08-02-2008, 19:05
Salut à tous.
Je ne me met pas à écrire pour me plaindre, ni pour m'apitoyer, ni pour raconter mes misères.
Ce qui connaissent un peu mon parcours sur ce forum sauront que c'est une avancée pour moi.
Aller de l'avant, voilà ce qui me traverse la tête.
Je suis dans l'incapacité pratique d'aller voir le psy. En revanche, je participe autant que possible à la réunion DASA qui s'est ouverte à Lille.
Je ne suis pas sevré. Je ne suis pas dans la démarche du type qui veut se sevrer. J'ai l'impression d'avoir déclaré forfait il y a un bout de temps, l'ennui c'est que je n'arrive pas à revenir sur cette décision. J'ai malheureusement appris à vivre avec.
Je pense qu'il est temps que je sorte de ce système mensonger malsain qui consiste à me déculpabiliser en allant témoigner devant des journalistes ou en rencontrant des dépendants. Un refuge dans un refuge, voilà ce que c'est, et au final je suis encore plus un planqué qu'avant.
La bonne question, c'est comment on fait. Comment on fait quand on est un planqué qui utilise sa porte de sortie pour se déculpabiliser plutôt que pour s'en sortir ?
Parce que je veux en sortir (même si j'ai parfois tendance à en douter vu que je n'essaie pas vraiment).
J'ai l'impression que le courage est une chose qu'on ne m'a jamais apprise. :oops:
S'en rendre compte, c'est une chose. Je sais que je suis très doué pour me rendre compte de plein de choses.
Mais réagir en conséquence, là je me met zéro pointé.
J'ai l'art peu commun de faire de l'inutilité.
Quelqu'un a la solution-magique-qui-n'existe-pas ?
EDIT :
Je viens de parcourir un peu les posts du forum, chose que je n'avais pas faites depuis une éternité.
Et je fais un constat. Le simple constat de ma propre sottise.
Je réalise simplement comme, depuis que j'ai découvert ma dépendance il y a 2 ans et demi, je suis resté imperméable aux remarques, suggestions, conseils, et tout ce genre de choses.
Il y a 2 ans et demi, j'ai fait le bilan de toutes mes années de dépendances. Bilan lourd dont j'ai tiré les conséquences.
Maintenant que ce temps là est passé, il va être temps de m'attaquer au bilan de ces 3 ans de dépendances durant lesquelles il ne s'est tristement pas passé grand chose. C'est maintenant que je vais prendre les vraies claques qui font comprendre la vie. J'espère que DASA pourra m'accompagner dans ce travail là.
Si vous avez des conseils, des avis, des commentaires, je les attends désormais avec la plus grande avidité.
Merci à tous.
Je ne me met pas à écrire pour me plaindre, ni pour m'apitoyer, ni pour raconter mes misères.
Ce qui connaissent un peu mon parcours sur ce forum sauront que c'est une avancée pour moi.
Aller de l'avant, voilà ce qui me traverse la tête.
Je suis dans l'incapacité pratique d'aller voir le psy. En revanche, je participe autant que possible à la réunion DASA qui s'est ouverte à Lille.
Je ne suis pas sevré. Je ne suis pas dans la démarche du type qui veut se sevrer. J'ai l'impression d'avoir déclaré forfait il y a un bout de temps, l'ennui c'est que je n'arrive pas à revenir sur cette décision. J'ai malheureusement appris à vivre avec.
Je pense qu'il est temps que je sorte de ce système mensonger malsain qui consiste à me déculpabiliser en allant témoigner devant des journalistes ou en rencontrant des dépendants. Un refuge dans un refuge, voilà ce que c'est, et au final je suis encore plus un planqué qu'avant.
La bonne question, c'est comment on fait. Comment on fait quand on est un planqué qui utilise sa porte de sortie pour se déculpabiliser plutôt que pour s'en sortir ?
Parce que je veux en sortir (même si j'ai parfois tendance à en douter vu que je n'essaie pas vraiment).
J'ai l'impression que le courage est une chose qu'on ne m'a jamais apprise. :oops:
S'en rendre compte, c'est une chose. Je sais que je suis très doué pour me rendre compte de plein de choses.
Mais réagir en conséquence, là je me met zéro pointé.
J'ai l'art peu commun de faire de l'inutilité.
Quelqu'un a la solution-magique-qui-n'existe-pas ?
EDIT :
Je viens de parcourir un peu les posts du forum, chose que je n'avais pas faites depuis une éternité.
Et je fais un constat. Le simple constat de ma propre sottise.
Je réalise simplement comme, depuis que j'ai découvert ma dépendance il y a 2 ans et demi, je suis resté imperméable aux remarques, suggestions, conseils, et tout ce genre de choses.
Il y a 2 ans et demi, j'ai fait le bilan de toutes mes années de dépendances. Bilan lourd dont j'ai tiré les conséquences.
Maintenant que ce temps là est passé, il va être temps de m'attaquer au bilan de ces 3 ans de dépendances durant lesquelles il ne s'est tristement pas passé grand chose. C'est maintenant que je vais prendre les vraies claques qui font comprendre la vie. J'espère que DASA pourra m'accompagner dans ce travail là.
Si vous avez des conseils, des avis, des commentaires, je les attends désormais avec la plus grande avidité.
Merci à tous.