour un équilibre dans le couple.
je n'ai pas du tout été comblée par ce côté"'homme enfant"!
C'était le principal problème entre nous!

Et justemment je ressentais un énooooorme manque.
Je souffle aujourd'hui.......
Il est enfin Homme et moi toujours... Femme.LOL :love2:


Quant à
Citation :imaginer qu’elle doit devenir une « star du porno » pour retrouver celui qu’elle aime.
Et bien il faut dire que qd on est confronté toute jeune à un conjoint dépendant on est souvent déboussollée...on ne sait pas du tout gérer..on se remet en question..et la société laisse à penser que çà peut être çà la réponse.
Que le problème vient de nous...
Mais avec le temps on réalise vite en principe où se trouve notre place!


:-) ALors oui tout çà mérite vraiment réflexion.... :zen2:
Hello pleinelune,

Oui, ce que je dis n'est qu'une forme d'exemple qui peut éventuellement touché beaucoup de gens, rien de plus.
Tu sais quand je parle d'une attirance, elle est inconsciente.
Que la conscience lucide d'une femme ne soit pas du tout attirée par cet aspect "homme-enfant", c'est naturel et rassurant.
Mais ça n'empéche pas que j'évoque une harmonie qui échappe à la raison et (souvent) au bon sens.
Aucun de nous n'est attiré par les déffauts et les névroses des autres... A priori, en réfléchissant avec lucidité...

Malheureusement ce n'est pas toujours la lucidité qui dicte les pulsions et les attractions.

A priori je ne veux pas d'une chieuse, curieusement je découvre toujours qu'au final mes copines en sont...
Ma mère, si tu lui demande, dira qu'elle déteste l'alcoolisme et les hommes-épaves, mais curieusement, chacun des hommes de sa vie étaient alcooliques...
Une de mes amies déteste la violence et souhaite un homme réspectueux... Mais curieusement tous ses compagnons ont fini par la battre alors qu'au début étaient des anges.

Alors plusieurs suites possibles à ce constat :

1° Le plus lucide des deux ne souhaite plus se faire de mal, et décide de partir, par instinct de survie :
soit il se remet en question et trouve une relation plus saine, soit il ne se remet pas en question et trouve le même genre de relation.

Et la plus belle des solutions, qui existe :

2° Les deux individus arrivent à progresser ensemble.
Le plus "souffrant" réussi à se prendre en main avec l'aide de l'autre, et au final les deux sont en progrés.

L'inconscient porte bien son nom.
Ca fait peur, c'est souvent inacceptable car ça nous force à accepter que la malchance n'existe pas, et que la vie répond à un appel radio totalement fou, que les forces les plus insensées et voilées de notre esprit envoient.
L'inconscient à la maturité d'un enfant de 8 ans, et il est la partie la plus puissante de notre esprit (parce qu'il domine la libido, les peurs, les attirances et les répulsions fondamentales).
Le travail sur soi consiste (du moins en psychanalyse), à ce que la conscience puisse mettre en lumière cette ombre en nous (cette ombre prète à souhaiter le pire, comme la compulsion et la déchéance, le fait d'être bourreau ou victime, et ainsi de suite).
Et à force de ré-alignement des choses, cet enfant de 8 ans, en nous, devient plus sain, et laisse enfin les vraies commandes à la lucidité et l'harmonie, notre moi adulte.

Contrairement à l'adage populaire, les enfants ne sont PAS investis de sagesse et de bon sens, car ils n'ont aucun contrôle sur leurs désirs, et souhaite le plaisir immédiat...
Chaque dépendant pourra reconnaitre la cette seconde personnalité qui semble chasser l'adulte en nous, et qui nous posséde comme un démon dans les moments de faiblesse.

Tant que l'adulte en nous n'a pas la force d'éclairer et de redresser l'inconscient, c'est l'inconscient qui commandera n'importe comment, lui qui pousse l'homme aux pires attrocités sadiques, et masochistes (aller vers des gens nocifs, choisir des relations de souffrance, etc).
Nous aimons cette fouttue souffrance, tant que nous n'avons pas appris à aimer correctement.

Nous pouvons nous réveiller et aimer correctement, parfois temporairement, parfois définitivement, seul ou à deux.
Chaques cas est particulier, et fort heureusement je pense aussi que nous avons tous le potentiel pour ça, et peut importe si ce potentiel se découvre tôt ou tard, avec la personne qui nous accompagne ou avec un autre, plus tard, ce qui compte c'est que cet instinct se révèle.

