Dépendance sexuelle

Version complète : Peut on rester eternellement chaste?
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salut


jai reussi a tenir 1 an et 4 mois sans masturbation ni relation sexuelle


les seules ejculations que jai eu c'etait par des reves erotiques
Bonjour,

En problème de dépendance, Je crois en Christ Ressucité, DONC je reconnais - pour ne pas être inconséquent- L'Eglise ("la sainte Eglise de pécheurs" , tous les jours épuisée, tous les jours épousée) comme Mère et Educatrice, la chasteté , dans l'état de vie et la condition de solo comme régime de la sexualité. Un chrétien, j'y insiste, est par essence, épousé par Jésus amoureux, et ne peut pas se dire, se vivre célibataire. C'est la chair qui se plaint du manque, car la chair sent et pense et discutaille et se plaint. C'est tout ce qu'elle sait faire.

Ce que j'écris, je l'écris. Il n' y a rien d'excessif, seul est excessif l'Amour dont Jésus nous aime chacun.
Etant pornomane en repentance, j'essaie juste péniblement, lamentablement hélas, de le vivre. Et je n'aurai pas trop d'une vie pour remonter le dénivellé. Et je n'ai de cesse de m'émerveiller de cette intimité conjugale qui m'est offerte.

Je px vs dire que le manque affectif se rappelle à moi violemment. J'essaie alors, non pas sans le secours de la grâce de m'armer de prière, je dirais de me blottir dans sa prière à lui en moi , ou dans le sein de Marie.
En confidence, qd j'invoque Marie - l'improstituable - je la reconnais au fait qu'aucune anatomie féminine ne m'apparait.

Joseph, ombre du Père, qui a consenti à ne pas consommer, est un soutien avec qui je suis encore trop peu familier.

Les relations, qui me sont souffrance, peu à peu se simplifient : il y a la trinité, Sources des sources, la sainte famille, famille-source, et la communauté primitive ( Cénacle, Eglise de Jérusalem) communauté-source. Voici mes racines, celles de tout baptisé, en lesquelles je ne cesse de me raciner, entre lesquelles mes lamentables prières ne cesse d'aller-venir.

La maladie? bof, la maladie..
bonjour,

je fais part d'une expérience : etant jadis en couple, croyants, nous essayions parfois de se caresser sans s'exciter. Comme ça, pour voir.
Chacun(e) est très à même de faire la différence entre caresser et exciter, entre être caressé(e) et être excité(e).
L'enjeu est alors de signaler à l'autre qu'il(elle) excite et rompt ainsi la consigne; ou que le(la) caressant(e) perçoive de soi qu'il(elle) stimule, qu' il(elle) décide de s'interrompre et revienne au contrat de la caresse.

Cette notion de contrat renvoie à celle de commandement.
Je cite à titre facultatif une réflexion de derrière les fagots avec laquelle je reste en accord :

AU NOM DE LA LOI, ...JE VOUS FAIS AVANCER !


1. LOI, COMMANDEMENT, CONSENTEMENT ET PAROLE

L’idée d’une loi , en matière de mœurs - sous forme de programme de rétablissement, charte de vie commune, contrat de couple ou de « simples » recommandations - , implique la double dimension du commandement , comme modalité particulière de la demande, et de l’obéissance, comme modalité particulière de la réponse . Le concept de loi est fondé sur la parole , en tant qu’elle s’adresse à qui l’écoute et désire la mettre en pratique [ elle doit rencontrer son public]. La loi est l’instance qui tranche toute relation-duel ou plutôt qui barre un tel biais de la relation, dont les deux extrêmes, basculant constamment l’un dans l’autre, sont la fusion et l’opposition, et qui ,à la fusion, impose la différenciation, à l’opposition, substitue l’apposition.

Commandement et obéissance supposent un troisième terme, la parole donc, qui n’est la propriété exclusive d'aucun. Cette parole [en circulant] constitue les deux parties en sujets égaux en droits quant à la prise de parole [ laquelle gagne à être régulée], à la fois semblables et différents, mêmes et autres.
Entre commandement et obéissance, il n’y a pas relation de cause à effet, comme ce peut être le cas pour la contrainte, la répression ou la lâcheté, mais consentement, assentiment volontaire constituant l’efficacité symbolique du contrat .

