Bonjour à tous,
Me revoilà après une longue absence, pas très fier compte tenu de la situation, mais je ne veux plus continuer ainsi, je ne compte plus les rechutes de même que je ne comptais plus les périodes d'abstinence.
D'où ma question, faut-il compter ou pas ? Les dates anniversaires ne sont-elles pas des portes ouvertes vers la rechute ? Vos avis m'intéressent car c'est pratiquement toujours dans ces cas-là que j'ai rechuté, d'où cette idée de ne plus compter.
C'est très dur aujourd'hui pour moi.
Polo
[Edité le 23 avril pour changer le titre du post]
Salut Polo,
Je pense qu'il peut être utile de compter les jours au début, mais qu'il ne faut pas trop s'y accrocher par la suite.
En effet nous pourrions avoir tendance, sans même nous en rendre compte, à nous relâcher parce que nous avons réussi à tenir X semaines. Donc je crois qu'au bout d'un certain temps, il faut savoir prendre la libération comme un "éternel présent".
Je te souhaite bon courage
Moi aussi j'ai eu le meme souci , à chaque fois je commence à compter , à partir de la quatrieme semaine , parfois meme la 8 eme semaine , je commence à relacher , et crack !!!!!!!! la rechute .
Merci pour vos réponses rapides qui confortent ma position et me rassurent également. Compter sans vraiment compter, histoire de ne pas tristement passer son anniversairte devant l'écran...
En tous cas je me reprends en main (sans mauvais jeu de mots...), et au lieu de perdre mon temps sur des sites infréquentables je vais revenir ici.
Merci, et bon courage à vous aussi.
Polo
Le plus important Polo, c'est de ne pas compulser aujourd'hui. De ne pas cliquer maintenant. On peut théoriser tout ce qu'on veut, l'essentiel est là, dans la liberté que l'on acquiert (ou pas) dans l'aujourd'hui, ici et maintenant. Les dates, les semaines, les mois, les années ne sont là que pour donner l'espoir que l'abstinence peut-être durable. Bref te casse pas la tête et essaie d'être abstinent à partir de maintenant. Tu sais que tu peux le faire. Liste les "comportements déclencheurs", comme disent les DASA, et évite les.
C'est super que sorte la tête de l'eau. Il y a peu, je me demandais d'ailleurs ce que tu devenais. :-)
Bon retour Polo ! C'est cool que tu sois revenu ici plutôt que de continuer à porno-cliquer (je sais pas à qui est le copyright de cette expression mais il m'excusera ;-) ).
Perso' j'aime pas trop compter non plus. D'une part parce que j'ai aucune mémoire des dates, du moins celles de ma vie parce que sinon j'ai toujours été très fort en cours d'histoire ;-)
D'autre part ça m'empêche de m'auto-satisfaire en regardant dans le rétro la distance exacte parcourue, donc ça fait une cause de rechute en moins dans le sac. C'est toujours ça de pris !
Courage à toi !
moi j'ai commencé par compter les jours, chaque jour avait son pesant d'or pour moi, par la suite je me suis mis a compter seulement les semaines, mais petit à petit je constate que je ne compte plus les semaines, je me suis retrouvé à compter les mois mais sans trop de fixation, je me suis mis un autre objectif dans la ligne de mire c'est d'atteindre le cap des 6 mois, le 24 avril je ferais 4 mois d'abstinence.
bon courage à toi
Merci à tous pour votre accueil.
J'ai un peu l'impression d'être de retour à la maison après un long voyage dans les ténèbres, mais ça fait chaud au coeir d'être ainsi à nouveau accueilli parmi vous.
Je reprend donc mon bâton de pélerin et je vais te suivre Bruno, à savoir un jour à la fois. Je suis aller voir les piliers DASA, ça me semble un excellent point d'appui.
Merci à tous
Polo
Voilà une question réglée à l'unanimité. J'aimerais bien un jour pouvoir me dire "...ça fait tellement longtemps que je ne m'en souviens plus..." On va y travailler. :lol:
Nouveau problème, les images (fixes et animées). Et j'ouvre une petite parenthèse pour laisse la place à Monsieur Coutin qui résume bien mon problème...
