Dépendance sexuelle

Version complète : alcool et pornodependance
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et oui certains le savent que j'ai un vrai problème avec la picole. et je sais que souvent mais pas toujours lorsque je rechute c'est que je me suis enivré.
john me tanne là dessus et il a raison, il me demande regulièrement où j'en suis et j'ose à peine lui répondre.

il faut que je regle ce putain de problème et le premier pas c'est déjà d'aller chez les AA pres de chez moi, j'ai tous ce qu'il faut les concernant l'adresse, et l'heure.

mais c'est long de se dire qu'on a un problème avec l'al....alcoolique c'est plus simple. j'ai très peur de me dire que plus jamais je ne boirais d'alcool.

ce weekend il y a beaucoup de monde chez moi, je ne pense pas arreter à cette occasion, quoi que j'y ai pensé. mais la réunion des AA c'est lundi donc je pense que mon premier jour sera ce lundi 9 octobre 2005.

j'ai déjà arreté completement deux mois et le plus dure c'était la pression sociale c'est pour ça qu'un groupe d'entreaide va m'aider. il faut dire que je suis marrant qu'est ce je deconne y parait, pouet pouet! enfin selon les autres.

le lien avec la pornodépendance il est pas évident car je sais très bien pornocliquer sans une goute d'alcool dans le sang. j'en ai pas besoin au fond pour cette autre addiction. cela dit lorsque j'ai surfé completemnt bourré j'allais toujours sur des site illegaux. mais là c'est un phénomène de desinhibition je pense.

je cherche donc le lien entre differentes addictions. j'ai envi de dire que lorsque seul devant l'ordi je fumais, je me torchais et je pornocliquais, je me faisait la total addiction et pendant quelques heures j'étais en extase. irréelle.

déclick
Bonjour Declick

Citation :ce lundi 9 octobre 2005
Tu as donc déjà un an d'avance ;-)
La pornodépendance, je me rend compte de plus en plus est souvent enchassée dans un buisson inextricables d'autres comportements (il semblerait que pour moi il s'agisse de dépendance affective). Mais dès que l'on a trouvé un fil, on peut tirer dessus pour dérouler la pelote.

Bon courage à toi !
Nicolas.
Déclick, as tu vu le site onsaide.com ? Il y a Zalc qui était deja venu nous voir pour donner son témoignage, car c'est le webmestre de ce site

Bonne chance
Moi qui me suis bien ramassé dans le sexe compulsif, mes plus bas-fonds, je les ai connu en étant alcoolisé. La bouteille tue et fait bander les morts, ais-je déjà eu l'occasion de dire. C'est donc selon moi indispensable d'éviter l'alcool quand on cherche à se sortir du sexe compulsif.

Déclick, je te souhaite vraiment d'aller jeter un oeil chez les AA. Non seulement parce que c'est mes copains, 8-) mais aussi parce que mettre un peu de chair vivante sur l'entraide, c'est vraiment utile. Pour la pression sociale, j'en ai eu peur, mais je m'en suis très vite libéré. À part enchainé et un entonnoir dans la bouche, personne ne peut t'obliger à boire. :-)

Bon courage.
on peut tout faire dans la vie sans boire, sauf se bourrer la gueule.
on ne s'imagine pas dans les occasions contraignantes de la vie sociale avec un jus d'orange à la main. on se trouverait ridicule et géné. Mais dès qu'on décide de le faire, on s'aperçoit que cette peur n'était qu'une temporisation (si on avait un sérieux problème) sinon on peut se dire "allez je fais le régime 3 mois"' et voir ce que ça donne.
j'ai pris ma décision je vais lundi rencontrer le groupe des AA vers chez moi.
chez moi il n'y avait jamais une goute d'alcool, donc c'est pas difficle de m'imaginer sans verre de vin à la main.
la boisson c'est arrivée sur le tard comme on prend des truc pour dormir.
c'est la difference avec le porno ou je dois me defaire d'un climat d'enfance ou l'esprit du porno etait partout dans ma famille.
enfin je commence à galérer dans ma recherche de boulot alors c'est pas bon pour mes deux dépendances sans parler du café.
déclick
J'ai beaucoup réfléchi sur ton post Déclick, et je me pose cette question.
Combien de "sexoliques"sont aussi dépendants d'autres choses.D'autres produits, entre autre.
Je suis, comme vous le savez depuis déjà longtemps, avec mon multidépendant.C'est à dire : au moins 4 à 5 dépendances.(en terme de temps 6 ans)
A son stade je pense et je crois savoir qu'un psy ne serait que la trop bienvenue.Mais, Il ne se sent pas encore assez en danger, ou est trop "dijoncté" pour admettere qu'il a besoin d'une aide physique? et reconnue.
Je ne suis que son porte parole.

