Dépendance sexuelle

Version complète : Tenir...
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2
Bonjour à tous. Voilà quelques semaines que je consulte de loin les messages de ce forum et aujourd'hui j'ai besoin d'y contribuer directement.
Il y quelques mois, j'ai pris conscience que ma cyberdépendance au contenus porno me mettait en danger. En gros, je désinvestissais d'autres aspects de ma vie : amis, cetains loisirs, travail. Je me suis installé avec mon amie il y a un. Je pensais que ce "statut" et ce nouveau rythme (elle a une petite fille, nous sommes une vraie petite famille :-) ) allaient me détourner de ma cyberdépendance mais les choses se sont avérées plus compliquées. Mes envies et mes pulsions se sont ranimées progressivement et exprimées jusqu'à me mettre en danger effectivement. Je qualifie de danger ce que tous les spécialistes de ce site décrivent de la cyberdépendance : exaltation, excitation, culpabilité, accablement lorsqu'il faut compenser ce que je perds (temps, énérgie...), etc. De surcroit, je ne parvenais plus à être cohérent avec d'autres aspects de ma personnalité. L'obsession prennait toute la place.
La consultation de ce site m'a aidé à comprendre ce que je vivais et incité à démarrer un sevrage. Un événement personnel m'a sans doute encouragé à faire face aussi : je vais être père dans 4 mois. L'idée devenait insoutenable qu'à 33 ans et bientôt père, je restais ce type obnubilé par l'envie de jouir devant un écran d'ordinateur :mur: . Cela me permet d'ajouter que je n'aurais sans doute pas accompli cette démarche si cette dépendance n'avait pas été assujetissante. Je suis sans doute moins opposé que certains des participants à la pornographie en tant que telle. Je suis convaincu que des amateurs en « consomment » seuls ou pas quand d'autres partouzent ou fouettent leur compagnon sans que cela pose un problème (-: (encore une fois si l'on y perd pas des plumes au passage). Moi, j'en ai perdu. Il me faudra du temps pour comprendre pourquoi j'ai eu besoin (j'en ai encore parfois l'envie) de me réfugier dans cette pratique. Fragilités...
Aujourd'hui, je suis un peu plus optimiste puisque je parviens à tenir mon sevrage. L'existence m'est beaucoup, beaucoup plus facile . Pour faire simple, je me sens plus léger, plus gai, plus disponible. En revanche, je sais que les fragilités qui m'ont « savonnées la pente » vers la cyberdépendance sont encore présentes et que je devrai aussi m'en préoccuper, j'en parlerai une prochaine fois.
Je vous souhaite à tous une bonne soirée.
Doug
Bienvenue Doug,

Tu sembles bien au fait de ce qu'il est suggéré d'engager. Continue sur ce chemin. Bon courage !
Bienvenue, tu as pris la bonne décision !
salut doug,
jamais trop tard pour venir poster, c'est un bon début
et oui pourquoi nous avons à faire ce travail alors que d'autres passe à coté du porno.
pourquoi le porno plus qu'un autre produit? c'est cette recherche sur nous même qu'un sevrage nous impose. un chemin très personnel qu'on propose ici de partager pour s'entraider.
déclick
Bienvenue Doug,

Je ne vais que répéter ce que les autres ont dit, alors je te souhaite simplement de faire une bonne route vers le sevrage. Ne sous-estime pas les pulsions qui nous animent, du jour au lendemain on peut passer d'un parfait sevrage au cahos total. Sois patient et rigoureux. Bon courage.
:-)
merci pour vos encouragements, je tiens...
Je m'exprimerai plus lors d'une prochaine connexion pour traduire ces sentiments ambivalents.
Bonne journée,
Doug
Besoins d'avis des femmes notamment !!! :Hello:

