Dépendance sexuelle

Version complète : objectif masturbation zero ?
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4
Bonjour,
Je me pose une question que je crois d'ordre général.

Est-il possible de vivre seul durant des années sans se masturber et sans faire explser ces gonades sous la pression ?

Mécréant (religieusement parlant), j'ai du mal à me contenter de la réponse de l'église.

j'ai toujours pensé que la reproduction est une fonction vitale chez l'animal.
Dans nos sociétés évoluées où, encore heureux, l'accouplement ne se réalise qu'avec consentement mutuel des protagonistes, un male célibataire se doit de relacher la pression de temps en temps.

Attention, je ne dis pas cela pour remettre en cause ma condition de dépendant ni ma volonté d'en finir.

Ma question est en fait la suivante :
Est-ce que à l'instar d'un ex-alcoolique, un ex-sexolique se trouve dans une situation où, bien qu'une consommation raisonnée est sans danger pour le commun des mortels, elle est absolument proscrite pour lui sous peine de retomber illico dans l'addiction ?

Ou est la voie du sexolique en cours de sevrage ?

Ou est la voie de l'ex-sexolique ?
salut et bienvenue !
va lire ça, après on en recause.
http://orroz.forumactif.com/temoignages-...n-t605.htm
http://orroz.forumactif.com/temoignages-...n-t118.htm
il est évident qu'en début de sevrage porno/branlette, il faut trouver comment dissocier le stimulus (famapoual) de la réponse (branlette), le plus simple étant de faire disparaitre le stimulus, puis de trouver où canaliser son énergie ; après on s'installe dans une nouvelle hygiène de vie, et le problème perd de son actualité brûlante.
Citation :Ma question est en fait la suivante :
Est-ce que à l'instar d'un ex-alcoolique, un ex-sexolique se trouve dans une situation où, bien qu'une consommation raisonnée est sans danger pour le commun des mortels, elle est absolument proscrite pour lui sous peine de retomber illico dans l'addiction ?
je ne m'abstiens pas de sexe, mais de masturbation et de pornographie, deux comportements compulsifs qui une fois enclenchés provoquent ma ruine.
Merci beaucoup de ta réponse.

Je me rends compte à quel point je suis intoxiqué.

J'envisage même pas qu'il soit possible de se masturber sans fantasme.

Du coup, pour mon cas, la réponse est évidente :
Zéro masturbation obligatoire.

Le problème pour le conseil d'ORROZ de trouver rapidement une copine, c'est que pour l'instant, je ne m'en sens absolument pas capable car je ne pense pas être en mesure d'apporter quoi que ce soit de positif à une femme dans mon état.

Une fois guéri peut-être mais pour l'instant je serais seul à me battre.
Bonjour,

merci de tes témoigngages.

N'ayant pas de copine, ni de plan à l'horizon, je vise aussi à tendre vers masturbation 0 : parce que j'en vaux la peine , parce que le respect de soi m'interesse.

Confiance à toi.
Bonjour, c'est vrai que ta question est intéressante.

Dans mon cas, mon mari est absent toute la semaine. J'envisage donc difficilement de pouvoir m'abstenir de masturbation pendant 5 jours. Je n'en ai jamais été capable ... Je me dis que si je suis capable, de ne plus chatter sur des sites erotiques, si je suis capable de ne plus regarder des videos pornos, ca n'est pas grave si je me masturbe tous les soirs avant de m'endormir.
Si tu ne met que le doigt au lieu du bras dans l'engrenage ... tu finiras par te faire happer, surtout quand la tension est plus forte.
Aux grands maux, les grands remèdes.
Pour Sabine,
Je crois qu'un éclairage sur la question se trouve ici :
ORROZ

Dans mon cas, comme je l'ai dit, étant incapable de me masturber sans avoir recours à des images mentales, je pense qu'il est préférable de décider de m'abstenir, vu que l'objectif est justement de faire disparaître ces images qui m'empoisonnent l'existence.
Je viens de découvrir ce forum depuis peu ... Et c'est vrai que le fait de lire vos témoignages m'incite à réfléchir.

En ce qui me concerne, je pense que la masturbation c'est quelque chose de naturelle, que beaucoup de gens y ont recours, et qu'il n'y a pas de mal à ca. Je l'ai pratiquée longtemps - occasionnellement - sans que cela ne me gêne.

Ce qui me gêne c'est le fait d'y avoir recours aujourd'hui sans cesse, et de me sentir mal après ... De préférer ca à un rapport sexuel partagé ... C'est ca que je souhaite corriger. C'est ça qui me semble pathologique. Sinon, se masturber de temps en temps, je ne pense pas que cela soit un mal, et je ne vise pas du tout la "masturbation zéro".

En tout cas, c'est ce que j'avais en tête avant de parcourir ces forums. C'est vrai que tout ce que je lis depuis me fait réfléchir ... Aujourd'hui, je ne sais plus trop quoi en penser ... C'est peut être un bon début timide !
Je pense que l'objectif masturbation zéro n'est pas conseillé. Ca reste un moyen de se détendre. Arreter ne ferait que vous mettre sur les nerfs, et vous rendre irrascible. Vos fantasmes sont dans votre tête, avec ou sans masturbation, tant que vous n'aurez pas règlé le pb en profondeur ils reviendront toujours un jour ou l'autre.

Est ce que quelqu'un doit se priver de nourriture parce qu'il mange trop et n'importe quoi? A bout de qq jours, affamé il se jettera sur la première chose venue et mangera comme un ogre.

Je crois que la masturbation c'est pareil. Il y a une rééducation à faire et cela doit passer par la pratique. vous sentez que des fantasmes ressurgissent pendant que ce plaisir, et bien à vous de tout mettre en oeuvre pour penser à autre chose, de vous concentrer au maximum pour associer ce moment à d'autres images. Ni plus ni moins qu'un exercice de visualisation. La première fois, certaines images seront peut être passé au travers de votre pare feu mental, la seconde fois, un peu moins, etc. Et vous vous apercevrez au fur et à mesure que votre esprit est capable de soulever des montages contrairement peut être à ce que certaines personnes cherchent à vous faire penser, contrairement à l'image que certains échecs vous ont donné de vous dans le passé, etc.

Quoiqu'il en soit, un sevrage ultra radical aurait de grandes chances d'échouer et de vous décourager une fois de plus. Se sortir de la dépendance nécessite de la volonté certes, mais surtout de la jugeotte. Faites la part des choses entre les plaisirs pervertis dont on doit reprendre le controle et ce qui les pervertie. La dépendance est certes liée à des choses qui nous échappent certes, mais elle est accentuée par la paresse intellectuelle (Brel disait "je ne crois pas qu'il y ai des cons, juste des paresseux").
Alors, refuser le porno c'est un bon début, mais ne vous reposer pas sur vos lauriers pour autant, analysez votre dépendance, le pourquoi de vos actes, pourquoi cette fille me fait fantasmer à ce point? Pourquoi ai je besoin de traduire mon désir comme ça? Ne pourrais je pas plutôt tenté de la séduire? Que dois je mettre en oeuvre pour y arriver? N'aurais je pas peur de l'échec tout simplement? Mais si je suis sur terre n'est ce pas pour accepter les défis? N'est ce pas comme cela que l'on se rapproche de sa liberté? etc.
Ce ne sont que des exemples, mais n'attendez pas que les réponses tombent toutes cuites. Rationnalisez, prenez du recul sur vous même, acceptez de vous replonger dans votre enfance, de voir vos parents pour ce qu'ils sont sans forcément les détester.
Complètement d'accord avec toi !
Pages : 1 2 3 4
URLs de référence