:-)
Merci Dragonier de nous fournir quelques leçon psy comme cela ! :lol:
Sérieusement. Mon psy m'a déjà évoqué un peu tout cela. Des femmes ayant eu un père alcoolo ou un mari alcoolo et replongeant dans une autre relation avec un alcoolo etc...
Il est essentiel de se connaitre et de connaitre la force de l'inconscient, de ses pulsions, sans jugement surtout. L'enfant en effet, n'est pas cet ange que l'on croit. Il rêve de toute puissance. N'aime sa mère que comme un aliment que l'on bouffe. Rêve de tuer celui qui lui fait concurrence, son père, puis ses frères et soeurs, ses concitoyens. C'est en devenant un être qui se cultive et qui se connait (et s'accepte) que l'on "sublime" tout cela, que l'on se "transfigure". Et c'est peut-être le travail de toute une vie. ;-)
Salut Bruno,
Tu as l'art de résumer en peu de lignes une bonne part de ce que j'écris en beaucoup...
Bah, en fait maintenant je convertis une grosse fraction de mes pulsions sexoliques en pavés ici, faudra s'y faire :lol:

Plus sérieusement, je ne voudrais pas avoir l'air fataliste....
Quelque part, c'est la période la plus dure et déprimante qui constitue cette prise de conscience de nos travers subconscients, qui nous dirigent si souvent vers des mauvais choix (mauvais aux yeux de notre conscience raisonnable, qui constate sans comprendre pour autant).
... Mais il existe ce quelque chose en nous, une forme d'instinct supérieur qui à un grand potentiel, et qui est capable de redresser les choses pour peu qu'on puisse le laisser s'exprimer.
AHhhhhhhh me voilà rassurée ! :lol:
Une belle conclusion que vous faîtes là tous les deux!
Je dormirai mieux ce soir!
Pour vous dire que le dépendant et sa co-dep ont utilisé leur potentiel.... pour se gâver de Gambas ce soir...pas très sprituel tout çà!
Mais très épicurien ma foi!:lol:
oh la la .... je tombe des nues. En te lisant, je me suis souvenue que ma mère me disait : "aucun homme ne s'intéressera jamais à toi !" Evidemment, je constate que j' ai toujours attiré des hommes que je pensais trop bien pour moi, pour sortir avec les autres, ceux dont j' estimais probablement qu'ils étaient les moins difficiles en matière de femmes ( et ceux dont j'espérais sans doute secrètement qu'ils ne me quitteraient jamais, le jour où ils s'apercevraient enfin que j'étais laide-méchante-bête-nulle...selon les jugements maternels).
Et c'est vrai que je ne parviens pas à cesser ma relation avec mon compagnon dépendant, devenue moi-même dépendante de sa fragilité, qui me renvoie et exprime la mienne, que je préfère toujours taire. Je souhaite l' aider, peut être pour m' aider moi-même. Il me faut réfléchir encore, et sans doute finir par assumer que je suis tout l' inverse des prédictions dont m' a abreuvée la jalousie de ma mère. Sinon je vais rester la femme-enfant dont tu parles.
Merci pour tout.
Suis bouleversée mais plus sereine.
Salut kitschy,

C'est en effet un cercle vicieux. Tu doutes de ta qualité de femme, et ton compagnon doute de sa qualité d'homme. Comme tu doutes de ta féminité, tu dois te protéger de l'homme véritablement mature (que ce soit l'homme potentiel dans ton compagnon, ou l'homme mature en général). Du coup, lui aussi s'enfonce dans son manque de maturité (l'adulte qu'il pourrait être se sent repoussé) et se tourne vers le porno, la masturbation... Ce qui, en retour, te fait encore douter de toi (du coup tu as essayé de te plier à ses fantasmes pour qu'il te considére comme une vraie femme - mais lui à besoin de ces fantasmes pour se protéger de la vraie femme, justement). L'homme dépendant n'est plus capable de donner, et la femme-enfant n'arrive plus à recevoir.