Je lis aussi ce qui vous lie à l'enfance, mais, je décortique, et son frère va plutôt très bien, il est "normalisé" excusez moi du terme.Aimant, bon père, travailleur, drôle, plein d'humour, et lui, avec la même enfance est trsè différent.
Comment cela peut se faire?Bien sûr que j'ai compris que chaque personne est une personne.
Il assume, lui, il est très différent, à se demander si ils dont frères.
çà me travaille, comme on ne peut pas savoir.Et c'est ma réponse que je lui fais, lorsqu'il me parle de son enfance.Il n'a pas été seul, il avait son frère.Qui lui a assumé, qui lui, s'est construit, qui , et qui.
J'arrive pas trop à capter, comment dans le sein d'une famille identique, on peut ser retrouver autant différent.
Lui :
il se lamente sur son sort.
Son frère : il trouve que ce qu'il a vécu a été un tremplin pour la vis: être battant: se débrouiller: être au top.
Alors, j'ai besoin de comprendre, de comprendre d'ou vient cette différence, mis à part qu'ils sonr seux personnes, mais quand on me parle d'enfance, de ce qui reste, j'ai du mal.
Pour en revenir au sujet, il boit.
Oui il boit, et c'est pas moindre, et j'aurais voulu juste savoir si beaucoup de"sexoliques" avaient d'autres dépendances.
Merci de votre aide .
Laure. :Hello:
Bonjour Laure...

C'est la "résilience".
Cette capacité à digérer une éducation pour suivre une autre route. C'est elle qui fait que tous les enfants victimes de mauvais traitements ne font pas forcément subir cela à leur propres enfant.

J'avais entendu/lu cela un jour, et je m'étais promis d'approfondir cette notion, car je n'en sais pas plus actuellement. Il n'est pas trop tard pour commencer !

A bientôt, Nicolas.
Salut Laure
essaye de voir "indian runner", le premier film de sean penn.
C'est l'histoire de deux frères... que tout sépare.
Qui n'a pas entendu une mère dire avec un fond de lassitude au sujet d'un de ces rejetons qui lui cause du souci :" je ne comprends pas je leur ai donner la même choses et pourtant lui c'est tout le contraire que son frère, il va me rendre folle, je ne comprends pas ce que j'ai fait,..."

en fait si de loin les enfants issues d'une même famille devrait avoir les mêmes construction individuelles. pas si simple car en y regardant de plus pret on decouvre des differences qui ne sont pas anodine, et souvent cruciales.

certaines personnes develloppent desthéories génétiques pour expliquer ces difference. mais là je pense à des différences d'ordre psychoaffective.
c'est pour cela qu'il faut prendre en compte l'age des enfants (on ne réagit pas pareil si on à 5,10,ou 15 ans lorsque les parents se separent), leur place dans la famille (ainée, petit dernier) , la situation des parents à la naissance (mère depressive, pere absent, divorce), les evenements marquant(un décès, un accident,une maladie), la place inconsciente que les parents donnent à leurs enfants (le tous pareils c'est faux, le bon, mechant),
à ces criteres intra familiaux il faut ajouter l'experience de cet enfant en dehors de sa famille, echec scolaire, violence, temoin d'un drame,....

ce n'est pas en dix lignes que je pourrais te dresser les criteres qui font que chacun est differents, et ce malgré qu'on soit de la même famille. les meres ont se peché mignon de se sentir coupable de tout, mais en fait beaucoup de chose echappe à leur conscience. donc le même parents n'est pas gage d'avoir des enfants avec le même equilibre psychoaffectif.

il existe des bouquins qui traite du sujet en profondeur, va voir du coté des therapies familiales, de ruffot, et de dolto aussi.

en ce qui me concerne ma fragilité tient en grande partie qu'un jour j'ai vue devant mes yeux un copain se faire ecraser et mourir, il a couru a ma place pour aller chercher mon ballon. j'avais 9 ans. c'est depuis ce moment que je suis depressif. j'ai longtemps cru que c'était a cause de mon univers familial que j'étais malade, en fait c'est ce drame que j'ai refoulé et c'est seulement à l'age de trente ans que j'ai pu en parler dans ma thérapie.

déclick
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