Bonjour à vous tous, j'espérais prendre du temps pour aller un peu plus loin dans la compréhension de ma pornodépendance mais je dois vous dire que j'ai rechuté. Deux jours.
Mon amie est partie une semaine en formation. Je sentais que j'allais être plus vulnérable mais me croyais assez fort... Ce n'est pas vrai. Ce qui me semble incroyable est que je suis parvenu à me convaincre pendant ces deux jours que j'allais être capable de vivre avec ça sans que le reste de mon existence en patisse ! (Je crois que ma résolution à ne plus « malsurfer » sur mon lieu de travail a contribué à cette illusion...). Le deuxième soir, je me suis rendu à l'évidence : c'est plus fort que moi. Je m'étais dit que j'allais surfer une heure environ avant de me préparer à passer un bon moment à regarder le match de l'équipe de france de football 8-) . J'ai éteint l'ordinateur à 1h du matin, me suis lavé et fait la vaisselle...
En passant, je n'ai pas éprouvé de culpabilité, plutôt une forme de compassion et la conviction que le seul chemin tenable deumeure le sevrage.
Je dois ajouter que ma pornodépendance n'est pas sans rapport avec un fond plus ou moins dépressif. Quand je cède et que je m'autorise à m'y livrer, je ressens une forme de joie, de jubilition qui, en creux, me révèle les difficultés que j'éprouve dans mon quotidien.
Pour aller un peu plus loin, mes sentiments pour mon amie sont contrastés. Je crois que je l'aime (c'est tout ce que je peux honnêtement dire), je veux préserver et prolonger notre histoire mais notre relation s'est dégradées depuis quelques mois. C'est installée une sorte d'exaspération réciproque et récurrente qui rend la vie un peu moins drôle et légère.
Je suis conscient que j'atteins là les limites du forum. Je sais toutefois que tant que je ne règlerai pas ce problème, je serai un peu plus vulnérable... Je m'autorise là à vous en dire un peu plus pour me libérer un peu.
Nous vivons ensemble depuis un an. La vie à deux est une... épreuve pas facile à relever. Je me suis rendu compte que mon amie avait un fichu mauvais caractère (qu'elle admet facilement et qu'elle pense congénital, ce que je crois aussi... :lol: ) : mauvaise foi, orgueil, bordélique, susceptible, tendance à l'autoritarisme. Oui, c'est dur ! Je vous rassure, elle a aussi beaucoup de qualités : gaité, intelligence, sensualité, énergie et une sincère envie (pas toujours spontanée) pour que notre famille se construise idéalement.
En ce qui me concerne (je vais être moins disert, c'est compliqué), je suis un type assez posé, très curieux (je m'intéresse à plein de trucs), gai habituelement, compréhensif (plutôt diplomate dans la vie, au boulot). Mon plus gros défaut est probablement de fuir le conflit. Je me souviens bien des premières fois où j'ai senti que notre relation se dégradait. Lorsque j'exprimais un point de vue différent du sien (même anecdotique et anodin), elle réagissait très mal : vexée, parfois en pleurs et malheureusment revancharde à balancer une méchanceté incompréhensible... avant de s'excuser. Cela devient compliqué, je suis devenu vigilent à mes propos que j'ai tendance à contrôler (qu'est ce qui est important ou pas) pour ne pas la vexer. Je fais très facilement des « concessions » pour que ça roule. Le problème est que j'accumule parfois de la rancoeur qui forcément dégrade les sentiments... En ce moment, elle réussit assez bien professionnellement, cela se traduit notamment par un sentiment vain de présomption qui pervertit son mode de relation (elle travaille dans le conseil en insertion). Depuis quelque mois, elle croit qu'elle a la solution à tous les problèmes des gens (même quand ils n'ont pas de problèmes !) : il faut que tu fasses ceci ou cela mais elle devient de moins en moins compréhensive et à l'écoute, assez dédaigneuse. Cela me pèse beaucoup parce que c'est en désaccord avec des valeurs essentielles pour moi... Personnelement, je me défends de ça en lui glissant parfois des : « tu imagines bien que j'y avais déjà pensé », « ce n'est pas le problème » pour recoller aux situations mais tout ça est toujours indirect et infructueux...
Voilà notre mode de relation, pas très joyeux quoi et ça doit se sentir dans mes propos... Enfin, ça dépend des moments. Sexuellement en revanche, cela va bien (même à 5 mois de grossesse :love2: ). Ma pornodépendance n'a eu que peu d'impact sur notre sexualité, heureusement...
Je vais chercher un moyen de lui exprimer ce que je ressens. Comment ne pas la blesser ? Faut-il ne pas la blesser ? Est ce que je dois lui dire qu'elle m'emmerde, quand elle m'emmerde ?!
Qu'en pensez-vous ? Je serais intéressé notamment pas l'avis de femmes, soyez sincères !
Bonne journée. :Hello:
Moi ce que je te conseillerais, c'est de la quitté, du moins temporairement, pendant quelques jours, va habité chez un copain de bureau, ou à l'hôtel. Ca peux paraître difficile, voir délicat du fait qu'elle soit enceinte, mais je doute qu'elle change si tu te plis à tous ses caprices. Avec mon ex on avait traversé une très grosse crise, qui ne c'est terminé qu'une fois que je l'avais quitté. Biensûr on c'était remis ensemble quelques jours plus tard et ça allais beaucoup mieux. Vous allez élevé un enfant et elle n'a pas le droit de ne pas tolérer tes opinions qu'elles soit bonnes ou mauvaises. Si tu ne pose pas de limite elle va élever ton enfant toute seul avec toi entrain de te branler dans ton coin. Essaie aussi te refuser un peu à elle sexuellement.. une femme qui te tiens par la queue c'est toujours mauvais. Bref fais lui comprendre que si elle continue avec son caractère de cochon elle risque de te perdre et qu'une partie de jambes en lair ne résoudra rien.
visite le site http://tropgentiltropcon.free.fr , il décrit pas mal ce genre de situation. Ce que je te conseil peux pâraitre un peu dure, mais je doute qu'un enfant élevé avec des parents qui s'engeule continuellement ou avec un père effacé soit la meilleur solution. Et crois moi vue comme elle sais te mener par le bon du nez elle saura très bien élever cet enfant toute seule. Mais bon je dis ça mais ça se trouve c'est juste une crise dut a sa grossesse... mais je pense qu'une petite séparation est la meilleur chose à faire... Tu n'a qu'à regarder le film 9 mois pour t'en convaincre.
bah t'y vas fort Peter!