2.LE COMMANDEMENT S’ÉCRIT AVEC LE TU , LE VERBE AU FUTUR, FORME NÉGATIVE

Par le commandement, Celui qui parle la loi (qui la connaît, la dit , la fait et la sanctionne) interpelle personnellement l’écoutant, sujet de la loi; sur un point de conduite précis et concret, exprimé par un verbe univoque.
Explicitement ou implicitement le commandement s’édicte au futur, qui marque l’écart de l’énonciation à l’énoncé. La forme négative renseigne sur la faiblesse de l’homme, toujours prêt à faire loi de ses convoitises. De l’action à venir [par ex, Tu n’adultèreras pas, ni ne te masturberas ], dépend la vérité ou la dérision du pacte librement contracté qui lie maintenant les sujets les uns aux autres .

Sa fonction est de trancher, dans l’humain et entre les humains, pour atteindre au vif du sujet, à ce qui parle en lui . Sans les actes incités, les paroles de la loi sont rendues vaines. Car la loi ne juge pas du désir du sujet de tenir parole selon ce qu’il en dit [ ou fait mine d’en dire] mais selon ce qu’il en fait. Elle confie à la lettre l’esprit du désir . Car la ligne de démarcation entre obéissance et désobéissance ne passe pas entre les humains mais au milieu de chaque humain. Elle en appelle à l’initiative du lecteur, quand il interprète la lettre à partir de ce qui parle en lui .

Le commandement, de l’énonciation à l’énoncé, s’adresse toujours à quelqu’un : Lecteur ou locuteur, mis par lui en position de sujet de l’énoncé à propos d’une action à venir ; Toi, Untel, tu (feras ou) ne feras pas ceci .
Le commandement de la loi ne s’entend que comme parole universellement adressée à chacun. Dit et redit au nom de tous, il a été ou risque d’être contredit par chacun. Ce n’est que dans la situation particulière où je sens monter en moi l’envie de ..., que j’entends monter en moi le commandement de ne pas... La protestation qui veut que tel ou tel commandement de la loi ne me concerne pas, s’adresserait à tous sauf à moi, émane toujours de la perversité de la fausse « bonne conscience » .

Il nous faut demander à la loi, et à son essentielle interpellation, ce qu’elle opère et comment elle opère.


3. LA LOI DÉTERMINE LES PULSIONS, LES AVOUE POUR LES ORDONNER; DEFEND L’HOMME CONTRE LUI-MÊME.

La loi révèle une pulsion , en même temps qu’elle lui impose une limite qui l’articule. Mais, cette articulation du désir aux pulsions ne fait exister le sujet que pour autant qu’il est sujet de la loi. Ce qui équivaut à dire que l’on ne peut jamais parler de pulsion que par rapport à une loi première qui la détermine. Et telle est la fonction de la loi : elle détermine les pulsions ; elle ne les nie pas(ce qui serait répression); elle les avoue, et les reprend afin de les ordonner .

La parole dénonce l’invasion totalitaire et dévastatrice de la pulsion : celle-ci a pouvoir, en se retournant sur elle même, de supprimer son objet pour effacer le sens qu’il peut avoir : En niant quelqu’un, je tente de supprimer le sens qu’il peut avoir pour moi.
La limitation de l’ordre de la pulsion ne peut se faire que par un ordre qui vient d’ailleurs, par une médiation qui est la loi. Elle fait surgir le sujet dans l’articulation de deux ordres, le possible et le permis et souhaitable.
La mise en pratique de la loi trouve son seul terrain d’exercice dans la révélation que l’homme est un sujet divisé (contre lui-même), conflictuel. Obéir positivement à la loi, c’est toujours pour l’homme respecter la limite mise à sa pulsion à ... par la parole qui lui est adressée . Hors la loi, faire ce qu’on a envie de faire devient le principe de l’action : principe imaginaire et faux puisqu’il n’est pas premier mais second par rapport à la pulsion, il ne repose sur aucun contrat.
Le passage à l’acte s’oppose point par point à l’acte du désir : il engendre la confusion et fait obstacle à la révélation du sens. Le désir n’y est plus étayé par la pulsion, il est confondu avec elle par l’artifice du comme si de la perversion, qui fait de l’exigence pulsionnelle, l’exigence même de la loi. comme s’ il fallait d’abord satisfaire les pulsions, à la place de les ordonner.