J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Sur leur peau le soleil caresse bien trop sage - Le vent qui les décoiffe au goût de sel sur mes lèvres
J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Les hanches qui balancent et les sourires fugaces - Je regarde les vagues qui jouent avec leur corps
J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Leurs poitrines gonflées par le désir de vivre - Leurs yeux qui se détournent quand tu les regardes
J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Le soleil sur leur peau qui jour à cache-cache - Et des ambres solaires le parfum volage
J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Quand elles se déhabillent et font semblant d'être sages - Leurs yeux qui se demandent mais quel est ce garçon
J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Leur ventre qui se colle sur le sable chaud - Le vent qui les décoiffe et les sourires fugaces
J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Avec ça je suis bien avancé...
J'ai repris la route, c'est une bonne chose, mais je me demande quelle attitude adopter pour les images. Je suis toujours accro au net, et inévitablement je vois ce qu'il ne faut pas.
:mur: Pire je regarde.
Avant je n'aurais même pas posé la question, pour moi le sevrage c'était à la dure, direct et sans compromis. Mais si je suis toujours là c'est bien que y'a un problème. La rigueur semble ne pas marcher à long terme.
J'en appelle à votre expérience et votre sagesse. Est-il possible de les voir avec indifférence (sans regarder) au point que ces images finissent par perdre d'elles-même tout intérêt ? Ne me dites pas oui juste pour me faire plaisir...
Je préfère aborder la question avec le sourire, pour une fois que j'ai le moral d'avoir repris les choses en main (sans mauvais jeu de mots bien-sûr), mais cette question des images m'est très problématique, car toute notre vie nous y serons exposés. Alors doit-on fuir, peut-on vraiment se détacher, y a t'il une solution efficace ?
Merci à vous.
La nuit porte conseil,
Le forum porte la bonne parole,
Et je me porte mieux.
Il faut se rendre à l'évidence, d'un côté j'ai de la chance. Pas de chat, pas de webcam, pas de téléphone rose, pas de tromperies, etc. Comme on a pu le lire maintes fois certains médecins me diraient que tout va bien, c'est normal pour un homme d'être attiré par le sexe, de regarder les filles (qui marchent sur la plage ou) sur un écran d'ordinateur.
Mais quand ça tourne à l'obsession et à la cyber gueule de bois (comme ça l'a été avant hier) j'estime qu'il y a un sérieux problème. Avec un peu de recul, je me rends compte que je ne maîtrise rien. Une fois le petit doigt dans l'engrenage j'y passe en entier, malheureux et frustré car même en surfant nuit et jour je ne pourrais voir un dixième des images du net.
J'essaye d'y mettre de l'ordre. La masturbation est en effet une sur-réponse à un stimulus. Un excès au schéma normal d'excitation - je ne suis pas non plus un sur-homme et sur ce point il faudrait peut-être s'inquiéter davantage de ne plus rien ressentir à la vue d'une divinité... L'avenir m'apportera des réponses mais je pense donc pouvoir surmonter cet excès.
Les vidéos pornographiques. La lutte s'annonce déjà plus difficile, et internet en est rempli. Mais là ça n'est pas la réalité, ça n'est pas un comportement normal et je ne serai pas exposé dans la rue à des films pornographiques. On peut donc raisonnablement prôner la rigueur. "Touche pas à ça petit con..."
Reste les images. Aussi bien celles que l'on reçoit innocemment par email, celles que l'on trouve dans les pubs en surfant et celles intercalées dans tout que l'on va délibérément chercher. Et là que faire ? Car oui au quotidien j'y suis et j'y serai exposé. A la télé, dans les revues, dans la rue... Je suppose qu'avec la sagesse vient le détachement, mais comment faire ? Aujourd'hui je me sens bien incapabvle de ne pas aller lires les news, aller feuilleter mes quelques sites habituels sur lesquels il y a des séries de photos en tous genres, rien de pornographique mais parfois pas très loin.
C'était la réflexion du jour, en espérant trouver mon chemin aujourd'hui.