Le conseil est le dialogue, la vie à deux est un apprentissage chaque jour..
Les points de vue divergents, c'est normal, faut juste en discuter, çà apporte un autre avis
Tu peux lui parler texto de ce que tu ressens , par rapport à ce que tu as ecrit, tout simplement, comment tu te sens mal, lorsqu'elle développe son coté mauvais caractère.
si tu ronges ton frein à chaque fois, pour avoir la "paix" tu vas te sentir frustré assez vite.
Apprendre à connaitre l'autre demande du temps , et même avec le temps, on a du mal à se comprendre des fois.
Mais tu vois, malgré les"failles" de son caractère, les petits trucs qui coincent, tu lui as trouvé une multitude de qualités : çà c'est important, car lorsqu'on ne trouve plus qu'à l'autre que des défauts..........c'est certainement que l'amour s'est envolé!
alors bonne route à vous deux.....et parle lui, tu verras, çà ne pourra qu'aller mieux. :trefle:
Salut Doug!

Effectivement, la vie à deux, c'est pas toujours facile! Mais, je ne qualifierais pas ça, "d'épreuve". Je dirais plutôt un "apprentissage". Car en étant ensemble au quotidien, on apprend à connaître l'autre et à travers lui (ou elle), on apprend à "se" connaître. Chacun a son petit "bagage de vie d'avant" et doit composer avec "le balluchon" de l'autre.

Faire des concessions fait partie de "la vie", pas seulement de la vie de couple. Que ce soit avec les parents, les amis, l'école, le travail, les enfants et l'être aimé. Les concessione sont là pour aider à faciliter l'interaction entre les êtres humains et pour désamorcer les conflits qui surviennenet quand chacun tient à "sa" vérité.

Ce n'est pas facile, car il faut beaucoup d'humilité pour admettre ses torts et par le fait même, accepter que l'autre ait raison. Ce qui est aussi difficile, c'est de rester soi-même, de ne pas renoncer à être celui ou celle que l'on est fondamentalement, pour faire plaisir ou ne pas blesser l'autre. Si on se tait face à l'autre, par craintes de ses réactions, on fini par lui en vouloir et c'est là que la relation peut se dégrader.

La communication, franche et sincère, est primordiale. Ne pas juger l'autre, l"écouter. Il y a des vérités qui blessent, mais quand elles sont expliquées, elles sont mieux comprises et acceptées.

Et tu sais, quand on porte la vie en sois, on fait face à des sentiments contradictoires: on se sent vulnérable, on fait tout pour protéger "cette vie", on a besoin d'attention, tout en nous est changé. Et d'un autre côté, ce petit être nous donne une force immence pour faire face à toutes les épreuves. On voudrait changer le monde, pour que ce monde soit meilleur quand cette "petite vie" le découvrira.

Tu vois, la vie est un long apprentissage. Sert-toi de tous ses bons côtés pour surmonter "les pas très joyeux"!

Longue vie à vous "trois"! labardo! :love2:
Pages : 1 2
URLs de référence