Dépendance sexuelle

Version complète : Sentiment de rechute imminente.
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Le 12 je serai à trois mois. Mais j'ai pas trop envie d'être fier ni de recevoir un "Sevrage de coton" ou de lin...
La tentation remonte. Encore une journée de boulot (pour une fois tranquille) avec mon étiquette de gendre idéal sur le front. Puis ce soir comme depuis 10-15j je sens approcher la tentation.
C'est trop con, j'avais ce soir la possibilité de rejoindre ma copine chez elle, j'ai prétexté n'importe quoi pour ne pas la rejoindre(distance, or à peine 20 minutes!; travail chez moi alors que je n'avance pas là-dedans depuis des semaines...). Au moment où je dis que je veux avancer dans ce travail, j'y crois, puis je reste sur le PC.

Sur le forum certes, mais c'est en commençant à rester scotché sur le PC que je plongeais jadis...
Ici il y a le contrôle parental. Je crois que ça marche, j'ai jamais vraiment essayé de trouver du porno.

Mon stress c'est pour le futur quand justement je tomberai sur une occasion à laquelle je ne m'attendais pas de compulser. Par exemple les deux semaines de vacances que j'ai dans une semaine! Où je prévois d'aller rendre visite à des potes à Paris sans ma chérie... Je ne me sens pas la force actuellement de détourner le regard si des tentations faciles se présentent.
Je constate que je mate de plus en plus la moindre paire de seins qui passe. J'ai rêvé que je couchais avec une collègue à forte poitrine. Je me sens tellement con!
Ce soir, je viens de Googeliser le nom d'une ex lointaine dont je garde un souvenir idéalisé... je me sens moche. J'ai envie de pleurer. Ma copine ne mérite pas ça, vraiment pas ça. Je sens tellement son amour. Et je le ressens également pour elle. Mais ça ne suffit pas à écraser le sentiment de dette affective dont j'ignore l'origine... Bientôt le psy, promis.


C'est déjà l'automne , saleté de météo!!!
on a tous des moments comme ça, de fragilité. tu es quelqu'un de censé et j'ai pu constater ta pertinence dans tes derniers post.
mais là ce ne pas une question d'agilité intelectuelle, tu es simplement en prise avec tes pulsions. il faut que tu trouve la force de ne pas lacher ton sevrage.
ce n'es pas le moment de cogiter. agir simplement mais radicalement
il existe des remèdes simples, des exercices qu'on trouve sur orroz, des exercices de meditation, le sport, la musique classique. l'élloignement d'internet.
ton combat en ce moment c'est instant par instant jusqu'à temps que la pression s'éloigne.
ta virée entre pote ne doit pas d'embrouiller pour le moment tu auras l'occasion pour y repenser lorsque tu sera plus serein.
et puis décolle un peu de l'ecran.
courage, le porno c'est une drogue...dure à ce qui parait
déclick
Salut Corto,

Le psy, c'est peut-être bien, mlais ce n'est pas lui ou elle qui viendra te prendre par la main pour t'éloigner de la tentation. Orroz nous l'a assez répété, 3 mois c'est un cap, et je crois qu'à ce stade il n'y a qu'une chose à faire : obéir bêtement.

De la discipline, si tu veux t'en sortir, il t'en faut plus que jamais, le temps que la crise passe. Et rassure-toi elle passera, plus vite peut-être que tu ne l'imagines aujourd'hui.

Chaque chose conduit à son identique. Et la rechute est le fruit du CUMUL de conduites à risques, de dérives du droit chemin. L'ordinateur étant un outil fantastique pour chuter plus vite que son pantalon, je te recommande fort de ne plus l'alumer quand tu es seul ou de définir précisément à l'avance ce que tu va y faire et t'y tenir rigoureusement.

Les méthodes les plus simples sont encore les meilleures (du genre "tais-toi et marche...") Courage, tu passes ce cap et après c'est la grande bouffée d'air frais, un étage au dessus dans la renaissance. Réaffirme ton angagement et va marcher, courrir, faire du vélo ou n'importe quoi mais ne reste pas devant l'écran.

