29-03-2008, 22:33
tout est dit dans le titre, 3 semaines sans porno, bientôt 2 sans masturbation, mais j'ai pas le coeur a fêté....
alors je sais pas si c'est le manque qui déteint sur mon humeur, les examens raté (j'ai l'habitude), les révisions, la solitude, ma copine qui me manque tant, les regrets sur...pfff...sur tellement de truc ou un mélange de tout ça,
bref je broie du noir!!!
point positif, dans cet état même mes (nos) démons me laissent de marbre, j'ai vraiment pas envie de macharner sur mon sexe à la recherche d'un plaisir aussi futile qu'éphémère, à croire que j'ai une inclinaison naturelle à la mélancolie, j'avais vraiment l'impression qu'on me sevrant pour de "vrai", en tirant un trait sur la raison de ce forum, que ma vie allait changé d'un coup (je suis moins fatigué, c'est déjà ça), que j'allais devenir bon en math, que tout ce qui ne me plaisait pas chez moi allait s'envoler comme ça...
bref, j'ai l'impression de mettre une fois de plus voilé la face, le changement qu'on espère tous, la raison de cette insatiable anxiété n'est finalement pas la dépendance, mais juste un moyen d'essayer de combler le manque mais c'est comme l'aspirine, ça ne traite pas la cause mais seulement le symptome avec la différence notable que le soulagement se transforme finalement en problème, bref j'ai conscience d'énoncer des choses tenues pour acquises, mais voilà, qu'on en prend conscience par soi même, c'est dur:
la dépendance est l'arbre qui cache la forêt (pour moi),
je comprends finalement la nécessité de suivre une thérapie, c'est pas tant pour nous donner des conseils sur le sevrage mais surtout pour nous faire mettre le doigt là où ça fait vraiment mal...
j'ai d'ailleurs souvent une impression assez brouillon dans matête, j'aimerais bien réfléchir, me fixer sur le problème, travailler sur moi (si c'est bien comme ça qu'on dit) mais j'arrive pas à me concentrer comme si lorsque je touchais à ce qui fait mal, une voix dans ma tête changeait de sujet, pour éviter de faire l'inventaire, voilà c'est l'histoire de ma vie, je suis irrésolue, je ne tiens jamais les résolutions que je me fixe, à part les sevrage depuis 2 semaines, mais par exemple, cette après midi je commence à lire un roman, quelques pages juste 15 minutes, je l'ai lu en entier ("l'attentat" de Yasmina Khadra, attention c'est pas joyeux, ça doit contribuer à mon état), c'est qu'un exemple, mais j'arrive pas à me contraindre, à me donner des limites, c'est trop chiant d'être en guerre perpetuelle contre soi même, se donner des bornes tout en sachant qu'on va les dépasser, alors du coup on culpabilise et à force je crois que ça m'a fait perdre l'estime de moi même...
plus vraiment de fierté vu que je ne me respecte plus, la dépendance en est une facette...
va savoir depuis quand ça a commencé et pour quelle(s) raison(s)... en fait ça revient clairement à ne pas vouloir affronter les difficultés que de ne pas se fixer des limites, repousser les problèmes, ne pas y penser...
c'est tellement plus simple de tourner la tête et de penser à autre chose!!!!!
en fait ça a dû commencer au lycée, très simplement, j'ai commencé à trouver trop dur ce que l'on faisait en classe, , les exos, écouter le cours,(comme si réfléchir me faisait mal en fait) etc.., alors en fait j'allais en cours pour prendre des notes pas pour comprendre, du coup je me chargeais de travail à faire chez moi le soir alors que j'aurais pû m'en acquitter au lycée pour une grande partie, et une fois à la maison, je ne pouvais pas tout faire et pis là encore je n'avais pas envie de le faire, si bien que je m'y mettais à des heures pas possible (j'avais encore une conscience professionnelle...) en faisant la moitié, encore des regrets et de la culpabilité....
en fait, j'aimerais bien pouvoir me fixer une ligne et m'y tenir mais c'est la mon problème, je marche aussi droit qu'un alcoolique à la sortie d'un bistrot,
est ce que être ferme et résolu dans ces intentions, se fixer un but, et y arriver est si dur que ça??????
bon, j'ai "légèrement" raconté ma vie, et j'ai conscience que ce n'est pas très utile aux autres, mais ça va déjà mieux de vider son sac, en fait j'oscille entre des périodes d'humeur "normale", et des phases de cafards profonds....
mais je m'arrête là...
