Dépendance sexuelle

Version complète : Témoignage d'un gars accro au porno
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Témoignage d'un jeune homme qui consomme du porno avec les incidences sur sa vie amoureuse.
Témoignage intéressant et limite à contre courant de certaines dénonciations:
Il évoque le porno comme soupape de ses pulsions et incitation à se mettre en position d'attente de la disponibilité de la femme.
C'est limite dans ce contexte de respect du consentement et de dénonciation du chantage affective l'apologie du porno qui permet d'avoir un gentleman repus qui jamais ne sollicitera une faveur dont Mlle ne prend pas l'initiative.
Etrange alors que les détracteurs présentent les consommateurs comme des éternels frustrés violeurs en sommeil qui veulent imposer par la persuasion physique ou psychologique la reproduction de leur scènes préférées.

En gros "à cause" du porno, il n'a pas eu de partenaires entre ses 13 et 26 ans, au moins il n'aura pas tenté d'abuser de fille de moins de 15 ans, ni plus tard de mineures.
Mais l'histoire ne dit pas si le porno ne l'a pas mis en échec scolaire à cause de nuit blanche les veilles d'examen. 
A peine suggère-t-il juste à 14min la Red Pill qui pompe l'énergie vitale et empêche d'autre projet.

Dans le cadre d'un étudiant qui de 15 à 25 doit se fixer la mention au BAC, le passage des diplômes, ne pas avoir de vraie relation peut être un avantage. Par exemple, j'ai failli mettre en l'air mon année de maîtrise, non à cause du porno mais de ma rupture avec ma copine qui "ne voulait pas se sentir casée à 18 ans". Si je compte ce que j'ai investi en temps, argent, renonciation à d'autres choses pour elle par rapport à ce qu'elle m'a apporté, je suis bien sûr largement gagnant MAIS si je compare au bilan 
BONHEUR DE LA RELATION - DOULEUR & CONSEQUENCE DE LA RUPTURE
je réalise que j'aurais mieux fais de ne pas la rencontrer.
J'ai pendant 6 mois refusé de nouvelles relations autant pour rester libre pour elle que parce que je trouvais que les autres prétendantes n'étaient pas à son niveau.
(la fille était vraiment top canon, câline, brillante étudiante, rayonnante, etc...)

En fait le problème, tant pour l'individu que pour la société, c'est lorsque , avec diplôme boulot appart, à cause du porno on ne fonde pas le foyer, ne fait pas d'enfant. A la fin, on en paye le prix en réalisant qu'on a 50 piges, qu'aucune femme en âge de procréer n'aura envie de vous donner des enfants. Là où les collègues, voisins, amis commencent à devenir des grand-parents comblés, vous êtes comme un vieux con de branleur solitaire.

Finalement c'est comme l'alcool, quelques cuites à vingt ans n'ont jamais empêché de réussir sa vie (un de mes profs d'univ était fier de ses performances de jeunesse), mais c'est lorsque l'alcoolisme de l'étudiant en vacances se poursuit à l'entrée de la vie active que l'on finit comme un pauvre ivrogne sur un banc, là où vos copains de beuverie qui ont pu s'arrêter à temps se limitent à entamer un verre de champagne à chaque contrat juteux signé et promotion sans boire un seul verre à la maison.

Hélas, impossible de savoir jusqu'à quel point on peut jouer avec le feu sans brûler sa vie.
"En fait le problème, tant pour l'individu que pour la société, c'est lorsque , avec diplôme boulot appart, à cause du porno on ne fonde pas le foyer, ne fait pas d'enfant."

Je relis cette phrase qui me brule de vérité.
Et oui, l'Histoire se répète.
Certains ont émis l'hypothèse qui, dans les années 60, la TV étant relativement nouvelle et le gens pas encore blasés par les film d'actions et SF aux effets low cost et décors en carton (western sans projection de sang et Star Trek en pyjama) elle suffisait aux gens à avoir leur dose de plaisir et à occupé ce que plus tard on nommera le TCHuD: temps de cerveau humain (encore) disponible quand on s'affale sur le canapé en rentrant du boulot et de fait à ne pas faire d'enfant gênant cette tranquillité.
Certains pensaient pouvoir utiliser encore en 2009 la découverte de la TV comme moyen de contraception
https://www.lesechos.fr/2009/07/la-telev...tif-460776
et je pense aussi inhibiteur de violence sociale: le jeune Indien vivant par procuration la vie de la jeunesse dorée de Teen-Movies pourrait être moins tenté de manifester pour un meilleur salaire.

Même sans envisagé la parentalité qui n'est pas toujours une bonne idée (maladie héréditaire, métier astreignant,...)
A quoi bon chercher un appart où accueillir une petite amie ou sex-friend quand on peut vivre chez ses parents à loyer zéro et faire l'amour à son I-pad dernier cri ou le home cinema de sa chambre...
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