Bonjour,
J'ai lu qu'il y avait risque majeur de rechute à 3 jours, 3 semaines, 3 mois.
Eh bien pour les trois jours, c'est fait :evil: .
Alors, qu'il arrivait fréquemment que mon addiction me laisse tranquile une semaine, là j'ai tenu que trois jours et encore à quel prix.
Première nuit après la décision, impeccable. Sans doute la conscience appaisée d'avoir pris une grande et bonne décision.
Deuxième nuit, réveillé à une heure du matin par les assauts de mes fantasmes. J'essaye de prendre mes distances. je me lève et réalise l'exercice d'orroz destiné à faire baisser la pression emmagasinée au niveau du pénis. Je bouquine 2 heures et me rendors.
Hier soir, je m'inscrit sur ce site. Je poste ma présentation. Je fait les exercices RIP. :zen2:
... Et hop au lit.
Troisième nuit, réveillé à minuit vingt. Attaqué insidieusement dans le demi sommeil par la bête.Je me lève connecte mon PC et viens sur ce forum. Ça n'a pas suffit.
Je pense à vider mon disque dur externe. Seulement je ne pouvais quand même pas tirer untrait sans un petit adieu.
Une minute plus tard, j'avais rechuté. :-(
Une minute plus tard, J'avais tout effacé.
Soyons tout de même positif.
Je ne suis pas entré dans la boucle infernale de la recherche du toujours plus.
Même pendant la rechute, je ne trouvais pas ces images si excitantes que cela.
Par contre, j'ai franchement l'impression que le fait de lutter rends la bête plus féroce.
A moins que ce soit le fait d'avoir décidé d'arrêter suite à une crise majeure et que la pression de cette crise n'est pas encore retombée.
En tous cas, c'est dur.
Désolé pour la longueur de ce post et merci à ceux qui auront eu la patience de le lire.
N'hésitez pas à m'encourager, j'en ai bien besoin.
Bon ben je vais commencer par te dire COURAGE Dick ReTRACY !!!
Je sais que ce n'est pas très original mais en fait c'est aussi pour moi que je dis cela.
En effet, je suis moi-même de plus en plus tenté... Je sens que la journée sera dure, d'autant que je ne bosse pas depuis 2 jours et qu'aujourd'hui, malheureusement, il fait mauvais temps dehors... Donc enfermement assuré !
Si tu ne le savais pas déjà, je t'assure que la vie sans porno s'est bien mieux ! J'avais accumulé plusieurs mois de sevrages jusqu'il y a une semaine, et ma rechute... Je peux te dire que depuis tout s'est écroulé autour de moi, ou plutôt dans ma tête. Moralement ça va pas fort et je vais avoir du mal à m'en remettre.
Une seule solution, le sevrage d'avec cette saleté !!!
Courage, encore une fois, et à tous !
Addict
PS : n'hésite pas à venir poster si c'est trop dur !
Cool Dick, ça arrive !
L'important c'est que tu te sois décidé à t'engager sur ce chemin. Et surtout que tu as décidé de ne pas te noyer encore plus après ta rechute. Oui, c'ets un sacré boulot, mais réalisable si on le prend pas à pas, un jour à la fois, une heure à la fois. Ne te mets pas la pression. Petit à petit, on se relève, on se rétablit. Merci de venir nous partager ça.
Bon courage !
:-)
Je ne connaissais pas cette règle des 3 jours, 3 semaines, 3 mois, mais c'est avec tristesse que je la confirme.
Ca fait 3 jours que je suis abstinent à tout, j'ai pris la décision d'arrêter le porno il ya une semaine mais j'ai déjà rechuté seul (sans surfer)ce week end.
J'avais conservé mes vids préférées mais je les ai jetté à l'instant, c'est impossible de s'inscrire dans une démarche de sevrage avec un tel contenu (même minime) sur son disque dur.
Tout ça pour dire que tu n'es pas seul dick, et que ça arrive de rechuter, mais çe mauvais moment doit nous faire avancer et nous ne devons pas oublier que seule une volonté ferme nous permettra d'en sortir, c'est cette force de caractère qui nous fait exister, nous permet de faire nos propres choix, comme celui de renoncer à une pratique que l'on sait néfaste pour nous.
Je suis reboosté et toi aussi je l'espère, il ne faut plus être esclave des pulsions qui nous envahissent mais les dominer et les maîtriser, ce ne sera pas facile nanmoins notre liberté est à ce prix.
Ce ne sont que des paroles et elles doivent être suivies d'actes, alors Bon courage à toi
Merci pour vos encouragements.
Pour l'instant, ça va. (en fait, dans la journée en général il n'y a pas de problème. les problèmes surgissent le soir et la nuit quand je suis tout seul chez moi.)