ps: encore dsl pr le "racontage de vie" mais c'est vachement
efficace pour évacuer... faut que je fasse un blog!
alors je sais pas si c'est le manque qui déteint sur mon humeur, les examens raté (j'ai l'habitude), les révisions, la solitude, ma copine qui me manque tant, les regrets sur...pfff...sur tellement de truc ou un mélange de tout ça,
bref je broie du noir!!!
point positif, dans cet état même mes (nos) démons me laissent de marbre, j'ai vraiment pas envie de macharner sur mon sexe à la recherche d'un plaisir aussi futile qu'éphémère, à croire que j'ai une inclinaison naturelle à la mélancolie, j'avais vraiment l'impression qu'on me sevrant pour de "vrai", en tirant un trait sur la raison de ce forum, que ma vie allait changé d'un coup (je suis moins fatigué, c'est déjà ça), que j'allais devenir bon en math, que tout ce qui ne me plaisait pas chez moi allait s'envoler comme ça...
bref, j'ai l'impression de mettre une fois de plus voilé la face, le changement qu'on espère tous, la raison de cette insatiable anxiété n'est finalement pas la dépendance, mais juste un moyen d'essayer de combler le manque mais c'est comme l'aspirine, ça ne traite pas la cause mais seulement le symptome avec la différence notable que le soulagement se transforme finalement en problème, bref j'ai conscience d'énoncer des choses tenues pour acquises, mais voilà, qu'on en prend conscience par soi même, c'est dur:
la dépendance est l'arbre qui cache la forêt (pour moi),
je comprends finalement la nécessité de suivre une thérapie, c'est pas tant pour nous donner des conseils sur le sevrage mais surtout pour nous faire mettre le doigt là où ça fait vraiment mal...
j'ai d'ailleurs souvent une impression assez brouillon dans matête, j'aimerais bien réfléchir, me fixer sur le problème, travailler sur moi (si c'est bien comme ça qu'on dit) mais j'arrive pas à me concentrer comme si lorsque je touchais à ce qui fait mal, une voix dans ma tête changeait de sujet, pour éviter de faire l'inventaire, voilà c'est l'histoire de ma vie, je suis irrésolue, je ne tiens jamais les résolutions que je me fixe, à part les sevrage depuis 2 semaines, mais par exemple, cette après midi je commence à lire un roman, quelques pages juste 15 minutes, je l'ai lu en entier ("l'attentat" de Yasmina Khadra, attention c'est pas joyeux, ça doit contribuer à mon état), c'est qu'un exemple, mais j'arrive pas à me contraindre, à me donner des limites, c'est trop chiant d'être en guerre perpetuelle contre soi même, se donner des bornes tout en sachant qu'on va les dépasser, alors du coup on culpabilise et à force je crois que ça m'a fait perdre l'estime de moi même...
plus vraiment de fierté vu que je ne me respecte plus, la dépendance en est une facette...
va savoir depuis quand ça a commencé et pour quelle(s) raison(s)... en fait ça revient clairement à ne pas vouloir affronter les difficultés que de ne pas se fixer des limites, repousser les problèmes, ne pas y penser...
c'est tellement plus simple de tourner la tête et de penser à autre chose!!!!!
en fait ça a dû commencer au lycée, très simplement, j'ai commencé à trouver trop dur ce que l'on faisait en classe, , les exos, écouter le cours,(comme si réfléchir me faisait mal en fait) etc.., alors en fait j'allais en cours pour prendre des notes pas pour comprendre, du coup je me chargeais de travail à faire chez moi le soir alors que j'aurais pû m'en acquitter au lycée pour une grande partie, et une fois à la maison, je ne pouvais pas tout faire et pis là encore je n'avais pas envie de le faire, si bien que je m'y mettais à des heures pas possible (j'avais encore une conscience professionnelle...) en faisant la moitié, encore des regrets et de la culpabilité....
en fait, j'aimerais bien pouvoir me fixer une ligne et m'y tenir mais c'est la mon problème, je marche aussi droit qu'un alcoolique à la sortie d'un bistrot,
est ce que être ferme et résolu dans ces intentions, se fixer un but, et y arriver est si dur que ça??????
bon, j'ai "légèrement" raconté ma vie, et j'ai conscience que ce n'est pas très utile aux autres, mais ça va déjà mieux de vider son sac, en fait j'oscille entre des périodes d'humeur "normale", et des phases de cafards profonds....
mais je m'arrête là...
ps: encore dsl pr le "racontage de vie" mais c'est vachement
efficace pour évacuer... faut que je fasse un blog!