Dépendance sexuelle

Version complète : Femme addict?
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Salut,

Merci pour les messages de bienvenue.
Je passe au vif de sujet: je suis étudiante en Master 2 Finance d'entreprise à Lyon. Actuellement je fais mon stage dans une banque où j'analyse les dossiers de crédits aux PME. Dans l'avenir je voudrais passer à la direction des grandes entreprises et faire des montages financiers complexes. J'ai bien réussie mes études (major de promo toutes les années) dans le domaine des finances et de la musique (diplôme de conservatoire).

Je n'aime pas faire du sport, par contre j'aime la mer, les voyages et la conduite auto. J'aimerais sortir avec des amis, mais je n'en ai pas (ce n'est pas ma force la communication) et je n'ai pas le temps en plus.

Je suis célibataire et fière de l'être. Je n'ai jamais eu de petit ami (mais j'ai encore suffisament de temps pour cela). Quant aux partenariats au lit, j'ai fait un faux bond dans ce sens et depuis je recommence plus.

Pourquoi je me masturbe? D'abord parce que cela me faisait plaisir, ensuite par habitude et finalement par nécessité.
Pourquoi je veux arrêter? Parce que j'ai découvert que la masturbation ne me satisfaisait plus: cela me donnait une dose d'adrénaline mais me laissait vide et esseulée. La masturbation n'était ni tendre, ni aimant mais juste le contraire.

Voilà, mon message est long par contre on est maintenant débarrassé de ma présentation définitivement.

A +
Tiens, Joey !
Comment vas-tu, au fait ?
;-)
:lol: :lol:
Mais oui, comment va Joey??? ;-)

Bon, je reviens ici après de longs mois d'éloignement du forum... pour un petit bilan on va dire. Bilan féminin, forcément Smile

tout d'abord j'ai entamé une thérapie dans le courant du mois de juin avec un sexologue qui pratique le massage sensitif (oui, je sais.). Au début, ça m'a fait beaucoup de bien, puis je me suis sentie dans l'impasse: Comme il est dur de s'épencher sur une épaule qu'on ne connait pas!!
Autant les rapports que je pouvait avoir quant a ma maladie avec des personnes qui vivaient la même chose que moi me semblait salutaire, autant cette thérapie "a sens unique" avait fini par me mettre mal a l'aise... J'ai donc abandonné :zen2:
De plus le coup engendré par les séances, non remboursées étaient un véritable challenge. Mon thérapeute, particulièrement gentil (?) m'a proposé de le payer par le biai d'un verre pris ensemble ou d'un dinner... Ce qui m'a laissée plus dubitative encore :mur: (diner que je lui dois toujours du coup) Bref... pas idéal.

S'en est suivie une ènième remise en question, petite dépression and co qui ont aboutit sur une véritable volonté de me reconstruire avec ce que j'avais: Les oreilles attentives d'amis dévoués et l'Amour profond de mon homme.

La difficulté a ce niveau, c'est réussir a construire quelque chose d'affectivement stable... puisque je ne le suis toujours pas! Alors j'ai pris sur moi (pas dans le sens le plus agréable de ce terme ;-) ) et ai essayé, tout en me régulant a l'extérieur de chez moi, de m'adapter a ses envies a lui sans le harceler. Dur, dur... C'est pas parce qu'on arrête de demander que ça provoque l'envie chez l'autre... Désillusion totale.
Pô grave, je m'en remettrai, je sais que le sexe, ce n'est pas l'amour (mode message subliminal on*)

Vref, départ en vacances très attendu (avec espoir d'éveiller l'intérêt de l'homme dans d'autre contrées et ce qui va avec) et très enthousiaste... Mais voilà que mère nature a décidé de s'en meler! Pour la première fois de ma vie, je me retrouve a appréhender l'acte. Je souffre d'une maladie qui fait parraitre les relations sexuelles comme de véritables séances de torture... Je ne peux plus :-o !!!
Au début, c'était viable, l'envie passait encore au dessus... Mais depuis quelques semaines, c'est devenu terrible; et le verdict est tombé.
Alors on espère que tout sera vite fini. La première opération aura lieu lundi prochain et a la suite de celle là, 1 mois d'abstinence complète est nécessaire :sceptic:

Ce que je voulais dire ici, c'est que parfois, la vie prend un drôle de tour. J'ai conscience de la part que ma psychologie détraquée a joué dans ce mauvais tournant et je me demande parfois dans quelle mesure elle me sera salutaire... J'ai seulement peur que si ça doit être lié intrinsèquement a ma vision de moi, ce ne soit pas gagné de si tôt. En même temps, je dois avouer que j'ai l'esprit un peu plus libre maintenant.
Après une phase de rechute profonde vers le porno (rapport a une satisfaction moins douloureuse je présume) je m'arme moralement pour affronter l'épreuve médicale avec tout au fond l'espoir que l'intervention saura venir a bout a la fois de mes douleurs physiques et de celle, plus tenaces, qui m'obscurcissent l'esprit.

Je vous souhaite a tous un parcours serein et pense a vous qui vous battez aussi... ça me donne du courage.

C'est vrai que ça crée des liens la galère ;-)

Je vous embrasse :trefle:
Et toujours pas de nouvelles de Joey... :lol: ;-)

Content toutefois d'en avoir de toi, monalisa. Cette opération est un rendez-vous qui, peut-être, sera l'occasion de te repositionner dans la vie et dans ton esprit. Merci d'être là en tout cas et en espérant en avoir un peu plus sur toi avant plusieurs mois. :-)

Bises et courage.
Bonjour Monalisa,
Je n'ai jamais été vraiment en contact avec la pornographie, mais avec mon nouveau conjoint (dépendant sans que je le sache, car tout ce que je savais, c'était que notre sexualité était assez ordinaire)j'ai regardé les cassettes qu'il avait et les courriels de pornographie qu'il recevaient de ses amis. Malgré que je ne regardais pas souvent cela, car mon conjoint préférait s'adonner seul à sa dépendance et se masturbait en cachette. Alors, on n'écoutait pas vraiment des films ensemble.

Depuis que j'ai découvert sa dépendance, j'ai accès à ses courriels pour effacer ceux qui portent sur la pornographie. En même temps, je regarde tous ces courriels. Je n'ai pas de dépendance, ni d'obsession, mais j'ai remarqué que mon orgasme vient beaucoup plus vite en regardant de la pornographie (avant je n'avais pas nécessairement un orgasme à chaque fois que je me mastubais). Le pire c'est que je trouve le fun de me masturber devant l'ordinateur (ça facilite les choses), mais je n'ai aucun sentiment de honte après (contrairement à mon conjoint) et je désir autant mon conjoint (contrairement encore à lui pendant sa dépendance).
Je ne pense pas avoir un problème vu que je ne pense pas à ça dans une journée. Mon ancien conjoint le faisait sans être dépendant, je crois que c'est la même chose pour moi.

Malgré qu'il n'est peut-être pas normal que je fasse ça. Mais quand même, ce sont seulement les belles scènes qui m'excitent.
salut mona
toujours contente de voir que tu vas de l'avant et que tu te bat comme une lionne
scuz du peu...ai du rater qq'choz mais l'opération en question what's that?
gros gros bisous ma belle
pour Magalie :
Nous ne sommes pas égaux.

Le porno est une drogue, le tabac est une drogue, l'alcool est une drogue,...
Mais pour certaines nous devenons dépendant, pour d'autre non.
Tu as la chance de ne pas être dépendante de cela, tout en en tirant du plaisir. (veinarde....)
Pour ma part, c'est le tabac : une cigarette par trimestre en moyenne, pour le plaisir. Je n'en ressens pas le manque ni l'envie. Juste de le plaisir de temps en temps.

Comment les addictions se mettent-elles en place ? Puisque elles sont différentes pour chacun de nous, force est de constater que cela vient de notre vécu.
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