4. LA LOI AU CENTRE DE L’EXPERIENCE HUMAINE

La loi morale, se trouve donc ordonnée à l’union et à la différenciation entre les humains. Parce qu’elle est l’instrument que l’homme se donne, en même temps qu ‘ il la reçoit de l’organisation dans laquelle il vit, parce qu’elle est fabriquée par l’homme alors qu’elle le structure, elle se situe au centre de l’expérience humaine. Qu’on l’admette ou non, qu’on le veuille ou non, elle rejoint et renvoie à la question qui interroge l’homme et sur laquelle il ne cesse de s’interroger, celle de son origine et de sa fin : « Qui suis-je, moi qui, vivant, meurs ? » .


Tant méthodologiquement que pédagogiquement, nous ne pouvons manquer de proposer une illustration:

Tu ne « convoiteras » pas la femme d’un autre.

Cela signifie que toi, untel, en tant que sujet auquel je [ Celui qui parle dans la loi. ] m’ adresse, tu ne réduiras pas à rien la relation formée entre celle qui te plait et ton prochain. Car, si tu réduis à rien la dimension d’altérité que constitue leur parole par rapport à la tienne, alors le sujet que tu es maintenant, quand je te parle et que tu m’ entends, sera lui aussi réduit à néant .
Si la consigne , Tu ne « convoiteras » pas la femme d’un autre, a un quelconque impact sur moi, c’est qu’elle se heurte en moi, à un moment ou un autre, à une envie aveugle de m’asseoir dessus; sans cette butée, la consigne n’aurait aucun sens . Une envie aveugle est une envie qui aveugle et qui s’aveugle, et que seul le discernement d’une parole adressée peut conjurer et convertir.

La fonction de la loi est donc de situer toute personne comme sujet dans le corps, dans le sexe, dans le monde, dans le langage, comme en autant de lieux symboliques où l’Autre, de venir à sa rencontre et de s’en séparer, lui donne ex-istence. Le porche qui autorise l’accès à ses lieux est l’inter-dit de la loi. Il fait jouer au plus intime de la poussée pulsionnelle une négation qui renvoie au surgissement du sujet dans la mise en pratique du désir.

Marie-Jean S. ( largement inspiré de « Un parmi d’autres », éd Seuil, 1978, de Denis VASSE, psychanalyste jésuite)
Salut,


D’abord, je ne pense pas pour la plus part d’entre nous qu’on est fait pour vivre seul car l’être humain a besoin de désirer, être désiré, aimer, d’être aimer. Rien n’est plus beau qu’une histoire d’amour :coeur:qui dure ou chacun trouve en l’autre son autre morceau du puzzle dans laquelle on peut exister à travers le regard de l’autre. Elfi , longue vie à ton couple et de la façon que vous avez fait durer les choses, votre couple:love: ne peut que perdurer, ce qui est rare de nos jours lorsqu’on sait les statistiques des divorces en France. Par rapport à ton message, on est d’accord si l’abstinence recommandée est un choix, elle n’est pas un interdit …:accord:

Elfi, Bruno, pour vous la sexualité s’inscrit dans une démarche spirituelle (chrétienne) où le rapport sexuel est une relation d’amour, où le rapport sexuel ne peut être beau sans amour. L’amour est le respect, la compassion en opposition à la possession, l’égoïsme. Dans cette vision, le plaisir sexuel doit être partagé et si on n’a pas de partenaire, le plaisir est égoïste dans la masturbation. Dans ce cas là, l’égoïsme devient seulement un défaut car l’égoïsme va à l’encontre de la spiritualité.

