Bonjour,
Bon j'aime pas m'imiscer dans les querelles de couples, mais quelque chose m'a fait réagir :
Citation : Citation :Il ne dit pas qu’effectivement si je lui reproche d’avoir des rapports qui ne me conviennent pas c’est peut être … fondé ! Ben oui les préliminaires connaît pas, alors des fois il dit « ben alors, ça rentre pas » Ben oui … NORMAL ! (les chaussettes, je m’en tape, c’était pour expliquer la rapidité de la chose)
Ouais c'est vrai, des fois je sais pas comment j'en arrive la, comme si j'avais oublié de passer par la case départ.
Manue te parle de quotidien, d'organisation de la vie du foyer, de communication, et tu réponds rapports sexuels, comme s'il n'y avait rien d'autre d'important...
Je te dis ça parce que ma psy m'a fait remarquer la même chose hier pour moi. Je suis tellement obnibulé par le sexe, qu'au fond de moi, y'a que ça qui compte, et que je souhaite remplacer la cyberbranlette par la pénétration. Cette obsession de la chose sexuelle est tellement ancrée que l'absence de rapport influe directement sur l'humeur du jour... La Frustration (rendant les autres insignifiantes). Se passe un marché secret : si tu me permets d'accepter mes avances sexuelles, je ferai ce que tu voudras (dont le sevrage du porno qui devient finalement un moyen de pression au même titre que l'acceptation des rapports de la part de Madame).
Le sexe reste pour moi un objet fascinatoire (© John Warsen) où se mèle peur, frustration, fruit défendu, jouissance et dont j'arrive toujours pas à prendre la véritable mesure. La pornodépendance n'est que la manifestation externe de ce malaise de représentation interne du sexe, l'arbre qui cache la forêt des causes...
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Il est préconisé dans le livre de Glover dont on (et moi le premier) parle souvent ici (trop gentil pour être heureux) de se fixer une période abstinence sexuelle assez longue (plusieurs mois), afin de prendre conscience que
1. Y'a pas que ça dans la vie, on peut très bien s'en passer.
2. Pacifier ses relations avec sa compagne, car le marché secret dont j'ai parlé plus haut n'a plus court.
Je n'ai pas eu le courage de mettre ce plan à exécution jusqu'à présent (fascinatoire, quand tu nous tiens) peut-être retenu par les billets du blog d'Ulysse qui disait que le sevrage était triste, mais m'est d'avis que faudra peut-être que je le prenne ce courage...
A bientot, Nicolas.