Dépendance sexuelle

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J'ai un peu de mal à comprendre vos conseil et à trouver la voie qu'ils indiquent.

Juste pour préciser mes handicaps, je dirais que :
- Je me suis blindé au niveau des sentiments dès mon enfance et ne ressent rien dès que je suis concerné.
- J'ai de fortes capacités de raisonnement logique qui en fait sont un handicap dans la mesure où dès que mon cerveau travaille c'est toujours sur la base de réflexions logiques.
- Je suis hermétique à tout ce qui peut être religions ou ésotérisme. Au mieux, j'y comprends rien, au pire j'y vois une arme de manipulation.
- Pour l'alcoolisme et les drogues en général, étant fils d'alcoolique aujourd'hui abstinent, c'est une chose que je pense gérer. Le seul produit que je consomme est l'alcool et je fais tous les ans depuis plus de vingt ans 'carême' (47 jours sans alcool) pour mesurer ma dépendance. Si je m'apperçevais de la moindre modification de mon comportement durant cette période, je n'en consommerais plus du tout.
- Pour le sport, j'ai il y a un an et demi décidé de respecter un peu mon corps. Je me suis mis à faire un peu d'exercice et en essayant de ne pas générer de frustration à contrôler mon alimentation. J'ai perdu plus de 20 kilo et suis de ce coté là assez content. Je pratique le vélo plus sous forme de balades sans forcer pour me changer les idées que comme un sport.
- enfin, bien que j'en soit incapable aujourd'hui, l'ascétisme ou tout au moins, la réduction de la consommation au choses dont on tire un réel bien-être et non un paradis artificiel sont des voies qui m'attirent.

Pour répondre Bruno et John :

Citation :je puis témoigner que l'alcool réveille la compulsion sexuelle comme jamais !
Je suis entièrement d'accord et l'ai constaté à maintes reprises.

Citation :Te sens-tu "attaché" à ce point où tu sens que ta raison pourrait basculer ?
Peut-on dire que passer 24 heures non stop sans dormir ni manger à surfer sur internet à rechercher de la pornographie constitue un bon exemple de perte totale de raison. C'est d'ailleurs à la suite de cela que j'ai une fois de plus pensé que ça ne pouvais pas continuer et que j'ai cherché de l'aide sur internet.

Par contre, pour ce qui est de ne pas ce battre contre ces démons, je ne comprends pas bien. :-?

De quels démons parlez vous ?
Il me semblait justement que le démon de l'addiction à la pornographie était ce contre quoi on essayait de se battre.

C'est pas clair pour moi.

J'entrevois bien que ce n'est pas de front qu'on peut terrasser la bête et qu'il n'est pas souhaitable d'ajouter des frustrations à une situation déjà bien tendue.

J'ai déjà réussi à retrouver un peu de respect pour mon corps.
Comment en trouver pour mon moi, mon âme, ma personnalité ?
Citation :Dick ReTRACY a écrit:

Par contre, pour ce qui est de ne pas ce battre contre ces démons, je ne comprends pas bien. :-?

De quels démons parlez vous ?
Il me semblait justement que le démon de l'addiction à la pornographie était ce contre quoi on essayait de se battre.

C'est pas clair pour moi.

Je pense que ce que veulent dire John et Bruno c'est qu'il ne faut pas te fixer uniquement sur la résolution de ton addiction. Ne pas faire du combat contre ta dépendance à la pornographie une nouvelle addiction. Ce serait déplacer le problème et cela mène souvent à la rechute et à rien finalement.

La cause de la porno-dépendance est le vide qu'il y a dans ta/nos Vies. Il faut combler ce vide "naturellement".

Addict
Prend connaissance du programme RIP, Dick. Ça devrait éclairer ta lanterne.

LIEN BRISÉ
Merci de l'éclairage.
Je n'avais pas bien compris sans les travaux pratiques.

Cette nuit, réveillé à 2H00, impossible de me rendormir.