:evil:
Les souvenirs sont là pour nous tester. Les images mentales viennent nous rappeler à notre condition, à ce que nous avons été, au cas où nous l'aurions oublié. Ce n'est pas dramatique d'avoir des fantasmes, d'apprécier les femmes à forte poitrine ou de conserver des souvenirs agréables d'un ex. Cela fait partie de ton histoire, de ta personnalité. Il faut éviter de se flageller et de se croire coupable de tout. Le problème ce n'est pas d'avoir des fantasmes, de voir surgir ces souvenirs et ces images, c'est de ne pas savoir qu'en faire, et de se laisser emprisonner par elles. L'ordi et le net sont parfait pour nous scotcher et nous fasciner. Le premier truc, bien sur, est de s'en éloigner. Après, il ne faut pas se battre avec les obsessions (les démons en quelque sorte), sinon on s'attachent à elles, et on finit par perdre. Il faut accepter que c'est là, prendre cela comme un signal, et essayer de passer à autre chose. Comme le dit si bien Polo. Une crise est un moment de la vie, et ça finit par passer. "Tout passe" me dit souvent une aamie des Alcooliques anonymes.
Bon courage à toi.
hier je me suis fait saisir par une bande animée porno particulièrement hard. quelle eppreuve....et merde je me suis dit. c'était dans l'après midi quelques heures avant le message de corto. pour etre franc je vagabondais sur le web à la recherche de stat sur la dependance sexuelle.
quelle saloperie en plein sevrage en plus. je suis resté peut être 5 10 ou 30 seconde à regarder ces images. et d'un coup tout m'est revenu. j'hurlais non , degage de là et pourtant je me suis retrouvé scotché. (comme un lapin avec les phares d'une voiture).
j'ai enfin pu me sortir de là. et je me suis senti con et enervé. j'espere que ces vision de vont pas planter mon sevrage. d'ailleur je considere que je dois reprendre pour le coup un semaine de quarantaine.
et puis je me suis dit que ce type d'éppreuve devait fatalement arriver, et qu'il fallait s'y preparer. je sais que ce genre de choc pour nous reveil vite nos vieux demons. alors j'ai décidé de redoubler de vigilance durant les jours qui vont venir.
j'espere que ça va passer car en ce moment j'ai retrouvé une hygienne de vie agréable et coherente avec ce que je suis. enfin je me sens bien.
courage corto
déclick, qui fera des recherches plus tard pour eclairer notre communauté.
C'est terrible et pénible de toujours faire attention. 10 secondes sous les yeux et dix ans dans la tête. Comme le dit Paul Ettori, "ces images entrent en toi [...] peut-être qu'elles vont te perturber toute ta vie..."

Et ça arrive tellement vite sur le net, sans même qu'on ait demandé quoi que ce soit. Et c'est tellement dur de ne pas regarder quand ça nous tombe sous le nez...

Je ne sais pas pour vous mais pour moi c'est un déchirement que de détourner le regard, aussi bien de l'écran que dans la rue. Je m'entraînne, et bien qu'étant plutôt mauvais élève, parfois j'y arrive, dégoûté
:mur:

Mais qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça ? Courage Corto, tiens bon, c'est le creux de la vague et après ça ira mieux.
Merci à tous les gars. Ca fait du bien.

A l'instant, je reviens du boulot. Pas eu le temps de penser quéquette, donc ça va. Heureusement s'annonce une soirée occupée, chez ma copine. Aucun risque pour moi ce soir (si, une heure maintenant où je suis seul (et sans contrôle parental ici :-o ), mais je termine ce post et je quitte le PC).

Les trois mois, Roul, je sais que c'est pas encore maintenant, et quand bien même, je sais que je serai plus lent que ça à intégrer les bonnes réactions.



Ciao, encore merci à tous et bonne route à vous aussi.