En général, selon moi, c'est la femme qui devient insatisfaite de la situation, avant son compagnon. Elle est partagée entre son désir de rester enfant avec un compagnon -non dangereux- (qui doute de lui), et son désir d'être une vraie femme comblée. Pour le dépendant c'est plus difficile, je pense. Les hommes sont moins doués pour se reconstruire et prendre soin d'eux même, et leur sexualité est plus difficile à contrôler. C'est ce genre de constat qui me fait croire qu'il n'existe jamais un seul malade dans un couple. Parfois il suffit que l'un se soigne, et l'autre évolue automatiquement, mais bien souvent c'est un double travail qu'il faut faire.
Bonjour Dragonier,
Pour ma part, j'estime être "tombé involontairement sur un malade". C'est quand même ma faute d'être resté 3 ans avec lui (j'ai rompu il y a 2 mois, il s'en sort, mais je ne veux pas passer ma vie à craindre une rechute de sa part).

Mon premier chum était très contrôlant. Il avait les yeux "dur" sans tendresse. Quand j'ai rencontré mon autre chum, ce qui m'a attiré vers lui sont ses yeux doux, sa douceur. Dès la première semaine qu'on est sorti ensemble, j'étais malheureuse, j'en ai même pleuré. Mais je me disais "mais non, il est doux, ça va fonctionné". Je me suis toujours répété ça et j'ai continué d'être malheureuse. J'aurais dû casser dès le début quand je me suis pas senti bien (je sentais que quelque chose n'allait pas, mais je ne pouvais pas mettre le doigt la-dessus, je ne connaissais pas la maladie). J'ai même commencé à être malade et à faire de l'insomnie toutes les nuits. Mon corps me disait que je n'étais pas bien, mais ma tête me disait que ça allait finir par fonctionné. J'ai écouté ma tête...

C'est une leçon pour moi, toujours écouter mon corps même si je ne comprends pas la situation. La sexualité était importante pour moi et vu notre sexualité médiocre, je me disais encore qu'un jour ça allait fonctionner.

J'ai seulement regardé l'aspect de personnalité qui était la douceur en oubliant tout le reste...

On dit qu'une femme qui a été avec un homme violent se retrouve insconsciemment avec un autre homme violent. Pour moi, ça été tout à fait le contraire, j'ai tellement voulu un homme doux, que je n'ai regardé rien d'autre.
Et pourtant... Je pense que ce n'était le contraire qu'en apparence.

Je dirais qu'un homme "dur", controlant ou rude, possède le même problème qu'un homme-enfant, trop "doux" ou fragile. Les deux souffrent d'une difficulté à être homme en toute simplicité. Le premier se protége avec une armure déstinée à le protéger de la Femme, mais il doute de lui. Le second opte pour l'infantilisation, la régression, et il doute de lui également. Les deux optiques sont des formes de violence faite aux relations à la femme adulte, et envers soi même.

Les machos, jaloux, dominant, rude, voir violent, sont incapable d'accepter la femme véritable. Ils ont peur et essaye de contrôler le féminin par la domination, une distance qui leur donne le sentiment sécurisant d'etre un homme. Les grands bébés, dépendant, doux, voir mous, ne se protégent pas de cette façon, et le féminin les écrases totalement. Leur protection consiste à se défouler par procuration dans le porno, et à se replier sur eux même, impuissants.

Les premiers sont également des bébés, les seconds ont également une stratégie pour se sentir maitre de la situation.

J'ai moi même fait l'experience que je pouvais être très dominant voir violent (dans une relation SM), pourtant ma nature est plutôt celle de l'enfant, au niveau du comportement. Dans aucun des cas je n'ai étais réellement homme, avec calme et conscience. Le Yang reffoulé s'endort au plus profond de soi, ou implose et conduit à la tyrannie.

Ce n'est QUE mon avis, mes observations et études personnelles, bien sur. Pour moi nous sommes toujours résponsables, par le biais de nos programmations. J'ai vu des cas ou une personne pense se tourner vers une évolution, une relation totalement différente, mais au bout de plusieurs années ont constate que le nouveau compagnon exprime exactement la même problèmatique, sous une facette a priori différente.

Ecoute ton corps, ecoute ton coeur, c'est toujours une bonne chose. Je ne doute pas qu'il arrive des situations ou deux personnes peuvent progresser à deux, et je crois également que dans bien des cas il faut se séparer. Il existe de bonne chance que ton ex grandisse grace à votre rupture, ou par d'autres déceptions. Parfois c'est la seule voie.

Je te souhaite le meilleur !
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