Pas d'agacement particulier ni de démon à l'horizon.

Je prend un bouquin en attendant que ça se passe.

Petit à petit des pensées surgissent au sujet de ma bataille contre l'addiction. Et voilà la porte est ouverte et le loup entre dans la bergerie. j'essaye plusieurs des outils (visualiser des squelettes, exercice de tao, me projeter dans dix ans avec et sans l'addiction).
à 5HOO, je finis par lacher et me masturbe.
Auusitôt après, je me retrouve littéralement avec les nerfs à fleurs de peau. Alors qu'avant, la masturbation me permettait souvent de m'endormir, ce coup-ci c'est l'inverse qui se produit.

De pire en pire :evil: !!!

Je conçois qu'il existe une voie entre lutter et ne pas en faire une idée fixe, mais je ne l'ai pas encore trouvée.

Tout se passe comme si cette addiction de malheur s'accompagnait d'une incapacité de s'interresser à autre chose.

En attendant des résultats concrets, je me console en espérant que ses heures de lutte et de souffrance sont le début de l'apprentissage qui fera grandir en moi un petit guerrier dédié à la défense de mon amour propre.

Patience m'a-t-on dit.
Bonjour Dick. Quand je dis accepter tes démons, je veux dire éviter le corps à corps, refuser de les combattre, car ils sont les plus forts. Ils sont là. Il n'y a rien d'autre à faire que de les fuir et faire autre chose pour donner une autre nourriture à l'esprit que celle qu'il a été habitué à consommer. Être actif (marcher, bricoler, faire sa vaisselle, cirer ses chaussures) et pas seulement dans la gamberge peut-être utile face à l'obession qui adoooore les spéculations intellectuelles :lol: ;-)

Et puis-, bien sûr, y'a la patience. Ce truc qui énerve au plus haut point les dépendants qui font leurs premiers pas dans le rétablissement car ils voudraient vivre avant d'avoir vécu. Et je sais de quoi je parle ! Seulement, le rétablissement c'est comme la vie : ça se passe un jour à la fois, un pas à la fois, une seconde à la fois, une respiration à la fois...


Bon courage à toi ! :Hello:
Venir poster avant de retomber.

Troisième jour d'abstinence.
Je travaille un peu tous azimuth:
- exercices de ORROZ
- j'essaye de détourner mon regard dans la rue pour ne pas réveiller mes fantasmes.
- Je ne bois pas d'alcool aux soirées entre amis
- j'essaye de maitriser mes images mentales
- Je ne me connecte à internet que le temps de venir sur ce site.

J'ai toute fois peur que ma détermination ne soit pas au top. Je ne suis pas certain d'avoir réellement décidé d'arrêter le porno. Par moment, je me vois dans la rechute et ressens plus ça comme une attente que comme une action à laquelle je n'aurais plus recours (30 ans d'addiction, de culpabilité et de tentatives d'arrêt infructueuses n'aident pas à avoir confiance en soi).
Bon, j'imagine que tout doit avancer en parallèle et que ça viendra avec le retour de la confiance en soi.

Par contre, même si aujourd'hui, ça va, je crains d'être en proie à de violentes pressions dans les jours qui viennent :

Ma mère vient d'entrer en hopital psy pour dépression nerveuse.

Pour faire cours, elle ne supporte pas les divorces de ses deux enfants auxquels s'ajoute un relation tendue avec mon père lié à ce qu'elle pense être des problèmes neurologiques.

Mon problème, c'est que ça me replonge dans la situation que j'ai vécu durant toute mon enfance et où s'est certainement ancrée une partie du problème.
Je crois que de ne pas avoir pu aider mes parents lorsque j'avais à peine une dizaine d'année (père alcoolique et et mère dépressive avec tentaives de suicide) et un élément fondateur (destructeur).

Aujourd'hui, je dois à nouveau essayer de les aider mais j'ai beau ne pas me mettre en avant, leur avoir déjà expliqué que j'avais mes propres problèmes à gérer et qu'ils ne devaient pas trop compter sur moi, je me sens mal de ne pas pouvoir ni même savoir les aider.

