Dépendance sexuelle

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tu as raison Bruno, je trouve ce type de comportement totalement fou !! Cette impression, dans ces moments de démence, d'être habité par une autre personne, et de la voir agir en dépis du bon sens envers et contre tout. Et celà pour essayer de compenser une angoisse, un problème, une difficulté. Sommes nous à ce point des enfants immatures tout juste entourés d'un corps d'adulte ? Il y a des moments, quand je pense à celà, où j'éprouve un immense vertige devant le trou noir de ma mémoire, de mon subconscient. Cette impression que le recours à la psychotérapie ne ferait qu'entamer une exploration d'un vide infini, ne serait que le commencement d'une quête sans fin, dans le seul but d'expliquer l'inexpliquable, parce que bien trop complexe. Et dans ces moments là, oui, je comprends le besoin du recours à la spiritualité, autre voie pour se protéger de ces agressions réelles ou supposées que la vie quotidienne ne cesse de nous imposer.

Alors, effectivement, dans ces cas là, toute voie est bonne à suivre : Bach, Jesus ou Bouddha.

Mais au delà de notre infantilisme, il y a d'autres réalités : le fait que la vie moderne "joue" de plus en plus avec les pulsions les plus malsaines des individus passionés que nous sommes. Il y a un siècle, nos personnalités étaient confrontées à un monde réel : des passions amoureuses bien charnelles, un quotidien palpable où un bouquet de fleur sur la table représentait un moment de bonheur, un temps libre que l'on passait en famille ou entre amis, à jouer aux cartes, ou à danser sous les lampions. Et aujourd'hui, qu'avons nous ? Un monde où chacun vis mille vie au quotidien au travers de la télévision, du cinéma, des journaux, des jeux videos, et d'internet. Et ce monde là s'avère terriblement dangereux pour les passionés que nous sommes, pour ceux dont l'empathie hyperdéveloppée les force à s'impliquer dans le bonheur ou le malheur des autres. Hyper sensibles, donc hyper réactifs, les millions de sensations quotidiennes finissent par user notre sens des réalités, à nous en réclamer toujours plus pour ressentir encore et toujours ces instants d'éternités dont parlait monalisa. Sollicités de toute part, nous ne réagissons plus qu'aux cataclysmes, et, au niveau affectif, aux plus extrêmes des sollicitations : la pornographie.

Alors, je me dis que, quel que soit le nom qu'on lui donne, une solution à ce problème passe inévitablement par une "désintoxication" à l'extrême, et au retours vers les choses simples et vraies : une main qui en serre une autre, un sourire partagé, une odeur qui flotte dans un jardin, un rayon de soleil qui perce au travers des arbres dans la forêt ...

Redevenous boulimique de la simplicité, de l'authenticité ... et peutêtre retrouverons nous la paix et le bonheur.

quest
Et bien Quest , vu que je débute sur ce forum et que je suis encore "nulle part"je ne me permettrai pas de te donner des conseils....
Juste te dire que je suis impressionnée par tes efforts, et que je me retrouve dans ce que tu viens d'écrire ....concernant les personnes hyper -empathiques.

Courage donc, et bon WE

Athéna :-)
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