Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage porno devenu sevrage sexuel!!!
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Salut chers amis. Il m'aura fallu du temps avant de me remettre à écrire... Tout d'abord, sachez, pour ceux qui m'ont croisé il y a 6 mois, que sans vous, votre aide, votre existence tout simplement, je ne serais jamais parvenu à maintenir mon sevrage au porno (actuellement 9 mois. A lire comme ça, ça m'étonne, car je ne me sens vraiment pas libre!). Vraiment merci à tous.

Pourquoi six mois de silence? Tout simplement parce que je suis tombé sur un fournisseur d'accès lamentable après mon dernier déménagement. Quant à surfer sur ce site au boulot, bof!

Mais pas mal de choses se sont passées depuis.



Pour l'essentiel et pour en revenir au titre de ce post, je vous rappelle que peu après le début de mon sevrage, j'avais tout raconté à ma copine. Elle m'avait aidé, conservé la clé du programme de protection parentale, etc... Avec le temps, nous avons parlé de plus en plus de ce problème. De fil en aiguille je pense que pour me justifier j'ai développé une rhétorique où tous les hommes sont des obsédés sexuels voire des dépendants en déni. Parallèlement, j'ai sans doute de plus en plus dévoilé mes mécanismes de fonctionnement de type "dépendant", pas très réjouissants même si sincèrement exposés.

Suite à divers incidents sur lesquels je ne m'étendrai pas (oublis de pilule nécessitant une contraception plastique, ...), notre ryhtme sexuel a chuté vertigineusement. Jusqu'au jour où ça n'a plus du tout été possible, où elle a fait la crise qu'elle n'avait pas fait quand je lui avais tout expliqué. Bien sûr j'essaie de jouer fair-play, du coup pas de sexe tant qu'elle ne le sent pas mieux (trois mois quand même...). Paradoxe de plus: elle, qui a plus de temps que moi (et des horaires prévisibles, ce que je n'ai pas) consulte un psy à présent alors que malgré mes résolutions je n'y suis toujours pas allé...


Voilà le tout en bref sur le plan du sevrage.
J'ai quand même parfois du mal, et d'autres explications suivront...

Je vous souhaite à tous d'être les hommes (et les femmes) que vous rêvez d'être.

Corto :Hello:
Il est plus qu'agréable de recevoir d'aussi bonnes nouvelles/la plupart de ceux qui reviennent après plusieurs mois d'absence ne racontent pas tout à fait la même chanson. Merci de ton résumé.
Tu as raison de me rappeler ce succès.

N'empêche que maintenant je peux même plus faire l'amour :mur: :mur: :mur: !!!


Puis tout n'est pas réussi sur le plan du sevrage non plus. Je ne m'étais jamais interdit toute masturbation. Mais, alors que j'avais pu passer plusieurs mois sans masturbation, ces dernières semaines douloureuses ont vu resurgir la Veuve Poignet d'abord à titre de somnifère (et sans aucun stimulus visuel ni mental), puis évidemment petit à petit de calmant (au boulot, avec fantasmes).

Donc les mécanismes sont loin d'êtres éliminés... Mais je me sens globalement mieux dans ma peau - messages pour ceux qui commencent un sevrage et douteraient de son intérêt!
Par rapport aux fantasmes, Corto, il me semble que la dépendance au porno possède la caractéristique de s'ancrer très profondément en nous, et tout cela ne se régle sans doute pas si rapidement qu'on le voudrait. peut-être faut-il prendre les fantames come des moyens de se souvenir de où on en vient.
En tout cas, bravo pour ton sevrage. Quand à la difficulté que tu connais avec ta compagne, si l'amour est présent dans votre couple, ce problème sera sans doute passager, non ? À mon avis, laisse le temps replacer les choses en place.

Bon courage !
Bonjour Corto,

Et tout d'abord toutes mes ficelles de caleçons pour tes neuf mois.
Citation :N'empêche que maintenant je peux même plus faire l'amour :mur: :mur: :mur: !!!
J'ai été (suis-je encore ?) dans la même problématique que toi. J'ai commencé mon sevrage dans l'idée d'avoir plus (+)de rapports (pas loin d'un an d'interruption pour ma part :sceptic: ), qui ne viennent pas. Alors je m'énerve, je me demande s'il ne vaudrait pas mieux arrêter le sevrage, se séparer d'elle pour pouvoir profiter pleinement de sa sexualité avec une autre femme (mais qui ?).
Et puis y'a les enfants... Alors lentement, je mets ma frustration au placard, et je commence à ne plus se prendre la tête avec ces histoires. Et un jour, ça revient, sans que l'on sache trop pourquoi.
Une règle : je lui demande quand j'en ai envie, clairement nettement et sans détour, en contrepartie, si je me fais "jeter" je ne lui fais pas la gueule.

Te prend pas trop la tête avec ça (facile à dire), trouve toi une ocupation rien qu'à toi où tu penseras à autre chose (pas les sites de cul, hein ?)

A bientôt, Nicolas.
Salut Corto!

Tu dis: "Avec le temps, nous avons parlé de plus en plus de ce problème...j'ai sans doute de plus en plus dévoilé mes mécanismes de fonctionnement de type "dépendant", pas très réjouissants même si sincèrement exposés."

Voici ce qu'il en est pour moi:

Je n'ai pas fait de crise. J'ai prit sur moi, parce que je l'aime et que j'ai voulu l'aider. J'ai donc fait tout ce que j'ai pu pour comprendre "son problème". Nous avons beaucoup, beaucoup parlé. Je connais ses mécanismes de fonctionnement de type "dépendant". Tu sais bien tout le mal que "ses vérités" m'ont fait. J'ai pris sur moi et accepté tant de choses.

Quand j'ai commencé à lui proposer d'aller consulter, il m'a dit: "J'ai pas besoin d'aller consulter, j'ai une "psy" à la maison!". Ses paroles n'étaient pas un reproche, il a confiance en moi et je crois qu'il croit que je peux tout faire. Comme ça, ça lui enlève la lourde tâche de se prendre en main! Mais j'ai réalisé que je ne pouvais plus l'aider toute seule. Tout ça est beaucoup trop lourd. Étant émotionnellement lié, j'ai de la difficulté à prendre tout ça avec du recul. En fait, je ne peux plus jouer "fair-play". Son obcession est devenue la mienne et je ne vis plus. ( tu n'as qu'à lire le post "làcher-prise")

Corto, vient un jour où on ne peut plus jouer "fair-play". Ni d'un côté, ni de l'autre. Vient un jour où il faut se prendre en main, d'un côté comme de l'autre. Et ce jour là, aller chercher de l'aide extérieure est ce qu'il y a de plus sain. Que ce soit en couple ou en individuel. Et il n'y a aucune excuse valable pour remettre sans cesse à plus tard cette démarche.

Je reprend Jim qui site Paulo Coelho:" La peur de la souffrance est pire que la souffrance elle-même!"

Ta copine fait très bien de consulter. Dis-toi qu'elle doit avoir peur, elle aussi. Car elle se mettra face à elle-même par rapport à votre couple.

Peut-être devrais-tu laisser de côté les excuses et faire face toi aussi!

C'est ce que je te souhaite!

Bonne route! labardo! :love2:
Merci de vos conseils et de votre soutien. J'enregistre...

A bientôt.
:Hello:
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