Dépendance sexuelle

Version complète : Il était une fois...
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Ca pourrait commencer par un conte de fée, mais vous savez tous que ce n'en est pas un. En fait, ce serait plutôt la vilaine sorcière qui a le dessus... pour l'instant.
J'ai 35 ans et au bas mot 20 ans d'envoutement, de lutte. Comment ça a commencé ? Je serait incapable de vous le dire. Ce que je peux vous dire, en revanche, c'est que ça continue, encore et encore.
Au début, il y avait les supports papiers puis vidéo. Puis est arrivé l'Internet. Voici 11 ans que je suis connecté. Voici 11 ans que j'erre dans les bas fond de la toile.
Et pourtant, j'ai lutté, je lutte encore. Rien à faire. Mais je ne baisse pas les bras.
Si je viens ici, c'est pour chercher de l'aide, et du réconfort. En vous lisant, j'ai découvert une chose : c'est possible! Un chemin dur et escarpé, plein de piège, un chemin où il faut être constamment concentré pour éviter la rechute. Avec au bout... peut-être.. enfin.. la liberté.

Cordialement

Salluste
Bonjour Salluste ( sans son valet César ! )
c'est vrai que quand on est à la base attiré par ce genre de contenu , quand arrive internet , la dépendance devient exponentielle. c'est la catastrophe.
Heureusement que tu t'en rends compte, ce n'est hélas pas le cas de je ne sais combien de personnes.

Tu verras que , quand on est dans une bonne période sereine sans porno ,comme on est bien , plus sur de soi , en forme , de bonne humeur , plus respectueux envers soi même et les autres et quand on a eu ces sensations la , on a vite envie de les garder. Même si parfois il y a des doutes on sais qu'il y a plus à gagner à perdre.
Puis un jour viendra ou définitivement tu préféreras cet état plutôt que la dépendance au porno.

J'espère que tu trouveras toute l'aide , le soutien et le réconfort sur ce forum mais aussi à l'extérieur , Bon courage à toi , Avé Don Salluste ! :-)
Merci à toi.
Tu n'imagines pas tout le réconfort dans ces propos.
Il m'a fallu beaucoup de temps pour le simple fait d'adhérer à ce forum. Tant j'ai honte. Pourtant, je suis caché derrière mon clavier puis derrière un pseudo. Puis je me suis décidé, enfin, à franchir le portail à poster, à écrire en un mot à "vider mon sac", et Dieu sait qu'il est lourd.
Finalement, en y réfléchissant bien : mon pire ennemi, c'est moi-même.

Cordialement

Don Salluste.
Citation :Finalement, en y réfléchissant bien : mon pire ennemi, c'est moi-même.
Erreur de décimale, jeune homme : ton pire ennemi, c'est la pornographie, et les trous qu'elle a fait dans ton calcif, ton estime de toi et tes neurones.
LE PORNO EST EN GRANDE PARTIE RESPONSABLE DE MON MALHEUR disait Déclick, dont le parcours est intéressant parce qu'il montre les différentes phases de rétablissement.
LIEN BRISÉ
Certes, la porte est lourde à pousser, et on hésite à faire partie d'un club qui nous accepte pour membre :lol: mais ça permet de devenir ABSTINENT, un jour à la fois, et c'est le premier pas vers le retour à une existence qui ne nous laisse pas cet arrière-gôut de caca (caca culotte, comme il me semble me souvenir que je disais à trois ans, mêmeu...)
j ai egarde les pages jaune et je suis tombé sur une psychoterapeute qui traites les couples et les addictologies EUREKA!!!! seulement voila j hesite entre un sexologue ou psycho?puis j ai du mal a franchir le pas surtout que l addictologue est une femme ,j fais vraiment mon branleur une fois de plus lol
Tu dis : "Avec au bout, peut-être, enfin, la liberté".

Mais non, elle n'est pas tout au bout, la liberté ! elle est là ! dans chaque journée que tu passeras sans porno. Un jour à la fois. Chaque matin, tu pourras te dire : aujourd'hui, je vais être libre, et chaque soir où tu auras tenu bon dans ta décision : aujourd'hui, j'ai été libre, et demain je le serai encore.

Cueille cette liberté chaque jour. Si tu ne penses l'avoir que tout au bout, c'est bien décourageant comme optique, non ?

Tous mes vœux pour ta démarche.
Alicia : en fait c'est comme un prisonnier qui s'évade de sa prison mais qui traine encore sa boule metalique rattachée a sa cheville, c'est vrai que la liberté c'est chaque jour mais avec un poids à trainer si tu regardes à l'avant la boule s'allège si tu regardes en arriére la boule s'allourdie et tu risques de retourner en prison, donc la liberté totale c'est quand on perdra de vue la prison et qu'on aura plus de boule à trainer. :lol:
Merci de ton message, Alicia, qui me rappelle à cette belle philosophie des Alcooliques anonymes et de tous les groupes en "douze étapes" et qui suggère : 24 heures à la fois.
Oui, je suis libre, aujourd'hui, de ne pas prendre le premier verre, de ne pas donner prise à la première impulsion sexuelle, de ne pas prendre le premier aliment sucré quand je suis stressé. Au rêve lointain qui était tellement éloigné que j'en trouvais (et que j'en trouve encore parfois d'ailleurs...) l'excuse pour rechuter, j'ai substitué la vraie liberté, concrète celle-là de vivre l'instant présent et de ne pas aller chercher ailleurs ce que j'ai en moi. C'est un vrai travail, pas toujours évident, et qui pour moi s'apparente à une conversion.
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