Néanmoins, je pense qu’on peut à la fois aimer et être égoïste et que prendre du plaisir même si il est égoïste ne fait pas de mal puisque l’égoïsme n’est pas forcement un défaut. D’ailleurs, je connais 2 amies qui peuvent avoir rapports sexuels sans sentiments. Elles ont vécu des expérience dans des boites échangistes et d’après elles il y avait beaucoup de respect de la part de leurs partenaires sexuels :nirvana:

Ainsi, nous sommes tous différents et que la perception du vécu de la sexualité est forcément différente suivant notre éducation, culture, valeur, croyances

Maintenant pour les célibataire, si ils ne trouvent pas de partenaire il reste la masturbation pour vivre la sexualité. Chez les hommes, le support visuel :ordi: pour se masturber le plus répandu est la pornographie qui est finalement un angle de vue de la sexualité. Mais la pornographie déshumanise et crée une addiction qui rend dépendant, agressif, qui crée à son tour le mal être, l’isolement. :dead:

Nous, célibataires (tant que nous le restons), nous sommes entre autre sur ce forum afin de nous aider à ne plus subir la pornographie et devenir indépendant. Mais nous sommes confronté à une question. Pour le sevrage, faut – il se masturber ou ne pas se masturber ?

Si dans la durée, on n’a pas de partenaire sexuel et si on arrête de se masturber, ne plus avoir de rapport sexuel ou ne plus se masturber, c’est passé en quelque sorte de la sexualité à la non sexualité alors que la sexualité est intrinsèque en nous. Le risque alors est que la non sexualité peut créer du refoulement, de la frustration, du mal être, de l’agressivité, voir de la déviance.

Je reviens à la question de départ de ce topic, passer de la sexualité à la non sexualité à long terme, est-ce c’est possible ?

Bruno par rapport à ton message, je tiens à préciser une petite nuance, je n’ai pas pausé la question en terme de devoir mais en terme d’objectif, si il est réalisable ?
Elfi a réussi pratiquement 2 ans


Keke a réussi 1 an et 4 mois.

Keke, est-ce que tu étais bien, serein pendant cette période ? Est-ce un choix volontaire ? Si oui, qu’est ce qui motivait dans ton choix ?

Nous avons pour l’instant qu’un seul témoignage masculin qui me tend à croire que c’est impossible de rester éternellement sans sexualité mais il semble que les yogis, les ascètes, les prêtes et les moines y arrivent.

2 questions se pausent alors :
- comment ils font ?
- Arrivent –ils à une forme de sereinité ?

Chez les yogis, les ascètes quelques soit leur confession, la non sexualité permettrait de développer une spiritualité :zen2:

Arrivent – ils vraiment à sublimer ? Sont –ils vraiment des exceptions ?

Sinon comme je les déjà dis, on n’a pas tous vocation à être moine. Déjà à notre propre niveau si on arrive à ne plus regarder de films pornos, à ne plus être dépendant c’est déjà un grand pas de franchi.


PS : Le tantrisme, utilise la sexualité pour développer une spiritualité :zen:

A+:Hello:
Coucou :Hello:

Merci beaucoup pour t encouragements Panda...:love:
Tout ce que tu renvoies dans ce dialogue interessent beaucoup !

L'Homme ne peut vivre sans quelqu'un.. Si un bébé n'est pas pris dans les bras et demeure sans contacts: il meurt :dead:

La sexualité, je suis completement d'accord est largement influencée par beaucoup de parametres tels que la culture,les valeurs, les croyances... :-)

Ensuite, il est clair que ce que tu poses comme remarque vaut la peine d'etre reflechie: le fait que pour les célibataires finalement la masturbation est la seule approche sexuelle à sa disposition. (je résume:)et que le jour où on stoppe il n'y a plus de sexe du tout.
:-( c pas simple

Ce n'est pas faux, c'est meme tres vrai mais tu vois ca me fait penser aux AA, qui s'abstiennent toute la vie!!! ZERO gouttes d'alcool jusqu'a la fin! :-o
Eh bien, dans ce cas de dependance sexuelle, accro porno qui plus est, je crois qu'il est necessaire qu'une scission telle que celle là se fasse. :oops:
Pourquoi? Peut etre tout d'abord pour, comme je te l'ai deja un peu exprimé, apprendre que vivre sans demande de changer sa maniere de fonctionner dans sa tete, dans ses priorités, dans sa maniere de vivre... (De là, tu peux peut etre t'expliquer les capacités des moines, les ascetes, les yogis qui ont fait un choix dans leur facon de vivre et ont choisi de m'etre à l'ecard le sexe au profit d'autre chose pour lesquelles ils se passionnent, et vivent donc dans la serenité :zen2Smile