Il va falloir que j'aille les voir et je redoute cette épreuve au plus au point.

Désolé de m'épencher de la sorte mais mon psy est en vacances jusqu'à jeudi. :-(

Si en plus cela peut donner das billes à une bonne âme pour m'aider à appréhender et mieux gérer la situation ...

Merci aux modérateurs de ne pas hésiter à tronquer ce message si la partie non liée directement à l'addiction n'a rien à faire ici.
Citation :Merci aux modérateurs de ne pas hésiter à tronquer ce message si la partie non liée directement à l'addiction n'a rien à faire ici.
Non mais de quoi tu parle, Dick???!!!
cher DICK ...sens toi libre dans tes posts...c'est bien normal que dans une addiction , la source vienne bien de quelque part et que tu en parle...notamment ici...de la relation parentale,
ou ta mûle est bien chargée pas vrai?
pas envie de raconter ma vie, mais ton témoignage me touche bcp, surement parce que bcp de points communs
combien les situations nous lie et combien par la suite nous restons prisonniers de ces liens...aie!culpabilité, prise de responsabilité qui ne nous est imposée, ou fuite...et là retour à notre propre bulle et notre auto-satisfaction...mais qui part d'un sentiment mortifère
d'ou qui ne mène pas à la VIE, mais bien au sentiment de fuite, ou de contrôle que nous pouvons avoir (en apparence) sur nous-mêmes
au risque d'agacer Diamond :lol: je te recommande aussi le site de michelle d'astier , ses enseigements audio sur les liens d'âmes, et oui! je suis Chrétienne, et je proclame la délivrance dans le Nom de Jésus
il y aurait tellement à dire
va falloir qu'un de ces 4 je raconte mon histoire...
vais y réfléchir
en tous les cas, plein de courage , de persévérence,et une bonne grosse tape amicale pour clore tout ça

:Hello:
Merci pour le soutien mais malheureusement, il y a aussi dans mon enfance le passage par les scouts de france, enfant de choeur et tout le tsoin-tsoin.
Et j'en ai gardé une aversion contre la religion chrétienne. J'ai essayé d'aller sur le site mais dès la première page, j'avais le poil hérissé. Ce n'est décidément pas pour moi.
5 jours d'abstinence. reccord battu depuis que je suis sur le site.
Mais j'ai recraqué aujourd'hui. retour à 0 :mur:

Il s'est passé un truc bizarre aujourd'hui.
Je me lève en me disant que je n'avais étonnemnent pas eu beucoup à lutter contre la bête cette nuit.
J'ai fait un tour de vélo. Après une pause de 5 minutes de discuter suite à une bonne côte, je suis tombé dans les pommes.

J'avais pourtant pas forcé particulièrement. Il faut dire qu'avec cette prise de tête de l'abstinence, je dors encore moins qu'avant (entre 2 et 5 heures par nuit).

Je suis resté dans les vaps quelques minutes ou plus exactement dans mes rêves avec par moment une interaction brumeuse avec le monde réel, les pupilles dilatées et extinction des lumières aussitôt après. Les pompiers n'ont rien trouvé d'anormal et ne m'ont pas ammené aux urgences.

Et voilà, je me suis dis que la pression était trop forte (la bonne excuse), et hop, de retour chez moi, à fond dans les addictions :
Part de flan et branlette au menu.

J'ai rendez vous demain après-midi avec le medecin. Je sais pas si les frustrations font partie du processus et je ne me vois pas expliquer le problème au medecin.

Si quelqu'un à déjà eu ce symptome ou a des infos je suis preneur. Pensez vous qu'il peut y avoir un lien avec le sevrage ?

J'espère que la prochaine fois, mon subconscient ne me fera pas un coup pire pour me faire retomber dans l'addiction. décidément, la bête est vraiment forte.
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