Dépendance sexuelle

Version complète : Le Porno une grosse perte de temps
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le porno nous bouffe tous notre temps
faisons un calcul trés simple :

2h de porno par jour (pour une consommation modérée)
ça fait :

2h x 7 jours = 14h / semaine
2h x 30 jours = 60h / mois
2h X 365 jours = 730h/ année :mur:

730h de visonnement continu par année c'est énorme un vrai gachi :mur:

730h correspond à un mois de visonnement continu !!!!

si on intégre le temps du dodo de la bouffe ..etc disant la moitié de la journée ça nous fait un minumum de deux mois de perdus par année à consommer de la merde qui nous rassasie jamais !!

2 mois / année c'est énorme !! c'est un sixiéme de l'année c'est à dire chaque 6 ans on perds une année pour cette merde et ça juste pour une consommation modérée 2h / jour :mur: :evil:
Et si t'ajoute à ça, les chats hétéros et gays, les virées dans les sex-shops, les prostituées, ça laisse encore quelques minutes pour se masturber "sans support". :lol:

Eedevenons sérieux. T'as parfaitement raison. La sobrièté, ça libère du temps. Quelque fois, ce temps effraye. J'ai parfois l'impression de ne pas savoir quoi en faire. Se recentrer sur l'essentiel (la nature, la spititualité, mais aussi les activités physique) cela permet de se réapproprier ce temps que l'addiction a volé.

Bon courage Bebeto.
mon ex addiction m'a créer un vide que je n'arrive pas vraiment à combler pour l'instant je fais du sport, je dors mieux, mais je passe beaucoup de temps sur internet et la télé et ça c pas bien aussi je deviens un peu stréssé de temps à autre et je ne sais pas quoi faire avec tout ce temps là, mais je me dis que c'est difficile de changer une vie et de perdre ses habitudes et ses repéres mais bon la période de transition est trés difficile, il faudrait apprendre à gerer son temps,

t'es à combien de semaine de sevrage Bruno ?
Moi j'ai viré la télé et je consacre encore beaucoup trop de temps à Internet (mais moins qu'à une certaine période). Je lis beaucoup plus de "vrais" livres, notamment consacrés à la spiritualité, j'essaie d'être au contact de la nature, de méditer...

J'en suis à trois semaines de sobrièté sexuelle.
Salut à tous

quel paradoxe, mais bien compréhensible. Nous étions esclaves, et nous commençons à nous libérer de nos chaines. Et alors vient la question : que faire de ce temps que la fin de notre esclavage nous donne ? Nous sommes un peu comme des enfants à qui on offrirait de l'or et qui, encore trop jeune, ne savent pas quoi en faire, ne trouvez vous pas ?

Comme tu dis, Bebeto, il faut un peu de temps pour se réhabituer à vivre. Vivre tout simplement, à s'intéresser à tout un tats de choses que le porno nous avait empêché de faire. Le sport, le bricolage, les hobbies, ou simplement mieux prendre soin de nos amis, de nos parents, de nos femmes et enfants. Pour certains, c'est un réveil de la spiritualité, mais dans tous les cas, au début, l'impression de se retrouver seuls au milieux d'un grand espace quasi vide et qu'il faut remplir.

Mais dans tous les cas, quel LUXE que de pouvoir enfin se poser se genre de questions :-) ;-)

Quest
bonsoir
oui,comme vous dites quelle perte de temps!!
j'étais une addict des forums de discussions
c'est comme cela que j'ai rencontré mon homme
qui lui est addict aux sites pornos
c'est à présent le seul forum sur lequel je me rends de tps en tps
et qui m'a aidé en parallèle à son problème à comprendre que j'étais aussi dépendante du virtuel
même s'il est moins nocif que le porno
c'est une vraie "saloperie"

à présent je me suis replongée dans la vraie vie
avec de vraies amies,en chair et en os
de vraies émotions
de vrais sentiments
j'ai cessé de me mentir et depuis bientot 2 mois
je me sens plus LIBRE

quant à mon ex,lui
je ne sais pas où en est sa vie
nous sommes toujours en contact
il n'a toujours pas fait la démarche de venir parmi vous
mais il m'a entendu
c'est déjà ça!!

oui,quel gachis!!
il faut savoir s'arreter à temps

bon courage
Oui, c'est cela, mon cher Lucilius, revendique la possession de toi-même. Ton temps, jusqu'à présent, on te le prenait, on te le dérobait, il t'échappait. Récupère le et prends en soin. La vérité, crois-moi, la voici : notre temps, on nous en arrache une partie, on nous en détourne une autre, et le reste nous coule entre les doigts. Pourtant, il est encore plus blâmable de le perdre par négligence. Et, à bien y regarder, l’essentiel de la vie s’écoule à mal faire, une bonne partie à ne rien faire, toute la vie à faire autre chose que ce qu’il faudrait faire.

Tu peux me citer un homme qui accorde du prix au temps, qui reconnaisse la valeur d’une journée, qui comprenne qu’il meurt chaque jour ? Car notre erreur, c’est de voir la mort devant nous. Pour l’essentiel, elle est déjà passée. La partie de notre vie qui est derrière nous appartient à la mort. Fais donc, mon cher Lucilius, ce que tu me dis dans ta lettre : saisis-toi de chaque heure. Ainsi tu seras moins dépendant du lendemain puisque tu te seras emparé du jour présent. On remet la vie à plus tard, pendant ce temps, elle s’en va.

Tout se trouve, Lucilius, hors de notre portée. Seul le temps est à nous. Ce bien fuyant, glissant, c’est la seule chose dont la nature nous ait rendus possesseur : le premier venu nous l’enlève. Et la folie des mortels est sans limite : les plus petits cadeaux, ceux qui ne valent presque rien, et qu’on peut facilement remplacer, chacun en reconnaît la dette, alors que personne ne s’estime en rien redevable du temps qu’on lui accorde, c’est à dire de la seule chose qu’il ne peut pas nous rendre, fût-il le plus reconnaissant des hommes.

Sénèque, Lettres à Lucilius, 30 XI 0063
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