J'ai survolé ce site et celui d'ORROZ. J'y ai récupéré quelques armes pour contrer mes démons, mais je suis preneur de tous les conseils que vous pourrez me donner.
Par exemple, j'ai développé un fantasme sur les souliers féminins. Comment sortir dans la rue sans être agressé par toutes ses femmes qui ont le culot de ne pas marcher pieds nus ? :mur:
Je me sens horiblement honteux de cela et d'autant plus que je me dis que les femmes le ressentent, me jugent et me condamnent.
C'est d'autant plus pénible que en regardant les hommes qui regardent les femmes passer, J'ai bien l'impression de pas être le seul à bloquer sur ceci ou cela. Alors pourquoi je suis le seul que ça met mal à l'aise.
Peut-on se libérer aussi de ce genre de problèmes ? Comment ?
Merci encore et courage à tous.
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Un membre qui aspire à devenir de moins en moins actif.
Bien sur que les habitudes que l'on a intégré ne disparaissent pas du jour au lendemain. Pas évident, me concernant, de ne pas être troublé par une poitrine féminine avantageuse. Le "petit vélo" de la compulsion peut se remettre en route. Au début, c'est casse-gueule, mais petit à petit, je parviens - notamment parce que je travaille une pratique de confiance envers une puissance spirituelle - à relativiser cela, à ne pas me laisser obséder. Il ne s'agit pas de devenir totalement indifférent au monde qui nous entoure, mais de le laisser à sa place, y compris en appréciant ce qui peut nous enchanter. Le problème, c'est l'obsession, la compulsion. Tu ne régleras pas tout tout de suite Dick. L'important, c'est de garder le cap.
Bon courage.
Pour ce qui est de garder le cap, Pour l'instant, je le garde droit sur la compulsion.
Deux jour après ma deuxième tentative, je me retrouve assailli de vilaines pensées. Je me dis un peu de sport me fera du bien .
Je pars faire 2 heures de vélo. Ça se calme un peu.
Je sors le sois avec des amis. Que de belles femmes en train de danser. J'essaye de me concentrer dans les discussion et de garder mon regard figé dans les yeux de mes interlocuteur et trices.
Je me saôule avec application et passe ma nuit à cuver.
Pour netoyer tout ça, 4 heures de vélo. Et là, mieux que tout, je suis assailli par mes fantasmes pendant que je pédale.
Bref, le soir rechute dans mon lit sans toutes fois consulter de pornographie. (4 rechutes dans la nuit) malgrès l' exercice sur le site d'ORROZ
Vous êtes sûr que tout le monde peut guérir ?
Je me demande si je n'ai pas atteint un point de non retour.
:-(
Je ne sais pas si tout le monde peut guérir. Je sais juste que l'on peut vivre un jour à la fois sans ce "produit". Je comprends tes difficultés, tes doutes, pour les avoir vécu, et les vivre parfois. te saouler pour échapper au sexe compulsif n'est peut-être pas la meilleure solution. En alcoolique (abstinent aujourd'hui), je puis témoigner que l'alcool réveille la compulsion sexuelle comme jamais ! Peut-être aussi que tu te mets trop la pression. Ne te bas pas contre tes démons. Accepte les, puis mets autre chose dans ton esprit. Garde confiance, petit à petit ça va venir. :-)
Une copine qui a + que des fulgurances bouddhistes définit récemment l'attachement comme "la peur de perdre ce qui ne nous satisfait pas - mais qui, en revanche, comble certains besoins égotiques. Et c'est pour cela qu'il rend fou."
Te sens-tu "attaché" à ce point où tu sens que ta raison pourrait basculer ? Ou qu'elle l'a déjà fait ?
A toi de voir si le "régime", le "sevrage" répondent au moins en partie à cette fatale attraction pour le cyber-Q !
Je pense que beaucoup d'entre nous ont atterri ici parce qu'ils ont pressenti que c'était pas possible de continuer comme ça. T'en sens-tu ?
Si tu ralentis sur le vélo et sur l'alcool, ton corps ressemblera déjà moins à un réacteur nucléaire s'approchant du point de fusion.
Après, accueillir les démons, c'est pas forcément déballer la nappe pour le pique-nique, (ou alors se rappeler le proverbe que "pour diner avec le diable il faut une longue cuiller") mais y'a des tas de pistes, entre les psys, la littérature des groupes de 12 étapes, le rayon spiritualité de la fnac, les ballades en s'écoutant juste respirer...
Salut,
et bon courage dans ta démarche.
Il faut s'accorder du temps et, petit à petit, on arrive à se regarder à nouveau dans les yeux et (presque) à oublier qu'on a compulsé un jour.
Jim