Dépendance sexuelle

Version complète : Questions au dependant : "guerit-on reellement du porno??"
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3
Merci pour ces réponses John, cela me donne à moi aussi du baume au coeur. Pour ma part, j'ai parfaitement conscience de l'étape ou je suis, et des forces et failles respectives dans ma façon d'agir, de ne pas agir, et de penser. J'en suis heureux. Et je suis soulagé de te savoir relativement tranquille.
Oui c'est rassurant...Nous en avons bien besoin!!! :zen2:
Merci!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Quand mon moral sera bas ..qd j'aurai envie de tout plaquer je repenserai à ton témoignage...
Oui, c'est important à souligner cela. C'est que la sobrièté peut-être joyeuse. "Abstinent à vie", ça donne une impression de folie, et ça me parait inaccessible. Moi, je prèfère dire sobre aujourd'hui, abstinent des comportements déclencheurs que j'ai défini. C'est possible, et ça se cultive en apprenant à vivre avec tous les aléas que la vie nous offre de vivre.

Bon courage tout le monde.
Bonsoir à tous,

Essscusez moi pour le "abstinent (à vie)", loin de moi une quelconque idée d'austérité mais plutôt de prudence. Encore qu'à ce stade je me méfie de la bête en moi comme de la peste, si j'ai tenu de tels propos c'est aussi parce qu'il ne faut pas se réjouir trop vite. La dernière fois que je me suis cru assez haut pour ne plus être soumis à l'attraction pornographique, je me trompais…

J'admets volontiers que 10 ans de sobriété soient assimilables à la guérison, mais je ne peux m'empêcher d'envisager la réversibilité de la chose.

Bon courage à tous.
:-)
Tu n'as pas à t'excuser, Polo, ça permet de clarifier le débat. Pour dédramatiser, une codep m'a fait un jour observer que finalement, sur le plan comportemental, le porno c'était comme la clope. Je sais que si je refume une clope, ça repart comme en 40, et cette pensée (sous sa forme non-obsessionnelle, non-lancinante et non-dépressive) suffit comme cataplasme-express au cas où il me reviendrait l'envie d'en fumer une (ça fait 18 mois que j'ai laissé tomber la clope, en fait j'ai arrèté de concert avec un pote des AA, on s'est promis qu'on s'appelait avant d'en allumer une... au bout de 3 mois, je n'avais plus besoin, de 6 mois je n'avais plus envie, et rapidement l'obsession mentale m'a été ôtée, merci ô l'Esprit de l'Univers... j'ai été dépendant de l'illlusion tabagique pendant 25 ans, c'est ballot mais je ne puis revenir dessus, donc je fais avec, et ça m'a réclamé tellement d'efforts pour dissoudre cette illusion que je n'ai aucune envie de me faire chier à me la remettre)
abstinent de porno, ça a surtout été un moyen (et non une fin) pour recouvrer la santé mentale, et ça ne signifie pas abstinent de sexe, dieu me tripote :lol: (ça me rappelle que cette nuit j'ai rêvé que j'étais pierre desproges)
Merci à toi, John. Finalement qu'importe le vocabulaire pourvu qu'on ait le résultat. Quand l'abstinence ne fait pas mal, n'est-ce tout simplement pas de la sobriété ?

Bonne journée à tous
:-)
ça cesse de nous fasciner quand on a démonté le bouzin en ses éléments constitutifs à force de renoncer à en être l'esclave un jour à la fois - et qu'ils gisent sur le parquet, hors d'atteinte du tube de superglu qu'on s'était gardé dans la poche revolver en prévision des mauvais jours qui finissent toujours par arriver - je me rappelle d'un dinosaure des AA qui disait "je n'ai jamais retouché à un verre, parce que j'ai toujours su qu'il y en avait un qui m'attendait quelque part"
toi qui te fais des amnésies à base d'érotisme, médite ça...
je ne parle pas de guérison parce qu'elle a lieu hors d'ici. Dans l'après.
Salut à tous,

Depuis Orroz on a quand même bien progressé. toutes ces lignes écrites par des dizaines d'âmes de bonne volonté ne sont pas vaines. Je ne sais pas ce que tu en penses, John, mais il y a (fort heureusement) une nette évolution de la manière d'aborder le sevrage. J'ai le sentiment qu'on a longtemps tâtonné dans toutes les directions, se prenant des gamelles ici et là pour se rattacher progressivement à quelques évidences comme un jour à la fois où cesser d'accorder toute notre énergie à nos démons.

Comme tu dis s'il y a une guérison, elle n'est pas ici. D'ailleurs Orroz le disait déjà quand il présentait le forum comme une béquille pour se rétablir en attendant de prendre le large. Je ne crois pas qu'il faille chercher à savoir si l'on guérit un jour ou non, mais simplement à ne pas replonger dans la pornodépendance, ce qui laisse un peu de marge à chacun pour y loger sa prudence et sa curiosité naturelles.
Voilà des paroles bien sages, Polo. En résumé, tu nous suggères : "Essaye un jour à la fois de ne pas compulser. Pour le reste, tu verras plus tard". J'aime beaucoup, car c'est un appel à aller de l'avant. ;-)

Bon courage !
Merci Bruno :Hello:
Oui, c'est la meilleure attitude à adopter.

aujourd'hui si je tiens mieux le sevrage, c'est aussi grace à ton aide. Tu étais là pour m'accueillir quand je suis revenu sur le forum après mes rechutes à répétition, tu m'as beaucoup aidé, j'ai retrouvé la foi ici.

Je ne sais pas si la guérison existe, mais je crois qu'en adoptant une hygiène de vie quotidienne on se sent bien, plus serein peut-être que nos semblables non dépendants (du moins consommateurs occasionnels de choses et d'autres sans en souffrir).

Le sevrage est beau, même s'il est long. En nous poussant à réfléchir sur nous-même, il ouvre bien des portes sur le monde.
:-)
Pages : 1 2 3
URLs de référence