Dépendance sexuelle

Version complète : de l'isolement à l'enfantement
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bonjour,

ce matin, j'ai échoué à faire le ménage, me suis assoupi, et réveillé en retard pour la messe de midi. J'irai ce soir.

L'isolement me fait mal. très. Un isolement dont je suis acteur? que j'organise et cultive? en partie, je présume.

Je pense svt aux pères du désert, qui s'isolaient de la vie sociale pour se vouer à Christ. Certains ont pété les plombs et plus ou moins bien fini.
Mon drame : les relations me sont souffrance ; je me mêle de moins en moins, me rigidifie.
Ma certitude : je suis attendu, rejoint, CONSOLE au lieu même où j'ai mal, où je fait mal. En ce lieu, je ne peux que pleurer, qu'implorer, que déposer ce que je refuse de Lui offrir. Que sa victoire revête mes faiblesses, suffisances, insuffisance, forfait au combat, indiscipline... qu'il A DEJA prises en prenant ma chair. Oui, Seigneur, dans mon intime, TOI TU AS droit d'ingérence.

Ici même, je deviens pauvre. pauvre car me sentant impuissant à faire face à mes affects du moment, condamné à les payer. Juste bon à me faire fucké par des "filles" "de rêve".


JE DESIRE : devenir un priant qui souffre, et non plus un souffrant qui prie.

PRIER le mystère, et surtout pas le comprendre, surtout pas le commenter. Le prier pour ne pas le flétrir, pour le respecter, pour s'en émerveiller afin d'en vivre.

Pour ma part, la maladie, c'est IESHUA. Qui est aussi la thérapie, agape-thérapie.
s'âbimer en prière, devenir prière : dans l'admirable échange et partage auquel il nous convie. Oh, non pas la conquérir, mais y être enfanté, s'y laisser enfanter, contraction après contraction, oui après oui, non après non, de relèvement en relèvement. Tomber amoureux de la prière, cette petite fille dont la jupe vole dans les couloirs du métro, les chambres d'hopital, derrière les barbelés, dans les geôles, dans nos mouroirs et avortoirs en tous genres.
Merci à vous de m'en être témoins en m'ayant lu jusqu'ici.

Vivement la fin du week-end, que le boulot reprenne.
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