Es tu completement "bloquer" de tout spot, images, video, etc...? Si non, pourquoi ne pas essayer... Idea
Finalement etre obligé de faire autre chose à la place de ces images poubelles (qui vous pourissent de partout), que tu aimes faire, ou que tu n'as jamais pris le temps de faire, a la place de passer 5 heures devant l'ordi. :ordi: C ptetre un moyen de commencer.. :trefle:
et c peut etre en ca que tu peux quelque part trouver un rythme nouveau dans lequel tu es bien, et ainsi etre serein et etre mieux en suite, dans ta tete, dans ton corps..:sunshine:

Je renouvelle mes encouragements ;-) car je suis persuadé que tu es sur une bonne voix, car toutes tes questions là sont importantes et si les choses peuvent se décoincer c bien à partir du moment où on les connait bien, sous tous leurs angles!
c quelque fois d vrais casses tetes :mur: mais apres... :trefle: 8-)

Bonne continuation à toi :Hello:
je m'engage avec toi sur ce chemin sans l'ombre d'une hesitation
déclick
Bien le bonjour :-)

Je suis completement d'accord sur bien des points avec toi underscore Smile

Et completement d'accord avec ce que declick a ecrit dans un autre sujet de temoignages et qui je pense peut servir pour toi panda dans ta situation et qui rejoint pas mal ce que je te disais:

"s'en sortir comporte plusieurs fronts, et toute les pistes sont bonnes, travail d'abstinence (se fixer des regles au quotidien), travail physiologique ( gerer son corps), travail psychologique(creuser son histoire), travail relationnel (apprendre a vivre avec les autres). voici pour les axes principaux selon mon humble experience."
declick

Voila, bon courage :trefle: et n'hesite pas a voler dans les differents sujets où bien des supports ou esquisses de réponses à de multiples questions que tu peux te poser sont bien utiles, a mon sens...

Salutations :Hello:
Salut à tous,

Désolé, je n’ai pas pu répondre plutôt comme je n’ai pas arrêté de rechuter M4/06, J14/06, V15/06 et D16/06. Si cela vous intéresse comment, vous pouvez le lire sur mon blog
http://jenaimeplusca.ultim-blog.com/. Malgré tout, pour moi ces rechutes ne sont pas si négatives que cela puisqu’elles m’ont permis d’acquérir une certitude que j’avais besoin pour ne plus rechuter définitivement.
Merci Labardo, Elfi, Bruno 59, Quest , Underscore, Jean Marie, Keke, Declick etc pour vos encouragements ou de me lire.


Peut on rester éternellement chaste ?

Nous sommes d’accord Underscore, Elfi : la sexualité fait partie du corps et la rejeté peut polluer l’esprit en des fantasmes déviants. Certains moines, yogis ou ecclésiastiques par leurs méthodes sont pervers mais on ne peut pas généraliser. Il existe aussi des pervers chez les pères de familles.

Par rapport à la capacité des moines, ascètes, yogis à mettre à l’écart le sexe, je tiens à préciser que les moines, les yogis n’ont jamais été dépendants au porno donc faire une abstinence est plus facile pour eux qu’une personne dépendante au porno qui fait un sevrage. Ainsi ce qui motive le choix de départ et la nature de la démarche sont très différent pour le moine qui fait une abstinence religieuse et la personne dépendante malade qui fait un sevrage médical.

Concernant l’harmonisation de la sexualité avec la spiritualité, Elfi et Bruno 59 en semblent être des exemples

Peut on rester éternellement chaste pour la personne dépendante sexuelle au porno qui fait un sevrage ?

Elfi, tu fais allusion aux alcooliques anonymes pour le sevrage mais pour la personnes célibataires addict au porno la tâche est beaucoup plus difficile car autant pour l’alcoolique il est possible d’arrêter sa dépendance en supprimant la bouteille autant il est impossible de supprimer la sexualité pour la personne dépendante au porno comme la sexualité est intrinsèque en nous.

