Dépendance sexuelle

Version complète : Compter les jours, les mois ? Mais les IMAGES ?
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Jeudi, j'ai l'impression d'être en train de remplir ce forum... Non pas que je veuille me rassurer mais comme à mon arrivée chez Orroz écrire me décharge de toute tentation, une aide précieuse en ces premiers temps de (re-)sevrage.

J'ai resorti le prèche du pasteur Paul Ettori sur la pornographie, qui m'avait tant aidé la première fois et ça me soulage avec la même efficacité qu'au premier jour. Pour ceux qui ne connaisse pas encore cet enregisttrement et que ça intéresse, c'est , en bas de page.

C'est mon chemin, aujourd'hui.
:-)
Salut Polo.

Je crois que si tu entretiens ton abstinence à tous les comportements limites que tu auras identifiés, si tu évite le moindre ongle dans l'engrenage dont tu connais l'existence, ces filles qui marchent sur la plage ou ces images de pub qui te sont imposées cesseront de n'être qu'un plus à une obsession que tu as cultivée par ailleurs. L'e,jeu est d'abord en toi, dans l'honnéteté que tu cultiveras avec toi-même, en identifiant sans faux fuyant ce qui te met le plus en danger et dont il te faut absolument t'éloigner. En sachant que les premiers temps du sevrage, il faut accepter de devoir subir des assauts qui deviennent obsessionnels si on s'y accroche. Mais avec le temps, il deviennent moins présents, moins intense. En ce moment, je retrouve un certain détachement que je n'avais plus connu depuis longtemps.
Je dois dire aussi que les réus DASA qu'on tient avec quelques amis sur Lille m'aident considérablement.

Bon courage à toi ! :-)
Bonsoir Bruno,

J'ai passé la soirée sur les forum d'Orroz et ici à lire et relire encore, que de chemin parcouru. Ce soir je tombe de sommeil mais je me sens plus léger, apaisé.

Tu as raison quand tu parles de détachement, c'est une clé de la réussite. Je m'efforce de travailler ce point, cette faiblesse qui m'a happé tant de fois au fond du gouffre. Ce soir je comprends enfin certaines évidences qui ne m'avaient jusqu'alors pas sauté aux yeux. Toute prise de conscience fait avancer d'un pas, et ce soir c'en est un de géant. Je reste prudent car le chemin est long.

:-)
Je te remercie, je vais méditer sur les origines de l'envie et la manière de s'en détourner, du moins d'y accorder la juste valeur, à savoir la laisser partir comme tu me le disais.

Mais pas facile. Lors de mon premier sevrage, tout allait bien, j'ai eu le cap des 3 semaines et ça n'est qu'au cap des 3 mois que j'ai eu de très gros problèmes. Cette fois en moins d'une semaine, depuis 3 nuits je fais des rêves qui me réveillent :evil:

Pas encore de catatrophe (faut croire que le l'ancienneté du sevrage aide) mais je me demande ce qui m'attend. Le jour c'est merveilleux, je tiens le coup, j'ai retrouvé cette détermination des premiers jours quand j'ai débarqué che Orroz et les jours se passent bien pour le moment.

Reste que je n'ai pas trouvé de réponses pour les images. Pour l'instant je reprends à l'ancienne, à savoir sevrage total à la dure. J'ai un peu de marge pour trouver des réponses avant que les premiers symptômes de gros manque apparaissent. Je crains sagement qu'il soit préférable d'oublier tout site présentant des photos suggestives, même si c'est de l'art.

:-)
Salut Polo,

En ce qui concerne l'impact des images, je pense qu'il faut justement réussir à les voir pour ce qu'elles sont : des images, juste des images.
Certains moines tibétains utilisent des visualisations pour lutter contre le désir : dés qu'une jolie femme se présente sous leurs yeux, ils essayent d'imaginer de quoi elle aura l'air dans des dizaines d'années (une vieille peau, voir un cadavre rongé par les vers).

C'est une méditation que je ne conseil pas, car plutôt rude pour l'ésprit, mais c'est un exemple pour te dire que la solution se situe dans notre niveau de conscience, notre façon de percevoir.

Si je suis conscient et bien dans ma peau, j'arrive à prendre du recul, et à ne pas me laisser hypnotiser par les images. Je ne m'oublie pas moi même.

Dés que tu te laisses entrainer par l'image, tu t'oublies, tu es avalé et tu n'est plus du tout conscient.
La solution est dans ta façon de placer ta conscience correctement. Il suffit d'être angoissé ou de s'oublié pour se laisser totalement possédé par le désir.
Ce désir est comme une force qui pourrait te conduire hors de toi même, et le truc pour vaincre c'est de rester centré.

Rester centré c'est juste être conscient de toi et de ce que tu fais (je regarde simplement un corps nue, un être humain fait de chair et de sang qui est eventuellement en adéquation avec les canons de beauté de ma culture... Dis comme ça ce n'est pas si émouvant).

Bien que je commence à peine à saisir le truc, je pense vraiment que ce n'est pas ce que tu regardes qui compte, mais comment ta conscience se place vis à vis de l'image.

Si au début il faut fuir les images car notre conscience n'est pas encore guérie, je crois qu'au bout d'un certain temps il ne faut plus que nous soyons dans la réaction automatique (réussir à "fuir" et à se contenir pendant 10 ans ne veut pas dire être soigné, mais c'est la disparition du danger des images qui est une guérison).

Bien à toi.

Ce ne sont que des pistes.
Merci dragonier,

Ces paroles valent de l'or, on y retrouve l'idée de se détacher progressivement, ne pas fuir mais voir les choses et faits à leur juste valeur sans que celà n'entraîne de réaction démeusurées chez nous.

Je suis bien content d'avoir celà ici sous la main, car je serai bien content d'aller les relires le moment venu.

:-)
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