Dépendance sexuelle

Version complète : Fini les escorts
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Bonjour, 

J'ai effacé mon topic sans faire exprès, je le reprends donc ici. 

Accro aux escorts, j'essaye de ne plus m'y rendre, de ne plus consulter leurs annonces depuis deux mois approx. 

La première fois remonte à 7-8 ans, c'était hyper occasionnel au début, et puis j'avais pas d'argent. Puis avec mon travail, c'est devenu plus régulier depuis quelques années, jusque une ou deux fois semaine... 

J'ai une copine. Pendant les premiers mois de relation je n'y allais plus, je ne consultais plus. J'ai craqué vers le 4ème mois. 

Je suis allé voir une P deux fois depuis ma venue ici et ma décision, et je consulte les annonces quotidiennement, c'est le plus dur pour moi, si facile, au bout des doigts... 

Aujourd'hui une annonce me chamboule fortement: une de mes P préférées est de retour dans ma ville... 

Voilà, les posts à ce sujet sont nombreux et riches en témoignages et encouragements, merci à eux. 

Et courage dans vos luttes
oui il y a quelques fois ou tu as craqué mais il y a un nombre inconsidérable ou tu n'as pas craqué .. tu peux cherchez aussi les fois ou tu as trouvez des solutions malgré toi ? non 

c 'est pour ça qu'il faut s'entrainez dans le sevrage a voir tous les petit shoot d'excitation qu'on essaye de se mettre avant d'allez vers ce qu'on juge (avec erreur) comme l'apothéose. 

mais tu sais bien que c'est un tonneau sans fin, une fille se succède une autre prend sa place le désire viens le désire part . après l'ejaculation chronométré il ne reste rien qu'un corps en sueur et un désir vide, il faut laisser la place pour le prochain client ..
J'y suis retourné hier, c'était nul, plus encore que la dernière fois. 
Exclusivité: j'ai pris le train pour aller jusque la ville où elle se situait. 
Je ne bandais pas, c'est moi qui est fini par me toucher devant elle, elle regardait ailleurs, c'était horrible. 
A la fin, je lui ai dit que j'ai une copine, que je suis bien avec elle, que j'ai un problème avec les escorts que je ne peux pas m'empecher de voir. 
Elle m'a répondu: 
- It's normal, you're a man

Je ne pense pas que ce soit normal, je pense que par rapport aux femmes, notre attirance est plus forte, plus difficile à controler. 

Au moins avec cette expérience, je n'ai pas envie d'y retourner tellement c'était nul, mais attendons que le désir revienne avant de. 

Depuis hier et la fois d'avant, 3 semaines sont passées. 
Depuis la fois d'avant et celle d'encore avant, 33 jours. 

Faut que je tienne au moins un mois, si pas plus. 

Niveau internet, j'ai quand même tenu deux-trois jours sans consulter les annonces. Puis craquage. 

Merci Char pour ton message, j'y ai pensé quand j'étais dans le train, une fille laisse place à une autre, une éjaculation à une autre... 
Mais tu sais comment c'est. 
J'y travaille promis. 

Lire John Warsen sur ce site, et les témoignages de codep, c'est des pépites. 

Courage
tu sais ce qu'elle te dit la pépite ?
Ce qui me choque, et qui m’agaçait encore plus dans ton topic effacé, c'est l'emploi d'un mot masqué ou tronqué : les P.
les P., c’est des personnes, quand même; nomme-les, s’il te P.
c'est parce que tu n'oses pas écrire les Prostituées, les Putains, les Péripatéticiennes, les Putes ?
"pute", tiens, c'est bien un mot inventé par les mecs pour dénigrer une forme d'infidélité sexuelle qu’ils ont eux-même institué, comme "salope" désigne celle qui génère une frustration en refusant de se donner ou de se vendre. Toutes les insultes sont bonnes pour dénoncer l'absence de vertu et de probité. 
On en témoigne, nous, de la vertu et de la probité ? 
si la P redevient un sujet, une Personne, tu sors du champ addictif. La fille n’est plus un produit que tu t’enfiles (sic) Tu peux cesser de te croire dépendant de quelqu'un pour qui tu n'es qu'un moyen de subsistance.
Si tu jettes une oreille sur le podcast de france cul-ture
« Escort au temps du coronavirus »
https://www.franceculture.fr/emissions/l...-du-corona
tu sors de la réification (la transformation en objet) du type de P (de Personne !) qui te pose problème.
"J'ai essayé de mettre en place des gestes barrières, mais cela m'obligeait à baisser mes tarifs, parce qu'il n'y avait plus de bisous. C'était aussi moins glamour avec un masque. Pareil pour le gel hydroalcoolique : les clients avaient toutes les excuses possibles pour ne pas en mettre. "
Pour les travailleurs du sexe, « c’est mourir de faim ou mourir du Covid ».
Bonjour à tous ! 

Etudiante en première année de Master en Psychologie à l'université de Paris, je mène une étude sur la dépendance sexuelle. Cette étude vise à identifier et à comprendre les facteurs psychologiques impliqués dans l’addiction sexuelle afin de proposer des pistes pour adapter sa prise en charge. J'ai crée un questionnaire en ligne qui est totalement ANONYME et confidentiel et la passation dure entre 10 et 15 minutes. Si vous pouviez remplir ce questionnaire cela m'aiderait beaucoup dans mes recherches !! 

Voici le lien : https://framaforms.org/etude-sur-le-rapp...1618253635

Pour toutes questions ou commentaires vous pouvez me joindre à l'adresse mail suivante : atossa13@hotmail.fr
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