Mes rechutes récentes m’ont montré que la pornographie agit comme une drogue qui provoque un besoin incessant de répéter le plaisir de voir de la pornographie.

Dans l’addiction à la pornographie, les images pornographiques deviennent obsessionnel et font que la personne malade dépendante n’a plus de volonté. Elfi, tu parles de scission, tu as raison car la personne dépendante doit se radicaliser dans son sevrage en se coupant de toute possibilité de pouvoir accès à la pornographie comme l’installation du contrôle parentale qu’on ne peut pas désinstaller pour arrêter l’addiction

En revanche, la réussite du sevrage sur plusieurs jours, semaines, mois (même si la libido est ralentie) n’est jamais gagné pour la personne sevrée si elle est restée célibataire. Car le corps ressent profondément le besoin de la sexualité à bout d’un certain temps, comment gérer alors cette demande sans retomber dans l’addiction ?
Tant qu’il y n’a pas de réponses , de solutions à cette difficulté, il est difficile pour la dépendante au porno de se motiver à 100% pour 100% à réaliser son sevrage quand elle sait que le sevrage à long terme est impossible à réaliser, qu’il est voué à l’échec. Le pb pour la personne dépendante au porno qui fait le sevrage se pause alors ainsi comme d’un passage d’une sexualité compulsive virtuelle à pas de tout de sexualité. Et entre ses 2 extrêmes il n’y aurait pas d’espace possible par rapport à la demande sexuelle si la sexualité n’est pas sublimée (moines, yogis) ou si elle n’est pas vécue à 2 ( célibat)


Pour résumer, le sevrage à long terme pour le célibataire est confronté concrètement à plusieurs difficultés :

- Quelle que soit la durée du sevrage, le corps ressent profondément le besoin sexuel à partir d’un certain temps. Comment gérer le besoin sexuel quand la demande du corps devient très forte à partir des certains nombres de semaines de sevrage ?
- Si pas de masturbation, pas de sexualité, risque de polluage. Si masturbation, quelle fréquence et quelle durée ?
- Si masturbation sans support visuel, les images reviennent dans la tête et permettent de jouir d’où la tentation d’avoir un support visuel
- Si masturbation avec support visuel, création d’une dépendance et dans la moindre rechute, le processus de drogue se met aussitôt en place
- Difficulté en étant seul à réorienter la sexualité pour jouir autrement. Le but serait de réorienter le plaisir différemment qu’avec des images pornos mais si je suis seul et pas de partenaire, la tâche s’avère difficile. Par exemple Underscore, évoques prendre du plaisir et en donner mais lorsqu’on est seul ? Si on est seul, on ne peut pas prendre du plaisir et en donner.


Ce que j’en déduis pour l’instant :

La rechute dans la pornographie est comme une personne qui arrête de fumer, dès qu’elle refuge une cigarette le système d’addiction se remet en place. Il faut donc arrêter définitivement. Mais comme le corps à des besoins sexuels, pour la personne dépendante au porno en sevrage elle doit s’autoriser la masturbation mais sans support visuel tant qu’elle reste célibataire.

Dois t’on rester éternellement chaste ? Non
bonjour,

je le répète : le pb de l'exercice de la chasteté, au stade de la continence se pose en alternative binaire : ou la loi, ou les pulsions. Le rapport à la loi ou au commandement est incontournable.

Qui commande de la loi ou des pulsions? Qui est le maître chez soi? Ou en suis-je dans mon éducabilité à la loi? Et finalement, qui parle la loi, la dit, la fait, la connait et la sanctionne?
Par rapport à la loi, je pense qu’elle est nécessaire pour éviter le désordre mais si elle est trop rigide il faut la contourner. Etant agnostique, je me réfère d’avantage à la loi de la cause à effet qu’on retrouve dans toute les religions. Alors toute pensée, toute action engendre une cause et ces causes ont leurs effets. Ainsi un alcoolique qui boit beaucoup ça laissera forcément des traces même lorsqu’il aura réussi à arrêter de boire. Idem pour la personne dépendante au porno. Il faut donc bien agir pour avoir les meilleurs effets.
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