Dépendance sexuelle

Version complète : Nouveau message d'espoir
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La dernière fois que j'ai parlé d'espoir, c'était pour vous annoncer mon 7eme mois de seuvrage.
Là j'aurais été sensé vous annoncer mon 10eme mois mais pour être honnête, je n'y suis pas parvenu.
Je me croyais plus fort.
Je pensais avoir fait le plus dur.
Et puis patatrac.

La plus grande peine que j'ai c'est de décevoir ma femme alors qu'elle était si fière et si heureuse pour moi.

Elle a tout découvert par elle même, comme à chaque fois qu'il m'est arrivé de compulser.
Sauf que cette fois, la rechute cachait un monstre affamé.
Un monstre sans commune mesure avec ceux qu'il m'était arrivé de libérer.
Celui là c'est la mort.
La déstruction.
L'infamie.

Je tairais les raisons qui m'ont poussé à rechuter.
Je ne veux pas donner l'illusion de me trouver des excuses.

J'ai tchaté.
Et j'ai envoyé deux types de messages.

Dans le premier style, j'ai joué les jolis coeurs sachant que je n'avais rien à donner.
Ca n'a pas duré longtemps.

Dans le second style et parce que la colère de l'impuissance montait, j'ai déversé tout ce que j'ai de plus noir en moi à deux pauvres nanas aussi perdues que je l'étais.
Ca a duré encore moins longtemps.

Mais les messages sont restés, je ne les ai pas supprimés et ma femme les a découvert.
Comme toujours.

Là, je pense avoir tout perdu.
La femme que j'aime le plus et cet avenir, même sinueux, que je rêvais de bâtir avec elle.

Jai tellement souffert ces dernières semaines de reproduire ce schéma que je pensais dipsaru pour toujours.
Mentir ou plutôt cacher la vérité (Pourtant j'ai essayé de lui en parler) et faire des choses qui non content de me salir salissait ce que j'ai de plus précieux.
C'était devenu tellement insupportable que tel un petit poucet venu tout droits des enfers, j'ai semé ici et là les traces de ma rechute.

Tout comme je n'ai pas su demander de l'aide à ma p'tite femme, J'ai pas su vous demander non plus.
J'avais honte alors que jusqu'ici j'avais parlé d'espoir de vous annoncer que j'avais revêtu mes habits les plus funestes.
J'ai tout garder pour moi.
Comme toujours.

Ce dont je suis fier malgré tout, c'est d'avoir ressenti un profond soulagement à chaque fois que les chimères s'éloignaient.
Malgré les apparences, j'ai résisté comme j'ai pu.

Comme j'aurais aimé être plus fort.
Comme j'aurais aimé l'aimer comme je l'aime.
Tout simplement.

Il y a un mois de cela j'étais assis devant ma psy et je lui annonçait ma fierté.
Mon immense fierté d'avoir changé.
Je lui annonçais ne m'être jamais senti aussi bien.
Aussi serein.

Alors je sais qu'un jour et c'est là mon plus grand espoir que je serais à nouvau assis, mais cette fois, ce sera face à moi même et que je me dirais :
Tu peux être fier de toi.

Voilà l'espoir.

Je pense à vous tous et vous souhaite la pus belle année qui soit.
La vie.
Je vous souhaite la Vie.
:-)
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