13-08-2006, 09:31
Bonjour à tous.
Le topic "moisif du mois d'août" doit garder sa concision. Je me permets donc de créer un nouveau topic ici afin de vous raconter plus en détail mon état après un mois de sevrage.
Depuis un mois, j'ai commencé un travail avec une psy, et je dois dire que cela me fait beaucoup de bien. Que quelqu'un mette des mots sur des trucs que je pressentais sans pour autant que j'arrive clairement à les identifier, c'est quand même ultrapuissant ! 8-)
Le premier axe, c'est l'image de la femme et de la sexualité. A l'origine on est fasciné par la femme que l'on ne cesse de sublimer, et que des sentiments de possession sexuelle ne peut que salir. Pendant l'adolescence on a de cesse de vouloir connaître un Amour Pur, et l'on s'étonne que des jeunes filles charmantes puissent succomber au charme de "gros beaufs" (pour ceux qui s'en souviennent, c'est ce que Résus déplorait en juin dernier). La cyberdépendance est un moyen d'évacuer cette énergie sexuelle que l'on accepte pas et l'on se présente "clean", peu agressif sexuellement face à la jeune fille que l'on aime et qui fait souvent de nous, un ami. Une sorte de relation désexualisée, voulue inconsciemment. Le problème c'est qu'ensuite, on se retrouve piégé, puisque sans attirance celle pour qui l'on soupire, ne pourra pas nous aimer.
Accepter que nous sommes des être sexuels à part entière est un début.
2è axe (mais qui rejoint le premier), ce sont les "niveaux de lecture". Des tas d'actes que nous faisons dans la vie courante sont en fait soufflés par des multiples personnalités qui cohabitent en nous : les parents, le chevalier blanc, la bête, notre personnalité vrai, l'enfant que nous étions, l'adolescent...
Si à chaque acte on se pose la question : "qui fait ça ?", on comprend mieux pourquoi un comportement bizarre (dont la pornodépandance) peut s'installer. C'est qu'en fait deux personnes s'expriment en même temps, pour ma part, quand j'allais sur les sites de fesses, c'était la bête qui s'exprime (pulsion), mais aussi le chevalier déçu par la réalité des femmes, mais aussi l'enfant qui ne veut pas être coincé par ses parents...
Le but est de ne suivre que la voix intérieure qui représente notre vraie personnalité.
Bon d'accord, ma psy l'a dit beaucoup mieux que moi, et c'est peut-être des évidences... Mais bon, je voulais quand même vous le faire partager ! ;-)
Enfin je reprendrais ce que disait Ambivalence : relâcher la pression du sevrage sous prétexte que l'on fait une thérapie c'est faire échouer et l'un et l'autre. J'ai failli me faire avoir, la thérapie servant d'excuse à une reprise de mes activités clandestines.
Heureusement que ma voix intérieure ne cesse de me crier : "tu ne peux pas être ce personnage qui se secoue la nouille toute la journée devant un écran de PC".
Désolé d'être long, je n'écris plus beaucoup dans le forum, alors, je me rattrapes.
A bientôt, Nicolas.
Le topic "moisif du mois d'août" doit garder sa concision. Je me permets donc de créer un nouveau topic ici afin de vous raconter plus en détail mon état après un mois de sevrage.
Depuis un mois, j'ai commencé un travail avec une psy, et je dois dire que cela me fait beaucoup de bien. Que quelqu'un mette des mots sur des trucs que je pressentais sans pour autant que j'arrive clairement à les identifier, c'est quand même ultrapuissant ! 8-)
Le premier axe, c'est l'image de la femme et de la sexualité. A l'origine on est fasciné par la femme que l'on ne cesse de sublimer, et que des sentiments de possession sexuelle ne peut que salir. Pendant l'adolescence on a de cesse de vouloir connaître un Amour Pur, et l'on s'étonne que des jeunes filles charmantes puissent succomber au charme de "gros beaufs" (pour ceux qui s'en souviennent, c'est ce que Résus déplorait en juin dernier). La cyberdépendance est un moyen d'évacuer cette énergie sexuelle que l'on accepte pas et l'on se présente "clean", peu agressif sexuellement face à la jeune fille que l'on aime et qui fait souvent de nous, un ami. Une sorte de relation désexualisée, voulue inconsciemment. Le problème c'est qu'ensuite, on se retrouve piégé, puisque sans attirance celle pour qui l'on soupire, ne pourra pas nous aimer.
Accepter que nous sommes des être sexuels à part entière est un début.
2è axe (mais qui rejoint le premier), ce sont les "niveaux de lecture". Des tas d'actes que nous faisons dans la vie courante sont en fait soufflés par des multiples personnalités qui cohabitent en nous : les parents, le chevalier blanc, la bête, notre personnalité vrai, l'enfant que nous étions, l'adolescent...
Si à chaque acte on se pose la question : "qui fait ça ?", on comprend mieux pourquoi un comportement bizarre (dont la pornodépandance) peut s'installer. C'est qu'en fait deux personnes s'expriment en même temps, pour ma part, quand j'allais sur les sites de fesses, c'était la bête qui s'exprime (pulsion), mais aussi le chevalier déçu par la réalité des femmes, mais aussi l'enfant qui ne veut pas être coincé par ses parents...
Le but est de ne suivre que la voix intérieure qui représente notre vraie personnalité.
Bon d'accord, ma psy l'a dit beaucoup mieux que moi, et c'est peut-être des évidences... Mais bon, je voulais quand même vous le faire partager ! ;-)
Enfin je reprendrais ce que disait Ambivalence : relâcher la pression du sevrage sous prétexte que l'on fait une thérapie c'est faire échouer et l'un et l'autre. J'ai failli me faire avoir, la thérapie servant d'excuse à une reprise de mes activités clandestines.
Heureusement que ma voix intérieure ne cesse de me crier : "tu ne peux pas être ce personnage qui se secoue la nouille toute la journée devant un écran de PC".
Désolé d'être long, je n'écris plus beaucoup dans le forum, alors, je me rattrapes.
A bientôt, Nicolas.