Dépendance sexuelle

Version complète : 18 ans d'addiction à nettoyer
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Bonjour à tous.
Si je me suis inscrit sur ce forum, c'est parce que je sais que je suis en addiction totale depuis mes 12 ans.
J'en ai 30 aujourd'hui et je n'ai pas évolué sur le sujet bien au contraire.
Je suis marié depuis 3 ans. Je vis avec cette personne depuis 8 ans et je suis très heureux en couple.

Je pense être atteint de sexolisme et de voyeurisme.
J'ai tous les symptômes. Le test des 20 questions n'a fait que confirmer que je suis dans la phase durant laquelle je dois être pris en charge. Je ne me souviens absolument pas avoir eu un comportement normal excédant 6 mois ces 18 dernières années.

Cela peut gravement nuire à mon couple. Ma femme a déjà passé l'éponge une fois, j'avais essayé de me sevrer mais au bout de quelques temps, j'ai vite replongé.
Je n'en peux plus mentalement. Je veux me sauver de ce problème et surtout je ne veux plus mettre mon couple en danger. Je veux arriver à avoir une vie normale et saine sans penser au sexe ni agir en fonction de mes pulsions.

Mais je ne peux pas parler à ma femme de tous mes problèmes.
J'estime que lui dévoiler uniquement la partie émergée de l'iceberg suffit à la mettre au courant sans lui faire peur.
Je lui ai donc récemment dévoilé que je m'étais livré à un acte de voyeurisme sur sa soeur et que j'avais un problème lié au voyeurisme depuis mes 12 ans. Je souhaite consulter mais il est plus simple de le dire que de le faire.

J'hésite beaucoup à exposer la partie immergée de l'iceberg qui n'est pas belle à voir.

Merci de m'aider et de me rediriger vers les sujets et solution de sevrage déjà traitées sur ce forum que je n'ai malheureusement pas le temps de parcourir en long en large et en travers.
salut à toi
je pense que ça serait utile pour toi de démarrer un suivi avec un psychothérapeute et lui montrer "la partie immergée de l'iceberg qui n'est pas belle à voir" : même si elle te fait flipper de par l'accumulation, la durée, et ce qui te semble irrémédiable dans tes symptomes (bien que ton inscription ici semble dire que tout n'est pas perdu), d''après mon expérience, ramener ta glace à la surface et à la lumière a tendance à la faire fondre.
D'ailleurs comment veux tu t'en débarasser si tu ne la désimmerges pas ? on n'est libre que de ce qu'on connait vraiment.
La dépendance sexuelle, c'est l'arbre qui cache la forèt de la dépendance affective, et en explorant ce domaine avec quelqu'un de compétent, on est souvent rassuré par la grande banalité de la structure des fantasmes, car nous avons tous un peu les mêmes, et l'inconscient collectif ne brille pas par son originalité.
Ton malaise par rapport à ces fantasmes fait partie, me semble-t-il, et aussi curieux que ça paraisse, de ton "équilibre" actuel.
va consulter "La structure des fantasmes érotiques" chez Loonis
http://www.polycopenligne.com/pages/eloo...index.html

pour ce qui relève du sevrage, tu peux trouver la trousse à outils chez orroz : orroz.net
beaucoup d'entre nous sont passés par chez lui, et on n'en est pas morts. :lol:
Pour te flanquer la frousse, je dirais aujourd'hui que les trois piliers de mon rétablissement sont l'honnèteté (pas par vertu mais par confort), l'humilité... (parce que si je mets la tasse au dessus de la cafetière je prends tout sur les pompes) et la reconnaissance. (je sais d'où je reviens, et je remercie ceux qui m'ont aidé à en sortir)
Yo !
pour poursuivre sur les mots de John,
il ne me semble pas (pour l'instant au moins)
necessaire tout deballer a ta femme ...

Garde le coté obscure pour le psy.
Tu trouveras du reconfort dans le regard de ta femme.
C'est mieux que du doute.
Oui je pense que ça ne ferait qu'aggraver la situation qui peu à peu reprend son cours normal.
Mais j'avoue que ces jours-ci aucun élément extérieur n'est venu me perturber.
2 semaines qui se sont très bien déroulées. Je compte continuer sur la lancée. Je me suis remis au sport et à placer ma femme au centre de mes intérêts. Je respire.

En ce qui concerne le voyeurisme. Je ne le vis pas comme un malaise mais comme une perversité qui peut me causer beaucoup de tort. Il est plus sage d'abandonner cette pratique et je compte pour cela me faire effectivement aider par un psy.

Merci à tous les 2.
Je me sens assez bien pour ne pas avoir à venir régulièrement exposer mes doutes et mes craintes mais je vous tiendrais au courant de l'avancée de mon sevrage.
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