Dépendance sexuelle

Version complète : DÉBAT : Faut il interdire la pornographie (Sénat - France)
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Le débat qui s'est animé au Sénat en France autour de la violence dans la pornographie.
C'est compliqué.

Mais depuis ma prise de conscience, je ne vois pas ce que ca apporte de positif à l'humanité.

Une image déformée de la sexualité.
Une objectivisation des femmes
Une sur-sexualisation des rapports
La création de complexe chez les hommes et les femmes
Et puis... les conduites déviantes et addictives.

Je ne sais pas s'il faut l'interdir. 
Mais une vraie réglementation, avec vraie vérification de l'identité.
Il est intéressant de comprendre la signification de ce 90% de violences.
Cela ne signifie pas que 90% des films sont violents, ni qu'en moyenne un film contient 90% de scènes violentes mais il s'agit des visualisations.
C'est à dire que si on prend une plateforme lambda sur 100 vues faites sur cette plate-forme, 90 sont celles de scènes violentes.
Ainsi même si seulement 1 vidéos sur les 100 de la plate-forme était violente, sur celle-ci serait vue 90x (peut-être même par uniquement une dizaine d'addicts se la repassant 9x dans la journé en navigation privé ce qui fait qu'aucun cooky ne peut empécher de la compter plusieurs fois ), alors que sur les 99 softs, seules 10 auraient été vue...

Comme le dit la représentante du sénat, tout est une question de finance.
La place sur un serveur ça coute. D'où quelque soit le nombre et type de scènes tournées (expérience du syndicaliste du STRASS) et publiée le webmaster va très vite purger ses disques durs des scènes les moins "populaires" et garder celles dont le nombre de vue explose, son but étant d'avoir du chiffre à fournir à ses commerciaux vendant l'espace publicitaire.
Quel vendeur de sextoy payerait pour diffuser sur un site "éthique" à 100 vues par heure (probablement par des couples "sains" voulant pimenter une soirée par mois ou quelques pucelles curieuses alors que le site trash en fait un million dans le même temps.
30:55 "aujourd'hui le porno éthique n'intéresse personne"

On arrive à un cercle vicieux dans tous les sens du terme: le curieux cliquant au hasard tombant plus facilement sur des images plus génératrices d'hormones.
On peut alors spéculer que soit écoeuré, il ne reviendra plus (et donc ne visualisera pas du soft) soit il voudra retrouver au moins la même sensation et cherchera la surenchère.

Le débat est surtout autour de la pornographie en ligne.
Contrairement à l'addiction au tabac ou à l'alcool qui fait marché une bonne partie de l'économie (vignoble, brasserie, distillerie, plantation de tabac, commerce)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tabac_en_F...e_du_tabac
et surtout rapporte de la TVA, les vidéos gratuites sur des serveurs à l'étranger rapportent à peine la TVA sur les forfaits Internet...
Le prétexte de la protection des innocents mineurs est un voeux pieux lorsque la loi défini une majorité sexuelle à 15 ans.
C'est un peu parodoxal que rien n'empèche une jeune fille de 16ans de se rendre à une soirée étudiante et se taper une douzaine d'étalons avec la bénédiction du planning familial qui lui aura rempli les poches de préservatifs et de certaines féministes défendant sa liberté de disposer de son corps tout en gardant un oeil méfiant sur le petit binoclard boutonneux de 17 ans qui cherche désespérément une copine.

A 26:15 est justement évoqué l'interrogation de ces ados laissés en dehors du club fermé des sexuellement actifs.
Comment satisfaire leur curiosité naturelle pour le corps féminins quand simplement montrer des nymphes en peinture risque de faire de vous la prochaine cible de daesh?
https://www.femmeactuelle.fr/actu/news-a...ue-2167408

On notera au passage qu'étrangement les média n'évoque jamais des menaces terroristes sur les sex-shop et que malgré le ZERO porno dans les territoires de daesh, les viols y étaient courant.
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