Corto. :Hello:
De fait, hier soir pas de soucis.
Par contre ce soir je serai seul chez moi, mais avec mon programme de protection parentale.
C'est bizarre cette sensation où reviennent plus fort que durant les deux mois précédents l'envie de regarder les femmes et le fameux poids sur le plexus solaire. Et pourtant ça va très bien avec ma copine, affectivement et physiquement. Je voudrais que les co-dépendantes lisent ça, car c'est paradoxal et pourtant vrai. C'est la cause de la dépendance (que je connais encore trop mal) qui refrappe à la porte, même si le symptôme est actuellement contrôlé, et qui n'a je pense quasi pas de lien avec ma réalité sentimentale présente.

Un truc que je réalise, c'est que je me retrouve dans le même mécanisme que jadis. Lorsque j'allais compulser solitaire et triste sur le net, c'était quelque part une liberté que je me faisais pour oublier, noyer l'envie -bien plus problématique - de séduire une femme uniquement bien foutue, de lui plaire, de lui soutirer de l'amour. Fantasme que je constate ressentir actuellement et que je n'ai d'ailleurs jamais assouvi.

Est-ce que vous viv(i)ez aussi cette fuite quand vous all(i)ez compulser? Et ceux qui sont passé par ce genre de passages à l'acte physique (via chats ou prostituées)?




Bon, ce soir faut que j'y pense pas trop (comme ne pas chercher la confrontation avec la bouteille, Bruno, c'est une chose que j'ai retenue et qui m'a déjà servi).

Salut à tous. :Hello:
"séduire une femme uniquement bien foutue, lui plaire, lui soutirer de l'amour"
y'a quand même contradiction dans les termes. Tu sais bien que ça ne marche pas comme ça (heureusement d'ailleurs) : pour être aimé il faut être aimable, pour commencer.
Sinon, on peut saoul, tirer, mais c'est pas pareil.
Ceci plus ce que je viens de lire par ailleurs nous donne un John en forme impériale il me semble!

Citation :John Warsen a écrit:
"séduire une femme uniquement bien foutue, lui plaire, lui soutirer de l'amour"
y'a quand même contradiction dans les termes. Tu sais bien que ça ne marche pas comme ça (heureusement d'ailleurs) : pour être aimé il faut être aimable, pour commencer.
Sinon, on peut saoul, tirer, mais c'est pas pareil.


Ben oui, certes. Dans ma vie amoureuse qui va quand même un peu bien heureusement, je suis aimable. Je vais essayer d'être plus clair pour vous. Comme ça, ça sera peut-être clair pour moi. (Merci de me pousser un peu, ô socratique John!)


Peut-être que le fantasme réside dans un coït où il n'y a aucun engagement par la suite. Par après, pas d'amour, pas de couple, pas d'amabilité, pas de contrainte, juste une jouissance. Mais pour arriver à ça il faut bien la convaincre, la femme, qui, elle, n'est pas perverse, d'accepter de faire l'amour.
D'où construction d'une manoeuvre frauduleuse, d'une séduction factice, d'où "soutirer" de l'amour.

Résumons, ce fantasme, jamais réalisé dans mon acception du terme, est plutôt dégueulasse et consiste non pas à être aimé à tromper la confiance d'une bonnasse, de la baiser et de plus la voir à part pour la même chose. Et le tout de manière très rapide et surtout imprévue (le trip ultime c'est la fille que je vois du balcon en rue, qui me voit, monte chez moi et hop hop hop).
Voilà, c'est fait, accouchement douloureux John. Même si ça ne doit rien avoir d'original, je vais passer dans la colonne des tarés dans l'esprit de pas mal de gens... Heureusement que c'est anonyme...

Bon, me décrivant pervers comme ça je ne prends qu'un peu d'avance sur le psy à venir.

Par ailleurs, est-ce que ça engendre la dépendance au porno ou est-ce que ça en découle?


Et pourquoi mon activité de matage ne diminue-t-elle pas après une belle nuit avec ma belle?

Je me sens un peu aliéné... mais ça va aller.

Corto
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