Dépendance sexuelle

Version complète : La story de Dexter
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Salut à tous

Je n'étais pas venu ici depuis tellement longtemps que j'ai préféré créer un nouveau sujet plutôt que de reprendre l'ancien, tellement long. A l'occasion, je le relirai quand même, il doit y avoir quelques trucs à en tirer pour la suite.

En fait, j'ai profité de l'année 2021 pour me relancer. Mais relancer un sevrage différent, j'essaie d'avoir un état d'esprit moins tourné vers la branlette et le sexe, ne pas toujours me dire "allez, j'ai fait deux jours, on continue!!" car au final, j'y pense tout le temps et je craque.

Non, un truc moins stressé, une nouvelle manière d'envisager le sevrage, j'espère que ça va marcher.

Je me suis tellement répandu ici par le passé, Pikmin, Asmyr, John Warsen, Ekeiloh le savent bien, que je ne pense pas recommencer au même rythme... Mais partager quelque peu et marquer le coup, quand même, c'était important.

Gros bisous à tous, et bonne année à nous tous!
Il y a un an j’ai beaucoup souhaité « bonne année ». On a vu le résultat ! Alors juste plein de bonnes choses pour toi. Et, si tu repasses, ta nouvelle façon d’envisager le sevrage m’interpelle, dis-en plus.
Hello Impulsion :-)

Pour ce qui est de souhaiter la bonne année, j'avoue que moi aussi, je me demande bien à quoi cela sert vu l'année écoulée, mais bon, les habitudes ont la vie dure ;-)

Pour ce qui est de cette nouvelle manière d'envisager le sevrage, en fait, il s'agit d'éviter la confrontation directe. J'ai tenté à peu près tout ce qui existait pour résister à la dépendance. Et j'en ai retiré tout de même quelques enseignements, parmi lesquels la certitude que, chez moi, le combat frontal ne fonctionne pas sur le long terme. Rien ne sert de se dire "je résiste, je suis le plus fort!!", le mieux est d'éviter le combat en évitant les crises de manque. Et pour éviter ces crises de manque, il faut multiplier les bons moments, les occasions agréables, lire des bouquins, faire une sieste, se ballader, pour ne jamais être confronté au désir. Car les crises émoussent ma résistance.

En clair, il faut juste être bien dans sa vie, pour qu'ensuite, on ne soit plus tenté. Facile à dire? tout à fait. Je n'ai moi même pas encore trouvé la solution ultime, et mon but d'ailleurs n'est pas de stopper toute activité, mais bien de la vivre sans honte, sans culpabilité, de manière choisie et non pas subie. Un changement de vie qui implique pour l'instant une privation qui ne dira pas son nom, car je ne la ressentirai même pas. Je ne sais pas si je suis hyper facile à comprendre, c'est plus du ressenti qu'une matière clairement conceptualisée...

@ bientôt
le combat frontal c'est un peut tournez autour du piquet en cercle, a un moment on est dans le positif mais plus la situation avance plus on va vers le négatif .. plus on appuis sur la corde plus elle nous fait tournez sur le même axe
Hello à tous.

Non décidément, il n'est pas facile de se sevrer... Mais je poursuis sur la trajectoire que j'ai lancée ici voici quelques mois. Rien ne sert lorsque l'on veut se sevrer d'affronter directement la dépendance. En tout cas chez moi...

Donc depuis quelques temps, je contourne. En ce moment, lorsque l'envie pointe, je passe à autre chose. Il ya tellement de trucs sympas à faire dans la vie. Je prends un livre, je mate une série, je sors de chez moi... Alors oui ce sera du temps perdu pour le travail. Moi qui suis télétravailleur depuis des dizaines d'années, je sais ce que cela représente, mais au final, du temps perdu à lire, c'est moins nocif que du temps perdu à mater du porno.

J'ai par ailleurs bloqué mon ordi pour m'éviter les visites les plus néfastes sur les sites les moins recommandables. C'est malheureux, mais je suis incapable de me contrôler si je ne bloque pas mes accès.

Et puis je constate mes progrès, je profite de l'été, j'ouvre mon horizon...

En fait, la lutte contre la dépendance est un puzzle qui se met en place au fil des mois et des années. Des comportements que l'on adopte, face à certaines envies, à certaines situations. Il suffit, un jour, de tout mettre en marche en même temps pour que le vrai sevrage commence. Comme un orchestre où tous les instruments s'expriment bien produit une belle musique, un sevrage bien mené produit une belle mélodie.

C'est à cette mélodie que je m'accroche. Je pars de si loin et mes progrès sont si lents... Mais au fond, j'ai tout mon temps non? Toute ma vie... Donc peu importe les semaines et les mois, ce qui compte, c'est d'avancer. Avancer, reculer, repartir, chuter, remonter, telle est ma route...

@tchao les amis
Salut Dexter,

J'étais sur ces forums il y a 6ans en arrière... Pour lutter contre ma dépendance et faire un sevrage. C'est complétement fou, et j'en ai les larmes aux yeux, de revoir mes anciens écrits, de revoir le soutien que certaines personnes m'ont amené, et surtout cette folie de revenir car je ne suis toujours pas sorti d'affaire, mais je crois avoir trouver un meilleure équilibre.

Je t'encourage à fonds dans ton nouveau type de sevrage, je pense que tu tiens le bon filon, je sais ce que c'est la manière frontale, j'ai testé tellement de fois et j'ai toujours échoué... Je suis rôdé en échecs...

Je suis un peu dans la même, apprendre à m'écouter et faire des activités qui me plaisent, ça prend du temps de se défaire d'habitudes bien établies, mais ce n'est pas immuable, quand l'on trouve du plaisir dans d'autres choses, en fin de compte l'espace de la dépendance diminue un peu également et comme tu dis ont à toute la vie, pas besoin de se mettre une pression monstre et se fusiller au premier faux pas. Même si parfois, ça été mon cas, il est bien de se mettre dos au mur pour faire face à ses démons.

Ça m'a fait beaucoup de plaisir de te lire et j'ai adoré t'as dernier phrase, c'est tellement ça !

Courage et force dans tes démarches !

Je vais essayer de me connecter plus souvent et peut-être tenir un journal de bord.

Salutations,
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